Obsèques de Catherine Laborde le 6 février à Paris

Les obsèques de l’ancienne présentatrice météo Catherine Laborde, décédée mardi à 73 ans, auront lieu le jeudi 6 février à Paris, en l’église Saint-Roch, a indiqué sa famille à l’AFP.La cérémonie religieuse se tiendra à partir de 14H00. “Ni fleurs ni couronnes”, précise la famille, qui souhaite plutôt des dons à l’association des aidants et malades à corps de Lewy (www.a2mcl.org), la maladie dont souffrait Catherine Laborde.Figure populaire de TF1 entre 1988 et 2017, elle souffrait de cette maladie neurodégénérative depuis 2014.L’annonce de son décès a provoqué un tsunami d’hommages mardi. “Catherine Laborde incarnait une permanence, un repère, souvent une éclaircie”, a loué Emmanuel Macron.Le Premier ministre François Bayrou a révélé qu’elle était “(s)on amie, (s)a copine d’adolescence”, connue “en hypokhâgne au lycée Montaigne à Bordeaux et au conservatoire”. “Elle était la grâce et la vie, la fragilité et l’enthousiasme”, s’est-il remémoré sur X.Le groupe TF1 a salué “sa compétence, sa bienveillance, sa joie de vivre (qui) lui valaient l’affection de toutes celles et tous ceux qui la côtoyaient”.Les téléspectateurs ont été nombreux à poster photos et vidéos de cette personnalité “trésor national” sur les réseaux sociaux.

Un car scolaire se renverse en Eure-et-Loir: une lycéenne tuée, le conducteur positif aux stupéfiants

“Un drame absolu”: l’émotion était particulièrement forte après la mort d’une lycéenne  dans un accident de car scolaire, qui a également blessé 20 élèves en se couchant sur la voie, jeudi matin près de Châteaudun (Eure-et-Loir).Le conducteur, âgé de 26 ans, a été placé en garde à vue. Un premier test salivaire aux stupéfiants s’est “révélé positif”, a annoncé le parquet de Chartres, confirmant une information révélée par RTL.”Un prélèvement sanguin a été immédiatement réalisé afin de faire procéder, en urgence, à une analyse qui confirmera ou pas la présence de produits stupéfiants dans le sang du conducteur du bus”, précise le procureur de la République Frédéric Chevallier dans un communiqué.Le conducteur a livré une première explication, déclarant “avoir croisé un véhicule circulant trop proche de la ligne séparatrice, avoir voulu l’éviter, et s’être retrouvé dans le fossé”, précise M. Chevallier.Selon des éléments recueillis par l’AFP, il exerçait depuis plusieurs années, “au moins depuis le début de l’année” sur cette ligne 32B, qui dessert six établissements.”Ce matin, à 7h40, un car scolaire des transports Rémi transportant 35 élèves a eu un accident de la route sur la D927, à proximité de Châteaudun”, avait annoncé la préfecture dans un communiqué. Selon un bilan toujours provisoire, une lycéenne de 15 ans a trouvé la mort et 20 élèves ont été blessés et se trouvent “en urgence relative”. Quatorze d’entre eux “ont été transportés vers le centre hospitalier de Châteaudun”.Un premier bilan avait fait état de 31 élèves blessés.Arrivé sur place en milieu de journée, le ministre des Transports Philippe Tabarot a exprimé lors d’un point presse son émotion face à “un drame qui nous bouleverse”, avec “une pensée très forte pour les parents de Joanna qui a perdu la vie dans cet accident”.Il a annoncé avoir saisi le Bureau d’enquêtes accidents (BEA) des transports terrestres pour déterminer les circonstances exactes de cet accident de car, en parallèle de l’enquête judiciaire.- “Etat de choc” -“Des spécialistes sur ces questions pourront dire à la fois ce qu’il s’est passé sur la conduite, sur la vitesse, sur le matériel, sur la route, sur la responsabilité des uns et des autres s’il y en a, si d’autres véhicules sont impliqués ou pas”, a expliqué le ministre.M. Tabarot, s’est ensuite rendu à l’hôpital de la ville.Des élus locaux qui l’accompagnaient ont décrit des enfants en “état de choc”. Certains dormaient au moment de l’accident.Le président de la région Centre-Val de Loire François Bonneau a mentionné l’entraide et la solidarité entre les élèves qui se trouvaient dans le car, “les grands ouvrant les trappes pour sortir de là”, avant d’aider un autre qui “était un peu coincé”.”C’est un gros drame, un terrible drame”, a réagi auprès de l’AFP le maire de la ville Fabien Verdier. “Nous avions signalé la dangerosité de la route il y a quelques mois”, a-t-il ajouté.Six véhicules et une quarantaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés. Un poste médical avancé avait été déployé à proximité de l’accident, dans un centre de secours. Selon des témoignages, des pompiers sont “arrivés en une minute”.Jeudi en début d’après-midi, deux dépanneuses ont redressé le car sur les lieux de l’accident, sur la D927 entre Châteaudun et Pithiviers. La route a été coupée à la circulation, selon un journaliste de l’AFP sur place.”C’est avec une vive émotion et une immense tristesse que j’ai appris, depuis Mayotte, le décès d’une lycéenne de Châteaudun dans un accident de bus scolaire survenu”, a réagi la ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, sur les réseaux sociaux.Venu témoigner de “la grande compassion de l’ensemble de la communauté de l’éducation nationale” dans le lycée Émile-Zola, où était scolarisée la victime et où se rendra Mme Borne lundi matin, le recteur de l’académie Orléans-Tours Jean-Philippe Agresti a eu une pensée pour “les parents, la sÅ“ur et les amis de la victime”.Une cellule d’urgence médico-psychologique a aussi été activée “en soutien des victimes et de leurs proches”, a-t-il précisé, indiquant que certains des 1.000 élèves de l’établissement avaient préféré rentrer chez eux et qu’un accompagnement “dans la durée” serait assuré.

