Major champions help Philippines chase golf tourist billions
The Philippines is laying out the red carpet this week to some of golf’s biggest names, part of a grand government plan to diversify tourism with sport at the forefront.The Southeast Asian nation is pitching for a share of the huge golf tourism market in Asia that is projected to generate $9 billion by 2030, according to figures from US analysts Grand View Research. To showcase what the country can offer, the government has thrown its weight behind this week’s International Series tournament featuring four major champions and the cream of Asia.The country rakes in a shade over $40 billion a year from tourism, say official figures, but the contribution from golf is negligible. That is because the Philippines has not been an easy destination for cash-rich golf tourists, according to industry expert Mike Besa.Private clubs have been largely inaccessible to visitors, with members unwilling to share their facilities.”Golf in our country is difficult, at best,” Besa wrote in the Philippines Business Mirror newspaper.”Most times it’s just frustrating for the unseasoned traveller. “Even large tour operators have thrown their hands up in surrender at the rigours of doing business here.”- Presidential backing -It is far easier to go to Thailand, Malaysia, Vietnam or Japan, where tourists are readily accepted on the course and their cash is welcomed in the clubhouse.Lyle Uy, director for golf tourism and special projects at the Philippine government’s Department of Tourism, has been tasked with changing that landscape and opening up the game. He did not reveal details of the government’s financial investment in this week’s event, one of nine elevated International Series tournaments on the Asian Tour with a $2 million prize fund.But he said its support took many forms.”Number one is trying to convince our friends from different countries to look at the Philippines,” Uy told AFP in the shadow of the opulent Sta. Elena clubhouse, south of Manila.Out on the course, set in a sprawling private estate, former Masters champions Patrick Reed, Dustin Johnson and Charl Schwartzel pulled in big crowds against a backdrop of the Sierra Madre mountains.It is the most prestigious lineup ever assembled for a golf tournament in the Philippines. But the beautifully manicured fairways and greens may reinforce a view that golf is only for the rich in a country where poverty is rife and the average GDP per capita is about $4,000. In nearby Hong Kong it is $54,000.”Most of the golf courses here are private. More than 90 percent,” admitted Uy. “So we’re looking into actually extending the support to the owners of these properties so that they open up.”His department has powerful backing. Two years ago President Ferdinand Marcos Jr. declared an ambition to make the Philippines a sports tourism destination.- Accessible, affordable -Patrick Gregorio is chairman of the Philippines Sports Commission, which is responsible for developing athletes.He believes that the government commitment means they can convince clubs to throw open their doors to help grow the game.”When you say accessible that means affordable,” Gregorio told AFP. “I am sure that the private clubs will help. If we, the Philippines Sports Commission, give them a clear programme then they will support it.”It will really change the landscape of golf in the Philippines.”Tourism to the Philippines accounts for almost 10 percent of the country’s GDP, mainly generated from people seeking sand, sea, surf and scuba diving. “We are known for our beaches, but at the end of the day, there is a lot more to the Philippines,” said Uy.”It’s not only golf. We are looking into triathlon. We’re looking at running. Our marathons are starting to pick up. We have diving.”The push to make the Philippines a premier sporting destination does not begin and end with hosting a top-class golf tournament.In recent years the country has staged a Basketball World Cup, a Volleyball World Championship and the Southeast Asian Games.In conjunction with the top-class field this week, music concerts are part of an entertainment package to send a message that the Philippines should be on every golf tourist’s to-do list.”Hopefully the buzz around this event helps golf in the Philippines grow faster,” Reed, the 2018 US Masters champion, told AFP.”The easiest way to grow the game is to bring in the best players in the world to showcase golf and its fun side.”That’s what I think this week will do, especially for younger generations.”
