Crues: la vigilance rouge de mise jusqu’à mercredi pour l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique

La Loire-Atlantique, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine, où 600 personnes ont été évacuées depuis dimanche, resteront en vigilance rouge pour crues jusqu’à mercredi, de nouvelles précipitations étant redoutées dans les prochaines heures.Après le passage de la tempête Herminia, la dépression Ivo va amener mercredi son lot de fortes pluies, avec des cumuls de “15 à 30 mm, voire 40 mm par endroits, sur la Bretagne, la Basse-Normandie et les Pays de la Loire, dans un contexte de sol déjà saturés”, indique Météo-France.”C’est une situation tout à fait exceptionnelle qui manifestement, dépasse l’histoire connue, en tous les cas, en matière d’inondations sur le territoire”, a déclaré à la presse François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en visite à Rennes.”La chance à ce stade, c’est qu’il n’y a pas de victimes physiques”, a dit le ministre, non loin des flots déchaînés de la Vilaine. “Le pic n’étant pas encore parfaitement connu, on attendra, la décrue arrivera, mais évidemment sur une période qui sera un peu longue”, a-t-il prévenu.Selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, “600 personnes” ont été évacuées (établissements sanitaires et sociaux compris)” sur le département depuis dimanche.”Sur la Vilaine et la Seiche, compte tenu des nouvelles précipitations, les niveaux des cours d’eau devraient rester exceptionnels”, met en garde Vigicrues dans son bulletin de 16H00.Les villes en aval de Rennes se préparent à la montée des eaux. “Nous devrions atteindre (…) le pic de crue demain (mercredi) dans la journée”, a indiqué à l’AFP le maire de Redon Pascal Duchêne, avertissant que la décrue serait lente. “La ville va être contrainte, empêchée dans ses activités pendant quelques jours”, a expliqué l’élu.A Redon, l’établissement régional d’enseignement adapté est fermé depuis mardi matin et le lycée professionnel, ainsi que les écoles sont fermés jusqu’à vendredi, a fait savoir le rectorat.Le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire ont été maintenus en vigilance orange aux crues.- Impact “plus conséquent” -les inondations compliquent le trafic ferroviaire. Au sud de Rennes, “la gare de Messac Guipry n’est plus accessible aux clients à la montée et la descente en direction de Rennes”, selon le site TER Breizhgo. A Guichen, au sud de Rennes, le maire Dominique Delamarre a indiqué que la Vilaine a atteint 4,74 m après avoir dépassé son niveau historique de 4,71 m. “On est très inquiet pour demain (mercredi), car on nous annonce encore une pluviométrie importante”, a déclaré mardi à l’AFP M. Delamarre. Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans depuis le passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn.Selon la maire de Rennes, Nathalie Appéré, “une centaine de maisons sont sinistrées et “quelques dizaines d’immeubles collectifs”, soit “15.000 personnes impactées”, parfois indirectement comme des caves ou des sous-sols inondés.”De nouvelles inondations sont à craindre” avec un impact “plus conséquent que celui observé ce week-end”, a mis en garde Rennes métropole à 16H00.D’après Météo-France, à Rennes, “il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”.Interrogé par l’AFP, la président du département d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, a indiqué que “32 communes avaient déclenché leurs plans communaux de secours, chiffre qui va en augmentant très régulièrement”.”Il y a des milliers et des milliers d’hectares de prairies inondées. Tous les ruisseaux débordent, tous les plans d’eau sont au maximum”, a-t-il dit, qualifiant la situation de “crise de grande ampleur par l’étendue du territoire concerné”.”La crue historique de 1936″, la “plus haute référence” pourrait être atteinte, a souligné Julien Lemarié, chef du pôle Prévention des risques et Gestion de crises, lors de la visite des ministres François-Noël Buffet et Françoise Gatel au sein de la cellule de crise en préfecture.Le réchauffement climatique, conjugué à l’urbanisation ou à la perte du bocage en milieu agricole, augmentent le risque d’inondations.mas-ban-all-laf/mb/tes

Crues: la vigilance rouge de mise jusqu’à mercredi pour l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique

