La filière viticole française présente les grandes lignes de son plan de relance

La filière viticole française, en crise, a présenté lundi pendant le Salon de l’agriculture à Paris les grandes lignes d’un plan de relance qui passe notamment par une modernisation de l’image du vin, davantage d’innovation et une offre plus adaptée à la demande.Les organisations professionnelles ont commencé il y a 18 mois par établir un diagnostic du secteur, confronté à une chute de la consommation de vin en France (-70% depuis les années 1960), à un essoufflement des exportations et aux aléas climatiques.”De gros nuages s’amoncellent sur l’ensemble de la filière”, résume Bernard Farges, président du Comité national des interprofessions des vins (CNIV).Face à ce constat, partagé par les différents acteurs malgré la diversité des situations — le vin rouge est par exemple plus affecté que le champagne –, une feuille de route collective a été tracée.Elle a notamment pour ambition de “valoriser et moderniser l’image du vin”, afin d’attirer les nouvelles générations, qui s’en sont progressivement éloignées.”L’objectif (…) est de rapprocher les jeunes des vins en désacralisant le produit et en favorisant sa consommation dans les moments de convivialité et de plaisir”, détaille le plan de relance, intitulé “Cap Vins”.Parmi les autres axes identifiés figurent l’innovation (packaging, vins sans alcool…), la mise en avant des efforts environnementaux des viticulteurs, des stratégies plus ambitieuses à l’exportation ou une adaptation de l’offre à la demande.Face à la crise, un dispositif d’aide à l’arrachage a été mis en place mi-octobre par le ministère de l’Agriculture pour résorber la surproductionMalgré l’urgence apparente, la filière ne s’est pas fixé de calendrier précis.”Notre mission, c’est de tracer un cap”, explique Bernard Farges, du CNIV. “Il y a 18 mois, nous aurions été incapables de venir devant vous (les médias) pour dire que la filière viticole devait réduire la voilure, qu’elle devait innover… Le mot de relance n’était pas encore dans notre vocabulaire.””On a dû partager une vision, ce qui n’était pas forcément simple. Cela a nécessité beaucoup de discussions, de consensus”, affirme Jérôme Bauer, président de la Confédération nationale des appellations d’origine contrôlées (CNAOC).”On est arrivés à un point de maturité où on est tous alignés”, souligne-t-il, défendant le plan présenté malgré le manque de mesures concrètes pour le moment. “Ce n’est pas un document creux. C’est une ambition affichée et partagée.”

La filière viticole française présente les grandes lignes de son plan de relance

La filière viticole française, en crise, a présenté lundi pendant le Salon de l’agriculture à Paris les grandes lignes d’un plan de relance qui passe notamment par une modernisation de l’image du vin, davantage d’innovation et une offre plus adaptée à la demande.Les organisations professionnelles ont commencé il y a 18 mois par établir un diagnostic du secteur, confronté à une chute de la consommation de vin en France (-70% depuis les années 1960), à un essoufflement des exportations et aux aléas climatiques.”De gros nuages s’amoncellent sur l’ensemble de la filière”, résume Bernard Farges, président du Comité national des interprofessions des vins (CNIV).Face à ce constat, partagé par les différents acteurs malgré la diversité des situations — le vin rouge est par exemple plus affecté que le champagne –, une feuille de route collective a été tracée.Elle a notamment pour ambition de “valoriser et moderniser l’image du vin”, afin d’attirer les nouvelles générations, qui s’en sont progressivement éloignées.”L’objectif (…) est de rapprocher les jeunes des vins en désacralisant le produit et en favorisant sa consommation dans les moments de convivialité et de plaisir”, détaille le plan de relance, intitulé “Cap Vins”.Parmi les autres axes identifiés figurent l’innovation (packaging, vins sans alcool…), la mise en avant des efforts environnementaux des viticulteurs, des stratégies plus ambitieuses à l’exportation ou une adaptation de l’offre à la demande.Face à la crise, un dispositif d’aide à l’arrachage a été mis en place mi-octobre par le ministère de l’Agriculture pour résorber la surproductionMalgré l’urgence apparente, la filière ne s’est pas fixé de calendrier précis.”Notre mission, c’est de tracer un cap”, explique Bernard Farges, du CNIV. “Il y a 18 mois, nous aurions été incapables de venir devant vous (les médias) pour dire que la filière viticole devait réduire la voilure, qu’elle devait innover… Le mot de relance n’était pas encore dans notre vocabulaire.””On a dû partager une vision, ce qui n’était pas forcément simple. Cela a nécessité beaucoup de discussions, de consensus”, affirme Jérôme Bauer, président de la Confédération nationale des appellations d’origine contrôlées (CNAOC).”On est arrivés à un point de maturité où on est tous alignés”, souligne-t-il, défendant le plan présenté malgré le manque de mesures concrètes pour le moment. “Ce n’est pas un document creux. C’est une ambition affichée et partagée.”

