Cuba: une cave à cigares de luxe bat un nouveau record aux enchères

La vente aux enchères d’une cave à cigares de luxe cubains a battu un nouveau record vendredi soir à La Havane, à 4,6 millions d’euros, lors du 25e Festival du havane, dans un contexte de ventes mondiales en hausse tirées par un marché asiatique dynamique.A la fin de la vente, où un total de dix caves à cigares étaient proposées, la pièce maîtresse a été adjugée à 4,6 millions d’euros, soit un nouveau record pour le “Festival del habano”, où se retrouvent chaque année amateurs, représentants commerciaux, influenceurs et journalistes spécialisés du monde entier.Confectionnée en ébène et décorée de nacre, d’or et de cristaux de verre, la cave compte 400 cigares Behike Cohiba, la gamme la plus exclusive de cigares cubains, dont le festival fêtait cette année les quinze ans d’existence. L’écrin luxueux, dont le nom de l’acheteur asiatique n’a pas été dévoilé, a dépassé de 100.000 euros le précédent record. En 2024, la pièce la plus prestigieuse avait atteint 4,5 millions d’euros et avait été acquise par Xiaohong Hu, la présidente d’un groupe de médias chinois, selon la revue spécialisée française L’Amateur de cigares.Une participation chinoise au festival chaque année plus visible, à l’image d’un marché asiatique qui ne cesse de se renforcer. “J’aime beaucoup les cigares, je suis un fan”, confie à l’AFP Jason He, venu de Pékin à Cuba pour assister pour la première fois au festival. “Après une dure journée de travail, vous vous asseyez, vous fumez un cigare et vous vous sentez tellement détendu”, poursuit l’amateur de 44 ans.”Il y a de plus en plus de gens qui commencent à fumer le cigare à Shanghai, à Hong Kong et dans de nombreuses villes” chinoises, confirme Zhang Fanchen, 39 ans, directeur d’une entreprise de hautes technologies, basé à Shanghai. “C’est de plus en plus populaire en Chine”, dit-il. Comme chaque année, pour la soirée de clôture, le groupe Habanos S.A, en charge de la commercialisation des cigares cubains dans le monde, a mis les petits plats dans les grands, avec concerts et mariage mets-cigares, dont un Behike 56, vendu sur le marché international à 270 euros. Une bulle de luxe dans un des derniers pays communistes du monde.Dans un grand pavillon d’exposition, réaménagé en salle de gala, les robes de soirée ont côtoyé les smokings ou les costumes de dandys plus excentriques. Parmi les 2.000 invités, le président cubain Miguel Diaz-Canel, des membres de la famille des anciens dirigeants Fidel et Raul Castro, ou encore le champion olympique cubain de lutte Mijain Lopez.- Signature -La vente aux enchères, dont le produit est officiellement destiné au secteur de la santé cubain, a atteint cette année un total de 16,4 millions d’euros. Elle avait engrangé 17,8 et 11,9 millions d’euros les deux années précédentes. A des années-lumière des chiffres de la décennie antérieure où la vente de charité n’a jamais dépassé le million d’euros, malgré la signature de Fidel Castro (1926-2016) apposée sur certaines caves à cigares.Associé à un secteur du luxe qui a connu ces dernières années une croissance insolente, les cigares cubains visent le haut de gamme, avec toujours plus de tirages limités et exclusifs.Au premier jour du Festival, Habanos S.A a annoncé un chiffre d’affaires “record” de 827 millions de dollars, soit une augmentation des ventes en valeur de 16%. Une tendance à la hausse qui n’a cessé de se confirmer ces dernières années: +31% en 2023, +2% en 2022, +15% en 2021.Outre une nouvelle politique commerciale qui a fait grimper les prix en 2022 et un maintien du marché européen (54%), cette bonne santé s’appuie sur la croissance du marché asiatique, alors que les Etats-Unis restent fermés aux havanes en raison de l’embargo économique. “Le marché chinois, tout comme, de manière générale, la région Asie-Pacifique, qui regroupe 24% des ventes en valeur du groupe Habanos, continuent d’être un moteur de croissance”, a confirmé José Maria Lopez, vice-président en charge du développement.Signe marquant de cette évolution, Habanos S.A. regroupe l’Etat cubain et l’entreprise Tabacalera, rachetée en 2020 au groupe britannique Imperial Brands par un consortium d’investisseurs asiatiques, dont les noms n’ont jamais été communiqués officiellement. Face à l’immense marché chinois, l’enjeu est de taille pour Cuba, dont le tabac, réputé être le meilleur du monde, est un des premiers produits d’exportation. Restent, pour les années qui viennent, des interrogations sur les capacités de production de l’île alors que l’économie traverse une profonde crise, frappée par un renforcement des sanctions américaines et une émigration massive qui fragilise tous les secteurs manufacturiers.

