New abnormal begins for east DR Congo’s looted Goma after siegeThu, 30 Jan 2025 18:11:57 GMT

Strewn with rubble from mortar and artillery fire, the eastern DR Congo city of Goma awoke on Thursday to a new abnormal — hiding from bandits and counting the dead.Fighting has all but ceased between Congolese soldiers and the Rwanda-backed M23 armed group, which captured most of Goma on Sunday — a dramatic escalation in …

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Après la construction, les fournisseurs du bâtiment s’enfoncent dans la crise

Quand le bâtiment ne va plus, ses fournisseurs non plus. Les fabricants de matériaux craignent des plans sociaux pour 2025 et misent sur des mesures de soutien dans le budget en discussion pour éviter de s’enfoncer un peu plus dans la crise de la construction.Malgré des mesures annoncées dans le projet de budget pour tenter de relancer le logement, moteur de la croissance de la construction, comme l’extension du prêt à taux zéro, toute la filière est plombée par la grave crise du secteur du bâtiment en France.”Cette année, nous allons assister à des plans sociaux dans nos entreprises après la fin de leurs contrats d’intérim en 2024″, a prévenu jeudi Jacques Manzoni, président de la commission économique de l’association qui regroupe les fabricants de matériaux, AIMCC, lors d’une conférence sur les perspectives 2025.Selon une enquête interne, 52% des adhérents de l’association estiment que leurs effectifs “vont diminuer” en 2025, contre 43% qui estiment qu’ils vont “stagner”.”Aujourd’hui, il y a eu assez peu de plans sociaux, les entreprises ont essayé de les éviter en adaptant leurs effectifs via la fin de leurs contrats d’intérim”, a détaillé Philippe Gruat, président de l’association, “mais certains plans sociaux sont à l’étude aussi bien dans les secteurs industriels liés au gros oeuvre que dans le second oeuvre”.- “catastrophe” – Selon lui, “la catastrophe était annoncée”. “Nous n’avons pas été écoutés par les gouvernements successifs, il n’y a pas eu de politique du logement depuis de nombreuses années”, a-t-il regretté.”Maintenant que nous sommes dans la crise, nous avons une meilleure écoute”, a-t-il dit, regrettant néanmoins qu’il doive “se passer des mois” avant que les mesures envisagées par le gouvernement pour soutenir l’activité (extension des prêts à taux zéro, allégements de certains frais pour accélérer la transmission intergénérationnelle du patrimoine) ne soient mises en oeuvre. Et à condition qu’il n’y ait pas de nouvelle censure du gouvernement.”Nous vivons une des crises du logement les plus importantes que nous ayons eu à supporter”, a reconnu la ministre chargée du logement Valérie Létard jeudi matin à Aubervilliers.Elle espère que le budget, associé au maintien d’une grande partie du dispositif Ma Prime Renov’ cette année, va parvenir à donner de l’air à un secteur asphyxié.- “délétère” -“L’impact d’une nouvelle censure du gouvernement serait délétère pour l’économie, le pays, ses citoyens”, a-t-elle averti, puisqu’elle bloquerait toute mesure budgétaire nouvelle.”En janvier et février, sur le dossier Ma Prime Renov’, nous n’avons pu rien instruire, rien autoriser, rien payer”, ce qui contribue à envenimer la crise du bâtiment, selon la ministre, le dispositif déclenchant à lui seul “1,8 milliard d’euros de travaux par mois d’activité”.L’avertissement social d’AIMCC est d’autant plus important qu’il représente 7.000 entreprises de plus de 20 salariés regroupées dans 39 organisations adhérentes, 450.000 emplois et 60 milliards de chiffre d’affaires sur le marché français.Jeudi matin, l’association Evolis, qui regroupe par ailleurs les fabricants de matériels utilisés par l’industrie et le BTP a aussi noté une baisse d’activité l’an passé.Dans ce secteur, le chiffre d’affaires qui a le plus reculé en 2024 est celui des nacelles, grues, matériels de terrassement, pelleteuses (-7,9%). Les ventes de matériel de terrassement ont chuté de 25%.Seule embellie de la construction jeudi, l’inauguration de l’extension du centre de recherches du géant des matériaux Saint-Gobain à Aubervilliers, qui héberge 500 chercheurs travaillant sur la décarbonation du verre, des plaques de plâtre ou sur le recyclage de la laine de verre.Dans un bâtiment très lumineux, accolé au site historique de Saint-Gobain où l’on fabriquait de la soude au 19e siècle, le groupe qui veut être le “leader mondial de la construction durable”, met l’accent sur la chimie de la construction et compte “travailler à l’émergence de meilleures réponses pour un secteur en difficulté”, selon son PDG Benoit Bazin.