Macron, Trump vow to work together on Ukraine, despite differences

French President Emmanuel Macron and Donald Trump sought to smooth over a transatlantic rift on Ukraine Monday, with the US president eyeing a deal to end Russia’s invasion “within weeks” backed by European peacekeepers.Hosting Macron at the White House on the third anniversary of the Russian invasion, Trump also said he expected Ukraine’s Volodymyr Zelensky to visit this week or next, to sign a deal giving Washington access to Kyiv’s minerals.Trump hailed Macron as a “very special man” as they shared one of their trademark macho handshakes in the Oval Office — with the French president seeking to use his ties with Trump to shore up support for Ukraine.”I think we could end it within weeks — if we’re smart. If we’re not smart, it will keep going,” Trump said.The US president added that Russian President Vladimir Putin was ready to “accept” European troops deployed in Ukraine as guarantors of a deal to end fighting.Macron said that both leaders wanted a “solid long lasting peace,” proclaimed that Europe was ready to “step up” defense spending and reiterated that Europe was ready to deploy peacekeepers.But he said he wanted “strong” US involvement in any such plan.Both Macron and British Prime Minister Keir Starmer — who is visiting the White House on Thursday — have said their countries are ready to contribute peacekeeping troops in Ukraine if there is a deal.- ‘Cannot be weak’ -The friendly tone of the Oval Office meeting came despite many European nations fearing that Trump’s recent embrace of Russian talking points on Ukraine could herald the end of the 80-year-old transatlantic alliance.Trump sent shock waves around the world when he declared his readiness to resume diplomacy with Russia and to hold talks about the future of Ukraine without the involvement of European allies or Kyiv.It sent European leaders beating a path to Trump’s door, led by Macron. The two leaders earlier Monday dialed in together from the Oval Office to a call with the heads of the G7 leading economies and Zelensky.The French president last week said he would tell the Republican: “You cannot be weak in the face of President Putin.”Trump had hit back last Friday saying that both Macron and Starmer — the leaders of Europe’s two nuclear powers — had done “nothing” to try to end the Ukraine war over the past three years.In recent days Macron has tried to coordinate a European response to Washington’s sudden policy shift.At their meeting, the French leader would present his “proposals for action” to counter the “Russian threat,” an advisor to the president said. They will also hold a joint press conference.Macron is representing the European Union as a whole during his visit, after meeting leaders across the continent, including Moscow-friendly Hungarian Prime Minister Viktor Orban, the presidential advisor said.The French leader aims to persuade Trump to continue some US support for Ukraine, respecting its sovereignty.- ‘Security guarantees’ -Macron and Starmer, who will visit Trump on Thursday, coordinated on messaging prior to the French president’s departure for the United States this weekend.Britain and France have also discussed the deployment of European forces in Ukraine after a peace agreement is reached to deter Russia from future attacks. “The idea is to deploy soldiers to a second line, not on the front line. This could be combined with a multinational operation, with non-European contingents,” said a French source close to the discussions.Macron and Starmer are expected to ask Trump to provide “solid security guarantees” for the deployed forces, and possibly logistics or intelligence.US National Security Advisor Mike Waltz told reporters on Monday that “we expect to talk quite a bit about the security guarantees that Macron has put on the table.”Trump and Macron would also discuss the thorny issue of trade with the European Union, with the US president threatening sweeping tariffs against the bloc, said Waltz.

