L’UE propose d’assouplir ses règles pour renvoyer les demandeurs d’asile

La Commission européenne a proposé mardi d’assouplir ses règles pour renvoyer les demandeurs d’asile, répondant à une demande répétée des Etats membres de durcir sa politique migratoire.Cette proposition inquiète les ONG de protection de migrants et certains élus.Actuellement, la loi européenne prévoit que des demandeurs d’asile puissent être renvoyés vers des pays dont ils ne sont pas originaires mais que les Etats membres considèrent comme “sûrs”.Il faut cependant qu’il y ait un “lien” suffisant entre la personne concernée et ce pays tiers: qu’un membre de sa famille y réside, que le demandeur d’asile ait déjà travaillé dans ce pays etc.Ce que l’UE propose, c’est de pouvoir éliminer cette obligation de “lien”, permettant de fait d’accélérer les renvois.- “Cruel et inutile” -“Cela signifie qu’un migrant pourrait être envoyé dans un pays tiers avec lequel il n’a aucun lien et pourrait se retrouver en situation de vulnérabilité, voire de maltraitance”, alerte l’eurodéputée centriste Fabienne Keller dans un communiqué, qualifiant la proposition de “problématique”.Elle pourrait aussi très bien être “illégale”, selon Meron Knikman du International Rescue Committee. “Il serait cruel et inutile d’envoyer des personnes dans un pays qu’elles connaissent à peine ou dans lequel elles n’ont jamais mis les pieds”, déplore-t-elle auprès de l’AFP.Les ONG estiment que les gouvernements européens seront aussi exposés à un chantage par ces pays tiers, qui pourraient exiger une ribambelle de contreparties politiques et financières pour accueillir ces demandeurs d’asile.La Commission réfute toutes ces critiques, assurant que les pays dans lesquels ils seront renvoyés devront avant tout respecter les droits fondamentaux. Et que cette proposition a pour principal objectif d’accélérer le traitement des demandes d’asile. “Il s’agit vraiment de donner davantage de flexibilité aux Etats membres” de l’Union européenne, a affirmé un porte-parole de la Commission, Markus Lammert.Pour entrer en vigueur, cette proposition devra être approuvée par le Parlement européen et les Etats membres.- Pression des Etats membres -Or Bruxelles est justement sous pression des Etats membres pour durcir sa politique migratoire, face à la poussée de la droite et de l’extrême droite à travers le continent.La Commission avance méthodiquement sur ce dossier. Mi-mars, elle avait déjà dévoilé de premières mesures pour accélérer les expulsions d’étrangers en situation irrégulière.L’exécutif européen avait notamment proposé un cadre légal à la création de centres pour migrants en dehors de ses frontières, les fameux “hubs de retour”.Avant d’établir en avril une liste de pays qu’elle juge “sûrs” (dont la Tunisie, le Maroc ou l’Inde) limitant de fait les possibilités d’asile pour leurs ressortissants.Les appels à un durcissement de la politique migratoire européenne interviennent alors même que le nombre de passages clandestins aux frontières de l’Union a considérablement diminué.En 2024, il a atteint le niveau le plus bas depuis 2021, lorsque les flux migratoires étaient encore perturbés par le Covid, selon les données de l’agence européenne Frontex.