La France ne doit pas “partager” sa dissuasion nucléaire qui doit rester “française”, estime Le Pen

La dissuasion nucléaire de la France doit rester “française” et “on ne doit pas la partager”, a estimé samedi Marine Le Pen.La leader du Rassemblement national s’exprimait en marge du Salon de l’agriculture après que le président français Emmanuel Macron, à la tête d’une des deux puissances nucléaires en Europe avec le Royaume-uni, s’est dit prêt à “ouvrir la discussion” sur une dissuasion nucléaire européenne.”La dissuasion nucléaire française doit rester une dissuasion nucléaire française” et “on ne doit pas la partager, on doit encore moins la déléguer”, a déclaré Mme Le Pen, interrogée sur les développements qui ont suivi l’affrontement verbal entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump vendredi à Washington.Elle a exprimé à cet égard sa “tristesse de l’absence d’une voix forte et indépendante qui devrait être celle de la France”.La cheffe de file des députés RN a jugé “normal” qu’il “puisse y avoir des frictions” entre deux dirigeants politiques, après les échanges tendus, devant les caméras, entre le président américain et son homologue ukrainien.”Que des dirigeants de nations puissent se parler avec passion, qu’il puisse y avoir des frictions, qu’il puisse y avoir des mots durs, après tout, c’est assez normal”, a affirmé Mme Le Pen, tout en reconnaissant que la publicité de ces échanges a “pu entraîner une émotion légitime”. “C’est un chemin difficile de construire la paix” et “ce serait dommage de considérer que, parce que ce moment est difficile, il rompt tout espoir d’arriver à une paix”, a-t-elle ajouté.La leader du parti d’extrême droite a aussi jugé que “ceux qui disent que les États-Unis ne sont pas des alliés” n’étaient “pas raisonnables”. “Evidemment que les États-Unis (sont) un allié de la France”, a-t-elle dit.”Est ce qu’on sort de l’Otan ? Non, bien sûr, tout ça, ceux qui disent cela ne sont pas des gens raisonnables”, a-t-elle ajouté.Sur la dissuasion nucléaire, Emmanuel Macron s’était exprimé vendredi soir en marge d’une visite au Portugal et répondait à une demande du futur chancelier allemand Friedrich Merz.Devant le spectaculaire rapprochement des Etats-Unis de Donald Trump avec la Russie, Friedrich Merz a jugé nécessaire que l’Europe se prépare “au pire scénario” d’une Otan dépourvue de la garantie de sécurité américaine, y compris nucléaire.”Si les collègues veulent avancer vers une plus grande autonomie et des capacités de dissuasion, alors nous devrons ouvrir cette discussion très profondément stratégique. Elle a des composantes très sensibles et très confidentielles mais je suis disponible pour que cette discussion s’ouvre”, a dit M. Macron vendredi dans une interview aux chaînes portugaises RTP1 et RTP3.

La France ne doit pas “partager” sa dissuasion nucléaire qui doit rester “française”, estime Le Pen

La dissuasion nucléaire de la France doit rester “française” et “on ne doit pas la partager”, a estimé samedi Marine Le Pen.La leader du Rassemblement national s’exprimait en marge du Salon de l’agriculture après que le président français Emmanuel Macron, à la tête d’une des deux puissances nucléaires en Europe avec le Royaume-uni, s’est dit prêt à “ouvrir la discussion” sur une dissuasion nucléaire européenne.”La dissuasion nucléaire française doit rester une dissuasion nucléaire française” et “on ne doit pas la partager, on doit encore moins la déléguer”, a déclaré Mme Le Pen, interrogée sur les développements qui ont suivi l’affrontement verbal entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump vendredi à Washington.Elle a exprimé à cet égard sa “tristesse de l’absence d’une voix forte et indépendante qui devrait être celle de la France”.La cheffe de file des députés RN a jugé “normal” qu’il “puisse y avoir des frictions” entre deux dirigeants politiques, après les échanges tendus, devant les caméras, entre le président américain et son homologue ukrainien.”Que des dirigeants de nations puissent se parler avec passion, qu’il puisse y avoir des frictions, qu’il puisse y avoir des mots durs, après tout, c’est assez normal”, a affirmé Mme Le Pen, tout en reconnaissant que la publicité de ces échanges a “pu entraîner une émotion légitime”. “C’est un chemin difficile de construire la paix” et “ce serait dommage de considérer que, parce que ce moment est difficile, il rompt tout espoir d’arriver à une paix”, a-t-elle ajouté.La leader du parti d’extrême droite a aussi jugé que “ceux qui disent que les États-Unis ne sont pas des alliés” n’étaient “pas raisonnables”. “Evidemment que les États-Unis (sont) un allié de la France”, a-t-elle dit.”Est ce qu’on sort de l’Otan ? Non, bien sûr, tout ça, ceux qui disent cela ne sont pas des gens raisonnables”, a-t-elle ajouté.Sur la dissuasion nucléaire, Emmanuel Macron s’était exprimé vendredi soir en marge d’une visite au Portugal et répondait à une demande du futur chancelier allemand Friedrich Merz.Devant le spectaculaire rapprochement des Etats-Unis de Donald Trump avec la Russie, Friedrich Merz a jugé nécessaire que l’Europe se prépare “au pire scénario” d’une Otan dépourvue de la garantie de sécurité américaine, y compris nucléaire.”Si les collègues veulent avancer vers une plus grande autonomie et des capacités de dissuasion, alors nous devrons ouvrir cette discussion très profondément stratégique. Elle a des composantes très sensibles et très confidentielles mais je suis disponible pour que cette discussion s’ouvre”, a dit M. Macron vendredi dans une interview aux chaînes portugaises RTP1 et RTP3.