Un car scolaire se renverse en Eure-et-Loir: une lycéenne tuée, le conducteur positif aux stupéfiants

“Un drame absolu”: l’émotion était particulièrement forte après la mort d’une lycéenne  dans un accident de car scolaire, qui a également blessé 20 élèves en se couchant sur la voie, jeudi matin près de Châteaudun (Eure-et-Loir).Le conducteur, âgé de 26 ans, a été placé en garde à vue. Un premier test salivaire aux stupéfiants s’est “révélé positif”, a annoncé le parquet de Chartres, confirmant une information révélée par RTL.”Un prélèvement sanguin a été immédiatement réalisé afin de faire procéder, en urgence, à une analyse qui confirmera ou pas la présence de produits stupéfiants dans le sang du conducteur du bus”, précise le procureur de la République Frédéric Chevallier dans un communiqué.Le conducteur a livré une première explication, déclarant “avoir croisé un véhicule circulant trop proche de la ligne séparatrice, avoir voulu l’éviter, et s’être retrouvé dans le fossé”, précise M. Chevallier.Selon des éléments recueillis par l’AFP, il exerçait depuis plusieurs années, “au moins depuis le début de l’année” sur cette ligne 32B, qui dessert six établissements.”Ce matin, à 7h40, un car scolaire des transports Rémi transportant 35 élèves a eu un accident de la route sur la D927, à proximité de Châteaudun”, avait annoncé la préfecture dans un communiqué. Selon un bilan toujours provisoire, une lycéenne de 15 ans a trouvé la mort et 20 élèves ont été blessés et se trouvent “en urgence relative”. Quatorze d’entre eux “ont été transportés vers le centre hospitalier de Châteaudun”.Un premier bilan avait fait état de 31 élèves blessés.Arrivé sur place en milieu de journée, le ministre des Transports Philippe Tabarot a exprimé lors d’un point presse son émotion face à “un drame qui nous bouleverse”, avec “une pensée très forte pour les parents de Joanna qui a perdu la vie dans cet accident”.Il a annoncé avoir saisi le Bureau d’enquêtes accidents (BEA) des transports terrestres pour déterminer les circonstances exactes de cet accident de car, en parallèle de l’enquête judiciaire.- “Etat de choc” -“Des spécialistes sur ces questions pourront dire à la fois ce qu’il s’est passé sur la conduite, sur la vitesse, sur le matériel, sur la route, sur la responsabilité des uns et des autres s’il y en a, si d’autres véhicules sont impliqués ou pas”, a expliqué le ministre.M. Tabarot, s’est ensuite rendu à l’hôpital de la ville.Des élus locaux qui l’accompagnaient ont décrit des enfants en “état de choc”. Certains dormaient au moment de l’accident.Le président de la région Centre-Val de Loire François Bonneau a mentionné l’entraide et la solidarité entre les élèves qui se trouvaient dans le car, “les grands ouvrant les trappes pour sortir de là”, avant d’aider un autre qui “était un peu coincé”.”C’est un gros drame, un terrible drame”, a réagi auprès de l’AFP le maire de la ville Fabien Verdier. “Nous avions signalé la dangerosité de la route il y a quelques mois”, a-t-il ajouté.Six véhicules et une quarantaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés. Un poste médical avancé avait été déployé à proximité de l’accident, dans un centre de secours. Selon des témoignages, des pompiers sont “arrivés en une minute”.Jeudi en début d’après-midi, deux dépanneuses ont redressé le car sur les lieux de l’accident, sur la D927 entre Châteaudun et Pithiviers. La route a été coupée à la circulation, selon un journaliste de l’AFP sur place.”C’est avec une vive émotion et une immense tristesse que j’ai appris, depuis Mayotte, le décès d’une lycéenne de Châteaudun dans un accident de bus scolaire survenu”, a réagi la ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, sur les réseaux sociaux.Venu témoigner de “la grande compassion de l’ensemble de la communauté de l’éducation nationale” dans le lycée Émile-Zola, où était scolarisée la victime et où se rendra Mme Borne lundi matin, le recteur de l’académie Orléans-Tours Jean-Philippe Agresti a eu une pensée pour “les parents, la sÅ“ur et les amis de la victime”.Une cellule d’urgence médico-psychologique a aussi été activée “en soutien des victimes et de leurs proches”, a-t-il précisé, indiquant que certains des 1.000 élèves de l’établissement avaient préféré rentrer chez eux et qu’un accompagnement “dans la durée” serait assuré.