La Loire-Atlantique, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine, où 600 personnes ont été évacuées depuis dimanche, resteront en vigilance rouge pour crues jusqu’à mercredi, de nouvelles précipitations étant redoutées dans les prochaines heures.Après le passage de la tempête Herminia, la dépression Ivo va amener mercredi son lot de fortes pluies, avec des cumuls de “15 à 30 mm, voire 40 mm par endroits, sur la Bretagne, la Basse-Normandie et les Pays de la Loire, dans un contexte de sol déjà saturés”, indique Météo-France.”C’est une situation tout à fait exceptionnelle qui manifestement, dépasse l’histoire connue, en tous les cas, en matière d’inondations sur le territoire”, a déclaré à la presse François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en visite à Rennes.”La chance à ce stade, c’est qu’il n’y a pas de victimes physiques”, a dit le ministre, non loin des flots déchaînés de la Vilaine. “Le pic n’étant pas encore parfaitement connu, on attendra, la décrue arrivera, mais évidemment sur une période qui sera un peu longue”, a-t-il prévenu.Selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, “600 personnes” ont été évacuées (établissements sanitaires et sociaux compris)” sur le département depuis dimanche.”Sur la Vilaine et la Seiche, compte tenu des nouvelles précipitations, les niveaux des cours d’eau devraient rester exceptionnels”, met en garde Vigicrues dans son bulletin de 16H00.Les villes en aval de Rennes se préparent à la montée des eaux. “Nous devrions atteindre (…) le pic de crue demain (mercredi) dans la journée”, a indiqué à l’AFP le maire de Redon Pascal Duchêne, avertissant que la décrue serait lente. “La ville va être contrainte, empêchée dans ses activités pendant quelques jours”, a expliqué l’élu.A Redon, l’établissement régional d’enseignement adapté est fermé depuis mardi matin et le lycée professionnel, ainsi que les écoles sont fermés jusqu’à vendredi, a fait savoir le rectorat.Le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire ont été maintenus en vigilance orange aux crues.- Impact “plus conséquent” -les inondations compliquent le trafic ferroviaire. Au sud de Rennes, “la gare de Messac Guipry n’est plus accessible aux clients à la montée et la descente en direction de Rennes”, selon le site TER Breizhgo. A Guichen, au sud de Rennes, le maire Dominique Delamarre a indiqué que la Vilaine a atteint 4,74 m après avoir dépassé son niveau historique de 4,71 m. “On est très inquiet pour demain (mercredi), car on nous annonce encore une pluviométrie importante”, a déclaré mardi à l’AFP M. Delamarre. Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans depuis le passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn.Selon la maire de Rennes, Nathalie Appéré, “une centaine de maisons sont sinistrées et “quelques dizaines d’immeubles collectifs”, soit “15.000 personnes impactées”, parfois indirectement comme des caves ou des sous-sols inondés.”De nouvelles inondations sont à craindre” avec un impact “plus conséquent que celui observé ce week-end”, a mis en garde Rennes métropole à 16H00.D’après Météo-France, à Rennes, “il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”.Interrogé par l’AFP, la président du département d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, a indiqué que “32 communes avaient déclenché leurs plans communaux de secours, chiffre qui va en augmentant très régulièrement”.”Il y a des milliers et des milliers d’hectares de prairies inondées. Tous les ruisseaux débordent, tous les plans d’eau sont au maximum”, a-t-il dit, qualifiant la situation de “crise de grande ampleur par l’étendue du territoire concerné”.”La crue historique de 1936″, la “plus haute référence” pourrait être atteinte, a souligné Julien Lemarié, chef du pôle Prévention des risques et Gestion de crises, lors de la visite des ministres François-Noël Buffet et Françoise Gatel au sein de la cellule de crise en préfecture.Le réchauffement climatique, conjugué à l’urbanisation ou à la perte du bocage en milieu agricole, augmentent le risque d’inondations.mas-ban-all-laf/mb/tes

Crues: la vigilance rouge de mise jusqu’à mercredi pour l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique

La Loire-Atlantique, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine, où 600 personnes ont été évacuées depuis dimanche, resteront en vigilance rouge pour crues jusqu’à mercredi, de nouvelles précipitations étant redoutées dans les prochaines heures.Après le passage de la tempête Herminia, la dépression Ivo va amener mercredi son lot de fortes pluies, avec des cumuls de “15 à 30 mm, voire 40 mm par endroits, sur la Bretagne, la Basse-Normandie et les Pays de la Loire, dans un contexte de sol déjà saturés”, indique Météo-France.”C’est une situation tout à fait exceptionnelle qui manifestement, dépasse l’histoire connue, en tous les cas, en matière d’inondations sur le territoire”, a déclaré à la presse François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en visite à Rennes.”La chance à ce stade, c’est qu’il n’y a pas de victimes physiques”, a dit le ministre, non loin des flots déchaînés de la Vilaine. “Le pic n’étant pas encore parfaitement connu, on attendra, la décrue arrivera, mais évidemment sur une période qui sera un peu longue”, a-t-il prévenu.Selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, “600 personnes” ont été évacuées (établissements sanitaires et sociaux compris)” sur le département depuis dimanche.”Sur la Vilaine et la Seiche, compte tenu des nouvelles précipitations, les niveaux des cours d’eau devraient rester exceptionnels”, met en garde Vigicrues dans son bulletin de 16H00.Les villes en aval de Rennes se préparent à la montée des eaux. “Nous devrions atteindre (…) le pic de crue demain (mercredi) dans la journée”, a indiqué à l’AFP le maire de Redon Pascal Duchêne, avertissant que la décrue serait lente. “La ville va être contrainte, empêchée dans ses activités pendant quelques jours”, a expliqué l’élu.A Redon, l’établissement régional d’enseignement adapté est fermé depuis mardi matin et le lycée professionnel, ainsi que les écoles sont fermés jusqu’à vendredi, a fait savoir le rectorat.Le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire ont été maintenus en vigilance orange aux crues.- Impact “plus conséquent” -les inondations compliquent le trafic ferroviaire. Au sud de Rennes, “la gare de Messac Guipry n’est plus accessible aux clients à la montée et la descente en direction de Rennes”, selon le site TER Breizhgo. A Guichen, au sud de Rennes, le maire Dominique Delamarre a indiqué que la Vilaine a atteint 4,74 m après avoir dépassé son niveau historique de 4,71 m. “On est très inquiet pour demain (mercredi), car on nous annonce encore une pluviométrie importante”, a déclaré mardi à l’AFP M. Delamarre. Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans depuis le passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn.Selon la maire de Rennes, Nathalie Appéré, “une centaine de maisons sont sinistrées et “quelques dizaines d’immeubles collectifs”, soit “15.000 personnes impactées”, parfois indirectement comme des caves ou des sous-sols inondés.”De nouvelles inondations sont à craindre” avec un impact “plus conséquent que celui observé ce week-end”, a mis en garde Rennes métropole à 16H00.D’après Météo-France, à Rennes, “il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”.Interrogé par l’AFP, la président du département d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, a indiqué que “32 communes avaient déclenché leurs plans communaux de secours, chiffre qui va en augmentant très régulièrement”.”Il y a des milliers et des milliers d’hectares de prairies inondées. Tous les ruisseaux débordent, tous les plans d’eau sont au maximum”, a-t-il dit, qualifiant la situation de “crise de grande ampleur par l’étendue du territoire concerné”.”La crue historique de 1936″, la “plus haute référence” pourrait être atteinte, a souligné Julien Lemarié, chef du pôle Prévention des risques et Gestion de crises, lors de la visite des ministres François-Noël Buffet et Françoise Gatel au sein de la cellule de crise en préfecture.Le réchauffement climatique, conjugué à l’urbanisation ou à la perte du bocage en milieu agricole, augmentent le risque d’inondations.mas-ban-all-laf/mb/tes