Les César 2025 ont réuni plus de 2 millions de téléspectateurs

La 50e cérémonie des César retransmise en clair vendredi soir sur Canal+ a réuni 2,01 millions de téléspectateurs (soit 13,3% de part de marché), sa meilleure performance “depuis 2020”, a indiqué la chaîne dans un communiqué samedi.L’audience de la cérémonie connaît sa troisième année consécutive de hausse, s’est félicitée Canal+. En 2024, elle avait réuni 1,86 million de téléspectateurs. Ces chiffres restent toutefois loin derrière les 3,9 millions de téléspectateurs réunis en 2012.L’événement, qui était diffusé sur l’application Canal+, Dailymotion et TikTok en simultané, a cumulé au niveau numérique près de 200 millions de vues, “soit quatre fois mieux qu’en 2024”, a précisé Canal+. La chaîne avait confié à l’influenceuse Léna Situations la charge d’interroger les célébrités sur le tapis rouge.La cérémonie a vu triompher la comédie musicale “Emilia Perez” de Jacques Audiard, repartie avec sept trophées, dont le meilleur film et la meilleure réalisation, malgré les polémiques.Tourné en espagnol, avec des stars internationales comme Zoe Saldaña, Selena Gomez ainsi que, dans le rôle principal, l’actrice transgenre espagnole Karla Sofía Gascón, le film avait été encensé au Festival de Cannes et a décroché un record pour une production non-anglophone de 13 nominations aux Oscars. Mais il a ensuite connu une chute vertigineuse, lorsque d’anciens tweets racistes et islamophobes de Karla Sofía Gascón ont ressurgi, compromettant ses chances pour les Oscars dimanche. 

