Ligue des champions: Lille résiste à Dortmund (1-1) et peut croire aux quarts

Dépassé en première période avant de se rebiffer en deuxième, Lille a tenu en échec Dortmund (1-1) au Westfalenstadion mardi en huitième de finale aller de la Ligue des champions, et figure en position favorable pour la qualification en quarts.Poussé par le Stade Pierre-Mauroy mercredi prochain, le Losc devra élever son niveau de jeu dans la durée du match retour pour espérer rejoindre les quarts de finale de la plus prestigieuse compétition entre clubs pour la première fois de son histoire.Le club nordiste s’est d’abord pris le célèbre et si impressionnant “Mur jaune” de Dortmund en première période, dépassé dans l’intensité physique et dans la précision technique, avant de le fissurer lors du second acte. C’est sur cette deuxième période pleine d’envie et d’audace que les Lillois devront s’appuyer.”Il faudra prendre le jeu à notre compte, comme on l’a fait en deuxième mi-temps, et être capable d’imposer ce qui fait notre force, c’est-à-dire la maîtrise, la variété dans notre jeu: jeu court, jeu long, les renversements, la prise de profondeur”, a insisté l’entraîneur Bruno Genesio après le match.Le Lyonnais de 58 ans a déploré l’attitude “un petit peu timorée dans l’utilisation du ballon” de son équipe en première période. “Il nous a manqué des prises de risque pour jouer vers l’avant, des courses aussi”, a-t-il analysé.- Adeyemi, l’éclair de génie -Car les 45 premières minutes ont été inquiétantes pour le Losc, pris globalement et même sans doute intimidé par l’immense Südtribune et ses 25.000 supporters debout qui chantaient dans leur dos.Finaliste de la précédente édition, ainsi qu’en 2013, et vainqueur en 1997, le club de la Ruhr a ainsi semblé bien plus grand que les Dogues, qui ont eu toutes les peines du monde à ressortir les ballons, étouffés par la pression malgré une possession de balle supérieure à l’entracte (55%).Les Allemands, dans leurs couleurs traditionnelles jaune et noir, telles des guêpes, ont piqué en premier dans cette rencontre par Karim Adeyemi, qui a repris d’une frappe fouettée du pied gauche un ballon renvoyé à l’entrée de la surface par la défense lilloise (22e).Ce but magnifique a laissé Lucas Chevalier immobile sur sa ligne, pendant que le mur s’embrasait.Rien ne semblait alors marcher pour le Losc, ni la relation technique privilégiée entre Hakon Haraldsson et Jonathan David, ni la titularisation, contre toutes attentes, d’Ethan Mbappé au poste d’ailier droit.Volontaire et généreux tant dans les courses que le repli, l’ancien Parisien a sans doute été aligné pour sa vitesse et sa capacité à prendre la profondeur, mais n’a pas réussi à faire plier le Westfalenstadion comme son frère Kylian l’avait fait avec Monaco en 2017 (deux buts).- David-Haraldsson, duo d’étincelles -Il a fallu attendre les derniers instants de la première période pour voir une phase de possession aboutie de Lille, mais Thomas Meunier a dû tenter sa chance dans un angle fermé (44e).Le spectre d’un non-match des Lillois, comme à Paris trois jours plus tôt (4-1), planait alors.Mais il n’en fut rien, Lille s’est rebellé, jouant avec plus de rapidité pour imposer ses phases de domination qui caractérisent l’esprit du jeu prôné par leur entraîneur Bruno Genesio. Et enfin prendre de vitesse le bloc allemand, quand Jonathan David a glissé une passe délicieuse dans la course d’Hakon Haraldsson, habile finisseur d’un pointu (68e) qui a ramené les siens au score.Les joueurs du Nord ont alors poussé, profitant notamment de l’entrée en jeu du supersonique Matias Fernandez-Pardo, en vain. Aucune des deux équipes n’est parvenue à faire la différence, dans une rencontre finalement pauvre en occasions de but.Lille quitte Dortmund la tête haute, dans la lignée de sa phase de ligue fabuleuse ponctuée de succès contre les deux géants de Madrid (1-0 contre le Real, 3-1 face à l’Atlético), entre autres, et peut croire à bien plus encore.