Crues: la vigilance rouge de mise jusqu’à mercredi pour l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique

La Loire-Atlantique, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine, où 600 personnes ont été évacuées depuis dimanche, resteront en vigilance rouge pour crues jusqu’à mercredi, de nouvelles précipitations étant redoutées dans les prochaines heures.Après le passage de la tempête Herminia, la dépression Ivo va amener mercredi son lot de fortes pluies, avec des cumuls de “15 à 30 mm, voire 40 mm par endroits, sur la Bretagne, la Basse-Normandie et les Pays de la Loire, dans un contexte de sol déjà saturés”, indique Météo-France.”C’est une situation tout à fait exceptionnelle qui manifestement, dépasse l’histoire connue, en tous les cas, en matière d’inondations sur le territoire”, a déclaré à la presse François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en visite à Rennes.”La chance à ce stade, c’est qu’il n’y a pas de victimes physiques”, a dit le ministre, non loin des flots déchaînés de la Vilaine. “Le pic n’étant pas encore parfaitement connu, on attendra, la décrue arrivera, mais évidemment sur une période qui sera un peu longue”, a-t-il prévenu.Selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, “600 personnes” ont été évacuées (établissements sanitaires et sociaux compris)” sur le département depuis dimanche.”Sur la Vilaine et la Seiche, compte tenu des nouvelles précipitations, les niveaux des cours d’eau devraient rester exceptionnels”, met en garde Vigicrues dans son bulletin de 16H00.Les villes en aval de Rennes se préparent à la montée des eaux. “Nous devrions atteindre (…) le pic de crue demain (mercredi) dans la journée”, a indiqué à l’AFP le maire de Redon Pascal Duchêne, avertissant que la décrue serait lente. “La ville va être contrainte, empêchée dans ses activités pendant quelques jours”, a expliqué l’élu.A Redon, l’établissement régional d’enseignement adapté est fermé depuis mardi matin et le lycée professionnel, ainsi que les écoles sont fermés jusqu’à vendredi, a fait savoir le rectorat.Le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire ont été maintenus en vigilance orange aux crues.- Impact “plus conséquent” -les inondations compliquent le trafic ferroviaire. Au sud de Rennes, “la gare de Messac Guipry n’est plus accessible aux clients à la montée et la descente en direction de Rennes”, selon le site TER Breizhgo. A Guichen, au sud de Rennes, le maire Dominique Delamarre a indiqué que la Vilaine a atteint 4,74 m après avoir dépassé son niveau historique de 4,71 m. “On est très inquiet pour demain (mercredi), car on nous annonce encore une pluviométrie importante”, a déclaré mardi à l’AFP M. Delamarre. Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans depuis le passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn.Selon la maire de Rennes, Nathalie Appéré, “une centaine de maisons sont sinistrées et “quelques dizaines d’immeubles collectifs”, soit “15.000 personnes impactées”, parfois indirectement comme des caves ou des sous-sols inondés.”De nouvelles inondations sont à craindre” avec un impact “plus conséquent que celui observé ce week-end”, a mis en garde Rennes métropole à 16H00.D’après Météo-France, à Rennes, “il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”.Interrogé par l’AFP, la président du département d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, a indiqué que “32 communes avaient déclenché leurs plans communaux de secours, chiffre qui va en augmentant très régulièrement”.”Il y a des milliers et des milliers d’hectares de prairies inondées. Tous les ruisseaux débordent, tous les plans d’eau sont au maximum”, a-t-il dit, qualifiant la situation de “crise de grande ampleur par l’étendue du territoire concerné”.”La crue historique de 1936″, la “plus haute référence” pourrait être atteinte, a souligné Julien Lemarié, chef du pôle Prévention des risques et Gestion de crises, lors de la visite des ministres François-Noël Buffet et Françoise Gatel au sein de la cellule de crise en préfecture.Le réchauffement climatique, conjugué à l’urbanisation ou à la perte du bocage en milieu agricole, augmentent le risque d’inondations.mas-ban-all-laf/mb/tes

