Affaire Ghosn: Rachida Dati renonce à citer en justice l’actuel président de Renault

La ministre de la Culture Rachida Dati a renoncé à citer en justice l’actuel président de Renault, Jean-Dominique Senard, devant le tribunal correctionnel de Nanterre, pour entrave à la justice et omission de témoigner en faveur d’un innocent, a indiqué mardi le parquet de Nanterre, sollicité par l’AFP. L’audience était prévue sur trois jours, de mercredi à vendredi, et n’aura donc pas lieu.Contacté, le conseil de Mme Dati, Me Olivier Baratelli, n’était pas joignable dans l’immédiat. L’avocat de M. Senard, Me Antonin Lévy, n’a pas souhaité commenter. Mme Dati avait saisi au printemps 2024 le tribunal correctionnel de Nanterre via la procédure dite de “citation directe” afin de faire comparaître M. Senard.Dans cet acte, l’avocat de la ministre avait accusé M. Senard d’avoir “dissimulé et fait dissimuler à la justice française des documents essentiels de nature à innocenter Madame Rachida Dati d’infractions qui lui sont reprochées”.L’ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy et ex-députée européenne est mise en examen pour corruption et trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public depuis juillet 2021, dans l’enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan quand Carlos Ghosn en était le PDG.Dans la citation, le conseil de Mme Dati avait affirmé que “le but recherché par Jean-Dominique Senard était d’accabler Carlos Ghosn dans une volonté générale de dénigrement et de critique des choix de son prédécesseur”, avec “une volonté claire d’omerta, destinée à accabler artificiellement Madame Rachida Dati pour atteindre Carlos Ghosn”.”M. Senard est serein face à cette nouvelle action, qui n’est fondée ni en droit ni en fait”, avait réagi en mai auprès de l’AFP Me Antonin Levy, l’avocat de Jean-Dominique Senard. “Depuis sa prise de fonctions, l’entreprise a coopéré pleinement avec les autorités judiciaires et a répondu à toutes les réquisitions émises par elles et tendant à obtenir les pièces permettant au juge de se former une opinion sur les activités de Madame Dati”, avait ajouté le conseil.

Affaire Ghosn: Rachida Dati renonce à citer en justice l’actuel président de Renault

La ministre de la Culture Rachida Dati a renoncé à citer en justice l’actuel président de Renault, Jean-Dominique Senard, devant le tribunal correctionnel de Nanterre, pour entrave à la justice et omission de témoigner en faveur d’un innocent, a indiqué mardi le parquet de Nanterre, sollicité par l’AFP. L’audience était prévue sur trois jours, de mercredi à vendredi, et n’aura donc pas lieu.Contacté, le conseil de Mme Dati, Me Olivier Baratelli, n’était pas joignable dans l’immédiat. L’avocat de M. Senard, Me Antonin Lévy, n’a pas souhaité commenter. Mme Dati avait saisi au printemps 2024 le tribunal correctionnel de Nanterre via la procédure dite de “citation directe” afin de faire comparaître M. Senard.Dans cet acte, l’avocat de la ministre avait accusé M. Senard d’avoir “dissimulé et fait dissimuler à la justice française des documents essentiels de nature à innocenter Madame Rachida Dati d’infractions qui lui sont reprochées”.L’ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy et ex-députée européenne est mise en examen pour corruption et trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public depuis juillet 2021, dans l’enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan quand Carlos Ghosn en était le PDG.Dans la citation, le conseil de Mme Dati avait affirmé que “le but recherché par Jean-Dominique Senard était d’accabler Carlos Ghosn dans une volonté générale de dénigrement et de critique des choix de son prédécesseur”, avec “une volonté claire d’omerta, destinée à accabler artificiellement Madame Rachida Dati pour atteindre Carlos Ghosn”.”M. Senard est serein face à cette nouvelle action, qui n’est fondée ni en droit ni en fait”, avait réagi en mai auprès de l’AFP Me Antonin Levy, l’avocat de Jean-Dominique Senard. “Depuis sa prise de fonctions, l’entreprise a coopéré pleinement avec les autorités judiciaires et a répondu à toutes les réquisitions émises par elles et tendant à obtenir les pièces permettant au juge de se former une opinion sur les activités de Madame Dati”, avait ajouté le conseil.