Trump pushes Republicans to back ‘big, beautiful’ US budget bill

US President Donald Trump rallied Republicans on Capitol Hill Tuesday to back a so-called “big, beautiful bill” that is likely to increase the yawning budget deficit and cut health care for millions of Americans.Sharp divisions in the party have slowed the progress through Congress of Trump’s budget bill, which pairs an extension of the billionaire’s signature tax cuts from his first term with a series of savings.But conservatives are angling for much deeper spending cuts to tackle the ballooning deficit, while moderates say the savings would mean millions of the poorest Americans lose health coverage under the Medicaid program.Trump said as he was greeted by Republican House Speaker Mike Johnson that there were “one or two grandstanders” blocking the bill but that he was confident of a deal.He warned that without the bill the United States would face huge tax increases.”I think we’re going to have a very good discussion. There are one or two points that some people feel strongly about, but maybe not so strong,” Trump told reporters as he went in to meet lawmakers.Trump has been eager to present the bill as a significant legislative accomplishment early in his second term, after a frenzied first few months where he has governed largely through presidential orders.- Health care fears -Fiscal hawks oppose the bill on the grounds that it would pile on to the already huge US budget deficit. Independent congressional analysts calculate that the mega-bill’s tax provisions would add more than $4.8 trillion over the coming decade.Trump insisted that he was “not touching” Medicaid but just cutting “waste, fraud and abuse” — the slogan of the administration’s cost-slashing drive led by tech tycoon Elon Musk.The bill would, however, add new restrictions on the Medicaid program that helps provide health insurance for more than 70 million lower-income Americans.They would include toughening work requirements for those receiving assistance and cutting it for undocumented migrants.The policy change would result in more than 10 million people losing coverage under the program, according to estimates by the independent Congressional Budget Office.Moderate Republicans fear overly large cuts in the popular program could upset the party’s prospects in the November 2026 midterm elections.The bill — which is formally known as the “One Big Beautiful Bill” — cleared a key hurdle on Sunday when it finally progressed out of the House Budget Committee.Several rebels who had blocked it on Friday dropped their earlier opposition after speaker Johnson spent the weekend persuading them.But Trump will need everyone onside for it to get past Congress.Republicans have a very slim majority in the House, meaning the legislation needs almost unanimous support to pass, with Democrats united against the bill.Even if the bill passes in the House, it will face challenges in the Senate, where Republicans are demanding major changes.

Les intempéries dans le Var font au moins trois morts

Les pluies orageuses intenses qui ont frappé le Var mardi ont fait au moins trois morts, dont un couple d’octogénaires au Lavandou, sur le littoral, où le maire a décrit “des scènes de guerre”.Selon un bilan provisoire de la gendarmerie du Var et de la Préfecture du département, “trois personnes ont perdu la vie, deux au Lavandou et une à Vidauban”, dans la plaine des Maures.La vigilance orange aux orages et pluie-inondation a pris fin à 14H00 dans le Var, selon Météo-France qui a maintenu le département en vigilance jaune.S’agissant du couple qui perdu la vie au Lavandou, ils ont été emportés avec leur véhicule par un torrent, dans le