RDC: le sort de Goma quasi scellé, Kinshasa sous tension après des attaques d’ambassades

Le sort de Goma, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo, semble scellé mercredi: le M23 et l’armée rwandaise en occupent désormais la quasi totalité du centre et des faubourgs, alors que la crise s’est étendue à Kinshasa où plusieurs ambassades ont été attaquées.Dans la capitale provinciale de plus d’un million d’habitants, les combats ont cessé. Seuls les combattants du M23 et forces rwandaises restent visibles, selon des journalistes de l’AFP, renforçant l’impression d’une chute imminente de la principale ville de cette région stratégique secouée depuis 30 ans par les violences entre groupes armés.L’aéroport est tombé, le siège du gouvernement provincial a été pris et nombre de soldats congolais ont fui après seulement deux jours de siège de la ville, coincée entre le lac Kivu et la frontière du Rwanda.Mercredi matin, la vie semble y reprendre petit à petit, même si l’eau, l’électricité et les connections internet ont été coupées à la suite des combats. Les habitants sortent de chez eux, des adultes et enfants se baignent dans le lac, ont constaté des journalistes de l’AFP.”A ce qu’il paraît”, la situation “est déjà stabilisée”, a déclaré à l’AFP Merdi Kambelenge, un étudiant, en souhaitant le retour rapide de l’électricité et d’internet, pour ne pas rester “coupé du monde. “A part ça, ça va”, dit-il.La veille, après trois jours passés cloîtrés chez eux, les premiers habitants étaient prudemment sortis en quête d’eau et de nourriture, découvrant de nombreux cadavres gisant dans les rues. Les combats ont fait plus de 100 morts et près d’un millier de blessés, selon un décompte de l’AFP établi mardi soir à partir des bilans des hôpitaux.Les hauts responsables du M23 (“Mouvement du 23 mars”) ont indiqué à la presse qu’ils s’exprimeraient mercredi, sans donner plus de précisions.Le Kenya a convoqué ce mercredi une réunion entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, mais elle n’était pas confirmée dans la matinée par les deux camps.A la mi-décembre, une rencontre entre les deux dirigeants ennemis prévue dans le cadre d’une médiation angolaise avait été annulée à la dernière minute. M. Tshisekedi était venu, mais pas M. Kagame. Il n’aura ensuite fallu que quelques semaines au M23 et à ses alliés rwandais pour atteindre Goma, l’encercler et y entrer dimanche soir.D’intenses combats ont eu lieu lundi, avant de baisser en intensité mardi, jusqu’à cesser.Mardi, la crise s’est soudain étendue à la capitale Kinshasa (ouest), à l’autre bout de ce pays grand comme quatre fois la France.Des manifestants en colère y ont attaqué plusieurs ambassades, dont celles du Rwanda. Les ambassades de France, de Belgique et des Etats-Unis, des pays critiqués pour leur inaction dans cette crise, ont également été ciblées, des attaques jugées “inacceptables” par l’Union européenne.Les Etats-Unis ont dans la foulée appelé leurs ressortissants à quitter la RDC, et la compagnie aérienne Brussels Airlines a annoncé annuler sa desserte de Kinshasa mercredi. “La sécurité de nos collègues et passagers est et reste notre priorité”, a-t-elle expliqué.- “Une fois pour toutes” -Mercredi matin à Kinshasa, l’habituel bourdonnement dans les rues semble un ton en dessous, a-ton constaté. Un appel à une nouvelle marche pour protester contre la crise à Goma et l’inaction étrangère a été lancé mais les autorités ont suspendu les manifestations dans la capitale.”Celui qui va se hasarder à manifester se fera arrêter”, se rassure Pauline, une kinoise sur le chemin du travail.Le pape François a exhorté mercredi “toutes les parties au conflit à s’engager en faveur de la cessation des hostilités” et violences dans la région.L’ONU, les Etats-Unis, la Chine et l’Union européenne ont également appelé à la fin des combats ces derniers jours, et demandé au Rwanda de retirer ses forces de la région.Paul Kagame, qui a eu mardi au téléphone le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, a évoqué sur X la “nécessité d’assurer un cessez-le-feu” et de “s’attaquer aux causes profondes du conflit une fois pour toutes”.Félix Tshisekedi ne s’est pas exprimé depuis le début de la crise. Son gouvernement a dénoncé une “déclaration de guerre du Rwanda” et ajouté vouloir “éviter le carnage” à Goma. Les combats ont aussi aggravé une crise humanitaire chronique dans la région. Selon l’ONU, un demi-million de personnes ont été déplacées par les affrontements depuis début janvier.Depuis fin 2021, le M23 et des troupes de l’armée rwandaise se sont emparés de vastes pans de territoire dans la province du Nord-Kivu, dont Goma est la capitale, brièvement occupée par le M23 fin 2012. Ce dernier avait ensuite été vaincu militairement, avant de faire son retour en 2021.Kinshasa accuse Kigali de vouloir piller les nombreuses richesses naturelles de l’est de la RDC, alors que le Rwanda, qui dément, dénonce la présence côté congolais de groupes hostiles. La résurgence du M23 a également été en partie nourrie par une autre rivalité stratégique, entre le Rwanda et l’Ouganda.burx-cld/emd/pt

