India steel plans threaten global emissions goals: report

India’s plans to massively expand coal-based steel and iron production threaten global efforts to reduce the sector’s carbon emissions, a key contributor to climate change, a report said Tuesday.The sector accounts for 11 percent of global carbon dioxide emissions, and India aims to double production by 2030.Switching from coal-dependent blast furnaces to electric arc furnaces (EAFs), which produce significantly fewer emissions, could reduce that figure.EAF production is projected to make up 36 percent of the sector by 2030, but that falls short of the 37 percent the International Energy Agency (IEA) says is needed to stay on track for net-zero by 2050.”The only realistic way to meet that 37 percent goal is with a change of plans from India,” said Astrid Grigsby-Schulte from the Global Energy Monitor (GEM) think tank.That seemingly marginal one-percent difference “represents tens of millions of tonnes of CO2 generation”, Grigsby-Schulte told AFP.EAFs generally rely on melting scrap steel, a process that does not use coal. They produce significantly fewer emissions, even when they rely on electricity from coal-dependent grids.Meeting the 2030 target is “critical”, she said, “not only because of emissions immediately avoided, but also because it means we are laying the necessary groundwork for broader decarbonisation by 2050.”China currently dominates global steel production, but its sector is stagnant. Meanwhile India, which targets carbon neutrality only by 2070, plans to massively expand domestic capacity.And the majority of India’s announced steel development plans involve higher-emissions blast furnace production, in a country whose steel industry is already the world’s most carbon intensive.However, there is a growing gap between India’s steel capacity plans and actual developments on the ground, GEM said.Just 12 percent of its announced new capacity has come online since the country released its 2017 National Steel Policy. The comparable figure for China is 80 percent, GEM said.That suggests India’s “ambitious growth plans are more talk than action thus far,” the group added.And it “leaves a huge percentage of their development plans that could still shift to lower-emissions technologies,” added Grigsby-Schulte.Demand for steel is continuing to grow, and the iron and steel industry is expected to be one of the last to continue using coal in the IEA’s 2050 net-zero pathway.The organisation has warned that the sector needs to “accelerate significantly” to meet 2050 targets, including with innovative production methods that are currently in their infancy.

India steel plans threaten global emissions goals: report

India’s plans to massively expand coal-based steel and iron production threaten global efforts to reduce the sector’s carbon emissions, a key contributor to climate change, a report said Tuesday.The sector accounts for 11 percent of global carbon dioxide emissions, and India aims to double production by 2030.Switching from coal-dependent blast furnaces to electric arc furnaces (EAFs), which produce significantly fewer emissions, could reduce that figure.EAF production is projected to make up 36 percent of the sector by 2030, but that falls short of the 37 percent the International Energy Agency (IEA) says is needed to stay on track for net-zero by 2050.”The only realistic way to meet that 37 percent goal is with a change of plans from India,” said Astrid Grigsby-Schulte from the Global Energy Monitor (GEM) think tank.That seemingly marginal one-percent difference “represents tens of millions of tonnes of CO2 generation”, Grigsby-Schulte told AFP.EAFs generally rely on melting scrap steel, a process that does not use coal. They produce significantly fewer emissions, even when they rely on electricity from coal-dependent grids.Meeting the 2030 target is “critical”, she said, “not only because of emissions immediately avoided, but also because it means we are laying the necessary groundwork for broader decarbonisation by 2050.”China currently dominates global steel production, but its sector is stagnant. Meanwhile India, which targets carbon neutrality only by 2070, plans to massively expand domestic capacity.And the majority of India’s announced steel development plans involve higher-emissions blast furnace production, in a country whose steel industry is already the world’s most carbon intensive.However, there is a growing gap between India’s steel capacity plans and actual developments on the ground, GEM said.Just 12 percent of its announced new capacity has come online since the country released its 2017 National Steel Policy. The comparable figure for China is 80 percent, GEM said.That suggests India’s “ambitious growth plans are more talk than action thus far,” the group added.And it “leaves a huge percentage of their development plans that could still shift to lower-emissions technologies,” added Grigsby-Schulte.Demand for steel is continuing to grow, and the iron and steel industry is expected to be one of the last to continue using coal in the IEA’s 2050 net-zero pathway.The organisation has warned that the sector needs to “accelerate significantly” to meet 2050 targets, including with innovative production methods that are currently in their infancy.