secteur de Cavalière. Le corps de la femme était resté prisonnier de la carcasse, a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Toulon, Samuel Finielz.Une enquête a été ouverte pour recherche des causes de la mort, a ajouté le magistrat, précisant à la presse que “la situation était assez difficile sur place”. “C’était un phénomène vraiment violent, méchant, incompréhensible”, a réagi le maire du Lavandou, Gil Bernardi, lors d’une conférence de presse improvisée, notamment devant les micros de BFMTV. Il est tombé “255 mm d’eau en une heure, provoquant une vague énorme”, a-t-il ajouté, décrivant des “scènes de guerre” avec des “routes arrachées” et des “ponts arrachés”.- “Chemin totalement submergé” -“Il n’y a plus rien, plus d’électricité, plus d’eau potable, plus de station d’épuration”, a également décrit l’élu.”Un diagnostic est en cours pour évaluer les dégâts sur cette commune : accessibilité à l’eau potable, état des stations d’épuration, état des routes… Les communes de Vidauban et de La Môle ont également été lourdement impactées. L’aérodrome de La Môle/Saint Tropez est fermé suite aux inondations”, a précisé la préfecture dans un bilan à 15H00.Au Vidauban, la personne décédée a également été emportée par les flots dans son véhicule. “Une conductrice et sa passagère se sont engagées sur un chemin de campagne totalement submergé”, tombant dans un fossé, mais seule la conductrice a pu être sauvée par l’intervention d’un élu municipal qui se trouvait là, a indiqué le maire de la commue, Claude Pianetti, sur Facebook, sans cacher son émotion.Des renforts ont été envoyés, notamment depuis les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes, en soutien aux 200 pompiers mobilisés qui ont effectué une cinquantaine d’interventions, “dont certaines pour des sauvetages et des mises en sécurité de personnes”, a précisé la préfecture.Les “systèmes orageux ont donné des cumuls intenses en deux heures sur Bormes-les-Mimosas mais surtout le Lavandou et les hauteurs plus au nord. On a relevé des cumuls parfois supérieurs à 100 mm”, a indiqué Météo-France dans son bulletin de 14H00.Les intempéries dans le Var sont survenues au lendemain de pluies diluviennes qui ont occasionné des inondations et dégâts dans le sud-ouest de la France, notamment sur la ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse, sur laquelle aucun train ne pourra circuler pendant plusieurs jours.Près de Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, une voie ferrée a été endommagée: la pluie a fait déborder un ruisseau qui a emporté le ballast sous les rails sur une dizaine de mètres, interrompant la liaison TGV Toulouse-Bordeaux-Paris.Un TGV a dû s’y arrêter en pleine voie dans la nuit de lundi à mardi, ses 507 passagers étant évacués par bus vers une salle municipale. “On a frôlé la catastrophe, les voies étaient à nu et le TGV en suspension”, a témoigné auprès de l’AFP le maire de la commune, Dante Rinaudo.Un train Intercités reliant Toulouse à Paris est resté bloqué toute la nuit à Agen, en raison de ce même incident, selon un journaliste de l’AFP qui était à bord. Ses passagers ont été acheminés en bus vers Toulouse mardi matin.Selon une porte-parole de la SNCF, la circulation ferroviaire restera coupée pendant “au moins plusieurs jours” entre Agen et Marmande, affectant ainsi le trafic des TGV entre Bordeaux et Toulouse.Près de Montauban, il est tombé en quelques heures plus de 100 mm de pluie sur le village de L’Honor-de-Cos, où trois petits ponts enjambant un affluent de l’Aveyron ont été emportés par un ruisseau qui s’est transformé en torrent.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les intempéries dans le Var font au moins trois morts