Cryptomonnaies: l’enquête française visant Binance confiée à un juge d’instruction

L’enquête française visant Binance, première plateforme mondiale d’échanges de cryptoactifs soupçonnée d’avoir manqué à ses obligations de contrôle des fonds de ses clients, a été confiée mardi à un juge d’instruction, alors que policiers et magistrats spécialisés s’alarment d’une utilisation accrue des cryptomonnaies pour du blanchiment.”La Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) a ouvert (mardi) une information judiciaire” dans ce dossier, déjà sous enquête préliminaire depuis février 2022, a annoncé la procureure de Paris Laure Beccuau dans un communiqué.L’instruction porte “sur les infractions de blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale, blanchiment en lien avec un trafic de produit stupéfiant et exercice illégal de la profession de prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) susceptibles d’être reprochées à la plateforme d’échange en cryptoactifs Binance”, a-t-elle précisé.”Cette procédure s’inscrit dans le renforcement de la lutte contre le blanchiment par cryptoactifs, démarche commune aux autorités financières et menée dans différents pays”, dit encore Mme Beccuau.”En fonction des infractions, la période des faits concernés s’étend de 2019 à 2024, pour des faits commis en France” et dans l’Union européenne, précise la magistrate.L’enquête avait été ouverte en 2022 “à la suite de plaintes d’utilisateurs, dénonçant avoir perdu de l’argent après avoir investi via cette plateforme, en raison d’informations qu’ils soutenaient être erronées qui leur avaient été communiquées”, ajoute Mme Beccuau.”A ce stade, il ressort de l’enquête que Binance aurait, sur la période de faits concernée, manqué à ses obligations de vigilance dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme”, précise la procureure.Ainsi, “les investigations portent notamment sur la manière dont Binance répondait ou non à ses obligations en matière de connaissance du client (dite KYC, Know Your Customer), rendant ainsi le groupe susceptible d’avoir apporté son concours au blanchiment habituel de sommes provenant de diverses infractions, notamment de trafic de produits stupéfiants et de fraudes fiscales”.Une remarque qui fait écho aux craintes des enquêteurs et magistrats spécialisés quant au risque que les cryptomonnaies servent notamment à faire rebasculer dans l’économie réelle l’argent du narcotrafic.- Plaider-coupable -Selon Mme Beccuau, “il est également apparu que la plateforme Binance a adressé des communications à caractère promotionnel à des clients résidant ou établis en France, via des influenceurs et en utilisant des campagnes de publicité sur les réseaux sociaux”, ce qui avait aussi été dénoncé dans les plaintes initiales.Ces démarches auraient été faites “avant que Binance n’ait fait l’objet d’un enregistrement comme prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), à l’insu des autorités de régulation et en violation de la loi applicable”, estime la cheffe du parquet parisien.”Les investigations vont désormais se poursuivre, sous la direction d’un magistrat instructeur, et auront notamment pour objet de préciser l’ampleur des faits, le rôle des dirigeants de Binance et le degré de participation des différentes sociétés de la plateforme”, poursuit Mme Beccuau.L’enquête a été confiée à la Répression des fraudes (DGCCRF), aux gendarmes de la Section de recherches de Paris et à l’Office national antifraude (Onaf).Une enquête américaine avait de son côté abouti à la conclusion que Binance n’avait pas mis en place les mesures nécessaires pour empêcher les transactions réalisées au profit de groupes tels que l’Etat islamique, Al-Qaïda ou les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas.Binance et Changpeng Zhao, surnommé “CZ” et qui avait cofondé la plateforme en 2017, avaient conclu un accord avec les autorités américaines, divulgué en novembre 2023.La société avait accepté de payer à deux agences du Trésor américain des amendes pour un montant total de 4,3 milliards de dollars afin de mettre fin aux poursuites contre l’entreprise.”CZ”, né en Chine en 1977, avait, lui, accepté de démissionner et de plaider coupable. Il a été condamné à quatre mois d’emprisonnement pour blanchiment d’argent par un tribunal de San Francisco fin avril 2024.Binance revendique mardi sur son site internet plus de 250 millions d’utilisateurs, et assure “respecter les normes les plus strictes en matière de conformité réglementaire”.