Les choix contestés de Trump pour le FBI et le renseignement auditionnés au Sénat

Désignés par Donald Trump pour devenir respectivement chef du FBI et directrice nationale du renseignement, Kash Patel et Tulsi Gabbard sont auditionnés jeudi séparément au Sénat, où ils devraient subir les questions brûlantes de l’opposition démocrate, vent debout contre leur nomination.Le choix du président Donald Trump pour diriger la police fédérale, le FBI, était attendu au tournant par les démocrates de la commission judiciaire du Sénat qui souhaitent le questionner sur des prises de position contestées, notamment sa défense des émeutiers du Capitole.Ancien procureur fédéral de 44 ans, Kash Patel est un soutien farouche et particulièrement vocal de Donald Trump.Dans ses propos liminaires devant la commission, il a affirmé que sa priorité à la tête du FBI serait de “s’attaquer à la criminalité violente”, et de restaurer la confiance du public dans l’agence.- QAnon -Parmi les critiques souvent soulevées, sa défense de la mouvance complotiste d’extrême droite QAnon. Il a notamment dit par le passé que ce mouvement, fondé sur l’idée selon laquelle Donald Trump mènerait une guerre secrète contre un réseau mondial de pédophiles adorateurs de Satan, avait “beaucoup de bons côtés”.Jeudi, il a déclaré rejeter “les théories du complot sans fondement de QAnon”.Originaire de New York, Kash Patel est le fils d’immigrants indiens et a travaillé à divers postes importants dans la première administration Trump (2017-2021), notamment comme directeur pour le contreterrorisme. En 2023, il avait assuré que s’il était amené à prendre la direction du FBI, les agences de police “s’en prendraient” aux journalistes ainsi qu’aux responsables du gouvernement.Selon des médias américains, au moins une vingtaine d’anciens responsables des forces de l’ordre d’obédience républicaine ont écrit à des sénateurs pour leur demander de ne pas confirmer Kash Patel, qui n’a “ni l’expérience ni le caractère” nécessaires.- “Loyauté” -Le sénateur démocrate Dick Durbin a affirmé jeudi qu’avec Kash Patel, Donald Trump avait trouvé quelqu’un de “loyal” avant tout.”La loyauté de M. Patel comprend la promotion de théories du complot et des menaces envers les ennemis du président Trump”, a-t-il déclaré.La commission qui l’interroge jeudi est toutefois dominée par les républicains et devrait recommander l’approbation de sa nomination, avant le vote de confirmation devant l’ensemble des 100 sénateurs.Une recommandation qui n’est pas gagnée d’avance en revanche pour Tulsi Gabbard, désignée directrice nationale du renseignement.Cette ancienne élue démocrate de 43 ans fait face au scepticisme des élus de l’opposition mais aussi de certains sénateurs républicains.Il lui est notamment reproché d’avoir rencontré le dirigeant syrien Bachar al-Assad en 2017 ou de reprendre à son compte les arguments du Kremlin pour justifier la guerre en Ukraine, mais aussi son soutien passé au lanceur d’alerte Edward Snowden, à l’origine de révélations dommageables pour les services de renseignement américains.Des services que cette ancienne lieutenant-colonelle serait donc chargée de diriger en occupant ce poste stratégique qui conseille le président américain sur des questions de sécurité nationale.- “Traître” -Interrogée à plusieurs reprises jeudi par les sénateurs démocrates et républicains sur la question de savoir si Edward Snowden était un “traître” pour avoir fait fuiter ces informations en tant que contractuel de l’Agence de sécurité nationale (NSA), Tulsi Gabbard a refusé à chaque fois de répondre directement.Le sénateur démocrate Mark Warner a exprimé son inquiétude que sa nomination puisse nuire à la “confiance” entre les Etats-Unis et leurs alliés et limiter ainsi le partage d’informations sensibles.”Il me semble que vous ayez, de manière répétée, justifié les pires actes de nos adversaires et que vous ayez souvent, au lieu de cela, tenu pour responsables les Etats-Unis et ces alliés”, a-t-il déclaré.Son appartenance à un mouvement religieux basé à Hawaï, qualifié de secte par certains observateurs, suscite également de nombreuses questions.Si un seul sénateur républicain de la commission sur le renseignement rejoint les démocrates en s’opposant à sa confirmation, sa nomination n’obtiendrait pas de recommandation.Donald Trump pourrait alors choisir de retirer cette nomination, afin de ne pas prendre le risque de la voir rejetée lors du vote au Sénat. Un rejet qui représenterait un important camouflet pour le président américain.

