Ukraine: Zelensky accuse la Russie de “gagner du temps” dans les discussions
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé mardi la Russie de “gagner du temps” en faisant traîner les discussions en vue d’un cessez-le-feu afin de poursuivre son invasion de l’Ukraine, au lendemain d’un appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump sans résultats tangibles.Cet entretien téléphonique de deux heures entre les dirigeants russe et américain, trois jours après les premiers pourparlers de paix russo-ukrainiens depuis 2022, n’a pas abouti à l’annonce d’un cessez-le-feu, pourtant réclamé par Kiev et les Européens.Malgré l’absence d’avancée majeure, Donald Trump, qui pousse la Russie et l’Ukraine à faire taire les armes, a assuré que les deux belligérants allaient “démarrer immédiatement des négociations en vue” d’une trêve.En l’état, aucun calendrier n’a été annoncé et il n’y a aucune garantie que Moscou et Kiev trouvent un accord.- “Rien n’a bougé” -Volodymyr Zelensky a regretté mardi que “la Russie tente de gagner du temps afin de poursuivre sa guerre et son occupation”, qualifiant les conditions posées par Moscou d'”irréalistes”.A Washington, le secrétaire d’Etat Marco Rubio a assuré que son pays n’a pas fait “la moindre concession” à Moscou. Il a expliqué que le président Trump ne souhaitait pas imposer de nouvelles sanctions à la Russie car “à l’heure actuelle, si vous commencez à menacer de sanctions, les Russes cesseront de parler, et il est utile que nous puissions leur parler et les pousser à s’asseoir à la table des négociations”.Il a évoqué la possibilité que les Russes ne soient “pas intéressés par un accord de paix” et qu’ils veuillent “simplement continuer à faire la guerre”.A Kiev, des habitants interrogés par l’AFP disaient leur déception.”Rien n’a bougé”, se désole ainsi Vitali, un ingénieur de 53 ans. Catégorique, Daryna, une étudiante de 21 ans, pense elle qu'”il est inutile de discuter avec l’agresseur”, tandis que Victoria, une enseignante retraitée, confie ne “plus (avoir) du tout” confiance en Donald Trump pour trouver une issue au conflit, plaçant désormais “ses espoirs” dans les dirigeants européens.A Moscou, Sofia, 72 ans, dit pour sa part ressentir de “l’incertitude”: “J’aimerais savoir ce qui va nous arriver, pas seulement concernant ma famille, mais concernant notre pays en général”.Sur les réseaux sociaux, Volodymyr Zelensky a une nouvelle fois appelé à “un cessez-le-feu” et à “une diplomatie honnête”, à l’issue d’un appel avec la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.En l’état, les approches de l’Ukraine et de la Russie s’opposent: Kiev demande un cessez-le-feu “inconditionnel” de 30 jours pour permettre des discussions de paix, tandis que Moscou part du principe que les négociations doivent se faire “simultanément” aux combats.Les principales capitales européennes, fidèles soutiens de Kiev, menacent ainsi la Russie de sanctions “massives” faute de cessez-le-feu, mais Vladimir Poutine a balayé cette requête, considérant que cela donnerait du temps à l’armée ukrainienne pour se réarmer grâce aux livraisons occidentales.- “Mémorandum” -Dans ce qui ressemble à ce stade à une impasse diplomatique, Donald Trump a toutefois assuré “que des progrès ont été accomplis” lundi.Le ton de Vladimir Poutine était toutefois plus prudent, qualifiant la conversation d'”utile” et estimant que les discussions avec l’Ukraine allaient “dans la bonne voie”, après plus de trois ans d’invasion russe qui ont fait des dizaines de milliers de morts dans les deux camps.A la presse, il a affirmé que la Russie était prête à travailler avec l’Ukraine sur un “mémorandum”, étape préalable avant un “possible traité de paix”, et a souligné le besoin de “trouver des compromis”.Mais Volodymyr Zelensky a dit lundi soir “ne rien savoir” sur une telle feuille de route diplomatique.Depuis qu’il a ordonné à son armée d’envahir l’Ukraine en février 2022, Vladimir Poutine maintient des exigences maximalistes, notamment que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan et qu’elle abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014.L’Ukraine rejette, elle, fermement ces exigences et demande que l’armée russe, qui occupe près de 20% de son territoire, s’en retire. Ce dont Moscou n’a pas l’intention.- “Victoire tactique” -Pour éviter une nouvelle invasion russe dans le futur, Kiev appelle également à des “garanties de sécurité” solides, notamment des Etats-Unis. Le président ukrainien a averti lundi que Vladimir Poutine “bénéficierait” d’un éventuel désengagement américain des pourparlers.Cette perspective inquiète également les Européens, qui ont adopté formellement mardi un 17e paquet de sanctions contre Moscou et attendent “une réaction forte” de Washington si Moscou continuait à camper sur ses positions.Les Occidentaux cherchent à “faire échouer le dialogue constructif” russo-américain, a dénoncé pour sa part l’émissaire de Vladimir Poutine pour les questions économiques à l’international, Kirill Dmitriev. “C’est une nouvelle victoire tactique pour Poutine”, analyse auprès de l’AFP le politologue indépendant Konstantin Kalatchev, selon qui le statu quo actuel va donner “du temps” à l’armée russe, qui “espère achever cet été la défaite des troupes ukrainiennes”.A l’avantage sur le front, les forces russes ont revendiqué ces derniers jours une poussée dans la région de Donetsk (est), épicentre des combats.