Cryptomonnaies: l’enquête française visant Binance confiée à un juge d’instruction

L’enquête française visant Binance, première plateforme mondiale d’échanges de cryptoactifs soupçonnée d’avoir manqué à ses obligations de contrôle des fonds de ses clients, a été confiée mardi à un juge d’instruction, alors que policiers et magistrats spécialisés s’alarment d’une utilisation accrue des cryptomonnaies pour du blanchiment.”La Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) a ouvert (mardi) une information judiciaire” dans ce dossier, déjà sous enquête préliminaire depuis février 2022, a annoncé la procureure de Paris Laure Beccuau dans un communiqué.L’instruction porte “sur les infractions de blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale, blanchiment en lien avec un trafic de produit stupéfiant et exercice illégal de la profession de prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) susceptibles d’être reprochées à la plateforme d’échange en cryptoactifs Binance”, a-t-elle précisé.”Cette procédure s’inscrit dans le renforcement de la lutte contre le blanchiment par cryptoactifs, démarche commune aux autorités financières et menée dans différents pays”, dit encore Mme Beccuau.”En fonction des infractions, la période des faits concernés s’étend de 2019 à 2024, pour des faits commis en France” et dans l’Union européenne, précise la magistrate.L’enquête avait été ouverte en 2022 “à la suite de plaintes d’utilisateurs, dénonçant avoir perdu de l’argent après avoir investi via cette plateforme, en raison d’informations qu’ils soutenaient être erronées qui leur avaient été communiquées”, ajoute Mme Beccuau.”A ce stade, il ressort de l’enquête que Binance aurait, sur la période de faits concernée, manqué à ses obligations de vigilance dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme”, précise la procureure.Ainsi, “les investigations portent notamment sur la manière dont Binance répondait ou non à ses obligations en matière de connaissance du client (dite KYC, Know Your Customer), rendant ainsi le groupe susceptible d’avoir apporté son concours au blanchiment habituel de sommes provenant de diverses infractions, notamment de trafic de produits stupéfiants et de fraudes fiscales”.Une remarque qui fait écho aux craintes des enquêteurs et magistrats spécialisés quant au risque que les cryptomonnaies servent notamment à faire rebasculer dans l’économie réelle l’argent du narcotrafic.- Plaider-coupable -Selon Mme Beccuau, “il est également apparu que la plateforme Binance a adressé des communications à caractère promotionnel à des clients résidant ou établis en France, via des influenceurs et en utilisant des campagnes de publicité sur les réseaux sociaux”, ce qui avait aussi été dénoncé dans les plaintes initiales.Ces démarches auraient été faites “avant que Binance n’ait fait l’objet d’un enregistrement comme prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), à l’insu des autorités de régulation et en violation de la loi applicable”, estime la cheffe du parquet parisien.”Les investigations vont désormais se poursuivre, sous la direction d’un magistrat instructeur, et auront notamment pour objet de préciser l’ampleur des faits, le rôle des dirigeants de Binance et le degré de participation des différentes sociétés de la plateforme”, poursuit Mme Beccuau.L’enquête a été confiée à la Répression des fraudes (DGCCRF), aux gendarmes de la Section de recherches de Paris et à l’Office national antifraude (Onaf).Une enquête américaine avait de son côté abouti à la conclusion que Binance n’avait pas mis en place les mesures nécessaires pour empêcher les transactions réalisées au profit de groupes tels que l’Etat islamique, Al-Qaïda ou les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas.Binance et Changpeng Zhao, surnommé “CZ” et qui avait cofondé la plateforme en 2017, avaient conclu un accord avec les autorités américaines, divulgué en novembre 2023.La société avait accepté de payer à deux agences du Trésor américain des amendes pour un montant total de 4,3 milliards de dollars afin de mettre fin aux poursuites contre l’entreprise.”CZ”, né en Chine en 1977, avait, lui, accepté de démissionner et de plaider coupable. Il a été condamné à quatre mois d’emprisonnement pour blanchiment d’argent par un tribunal de San Francisco fin avril 2024.Binance revendique mardi sur son site internet plus de 250 millions d’utilisateurs, et assure “respecter les normes les plus strictes en matière de conformité réglementaire”.

Cryptomonnaies: l’enquête française visant Binance confiée à un juge d’instruction