Le verbatim de la passe d’armes entre Zelensky, Trump et Vance

Voici les propos échangés entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et le vice-président américain JD Vance lors d’une discussion très tendue vendredi dans le Bureau ovale de la Maison Blanche:Zelensky: “De quelle diplomatie parlez-vous, JD (Vance)? Que voulez-vous dire?”Vance: “Je parle du type de diplomatie qui va mettre fin à la destruction de votre pays. M. le président, si je peux me permettre, je trouve qu’il est irrespectueux de votre part de venir dans le Bureau ovale et d’essayer de débattre de ça devant les médias américains. En ce moment même, vous forcez des conscrits à rejoindre la ligne de front parce que vous avez des problèmes d’effectifs. Vous devriez remercier le président (Trump).”Zelensky: “Avez-vous déjà été en Ukraine pour voir nos problèmes? Venez une fois.”Vance: “J’ai vu et lu des choses et je sais ce qui se passe: vous y emmenez les gens pour une visite de propagande, monsieur le président. Est-ce que vous niez avoir des problèmes pour mobiliser dans votre armée? Et pensez-vous que c’est irrespectueux de venir dans le Bureau ovale des Etats-Unis d’Amérique et d’attaquer le gouvernement qui tente d’empêcher la destruction de votre pays?”Zelensky: “Ca fait beaucoup de questions. Commençons par le commencement. D’abord, pendant une guerre, tout le monde à des problèmes, même vous. Vous avez un bel océan (qui vous sépare de l’Europe) et vous ne le sentez pas maintenant, mais vous allez le ressentir à l’avenir. (…)”Trump: “Vous ne le savez pas. Ne nous dites pas ce que nous allons ressentir. On essaie de résoudre un problème. Ne nous dites pas ce que nous allons ressentir.”Zelensky: “Je ne vous dis pas… Je réponds…”Vance: “C’est précisément ce que vous faites.”Trump: “Vous n’êtes pas en position de nous dicter ce que nous allons ressentir. Nous allons nous sentir très bien et très forts.”Zelensky essaie de l’interrompre.Trump: “Vous vous êtes mis dans une très mauvaise position. Vous n’avez pas les cartes en main, là. Avec nous, vous commencez à les avoir.”Zelensky: “Je ne joue pas aux cartes. Je suis très sérieux, M. le président. Je suis le président d’un pays en guerre.”Trump : “(…) Vous jouez avec la vie de millions de personnes. Vous jouez avec la troisième guerre mondiale. Vous jouez avec la troisième guerre mondiale. Et ce que vous faites est très irrespectueux envers ce pays qui vous a soutenu bien plus que ce que beaucoup disent qu’il aurait dû.”Zelensky: “Je suis très respectueux.”Vance: “Avez-vous seulement dit merci?”Zelensky: “De nombreuses fois”Vance: “Non, depuis le début de cette rencontre? (…) Dites quelques mots de remerciements aux Etats-Unis d’Amérique et au président qui essaie de sauver votre pays.”Zelensky: “Vous pensez que si vous parlez très fort…”Trump: “Il ne parle pas fort. Votre pays est en grande difficulté. Non, non, vous avez beaucoup parlé. Votre pays est en grande difficulté. Vous ne gagnez pas. Vous avez une sacrée bonne chance de pouvoir vous en sortir, grâce à nous.”Zelensky: “M. le président, nous restons forts. Depuis le tout début de la guerre, nous sommes seuls, et nous disons, j’ai dit, merci.”Trump, en colère: “Vous n’avez pas été seuls. Vous n’avez pas été seuls. On vous a déjà donné, par ce stupide président (Joe Biden), 350 milliards (de dollars) d’équipement militaire. Et vos hommes sont courageux mais ils ont eu notre équipement. Si vous ne l’aviez pas, cette guerre aurait été terminée en deux semaines.”Zelenksy: “En trois jours. C’est ce que j’ai entendu de Poutine.”(…)Trump: “Ca va être très dur de négocier comme ça.”Vance: “Dites juste merci.”Zelensky: “Je l’ai dit de nombreuses fois.”(…)Trump: “Je pense que c’est bien que les Américains voient ce qu’il se passe. Je pense que c’est très important. C’est pour ça que je laisse ça se dérouler aussi longtemps. Vous devez être reconnaissant. Vous n’avez pas les cartes en main. Vous êtes enlisés. Vos citoyens meurent. Ecoutez, vous êtes à court de soldats. Et après vous nous dites +je ne veux pas de cessez-le-feu, je ne veux pas de cessez-le-feu, je veux ci et ça+. Ecoutez, si vous pouvez obtenir un cessez-le-feu maintenant, je vous le dis, vous le prenez pour arrêter les balles et le massacre de vos troupes. Zelensky: “Bien sûr que nous voulons arrêter la guerre. Avec des garanties.”Trump: “Vous dites que vous ne voulez pas de cessez-le-feu ? Moi, j’en veux un. Parce qu’on obtient un cessez-le-feu plus vite qu’un accord.”(…)Trump: Il (Poutine) veut un accord. Je ne sais pas si vous voulez un accord. Je vous ai donné le pouvoir d’être un homme fort, et je ne pense pas que vous seriez un homme fort sans les Etats-Unis. Votre peuple est très courageux. Mais soit vous concluez un accord, soit nous vous laissons tomber. (…) Vous ne vous montrez pas du tout reconnaissant. Et ce n’est pas une bonne chose. Bon, je pense que nous en avons vu assez. Ca va faire un grand moment de télévision.”