En Cisjordanie, la récolte des olives perturbée par un pic de violences des colons
La scène a fait le tour des réseaux sociaux en quelques heures: un jeune homme masqué frappe avec un bâton une Palestinienne qui cueille des olives en Cisjordanie occupée, et continue alors qu’elle est à terre.L’incident s’est produit récemment à Turmus Ayya, près de Ramallah, épicentre cette année des violences accrues des colons israéliens contre les habitants du territoire palestinien occupé depuis 1967. Il a été filmé par un volontaire étranger, dont la présence est censée dissuader ces attaques.”Tout le monde s’enfuyait, car les colons ont attaqué soudainement, ils étaient peut-être une centaine”, raconte à l’AFP un employé municipal de Turmus Ayya, Yasser Alkam, présent sur les lieux, ajoutant qu’un volontaire suédois avait également eu le bras et la jambe cassés.”Riposter ne ferait qu’attiser la violence, qui a parfois le soutien de l’armée”, explique Naël al-Qouq, un agriculteur de Turmus Ayya.La femme agressée, Oum Saleh Abou Aliya, 55 ans, attendait son fils pour quitter les lieux, affirme M. Alkam.Non loin des lieux de l’affrontement, un drapeau israélien flotte sur un embryon d’implantation de colons.-Multiplication des colonies-L’armée israélienne est arrivée sur place et a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, a constaté un journaliste de l’AFP.Au moins deux voitures ont été incendiées par le groupe de jeunes dont plusieurs étaient masqués et au moins un, l’agresseur de l’agricultrice, portait les tsitsit, ces franges qui dépassent des vêtements portées par les juifs pratiquants.Le chef de la police israélienne en Cisjordanie, Moshe Pinchi, a ordonné à ses commandants de le retrouver, selon les médias israéliens. L’armée israélienne a déclaré à l’AFP qu’elle “travaille en coordination avec la police israélienne pour faire respecter la loi concernant les Israéliens impliqués” dans de tels faits.Des journalistes de l’AFP ont observé au moins six incidents distincts de Palestiniens empêchés d’accéder à leurs terres, attaqués par des colons ou victimes de dégradations durant la cueillette 2025.Le pic des violences cette année va de pair avec la multiplication des colonies israéliennes dans un territoire menacé d’annexion par une partie de la classe politique israélienne. Même si tous les colons ne participent pas aux violences.Dans le village d’al-Moughayer, Abdoul Latif Abou Aliya, 55 ans, déplore lui la destruction de son oliveraie, ordonnée par l’armée après qu’un Israélien a été blessé lors d’une altercation près de sa maison. “Je possède dix dounams (un hectare) d’oliviers, mais il ne me reste que ceux du jardin de ma maison. Ils ont tout arraché”, dit-il à l’AFP.Son terrain est désormais à nu. En bordure, trois caravanes signalent l’installation récente d’un avant-poste, ces bourgeons de colonies, illégaux aussi bien au regard du droit international que pour les autorités israéliennes.”C’est la pire saison depuis 60 ans”, commente le ministre palestinien de l’Agriculture, Rizeq Salimia. D’autant que la production d’olives, qui constitue l’une des principales exportations de Cisjordanie, a été impactée cette année par des conditions climatiques défavorables.Face à l’ampleur inédite des attaques, il a appelé la communauté internationale à protéger les agriculteurs.-Impunité-Les ONG recensent de nombreuses attaques contre des civils palestiniens menées par des colons en Cisjordanie, où vivent plus d’un demi-million d’Israéliens dans des implantations illégales au regard du droit international.Ajith Sunghay, responsable au Bureau des droits de l’homme de l’ONU dans les territoires palestiniens, condamne de “graves attaques” et déplore des “niveaux dangereux d’impunité” pour leurs auteurs.Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a lui dénombré 27 villages de Cisjordanie touchés par des attaques liées à la récolte, durant la seule semaine du 7 au 13 octobre.”Les incidents comprenaient des attaques contre les cueilleurs, des vols de récoltes et de matériel, ainsi que des actes de vandalisme contre les oliviers, entraînant des blessés, des dégâts matériels ou les deux”, détaille l’Ocha.La Cisjordanie compte plus de huit millions d’oliviers pour environ trois millions d’habitants, selon le recensement agricole de 2021.Emaillée ces dernières années d’attaques et de violences accrues impliquant colons israéliens, soldats, cueilleurs palestiniens et bénévoles étrangers, la récolte marque traditionnellement un temps convivial du calendrier palestinien, rassemblant fermiers mais aussi citadins.