Suède: l’homme ayant brûlé des exemplaires du Coran en 2023 tué par balles

Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant en public des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi.Cinq personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête ouverte pour le meurtre de cet homme de 38 ans, réfugié irakien de confession chrétienne, a indiqué le procureur Rasmus Öman à l’AFP.Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a souligné que les services de renseignement et de sécurité suédois (Säpo) “sont profondément impliqués, car il existe évidemment un risque de lien avec une puissance étrangère”.”Il est trop tôt pour dire ce que cela signifie en matière de sécurité, cela dépend beaucoup de ce que la police et les services de sécurité découvriront”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.Un tribunal de Stockholm devait rendre son jugement jeudi sur les accusations d’incitation à la haine portées contre Momika. Il a indiqué avoir reporté sa décision au 3 février.La police a été appelée pour des tirs mercredi soir dans un immeuble d’habitation à Sodertälje, à 40 km au sud-ouest de Stockholm, où vivait Momika.A son arrivée dans l’immeuble, elle a trouvé “un homme touché par balles qui a été emmené à l’hôpital”, avant d’indiquer plus tard qu’il était mort.- “Pourquoi s’entretuent-ils?” -Samira Mete, retraitée de 72 ans vivant à deux rues du lieu de la fusillade a dit à l’AFP qu’elle se sentait “très en colère”.”Pourquoi s’entretuent-ils? Il devraient se parler entre eux, trouver un accord (…) Nous ne voulons pas que des choses pareilles se passent près de chez nous”, a-t-elle lâché, s’essuyant quelques larmes avec son foulard. “C’est pas bien ce qu’il (Momika) a fait avec le Coran (…) Il l’a brûlé partout, ici, à Malmö… ça me rend triste”, a estimé de son côté un homme de 50 ans, qui n’a pas voulu donner son nom. “Si tu n’aimes pas les musulmans, ok, mais pourquoi vas-tu dire ces choses (insultantes, ndlr) sur TikTok?”, a lancé ce propriétaire d’un kiosque à Hovsjö, quartier de Södertälje.Selon plusieurs médias, Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé.En août, Momika, ainsi qu’un autre homme, Salwan Najem, ont été renvoyés en justice pour “agitation contre un groupe ethnique” à quatre reprises au cours de l’été 2023.Selon l’acte d’accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans. “Je suis le prochain sur la liste”, a dit Salwan Najem sur X après la mort de son acolyte.- Permis de séjour révoqué -En mars 2024, Momika s’était rendu en Norvège après la révocation de son permis de séjour suédois mais il avait été expulsé du pays et était revenu en Suède.L’agence suédoise des Migrations avait révoqué son permis de séjour, jugeant qu’il leur avait fourni de fausses informations lors de sa demande d’asile. Un permis temporaire lui avait cependant été octroyé, faute de pouvoir le renvoyer en Irak où il risquait la mort, selon les autorités suédoises. Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont détériorées à l’été 2023 en raison des actes de profanation du Coran perpétrés par les deux hommes.- Ambassade suédoise prise d’assaut -Fin juin 2023, Momika avait piétiné un exemplaire du Coran avant d’en brûler quelques pages, devant la plus grande mosquée de Stockholm.En juillet 2023, des manifestants irakiens avaient pris d’assaut l’ambassade de Suède à Bagdad à deux reprises, déclenchant la seconde fois des incendies dans l’enceinte de la représentation diplomatique.En août de la même année, le service de renseignement suédois avait relevé son niveau de menace à quatre sur une échelle de cinq, les profanations du Coran ayant fait du pays une “cible prioritaire”.Le gouvernement suédois a condamné ces profanations tout en rappelant que la liberté d’expression et de réunion était protégée par la Constitution.Le meurtre de Momika “est une menace contre notre démocratie libre. La société doit y répondre avec force”, a souligné sur X la vice Première ministre Ebba Busch.Avant son exil en Suède, les comptes sur les réseaux sociaux de Salwan Momika témoignaient d’une tentative de carrière politique en Irak. Il avait notamment des liens avec un groupe armé chrétien pendant la lutte contre le groupe Etat islamique et avait créé un obscur parti politique syriaque.