Les pluies orageuses intenses qui ont frappé le Var mardi ont fait au moins trois morts, dont un couple d’octogénaires au Lavandou, sur le littoral, où le maire a décrit “des scènes de guerre”.Selon un bilan provisoire de la gendarmerie du Var et de la Préfecture du département, “trois personnes ont perdu la vie, deux au Lavandou et une à Vidauban”, dans la plaine des Maures.La vigilance orange aux orages et pluie-inondation a pris fin à 14H00 dans le Var, selon Météo-France qui a maintenu le département en vigilance jaune.S’agissant du couple qui perdu la vie au Lavandou, ils ont été emportés avec leur véhicule par un torrent, dans le secteur de Cavalière. Le corps de la femme était resté prisonnier de la carcasse, a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Toulon, Samuel Finielz.Une enquête a été ouverte pour recherche des causes de la mort, a ajouté le magistrat, précisant à la presse que “la situation était assez difficile sur place”. “C’était un phénomène vraiment violent, méchant, incompréhensible”, a réagi le maire du Lavandou, Gil Bernardi, lors d’une conférence de presse improvisée, notamment devant les micros de BFMTV. Il est tombé “255 mm d’eau en une heure, provoquant une vague énorme”, a-t-il ajouté, décrivant des “scènes de guerre” avec des “routes arrachées” et des “ponts arrachés”.- “Chemin totalement submergé” -“Il n’y a plus rien, plus d’électricité, plus d’eau potable, plus de station d’épuration”, a également décrit l’élu.”Un diagnostic est en cours pour évaluer les dégâts sur cette commune : accessibilité à l’eau potable, état des stations d’épuration, état des routes… Les communes de Vidauban et de La Môle ont également été lourdement impactées. L’aérodrome de La Môle/Saint Tropez est fermé suite aux inondations”, a précisé la préfecture dans un bilan à 15H00.Au Vidauban, la personne décédée a également été emportée par les flots dans son véhicule. “Une conductrice et sa passagère se sont engagées sur un chemin de campagne totalement submergé”, tombant dans un fossé, mais seule la conductrice a pu être sauvée par l’intervention d’un élu municipal qui se trouvait là, a indiqué le maire de la commue, Claude Pianetti, sur Facebook, sans cacher son émotion.Des renforts ont été envoyés, notamment depuis les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes, en soutien aux 200 pompiers mobilisés qui ont effectué une cinquantaine d’interventions, “dont certaines pour des sauvetages et des mises en sécurité de personnes”, a précisé la préfecture.Les “systèmes orageux ont donné des cumuls intenses en deux heures sur Bormes-les-Mimosas mais surtout le Lavandou et les hauteurs plus au nord. On a relevé des cumuls parfois supérieurs à 100 mm”, a indiqué Météo-France dans son bulletin de 14H00.Les intempéries dans le Var sont survenues au lendemain de pluies diluviennes qui ont occasionné des inondations et dégâts dans le sud-ouest de la France, notamment sur la ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse, sur laquelle aucun train ne pourra circuler pendant plusieurs jours.Près de Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, une voie ferrée a été endommagée: la pluie a fait déborder un ruisseau qui a emporté le ballast sous les rails sur une dizaine de mètres, interrompant la liaison TGV Toulouse-Bordeaux-Paris.Un TGV a dû s’y arrêter en pleine voie dans la nuit de lundi à mardi, ses 507 passagers étant évacués par bus vers une salle municipale. “On a frôlé la catastrophe, les voies étaient à nu et le TGV en suspension”, a témoigné auprès de l’AFP le maire de la commune, Dante Rinaudo.Un train Intercités reliant Toulouse à Paris est resté bloqué toute la nuit à Agen, en raison de ce même incident, selon un journaliste de l’AFP qui était à bord. Ses passagers ont été acheminés en bus vers Toulouse mardi matin.Selon une porte-parole de la SNCF, la circulation ferroviaire restera coupée pendant “au moins plusieurs jours” entre Agen et Marmande, affectant ainsi le trafic des TGV entre Bordeaux et Toulouse.Près de Montauban, il est tombé en quelques heures plus de 100 mm de pluie sur le village de L’Honor-de-Cos, où trois petits ponts enjambant un affluent de l’Aveyron ont été emportés par un ruisseau qui s’est transformé en torrent.