Ukraine: Zelensky accuse la Russie de “gagner du temps” dans les discussions
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé mardi la Russie de “gagner du temps” en faisant traîner les discussions en vue d’un cessez-le-feu afin de poursuivre son invasion de l’Ukraine, au lendemain d’un appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump sans résultats tangibles.Cet entretien téléphonique de deux heures entre les dirigeants russe et américain, trois jours après les premiers pourparlers de paix russo-ukrainiens depuis 2022, n’a pas abouti à l’annonce d’un cessez-le-feu, pourtant réclamé par Kiev et les Européens.Malgré l’absence d’avancée majeure, Donald Trump, qui pousse la Russie et l’Ukraine à faire taire les armes, a assuré que les deux belligérants allaient “démarrer immédiatement des négociations en vue” d’une trêve.En l’état, aucun calendrier n’a été annoncé et il n’y a aucune garantie que Moscou et Kiev trouvent un accord.- “Rien n’a bougé” -Volodymyr Zelensky a regretté mardi que “la Russie tente de gagner du temps afin de poursuivre sa guerre et son occupation”, qualifiant les conditions posées par Moscou d'”irréalistes”.A Washington, le secrétaire d’Etat Marco Rubio a assuré que son pays n’a pas fait “la moindre concession” à Moscou. Il a expliqué que le président Trump ne souhaitait pas imposer de nouvelles sanctions à la Russie car “à l’heure actuelle, si vous commencez à menacer de sanctions, les Russes cesseront de parler, et il est utile que nous puissions leur parler et les pousser à s’asseoir à la table des négociations”.Il a évoqué la possibilité que les Russes ne soient “pas intéressés par un accord de paix” et qu’ils veuillent “simplement continuer à faire la guerre”.A Kiev, des habitants interrogés par l’AFP disaient leur déception.”Rien n’a bougé”, se désole ainsi Vitali, un ingénieur de 53 ans. Catégorique, Daryna, une étudiante de 21 ans, pense elle qu'”il est inutile de discuter avec l’agresseur”, tandis que Victoria, une enseignante retraitée, confie ne “plus (avoir) du tout” confiance en Donald Trump pour trouver une issue au conflit, plaçant désormais “ses espoirs” dans les dirigeants européens.A Moscou, Sofia, 72 ans, dit pour sa part ressentir de “l’incertitude”: “J’aimerais savoir ce qui va nous arriver, pas seulement concernant ma famille, mais concernant notre pays en général”.Sur les réseaux sociaux, Volodymyr Zelensky a une nouvelle fois appelé à “un cessez-le-feu” et à “une diplomatie honnête”, à l’issue d’un appel avec la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.En l’état, les approches de l’Ukraine et de la Russie s’opposent: Kiev demande un cessez-le-feu “inconditionnel” de 30 jours pour permettre des discussions de paix, tandis que Moscou part du principe que les négociations doivent se faire “simultanément” aux combats.Les principales capitales européennes, fidèles soutiens de Kiev, menacent ainsi la Russie de sanctions “massives” faute de cessez-le-feu, mais Vladimir Poutine a balayé cette requête, considérant que cela donnerait du temps à l’armée ukrainienne pour se réarmer grâce aux livraisons occidentales.- “Mémorandum” -Dans ce qui ressemble à ce stade à une impasse diplomatique, Donald Trump a toutefois assuré “que des progrès ont été accomplis” lundi.Le ton de Vladimir Poutine était toutefois plus prudent, qualifiant la conversation d'”utile” et estimant que les discussions avec l’Ukraine allaient “dans la bonne voie”, après plus de trois ans d’invasion russe qui ont fait des dizaines de milliers de morts dans les deux camps.A la presse, il a affirmé que la Russie était prête à travailler avec l’Ukraine sur un “mémorandum”, étape préalable avant un “possible traité de paix”, et a souligné le besoin de “trouver des compromis”.Mais Volodymyr Zelensky a dit lundi soir “ne rien savoir” sur une telle feuille de route diplomatique.Depuis qu’il a ordonné à son armée d’envahir l’Ukraine en février 2022, Vladimir Poutine maintient des exigences maximalistes, notamment que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan et qu’elle abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014.L’Ukraine rejette, elle, fermement ces exigences et demande que l’armée russe, qui occupe près de 20% de son territoire, s’en retire. Ce dont Moscou n’a pas l’intention.