Dubai airport clocks record 92.3m passengers, extending hot streak

A record 92.3 million passengers travelled through Dubai’s international airport last year, its operator said on Thursday, extending a post-pandemic tear that exemplifies the city’s economic boom.The figure surpassed the previous high of 89.1 million in 2018, Dubai Airports said, despite regional tensions caused by the Gaza war and last April’s unprecedented floods that severely disrupted flights.The United Arab Emirates city, located between Asia, Europe and Africa, has now been ranked as the world’s busiest international air hub for a decade.Dubai Airports CEO Paul Griffiths said the airport was still profiting from Dubai’s bounce-back from Covid-19, when the city rapidly reopened its doors and the flag-carrying airline, Emirates, was quick to re-activate its fleet.”We were like a coiled spring ready to respond as soon as the market recovered,” Griffiths told AFP in an interview.”So we’ve been able to get back to capacity, we’ve been able to encourage new airlines and we’ve seen double-digit growth from most sectors during the course of last year as a result of that.”The trade, tourism and business centre is also witnessing record real-estate prices and soaring population growth, spurred by the UAE’s efforts to diversify its economy away from oil.More than a quarter of Dubai’s GDP in 2023 — 27 percent — came from its aviation sector, including Emirates and Dubai Airports, according to an economic impact report published by the two state-owned entities in October.”It’s a symbiotic relationship between the health of the aviation sector and the health of the city’s economy,” Griffiths said.In 2023, Dubai airport’s passenger numbers outstripped pre-pandemic 2019. A record performance in the first half of 2024 was followed by a strong finish with 8.2 million travellers in December, the busiest month of the year.- New airport ‘a game-changer’ -Dubai is profiting from the slow recovery of competitor airlines and their home airports, which are being hampered by the slow turnaround of new aircraft orders, Griffiths said.”If you take a lot of aircraft out of your fleet and you retire whole fleets, the ability to respond surely is by the acquisition of new aircraft and we know that the supply challenges from Boeing and Airbus have been very significant,” he said.”If you were to go out and order a new aircraft now, the lead time is probably the longest it’s ever been.”And the difficulties with resuscitating existing fleets and having retired aircraft and pilots, those are all conspiring to create a shortage of supply, which means that airlines and airports that do have the capacity are soaking up excess demand.”In a statement, Dubai’s ruler and UAE Prime Minister Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum said the airport was targeting 400 international destinations, up from 272 currently.Dubai, now expecting competition from a major new airport being built in Riyadh, in neighbouring Saudi Arabia, is also planning a $35 billion expansion and relocation to Al Maktoum International, on the city’s outskirts.”That will be a game-changer for the city and for the world because it will give us the capacity we need to be able to push on with our increases in the flights and the fleet enlargements of both (budget offshoot) flydubai and Emirates,” Griffiths said.The CEO said he was confident of breaching 100 million passengers by 2027, before moving to Al Maktoum in 2032.The new airport will be scaled up in phases, with an eventual capacity of about 240 million — expected to be the world’s biggest by a distance.

Stock markets rise on ECB rate cut, healthy corporate results

US and European stock markets rose Thursday as the European Central Bank cut interest rates again and companies posted healthy earnings.European markets advanced across the board and the euro held steady after the ECB trimmed interest rates for the fifth time since June as inflation eases and the eurozone economy stagnates.In New York, the wider S&P 500 index and the tech-heavy Nasdaq rose, but the Dow was little changed.The ECB move followed the Federal Reserve’s decision to keep US borrowing costs on hold Wednesday as the outlook for inflation, despite coming down, remains more elevated in the United States.Data showed the eurozone economy was flat in the fourth-quarter with France and Germany contracting slightly, Italy unchanged, and only Spain showing healthy growth among the bloc’s largest economies.By contrast, the US economy grew at an annual rate of 2.3 percent in the fourth quarter, the Commerce Department reported, in line with the consensus forecast.”There are positives to glean about the US economic landscape,” said Bret Kenwell, an analyst at eToro. “The economy continues to grow, while the labor market remains on solid footing.”The ECB cut its rate by a quarter point to 2.75 percent while the Fed kept its benchmark lending rate at between 4.25 percent and 4.50 percent.”There is really no reason to think the ECB won’t continue to cut rates, at least to a neutral level, and we think quite probably below neutral by year-end,” said Deutsche Bank’s European economist Mark Wall. While the ECB is set to keep cutting rates, Fed chairman Jerome Powell said Wednesday the US central bank was in no “hurry” to adjust its borrowing costs again.US President Donald Trump, who last week called for rates to “drop immediately”, accused policymakers of failing “to stop the problem they created with inflation”.Powell refused to comment on the US leader’s criticism of the Fed but said decision-makers would “wait and see” how Trump’s plans to impose tariffs, and cut taxes, regulations and immigration would affect the economy.- Eyes on companies -Traders were also focusing on a slew of corporate earnings.Facebook parent Meta on Wednesday reported surging profits for 2024, and announced ambitious plans to expand its artificial intelligence infrastructure in the year ahead. Its shares were up almost three percent.Elon Musk’s electric car firm Tesla reported lower-than-expected profits but confirmed key 2025 benchmarks. Its shares rose almost five percent. IBM was up nine percent, also on positive guidance. Microsoft reported large profits, but its shares slid six percent on worries over its vital cloud computing business.Apple is expected to report strong results after the market closes. Earlier, Asian stock markets closed mixed in holiday-thinned trading.- Key figures around 1440 GMT -New York – Dow: UP LESS THAN 0.1 percent at 44,723.36 pointsNew York – S&P 500: UP 0.3 percent at 6,056.11  New York – Nasdaq Composite: UP 0.2 percent at 19,674.05 London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,613.32 Paris – CAC 40: UP 0.7 percent at 7,925.51Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 21,666.81Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 39,513.97 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: Closed for a holidayShanghai – Composite: Closed for a holidayEuro/dollar: UP at $1.0434 from $1.0425 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.2466 from $1.2444Dollar/yen: DOWN at 154.20 yen from 155.15 yen Euro/pound: DOWN at 83.70 pence from 83.68 pence West Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $72.35 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $76.36 per barrel