Algérie: Boualem Sansal est sorti de l’hôpital et reste en prison

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu en Algérie, est sorti de l’hôpital récemment pour retourner en prison, a indiqué mardi matin le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, lors d’une interview à Sud-Radio.”Boualem Sansal a quitté l’hôpital il y a quelques jours et est rentré en détention dans la prison où il est détenu, dans les environs d’Alger”, a-t-il ajouté, en précisant que Paris tenait l’information de l’épouse de l’écrivain et que la demande française de visite consulaire n’avait pas été accordée par les autorités algériennes.Le ministre a ajouté qu’il était “très préoccupé par sa santé” car l’écrivain est “malade”. “Il est en contact avec son épouse qui le voit une fois par semaine, épouse avec laquelle nous sommes en contact, ainsi qu’avec ses avocats. Et c’est ainsi que nous avons de ses nouvelles”, a poursuivi M. Barrot.Interrogé sur sa proposition de se rendre à Alger pour discuter avec les autorités algériennes, formulée il y a quelques jours, M. Barrot a répondu: “J’ai dit que j’y étais prêt le moment venu pour reprendre l’ensemble des sujets et des dimensions de notre relation, que je souhaite voir s’apaiser parce que c’est la seule manière de rendre service au peuple algérien et au peuple français”. M. Barrot a également espéré “qu’une décision puisse être rendue le plus rapidement possible par la justice algérienne” au sujet de l’écrivain.Boualem Sansal, âgé de 75 ans, est incarcéré depuis la mi-novembre en Algérie et poursuivi en vertu de l’article 87 bis du Code pénal, qui sanctionne “comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sûreté de l’Etat, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions”.Selon le quotidien français Le Monde, le pouvoir algérien aurait mal pris des déclarations de M. Sansal au média français Frontières, réputé d’extrême droite, reprenant la position du Maroc selon laquelle le territoire de ce dernier pays aurait été tronqué sous la colonisation française au profit de l’Algérie.

Algérie: Boualem Sansal est sorti de l’hôpital et reste en prison

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu en Algérie, est sorti de l’hôpital récemment pour retourner en prison, a indiqué mardi matin le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, lors d’une interview à Sud-Radio.”Boualem Sansal a quitté l’hôpital il y a quelques jours et est rentré en détention dans la prison où il est détenu, dans les environs d’Alger”, a-t-il ajouté, en précisant que Paris tenait l’information de l’épouse de l’écrivain et que la demande française de visite consulaire n’avait pas été accordée par les autorités algériennes.Le ministre a ajouté qu’il était “très préoccupé par sa santé” car l’écrivain est “malade”. “Il est en contact avec son épouse qui le voit une fois par semaine, épouse avec laquelle nous sommes en contact, ainsi qu’avec ses avocats. Et c’est ainsi que nous avons de ses nouvelles”, a poursuivi M. Barrot.Interrogé sur sa proposition de se rendre à Alger pour discuter avec les autorités algériennes, formulée il y a quelques jours, M. Barrot a répondu: “J’ai dit que j’y étais prêt le moment venu pour reprendre l’ensemble des sujets et des dimensions de notre relation, que je souhaite voir s’apaiser parce que c’est la seule manière de rendre service au peuple algérien et au peuple français”. M. Barrot a également espéré “qu’une décision puisse être rendue le plus rapidement possible par la justice algérienne” au sujet de l’écrivain.Boualem Sansal, âgé de 75 ans, est incarcéré depuis la mi-novembre en Algérie et poursuivi en vertu de l’article 87 bis du Code pénal, qui sanctionne “comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sûreté de l’Etat, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions”.Selon le quotidien français Le Monde, le pouvoir algérien aurait mal pris des déclarations de M. Sansal au média français Frontières, réputé d’extrême droite, reprenant la position du Maroc selon laquelle le territoire de ce dernier pays aurait été tronqué sous la colonisation française au profit de l’Algérie.