La banque centrale chinoise abaisse deux taux d’intérêt clés

La banque centrale chinoise a abaissé mardi deux taux d’intérêt clés à des niveaux historiquement bas, dernier effort des autorités pour stimuler la croissance sur fond de tensions commerciales avec Washington et de crise du secteur immobilier.La Chine et les États-Unis ont convenu la semaine dernière de réduire fortement pendant 90 jours les droits de douane imposés réciproquement, suscitant l’espoir des milieux économiques d’une réduction durable des tensions.Mais l’Etat-parti chinois doit encore faire face à une stagnation de la consommation interne et à une longue crise de l’immobilier, qui menacent son objectif de croissance d’environ 5% pour 2025.Le LPR à un an, qui constitue la référence des taux les plus avantageux que les banques peuvent offrir aux entreprises et aux ménages, a été abaissé de 3,1% à 3%, a annoncé mardi la Banque populaire de Chine (PBoC).Le LPR à cinq ans, la référence pour les prêts hypothécaires, a été abaissé de 3,6% à 3,5%, selon la même source.Ces deux taux avaient déjà été abaissés en octobre, atteignant alors des planchers historiques.Ces nouvelles baisses “vont réduire le montant des paiements d’intérêts sur les prêts existants, ce qui allégera quelque peu la pression pesant sur les entreprises endettées. Elles vont aussi faire baisser le coût des nouveaux prêts”, écrit dans une note Zichun Huang, économiste chez Capital Economics.”Mais de modestes baisses de taux ne suffiront probablement pas, à elles seules, à stimuler de manière significative la demande de crédit ou l’activité économique dans son ensemble”, affirme-t-elle.”Les réductions annoncées aujourd’hui… ne seront probablement pas les dernières cette année”, conclut l’économiste.- Salve de mesures -Depuis des mois, les autorités s’efforcent d’activer les leviers à leur disposition pour donner un nouveau souffle à la deuxième économie mondiale.En décembre, les principaux dirigeants chinois, dont le président chinois Xi Jinping, avaient identifié plusieurs “tâches clés” pour 2025, dont une stimulation “vigoureuse” de la consommation, la stabilisation du commerce extérieur et l’enraiement de la chute du marché immobilier.”Cette année, nous abaisserons le taux des réserves obligatoires et des taux d’intérêt comme il se doit en fonction des situations économique et financière” à l’intérieur et à l’extérieur du pays, avait également prévenu en mars le gouverneur de la banque centrale chinoise.Plus tôt ce mois-ci, cette dernière avait annoncé une baisse de 0,5 point de pourcentage du montant des réserves obligatoires des banques, afin d’inciter les établissements bancaires à accorder davantage de prêts.Signe positif pour Pékin, la production industrielle a grimpé de 6,1% en avril par rapport à l’an passé, selon le Bureau national des statistiques (NBS) chinois, un taux supérieur aux attentes des économistes sondés par l’agence Bloomberg.Mais, toujours selon le BNS, les prix des logements neufs ont reculé dans 67 des 70 villes sondées sur la même période, indiquant un marché de l’immobilier toujours fragile.Le spectre de la déflation pèse également sur l’économie chinoise: en avril, l’indice des prix à la consommation a reculé de 0,1% sur un an, après des baisses consécutives en février et en mars.

