Paris: la mairie du 12e touchée par un spectaculaire incendie, pas de victimes

La mairie du 12e arrondissement de Paris a été touchée dans la nuit de dimanche à lundi par un spectaculaire incendie qui a embrasé son campanile haut d’une trentaine de mètres, sans faire de victimes, a-t-on appris auprès des pompiers.L’incendie était “maîtrisé” peu avant 7H00, a précisé à l’AFP un porte-parole de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), qui a été alertée vers 3H20 et a engagé une soixantaine d’engins ainsi que 150 soldats du feu pour combattre le sinistre.Sept lances à incendie et des échelles ont aussi été déployées, d’après cette source.Selon une journaliste de l’AFP sur place, un large périmètre de sécurité a été établi par la préfecture de police autour de l’imposant édifice du XIXe siècle. Vers 7h30, plus aucune flamme n’était visible mais des éléments incandescents tombaient encore au sol, a-t-on constaté de même source.Le “feu de toiture”, dont l’origine n’est pas connue, a “attaqué” le campanile de 36 mètres coiffant la mairie, et ce beffroi a un temps présenté “un risque d’effondrement”, selon l’officier de communication de la BSPP.”On doit maintenant confirmer que rien ne va tomber”, a ajouté ce porte-parole, prévoyant que les pompiers resteraient “au chevet” du bâtiment une bonne partie de la journée de lundi.”A l’intérieur, sous la toiture, il va falloir évacuer l’eau” déversée par les pompiers, a indiqué cette source, précisant que la BSPP avait engagé son module de conservation des oeuvres d’art présentes dans l’édifice.

Crues dans l’Ouest de la France: l’Ille-et-Vilaine passe en vigilance rouge

L’Ille-et-Vilaine est passée lundi en vigilance rouge pour crues après les importantes précipitations de la dépression Herminia qui ont provoqué des inondations sans précédent depuis 40 ans à Rennes, tandis que huit autres départements sont en alerte orange pour crues, vagues-submersion ou avalanches.La vigilance rouge en Ille-et-Vilaine concerne “la Vilaine médiane et la Seiche”, a précisé Météo-France dans son dernier bulletin publié à 06H00.Le département breton et notamment son chef-lieu, Rennes, traversé par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans. Et la situation risque encore de s’aggraver dans la journée de lundi.”Malheureusement le pic de crue n’est pas encore atteint”, a déclaré dimanche en fin de journée la maire de Rennes Nathalie Appéré dans un communiqué. “La décrue sera lente et ne commencera probablement pas avant mercredi”, a fait savoir l’élue.Selon le site Vigicrues, la Seiche et la Vilaine médiane vont continuer à monter lundi et mardi et pourraient atteindre des niveaux exceptionnels proches de la crue de 2001.Les départements maintenus en vigilance orange crues sont le Calvados, l’Eure, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire. Le Finistère passe en alerte orange vague-submersion, une mise en garde qui s’étendra mardi à l’ensemble de la côte ouest, tandis que les Hautes-Alpes se maintiennent en vigilance orange avalanches.”L’indice de risque d’avalanche est +fort-4+ pour ce lundi sur les massifs des Hautes-Alpes sauf le Dévoluy”, a prévenu Météo-France.- “Solidarité citoyenne” -Cette aggravation de la situation en Ille-et-Vilaine fait suite au passage dimanche de la dépression Herminia, qui a elle-même succédé à la tempête Eowyn, d’une violence exceptionnelle outre-Manche. Elle a entraîné des pluies et des coups de vent sur le nord-ouest de la France, dans des zones où les sols sont déjà saturés d’eau.A Rennes, la mairie a pris dès samedi soir un arrêté d’évacuation pour quatre rues proches du canal Saint-Martin, où les péniches sont désormais au même niveau que les voitures. Elle a également ouvert plusieurs gymnases pour accueillir les personnes sans solution.Dimanche en fin d’après-midi, environ 400 personnes avaient ainsi été évacuées à titre préventif, selon les pompiers.La mairie de Rennes a invité “les personnes souhaitant aider au nettoyage des habitations touchées à s’inscrire en ligne sur le site de la Fabrique Citoyenne”, dans une démarche de “solidarité citoyenne”.La préfecture d’Ille-et-Vilaine a prévenu que la circulation routière serait difficile lundi en raison de nombreuses routes coupées et déviées.Dimanche, Herminia a également provoqué des perturbations dans la circulation des trains en Bretagne et en Normandie. Plus au sud, elle a également perturbé l’arrivée de deux skippers participant au Vendée Globe, Benjamin Dutreux puis Clarisse Crémer. Après leur arrivée aux Sables d’Olonne, ils ont dû prendre la direction de la Rochelle (Charente-maritime) pour aller s’abriter en raison de rafales de près de 130 km/h au large de la cité vendéenne.