Trump blames ‘diversity’ for deadly Washington airliner collision

US President Donald Trump — speaking as the bodies of 67 people were pulled from Washington’s Potomac River — launched an extraordinary political attack Thursday blaming diversity hires for the midair collision between an airliner and a military helicopter.The Republican confirmed the deaths of all those aboard both aircraft, and also cited pilot error on the helicopter in the nighttime crash.But he chiefly used a press conference to open fire at what he said were left-wing diversity practices under his Democratic predecessors Joe Biden and Barack Obama that he claimed kept out good employees at the Federal Aviation Administration.”I put safety first. Obama, Biden and the Democrats put policy first,” Trump said.”They actually came out with a directive: ‘too white.’ And we want the people that are competent.”As Trump spoke in the White House, police divers searched for more bodies in the water.Wreckage of the Bombardier jet operated by an American Airlines subsidiary protruded from the river surface, surrounded by emergency vessels and diving teams. It had been carrying 64 people.The army Blackhawk helicopter, which had three soldiers aboard, was also in the river.”We are now at a point where we are switching from a rescue operation to a recovery operation,” Washington Fire Chief John Donnelly said. Twenty eight bodies had already been found.The collision — the first major crash in the United States since 2009 when 49 people were killed near Buffalo, New York — occurred late evening on Wednesday as the airliner came into land at Reagan National Airport after a routine flight from Wichita, Kansas.Reagan National is a major airport located a short distance from downtown Washington, the White House and the Pentagon. The airspace is extremely busy, with civilian and military aircraft a constant presence.Dramatic audio from air traffic controllers showed them repeatedly asking the helicopter if it had the passenger jet “in sight,” and then just before the crash telling it to “pass behind” the plane.- Trump politicizes crash -Trump opened his press conference by speaking of the nation’s “anguish” and said that the investigation would take time.However, he then launched into an extended broadside against so-called diversity, equity and inclusion policies.Trump — who began his presidency a week ago with an onslaught against decades-old measures aimed at preventing sexism and racism in the United States — singled out Biden’s openly gay transport secretary Pete Buttigieg.”He’s run it right into the ground with his diversity,” Trump said.The message was hammered home as Trump’s vice president, JD Vance, and new defense secretary, Pete Hegseth, took turns at the podium to repeat that diversity measures kept capable Americans out of responsible jobs.Asked again by reporters whether he was blaming workplace diversity for the crash, Trump answered: “It could have been.”Buttigieg responded on X, calling Trump “despicable.””As families grieve, Trump should be leading, not lying,” he said.- Skaters among victims -Hundreds of rescuers were rapidly at the scene, but found themselves battling darkness and floating ice through the night. Some of the debris was located a mile downriver.Among those on the airliner were several US skaters and coaches, US Figure Skating said. Officials in Moscow also confirmed the presence of Russian couple Evgenia Shishkova and Vadim Naumov, who won the 1994 world pairs title.The violence of the collision soon made it clear that survivors were unlikely.”I just saw a fireball and it was gone,” one air traffic controller was heard telling a colleague after communication with the helicopter was cut.- What happened? -Transport officials said both aircraft were on standard flight patterns on a clear night with good visibility.Hegseth said the Black Hawk chopper had “a fairly experienced crew that was doing a required annual night evaluation.””Do I think this was preventable? Absolutely,” Transportation Secretary Sean Duffy said.Trump, in addition to blaming racial and other kinds of diversity policies, offered extended remarks on the flight paths.The helicopter was “going at an angle that was unbelievably bad,” Trump said.