No survivors after helicopter collides with plane over Washington

Divers pulled bodies from the icy waters of Washington’s Potomac river Thursday after a US military helicopter collided midair with a passenger plane carrying 64 people, with officials saying there were likely no survivors.As dawn broke over the crash site just three miles (five kilometers) from the White House, wreckage from both aircraft protruded from the water and emergency vessels and diving teams scoured the area.”We are now at a point where we are switching from a rescue operation to a recovery operation,” Washington Fire Chief John Donnelly told a news conference at Reagan National Airport.”We don’t believe there are any survivors,” he said, adding that 28 bodies had been recovered so far — including one from the helicopter.At least 300 first responders were involved in the operation — conducted in pitch darkness for several hours — with recovery teams discovering debris a mile downriver.”These responders found extremely frigid conditions, they found heavy wind, they found ice on the water, and they operated all night,” Donnelly said.There were no details on the cause of the crash, with transport officials saying both aircraft were on standard flight patterns on a clear night with good visibility. “Do I think this was preventable? Absolutely,” Transportation Secretary Sean Duffy told the news conference.Dramatic audio from air traffic controllers showed them repeatedly asking the helicopter if it had the passenger jet “in sight,” and then just before the crash telling it to “pass behind” the plane.- ‘A fireball and it was gone’ -“I just saw a fireball and it was gone,” one air traffic controller was heard telling another after communication with the helicopter was cut.Both aircraft crashed into the Potomac river, and the fuselage of the passenger jet was broken into three sections.US Figure Skating said several athletes, coaches and officials were aboard the flight, while officials in Moscow confirmed married Russian couple Evgenia Shishkova and Vadim Naumov — who won the 1994 world pairs title — were also on the jet.The Bombardier plane operated by an American Airlines subsidiary, with 60 passengers and four crew on board, was approaching the airport at around 9:00 pm (0200 GMT) after flying from Wichita, Kansas, when the collision happened.Defense Secretary Pete Hegseth said the Black Hawk chopper had “a fairly experienced crew that was doing a required annual night evaluation.””They did have night vision goggles,” he added.Witness Ari Schulman was driving home when he saw “the plane and it looked fine, normal. It was right about to head over land.””Three seconds later, and at that point it was banked all the way to the right… I could see the underside of it, it was lit up a very bright yellow,” Schulman told CNN.- Trump criticizes traffic control -President Donald Trump is scheduled to speak on the matter at 11:00 am (1600 GMT), but in the meantime posted a critical take on social media.”The airplane was on a perfect and routine line of approach to the airport. The helicopter was going straight at the airplane for an extended period of time. It is a CLEAR NIGHT, the lights on the plane were blazing,” Trump wrote on his Truth Social platform.”Why didn’t the helicopter go up or down, or turn. Why didn’t the control tower tell the helicopter what to do instead of asking if they saw the plane. This is a bad situation that looks like it should have been prevented. NOT GOOD!!!”The Federal Aviation Administration ordered the grounding of all planes at Reagan National, with operations set to resume at 11:00 am (1600 GMT).American Airlines’ chief executive Robert Isom expressed “deep sorrow” and said the plane pilot had six years’ experience.US Senator Roger Marshall of Kansas called the collision “nothing short of a nightmare.”- Crowded airspace -It was unclear how a passenger plane with modern collision-avoidance technology and traffic controllers could collide with a military aircraft over the nation’s capital.The airspace around Washington is often crowded, with planes coming in low over the city to land at Reagan National and helicopters — military, civilian and carrying senior politicians or officials — buzzing about both day and night.The same airport was the scene of a deadly crash in 1982 when a Boeing 737 plummeted after takeoff, hitting a bridge and crashing through the ice into the Potomac. Seventy-eight people died.burs-gh/bgs/bfm