Algérie: Boualem Sansal est sorti de l’hôpital et reste en prison

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu en Algérie, est sorti de l’hôpital récemment pour retourner en prison, a indiqué mardi matin le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, lors d’une interview à Sud-Radio.”Boualem Sansal a quitté l’hôpital il y a quelques jours et est rentré en détention dans la prison où il est détenu, dans les environs d’Alger”, a-t-il ajouté, en précisant que Paris tenait l’information de l’épouse de l’écrivain et que la demande française de visite consulaire n’avait pas été accordée par les autorités algériennes.Le ministre a ajouté qu’il était “très préoccupé par sa santé” car l’écrivain est “malade”. “Il est en contact avec son épouse qui le voit une fois par semaine, épouse avec laquelle nous sommes en contact, ainsi qu’avec ses avocats. Et c’est ainsi que nous avons de ses nouvelles”, a poursuivi M. Barrot.Interrogé sur sa proposition de se rendre à Alger pour discuter avec les autorités algériennes, formulée il y a quelques jours, M. Barrot a répondu: “J’ai dit que j’y étais prêt le moment venu pour reprendre l’ensemble des sujets et des dimensions de notre relation, que je souhaite voir s’apaiser parce que c’est la seule manière de rendre service au peuple algérien et au peuple français”. M. Barrot a également espéré “qu’une décision puisse être rendue le plus rapidement possible par la justice algérienne” au sujet de l’écrivain.Boualem Sansal, âgé de 75 ans, est incarcéré depuis la mi-novembre en Algérie et poursuivi en vertu de l’article 87 bis du Code pénal, qui sanctionne “comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sûreté de l’Etat, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions”.Selon le quotidien français Le Monde, le pouvoir algérien aurait mal pris des déclarations de M. Sansal au média français Frontières, réputé d’extrême droite, reprenant la position du Maroc selon laquelle le territoire de ce dernier pays aurait été tronqué sous la colonisation française au profit de l’Algérie.

IA: DeepSeek, la startup chinoise fondée par un “geek” qui bouscule les géants de la Silicon Valley