Canada, Mexico could see relief from tariffs, Trump official hints

The US commerce secretary on Tuesday said President Donald Trump could dial down huge tariffs on Canada and Mexico this week while maintaining pressure on China, hours after Canada’s premier attacked the United States’ “dumb” trade war.”I think he’s going to work something out with them,” Howard Lutnick told Fox Business, adding the announcement would probably come on Wednesday.”Somewhere in the middle will likely be the outcome, the president moving with the Canadians and Mexicans, but not all the way.”Earlier Tuesday, a furious Trudeau accused Trump of trying to cause the collapse of Canada’s economy to make it easier for the United States to annex his country, and blasted Washington for targeting a close ally while “appeasing” Russia over Ukraine.Trump had announced — and then paused — blanket 25 percent tariffs on imports from major trading partners Canada and Mexico in February, accusing them of failing to stop illegal immigration and drug trafficking.But he pushed ahead with them Tuesday, citing a lack of progress on both fronts. After Canada retaliated, Trump quickly threatened to escalate tariffs further, while mocking Trudeau’s position as the country’s prime minister.Fears that the tariff spat is rapidly devolving into the most brutal trade war of modern times sent global markets lower, with major Wall Street indexes tumbling for a second straight day.The sweeping duties will hit US imports from both North American neighbors, affecting everything from avocados to the lumber crucial for building US homes, and hampering supply chains for key sectors like automobiles.Multiple Canadian provinces also banned the sale of US alcohol products Tuesday, as part of a broad national retaliation against Trump’s latest tariffs.Trump also inked an order Monday to increase a previously imposed 10 percent tariff on China to 20 percent — piling atop existing levies on various Chinese goods.Beijing condemned Washington’s “unilateral imposition of tariffs,” filing a complaint with the World Trade Organization and threatening to impose 10-15 percent levies on a range of agricultural imports from the United States. – ‘Inflationary in its essence’ -Analysts and businesses have warned that the higher import costs could increase prices for consumers, which may complicate efforts to bring down inflation, one of the issues that got Trump elected.That includes at grocery stores — Mexico supplied 63 percent of US vegetable imports and nearly half of fruit and nut imports in 2023, according to the US Department of Agriculture.Brian Cornell, chief executive of US retail giant Target, said Tuesday the company could be forced to raise the cost of some fruits and vegetables over the coming days.”If there’s a 25 percent tariff, those prices will go up,” he told CNBC. “The short-term effect of any tariff clearly is inflation,” Charles van der Steene, the North America president for shipping giant Maersk, told CNBC. “It’s inflationary in its essence.”Housing costs could also be hit. More than 70 percent of imports of two key building materials — softwood lumber and gypsum — come from Canada and Mexico, according to the National Association of Home Builders.Truck drivers at the Otay Mesa border crossing in Mexico told AFP they were already feeling the impact as they waited to cross into the United States.- Fight to ‘bitter end’ -Ottawa’s retaliatory 25 percent tariffs on $30 billion of goods took effect early Tuesday, and Trudeau said they would expand to “the remaining $125 billion of American products in 21 days time.””Canadians are reasonable. We are polite,” he said. “We will not back down from a fight.”Addressing the US president directly, Trudeau said that while he thinks Trump is a “smart guy,” the tariffs are a “very dumb thing to do.”China said its tariffs against the United States will come into effect next week and will impact tens of billions of dollars in imports, from soybeans to chicken.Beijing also announced that imports of US lumber have been suspended, and that soybean shipments from three American exporters have been halted, as China’s foreign ministry vowed to fight the US trade war to the “bitter end.”burs-da-bys/mlm