Les intempéries dans le Var font au moins trois morts

Les pluies orageuses intenses qui ont frappé le Var mardi ont fait au moins trois morts, dont un couple d’octogénaires au Lavandou, sur le littoral, où le maire a décrit “des scènes de guerre”.Selon un bilan provisoire de la gendarmerie du Var et de la Préfecture du département, “trois personnes ont perdu la vie, deux au Lavandou et une à Vidauban”, dans la plaine des Maures.La vigilance orange aux orages et pluie-inondation a pris fin à 14H00 dans le Var, selon Météo-France qui a maintenu le département en vigilance jaune.S’agissant du couple qui perdu la vie au Lavandou, ils ont été emportés avec leur véhicule par un torrent, dans le secteur de Cavalière. Le corps de la femme était resté prisonnier de la carcasse, a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Toulon, Samuel Finielz.Une enquête a été ouverte pour recherche des causes de la mort, a ajouté le magistrat, précisant à la presse que “la situation était assez difficile sur place”. “C’était un phénomène vraiment violent, méchant, incompréhensible”, a réagi le maire du Lavandou, Gil Bernardi, lors d’une conférence de presse improvisée, notamment devant les micros de BFMTV. Il est tombé “255 mm d’eau en une heure, provoquant une vague énorme”, a-t-il ajouté, décrivant des “scènes de guerre” avec des “routes arrachées” et des “ponts arrachés”.- “Chemin totalement submergé” -“Il n’y a plus rien, plus d’électricité, plus d’eau potable, plus de station d’épuration”, a également décrit l’élu.”Un diagnostic est en cours pour évaluer les dégâts sur cette commune : accessibilité à l’eau potable, état des stations d’épuration, état des routes… Les communes de Vidauban et de La Môle ont également été lourdement impactées. L’aérodrome de La Môle/Saint Tropez est fermé suite aux inondations”, a précisé la préfecture dans un bilan à 15H00.Au Vidauban, la personne décédée a également été emportée par les flots dans son véhicule. “Une conductrice et sa passagère se sont engagées sur un chemin de campagne totalement submergé”, tombant dans un fossé, mais seule la conductrice a pu être sauvée par l’intervention d’un élu municipal qui se trouvait là, a indiqué le maire de la commue, Claude Pianetti, sur Facebook, sans cacher son émotion.Des renforts ont été envoyés, notamment depuis les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes, en soutien aux 200 pompiers mobilisés qui ont effectué une cinquantaine d’interventions, “dont certaines pour des sauvetages et des mises en sécurité de personnes”, a précisé la préfecture.Les “systèmes orageux ont donné des cumuls intenses en deux heures sur Bormes-les-Mimosas mais surtout le Lavandou et les hauteurs plus au nord. On a relevé des cumuls parfois supérieurs à 100 mm”, a indiqué Météo-France dans son bulletin de 14H00.Les intempéries dans le Var sont survenues au lendemain de pluies diluviennes qui ont occasionné des inondations et dégâts dans le sud-ouest de la France, notamment sur la ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse, sur laquelle aucun train ne pourra circuler pendant plusieurs jours.Près de Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, une voie ferrée a été endommagée: la pluie a fait déborder un ruisseau qui a emporté le ballast sous les rails sur une dizaine de mètres, interrompant la liaison TGV Toulouse-Bordeaux-Paris.Un TGV a dû s’y arrêter en pleine voie dans la nuit de lundi à mardi, ses 507 passagers étant évacués par bus vers une salle municipale. “On a frôlé la catastrophe, les voies étaient à nu et le TGV en suspension”, a témoigné auprès de l’AFP le maire de la commune, Dante Rinaudo.Un train Intercités reliant Toulouse à Paris est resté bloqué toute la nuit à Agen, en raison de ce même incident, selon un journaliste de l’AFP qui était à bord. Ses passagers ont été acheminés en bus vers Toulouse mardi matin.Selon une porte-parole de la SNCF, la circulation ferroviaire restera coupée pendant “au moins plusieurs jours” entre Agen et Marmande, affectant ainsi le trafic des TGV entre Bordeaux et Toulouse.Près de Montauban, il est tombé en quelques heures plus de 100 mm de pluie sur le village de L’Honor-de-Cos, où trois petits ponts enjambant un affluent de l’Aveyron ont été emportés par un ruisseau qui s’est transformé en torrent.