Budget de l’Etat: une commission de parlementaires en bonne voie d’aboutir à un compromis

Les sept sénateurs et sept députés réunis depuis jeudi matin en commission mixte paritaire pour tenter d’aboutir à une version commune du budget de l’Etat ont avancé sans anicroche, avec un camp gouvernemental soudé et imperturbable face aux menaces de censure des socialistes et du Rassemblement national.La commission (CMP), qui a commencé ses travaux à 09H30 et devrait les poursuivre vendredi matin, est dominée par les soutiens du Premier ministre François Bayrou, avec huit parlementaires issus des rangs du “socle commun”.”Quatre-vingt quinze articles sur 247 au total ont été votés sans modifications significatives”, ces huit voix étant au rendez-vous “à chaque fois”, s’est félicité à la mi-journée auprès de l’AFP le député Renaissance Jean-René Cazeneuve, qui siège comme suppléant à la CMP. Le gouvernement espère pouvoir contenir le déficit à 5,4% du PIB en 2025, au prix d’un effort budgétaire de 50 milliards d’euros.La coalition gouvernementale a “un accord en béton” qui ne laisse place “à aucun compromis” avec la gauche, a confirmé le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI), membre de cette instance, qui déplore “un budget plus austéritaire” que ne l’était celui de Michel Barnier, censuré début décembre. – Le RN menace -Les parlementaires ont notamment approuvé la limitation à un seul exercice (au lieu de deux) de la contribution exceptionnelle pour les grandes entreprises, objet des critiques du PDG de LVMH Bernard Arnault.Autre mesure adoptée, la contribution différentielle demandée aux plus hauts revenus en 2025, censée rapporter environ deux milliards. La gauche espérait la voir étendue, voire pérennisée, mais n’a pas été entendue.Les débats ont aussi été marqués par la prise de parole du député RN Jean-Philippe Tanguy, qui selon des participants a affirmé que le RN censurerait le gouvernement s’il ne supprimait pas l’article 4 du projet de loi, qui pose un nouveau cadre de régulation des revenus d’EDF issus du nucléaire.”Cet article 4 est insupportable pour l’avenir de la France. Après ce sera Marine Le Pen et Jodan Bardella qui décideront si le comportement du gouvernement et cette irresponsabilité méritent la censure”, a-t-il expliqué à la presse.Selon le RN, cette clause risque de provoquer une hausse du prix de l’électricité pour les ménages et les entreprises.”Ils veulent revenir dans le jeu ou cherchent un prétexte pour la censure”, a décrypté un député LFI. “Du chantage”, renchérit un responsable LR.En cas d’accord entre députés et sénateurs, les conclusions de la CMP seront examinées par les députés lundi. Le Premier ministre François Bayrou devrait à cette occasion faire usage pour la première fois de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, qui permet de faire adopter sans vote un texte. S’exposant ce faisant à une nouvelle motion de censure.M. Bayrou avait échappé à la première grâce à la bienveillance du RN et de la majorité du PS. Rien ne garantit qu’il en soit de même cette fois-ci.Le négociateur PS de la CMP Philippe Brun a d’emblée mis la pression jeudi, en prévenant que faute “d’ouverture à gauche” jeudi, “il y aura(it) censure” du gouvernement. Plus sibyllin, le patron des députés socialistes Boris Vallaud s’est contenté de dire: “Nous avons des propositions de réécriture et nous les défendrons”.Le PS continue de porter un certains nombre de revendications, telles que la hausse du Smic ou de la prime d’activité, ainsi que l’augmentation des budgets dédiés au sport, aux universités et à la transition écologique.Mais après plusieurs heures de discussions, tous les amendements socialistes sont “balayés”, fait remarquer le député LFI Aurélien Le Coq, membre de la CMP, jugeant les socialistes “plutôt abattus”.- L’AME, “ligne rouge absolue” pour le PS -Le PS réclame aussi que François Bayrou revienne sur ses propos de lundi, sur le “sentiment de submersion” migratoire selon lui ressenti par les Français. “Il faut que le Premier ministre se dédise, sinon il devra se démettre”, a lâché le porte-parole du groupe PS Arthur Delaporte dans la salle des Quatre Colonnes.Un sujet épineux devrait contribuer encore à envenimer les choses, celui de l’aide médicale d’Etat, réservée aux étrangers en situation irrégulière.Selon des sources parlementaires, la CMP devrait acter la diminution des crédits alloués à l’AME, de 200 millions d’euros sur 1,3 milliard, une “ligne rouge absolue” pour le PS selon M. Brun. Sur ce sujet comme sur l’article 4, des arbitrages sont toujours possibles jusqu’à lundi pour le gouvernement.Jeudi, le président du Sénat Gérard Larcher a appelé le groupe de Boris Vallaud à la “responsabilité”. “Est-ce qu’on peut continuer à être sans budget, avec les conséquences que ça a au quotidien ?”, a-t-il interrogé.