L’enquête française visant Binance, première plateforme mondiale d’échanges de cryptoactifs soupçonnée d’avoir manqué à ses obligations de contrôle des fonds de ses clients, a été confiée mardi à un juge d’instruction, alors que policiers et magistrats spécialisés s’alarment d’une utilisation accrue des cryptomonnaies pour du blanchiment.”La Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) a ouvert (mardi) une information judiciaire” dans ce dossier, déjà sous enquête préliminaire depuis février 2022, a annoncé la procureure de Paris Laure Beccuau dans un communiqué.L’instruction porte “sur les infractions de blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale, blanchiment en lien avec un trafic de produit stupéfiant et exercice illégal de la profession de prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) susceptibles d’être reprochées à la plateforme d’échange en cryptoactifs Binance”, a-t-elle précisé.”Cette procédure s’inscrit dans le renforcement de la lutte contre le blanchiment par cryptoactifs, démarche commune aux autorités financières et menée dans différents pays”, dit encore Mme Beccuau.”En fonction des infractions, la période des faits concernés s’étend de 2019 à 2024, pour des faits commis en France” et dans l’Union européenne, précise la magistrate.L’enquête avait été ouverte en 2022 “à la suite de plaintes d’utilisateurs, dénonçant avoir perdu de l’argent après avoir investi via cette plateforme, en raison d’informations qu’ils soutenaient être erronées qui leur avaient été communiquées”, ajoute Mme Beccuau.”A ce stade, il ressort de l’enquête que Binance aurait, sur la période de faits concernée, manqué à ses obligations de vigilance dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme”, précise la procureure.Ainsi, “les investigations portent notamment sur la manière dont Binance répondait ou non à ses obligations en matière de connaissance du client (dite KYC, Know Your Customer), rendant ainsi le groupe susceptible d’avoir apporté son concours au blanchiment habituel de sommes provenant de diverses infractions, notamment de trafic de produits stupéfiants et de fraudes fiscales”.Une remarque qui fait écho aux craintes des enquêteurs et magistrats spécialisés quant au risque que les cryptomonnaies servent notamment à faire rebasculer dans l’économie réelle l’argent du narcotrafic.- Plaider-coupable -Selon Mme Beccuau, “il est également apparu que la plateforme Binance a adressé des communications à caractère promotionnel à des clients résidant ou établis en France, via des influenceurs et en utilisant des campagnes de publicité sur les réseaux sociaux”, ce qui avait aussi été dénoncé dans les plaintes initiales.Ces démarches auraient été faites “avant que Binance n’ait fait l’objet d’un enregistrement comme prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), à l’insu des autorités de régulation et en violation de la loi applicable”, estime la cheffe du parquet parisien.”Les investigations vont désormais se poursuivre, sous la direction d’un magistrat instructeur, et auront notamment pour objet de préciser l’ampleur des faits, le rôle des dirigeants de Binance et le degré de participation des différentes sociétés de la plateforme”, poursuit Mme Beccuau.L’enquête a été confiée à la Répression des fraudes (DGCCRF), aux gendarmes de la Section de recherches de Paris et à l’Office national antifraude (Onaf).Une enquête américaine avait de son côté abouti à la conclusion que Binance n’avait pas mis en place les mesures nécessaires pour empêcher les transactions réalisées au profit de groupes tels que l’Etat islamique, Al-Qaïda ou les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas.Binance et Changpeng Zhao, surnommé “CZ” et qui avait cofondé la plateforme en 2017, avaient conclu un accord avec les autorités américaines, divulgué en novembre 2023.La société avait accepté de payer à deux agences du Trésor américain des amendes pour un montant total de 4,3 milliards de dollars afin de mettre fin aux poursuites contre l’entreprise.”CZ”, né en Chine en 1977, avait, lui, accepté de démissionner et de plaider coupable. Il a été condamné à quatre mois d’emprisonnement pour blanchiment d’argent par un tribunal de San Francisco fin avril 2024.Binance revendique mardi sur son site internet plus de 250 millions d’utilisateurs, et assure “respecter les normes les plus strictes en matière de conformité réglementaire”.