RDC: le sort de Goma quasi scellé, Kinshasa sous tension après des attaques d’ambassades

Le sort de Goma, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo, semble scellé mercredi: le M23 et l’armée rwandaise en occupent désormais la quasi totalité du centre et des faubourgs, alors que la crise s’est étendue à Kinshasa où plusieurs ambassades ont été attaquées.Dans la capitale provinciale de plus d’un million d’habitants, les combats ont cessé. Seuls les combattants du M23 et forces rwandaises restent visibles, selon des journalistes de l’AFP, renforçant l’impression d’une chute imminente de la principale ville de cette région stratégique secouée depuis 30 ans par les violences entre groupes armés.L’aéroport est tombé, le siège du gouvernement provincial a été pris et nombre de soldats congolais ont fui après seulement deux jours de siège de la ville, coincée entre le lac Kivu et la frontière du Rwanda.Mercredi matin, la vie semble y reprendre petit à petit, même si l’eau, l’électricité et les connections internet ont été coupées à la suite des combats. Les habitants sortent de chez eux, des adultes et enfants se baignent dans le lac, ont constaté des journalistes de l’AFP.”A ce qu’il paraît”, la situation “est déjà stabilisée”, a déclaré à l’AFP Merdi Kambelenge, un étudiant, en souhaitant le retour rapide de l’électricité et d’internet, pour ne pas rester “coupé du monde. “A part ça, ça va”, dit-il.La veille, après trois jours passés cloîtrés chez eux, les premiers habitants étaient prudemment sortis en quête d’eau et de nourriture, découvrant de nombreux cadavres gisant dans les rues. Les combats ont fait plus de 100 morts et près d’un millier de blessés, selon un décompte de l’AFP établi mardi soir à partir des bilans des hôpitaux.Les hauts responsables du M23 (“Mouvement du 23 mars”) ont indiqué à la presse qu’ils s’exprimeraient mercredi, sans donner plus de précisions.Le Kenya a convoqué ce mercredi une réunion entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, mais elle n’était pas confirmée dans la matinée par les deux camps.A la mi-décembre, une rencontre entre les deux dirigeants ennemis prévue dans le cadre d’une médiation angolaise avait été annulée à la dernière minute. M. Tshisekedi était venu, mais pas M. Kagame. Il n’aura ensuite fallu que quelques semaines au M23 et à ses alliés rwandais pour atteindre Goma, l’encercler et y entrer dimanche soir.D’intenses combats ont eu lieu lundi, avant de baisser en intensité mardi, jusqu’à cesser.Mardi, la crise s’est soudain étendue à la capitale Kinshasa (ouest), à l’autre bout de ce pays grand comme quatre fois la France.Des manifestants en colère y ont attaqué plusieurs ambassades, dont celles du Rwanda. Les ambassades de France, de Belgique et des Etats-Unis, des pays critiqués pour leur inaction dans cette crise, ont également été ciblées, des attaques jugées “inacceptables” par l’Union européenne.Les Etats-Unis ont dans la foulée appelé leurs ressortissants à quitter la RDC, et la compagnie aérienne Brussels Airlines a annoncé annuler sa desserte de Kinshasa mercredi. “La sécurité de nos collègues et passagers est et reste notre priorité”, a-t-elle expliqué.- “Une fois pour toutes” -Mercredi matin à Kinshasa, l’habituel bourdonnement dans les rues semble un ton en dessous, a-ton constaté. Un appel à une nouvelle marche pour protester contre la crise à Goma et l’inaction étrangère a été lancé mais les autorités ont suspendu les manifestations dans la capitale.”Celui qui va se hasarder à manifester se fera arrêter”, se rassure Pauline, une kinoise sur le chemin du travail.Le pape François a exhorté mercredi “toutes les parties au conflit à s’engager en faveur de la cessation des hostilités” et violences dans la région.L’ONU, les Etats-Unis, la Chine et l’Union européenne ont également appelé à la fin des combats ces derniers jours, et demandé au Rwanda de retirer ses forces de la région.Paul Kagame, qui a eu mardi au téléphone le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, a évoqué sur X la “nécessité d’assurer un cessez-le-feu” et de “s’attaquer aux causes profondes du conflit une fois pour toutes”.Félix Tshisekedi ne s’est pas exprimé depuis le début de la crise. Son gouvernement a dénoncé une “déclaration de guerre du Rwanda” et ajouté vouloir “éviter le carnage” à Goma. Les combats ont aussi aggravé une crise humanitaire chronique dans la région. Selon l’ONU, un demi-million de personnes ont été déplacées par les affrontements depuis début janvier.Depuis fin 2021, le M23 et des troupes de l’armée rwandaise se sont emparés de vastes pans de territoire dans la province du Nord-Kivu, dont Goma est la capitale, brièvement occupée par le M23 fin 2012. Ce dernier avait ensuite été vaincu militairement, avant de faire son retour en 2021.Kinshasa accuse Kigali de vouloir piller les nombreuses richesses naturelles de l’est de la RDC, alors que le Rwanda, qui dément, dénonce la présence côté congolais de groupes hostiles. La résurgence du M23 a également été en partie nourrie par une autre rivalité stratégique, entre le Rwanda et l’Ouganda.burx-cld/emd/pt