- “Victoire tactique” -Pour éviter une nouvelle invasion russe dans le futur, Kiev appelle également à des “garanties de sécurité” solides, notamment des Etats-Unis. Le président ukrainien a averti lundi que Vladimir Poutine “bénéficierait” d’un éventuel désengagement américain des pourparlers.Cette perspective inquiète également les Européens, qui ont adopté formellement mardi un 17e paquet de sanctions contre Moscou et attendent “une réaction forte” de Washington si Moscou continuait à camper sur ses positions.Les Occidentaux cherchent à “faire échouer le dialogue constructif” russo-américain, a dénoncé pour sa part l’émissaire de Vladimir Poutine pour les questions économiques à l’international, Kirill Dmitriev. “C’est une nouvelle victoire tactique pour Poutine”, analyse auprès de l’AFP le politologue indépendant Konstantin Kalatchev, selon qui le statu quo actuel va donner “du temps” à l’armée russe, qui “espère achever cet été la défaite des troupes ukrainiennes”.A l’avantage sur le front, les forces russes ont revendiqué ces derniers jours une poussée dans la région de Donetsk (est), épicentre des combats.
Rubio says Syria could be weeks away from ‘full-scale civil war’
US Secretary of State Marco Rubio warned Tuesday that Syria could be weeks away from a fresh civil war of “epic proportions,” as he called for support to the transitional leadership.The top American diplomat blamed a resurgence of the Islamic State extremist group in areas outside of the transitional government’s control, as well as Iran.He told a US Senate hearing that the government, “given the challenges they’re facing, are maybe weeks — not many months — away from potential collapse and a full-scale civil war of epic proportions, basically the country splitting up.”Rubio spoke after a series of bloody attacks on the Alawite and Druze minorities in Syria, where Islamist-led fighters in December toppled then-president Bashar al-Assad, capping a brutal civil war that began in 2011.US President Donald Trump last week on a visit to Saudi Arabia announced a lifting of Assad-era sanctions and met with the guerrilla leader who is now Syria’s transitional president, Ahmed al-Sharaa.Sharaa, clad in a suit and complimented by Trump as a “young, attractive guy,” was until recently on a US wanted list over jihadist connections. Rubio quipped: “The transitional authority figures, they didn’t pass their background check with the FBI.”But he added: “If we engage them, it may work out, it may not work out. If we did not engage them, it was guaranteed to not work out.”Rubio, who also met with Syria’s foreign minister in Turkey on Thursday, said Iran was looking to work with remnants of the fallen ally Assad, a largely secular leader who hailed from the Alawite sect.Rubio acknowledged concerns about Syria’s direction in Israel, which has kept pounding military sites in the neighboring country.But Rubio, who has spoken twice in recent days to Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, said a more stable Syria that did not serve as a “launchpad for attacks” would be an “extraordinary achievement for Israel’s security.”- EU ends sanctions -European Union countries, which had already suspended economic sanctions on Syria, gave the green light on Tuesday to lift all restrictions.”We want to help the Syrian people rebuild a new, inclusive and peaceful Syria,” top EU diplomat Kaja Kallas wrote on X after the bloc’s foreign ministers met in Brussels.EU diplomats said that move would unfreeze central bank assets and help reintegrate Syrian banks to the global system, although sanctions would remain on individuals over stirring ethnic tensions.Syria’s foreign ministry hailed the EU decision, saying it marked “the beginning of a new chapter in Syrian-European relations built on shared prosperity and mutual respect.”Syrian Foreign Minister Asaad al-Shaibani, welcoming his Jordanian counterpart to Damascus, said at a joint news conference that “the doors are open” for investment in Syria with the lifting of sanctions.The United States had previously insisted on key steps from Syria’s transitional authorities, including protection of minorities.Trump’s move on Syria was encouraged by Turkey — the main patron of the Islamist fighters who had battled Assad, an ally of Iran and Russia — and Sunni regional power Saudi Arabia.”The nations in the region want to get aid in, want to start helping them, and they can’t because they’re afraid of our sanctions,” Rubio said.Rubio has said Trump plans to waive the Caesar Act, which imposed sanctions for investment on Syria in an effort to ensure accountability regarding abuses under Assad.But such waivers would be temporary, and Syria remains classified by the US as a state sponsor of terrorism, a major impediment to business dealings.Rubio, asked if the administration sought to delist Syria from its terrorism blacklist, replied: “Yes, if they meet the standard.”