Crues dans l’Ouest de la France: l’Ille-et-Vilaine passe en vigilance rouge

L’Ille-et-Vilaine est passée lundi en vigilance rouge pour crues après les importantes précipitations de la dépression Herminia qui ont provoqué des inondations sans précédent depuis 40 ans à Rennes, tandis que huit autres départements sont en alerte orange pour crues, vagues-submersion ou avalanches.La vigilance rouge en Ille-et-Vilaine concerne “la Vilaine médiane et la Seiche”, a précisé Météo-France dans son dernier bulletin publié à 06H00.Le département breton et notamment son chef-lieu, Rennes, traversé par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans. Et la situation risque encore de s’aggraver dans la journée de lundi.”Malheureusement le pic de crue n’est pas encore atteint”, a déclaré dimanche en fin de journée la maire de Rennes Nathalie Appéré dans un communiqué. “La décrue sera lente et ne commencera probablement pas avant mercredi”, a fait savoir l’élue.Selon le site Vigicrues, la Seiche et la Vilaine médiane vont continuer à monter lundi et mardi et pourraient atteindre des niveaux exceptionnels proches de la crue de 2001.Les départements maintenus en vigilance orange crues sont le Calvados, l’Eure, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire. Le Finistère passe en alerte orange vague-submersion, une mise en garde qui s’étendra mardi à l’ensemble de la côte ouest, tandis que les Hautes-Alpes se maintiennent en vigilance orange avalanches.”L’indice de risque d’avalanche est +fort-4+ pour ce lundi sur les massifs des Hautes-Alpes sauf le Dévoluy”, a prévenu Météo-France.- “Solidarité citoyenne” -Cette aggravation de la situation en Ille-et-Vilaine fait suite au passage dimanche de la dépression Herminia, qui a elle-même succédé à la tempête Eowyn, d’une violence exceptionnelle outre-Manche. Elle a entraîné des pluies et des coups de vent sur le nord-ouest de la France, dans des zones où les sols sont déjà saturés d’eau.A Rennes, la mairie a pris dès samedi soir un arrêté d’évacuation pour quatre rues proches du canal Saint-Martin, où les péniches sont désormais au même niveau que les voitures. Elle a également ouvert plusieurs gymnases pour accueillir les personnes sans solution.Dimanche en fin d’après-midi, environ 400 personnes avaient ainsi été évacuées à titre préventif, selon les pompiers.La mairie de Rennes a invité “les personnes souhaitant aider au nettoyage des habitations touchées à s’inscrire en ligne sur le site de la Fabrique Citoyenne”, dans une démarche de “solidarité citoyenne”.La préfecture d’Ille-et-Vilaine a prévenu que la circulation routière serait difficile lundi en raison de nombreuses routes coupées et déviées.Dimanche, Herminia a également provoqué des perturbations dans la circulation des trains en Bretagne et en Normandie. Plus au sud, elle a également perturbé l’arrivée de deux skippers participant au Vendée Globe, Benjamin Dutreux puis Clarisse Crémer. Après leur arrivée aux Sables d’Olonne, ils ont dû prendre la direction de la Rochelle (Charente-maritime) pour aller s’abriter en raison de rafales de près de 130 km/h au large de la cité vendéenne.