A Marseille, le combat d’anciens boxeurs pour “sauver” les minots

La plupart d’entre eux viennent de “ce monde-là”: à Marseille, d’anciens boxeurs mettent leur expérience au service des jeunes des quartiers Nord, confrontés à la violence et au narcotrafic, espérant en “sauver quelques uns”.Au cÅ“ur du quartier de la Busserine, le Rap’n Boxe ne désemplit pas. Sur le ring, le triple champion de France Mathis Lourenço cogne sur la ceinture de frappe de son entraîneur tandis que des adolescents se relayent au sac. Deux filles casquées travaillent leur coup de pied devant un mur d’affiches de combat.”Ici, on accueille tout le monde, minots des quartiers Nord, étudiants des quartiers Sud, à une seule condition: le respect, la politesse, les règles”, avertit Slimane Safriouine, dit Slim, ancien champion du monde de full contact (boxe pieds-poings).”Au début dans leur tête, c’est de la bagarre. Mais on leur apprend à gérer la tension, à travailler la technique plutôt que la puissance”, explique-t-il.Vingt ans après sa création, l’association compte plus de 500 membres, a des accords avec l’Éducation nationale pour accueillir des élèves décrocheurs comme avec la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), mais entraîne aussi des policiers et des champions reconnus.Aide aux devoirs, ateliers d’écriture de rap “pour combattre l’illettrisme”, “on vient aussi d’ouvrir un cours sur le skatepark du complexe municipal, parce que potentiellement, ça pouvait devenir un point de deal”.Slim se souvient d’un jeune, surpris dans le vestiaire “fumant des pétards avec une bouteille d’Oasis tropical pleine de rhum: je l’ai trainé sur le ring, et maintenant, des années plus tard, il vient aider à l’encadrement. Il ne fume plus, fait du théâtre”, une passion découverte au club.Médine, adolescent, dormait dans la rue. Placé en centre éducatif fermé après “des bêtises”, un de ses éducateurs lui conseille la boxe. “Ça m’a aidé à me structurer, ça m’a apporté un équilibre, une hygiène de vie. Grâce au club, j’ai fait une formation et je travaille.”- “Pas magique” -Rap’n Boxe, Duble Choc Power, Noble Art Boxing 15… La cité phocéenne compte 16 clubs de boxe, pour beaucoup installés dans les quartiers Nord.”Au début des années 90, on a voulu développer la boxe dans les cités, car le sport est un outil puissant de transformation des personnes”, explique l’avocat marseillais Serge Pautot, pendant 30 ans patron du comité régional de boxe et jusqu’en décembre vice-président de la fédération française. “Bien sûr, on ne peut pas résoudre la délinquance d’un coup de baguette magique, mais on dit aux petits gars: +Viens, on t’accueille, on va parler, on va t’apprendre la règle, le respect, à développer ton corps, vivre tes émotions !+”Gamin de la Castellane, Youssouf Djibaba, dit Claude, avait 16 ans quand il a découvert la boxe. “J’étais plein d’agressivité, je bégayais. La boxe m’a permis de canaliser tout ça, d’effacer mes problèmes d’élocution, de prendre confiance en moi. C’est la boxe qui m’a permis de m’orienter professionnellement”, assure l’octuple champion de France, aujourd’hui éducateur à la PJJ et romancier.”C’est pas magique, ça prend du temps, mais la boxe peut déclencher quelque chose chez ces jeunes souvent en rupture”.- “Bassin social” -A Saint-Henri, ancien quartier ouvrier classé prioritaire, l’ex-champion Rénald Garrido, aujourd’hui conseiller en insertion professionnelle, a ouvert avec des amis une “salle d’inclusion par le sport”.”Ici tout est gratuit”, explique Akim Benrezkallah qui, avec son collègue Franck Fenu, anime les cours pour enfants. L’un est éboueur la nuit, l’autre le jour, ils ouvrent la salle à la demande.”Marseille est une ville difficile, avec 75% des gens qui galèrent. On ne vit pas, on survit. Et cette +énergie+, il faut bien qu’elle aille quelque part”, dit Akim.”C’est dingue de pouvoir avoir accès à une salle comme ça gratuitement”, s’enthousiasme Lounès Khaldi qui, deux fois par semaine, accompagne son fils de neuf ans.”Les coachs prennent du temps en fin de cours pour discuter. Ce n’est pas que du sport. Ça lui a apporté aussi des connaissances générales”, assure le père de Layan.”Moi, la boxe m’a sauvé, dit Rénald Garrido. Et quand on t’a donné ça, à un moment, t’as envie de le rendre.””La boxe, c’est un bassin social très particulier. La plupart d’entre nous viennent de ce monde-là, confirme Diego Negri du collectif Boxe Massilia. C’est un sport dur, qui fait mal, qui t’abîme…”Après une carrière de boxeur en Italie, cet ancien syndicaliste métallo a ouvert un petit club au Panier, quartier historique du centre-ville. “A Marseille, le principal problème pour les gamins, c’est la drogue, pas pour la consommer mais pour faire de l’argent”, dit-il. “Alors,  quand un minot vient au cours, je me dis +au moins celui-là n’est pas dans la rue+. Et si j’en sauve quelques uns… “