How midair Washington plane-helicopter crash unfolded

It was a cold and clear night in Washington as a passenger plane descended towards a runway at the US capital’s airport, seemingly unaware that an army helicopter was flying into its path.American Airlines flight 5342, with 60 passengers and four crew, was in the final minutes of its journey from Wichita, Kansas — where some figure skaters onboard had taken part in a competition and training camp.Meanwhile, a Black Hawk helicopter with three military personnel was flying at the same altitude over the Potomac River during what was described as a routine nighttime training flight.The first warning of an impending collision came from air traffic controllers.”Pat 2-5 do you have the CRJ in sight?” a controller asked, using the call sign for the Black Hawk helicopter, asking if it could see the airplane.Gasps could then be heard moments later, with one voice asking “tower, did you see that?””I just saw a fireball and then it was just gone. I haven’t seen anything since they hit the river,” another air traffic controller said after the crash.A webcam at the nearby Kennedy Center captured the moment the helicopter flies into the well-lit plane, producing a bright flash followed by a plume of smoke, before the two aircraft fall from the sky.Witness Ari Schulman was driving home when he saw the plane, saying it “looked normal” before looking back seconds later to see it “banked all the way to the right.””I could see the underside of it. It was lit up a very bright yellow, and there was a stream of sparks underneath it,” he told CNN.The plane and helicopter plunged into the icy waters below, prompting a desperate rescue mission that began with at least 300 first responders.Working with spotlights in pitch darkness, they began scouring the river for survivors — a search that soon turned to a recovery operation of 67 bodies, with all those involved presumed dead.At Reagan National Airport, some were waiting to greet their loved ones from the flight when they learned of the crash. Hamaad Raza, whose wife was on the plane, told news outlet WUSA that she sent a message to say they were landing in 20 minutes.”The rest of my texts did not get delivered, that’s when I realized something might be up,” he said.

Militants struggle to hold back crowds during chaotic Gaza hostage handover

Islamic Jihad and Hamas fighters struggled to hold back a crowd of hundreds in a chaotic handover of two Israeli and five Thai hostages in Khan Yunis in southern Gaza on Thursday.Spectators surged forwards, some trying to take pictures, as 80-year-old Gadi Moses and 29-year-old Arbel Yehud, both Israeli-German, were transferred to Red Cross vehicles along with five Thai hostages. In images broadcast briefly before Yehud’s family asked for them not to be shown, masked fighters wearing body armour and carrying automatic weapons were seen struggling to clear a path through the crowd for her.Wearing an overcoat and a pink hoodie, she was visibly distressed among the sea of people. She was later seen in a Red Cross vehicle along with Moses.The Israeli prime minister’s office named the five Thais released as Watchara Sriaoun, Pongsak Tanna, Sathian Suwannakham, Surasak Lamnau and Bannawat Saethao.Prime Minister Benjamin Netanyahu slammed what he described as the “shocking scenes” during the handover.”This is yet another proof of the unimaginable cruelty of the Hamas terrorist organisation,” Netanyahu said in a statement.”Whoever dares to harm our hostages will pay the price.”Later, the Israeli military released images of Moses’s emotional reunion with his family at a reception centre in southern Israel.In footage, he is seen being embraced by his three children on all sides, their faces breaking into tearful smiles. Hundreds of Palestinians had gathered in Khan Yunis in southern Gaza near the childhood home of slain Hamas leader Yahya Sinwar on Thursday in anticipation of the hostages being released.Curious onlookers clambered over smashed concrete on the upper floors of buildings, devastated in more than 15 months of war with Israel in Gaza, hoping to catch a glimpse of Moses and Yehud.”We came to witness these historic moments of handing over the prisoners. We feel proud of the resistance — they preserved the lives of the prisoners throughout the days of the occupation’s war of extermination,” Mohammed Al-Astal, 32, told AFP.”The resistance’s choice of the home of the martyred leader Yahya Sinwar for the handover encouraged thousands of citizens to participate and celebrate the ceremony. Everyone is eager for moments of joy,” he added.Hamas and Islamic Jihad sources said that more than 100 Islamic Jihad fighters were deployed to Khan Yunis for the exchange.- Certificate and gift bag -Earlier, Israeli soldier Agam Berger was freed amid the gutted buildings of Jabalia in northern Gaza in a more organised handover. Wearing green, military-style fatigues, she was handed over to the International Committee of the Red Cross after being led briefly onto a makeshift stage flanked by Hamas fighters, only their eyes visible through their masks.The 20-year-old, who was handed a gift bag and a golden-framed certificate to mark the end of her ordeal, kept a steady gaze on the platform, breaking it only when she was urged by a Hamas cameraman to wave to the crowd.She complied without enthusiasm.In Tel Aviv, crowds shouted with joy as Berger’s release was broadcast.At Bellinson Hospital in central Israel, former hostages Liri Albag, Naama Levy, Daniella Gilboa and Karina Ariev, who were released last week, celebrated their friend’s release.Dozens of fighters from Hamas’s Ezzedine Al-Qassam Brigades brandishing assault rifles and conspicuous in their bright-green headbands climbed into pickups as they escorted the Red Cross vehicles out of Jabalia refugee camp.Hamas put on a display of strength in the north of the Palestinian territory, which sustained huge damage during an Israeli operation that continued right up to the eve of the January 19 ceasefire.Fighters stood guard on mounds of sand piled high by Israeli bulldozers and surrounded by gutted buildings.On the concrete skeleton of one building, its top floors pancaked by strikes, a huge Palestinian flag had been draped down five floors.