Star du ski-alpinisme, Thibault Anselmet en pleine ascension vers les JO

Un vent froid balaie la vallée de la Tarentaise. Des vacanciers descendent les pistes et croisent un skieur rangé sur le côté en train d’avancer quasiment à la même vitesse qu’eux… mais en remontant. C’est Thibault Anselmet, star du ski-alpinisme, en pleine préparation des Mondiaux en Suisse (2-8 mars).Cent ans après sa première olympique, cette discipline a été réintégrée au programme des prochains JO de Milan-Cortina et le Français de 27 ans en rêve déjà.Sur les sentiers enneigés de la station savoyarde de Sainte-Foy, le souffle saccadé de Thibault Anselmet dégage une épaisse fumée dans l’intensité de sa foulée. Chaussé de skis ultra-légers et habillé comme un biathlète, il est capable de grimper jusqu’à 1.800 mètres de dénivelé en une heure. “Cela demande énormément de caisse. La souffrance fait partie du jeu”, explique-t-il à l’AFP.Fils d’un moniteur de ski basé à Bonneval-sur-Arc (Savoie), le jeune Thibault a grandi en suivant son papa dans les grandes compétitions européennes, comme la mythique Pierra Menta.- Triathlon du ski -“Il a remporté une médaille de bronze aux Championnats d’Europe en 2007. Je le voyais aller s’entraîner, avant ou après le travail, et j’ai voulu sortir avec lui en montagne”, raconte ce jeune homme longiligne aux cheveux châtains impeccablement coiffés.Thibault développe un foncier impressionnant en même temps qu’une grande passion pour ce sport de pleine nature. Alors que la pratique du ski de rando explose en amateur, le circuit pro se structure autour d’une Coupe du monde et se hisse parmi l’élite.”J’ai trouvé du plaisir dans la variété de l’exercice. Je ne visais pas forcément la place de numéro un”, avoue-t-il presque gêné dans son appartement, à côté de ses globes de vainqueur du classement général de la Coupe du monde en 2023 et 2024.Lors d’une montée en course, on souffle, on souffre et “parfois on profite un peu du paysage”, apprécie le champion. A la descente, les peaux de phoques sont rapidement enlevées et le sport se transforme en ski alpin chargé d’adrénaline.Les transitions entre les différentes phases — ôter les skis, mettre les peaux, les enlever… — sont cruciales pour faire la différence face aux meilleurs mondiaux, pour la plupart Italiens, Suisses, Espagnols et Français.- Sprint vers les JO -Présent lors des premiers Jeux d’hiver en 1924 avant d’être abandonné en 1948, le ski-alpinisme revient au programme des Jeux en Italie l’année prochaine. Et c’est le sprint, l’épreuve la plus courte, qui a été choisi en premier par le CIO.”Environ trois minutes d’efforts très violents avec 80 mètres à monter, à ski et même en courant, puis une descente en alpin”, détaille Thibault Anselmet. Six skieurs affrontent la piste aménagée en même temps.”C’est plus aseptisé que les autres courses de notre sport, mais l’idée était de concentrer ce que l’on trouve sur l’individuelle (format roi d’1h30 le plus souvent en milieu naturel, ndlr): il y a beaucoup de changements de direction, des transitions et de la tactique pour dépasser”, estime-t-il.A l’issue d’une manche, les trois premiers sont qualifiés, jusqu’à la finale. Le relais mixte, deuxième épreuve olympique, se joue sur un format un peu plus long. Un homme et une femme alternent sur le même parcours, chacun deux fois, pendant environ 30 minutes.”Les JO en Italie, c’est un rêve. C’est une chance pour nous d’être exposés à un public plus large”, espère Anselmet, dont l’ambition est claire: décrocher l’or. “J’y vais pour gagner. Je ferai tout pour être à mon plein potentiel”, avance-t-il. Sur son calendrier, les dates du 19 au 21 février 2026 sont déjà cochées.

Four dead from India avalanche, five still missing: army

At least four people died from their injuries in India after an avalanche hit a remote border area, officials said Saturday, as rescuers deployed helicopters to search for the remaining five missing. A total of 55 workers were buried under snow and debris after the avalanche hit a construction camp on Friday near Mana village on the border with Tibet in the northern Himalayan state of Uttarakhand.In a statement issued Saturday, the Indian army said 50 people were initially rescued, but among them four succumbed to their injuries. “Unfortunately, four injured persons have been confirmed as fatal casualty,” they said. Five workers were still missing, the army said, adding that six choppers had been deployed into rescue efforts as the “roads are blocked”.Uttarakhand state chief minister Pushkar Singh Dhami said the rescue teams were “continuously engaged in relief efforts”. “The government is fully committed to providing all possible assistance to those affected in this hour of crisis,” he said in a post on X. Mana village, which shares a border with Tibet, was deserted after residents moved to lower altitudes to escape the extreme weather, The Indian Express newspaper reported. Avalanches and landslides are common in the upper reaches of the Himalayas, especially during the winter season.Scientists have said climate change was making weather events more severe, while the increased pace of development in the fragile Himalayan regions has also heightened fears about the fallout from deforestation and construction.In 2021, nearly 100 people died in Uttarakhand after a huge glacier chunk fell into a river, triggering flash floods.And devastating monsoon floods and landslides in 2013 killed 6,000 people and led to calls for a review of development projects in the state.