Italie: le gendarme des données pose des questions à DeepSeek

L’autorité italienne de protection des données personnelles (GPDP), qui a brièvement bloqué ChatGPT en 2023, a soulevé des questions sur l’utilisation des données personnelles par le robot conversationnel de la startup chinoise DeepSeek. “L’autorité, considérant le risque potentiel élevé pour les données de millions de personnes en Italie, a demandé quelles données personnelles étaient collectées, à partir de quelles sources et à quelles fins”, a déclaré GPDP dans un communiqué mardi. Elle a également demandé “quelle est la base juridique du traitement (des données) et si elles sont stockées sur des serveurs situés en Chine” dans le cadre du développement de l’intelligence artificielle (IA) générative de DeepSeek.L’autorité veut également savoir quel type d’informations était utilisé pour entraîner le système d’IA de DeepSeek et, si les données étaient prises sur internet, de préciser comment les utilisateurs du service étaient informés du traitement de leurs données. Le gendarme a fait part de ses préoccupations à Hangzhou DeepSeek Artificial Intelligence et à Beijing DeepSeek Artificial Intelligence et leur a donné 20 jours pour répondre.Basée dans la ville de Hangzhou, dans l’Est de la Chine, parfois surnommée la “Silicon Valley chinoise”, DeepSeek a semé la panique à Wall Street cette semaine avec son nouveau robot conversationnel puissant développé pour une fraction du coût de celui de ses concurrents. En décembre dernier, l’autorité de surveillance italienne avait infligé à OpenAI une amende de 15 millions d’euros pour l’utilisation de données personnelles par son populaire chatbot ChatGPT, mais l’entreprise technologique américaine a déclaré qu’elle ferait appel. L’enquête a débuté en mars 2023, lorsque GPDP avait temporairement bloqué ChatGPT en Italie pour des raisons de protection de la vie privée, devenant ainsi le premier pays occidental à prendre une telle mesure.

At least 15 dead in India stampede at Hindu mega-festival

A pre-dawn stampede at the world’s largest religious gathering killed at least 15 people in India Wednesday, with many more injured after a surging crowd spilled out of a police cordon and trampled bystanders. Deadly crowd incidents are a frequent occurrence at Indian religious festivals, including the Kumbh Mela, which attracts tens of millions of devotees every 12 years to the northern city of Prayagraj.As pilgrims rushed to participate in a sacred day of ritual bathing, people sleeping and sitting on the ground near the rivers told AFP they were trampled by huge swells of devotees coming towards them in the darkness.”The entire crowd fell on top of me, trampling me as it moved forward,” pilgrim Renu Devi, 48, told AFP. “When the crowd surged, elderly people and women were crushed, and no one came forward to help.”Rescue teams carrying victims from the accident site weaved through piles of clothes, shoes and other discarded belongings. Police were seen carrying stretchers bearing the bodies of victims draped with thick blankets.”At least 15 people” were killed with dozens more injured, a doctor at a hospital tending to survivors told AFP, speaking on condition of anonymity as they were not authorised to talk to media. Hours after the stampede, which took place around 1:00 am (1930 GMT Tuesday), authorities had not announced any official death toll. Prime Minister Narendra Modi confirmed people had died in the incident, calling it “extremely sad” and offering his “deepest condolences” to relatives of those killed. “I wish for the speedy recovery of all injured,” he added. Dozens of relatives were anxiously waiting for news outside a large tent serving as a purpose-built hospital for the festival near the disaster site.