Budget de l’Etat: une commission de parlementaires en bonne voie d’aboutir à un compromis

Les sept sénateurs et sept députés réunis depuis jeudi matin en commission mixte paritaire pour tenter d’aboutir à une version commune du budget de l’Etat ont avancé sans anicroche, avec un camp gouvernemental soudé et imperturbable face aux menaces de censure des socialistes et du Rassemblement national.La commission (CMP), qui a commencé ses travaux à 09H30 et devrait les poursuivre vendredi matin, est dominée par les soutiens du Premier ministre François Bayrou, avec huit parlementaires issus des rangs du “socle commun”.”Quatre-vingt quinze articles sur 247 au total ont été votés sans modifications significatives”, ces huit voix étant au rendez-vous “à chaque fois”, s’est félicité à la mi-journée auprès de l’AFP le député Renaissance Jean-René Cazeneuve, qui siège comme suppléant à la CMP. Le gouvernement espère pouvoir contenir le déficit à 5,4% du PIB en 2025, au prix d’un effort budgétaire de 50 milliards d’euros.La coalition gouvernementale a “un accord en béton” qui ne laisse place “à aucun compromis” avec la gauche, a confirmé le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI), membre de cette instance, qui déplore “un budget plus austéritaire” que ne l’était celui de Michel Barnier, censuré début décembre. – Le RN menace -Les parlementaires ont notamment approuvé la limitation à un seul exercice (au lieu de deux) de la contribution exceptionnelle pour les grandes entreprises, objet des critiques du PDG de LVMH Bernard Arnault.Autre mesure adoptée, la contribution différentielle demandée aux plus hauts revenus en 2025, censée rapporter environ deux milliards. La gauche espérait la voir étendue, voire pérennisée, mais n’a pas été entendue.Les débats ont aussi été marqués par la prise de parole du député RN Jean-Philippe Tanguy, qui selon des participants a affirmé que le RN censurerait le gouvernement s’il ne supprimait pas l’article 4 du projet de loi, qui pose un nouveau cadre de régulation des revenus d’EDF issus du nucléaire.”Cet article 4 est insupportable pour l’avenir de la France. Après ce sera Marine Le Pen et Jodan Bardella qui décideront si le comportement du gouvernement et cette irresponsabilité méritent la censure”, a-t-il expliqué à la presse.Selon le RN, cette clause risque de provoquer une hausse du prix de l’électricité pour les ménages et les entreprises.”Ils veulent revenir dans le jeu ou cherchent un prétexte pour la censure”, a décrypté un député LFI. “Du chantage”, renchérit un responsable LR.En cas d’accord entre députés et sénateurs, les conclusions de la CMP seront examinées par les députés lundi. Le Premier ministre François Bayrou devrait à cette occasion faire usage pour la première fois de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, qui permet de faire adopter sans vote un texte. S’exposant ce faisant à une nouvelle motion de censure.M. Bayrou avait échappé à la première grâce à la bienveillance du RN et de la majorité du PS. Rien ne garantit qu’il en soit de même cette fois-ci.Le négociateur PS de la CMP Philippe Brun a d’emblée mis la pression jeudi, en prévenant que faute “d’ouverture à gauche” jeudi, “il y aura(it) censure” du gouvernement. Plus sibyllin, le patron des députés socialistes Boris Vallaud s’est contenté de dire: “Nous avons des propositions de réécriture et nous les défendrons”.Le PS continue de porter un certains nombre de revendications, telles que la hausse du Smic ou de la prime d’activité, ainsi que l’augmentation des budgets dédiés au sport, aux universités et à la transition écologique.Mais après plusieurs heures de discussions, tous les amendements socialistes sont “balayés”, fait remarquer le député LFI Aurélien Le Coq, membre de la CMP, jugeant les socialistes “plutôt abattus”.- L’AME, “ligne rouge absolue” pour le PS -Le PS réclame aussi que François Bayrou revienne sur ses propos de lundi, sur le “sentiment de submersion” migratoire selon lui ressenti par les Français. “Il faut que le Premier ministre se dédise, sinon il devra se démettre”, a lâché le porte-parole du groupe PS Arthur Delaporte dans la salle des Quatre Colonnes.Un sujet épineux devrait contribuer encore à envenimer les choses, celui de l’aide médicale d’Etat, réservée aux étrangers en situation irrégulière.Selon des sources parlementaires, la CMP devrait acter la diminution des crédits alloués à l’AME, de 200 millions d’euros sur 1,3 milliard, une “ligne rouge absolue” pour le PS selon M. Brun. Sur ce sujet comme sur l’article 4, des arbitrages sont toujours possibles jusqu’à lundi pour le gouvernement.Jeudi, le président du Sénat Gérard Larcher a appelé le groupe de Boris Vallaud à la “responsabilité”. “Est-ce qu’on peut continuer à être sans budget, avec les conséquences que ça a au quotidien ?”, a-t-il interrogé.