Rubio says Syria could be weeks away from ‘full-scale civil war’
US Secretary of State Marco Rubio warned Tuesday that Syria could be weeks away from a fresh civil war of “epic proportions,” as he called for support to the transitional leadership.The top American diplomat blamed a resurgence of the Islamic State extremist group in areas outside of the transitional government’s control, as well as Iran.He told a US Senate hearing that the government, “given the challenges they’re facing, are maybe weeks — not many months — away from potential collapse and a full-scale civil war of epic proportions, basically the country splitting up.”Rubio spoke after a series of bloody attacks on the Alawite and Druze minorities in Syria, where Islamist-led fighters in December toppled then-president Bashar al-Assad, capping a brutal civil war that began in 2011.US President Donald Trump last week on a visit to Saudi Arabia announced a lifting of Assad-era sanctions and met with the guerrilla leader who is now Syria’s transitional president, Ahmed al-Sharaa.Sharaa, clad in a suit and complimented by Trump as a “young, attractive guy,” was until recently on a US wanted list over jihadist connections. Rubio quipped: “The transitional authority figures, they didn’t pass their background check with the FBI.”But he added: “If we engage them, it may work out, it may not work out. If we did not engage them, it was guaranteed to not work out.”Rubio, who also met with Syria’s foreign minister in Turkey on Thursday, said Iran was looking to work with remnants of the fallen ally Assad, a largely secular leader who hailed from the Alawite sect.Rubio acknowledged concerns about Syria’s direction in Israel, which has kept pounding military sites in the neighboring country.But Rubio, who has spoken twice in recent days to Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, said a more stable Syria that did not serve as a “launchpad for attacks” would be an “extraordinary achievement for Israel’s security.”- EU ends sanctions -European Union countries, which had already suspended economic sanctions on Syria, gave the green light on Tuesday to lift all restrictions.”We want to help the Syrian people rebuild a new, inclusive and peaceful Syria,” top EU diplomat Kaja Kallas wrote on X after the bloc’s foreign ministers met in Brussels.EU diplomats said that move would unfreeze central bank assets and help reintegrate Syrian banks to the global system, although sanctions would remain on individuals over stirring ethnic tensions.Syria’s foreign ministry hailed the EU decision, saying it marked “the beginning of a new chapter in Syrian-European relations built on shared prosperity and mutual respect.”Syrian Foreign Minister Asaad al-Shaibani, welcoming his Jordanian counterpart to Damascus, said at a joint news conference that “the doors are open” for investment in Syria with the lifting of sanctions.The United States had previously insisted on key steps from Syria’s transitional authorities, including protection of minorities.Trump’s move on Syria was encouraged by Turkey — the main patron of the Islamist fighters who had battled Assad, an ally of Iran and Russia — and Sunni regional power Saudi Arabia.”The nations in the region want to get aid in, want to start helping them, and they can’t because they’re afraid of our sanctions,” Rubio said.Rubio has said Trump plans to waive the Caesar Act, which imposed sanctions for investment on Syria in an effort to ensure accountability regarding abuses under Assad.But such waivers would be temporary, and Syria remains classified by the US as a state sponsor of terrorism, a major impediment to business dealings.Rubio, asked if the administration sought to delist Syria from its terrorism blacklist, replied: “Yes, if they meet the standard.”