- ‘Please cooperate’ -The six-week Kumbh Mela is the single biggest milestone on the Hindu religious calendar.Wednesday marks one of the holiest days in the festival, when saffron-clad holy men typically lead millions in a sin-cleansing ritual of bathing at the confluence of the Ganges and Yamuna rivers.Instead, officials were strolling the festival with loudhailers pleading with pilgrims to keep away from the disaster site and bathe at other locations.”We humbly request all devotees do not come to the main bathing spot,” said one festival staffer, his voice crackling through his megaphone. “Please cooperate with security personnel.”But even as news of the stampede spread, crowds pushed through cordons to move towards the riverbed, shrugging off aggressive orders from police to turn back.Officials from the Uttar Pradesh state government, responsible for staging the festival, said millions continued to bathe in the hours after the stampede.Chief Minister Yogi Adityanath told reporters that medical workers were treating those seriously injured in the crush, adding that the situation was “under control”.Indian opposition leader Rahul Gandhi blamed the disaster on poor crowd control that prioritised the comfort of distinguished visitors.”Mismanagement and the administration’s special focus on VIP movement instead of common devotees are responsible for this tragic incident,” he wrote on social media. – ‘My family got scared’ -Railway police superintendent Ashtabhuja Singh told AFP that special train services taking pilgrims to Prayagraj were still running, after earlier reports that they had been halted due to crowding in the city. “My family got scared, so we’re leaving,” attendee Sanjay Nishad told AFP.The Kumbh Mela is rooted in a mythological Hindu battle between deities and demons for control of a pitcher containing the nectar of immortality. Organisers have likened the scale of this year’s festival to a temporary country, forecasting up to 400 million pilgrims would visit before the final day on February 26. Police this year installed hundreds of cameras at the festival site and on roads leading to the sprawling encampment, mounted on poles and a fleet of overhead drones. The surveillance network feeds into a sophisticated command and control centre meant to alert staff if sections of the crowd get so concentrated that they pose a safety threat. “If you see advertisements it seems like the government is providing world class facilities,” university student Ruchi Bharti told AFP not far from the riverbank.”But this stampede proved that was all a lie.”More than 400 people died after they were trampled or drowned at the Kumbh Mela on a single day of the festival in 1954, one of the largest tolls in a crowd-related disaster globally.Another 36 people were crushed to death in 2013, the last time the festival was staged in Prayagraj. 