Zelensky accuses Russia of buying time to stall peace talks

Ukrainian President Volodymyr Zelensky accused Russia on Tuesday of delaying peace talks in a bid to pursue its three-year invasion, even as US President Donald Trump pushes for an immediate ceasefire.Trump spoke by phone on Monday to both Zelensky and Russian leader Vladimir Putin, while Russian and Ukrainian officials met in Istanbul on Friday for their first direct talks on the conflict in more than three years.The talks failed to yield a truce, and Zelensky accused Putin of sending “empty heads” to the negotiating table.”It is obvious that Russia is trying to buy time in order to continue its war and occupation,” Zelensky said in a post on social media.Trump framed his two-hour conversation with Putin, the third so far this year, as a breakthrough.The Republican is seeking an elusive deal to end the war that he had promised on the election campaign trail to solve in 24 hours.But Putin again rebuffed the call for a full, immediate and unconditional ceasefire, instead saying only that he was ready to work with Ukraine on a “memorandum” outlining a possible roadmap and different positions on ending the war.Moscow is feeling confident, with its troops advancing on the battlefield and Trump having resumed dialogue with Putin after almost three years of the West shunning the Kremlin chief.”The memorandum buys time for Russia,” Russian political analyst Konstantin Kalachev told AFP.”The cessation of hostilities is not a condition for it, which means that Russia can continue its offensive,” he added.Zelensky said on Monday he had no details of what this “memorandum” would be but was willing to look at Russia’s ideas.Russia invaded Ukraine in February 2022 and has since destroyed swathes of the country’s east, killed tens of thousands and now controls around one-fifth of its territory.- Trump’s no ‘messiah’ -People who spoke to AFP both in Kyiv and Moscow were sceptical about peace prospects and thought the Putin-Trump call had not bring them closer. “I never had any faith in him and now I have none at all,” a retired teacher Victoria Kyseliova told AFP in Kyiv, when asked if she was losing confidence in Trump.Vitaliy, a 53-year-old engineer from Kyiv, said Trump was no “messiah” and that his flurry of diplomacy has changed little. Ukrainian political analyst Volodymyr Fesenko said Trump’s latest calls had only added to the uncertainty.”This conversation not only failed to clarify the future of the negotiations but further confused the situation,” he said.He said Trump had fallen for Putin’s tactics of trying to use talks “as a cover to continue and intensify the war”.In Moscow, there was defiance and confidence.  “I believe that we don’t need these negotiations. We will win anyway,” Marina, a 70-year-old former engineer, told AFP.- Sanctions push -Ukraine and Europe are trying to put pressure on Trump to impose on Moscow a new package of massive sanctions after Putin declined to travel to Turkey for face-to-face talks with Zelensky.Kyiv accused Moscow’s negotiators of making unrealistic demands at the Istanbul talks, including sweeping territorial claims that Ukraine has repeatedly rejected.Zelensky said on Monday that Kyiv and its allies needed to “work hard” to convince Trump of the need for more sanctions.On Tuesday, the European Union formally adopted its 17th round of sanctions on Moscow, targeting 200 vessels of Russia’s so-called shadow maritime fleet, and drawing ire from Russia.”Western politicians and the media are making titanic efforts to disrupt the constructive dialogue between Russia and the United States,” said Kirill Dmitriev, the head of Russia’s Direct Investment Fund and lead economic negotiator with the United States.Russia has successfully withstood sanctions, rerouting its vital oil and gas supplies to India and China.Zelensky said he had discussed preparations for the next sanctions package with European Commission president Ursula von der Leyen. “Russian oil, energy trade infrastructure, banks and financial schemes — these are the areas that hurt Russia the most and therefore contribute the most to peace,” he said. The Ukrainian president added he was closely coordinating every step with the European partners following yesterday’s conversation with Trump. Russia’s key ally China said on Tuesday it also backed direct dialogue between the warring sides.”It is hoped that the parties concerned will carry on with the dialogue… to reach a fair, lasting and binding peace agreement acceptable to all parties,” foreign ministry spokeswoman Mao Ning said.

Un groupe chinois reprend le constructeur français de bus à hydrogène Safra

Le tribunal de commerce d’Albi a choisi mardi le groupe chinois Wanrun pour reprendre Safra, unique constructeur de bus à hydrogène hexagonal en redressement judiciaire, au détriment du français TTH, qui avait les faveurs du personnels et des décideurs locaux.L’offre de reprise du groupe chinois tenait la corde ces dernières semaines, avant une proposition de dernière minute, revue à la hausse, présentée vendredi par TTH.Wanrun s’est engagé à conserver 120 des 169 salariés de cette entreprise basée à Albi et spécialisée dans la fabrication de bus et autocars à hydrogène, et dans la rénovation de bus, rames de métro ou tramway.Parvenue fin avril, à la veille d’une audience du tribunal de commerce d’Albi, le projet de reprise de la société chinoise, plus connue dans le milieu des batteries et des panneaux solaires, comprend un chèque de 7 millions d’euros et des promesses d’investissement pour relancer la Société albigeoise de fabrication et réparation automobile (Safra), créée en 1955 et placée en redressement judiciaire le 4 février.Seule entreprise française à fabriquer des autocars et bus à hydrogène, Safra est un acteur important de la filière hydrogène.Avec sa dernière offre, le groupe Thierry Torti Holding (TTH, 385 salariés) pensait tenir les arguments pour convaincre le tribunal. TTH avait proposé de reprendre 90 employés sur le site d’Albi et d’en reclasser 40 dans son usine de Clermont-Ferrand. Son directeur général Thierry Cezar faisait miroiter un carnet de commandes de 450 millions d’euros, une garantie selon lui pour l’avenir de Safra, et tablait sur une hausse progressive des effectifs pour atteindre 200 salariés à Albi en 2029.Une troisième offre émanant d’une société belge, CBM, a également été écartée.La semaine dernière, le président du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER) d’Occitanie, Jean-Louis Chauzy, avait mis en garde contre le risque de reprise par des intérêts chinois et avait plaidé pour “des solutions industrielles françaises avec un solide ancrage territorial”.Il avait rappelé le cas de la fonderie SAM en Aveyron, reprise par le groupe chinois Jinjiang avec des promesses d’investissements “jamais réalisés”. La société métallurgique travaillant pour l’industrie automobile a finalement fermé.Le député centriste du Tarn Philippe Bonnecarrère s’était également positionné pour “une offre industrielle française, sérieuse, peut-être plus modeste au départ, mais plus solide sur le long terme”.