Crues dans l’Ouest de la France: l’Ille-et-Vilaine passe en vigilance rouge

L’Ille-et-Vilaine est passée lundi en vigilance rouge pour crues après les importantes précipitations de la dépression Herminia qui ont provoqué des inondations sans précédent depuis 40 ans à Rennes, tandis que huit autres départements sont en alerte orange pour crues, vagues-submersion ou avalanches.La vigilance rouge en Ille-et-Vilaine concerne “la Vilaine médiane et la Seiche”, a précisé Météo-France dans son dernier bulletin publié à 06H00.Le département breton et notamment son chef-lieu, Rennes, traversé par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans. Et la situation risque encore de s’aggraver dans la journée de lundi.”Malheureusement le pic de crue n’est pas encore atteint”, a déclaré dimanche en fin de journée la maire de Rennes Nathalie Appéré dans un communiqué. “La décrue sera lente et ne commencera probablement pas avant mercredi”, a fait savoir l’élue.Selon le site Vigicrues, la Seiche et la Vilaine médiane vont continuer à monter lundi et mardi et pourraient atteindre des niveaux exceptionnels proches de la crue de 2001.Les départements maintenus en vigilance orange crues sont le Calvados, l’Eure, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire. Le Finistère passe en alerte orange vague-submersion, une mise en garde qui s’étendra mardi à l’ensemble de la côte ouest, tandis que les Hautes-Alpes se maintiennent en vigilance orange avalanches.”L’indice de risque d’avalanche est +fort-4+ pour ce lundi sur les massifs des Hautes-Alpes sauf le Dévoluy”, a prévenu Météo-France.- “Solidarité citoyenne” -Cette aggravation de la situation en Ille-et-Vilaine fait suite au passage dimanche de la dépression Herminia, qui a elle-même succédé à la tempête Eowyn, d’une violence exceptionnelle outre-Manche. Elle a entraîné des pluies et des coups de vent sur le nord-ouest de la France, dans des zones où les sols sont déjà saturés d’eau.A Rennes, la mairie a pris dès samedi soir un arrêté d’évacuation pour quatre rues proches du canal Saint-Martin, où les péniches sont désormais au même niveau que les voitures. Elle a également ouvert plusieurs gymnases pour accueillir les personnes sans solution.Dimanche en fin d’après-midi, environ 400 personnes avaient ainsi été évacuées à titre préventif, selon les pompiers.La mairie de Rennes a invité “les personnes souhaitant aider au nettoyage des habitations touchées à s’inscrire en ligne sur le site de la Fabrique Citoyenne”, dans une démarche de “solidarité citoyenne”.La préfecture d’Ille-et-Vilaine a prévenu que la circulation routière serait difficile lundi en raison de nombreuses routes coupées et déviées.Dimanche, Herminia a également provoqué des perturbations dans la circulation des trains en Bretagne et en Normandie. Plus au sud, elle a également perturbé l’arrivée de deux skippers participant au Vendée Globe, Benjamin Dutreux puis Clarisse Crémer. Après leur arrivée aux Sables d’Olonne, ils ont dû prendre la direction de la Rochelle (Charente-maritime) pour aller s’abriter en raison de rafales de près de 130 km/h au large de la cité vendéenne.

India boosts domestic arms industry and looks West to pare back Russia reliance

India’s efforts to pare back a longstanding reliance on Russian military hardware is bearing fruit after the courting of new Western allies and a rapidly growing domestic arms industry, analysts say.At a time when Moscow’s military-industrial complex is occupied with the ongoing war in Ukraine, India has made the modernisation of its armed forces a top priority.That urgency has risen in tandem with tensions between the world’s most populous nation and its northern neighbour China, especially since a deadly 2020 clash between their troops. “India’s perception of its security environment vis-a-vis China has been dramatically altered,” Harsh V Pant, of the New Delhi-based Observer Research Foundation think-tank, told AFP.Relations between the two neighbours went into freefall after the clash on their shared frontier, which killed 20 Indian and at least four Chinese soldiers. “It has sort of shaken the system and there’s a realisation that we have to do whatever is best now, and very fast,” Pant said of the incident. India has become the world’s largest arms importer with purchases steadily rising to account for nearly 10 percent of all imports globally in 2019-23, the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) said last year.More is in the pipeline, with orders worth tens of billions of dollars from the United States, France, Israel and Germany in coming years.Modi will be in France next month where he is expected to sign deals worth about $10 billion for Rafale fighter jets and Scorpene-class submarines, Indian media reports say.- ‘Not easy to switch’ -Defence minister Rajnath Singh has also promised at least $100 billion in fresh domestic military hardware contracts by 2033 to spur local arms production. “India has been traditionally an importer for decades and only switched to emphasising on indigenous manufacturing… in the last decade,” strategic affairs analyst Nitin Gokhale told AFP.”It is not easy to switch, not everything can be manufactured or produced here,” he said, saying the country lacked the ability to manufacture “high-end technology” weapons systems.But its efforts have still seen numerous impressive milestones.  This decade India has opened an expansive new helicopter factory, launched its first homemade aircraft carrier, and conducted a successful long-range hypersonic missile test.That in turn has fostered a growing arms export market which saw sales last year worth $2.63 billion — still a tiny amount compared to established players, but a 30-fold increase in a decade.India is expected in the coming weeks to announce a landmark deal to supply Indonesia’s military with supersonic cruise missiles in a deal worth nearly $450 million. The government aims to triple this figure by 2029, with a significant chunk of the $75 billion it spent on defence last year aimed at boosting local production. – ‘Spread risks’ -India has deepened defence cooperation with Western countries in recent years, including in the much-feted Quad alliance with the United States, Japan and Australia.This reorientation has helped India sign various deals to import and locally co-produce military drones, naval ships, fighter jets and other hardware with suppliers from Western countries.It has also led to a precipitous drop in India’s share of arms from longstanding ally Russia, which supplied 76 percent of its military imports in 2009-13 but only 36 percent in 2019-23, according to SIPRI data. New Delhi has nonetheless sought to maintain the delicate balance between India’s historically warm ties with Moscow while courting closer partnerships with Western nations.Modi’s government has resisted pressure from Washington and elsewhere to explicitly condemn Russia’s 2022 invasion of Ukraine, instead urging both sides to the negotiating table.Gokhale said that India was not in the position to abandon its relationship with Russia, which still plays an important role as a supplier of advanced weaponry including cruise missiles and nuclear submarine technology.”India has certainly spread its risks by sourcing from other countries,” he said. “But Russia remains a very important and dependable partner.”