Upstart DeepSeek faces heightened scrutiny as AI wows

With around six million dollars and a stockpile of chips acquired before Washington banned their export to China, startup DeepSeek has produced what Chinese tech titans couldn’t — a world-class AI chatbot.The success will come with heightened scrutiny, both from Western governments with long-held suspicions about Chinese technology but also from Beijing, whose stern regulatory crackdown on the sector, though eased in 2022, still has a chilling effect.After surging ahead in the global artificial intelligence race this week, DeepSeek faces an uncertain future in its home country. In 2020, Beijing unleashed a severe regulatory campaign against China’s sprawling tech sector, which officials feared was growing beyond its control.The crackdown saw authorities intensify local compliance efforts and slap eye-watering fines on domestic champions including Alibaba and Tencent for alleged monopolistic behaviour.Beijing finally relented after a dire sell-off of Chinese tech stocks in March 2022.But the sector has yet to find its way back to the flourishing growth of its boom years.And China’s leaders have since stressed their desire for the country to become a world AI leader, pumping huge sums into a fund set up last year to help firms develop advanced computer chips in response to US shipment curbs.Meanwhile, tech giants — including TikTok parent company ByteDance and internet search and cloud computing giant Baidu — have raced to develop an AI chatbot on par with ChatGPT, released by US-based OpenAI in 2022.- No subsidies -But in the end, it was the low-key hedge fund project DeepSeek that accomplished the feat, outstripping domestic juggernauts and triggering a Wall Street rout that wiped over half a trillion dollars off of US chip titan Nvidia’s market capitalisation.”It is interesting that this breakthrough was achieved not by government-backed research institutes and large (state-owned enterprises), but by a hedge fund with no government subsidies,” noted Zhiwei Zhang, president and chief economist at Pinpoint Asset Management.Beijing is unlikely to be discouraged, however, with Zhang adding that DeepSeek’s success “will likely motivate the government to further promote technological innovation by the private sector”.The road ahead for DeepSeek will also feature major challenges overseas, with calls mounting for US authorities to act more urgently to prevent the flow of advanced chips to Chinese firms.And with President Donald Trump vowing to impose blanket tariffs on China in coming weeks for its alleged role in the US fentanyl crisis as well as “unfair” trade practices, a relaxation of curbs on advanced chip exports appears unlikely.Beijing’s policy is also increasingly driven by national security concerns — with President Xi Jinping remarking in a speech this week that the country had faced “complex and severe situations” throughout the past year.Despite growing fears of an intensified trade war, DeepSeek surged to the top of Apple’s App Store download charts this week as curious consumers flocked to test it.- TikTok fate? -The firm’s growing user base overseas may lead to fresh challenges stemming from Western governments’ long-standing concerns about the Chinese government’s potential espionage via locally developed apps, as well as heavy state censorship of content deemed by Beijing to be undesirable.Authorities in the country have in recent years rolled out new regulations for the burgeoning field of generative AI, ensuring that content it produces aligns with Beijing’s official narrative on sensitive issues such as the status of Taiwan or alleged human rights abuses.In addition to screening out obscenity and encouragement of violence, Chinese chatbots are required to adhere to the government’s “core socialist values” — a decree regulators say is to promote “social stability”.Another potential pitfall in DeepSeek’s quest to become the global go-to chatbot is how it handles the personal information of its users.The potential ban of TikTok in the United States is fuelled in large part by concerns that user data stored on servers owned by a China-based company poses a major national security risk.”DeepSeek’s cost efficiency is praiseworthy, but the privacy implications of its data collection would raise significant concerns,” said Saeed Rehman, senior lecturer in cybersecurity and networking at Flinders University.”This situation may evoke similar concerns to those raised for TikTok, where data privacy and security have been hotly debated,” he said.DeepSeek — whose founder Liang Wenfeng once said he became convinced as a student that AI would “change the world” — arrived on the world stage this week with a clamour.How long it stays on top will depend on how it manages the litany of potential perils that lie in its path.