La banque centrale chinoise abaisse deux taux d’intérêt clés

La banque centrale chinoise a abaissé mardi deux taux d’intérêt clés à des niveaux historiquement bas, dernier effort des autorités pour stimuler la croissance sur fond de tensions commerciales avec Washington et de crise du secteur immobilier.La Chine et les États-Unis ont convenu la semaine dernière de réduire fortement pendant 90 jours les droits de douane imposés réciproquement, suscitant l’espoir des milieux économiques d’une réduction durable des tensions.Mais l’Etat-parti chinois doit encore faire face à une stagnation de la consommation interne et à une longue crise de l’immobilier, qui menacent son objectif de croissance d’environ 5% pour 2025.Le LPR à un an, qui constitue la référence des taux les plus avantageux que les banques peuvent offrir aux entreprises et aux ménages, a été abaissé de 3,1% à 3%, a annoncé mardi la Banque populaire de Chine (PBoC).Le LPR à cinq ans, la référence pour les prêts hypothécaires, a été abaissé de 3,6% à 3,5%, selon la même source.Ces deux taux avaient déjà été abaissés en octobre, atteignant alors des planchers historiques.Ces nouvelles baisses “vont réduire le montant des paiements d’intérêts sur les prêts existants, ce qui allégera quelque peu la pression pesant sur les entreprises endettées. Elles vont aussi faire baisser le coût des nouveaux prêts”, écrit dans une note Zichun Huang, économiste chez Capital Economics.”Mais de modestes baisses de taux ne suffiront probablement pas, à elles seules, à stimuler de manière significative la demande de crédit ou l’activité économique dans son ensemble”, affirme-t-elle.”Les réductions annoncées aujourd’hui… ne seront probablement pas les dernières cette année”, conclut l’économiste.- Salve de mesures -Depuis des mois, les autorités s’efforcent d’activer les leviers à leur disposition pour donner un nouveau souffle à la deuxième économie mondiale.En décembre, les principaux dirigeants chinois, dont le président chinois Xi Jinping, avaient identifié plusieurs “tâches clés” pour 2025, dont une stimulation “vigoureuse” de la consommation, la stabilisation du commerce extérieur et l’enraiement de la chute du marché immobilier.”Cette année, nous abaisserons le taux des réserves obligatoires et des taux d’intérêt comme il se doit en fonction des situations économique et financière” à l’intérieur et à l’extérieur du pays, avait également prévenu en mars le gouverneur de la banque centrale chinoise.Plus tôt ce mois-ci, cette dernière avait annoncé une baisse de 0,5 point de pourcentage du montant des réserves obligatoires des banques, afin d’inciter les établissements bancaires à accorder davantage de prêts.Signe positif pour Pékin, la production industrielle a grimpé de 6,1% en avril par rapport à l’an passé, selon le Bureau national des statistiques (NBS) chinois, un taux supérieur aux attentes des économistes sondés par l’agence Bloomberg.Mais, toujours selon le BNS, les prix des logements neufs ont reculé dans 67 des 70 villes sondées sur la même période, indiquant un marché de l’immobilier toujours fragile.Le spectre de la déflation pèse également sur l’économie chinoise: en avril, l’indice des prix à la consommation a reculé de 0,1% sur un an, après des baisses consécutives en février et en mars.

Un repreneur chinois pressenti pour le constructeur français de bus à hydrogène Safra en redressement

Le constructeur français de bus et autocars à hydrogène Safra, en redressement judiciaire, connaîtra mardi le nom de son repreneur: un groupe chinois ou une holding française, sur fond de débat sur la notion de souveraineté industrielle.Le tribunal de commerce d’Albi doit communiquer sa décision dans l’après-midi.L’offre de reprise du groupe chinois Wanrun tenait la corde la semaine dernière, avec une offre de reprise de 120 des 169 salariés de cette entreprise basée à Albi et spécialisée dans la rénovation de bus ou tramway, avant de se lancer dans la motorisation à hydrogène en 2019.La société chinoise, plus connue dans le milieu des batteries et des panneaux solaires, a également mis 7 millions d’euros sur la table et promis des investissements pour prendre le contrôle de la Société albigeoise de fabrication et réparation automobile (Safra), créée en 1955 et placée en redressement judiciaire le 4 février.Seule entreprise française à fabriquer des autocars et bus à hydrogène, Safra est un acteur important de la filière hydrogène.Echaudés par les reprises d’entreprises en difficulté par des firmes chinoises, les politiques locaux de tous bords et la CGT plaident pour un candidat français, au nom de la “souveraineté” et de la “cohérence du projet industriel”.Le groupe Thierry Torti Holding (TTH, 385 salariés), plus axé sur la rénovation de trains, a revu vendredi son offre à la hausse, proposant de reprendre 90 employés sur le site d’Albi et 40 dans son usine de Clermont-Ferrand. Son directeur général Thierry Cezar brandit un carnet de commande de 450 millions d’euros, une garantie selon lui pour l’avenir de Safra. Fort d’un “marché porteur de la rénovation ferroviaire et d’autobus”, son business plan prévoit d’atteindre “200 salariés à Albi en 2029”.Une troisième offre émanant d’une société belge, CBM, a été écartée, selon une source proche du dossier.Interrogés, les salariés penchent pour TTH. La secrétaire départementale de la CGT, Laure Malleviale, veut éviter un “pillage technologique”.Le député centriste de la circonscription Philippe Bonnecarrère “partage l’analyse de la majorité des salariés et de la CGT”. “Je veux espérer qu’une offre industrielle française, sérieuse, peut-être plus modeste au départ, mais plus solide sur le long terme, sera préférée à l’offre chinoise”, a-t-il ajouté.”Avant de se lancer dans l’hydrogène, (Safra) fonctionnait très bien, mais n’avait pas l’envergure suffisante pour se lancer dans cette aventure”, selon une source proche du dossier.