Serbie: le Premier ministre démissionne après trois mois de manifestations

Le Premier ministre serbe Milos Vucevic a annoncé mardi sa démission et appelé à l’apaisement “des tensions” après trois mois de manifestations contre la corruption, mais les étudiants préparent déjà les prochains rassemblements.Etudiants, lycéens, employés et retraités manifestent presque chaque jour depuis le 1er novembre et la mort de 15 personnes dans la chute de l’auvent en béton de la gare de Novi Sad, deuxième ville du pays, qui venait d’être rénovée.Au fil des semaines s’est construit l’un des plus importants mouvements de contestation que la Serbie ait connu ces dernières années, les manifestations dans la capitale rassemblant régulièrement des dizaines de milliers de personnes. Les manifestants voient dans la catastrophe une illustration de la corruption et de la négligence des autorités, dans un pays qui a multiplié chantiers et grands projets sous la présidence du nationaliste Aleksandar Vucic, au pouvoir depuis 2012.Au mot d’ordre “la corruption tue” répond une main ensanglantée, devenue le symbole du mouvement.La tension est palpable à travers le pays après que plusieurs manifestants étudiants ont été renversés par des automobilistes. Lundi soir à Novi Sad, une jeune femme a été blessée lors d’un affrontement entre des étudiants et des militants du parti nationaliste au pouvoir, le SNS. “Un acte inacceptable”, a dénoncé Milos Vucevic.Dans l’après-midi, le ministère de l’Intérieur a annoncé que 4 personnes avaient été arrêtées et placées en détention provisoire.”Afin d’éviter de nouvelles complications, afin de ne pas augmenter davantage les tensions dans la société, j’ai pris cette décision” de démissionner, a déclaré Milos Vucevic, 50 ans, qui était Premier ministre depuis mai 2024 après avoir été ministre de la Défense.Évoquant une “décision irrévocable”, prise au lendemain d’un blocage de 24h00 par les étudiants d’un important nœud routier de Belgrade, il espéré que sa démission conduise “à un apaisement des passions, à un retour au dialogue”.M. Vucevic a été maire de Novi Sad de 2012 à 2022, et c’est sous son mandat qu’avaient commencé les travaux de rénovation de la gare, achevés quelques mois à peine avant l’accident du 1er novembre. Son successeur à la tête de la ville, Milan Đurić, a lui aussi annoncé dans la foulée sa démission, au nom de “la stabilité”.”A court terme, cela ne suffira pas” à faire redescendre la pression, estime Bojan Klacar, directeur exécutif du Centre pour des élections libres et la Démocratie. “Tant qu’il y aura des incidents dans les rues, et en particulier s’ils sont graves (…) il sera impossible d’envisager un affaiblissement des manifestations, peu importe la démission du Premier ministre ou du maire de Novi Sad”.Mardi après-midi, des milliers de personnes manifestaient encore dans plusieurs villes, dont Nis et Novi Sad. – “Trop peu, trop tard” -Depuis le début du mouvement, le gouvernement oscille entre appels au dialogue et accusations d’ingérence étrangère, affirmant que les étudiants ont été payés pour manifester par des agents étrangers. Lundi soir, le président a évoqué un remaniement ministériel “de grande ampleur” et le remplacement de plus de la moitié de l’équipe gouvernementale.”Ils essaient de trouver une issue”, analyse Dragan Popovic, de l’ONG serbe Centre for Practical Politics “mais ça semble trop peu, trop tard”. “Je ne pense pas que cela résoudra la crise”, ajoute M. Popovic, estimant que cette démission de M. Vucevic est une “manœuvre désespérée” pour “détourner l’attention des revendications des étudiants”.Ces dernières sont les mêmes depuis le début du mouvement : la publication de tous les documents relatifs à la rénovation de la gare de Novi Sad, l’arrestation des personnes soupçonnées d’avoir agressé des étudiants et des professeurs depuis le début des manifestations, l’abandon des poursuites contre les étudiants arrêtés, et une hausse de 20% du budget de l’Enseignement supérieur.Pour Andrea Ikodinovic, un étudiant de 24 ans à la faculté de Sciences politiques de Belgrade, la démission de Milos Vucevic est vaine : “Cela ne satisfait aucune de nos revendications, donc je ne pense pas que les blocages vont s’arrêter”, explique-t-il à l’AFP.Les manifestants se sont déjà donné rendez-vous à Novi Sad samedi 1er février pour un grand rassemblement à l’occasion des 3 mois de l’accident.Quant à l’opposition, tenue éloignée des cortèges par les étudiants, une partie appelle à la formation d’un gouvernement de transition pour “mettre fin à la violence” et “organiser des élections libres”.