Stocks firm after tech rout; dollar steady before Fed rate call

Stock markets mostly rose Wednesday, tracking a rally on Wall Street, where tech titans led by Nvidia recovered some of their hefty losses thanks to easing worries over Chinese artificial intelligence startup DeepSeek.Investors were awaiting the conclusion of the Federal Reserve’s interest-rate policy meeting later in the day as well as major earnings, including from Meta, Microsoft and Tesla.”Calm has descended on financial markets after the AI upheaval, which triggered a wave of selling (this week), with investors seeing sharp falls as a buying opportunity,” noted Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown.DeepSeek’s unveiling of its R1 chatbot has apparently shown the ability to match the capacity of US AI pace-setters for a fraction of the investments made by American companies.The news hammered tech firms Monday, with US chip giant and market darling Nvidia collapsing almost 17 percent and wiping almost $600 billion from its market capitalisation — a record single-day loss for a publicly traded company.Tuesday saw a tech rebound, with Nvidia surging 8.8 percent, as some analysts voiced doubts over whether DeepSeek’s AI was developed as cheaply as it claims.Shares in Dutch tech giant ASML, which sells cutting-edge machines to make semiconductors, soared more than 11 percent on Wednesday after it reported solid orders in the fourth quarter.DeepSeek’s arrival raised questions about whether the vast sums of cash invested in AI in the past few years may have been overdone, but observers said the industry could benefit in the long term from competition pushing down costs.All three main Wall Street indices rose Tuesday, with the Nasdaq putting on two percent and the S&P 500 almost one percent — both clawing back most of Monday’s losses.Tokyo followed suit Wednesday, having taken a heavy hit over the previous two days as its chip companies tanked. There were gains also in Sydney, Wellington and Mumbai, though Bangkok dipped. Chinese indices were closed for holidays.European stock markets mostly rose in morning deals, though Paris was dragged lower by heavy falls to shares of luxury companies.It comes one day after LVMH, Europe’s largest company by market value, said its net profit slid 17 percent last year to 12.6 billion euros ($13 billion) on falling sales.- Fed decision -The Fed is set to stand pat on interest rates Wednesday despite calls by President Donald Trump for the central bank to lower them.Its post-meeting statement, and comments by boss Jerome Powell, will be pored over for clues over the outlook.There are worries Trump’s plans to slash taxes, regulations and immigration — as well as impose tariffs on imports — will reignite inflation and therefore keep borrowing costs higher for longer.The prospect of rates staying elevated boosted the dollar, which is being lifted also by Trump wanting universal tariffs “much bigger” than the 2.5 percent suggested by Treasury Secretary Scott Bessent.Elsewhere, the European Central Bank is expected to cut eurozone interest rates on Thursday.On the eve of the decision, eurozone member Spain said its economy expanded 3.2 percent last year on buoyant exports and consumption that have made it one of the fastest-growing developed countries.- Key figures around 0915 GMT -London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,541.10 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.3 percent at 7,875.79Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 21,509.19Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 39,414.78 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: Closed for a holidayShanghai – Composite: Closed for a holidayNew York – Dow: UP 0.3 percent at 44,850.35 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0414 from $1.0433 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.2434 from $1.2440Dollar/yen: DOWN at 155.24 yen from 155.53 yen Euro/pound: DOWN at 83.77 pence from 83.84 pence West Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $73.33 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $76.02 per barrel