Le chinois DeepSeek, qui a semé la panique à Wall Street avec son puissant robot conversationnel développé à bas coûts, est une startup fondée par un génie des fonds spéculatifs persuadé que l’intelligence artificielle peut “changer le monde”, et décrit par ses proches comme “geek” plutôt qu’entrepreneur.Semblant faire irruption de nulle part sur la scène mondiale, DeepSeek est basée à Hangzhou, une métropole de l’est de la Chine qui abrite le siège de nombreux géants tech du pays –d’où son surnom de “Silicon Valley chinoise”.Loin du fracas provoqué ces derniers jours aux Etats-Unis, les bureaux de l’entreprise à Hangzhou et à Pékin, que l’AFP a visités mardi, semblaient fermés pour les congés du Nouvel an lunaire.Méconnu à l’étranger, DeepSeek soulevait depuis quelque temps un vif intérêt en Chine, où il a été surnommé l’an dernier le “Pinduoduo de l’IA”: référence élogieuse à l’application de vente en ligne populaire qui a terrassé en cassant les prix les grands acteurs de l’e-commerce comme Alibaba.Le robot conversationnel R1 de DeepSeek a stupéfié les experts par ses performances et sa rentabilité basée sur des coûts de développement très limités… et il a été salué en Chine pour sa capacité apparente à contourner les sanctions américaines qui visent à empêcher l’accès du pays aux puces sophistiquées nécessaires à la révolution IA. DeepSeek a été créé par un prodige de la tech et de la finance, Liang Wengfeng: né en 1985, il est sorti diplômé en ingénierie de la prestigieuse université du Zhejiang à Hangzhou, où il assure s’être convaincu que l’IA “allait changer le monde”. Il consacre alors des années à essayer d’appliquer l’IA à divers domaines, selon un entretien accordé l’an dernier au site chinois Waves.Il finit par fonder autour de 2015 High-Flyer, société d’investissement spécialisée dans l’utilisation de l’IA pour analyser les tendances du marché boursier: une technique qui lui permet d’atteindre des dizaines de milliards de yuans d’actifs en gestion, en faisant l’un des principaux fonds spéculatifs quantitatifs de Chine. “Nous faisons simplement les choses à notre rythme, nous calculons les coûts, les prix. Notre principe est de ne pas subventionner (le marché) ni de faire d’énormes bénéfices”, a confié M. Liang.-“Davantage geek que patron”-Le Financial Times rapporte cependant que dès 2021, M. Liang a commencé à acheter des processeurs graphiques du spécialiste américain Nvidia pour un “projet parallèle” –ce que confirme un reportage d’un média local.Il n’était “pas du tout comme un patron, bien davantage un geek” avec une “capacité d’apprentissage terrifiante”, ont confié ses partenaires à Waves.Ce “projet” parallèle hors des marchés boursiers, c’est un robot conversationnel fondé sur l’IA générative: un produit qui vient d’ébranler l’univers américain de la tech… et qui a rapproché Liang Wengfeng des arcanes du pouvoir chinois.L’entrepreneur est apparu la semaine dernière aux côtés d’autres représentants-clés du monde des affaires pour une rencontre avec le Premier ministre Li Qiang, destinée à évoquer la politique économique à venir: la télévision étatique CCTV a montré un homme aux cheveux frisés, aux lunettes à monture épaisse, écoutant attentivement le dirigeant.-“Signal d’alarme”-Pékin a de bonnes raisons de se réjouir: le succès de DeepSeek remet en question les sommes colossales investies par les géants américains dans le développement d’une IA générative avancée, ainsi que la capacité des sanctions occidentales à empêcher des rivaux chinois de les égaler voire de les dépasser. Le président américain Donald Trump l’a lui-même reconnu: c’est un “signal d’alarme” pour la Silicon Valley. “Un moment Spoutnik”, a réagi Marc Andreessen, investisseur réputé du secteur.Au risque d’amplifier les vélléités de Washington à durcir encore les restrictions imposées aux entreprises technologiques chinoises.Dans son entretien à Waves, Liang Wengfeng soulignait déjà l’an dernier que ces restrictions américaines représentaient l’obstacle le plus difficile à surmonter: “L’argent n’a jamais été un problème pour nous. Le problème, c’est l’embargo sur les puces haut de gamme”.Au-delà des vicissitudes géopolitiques, il affichait son espoir que l’essor de l’IA puisse aider à mieux comprendre les tréfonds de l’esprit humain.”Nous émettons l’hypothèse que l’essence de l’intelligence humaine pourrait être le langage, que la pensée humaine pourrait être essentiellement un processus linguistique”, a-t-il expliqué. “Ce que vous considérez comme votre +pensée+ pourrait en fait être votre cerveau qui tisse du langage”.

IA: DeepSeek, la startup chinoise fondée par un “geek” qui bouscule les géants de la Silicon Valley