Ligue des champions: nouveau format, nouveaux frissons

Des affiches à la pelle, des buts et du suspense jusqu’au bout: la nouvelle formule de la Ligue des champions, dont la première phase s’est conclue mercredi, a tenu les promesses de ses concepteurs, en dépit de critiques sur sa complexité et l’accumulation des matches.Le scepticisme était général avant le début de saison, à propos des changements majeurs apportés par l’UEFA à sa compétition inter-clubs phare. En introduisant une poule unique à 36 équipes, avec au menu pour chaque formation huit rencontres contre autant d’adversaires différents, l’instance européenne a cassé les codes et totalement bouleversé les habitudes des principaux acteurs (joueurs, entraîneurs) mais aussi des fans.Dans son souci de damer le pion à la Superligue, l’UEFA a multiplié les confrontations entre grosses cylindrées tout en maintenant l’incertitude le plus longtemps possible, puisque seuls les 8 premiers se sont qualifiés directement pour les 8e de finale (Liverpool, FC Barcelone, Arsenal, Inter Milan, Atlético Madrid, Bayer Leverkusen, Lille, Aston Villa), les clubs classés de la 9e à la 24e place devant disputer des barrages. Résultat: seules deux équipes avaient composté leur ticket pour le prochain tour avant la dernière journée, ce qui a offert une soirée assez folle mercredi avec 18 rencontres disputées au même moment et des enjeux dans quasiment tous les stades. De quoi booster les attaques puisque 64 buts ont été inscrits, soit plus de 3,5 par match en moyenne. – “Un format imprévisible” -Illustration du caractère imprévisible de cette Ligue des champions “new look”: joueurs et membres du staff de Bruges sont restés une dizaine de minutes sur la pelouse de l’Etihad Stadium après leur défaite contre Manchester City (3-1), téléphone à la main, pour attendre la fin des autres parties, avant d’exploser de joie et de célébrer leur 24e position, synonyme de barrage, avec leurs supporters.”Les changements respectent notre engagement d’offrir une plus grande équité et une plus grande variété d’adversaires, une compétition plus dynamique, un meilleur équilibre, de l’incertitude et des matches avec un intérêt sportif, ainsi que davantage d’affrontements entre les meilleures équipes”, s’est félicitée l’UEFA.”Tous les matches disputés en une seule soirée ont créé de l’excitation”, a témoigné Andy Robertson, défenseur de Liverpool.Même son de cloche de la part de l’entraîneur du Feyenoord Rotterdam. “J’étais un peu sceptique, mais je dois admettre que c’est un format incroyable, vraiment imprévisible”, a déclaré Brian Priske.L’enchaînement des rencontres rend toutefois la tâche “plus compliquée”, selon Simone Inzaghi, le coach de l’Inter Milan. “Avant tu devais te préparer à seulement affronter trois équipes en phase de groupes, c’était plus simple. L’équipe trouve ce format peut-être plus amusant, mais en même temps plus stressant. Il y a plus de spectacle, mais cela demande plus d’efforts.”    – “Trop de matches” -Même le syndicat des joueurs, au départ très critique et qui a fait de la question des cadences infernales son cheval de bataille, semble finalement plutôt conquis.”On n’était pas favorables puisque cette nouvelle formule ajoutait encore des dates à un calendrier dont on ne cesse de dire qu’il est surchargé. Mais sur le plan strictement sportif, oui elle est très positive. Il y a eu du spectacle, du suspense et elle a rempli son cahier des charges en permettant à des clubs moyens de se qualifier pour les barrages”, a indiqué à l’AFP David Terrier, le président de l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP).   Du côté des diffuseurs, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En France, la soirée de mercredi a attiré 2,28 millions de téléspectateurs sur Canal+, son record cette saison. La chaîne cryptée peut d’autant plus se frotter les mains que, en attendant les 8e de finale (4-5 et 11-12 mars), les barrages (11-12 février, 18-19 février) risquent d’offrir un énorme choc entre Manchester City et le Real Madrid ou le Bayern Munich, et qu’une confrontation franco-française mettra aux prises le PSG à Monaco ou Brest.Si critiques négatives il y a, elles portent essentiellement sur l’encombrement du calendrier. “Le nouveau format ne me plaît pas. Il y a trop de matches. Mon idée du football c’est que nous devons en réduire le nombre pour diminuer l’impact sur les joueurs”, a estimé Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Real dont le président, Florentino Perez, n’est autre que le principal promoteur… de la Superligue.Â