Un repreneur chinois pressenti pour le constructeur français de bus à hydrogène Safra en redressement

Le constructeur français de bus et autocars à hydrogène Safra, en redressement judiciaire, connaîtra mardi le nom de son repreneur: un groupe chinois ou une holding française, sur fond de débat sur la notion de souveraineté industrielle.Le tribunal de commerce d’Albi doit communiquer sa décision dans l’après-midi.L’offre de reprise du groupe chinois Wanrun tenait la corde la semaine dernière, avec une offre de reprise de 120 des 169 salariés de cette entreprise basée à Albi et spécialisée dans la rénovation de bus ou tramway, avant de se lancer dans la motorisation à hydrogène en 2019.La société chinoise, plus connue dans le milieu des batteries et des panneaux solaires, a également mis 7 millions d’euros sur la table et promis des investissements pour prendre le contrôle de la Société albigeoise de fabrication et réparation automobile (Safra), créée en 1955 et placée en redressement judiciaire le 4 février.Seule entreprise française à fabriquer des autocars et bus à hydrogène, Safra est un acteur important de la filière hydrogène.Echaudés par les reprises d’entreprises en difficulté par des firmes chinoises, les politiques locaux de tous bords et la CGT plaident pour un candidat français, au nom de la “souveraineté” et de la “cohérence du projet industriel”.Le groupe Thierry Torti Holding (TTH, 385 salariés), plus axé sur la rénovation de trains, a revu vendredi son offre à la hausse, proposant de reprendre 90 employés sur le site d’Albi et 40 dans son usine de Clermont-Ferrand. Son directeur général Thierry Cezar brandit un carnet de commande de 450 millions d’euros, une garantie selon lui pour l’avenir de Safra. Fort d’un “marché porteur de la rénovation ferroviaire et d’autobus”, son business plan prévoit d’atteindre “200 salariés à Albi en 2029”.Une troisième offre émanant d’une société belge, CBM, a été écartée, selon une source proche du dossier.Interrogés, les salariés penchent pour TTH. La secrétaire départementale de la CGT, Laure Malleviale, veut éviter un “pillage technologique”.Le député centriste de la circonscription Philippe Bonnecarrère “partage l’analyse de la majorité des salariés et de la CGT”. “Je veux espérer qu’une offre industrielle française, sérieuse, peut-être plus modeste au départ, mais plus solide sur le long terme, sera préférée à l’offre chinoise”, a-t-il ajouté.”Avant de se lancer dans l’hydrogène, (Safra) fonctionnait très bien, mais n’avait pas l’envergure suffisante pour se lancer dans cette aventure”, selon une source proche du dossier.