Les banques françaises vent debout contre une norme européenne sur leur devoir de vigilance

La Fédération bancaire française (FBF) demande la suspension d’une nouvelle norme européenne imposant aux entreprises de prendre des mesures contre la violation des droits humains et la dégradation de l’environnement, dans un document rendu public lundi.Cette directive, surnommée CS3D ou CSDDD (en anglais Corporate Sustainability Due Diligence Directive), vise à renforcer le devoir de vigilance des entreprises européennes sur l’ensemble de leur chaîne de valeur, y compris pour leurs fournisseurs et sous-traitants.Le lobby représentant les banques françaises estime injustifiée l’attention particulière portée par la directive aux établissements financiers, et déplore la responsabilité juridique induite par ce texte.Il note également les “lourdes sanctions” pour les sociétés prises en défaut, pouvant aller jusqu’à 5% du chiffre d’affaires mondial.La FBF “plaide bien pour renoncer à l’ambition et l’esprit de ces textes, au mépris des droits humains et de l’environnement”, a réagi l’ONG Reclaim Finance.En France, une loi sur le devoir de vigilance oblige depuis 2017 les grandes entreprises à prendre des mesures pour prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement sur l’ensemble de leur chaîne d’activité, y compris au sein de leurs filiales à l’étranger et chez leurs sous-traitants et fournisseurs.Assigné par trois associations de défense de l’environnement (les Amis de la Terre, Oxfam France et Notre affaire à tous) en février 2023 au titre de sa “contribution significative” au réchauffement climatique, en raison de ses clients pétroliers et gaziers, le géant bancaire BNP Paribas est concerné au premier chef.”Une approche plus pragmatique et une simplification significative apparaissent indispensables à une mise en Å“uvre effective et efficace, ceci tout en conservant l’ambition de la CS3D”, a commenté une porte-parole de BNP Paribas, sollicitée par l’AFP.Le document de la FBF, qui fustige en introduction une charge administrative “inefficace et disproportionnée”, liste par ailleurs les doléances des banques françaises sur d’autres textes, comme la taxonomie européenne (classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement) et la CSRD (harmonisation de la publication de données socio-environnementales).La fédération professionnelle estime infaisable pour une grande banque le travail d’identification et d’évaluation de son impact sur l’ensemble de sa chaîne de valeur.Elle pousse aussi pour transformer les “réserves” que pourraient émettre des cabinets d’audit en simples “observations” et s’inquiète de devoir rendre public le nombre de plaintes relatives aux droits de l’homme visant ses membres, un risque selon elle “majeur et injustifié” pour leur réputation.La FBF demande enfin à s’affranchir d’un indicateur de performance en matière de finance durable, le Green Asset Ratio (GAR).Dans un rapport publié lundi, l’Autorité bancaire européenne (ABE) constate que la disponibilité des données relatives aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance d’entreprise (ESG) des banques demeure “incomplète”.La mise en Å“uvre de la CSRD “devrait permettre d’améliorer considérablement la disponibilité et l’accessibilité des données sur l’ensemble des risques ESG”, souligne l’ABE. 

Les banques françaises vent debout contre une norme européenne sur leur devoir de vigilance

La Fédération bancaire française (FBF) demande la suspension d’une nouvelle norme européenne imposant aux entreprises de prendre des mesures contre la violation des droits humains et la dégradation de l’environnement, dans un document rendu public lundi.Cette directive, surnommée CS3D ou CSDDD (en anglais Corporate Sustainability Due Diligence Directive), vise à renforcer le devoir de vigilance des entreprises européennes sur l’ensemble de leur chaîne de valeur, y compris pour leurs fournisseurs et sous-traitants.Le lobby représentant les banques françaises estime injustifiée l’attention particulière portée par la directive aux établissements financiers, et déplore la responsabilité juridique induite par ce texte.Il note également les “lourdes sanctions” pour les sociétés prises en défaut, pouvant aller jusqu’à 5% du chiffre d’affaires mondial.La FBF “plaide bien pour renoncer à l’ambition et l’esprit de ces textes, au mépris des droits humains et de l’environnement”, a réagi l’ONG Reclaim Finance.En France, une loi sur le devoir de vigilance oblige depuis 2017 les grandes entreprises à prendre des mesures pour prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement sur l’ensemble de leur chaîne d’activité, y compris au sein de leurs filiales à l’étranger et chez leurs sous-traitants et fournisseurs.Assigné par trois associations de défense de l’environnement (les Amis de la Terre, Oxfam France et Notre affaire à tous) en février 2023 au titre de sa “contribution significative” au réchauffement climatique, en raison de ses clients pétroliers et gaziers, le géant bancaire BNP Paribas est concerné au premier chef.”Une approche plus pragmatique et une simplification significative apparaissent indispensables à une mise en Å“uvre effective et efficace, ceci tout en conservant l’ambition de la CS3D”, a commenté une porte-parole de BNP Paribas, sollicitée par l’AFP.Le document de la FBF, qui fustige en introduction une charge administrative “inefficace et disproportionnée”, liste par ailleurs les doléances des banques françaises sur d’autres textes, comme la taxonomie européenne (classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement) et la CSRD (harmonisation de la publication de données socio-environnementales).La fédération professionnelle estime infaisable pour une grande banque le travail d’identification et d’évaluation de son impact sur l’ensemble de sa chaîne de valeur.Elle pousse aussi pour transformer les “réserves” que pourraient émettre des cabinets d’audit en simples “observations” et s’inquiète de devoir rendre public le nombre de plaintes relatives aux droits de l’homme visant ses membres, un risque selon elle “majeur et injustifié” pour leur réputation.La FBF demande enfin à s’affranchir d’un indicateur de performance en matière de finance durable, le Green Asset Ratio (GAR).Dans un rapport publié lundi, l’Autorité bancaire européenne (ABE) constate que la disponibilité des données relatives aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance d’entreprise (ESG) des banques demeure “incomplète”.La mise en Å“uvre de la CSRD “devrait permettre d’améliorer considérablement la disponibilité et l’accessibilité des données sur l’ensemble des risques ESG”, souligne l’ABE. 