Serbie: le Premier ministre démissionne après trois mois de manifestations

Le Premier ministre serbe Milos Vucevic a annoncé mardi sa démission et appelé à l’apaisement “des tensions” après trois mois de manifestations contre la corruption, mais les étudiants préparent déjà les prochains rassemblements.Etudiants, lycéens, employés et retraités manifestent presque chaque jour depuis le 1er novembre et la mort de 15 personnes dans la chute de l’auvent en béton de la gare de Novi Sad, deuxième ville du pays, qui venait d’être rénovée.Au fil des semaines s’est construit l’un des plus importants mouvements de contestation que la Serbie ait connu ces dernières années, les manifestations dans la capitale rassemblant régulièrement des dizaines de milliers de personnes. Les manifestants voient dans la catastrophe une illustration de la corruption et de la négligence des autorités, dans un pays qui a multiplié chantiers et grands projets sous la présidence du nationaliste Aleksandar Vucic, au pouvoir depuis 2012.Au mot d’ordre “la corruption tue” répond une main ensanglantée, devenue le symbole du mouvement.La tension est palpable à travers le pays après que plusieurs manifestants étudiants ont été renversés par des automobilistes. Lundi soir à Novi Sad, une jeune femme a été blessée lors d’un affrontement entre des étudiants et des militants du parti nationaliste au pouvoir, le SNS. “Un acte inacceptable”, a dénoncé Milos Vucevic.Dans l’après-midi, le ministère de l’Intérieur a annoncé que 4 personnes avaient été arrêtées et placées en détention provisoire.”Afin d’éviter de nouvelles complications, afin de ne pas augmenter davantage les tensions dans la société, j’ai pris cette décision” de démissionner, a déclaré Milos Vucevic, 50 ans, qui était Premier ministre depuis mai 2024 après avoir été ministre de la Défense.Évoquant une “décision irrévocable”, prise au lendemain d’un blocage de 24h00 par les étudiants d’un important nœud routier de Belgrade, il espéré que sa démission conduise “à un apaisement des passions, à un retour au dialogue”.M. Vucevic a été maire de Novi Sad de 2012 à 2022, et c’est sous son mandat qu’avaient commencé les travaux de rénovation de la gare, achevés quelques mois à peine avant l’accident du 1er novembre. Son successeur à la tête de la ville, Milan Đurić, a lui aussi annoncé dans la foulée sa démission, au nom de “la stabilité”.”A court terme, cela ne suffira pas” à faire redescendre la pression, estime Bojan Klacar, directeur exécutif du Centre pour des élections libres et la Démocratie. “Tant qu’il y aura des incidents dans les rues, et en particulier s’ils sont graves (…) il sera impossible d’envisager un affaiblissement des manifestations, peu importe la démission du Premier ministre ou du maire de Novi Sad”.Mardi après-midi, des milliers de personnes manifestaient encore dans plusieurs villes, dont Nis et Novi Sad. – “Trop peu, trop tard” -Depuis le début du mouvement, le gouvernement oscille entre appels au dialogue et accusations d’ingérence étrangère, affirmant que les étudiants ont été payés pour manifester par des agents étrangers. Lundi soir, le président a évoqué un remaniement ministériel “de grande ampleur” et le remplacement de plus de la moitié de l’équipe gouvernementale.”Ils essaient de trouver une issue”, analyse Dragan Popovic, de l’ONG serbe Centre for Practical Politics “mais ça semble trop peu, trop tard”. “Je ne pense pas que cela résoudra la crise”, ajoute M. Popovic, estimant que cette démission de M. Vucevic est une “manœuvre désespérée” pour “détourner l’attention des revendications des étudiants”.Ces dernières sont les mêmes depuis le début du mouvement : la publication de tous les documents relatifs à la rénovation de la gare de Novi Sad, l’arrestation des personnes soupçonnées d’avoir agressé des étudiants et des professeurs depuis le début des manifestations, l’abandon des poursuites contre les étudiants arrêtés, et une hausse de 20% du budget de l’Enseignement supérieur.Pour Andrea Ikodinovic, un étudiant de 24 ans à la faculté de Sciences politiques de Belgrade, la démission de Milos Vucevic est vaine : “Cela ne satisfait aucune de nos revendications, donc je ne pense pas que les blocages vont s’arrêter”, explique-t-il à l’AFP.Les manifestants se sont déjà donné rendez-vous à Novi Sad samedi 1er février pour un grand rassemblement à l’occasion des 3 mois de l’accident.Quant à l’opposition, tenue éloignée des cortèges par les étudiants, une partie appelle à la formation d’un gouvernement de transition pour “mettre fin à la violence” et “organiser des élections libres”.

Trump White House orders federal aid freeze, triggering row

A radical White House freeze on potentially trillions of dollars in US government spending including on grants and loans was due to take effect Tuesday, sparking accusations that President Donald Trump is violating the constitution.The order from the White House budget office, issued a week after Trump began his second term, threatens to disrupt hundreds of billions of dollars in funding for everything from local governments to education and small business loans.It was not clear in the memo, issued Monday by acting director of the Office of Management and Budget (OMB) Matthew Vaeth, how such a pause on disbursements of funding will work or for how long.The extraordinary measure follows a similar announcement that US foreign aid is also frozen.Trump won the presidency in part on promises to dismantle large sections of the US government and to slash spending. He has made clear he intends to review all federal programs — and many of the employees — to check that they meet his political goals.The budget office memo said “this temporary pause will provide the Administration time to review agency programs and determine the best uses of the funding for those programs consistent with the law and the President’s priorities.”However, it remained unclear whether the president has authority to halt spending approved by Congress, which under the constitution holds power over the US budget.Democrats immediately accused Trump of a power grab and of putting swaths of the country, which is reliant on federal funds, at risk.- ‘Political vandalism?’ -Senator Patty Murray called the order “a brazen & illegal move.””The law is the law — Trump must immediately reverse course, follow the requirements of the law, & ensure the nation’s spending laws are implemented as Congress intended,” she posted on X.Another senator, Richard Blumenthal, said the “illegal” order will create “havoc” in medical and research facilities, which receive major government funding.”This is political vandalism. Taking a wrecking ball to federal agencies does nothing to make government more efficient but it is already doing grave damage to people and programs throughout the country,” Senator Chris Van Hollen said on X.The OMB memo stated that “federal agencies must temporarily pause all activities related to obligation or disbursement of all Federal financial assistance and other relevant agency activities.”It excluded Social Security and Medicare benefits — used by retirees — from this pause.Areas that might be impacted, it said, include “financial assistance for foreign aid, nongovernmental organizations, DEI, woke gender ideology, and the green new deal” — references to racial equality and climate change programs.”Career and political appointees in the Executive Branch have a duty to align Federal spending and action with the will of the American people as expressed through Presidential priorities,” Vaeth said.He added that financial aid should be “dedicated to advancing Administration priorities,” issues like easing the burden of inflation, unleashing US energy and manufacturing, and “ending ‘wokeness.'”Federal spending included more than $3 trillion in financial assistance like grants and loans in fiscal year 2024.