Donald Trump s’envole pour l’Asie, où il rencontrera Xi Jinping
Donald Trump s’est envolé vendredi soir pour une importante tournée en Asie, qui sera marquée par une rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping, aux enjeux majeurs pour l’économie mondiale.Le président américain s’est aussi montré ouvert à une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un lors de cette tournée, la première dans la région depuis son retour au pouvoir en janvier.”J’aimerais bien, il sait que nous y allons”, a déclaré M. Trump aux journalistes à la Maison Blanche lorsqu’on lui a demandé si une telle entrevue était possible. La dernière remonte à 2019.Cette tournée en Asie comprend des étapes en Malaisie, au Japon et en Corée du Sud. Tous les pays hôtes devraient dérouler le tapis rouge à Donald Trump pour tenter de s’attirer ses faveurs et d’obtenir les meilleurs accords possibles en matière de droits de douane et de garanties de sécurité.Un haut responsable américain a déclaré vendredi que M. Trump “tiendrait ses promesses envers le peuple américain dans l’une des régions les plus dynamiques du monde sur le plan économique, en signant une série d’accords économiques”, notamment sur les terres rares.A Kuala Lumpur, Donald Trump participera dimanche au sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), qu’il a snobé à plusieurs reprises lors de son premier mandat.Il devrait conclure un accord commercial avec la Malaisie et, surtout, assister à la signature d’un accord de paix entre la Thaïlande et le Cambodge.Après un conflit de plusieurs jours, les deux voisins ont conclu un cessez-le-feu le 29 juillet, à la suite d’une intervention de Donald Trump.Une rencontre avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva est également prévue à l’occasion du sommet de l’Asean, a indiqué Donald Trump à bord de l’avion présidentiel.Les deux dirigeants ont commencé à aplanir leurs différends après des mois de tensions liées en premier lieu au procès et à la condamnation de l’ancien président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, un allié du locataire de la Maison Blanche.- “Tous les sujets” -Donald Trump se rendra ensuite lundi au Japon où il rencontrera le lendemain la nationaliste Sanae Takaichi, devenue cette semaine la première femme à prendre la tête du gouvernement japonais.Cette dernière a dit vouloir des “discussions franches” avec le président américain.Tokyo a signé cet été un accord commercial avec Washington, mais certains détails restent à discuter.Mais le point d’orgue de la tournée aura lieu en Corée du Sud, où Donald Trump est attendu à partir de mercredi prochain pour un sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec), en marge duquel il aura un entretien avec Xi Jinping à Gyeongju, programmé jeudi.Le dirigeant républicain avait un moment laissé planer le doute au sujet de cette entrevue, alors que les deux premières économies de la planète s’affrontent durement sur le plan commercial.La Chine et les Etats-Unis ont entamé samedi de nouvelles négociations commerciales à Kuala Lumpur, selon un média d’Etat chinois.Donald Trump a dit espérer conclure un accord avec le président chinois sur “tous les sujets”, même s’il entend surtout “discuter de la relation économique et commerciale”, selon le haut responsable américain cité précédemment. Cette rencontre est d’autant plus cruciale depuis que la Chine a annoncé une réduction de ses exportations de terres rares, Donald Trump ayant brandi en réponse la menace de 100% de droits de douane supplémentaires pour les produits chinois.Elle ne devrait néanmoins pas constituer “un point d’inflexion” dans la relation entre les deux dirigeants, prédit à l’AFP Ryan Hass, chercheur au centre de réflexion américain Brookings.Le président américain rencontrera aussi, à l’occasion de ce sommet, son homologue sud-coréen Lee Jae Myung, prononcera un discours devant des hommes d’affaires et participera à un dîner des dirigeants de l’Apec, selon la Maison Blanche.