Les banques françaises vent debout contre une norme européenne sur leur devoir de vigilance

La Fédération bancaire française (FBF) demande la suspension d’une nouvelle norme européenne imposant aux entreprises de prendre des mesures contre la violation des droits humains et la dégradation de l’environnement, dans un document rendu public lundi.Cette directive, surnommée CS3D ou CSDDD (en anglais Corporate Sustainability Due Diligence Directive), vise à renforcer le devoir de vigilance des entreprises européennes sur l’ensemble de leur chaîne de valeur, y compris pour leurs fournisseurs et sous-traitants.Le lobby représentant les banques françaises estime injustifiée l’attention particulière portée par la directive aux établissements financiers, et déplore la responsabilité juridique induite par ce texte.Il note également les “lourdes sanctions” pour les sociétés prises en défaut, pouvant aller jusqu’à 5% du chiffre d’affaires mondial.La FBF “plaide bien pour renoncer à l’ambition et l’esprit de ces textes, au mépris des droits humains et de l’environnement”, a réagi l’ONG Reclaim Finance.En France, une loi sur le devoir de vigilance oblige depuis 2017 les grandes entreprises à prendre des mesures pour prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement sur l’ensemble de leur chaîne d’activité, y compris au sein de leurs filiales à l’étranger et chez leurs sous-traitants et fournisseurs.Assigné par trois associations de défense de l’environnement (les Amis de la Terre, Oxfam France et Notre affaire à tous) en février 2023 au titre de sa “contribution significative” au réchauffement climatique, en raison de ses clients pétroliers et gaziers, le géant bancaire BNP Paribas est concerné au premier chef.”Une approche plus pragmatique et une simplification significative apparaissent indispensables à une mise en Å“uvre effective et efficace, ceci tout en conservant l’ambition de la CS3D”, a commenté une porte-parole de BNP Paribas, sollicitée par l’AFP.Le document de la FBF, qui fustige en introduction une charge administrative “inefficace et disproportionnée”, liste par ailleurs les doléances des banques françaises sur d’autres textes, comme la taxonomie européenne (classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement) et la CSRD (harmonisation de la publication de données socio-environnementales).La fédération professionnelle estime infaisable pour une grande banque le travail d’identification et d’évaluation de son impact sur l’ensemble de sa chaîne de valeur.Elle pousse aussi pour transformer les “réserves” que pourraient émettre des cabinets d’audit en simples “observations” et s’inquiète de devoir rendre public le nombre de plaintes relatives aux droits de l’homme visant ses membres, un risque selon elle “majeur et injustifié” pour leur réputation.La FBF demande enfin à s’affranchir d’un indicateur de performance en matière de finance durable, le Green Asset Ratio (GAR).Dans un rapport publié lundi, l’Autorité bancaire européenne (ABE) constate que la disponibilité des données relatives aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance d’entreprise (ESG) des banques demeure “incomplète”.La mise en Å“uvre de la CSRD “devrait permettre d’améliorer considérablement la disponibilité et l’accessibilité des données sur l’ensemble des risques ESG”, souligne l’ABE. 