Budget de l’Etat: une commission de parlementaires en bonne voie d’aboutir à un compromis

Les sept sénateurs et sept députés réunis depuis jeudi matin en commission mixte paritaire pour tenter d’aboutir à une version commune du budget de l’Etat ont avancé sans anicroche, avec un camp gouvernemental soudé et imperturbable face aux menaces de censure des socialistes et du Rassemblement national.La commission (CMP), qui a commencé ses travaux à 09H30 et devrait les poursuivre vendredi matin, est dominée par les soutiens du Premier ministre François Bayrou, avec huit parlementaires issus des rangs du “socle commun”.”Quatre-vingt quinze articles sur 247 au total ont été votés sans modifications significatives”, ces huit voix étant au rendez-vous “à chaque fois”, s’est félicité à la mi-journée auprès de l’AFP le député Renaissance Jean-René Cazeneuve, qui siège comme suppléant à la CMP. Le gouvernement espère pouvoir contenir le déficit à 5,4% du PIB en 2025, au prix d’un effort budgétaire de 50 milliards d’euros.La coalition gouvernementale a “un accord en béton” qui ne laisse place “à aucun compromis” avec la gauche, a confirmé le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI), membre de cette instance, qui déplore “un budget plus austéritaire” que ne l’était celui de Michel Barnier, censuré début décembre. – Le RN menace -Les parlementaires ont notamment approuvé la limitation à un seul exercice (au lieu de deux) de la contribution exceptionnelle pour les grandes entreprises, objet des critiques du PDG de LVMH Bernard Arnault.Autre mesure adoptée, la contribution différentielle demandée aux plus hauts revenus en 2025, censée rapporter environ deux milliards. La gauche espérait la voir étendue, voire pérennisée, mais n’a pas été entendue.Les débats ont aussi été marqués par la prise de parole du député RN Jean-Philippe Tanguy, qui selon des participants a affirmé que le RN censurerait le gouvernement s’il ne supprimait pas l’article 4 du projet de loi, qui pose un nouveau cadre de régulation des revenus d’EDF issus du nucléaire.”Cet article 4 est insupportable pour l’avenir de la France. Après ce sera Marine Le Pen et Jodan Bardella qui décideront si le comportement du gouvernement et cette irresponsabilité méritent la censure”, a-t-il expliqué à la presse.Selon le RN, cette clause risque de provoquer une hausse du prix de l’électricité pour les ménages et les entreprises.”Ils veulent revenir dans le jeu ou cherchent un prétexte pour la censure”, a décrypté un député LFI. “Du chantage”, renchérit un responsable LR.En cas d’accord entre députés et sénateurs, les conclusions de la CMP seront examinées par les députés lundi. Le Premier ministre François Bayrou devrait à cette occasion faire usage pour la première fois de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, qui permet de faire adopter sans vote un texte. S’exposant ce faisant à une nouvelle motion de censure.M. Bayrou avait échappé à la première grâce à la bienveillance du RN et de la majorité du PS. Rien ne garantit qu’il en soit de même cette fois-ci.Le négociateur PS de la CMP Philippe Brun a d’emblée mis la pression jeudi, en prévenant que faute “d’ouverture à gauche” jeudi, “il y aura(it) censure” du gouvernement. Plus sibyllin, le patron des députés socialistes Boris Vallaud s’est contenté de dire: “Nous avons des propositions de réécriture et nous les défendrons”.Le PS continue de porter un certains nombre de revendications, telles que la hausse du Smic ou de la prime d’activité, ainsi que l’augmentation des budgets dédiés au sport, aux universités et à la transition écologique.Mais après plusieurs heures de discussions, tous les amendements socialistes sont “balayés”, fait remarquer le député LFI Aurélien Le Coq, membre de la CMP, jugeant les socialistes “plutôt abattus”.- L’AME, “ligne rouge absolue” pour le PS -Le PS réclame aussi que François Bayrou revienne sur ses propos de lundi, sur le “sentiment de submersion” migratoire selon lui ressenti par les Français. “Il faut que le Premier ministre se dédise, sinon il devra se démettre”, a lâché le porte-parole du groupe PS Arthur Delaporte dans la salle des Quatre Colonnes.Un sujet épineux devrait contribuer encore à envenimer les choses, celui de l’aide médicale d’Etat, réservée aux étrangers en situation irrégulière.Selon des sources parlementaires, la CMP devrait acter la diminution des crédits alloués à l’AME, de 200 millions d’euros sur 1,3 milliard, une “ligne rouge absolue” pour le PS selon M. Brun. Sur ce sujet comme sur l’article 4, des arbitrages sont toujours possibles jusqu’à lundi pour le gouvernement.Jeudi, le président du Sénat Gérard Larcher a appelé le groupe de Boris Vallaud à la “responsabilité”. “Est-ce qu’on peut continuer à être sans budget, avec les conséquences que ça a au quotidien ?”, a-t-il interrogé.