Le titre du chinois CATL s’envole lors de son introduction à Hong Kong

Le titre du géant chinois des batteries pour véhicules électriques CATL s’est envolé lors de son introduction à la Bourse de Hong Kong, considérée comme la plus grosse opération de ce type cette année dans le monde.Dans les minutes qui ont suivi l’ouverture du marché à 09H30 (01H30 GMT), le titre a atteint 299 dollars de Hong Kong (34 euros), soit une hausse de 13,7% par rapport à son prix d’introduction de 263 dollars de Hong Kong. Leader mondial avec plus d’un tiers du marché, CATL fournit des grandes marques comme Tesla, Mercedes-Benz, BMW et Volkswagen.Le fabricant de batteries est déjà coté à la Bourse de Shenzhen. Son projet de cotation secondaire à Hong Kong avait été annoncé en décembre.Selon un prospectus déposé la semaine dernière, le groupe a introduit sur le marché quelque 117,9 millions d’actions, ce qui chiffre le montant de l’opération à plus de 31 milliards de dollars de Hong Kong (3,5 milliards d’euros).Fondée en 2011 dans la ville de Ningde, dans l’est de la Chine, CATL, de son nom complet Contemporary Amperex Technology Co. Limited, bénéficie de l’engouement croissant pour les véhicules électriques en Chine, premier marché automobile mondial.L’entreprise profite aussi d’un solide soutien financier de Pékin, qui donne la priorité au développement des industries nationales de haute technologie considérées comme stratégiques.- Expansion internationale -CATL a annoncé en décembre la création en Espagne avec Stellantis, pour 4,1 milliards d’euros, d’une vaste usine de batteries dont la production devrait démarrer d’ici fin 2026.Le groupe chinois construit une deuxième usine en Europe, en Hongrie, après avoir ouvert son premier site de production en Allemagne en janvier 2023.A l’heure où les ventes automobiles s’essoufflent, CATL continue d’afficher de solides performances. Son bénéfice net a bondi de 32,9% au premier trimestre pour atteindre près de 14 milliards de yuans (1,68 milliards d’euros).La Bourse de Hong Kong attend avec impatience le retour des grandes sociétés de Chine continentale dans l’espoir de retrouver son statut de première place mondiale pour les introductions boursières.Hong Kong a connu une baisse constante des nouvelles introductions après un tour de vis réglementaire de Pékin à partir de 2020, qui a conduit plusieurs méga-entreprises de Chine continentale à suspendre leurs projets.Dans une liste publiée en janvier par le ministère américain de la Défense, CATL a été désignée comme une “entreprise militaire chinoise”.La commission d’enquête de la Chambre des représentants américaine sur le Parti communiste chinois a souligné cette inclusion dans des lettres adressées à deux banques américaines en avril, les exhortant à se retirer de l’opération d’introduction en bourse d’une “société chinoise liée à l’armée”.Mais les deux banques en question, JPMorgan et Bank of America, ont maintenu leur participation.Le gouvernement chinois a qualifié la liste du ministère américain de “persécution”, et CATL a nié être impliquée “dans des activités liées à l’armée”.Selon Bloomberg, CATL a prévu de réaliser l’opération sous la forme d’une offre “Reg S”, qui n’autorise pas les ventes à des investisseurs américains “onshore”, ce qui limite l’exposition de l’entreprise aux risques juridiques aux États-Unis.