Gaza rescuers say 44 killed as Israel steps up offensive

Gaza’s civil defence agency said Israeli strikes on Tuesday killed at least 44 people across the war-ravaged Palestinian territory, where Israel has intensified a military offensive aimed at crushing Hamas.Aid trickled into the Gaza Strip on Monday for the first time in more than two months, following widespread condemnation of Israel’s total blockade that has sparked severe shortages of food and medicine.On Tuesday, a UN spokesman said it had received permission to send another “around 100” trucks of aid into Gaza.The Israeli army stepped up its offensive at the weekend, vowing to defeat Gaza rulers Hamas whose October 7, 2023 attack on Israel triggered the war.Strikes overnight and early Tuesday left “44 dead, mostly children and women, as well as dozens of wounded”, civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP.Bassal said 15 people were killed when a gas station was hit near the Nuseirat refugee camp and 12 others in a strike on a house in Deir el-Balah, both in central Gaza.Eight people were killed in a strike on a school sheltering displaced Palestinians in Gaza City, further north, Bassal said.The Israeli military told AFP it had “struck a Hamas terrorist who was operating from within a command and control centre” within the school compound. There was no comment on the other incidents.In a statement Tuesday, the military announced strikes on more than “100 terror targets” in Gaza over the past day.At the bombarded gas station, Nuseirat resident Mahmoud al-Louh carried a cloth bag of body parts to a vehicle.”They are civilians, children who were sleeping. What was their fault?” he told AFP.- ‘Egregious’ -Israel’s security cabinet approved earlier this month a plan to expand the military offensive, which one official said would include the “conquest” of Gaza and the displacement of its population.On Monday Prime Minister Benjamin Netanyahu said Israel “will take control of all the territory of the strip”, as the intensified military campaign prompted international alarm.Israel resumed major operations across Gaza on March 18 amid deadlock over how to proceed with a two-month ceasefire that had largely halted the war.Netanyahu said it was necessary for Israel to prevent famine in Gaza for “practical and diplomatic reasons”, after his government announced it would allow limited aid into the besieged territory.”Images of mass starvation” could harm the legitimacy of Israel’s war effort, Netanyahu said.On Friday, President Donald Trump of the United States, Israel’s close ally and main arms supplier, said that “a lot of people are starving” in Gaza. The World Health Organization later warned that the territory’s “two million people are starving”.Britain, France and Canada issued a harsh condemnation of Israel’s conduct of the war, slamming its “egregious actions” in the expanded offensive and the “wholly inadequate” resumption of aid.They warned of “concrete actions” if Israel did not ease its offensive and allow more aid in.Netanyahu called their joint statement a “huge prize” for Hamas.- ‘Drop in the ocean’ -Qatar, which has been involved in mediation efforts throughout the war, said on Tuesday that Israel’s offensive had undermined chances for a ceasefire.”This irresponsible, aggressive behaviour undermines any potential chance for peace,” Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani said.Ending more than two months of a complete blockade, Israel said the first five aid trucks entered Monday carrying supplies “including food for babies”.UN humanitarian chief Tom Fletcher said that the trucks allowed it on Monday were “a drop in the ocean of what is urgently needed”.AFP could not independently verify how many aid trucks had entered Gaza.Fletcher told the BBC on Tuesday that 14,000 babies could die in the Palestinian territory in the next 48 hours if aid did not reach them in time.The Hamas attack in October 2023 resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also took 251 hostages, 57 of whom remain in Gaza including 34 the military says are dead.Gaza’s health ministry said Tuesday at least 3,427 people have been killed since Israel resumed strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,573.