European nations increase pressure on Israel to stop broad Gaza offensive
European countries ramped up pressure on Israel to abandon its intensified campaign in Gaza and let more aid into the war-ravaged territory, where rescuers said fresh attacks killed dozens of people on Tuesday.An AFP journalist saw some trucks entering the Kerem Shalom crossing into Gaza from the Israeli side on Tuesday, a day after the UN said it had been cleared to send aid for the first time since Israel imposed a total blockade on March 2, sparking severe shortages of food and medicine.The dire humanitarian situation in the Strip has prompted an international outcry, with the European Union saying it would review its trade cooperation deal with Israel over alleged human rights abuses following a foreign ministers’ meeting on Tuesday. The bloc’s top diplomat Kaja Kallas said “a strong majority” of its 27 member states backed the move, adding “the countries see that the situation in Gaza is untenable… and what we want is to unblock the humanitarian aid”.Sweden said it would press the EU to level sanctions against Israeli ministers.”Since we do not see a clear improvement for the civilians in Gaza, we need to raise the tone further,” said Foreign Minister Maria Malmer Stenergard.And Britain suspended free-trade negotiations with Israel, summoned the Israeli ambassador and said it was imposing sanctions on settlers in the occupied West Bank in its toughest actions so far against Israel’s conduct of the war.”Blocking aid, expanding the war, dismissing the concerns of your friends and partners. This is indefensible and it must stop,” Foreign Secretary David Lammy said in an impassioned speech to parliament.Responding to Britain’s moves, Israeli foreign ministry spokesman Oren Marmorstein said “external pressure will not divert Israel from its path in defending its existence and security”.- Flour, baby food, medicine -COGAT, the Israeli defence ministry body that oversees civil affairs in the Palestinian territories, said “93 UN trucks carrying humanitarian aid, including flour for bakeries, food for babies, medical equipment, and pharmaceutical drugs were transferred” to Gaza on Tuesday.The spokesman for UN chief Antonio Guterres confirmed dozens of trucks were allowed in, but spoke of difficulties receiving the deliveries.”Today, one of our teams waited several hours for the Israeli green light to… collect the nutrition supplies. Unfortunately, they were not able to bring those supplies into our warehouse,” Stephane Dujarric said.UN humanitarian chief Tom Fletcher said that the nine trucks cleared to enter on Monday were “a drop in the ocean of what is urgently needed”.He told the BBC on Tuesday that 14,000 babies could die in the next 48 hours if aid did not reach them in time.US Secretary of State Marco Rubio, replying to a Democrat’s comment during a Senate Foreign Relations Committee meeting, said he understood “that it’s not in sufficient amounts, but we were pleased to see that decision was made” to restart aid shipments.The Israeli army stepped up its offensive at the weekend, vowing to defeat Gaza’s rulers Hamas, whose October 7, 2023 attack on Israel triggered the war.Strikes overnight and early Tuesday left “44 dead, mostly children and women, as well as dozens of wounded”, civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP.Bassal said 15 people were killed when a petrol station was hit near the Nuseirat refugee camp, and eight others were killed in a strike on a school sheltering displaced Palestinians in Gaza City to the north.The Israeli military told AFP it had “struck a Hamas terrorist who was operating from within a command and control centre” inside the school compound. There was no comment on the other incidents.At the bombarded petrol station, Nuseirat resident Mahmoud al-Louh carried a cloth bag of body parts to a vehicle.”They are civilians, children who were sleeping. What was their fault?” he told AFP.In a statement on Tuesday, the military said it had carried out strikes on more than “100 terror targets” in Gaza over the past day.- ‘Irresponsible’ behaviour -On Monday, Prime Minister Benjamin Netanyahu said Israel would “take control of all the territory of the Strip” with its new campaign.Israel resumed operations across Gaza on March 18, bringing an end to a two-month ceasefire amid deadlock over how to proceed.Negotiators from Israel and Hamas began a new round of indirect talks in Doha over the weekend, just as the intensified campaign was getting underway.Qatar, which has been involved in mediation efforts throughout the war, said Tuesday that Israel’s “irresponsible, aggressive behaviour” had undermined the chances of a ceasefire.Hours later, Netanyahu’s office accused Hamas of refusing to accept a deal, saying Israel was recalling its senior negotiators but leaving the “working levels” of its team in Doha.A source close to Hamas alleged that Israel’s delegation “has not held any real negotiations since last Sunday”, blaming “Netanyahu’s systematic policy of obstruction”.The Hamas attack in October 2023 resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also took 251 hostages, 57 of whom remain in Gaza including 34 the military says are dead.Gaza’s health ministry said Tuesday at least 3,427 people have been killed since Israel resumed strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,573.