India boosts domestic arms industry and looks West to pare back Russia reliance

India’s efforts to pare back a longstanding reliance on Russian military hardware is bearing fruit after the courting of new Western allies and a rapidly growing domestic arms industry, analysts say.At a time when Moscow’s military-industrial complex is occupied with the ongoing war in Ukraine, India has made the modernisation of its armed forces a top priority.That urgency has risen in tandem with tensions between the world’s most populous nation and its northern neighbour China, especially since a deadly 2020 clash between their troops. “India’s perception of its security environment vis-a-vis China has been dramatically altered,” Harsh V Pant, of the New Delhi-based Observer Research Foundation think-tank, told AFP.Relations between the two neighbours went into freefall after the clash on their shared frontier, which killed 20 Indian and at least four Chinese soldiers. “It has sort of shaken the system and there’s a realisation that we have to do whatever is best now, and very fast,” Pant said of the incident. India has become the world’s largest arms importer with purchases steadily rising to account for nearly 10 percent of all imports globally in 2019-23, the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) said last year.More is in the pipeline, with orders worth tens of billions of dollars from the United States, France, Israel and Germany in coming years.Modi will be in France next month where he is expected to sign deals worth about $10 billion for Rafale fighter jets and Scorpene-class submarines, Indian media reports say.- ‘Not easy to switch’ -Defence minister Rajnath Singh has also promised at least $100 billion in fresh domestic military hardware contracts by 2033 to spur local arms production. “India has been traditionally an importer for decades and only switched to emphasising on indigenous manufacturing… in the last decade,” strategic affairs analyst Nitin Gokhale told AFP.”It is not easy to switch, not everything can be manufactured or produced here,” he said, saying the country lacked the ability to manufacture “high-end technology” weapons systems.But its efforts have still seen numerous impressive milestones.  This decade India has opened an expansive new helicopter factory, launched its first homemade aircraft carrier, and conducted a successful long-range hypersonic missile test.That in turn has fostered a growing arms export market which saw sales last year worth $2.63 billion — still a tiny amount compared to established players, but a 30-fold increase in a decade.India is expected in the coming weeks to announce a landmark deal to supply Indonesia’s military with supersonic cruise missiles in a deal worth nearly $450 million. The government aims to triple this figure by 2029, with a significant chunk of the $75 billion it spent on defence last year aimed at boosting local production. – ‘Spread risks’ -India has deepened defence cooperation with Western countries in recent years, including in the much-feted Quad alliance with the United States, Japan and Australia.This reorientation has helped India sign various deals to import and locally co-produce military drones, naval ships, fighter jets and other hardware with suppliers from Western countries.It has also led to a precipitous drop in India’s share of arms from longstanding ally Russia, which supplied 76 percent of its military imports in 2009-13 but only 36 percent in 2019-23, according to SIPRI data. New Delhi has nonetheless sought to maintain the delicate balance between India’s historically warm ties with Moscow while courting closer partnerships with Western nations.Modi’s government has resisted pressure from Washington and elsewhere to explicitly condemn Russia’s 2022 invasion of Ukraine, instead urging both sides to the negotiating table.Gokhale said that India was not in the position to abandon its relationship with Russia, which still plays an important role as a supplier of advanced weaponry including cruise missiles and nuclear submarine technology.”India has certainly spread its risks by sourcing from other countries,” he said. “But Russia remains a very important and dependable partner.”