Roberta Flack of ‘Killing Me Softly’ fame dies at 88

Roberta Flack, the Grammy-winning singer behind the classic “Killing Me Softly With His Song” and one of the most recognizable voices of the 1970s, died Monday at age 88.Flack’s publicist announced her death without citing a cause.The influential pop and R&B star in recent years had lost her ability to sing because of ALS, known as Lou Gehrig’s disease, which she was diagnosed with in 2022.”She died peacefully surrounded by her family,” the statement from the publicist said.The classically trained musician with a tender but confident voice produced a number of early classics of rhythm and blues that she frequently described as “scientific soul,” timeless works that blended meticulous practice with impeccable taste.Her exceptional talent was key to the “quiet storm” radio form of smooth, sensuous slow jams that popularized R&B and influenced its later aesthetics.”I’ve been told I sound like Nina Simone, Nancy Wilson, Odetta, Barbra Streisand, Dionne Warwick, even Mahalia Jackson,” Flack said in 1970 in The New York Times. “If everybody said I sounded like one person, I’d worry. But when they say I sound like them all, I know I’ve got my own style.”Jennifer Hudson hailed Flack as “one of the great soul singers of all time,” and Roots drummer Questlove wrote “Thank You Robert Flack. Rest in Melody.”- ‘A lot of love’ -Born Roberta Cleopatra Flack in Black Mountain, North Carolina on February 10, 1937, the artist was raised in Arlington, Virginia, just outside Washington, DC.Her large, musical family had a penchant for gospel, and she took up the piano in her youth, exhibiting a virtuosity that ultimately earned her a music scholarship to Washington’s Howard University at just 15.She told Forbes in 2021 that her father “found an old, smelly piano in a junkyard and restored it for me and painted it green.””This was my first piano and was the instrument in which I found my expression and inspiration as a young person.”She was a regular playing clubs in Washington, where she was eventually discovered by jazz musician Les McCann.Flack signed at Atlantic Records, launching a recording career at the relatively late age of 32. But her star grew overnight after Clint Eastwood used her romantic ballad “The First Time Ever I Saw Your Face” on the soundtrack of his 1971 movie “Play Misty for Me.”The song earned her the Grammy for Record of the Year in 1972, a prize which she took home at the following ceremony as well for “Killing Me Softly With His Song,” thus becoming the first artist ever to win the honor two years in a row.Flack has described hearing “Killing Me Softly,” which was recorded by folk singer Lori Lieberman in 1971, on a flight and quickly rearranging it.She performed her version at a show in which she opened for the legendary music tastemaker Quincy Jones, who, blown away by her rendition, told Flack not to publicly perform the song again until she had recorded it and made it her own. It would become the defining hit of her career.A remixed rendition of “Killing Me Softly” was released in 1996 by the Fugees, with Lauryn Hill on lead vocals, bringing Flack a resurgence as it soared to top charts worldwide and scored another Grammy.She also forged a creative partnership with Donny Hathaway, a friend of hers from Howard, releasing an album of duets that included “Where Is The Love” and a rendition of Carole King’s “You’ve Got a Friend.”Flack’s many accolades included a lifetime achievement honor from the Recording Academy in 2020.She was a figure in the mid-20th century’s social movements, and was friends with both Reverend Jesse Jackson and activist Angela Davis. She sang at the funeral of baseball icon Jackie Robinson, Major League Baseball’s first Black player.She has described growing up “at a time ‘Black’ was the most derogatory word you could use. I went through the civil rights movement. I learned, long after leaving Black Mountain, that being Black was a positive thing, as all of us did, the most positive thing we could be.””I did a lot of songs that were considered protest songs, a lot of folk music,” she said, “but I protested as a singer with a lot of love.”

Le narcotrafiquant Mohamed Amra habitait un appartement loué par des complices en Roumanie