Le chinois DeepSeek, qui a semé la panique à Wall Street avec son puissant robot conversationnel développé à bas coûts, est une startup fondée par un génie des fonds spéculatifs persuadé que l’intelligence artificielle peut “changer le monde”, et décrit par ses proches comme “geek” plutôt qu’entrepreneur.Semblant faire irruption de nulle part sur la scène mondiale, DeepSeek est basée à Hangzhou, une métropole de l’est de la Chine qui abrite le siège de nombreux géants tech du pays –d’où son surnom de “Silicon Valley chinoise”.Loin du fracas provoqué ces derniers jours aux Etats-Unis, les bureaux de l’entreprise à Hangzhou et à Pékin, que l’AFP a visités mardi, semblaient fermés pour les congés du Nouvel an lunaire.Méconnu à l’étranger, DeepSeek soulevait depuis quelque temps un vif intérêt en Chine, où il a été surnommé l’an dernier le “Pinduoduo de l’IA”: référence élogieuse à l’application de vente en ligne populaire qui a terrassé en cassant les prix les grands acteurs de l’e-commerce comme Alibaba.Le robot conversationnel R1 de DeepSeek a stupéfié les experts par ses performances et sa rentabilité basée sur des coûts de développement très limités… et il a été salué en Chine pour sa capacité apparente à contourner les sanctions américaines qui visent à empêcher l’accès du pays aux puces sophistiquées nécessaires à la révolution IA. DeepSeek a été créé par un prodige de la tech et de la finance, Liang Wengfeng: né en 1985, il est sorti diplômé en ingénierie de la prestigieuse université du Zhejiang à Hangzhou, où il assure s’être convaincu que l’IA “allait changer le monde”. Il consacre alors des années à essayer d’appliquer l’IA à divers domaines, selon un entretien accordé l’an dernier au site chinois Waves.Il finit par fonder autour de 2015 High-Flyer, société d’investissement spécialisée dans l’utilisation de l’IA pour analyser les tendances du marché boursier: une technique qui lui permet d’atteindre des dizaines de milliards de yuans d’actifs en gestion, en faisant l’un des principaux fonds spéculatifs quantitatifs de Chine. “Nous faisons simplement les choses à notre rythme, nous calculons les coûts, les prix. Notre principe est de ne pas subventionner (le marché) ni de faire d’énormes bénéfices”, a confié M. Liang.-“Davantage geek que patron”-Le Financial Times rapporte cependant que dès 2021, M. Liang a commencé à acheter des processeurs graphiques du spécialiste américain Nvidia pour un “projet parallèle” –ce que confirme un reportage d’un média local.Il n’était “pas du tout comme un patron, bien davantage un geek” avec une “capacité d’apprentissage terrifiante”, ont confié ses partenaires à Waves.Ce “projet” parallèle hors des marchés boursiers, c’est un robot conversationnel fondé sur l’IA générative: un produit qui vient d’ébranler l’univers américain de la tech… et qui a rapproché Liang Wengfeng des arcanes du pouvoir chinois.L’entrepreneur est apparu la semaine dernière aux côtés d’autres représentants-clés du monde des affaires pour une rencontre avec le Premier ministre Li Qiang, destinée à évoquer la politique économique à venir: la télévision étatique CCTV a montré un homme aux cheveux frisés, aux lunettes à monture épaisse, écoutant attentivement le dirigeant.-“Signal d’alarme”-Pékin a de bonnes raisons de se réjouir: le succès de DeepSeek remet en question les sommes colossales investies par les géants américains dans le développement d’une IA générative avancée, ainsi que la capacité des sanctions occidentales à empêcher des rivaux chinois de les égaler voire de les dépasser. Le président américain Donald Trump l’a lui-même reconnu: c’est un “signal d’alarme” pour la Silicon Valley. “Un moment Spoutnik”, a réagi Marc Andreessen, investisseur réputé du secteur.Au risque d’amplifier les vélléités de Washington à durcir encore les restrictions imposées aux entreprises technologiques chinoises.Dans son entretien à Waves, Liang Wengfeng soulignait déjà l’an dernier que ces restrictions américaines représentaient l’obstacle le plus difficile à surmonter: “L’argent n’a jamais été un problème pour nous. Le problème, c’est l’embargo sur les puces haut de gamme”.Au-delà des vicissitudes géopolitiques, il affichait son espoir que l’essor de l’IA puisse aider à mieux comprendre les tréfonds de l’esprit humain.”Nous émettons l’hypothèse que l’essence de l’intelligence humaine pourrait être le langage, que la pensée humaine pourrait être essentiellement un processus linguistique”, a-t-il expliqué. “Ce que vous considérez comme votre +pensée+ pourrait en fait être votre cerveau qui tisse du langage”.