Donald Trump s’envole pour l’Asie, où il rencontrera Xi Jinping
Donald Trump s’est envolé vendredi soir pour une importante tournée en Asie, qui sera marquée par une rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping, aux enjeux majeurs pour l’économie mondiale.Le président américain s’est aussi montré ouvert à une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un lors de cette tournée, la première dans la région depuis son retour au pouvoir en janvier.”J’aimerais bien, il sait que nous y allons”, a déclaré M. Trump aux journalistes à la Maison Blanche lorsqu’on lui a demandé si une telle entrevue était possible. La dernière remonte à 2019.Cette tournée en Asie comprend des étapes en Malaisie, au Japon et en Corée du Sud. Tous les pays hôtes devraient dérouler le tapis rouge à Donald Trump pour tenter de s’attirer ses faveurs et d’obtenir les meilleurs accords possibles en matière de droits de douane et de garanties de sécurité.Un haut responsable américain a déclaré vendredi que M. Trump “tiendrait ses promesses envers le peuple américain dans l’une des régions les plus dynamiques du monde sur le plan économique, en signant une série d’accords économiques”, notamment sur les terres rares.A Kuala Lumpur, Donald Trump participera dimanche au sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), qu’il a snobé à plusieurs reprises lors de son premier mandat.Il devrait conclure un accord commercial avec la Malaisie et, surtout, assister à la signature d’un accord de paix entre la Thaïlande et le Cambodge.Après un conflit de plusieurs jours, les deux voisins ont conclu un cessez-le-feu le 29 juillet, à la suite d’une intervention de Donald Trump.Une rencontre avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva est également prévue à l’occasion du sommet de l’Asean, a indiqué Donald Trump à bord de l’avion présidentiel.Les deux dirigeants ont commencé à aplanir leurs différends après des mois de tensions liées en premier lieu au procès et à la condamnation de l’ancien président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, un allié du locataire de la Maison Blanche.- “Tous les sujets” -Donald Trump se rendra ensuite lundi au Japon où il rencontrera le lendemain la nationaliste Sanae Takaichi, devenue cette semaine la première femme à prendre la tête du gouvernement japonais.Cette dernière a dit vouloir des “discussions franches” avec le président américain.Tokyo a signé cet été un accord commercial avec Washington, mais certains détails restent à discuter.Mais le point d’orgue de la tournée aura lieu en Corée du Sud, où Donald Trump est attendu à partir de mercredi prochain pour un sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec), en marge duquel il aura un entretien avec Xi Jinping à Gyeongju, programmé jeudi.Le dirigeant républicain avait un moment laissé planer le doute au sujet de cette entrevue, alors que les deux premières économies de la planète s’affrontent durement sur le plan commercial.La Chine et les Etats-Unis ont entamé samedi de nouvelles négociations commerciales à Kuala Lumpur, selon un média d’Etat chinois.Donald Trump a dit espérer conclure un accord avec le président chinois sur “tous les sujets”, même s’il entend surtout “discuter de la relation économique et commerciale”, selon le haut responsable américain cité précédemment. Cette rencontre est d’autant plus cruciale depuis que la Chine a annoncé une réduction de ses exportations de terres rares, Donald Trump ayant brandi en réponse la menace de 100% de droits de douane supplémentaires pour les produits chinois.Elle ne devrait néanmoins pas constituer “un point d’inflexion” dans la relation entre les deux dirigeants, prédit à l’AFP Ryan Hass, chercheur au centre de réflexion américain Brookings.Le président américain rencontrera aussi, à l’occasion de ce sommet, son homologue sud-coréen Lee Jae Myung, prononcera un discours devant des hommes d’affaires et participera à un dîner des dirigeants de l’Apec, selon la Maison Blanche.