Le narcotrafiquant français Mohamed Amra, arrêté samedi en Roumanie après neuf mois de cavale, était en possession de faux documents et vivait dans un appartement loué en banlieue de Bucarest par deux complices en attendant de faire de la chirurgie esthétique, selon la police.”Il vivait dans un appartement loué via deux amis de France”, a déclaré lundi à la presse le responsable chargé des enquêtes Cristian Gheorghe.”Quelques jours avant son arrivée” le 8 février, ils “avaient apporté des provisions et de l’eau” avant de repartir dans leur pays, a ajouté le policier.Le véhicule dans lequel voyageait Mohamed Amra, 30 ans, a d’abord été identifié, a-t-il expliqué, puis la “piste a été remontée” jusqu’à un complexe résidentiel au nord de Bucarest.”Un jour on l’a vu sortir du bâtiment, prendre un taxi et s’arrêter pour aller chez le coiffeur. C’est là qu’on l’a arrêté”, portant de faux documents et une petite somme d’argent.Il se trouve actuellement en attente de son renvoi vers la France “sous haute sécurité étant donné les méthodes violentes et peu habituelles qu’il a utilisées auparavant”, selon M. Gheorghe.Auparavant, la police roumaine avait indiqué qu’un Français et un Albanais l’avaient aidé. Elle a aussi confirmé son intention de procéder à des opérations de chirurgie esthétique avant de fuir en Colombie, mais il n’avait pas entrepris de démarche concrète. Son évasion datait du 14 mai 2024, lorsque le détenu multirécidiviste avait été extrait de sa cellule en Normandie pour être amené à un juge d’instruction qui devait l’interroger.Un commando en avait alors profité pour attaquer, à la voiture-bélier et aux fusils d’assaut le fourgon pénitentiaire pour le libérer. Dans l’attaque, qui a eu lieu à un péage, deux agents pénitentiaires ont été tués et trois ont été blessés.Preuve du caractère hors norme de l’enquête sur son évasion: tout au long de sa cavale, une centaine d’enquêteurs de la police judiciaire ont travaillé au quotidien sur ce dossier devenu symbole de l’emprise du narcotrafic en France.Mohamed Amra a accepté dimanche sa remise à la France, selon une décision publiée par la Cour d’appel de Bucarest. S’ouvre donc un temps d’échange entre la Roumanie et la France sur les conditions du transfert, pour qu’il soit réalisé en toute sécurité.Le ministre français de la Justice Gérald Darmanin a dit lundi espérer son retour “dans moins de dix jours”.

Deadline looms on Musk’s federal job justification demand

Employees of the US federal government on Monday faced a deadline imposed by Elon Musk that required them to explain their work achievements in an email or potentially lose their jobs.The demand represents the latest challenge from Musk against government workers as his Department of Government Efficiency (DOGE) works toward gutting federal staffing and spending.DOGE is a wide-ranging entity run by the tech entrepreneur and world’s richest person, though its cost-cutting campaign has faced increasing resistance on multiple fronts, including court rulings and some pressure from lawmakers.On Saturday, more than two million federal employees received an email from the US Office of Personnel Management (OPM) — the government’s HR department — giving them until 11:59 pm Monday to submit “approximately 5 bullets of what you accomplished last week.”The message followed Musk’s post that “all federal workers” would receive the email and that “failure to respond will be taken as a resignation.”As the deadline neared, President Donald Trump defended Musk’s message, calling it “genius” as it would expose whether “people are working.””If people don’t respond, it’s very possible that there is no such person or they’re not working,” Trump told reporters.The demand resembled similar ultimatums Musk, known for his stringent workforce expectations, sent to staff when he took over Twitter in 2022, before renaming it X.Creating confusion among an already anxious workforce, multiple US federal agencies — including some led by prominent Trump loyalists — told staff to ignore the email, at least temporarily.The list included the Defense Department, which posted a note requesting staff “pause any response to the OPM email titled ‘What did you do last week.'”US media reported that Trump administration-appointed officials at the FBI, the State Department, and the Office of National Intelligence also instructed staff not to respond directly.However, the Treasury Department on Monday directed workers to comply with Musk’s request by midnight.The request “reflects an effort to increase accountability by the federal workforce, just as there is in the private sector,” stated an email sent to Treasury staff, seen by AFP.The Treasury added that the response “will not be difficult or time-consuming.”As confusion spread across the federal workforce, speaking anonymously, an administration official told Politico that employees should defer to their agencies on how to respond to the email.- ‘Dose of compassion’ -Unions quickly opposed Musk’s request, with the largest federal employee union, the American Federation of Government Employees (AFGE), vowing to challenge any unlawful terminations.Several recent polls indicate that most Americans disapprove of the disruption to the nationwide federal workforce.Concern has begun to emerge on Capitol Hill from Trump’s own Republican party, which controls both the House and the Senate.”If I could say one thing to Elon Musk, it’s like, ‘Please put a dose of compassion in this,'” said Senator John Curtis of Utah, whose state has 33,000 federal employees.”These are real people. These are real lives. These are mortgages,” Curtis said on CBS’ “Face the Nation.”Dozens of lawsuits against Musk’s threats or demands have yielded mixed results, with some requests for immediate halts to his orders being denied by judges.One federal judge on Monday barred the Education Department and the Office of Personnel Management from sharing sensitive information with the Musk-led department.