Google ramps up search with AI mode
Google on Tuesday said it was beefing up online searches with even more generative artificial intelligence, as it presses on with embracing AI despite fears for its ad-based business model.CEO Sundar Pichai, speaking at the company’s annual developers event, said Google’s search engine would feature a new AI mode, as he boasted that “decades of research” were reaching fruition with the new technology.The search engine’s nascent AI mode goes further than the already launched AI Overviews which display answers to queries from the tech giant’s generative AI powers, above the traditional blue links to websites and ads.”New AI mode is a total reimagining of search with more advanced reasoning,” said Pichai, kicking off the conference in Silicon Valley.”You can ask longer and more complex queries… and you can go further with follow-up questions.”Google head of search Liz Reid described the freshly unveiled AI mode, now available in the United States, as a powerful tool with advanced reasoning, multi-modality, and the ability for users to dive deeper into searches.”It searches across the entire web, going way deeper than the traditional search,” she said.Since Google debuted AI Overviews in search results at its developers conference a year ago, it has grown to more than 1.5 billion users across several countries, according to Pichai.”That means Google Search is bringing Gen AI to more people than any other product in the world,” Pichai said.Google’s push into generative AI comes amid intensifying competition with OpenAI’s ChatGPT, which has itself incorporated search engine features into its popular chatbot. Both companies are rapidly releasing new AI products despite ongoing challenges with preventing misinformation and establishing clear business models, and with no clear sense of how the tech will affect society.Analysts have expressed concerns that shifting away from pages of “blue links” to AI-generated summaries in Google search would mean fewer opportunities to serve up money-making ads at the heart of the company’s business model.This has also caused alarm among website publishers, such as news organizations or Wikipedia, who face a massive drop in traffic with the potential demise of Google search links that have been the main gateway to the internet for the past two decades.Fueling those concerns, Apple executive Eddy Cue testified in federal court recently that Google’s search traffic on Apple devices declined in April for the first time in over two decades.Cue, Apple’s senior vice president of services, told the Washington antitrust trial that Google was losing ground to AI alternatives like ChatGPT and Perplexity, sending Google’s shares plummeting.Investors were also unsettled when Cue added that Apple might soon offer AI alternatives as default search options on its devices, heightening concerns that Google’s advertising revenue could face serious threats from AI competitors.This testimony occurred during a critical trial where a federal judge could potentially order Google to divest key businesses following a previous ruling that its search engine constitutes an illegal monopoly.- ‘Ultra’ -At its annual developers conference, known as Google I/O, the company nurtures relationships with creators of apps, platforms or online services, hoping to keep them inspired to sync with its offerings.Beyond search, the conference showcased numerous AI innovations being developed or deployed.These include real-time speech translation, virtual clothing try-ons using personal photos, and technology that can automatically search for desired items and make purchases when prices drop.Google is also introducing “agent” capabilities to Chrome and the Gemini AI app, allowing AI to handle online tasks independently. These features will initially launch for paying subscribers.The company announced that its most advanced AI tools would be available through a new “Ultra” subscription tier priced at $250 monthly.
Présidentielle 2027: Ruffin veut une primaire et affirme qu’il la gagnera
Le député François Ruffin appelle, dans Libération, à une primaire de la gauche, “de Poutou à Ruffin”, pour la présidentielle de 2027, affirmant qu’il y participera, et qu’il la remportera.”Il nous faut une primaire, une +primaire geyser+, qui ne soit pas qu’une élection de départage, mais un moment de débordement”, déclare le député qui a rompu avec LFI lors des dernières législatives, et siège maintenant au sein du groupe écologiste.L’élu de la Somme annonce son intention d’y être candidat. “Et je la remporterai”, promet-il, rappelant qu’il a battu “trois fois” le Rassemblement national “dans des terres ouvrières”. “Je parle pour le monde du travail, les gens ordinaires qui tiennent le pays debout”, justifie-t-il.A l’initiative de l’idée du Nouveau Front populaire aux législatives pour réunir la gauche, le député rappelle qu’en un mois il y a eu “9 millions de votants”. “On pourrait leur rendre la parole, non ? C’est soit la stratégie des primaires, soit la stratégie déprimante”, assène-t-il. Le député considère que ce sont “les partis, a priori”, qui doivent organiser cette primaire. “Ce serait mieux avec eux. Est-ce qu’ils diront tous oui demain matin ? Probablement pas. Mais il y a, au sein de chacun, des unitaires contre des identitaires. De toute façon, cette primaire aura lieu”. Pour le calendrier, il préconise “des candidatures en avril 2026 et un vote à l’automne”, pour “une élection à deux tours, sur le modèle de la présidentielle”. Il détaille également les critères pour candidater: “100.000 parrainages citoyens, 250 de maires. Dix idées, en guise de profession de foi”. Et suggère “un vote physique, avec un bureau de vote par canton”, pour un objectif de “2 à 3 millions de votants”. Pour lui, les insoumis et Jean-Luc Mélenchon sont les bienvenus dans cette primaire, dont le périmètre doit être celui du NFP: “de Philippe Poutou à François Hollande. C’est à eux de choisir d’y rentrer ou non”.Quant à l’hypothèse d’une candidature de Jean-Luc Mélenchon sans passer par la case primaire, il estime que “tout est question de rapport de force. Un candidat légitimé par des millions de votants, ça chamboule les calculs”. Interrogé pour savoir s’il soutiendrait le gagnant quel qu’il soit, y compris si c’était François Hollande ou Raphaël Glucksmann, il dit ne pas imaginer “qu’on participe à un tel scrutin sans, ensuite, en respecter les règles”.