Les routes du narcotrafic en mutation constante, selon l’Observatoire des drogues

Par la mer, la route mais aussi par les airs ou le digital, les routes et méthodes d’approvisionnement en stupéfiants en France sont en constante évolution, note l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) dans un bilan publié lundi.Pour ce qui est de la cocaïne, dont la demande n’a jamais été aussi forte en France avec plus d’un million de consommateurs, le transport maritime a représenté 75,4% des saisies de cette drogue en 2022, contre 17,1% pour le vecteur aérien passager, note l’OFDT dans son bilan de l’offre de stupéfiants en France en 2023. Le port du Havre, fort de ses liaisons maritimes avec des pays sud-américains parmi les plus gros producteurs mondiaux, constitue “l’une des principales portes d’entrée de la cocaïne en Europe”. Le renforcement des mesures de sécurité dans le site normand ont “permis de réduire son utilisation” par les narcotrafiquants, mais ces restrictions ont été contournées.Les autorités ont en effet constaté une augmentation des largages de marchandise en mer ainsi que de l’utilisation de ports secondaires. Les premières données de 2024 suggèrent “une réutilisation accrue” du Havre, note l’OFDT.Les ports des Antilles françaises jouent également un “rôle stratégique” dans le transport de la cocaïne, notamment celui de Fort-de-France en Martinique et le complexe de Jarry en Guadeloupe. – Le postal a le vent en poupe -Concernant l’approvisionnement par voie aérienne, l’axe Cayenne-Paris reste dans les radars des autorités françaises.Ces dernières traquent les mules qui acheminent la drogue in corpore (dans leur corps) ou dans leurs bagages, conduisant à ce que plus de 680 d’entre elles aient été interceptées au 31 janvier 2024.Mais s’il y a eu un “effet dissuasif”, il semble que là encore les trafiquants aient élaboré des “voies de contournement” et privilégié “des avions à destination des Antilles, puis des Antilles vers l’Hexagone, faisant l’objet de contrôles moins systématiques”, écrit l’OFDT.Le fret express et postal “s’affirme comme une alternative majeure” aux mules, souligne encore l’observatoire. Il a représenté en 2022 36% des saisies de cocaïne effectuées par les douanes de Roissy Fret en provenance de Guyane.Initialement privilégiée pour des drogues en quantités modestes et spécifiques (concentrés de cannabis, kétamine ou GBL), la voie postale est désormais aussi choisie pour livrer résine de cannabis ou cocaïne.Les consommateurs passent “non plus via des sites dédiés, mais plutôt à travers des comptes de trafiquants sur des applications et réseaux sociaux”, explique l’OFDT, selon qui “ce mode d’achat est de plus en plus répandu, offrant aux consommateurs un confort notable car il n’implique aucun contact direct avec un revendeur” et assure une livraison rapide (en 24 ou 48 heures).Les trafiquants disposent quant à eux généralement d’un appartement où se fait aussi le conditionnement des commandes, équipé de “machines à mise sous vide pour dissimuler les odeurs et d’imprimantes pour l’étiquetage des colis”. Mi-janvier, Bruno Retailleau a admis que les autorités avaient “toujours, malheureusement, un temps de retard” sur les narcotrafiquants. Le ministre de l’Intérieur a évoqué une “submersion” et reconnu que si le prix de la drogue ne bouge pas malgré les saisies record, cela “signifie qu’il y a toujours plus de marchandises qui débarquent sur le sol français”.L’OFDT note que “la France sert de point de transit pour la cocaïne à destination de l’Océanie et de l’Asie du Sud-Est, principalement via le fret postal et les vols commerciaux”.Au sujet de l’acheminement du cannabis, drogue n°1 en France avec près de 5 millions d’usagers en 2023, la résine de cannabis est, une fois arrivée sur le sol européen, acheminée par voie terrestre vers le reste du continent. Du côté des drogues de synthèse, telles que la MDMA/ecstasy et les amphétamines, qui pour celles consommées en France arrivent majoritairement des Pays-Bas, elles sont là aussi transportées par voie terrestre. Sur ces produits, relève l’OFDT, la France sert de pays de transit pour les trafiquants, notamment vers le Royaume-Uni et l’Espagne, et “une partie de ces drogues est réexpédiée par fret express ou postal vers l’Amérique, l’Océanie et, de manière plus marginale, vers La Réunion”.Le chiffre d’affaires du trafic de drogue est estimé entre 3,5 et 6 milliards d’euros par an en France. 

W.African bloc’s future uncertain as three key members quitMon, 27 Jan 2025 06:34:19 GMT

The withdrawal of Mali, Niger and Burkina Faso from the Economic Community of West African States takes effect on Wednesday after a year of political tensions, fracturing the region and leaving the bloc with an uncertain future.On January 29, 2024, the three countries led by military regimes formally notified ECOWAS of their desire for “immediate” …

W.African bloc’s future uncertain as three key members quitMon, 27 Jan 2025 06:34:19 GMT Read More »