Macron et Trump assurent vouloir travailler ensemble à la paix en Ukraine

Malgré d’énormes divergences sur le fond, Donald Trump et Emmanuel Macron ont assuré lundi vouloir travailler ensemble en vue de mettre fin à la guerre en Ukraine, trois ans jour pour jour après le début de l’invasion russe.Le président français, reçu par son homologue américain dans le Bureau ovale, a promis des discussions en vue d’une paix “durable” et espéré une implication américaine “forte” en ce sens.Donald Trump, lors d’une séance de questions-réponses avec les journalistes, a vanté sa relation “spéciale” avec son homologue français, et a assuré pouvoir mettre fin aux hostilités dans “quelques semaines”.Le président américain a aussi estimé que la signature d’un accord avec l’Ukraine sur l’accès des Américains aux minerais du pays était “très proche”, et même évoqué une venue du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche afin de le ratifier, “cette semaine ou la suivante”.Il y voit une manière pour les Etats-Unis de récupérer les dépenses engagées pour soutenir militairement Kiev depuis l’invasion russe en 2022.Le républicain, qui mise avant tout sur son dialogue avec le président russe Vladimir Poutine pour faire cesser les combats, a aussi lancé que ce dernier serait d’accord avec le déploiement futur de troupes européennes en Ukraine, mais est resté évasif sur les garanties de sécurité qu’apporterait éventuellement Washington pour ces soldats.”Les Européens sont prêts à aller jusqu’à l’envoi de troupes” pour vérifier que “la paix est bien respectée”, a dit Emmanuel Macron, en assurant aussi que l’Europe était prête à “renforcer” sa défense.Les deux hommes ont lancé quelques plaisanteries et amabilités, sur un ton plutôt détendu. Ils ont aussi échangé des poignées de main vigoureuses, ce qui est en quelque sorte devenu la marque de fabrique de leur duo diplomatique, rodé pendant le premier mandat de Donald Trump (2017-2021). Si Emmanuel Macron a parlé face à Donald Trump de la Russie comme d’un “agresseur” de l’Ukraine, le président américain persiste lui à mettre les deux pays sur le même plan – quand il ne rend pas Volodymyr Zelensky responsable du conflit, comme il l’a fait récemment.- ONU -En parallèle de la rencontre à Washington, les Américains et les Européens se sont affrontés à l’ONU.Les Etats-Unis, comme la Russie, ont voté contre une résolution adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU, réaffirmant son soutien à l’Ukraine et à son intégrité territoriale.Le président français avait déjà participé lundi matin avec son homologue américain à une visioconférence des dirigeants du G7 (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, Japon, Allemagne, Italie).Il doit avoir un déjeuner de travail avec Donald Trump, avant une conférence de presse conjointe, prévue à 14H00 (19H00 GMT).Plusieurs dirigeants étrangers se sont eux réunis lundi dans la capitale ukrainienne pour manifester leur solidarité aux côtés de Volodymyr Zelensky, lequel a salué “trois ans de résistance”.Rompant avec la politique de soutien massif à Kiev de son prédécesseur Joe Biden, Donald Trump a décidé que son interlocuteur privilégié serait le président russe Vladimir Poutine.Emmanuel Macron a lui lancé lundi que l’ Ukraine devait absolument être “impliquée” dans les pourparlers, à l’heure où les Européens redoutent une capitulation imposée à Kiev par Washington et Moscou.Trois ans après avoir tenté, en vain, de dissuader Vladimir Poutine de passer à l’attaque, Emmanuel Macron s’est lancé auprès du président américain dans une mission tout aussi incertaine. Il veut convaincre son homologue américain, qui n’a jamais caché sa fascination pour les dirigeants autoritaires, que la Russie constitue une “menace existentielle” et que Vladimir Poutine “ne respectera pas” forcément un cessez-le-feu.Le président français cherchera le bon registre psychologique face à un interlocuteur qui applique aux affaires diplomatiques les méthodes brutales de l’homme d’affaires qu’il fut, et qui rejette en bloc toute politique étrangère guidée par la défense des valeurs démocratiques.