Google lance un nouveau mode de recherche en ligne avec de l’intelligence artificielle renforcée
Google lance un nouveau mode de recherche en ligne avec de l’intelligence artificielle (IA) renforcée, a annoncé mardi son directeur général Sundar Pichai, contre-attaquant après les assauts de la concurrence des assistants IA dont ChatGPT.Il s’agit d’une nouvelle phase de l’intégration de l’IA générative au célèbre moteur de recherche, après la mise en ligne, il y a un an, d’AI Overviews, un cartouche qui s’affiche en tête des résultats, devant les traditionnels liens vers des sites internet.AI Overviews s’appuie sur l’interface d’IA générative Gemini, réponse à ChatGPT introduite en décembre 2023.”AI Mode”, qui va, dans un premier temps, être accessible seulement aux Etats-Unis, promet d’aller plus loin, en fournissant, sur requête en langage courant, des rapports détaillés ou des graphiques pour visualiser des données.Il propose aussi des réponses personnalisées en fonction du profil de l’utilisateur, de l’historique de son activité sur internet et de ses correspondances, s’il a donné accès à son historique de recherche ou sa boîte mail.”C’est le futur de la recherche sur Google”, a affirmé, lors d’une présentation dans le cadre de la conférence Google I/O dédiée aux développeurs, Liz Reid, responsable de la recherche au sein du groupe de Mountain View (Californie), une fonctionnalité qui va “au-delà de l’information, vers l’intelligence”.Le moteur de recherche va ainsi ressembler un peu plus au ChatGPT d’OpenAI, qui a récemment gagné en fonctionnalités, avec l’ajout du shopping notamment.AI Overviews compte plus de 1,5 milliard d’utilisateurs, selon l’entreprise californienne.Longtemps hégémonique, Google se doit de réagir car menacé par des rivaux émergents, mais aussi par la justice américaine.Le gouvernement américain réclame en effet que Google cède son navigateur Chrome, après que l’entreprise californienne a été jugée coupable de maintenir son monopole avec des pratiques commerciales déloyales.Début mai, lors du procès pour déterminer sa peine, un cadre d’Apple a révélé que le trafic sur le moteur de recherche, installé par défaut sur les iPhone, avait baissé le mois dernier pour la première fois depuis 20 ans. L’annonce, qui a fait chuter le cours d’Alphabet de plus de 7% en une séance de Bourse, montre que la concurrence progresse.ChatGPT et d’autres assistants IA surfent sur internet pour apporter des réponses directes à leurs utilisateurs, sans publicités. Perplexity AI, une autre start-up de San Francisco, ambitionne de devenir le principal rival de Google sur son terrain de jeu.- Un assistant AI omniscient -Mais la firme de Mountain View n’a pas dit son dernier mot.Elle dispose d’un atout de taille : sa taille, l’habitude des internautes qui se tournent, par défaut, vers son moteur de recherche depuis des décennies, et les données des utilisateurs, si ceux-ci sont prêts à les lui confier encore plus.En cas de voyage par exemple, il pourra par exemple proposer des événements dans des galeries d’art aux bonnes dates, puisqu’il connaîtra les goûts de la personne et les dates de son déplacement.Google espère ainsi prendre de l’avance dans la création d’un agent IA, avatar numérique omniscient et personnalisé, le Graal des géants de la “tech”.”Les récentes mises à jour de Gemini représentent des étapes cruciales pour concrétiser notre vision d’un assistant IA universel, qui vous aide dans votre vie quotidienne, qui est intelligent et comprend le contexte dans lequel vous vous trouvez, et qui peut planifier et prendre des mesures en votre nom sur n’importe quel appareil”, a expliqué Demis Hassabis, patron de Google DeepMind.”C’est l’objectif ultime de l’application Gemini : une IA personnelle, proactive et puissante”, a-t-il ajouté.L’IA générative commence déjà à rapporter gros à Alphabet. Au premier trimestre, la société a dégagé un bénéfice net record de 34,5 milliards de dollars, en hausse de 46% sur un an, grâce à son activité de “cloud” (informatique dématérialisée), portée par l’appétit pour les services d’IA.