Vandalism and attacks: settler violence disrupts West Bank olive harvest
The scene shocked many and highlighted the violence of this year’s olive harvest in the Israeli-occupied West Bank: a young masked man clubs an older Palestinian woman picking olives, who then collapses on the ground.The incident during an attack by Israeli settlers, filmed by an American journalist, took place in the town of Turmus Ayya near Ramallah, a hotspot of violence this year.”Everybody was fleeing because the settlers attacked suddenly, maybe 100 of them,” witness Yasser Alkam told AFP, adding that one Swedish activist also had his arm and leg broken by settlers.Alkam, a Turmus Ayya city official, said that the woman, 55-year-old Um Saleh Abu Aliya, was struck as she was waiting for her son to drive her away from a mob of settlers.”Fighting back would only bring more violence, sometimes with the army’s backing,” lamented Nael al-Qouq, a Turmus Ayya farmer who was prevented from reaching his olive trees that same day.-Expanded settlements-Not far from the scene, an Israeli flag flapped in the wind at a settlement outpost, illegal even under Israeli law.The army eventually arrived in Turmus Ayya and dispersed the crowd with tear gas, an AFP journalist witnessed.But not before the youths who descended on the village burned at least two cars.The head of the West Bank’s Israeli police, Moshe Pinchi, told his district commanders to find the man who attacked Abu Aliya, according to a leaked WhatsApp message reported by Israeli media.The Israeli army told AFP that it “works in coordination with the Israel Police to enforce the law concerning Israelis involved in such incidents”.But Turmus Ayya is far from an isolated case, and AFP journalists have witnessed at least six different instances of Palestinians being denied access to their land, attacked by settlers, or being victims of vandalism during the 2025 olive harvest.Clashes in rural areas reached new heights this year, prompted by ever-expanding Israeli settlements and a growing number of settlers — not all of whom engage in violence against Palestinians.More than 500,000 Israelis live in settlements in the West Bank, which Israel has occupied since 1967.All settlements in the West Bank are illegal under international law.- ‘Uprooted’ -Near Turmus Ayya, in the village of Al-Mughayyir, one villager was prevented from harvesting altogether.”I own ten dunams (one hectare) of olives. All I have left are the olive trees in the garden of the house … They uprooted it all,” Abdul Latif Abu Aliya, 55, told AFP.Abu Aliya’s land borders a road on the other side of which three trailers make up a recently-installed settlement outpost.After a settler was injured during an altercation near Abu Aliya’s house, an army order called for the trees his father and grandfather planted to be uprooted. Bulldozers then pushed mounds of soil and roots halfway up the field and 100 metres from the family house, making a barrier that Abu Aliya and his family do not cross for fear of being attacked by settlers. Faced with unprecedented violence during this year’s olive season, the Palestinian Authority’s agriculture minister called for the international community to protect farmers and pickers.”It’s the worst season in the last 60 years,” Agriculture Minister Rizq Salimia told journalists, adding that this year’s crop was already bad due to poor climate.Ajith Sunghay, head of the UN’s Human Rights Office in the Palestinian territories, condemned “severe attacks” during this year’s harvest and deplored “dangerous levels of impunity” for perpetrators.The annual harvest, once a peaceful gathering for the occupied West Bank’s families, has in recent years turned into a series of increasingly violent confrontations involving Israeli settlers, troops, Palestinian harvesters and foreign activists.-Identity marker-The season began in October and will last until mid-November, as Palestinians across the West Bank harvest olives from trees they see as deeply connected to their national identity. The West Bank boasts over eight million olive trees for three million Palestinians, according to the agriculture ministry’s 2021 census.Every autumn, Palestinians farmers, but also city folk whose families own a few trees, head out into the fields to pick olives, mostly by hand.The UN’s humanitarian agency, OCHA, said that 27 West Bank villages were affected by harvest-related attacks in the week of October 7 to 13 alone.”The incidents included attacks on harvesters, theft of crops and harvesting equipment, and vandalism of olive trees, resulting in casualties, property damage, or both,” OCHA said.