Le titre du chinois CATL s’envole lors de son introduction à Hong Kong

Le titre du géant chinois des batteries pour véhicules électriques CATL s’est envolé lors de son introduction à la Bourse de Hong Kong, considérée comme la plus grosse opération de ce type cette année dans le monde.Dans les minutes qui ont suivi l’ouverture du marché à 09H30 (01H30 GMT), le titre a atteint 299 dollars de Hong Kong (34 euros), soit une hausse de 13,7% par rapport à son prix d’introduction de 263 dollars de Hong Kong. Leader mondial avec plus d’un tiers du marché, CATL fournit des grandes marques comme Tesla, Mercedes-Benz, BMW et Volkswagen.Le fabricant de batteries est déjà coté à la Bourse de Shenzhen. Son projet de cotation secondaire à Hong Kong avait été annoncé en décembre.Selon un prospectus déposé la semaine dernière, le groupe a introduit sur le marché quelque 117,9 millions d’actions, ce qui chiffre le montant de l’opération à plus de 31 milliards de dollars de Hong Kong (3,5 milliards d’euros).Fondée en 2011 dans la ville de Ningde, dans l’est de la Chine, CATL, de son nom complet Contemporary Amperex Technology Co. Limited, bénéficie de l’engouement croissant pour les véhicules électriques en Chine, premier marché automobile mondial.L’entreprise profite aussi d’un solide soutien financier de Pékin, qui donne la priorité au développement des industries nationales de haute technologie considérées comme stratégiques.- Expansion internationale -CATL a annoncé en décembre la création en Espagne avec Stellantis, pour 4,1 milliards d’euros, d’une vaste usine de batteries dont la production devrait démarrer d’ici fin 2026.Le groupe chinois construit une deuxième usine en Europe, en Hongrie, après avoir ouvert son premier site de production en Allemagne en janvier 2023.A l’heure où les ventes automobiles s’essoufflent, CATL continue d’afficher de solides performances. Son bénéfice net a bondi de 32,9% au premier trimestre pour atteindre près de 14 milliards de yuans (1,68 milliards d’euros).La Bourse de Hong Kong attend avec impatience le retour des grandes sociétés de Chine continentale dans l’espoir de retrouver son statut de première place mondiale pour les introductions boursières.Hong Kong a connu une baisse constante des nouvelles introductions après un tour de vis réglementaire de Pékin à partir de 2020, qui a conduit plusieurs méga-entreprises de Chine continentale à suspendre leurs projets.Dans une liste publiée en janvier par le ministère américain de la Défense, CATL a été désignée comme une “entreprise militaire chinoise”.La commission d’enquête de la Chambre des représentants américaine sur le Parti communiste chinois a souligné cette inclusion dans des lettres adressées à deux banques américaines en avril, les exhortant à se retirer de l’opération d’introduction en bourse d’une “société chinoise liée à l’armée”.Mais les deux banques en question, JPMorgan et Bank of America, ont maintenu leur participation.Le gouvernement chinois a qualifié la liste du ministère américain de “persécution”, et CATL a nié être impliquée “dans des activités liées à l’armée”.Selon Bloomberg, CATL a prévu de réaliser l’opération sous la forme d’une offre “Reg S”, qui n’autorise pas les ventes à des investisseurs américains “onshore”, ce qui limite l’exposition de l’entreprise aux risques juridiques aux États-Unis.

Cannes: premier film pour Scarlett Johansson, l’Iranien Panahi de retour en festival après 15 ans

Scarlett Johansson gravira pour la première fois les marches cannoises dans la peau d’une réalisatrice mardi, tandis que Jafar Panahi, cinéaste dissident iranien présentera son film en personne, une première depuis 15 ans dans un festival de cinéma.La projection d'”Eleanor the Great”, tourné par la comédienne américaine, est l’un des évènements les plus attendus de la quinzaine.Elle est la deuxième star hollywoodienne à présenter un premier film dans la section Un certain regard cette année, après Kristen Stewart avec “The chronology of water”. Le film de l’actrice de “Lost in translation” et “Match Point”, l’une des mieux payées du cinéma américain, raconte l’histoire d’Eleanor Morgenstein (June Squibb) qui, à 94 ans, retourne vivre à New York pour prendre un nouveau départ après des décennies passées en Floride.”J’ai vu son film et j’ai adoré”, a confié le réalisateur Wes Anderson, qui l’a fait tourner dans trois de ses films dont “The Phoenician Scheme”, en compétition pour la Palme d’or cette année.”Scarlett fait des films depuis peut-être plus longtemps que moi. Elle a une vingtaine d’années de moins que moi mais je crois qu’elle a tourné pour la première fois quand elle avait neuf ans”, s’est-il amusé.- Longue absence -L’autre moment fort de la journée sera la montée des marches de Jafar Panahi.Le réalisateur multi-primé, qui a fait sept mois de prison en Iran en 2022 et 2023, a pu quitter Téhéran avec son équipe pour rejoindre Cannes, où il présentera “Un simple accident”, tourné clandestinement, sans aucun financement iranien, sur lequel très peu d’informations ont filtré.Panahi n’avait plus mis les pieds dans un festival international depuis 15 ans et le début de ses ennuis judiciaires dans son pays, qui l’ont longtemps privé de passeport et donc de liberté de voyager.Entre-temps, le réalisateur de “Taxi Téhéran”, Ours d’or à Berlin en 2015, et “Trois visages”, prix du scénario à Cannes en 2018, a été récompensé également à Venise en 2022 avec le prix spécial du jury pour “Aucun ours”.La semaine dernière, quatre membres de l’équipe du film ont été convoqués par les forces de l’ordre iraniennes pour des interrogatoires, a indiqué l’entourage du réalisateur à l’AFP.Jafar Panahi a été condamné à 6 ans de prison en 2010 pour “propagande contre le régime”, avec l’interdiction de tourner un film ou de quitter le pays pendant 20 ans.Il avait finalement récupéré un passeport et le droit de voyager en avril 2023, en profitant pour se rendre en France où sa fille réside.L’autre film en compétition mardi, “Fuori”, adapte l’histoire d’une autrice italienne, Goliarda Sapienza, incarcérée en 1980 pour vol.Ce biopic, réalisé par Mario Martone et avec Valeria Golino, signe le retour à Cannes en compétition officielle de l’Italien de 65 ans après ses premiers pas en 2022 avec “Nostalgia”.