Mexique: la violence frappe la gauche au pouvoir avec un double homicide à Mexico
La violence a frappé mardi de près la gauche au pouvoir au Mexique, avec le double assassinat par balles à Mexico de deux collaborateurs de la maire Clara Brugada, elle-même une fidèle de la présidente Claudia Sheinbaum.La secrétaire personnelle de la maire, Ximena Guzman, et un conseiller, José Muñoz, ont été assassinés en pleine rue et en pleine heure de pointe, a rapporté le bureau de la maire, Clara Brugada, dans un communiqué. Ils ont été victimes d’une “agression directe”, a dénoncé Mme Brugada.Tous deux étaient membres du parti de gauche Morena, tout comme la maire et la présidente de la République, Claudia Sheinbaum.Mme Brugada a succédé à Claudia Sheinbaum à la tête de la ville aux neuf millions d’habitants après les élections du 2 juin 2024.L’attaque s’est produite avant 08h00 locales (14h00 GMT) près de la Calzada de Tlalpan, une grande avenue reliant le sud au centre de la ville. Mme Guzman s’apprêtait à faire monter son collègue à bord d’une voiture particulière. Les tueurs présumés circulaient à mobylette. D’après des images de vidéo-surveillance, un homme vêtu de blanc a tiré contre le pare-brise du véhicule que conduisait Mme Guzman.Puis le tueur se retourne vers M. Munoz, qui était sur le point de monter à bord du véhicule. Le tueur part en courant après l’attaque.Les autorités mènent des investigations pour déterminer “le mobile de l’agression”, selon la mairie. Les caméras de vidéosurveillance de la zone sont en cours de vérification afin de tenter d’identifier les responsables, qui circulaient à moto.”Nous irons au fond des choses et il y aura justice”, a promis la présidente Claudia Sheinbaum en présentant ses condoléances lors de sa conférence de presse matinale habituelle.Les deux victimes travaillaient avec son mouvement “depuis longtemps”, a-t-elle ajouté, après avoir pris connaissance des faits pendant sa conférence de presse matinale.La maire de Mexico a rendu hommage à sa collaboratrice assassinée, “une femme merveilleuse, infatigable, très bonne”, ainsi qu’au conseiller, qu’elle connaissait depuis qu’il était enfant, a déclaré Mme Brugada lors d’une brève conférence de presse.Plusieurs responsables locaux et fédéraux ont également exprimé leur tristesse.”Je regrette profondément l’agression fourbe qui a coûté la vie à Ximena Guzman et José Munoz”, a écrit dans un communiqué le secrétaire (ministre) de l’Economie Marcelo Ebrard, également ancien maire de Mexico.Les fusillades et attaques sont fréquentes dans plusieurs Etats mexicains en raison de la présence de cartels mais Mexico enregistre des niveaux de violence moindres qu’ailleurs dans le pays.En avril, la ville a enregistré 78 victimes d’homicides, bien loin des 195 du Guanajuato, un des Etats les plus frappés par la violence.Mme Sheinbaum s’était félicitée d’avoir fait reculer la violence dans la capitale avec une méthode qu’elle veut transposer au niveau fédéral: plus de police, plus de renseignements, plus de coordination entre les différents corps de sécurité.En 2024, le chef des opérations spéciales de la police de Mexico, Milton Figueroa, a été assassiné dans la banlieue de la capitale.Figueroa était le bras droit du monsieur Sécurité de la ville de Mexico, Omar Garcia Harfuch, nommée depuis par présidente Claudia Sheinbaum au poste de ministre fédéral de la Sécurité.0mar Garcia Harfuch a lui-même été blessé dans une attaque par balles en juin 2020 en plein cœur de Mexico. Deux de ses gardes du corps et une passante ont été tués.Le véhicule blindé dans lequel voyageait celui qui était alors secrétaire à la Sécurité publique locale, a été attaqué par plusieurs tueurs à gages liés au Cartel Jalisco Nouvelle Génération (CJNG), l’un des plus puissants du Mexique. Lors de cet attentat, deux de ses gardes du corps et une passante ont été tués.