Cannes: premier film pour Scarlett Johansson, l’Iranien Panahi de retour en festival après 15 ans

Scarlett Johansson gravira pour la première fois les marches cannoises dans la peau d’une réalisatrice mardi, tandis que Jafar Panahi, cinéaste dissident iranien présentera son film en personne, une première depuis 15 ans dans un festival de cinéma.La projection d'”Eleanor the Great”, tourné par la comédienne américaine, est l’un des évènements les plus attendus de la quinzaine.Elle est la deuxième star hollywoodienne à présenter un premier film dans la section Un certain regard cette année, après Kristen Stewart avec “The chronology of water”. Le film de l’actrice de “Lost in translation” et “Match Point”, l’une des mieux payées du cinéma américain, raconte l’histoire d’Eleanor Morgenstein (June Squibb) qui, à 94 ans, retourne vivre à New York pour prendre un nouveau départ après des décennies passées en Floride.”J’ai vu son film et j’ai adoré”, a confié le réalisateur Wes Anderson, qui l’a fait tourner dans trois de ses films dont “The Phoenician Scheme”, en compétition pour la Palme d’or cette année.”Scarlett fait des films depuis peut-être plus longtemps que moi. Elle a une vingtaine d’années de moins que moi mais je crois qu’elle a tourné pour la première fois quand elle avait neuf ans”, s’est-il amusé.- Longue absence -L’autre moment fort de la journée sera la montée des marches de Jafar Panahi.Le réalisateur multi-primé, qui a fait sept mois de prison en Iran en 2022 et 2023, a pu quitter Téhéran avec son équipe pour rejoindre Cannes, où il présentera “Un simple accident”, tourné clandestinement, sans aucun financement iranien, sur lequel très peu d’informations ont filtré.Panahi n’avait plus mis les pieds dans un festival international depuis 15 ans et le début de ses ennuis judiciaires dans son pays, qui l’ont longtemps privé de passeport et donc de liberté de voyager.Entre-temps, le réalisateur de “Taxi Téhéran”, Ours d’or à Berlin en 2015, et “Trois visages”, prix du scénario à Cannes en 2018, a été récompensé également à Venise en 2022 avec le prix spécial du jury pour “Aucun ours”.La semaine dernière, quatre membres de l’équipe du film ont été convoqués par les forces de l’ordre iraniennes pour des interrogatoires, a indiqué l’entourage du réalisateur à l’AFP.Jafar Panahi a été condamné à 6 ans de prison en 2010 pour “propagande contre le régime”, avec l’interdiction de tourner un film ou de quitter le pays pendant 20 ans.Il avait finalement récupéré un passeport et le droit de voyager en avril 2023, en profitant pour se rendre en France où sa fille réside.L’autre film en compétition mardi, “Fuori”, adapte l’histoire d’une autrice italienne, Goliarda Sapienza, incarcérée en 1980 pour vol.Ce biopic, réalisé par Mario Martone et avec Valeria Golino, signe le retour à Cannes en compétition officielle de l’Italien de 65 ans après ses premiers pas en 2022 avec “Nostalgia”.