Le sommet arabe adopte un plan pour la reconstruction de Gaza

Les dirigeants arabes ont adopté mardi un plan pour la reconstruction de la bande de Gaza et le retour de l’Autorité palestinienne, présenté comme une alternative au projet de Donald Trump de placer le territoire sous contrôle américain.Réunis au Caire, les dirigeants des pays de la Ligue arabe ont mis en garde contre les tentatives “odieuses” de déplacement de la population de Gaza et appelé à unifier les Palestiniens sous le parapluie de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), excluant de fait le mouvement islamiste Hamas qui n’en fait pas partie.Ils ont convenu de créer un fonds destiné à financer la reconstruction de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, en appelant à une contribution internationale pour accélérer le processus.La bande de Gaza serait administrée durant une période transitoire par un comité de technocrates palestiniens, avant que l’Autorité palestinienne n’en reprenne le contrôle. Ce plan devrait toutefois se heurter à l’opposition d’Israël, qui a promis d’éliminer le Hamas mais exclu aussi tout rôle futur pour l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, dans le territoire.Lors de ce sommet, l’Egypte a présenté un plan d’un montant de 53 milliards de dollars sur cinq ans, une estimation équivalente à celle de l’ONU, pour reconstruire la bande de Gaza.  Le président Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que ce plan garantirait le maintien des 2,4 millions d’habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.Il n’a toutefois pas critiqué le plan de Donald Trump, qui avait soulevé un tollé international début février, et affirmé que le président américain était “capable de parvenir à la paix” dans la région.”Toute tentative odieuse de déplacer le peuple palestinien ou (…) d’annexer une partie des territoires palestiniens occupés plongerait la région dans une nouvelle phase de conflits (…) ce qui constitue une menace claire pour (…) la paix” au Proche-Orient, indique le communiqué final du sommet.Le Caire cherchera à obtenir pour son plan le soutien des nations musulmanes à l’occasion d’un sommet d’urgence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), vendredi à Jeddah (Arabie saoudite), afin que ce projet “devienne à la fois un plan arabe et un plan islamique”, selon le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty.- “Démilitarisation totale” -Ce sommet s’est réuni dans un contexte de blocage sur la suite du cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier, entre Israël, qui réclame la “démilitarisation totale” de Gaza, et le Hamas, qui insiste pour y rester.Le mouvement islamiste s’était emparé du pouvoir dans le territoire en 2007, après en avoir chassé l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas.”L’Etat de Palestine assumera ses responsabilités dans la bande de Gaza par le biais de ses institutions gouvernementales”, a affirmé devant le sommet Mahmoud Abbas, âgé de 89 ans.Le président palestinien s’est dit prêt à organiser “l’année prochaine” des élections présidentielle et législatives dans les Territoires palestiniens, “à condition que les conditions soient réunies”. Il n’a pas donné de calendrier ni expliqué comment de telles élections pourraient avoir lieu dans la bande de Gaza en ruines.Le Hamas a “salué” de son côté le plan arabe ainsi que la création d’un comité chargé de gérer le territoire après la guerre.La première étape de la reconstruction, d’une durée de six mois, doit être consacrée au déblaiement des débris, au déminage et à la fourniture de logements temporaires pour abriter plus de 1,5 million de personnes.Suivront deux phases de reconstruction, la première comprenant des infrastructures essentielles et des logements permanents, la seconde des infrastructures incluant un port commercial et un aéroport.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lui aussi présent au Caire, a affirmé que l’ONU “soutenait fermement” le plan arabe.- “Une ligne rouge” -Une première phase de la trêve, d’une durée de 42 jours, a pris fin le 1er mars, après avoir permis le retour de 33 otages retenus à Gaza en échange de la libération par Israël d’environ 1.800 détenus palestiniens.Les deux camps s’opposent à présent sur la suite du processus, avec pour première conséquence le blocage imposé depuis dimanche par Israël à l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée. Israël souhaite une extension de la première phase de la trêve jusqu’à la mi-avril tandis que le Hamas insiste sur la mise en oeuvre de la deuxième étape, prévoyant un cessez-le-feu permanent et la libération de tous les otages.Le gouvernement israélien ne cesse de répéter qu’il se réserve le droit de reprendre les combats à tout moment pour anéantir le Hamas si celui-ci ne dépose pas les armes.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a de nouveau exigé mardi une “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas et le retour des otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023.”Les armes de la résistance sont une ligne rouge (…) une question non négociable”, a affirmé de son côté un des chefs du mouvement, Sami Abou Zouhri. L’attaque du Hamas dans le sud d’Israël a fait 1.218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité. La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.405 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le sommet arabe adopte un plan pour la reconstruction de Gaza

Les dirigeants arabes ont adopté mardi un plan pour la reconstruction de la bande de Gaza et le retour de l’Autorité palestinienne, présenté comme une alternative au projet de Donald Trump de placer le territoire sous contrôle américain.Réunis au Caire, les dirigeants des pays de la Ligue arabe ont mis en garde contre les tentatives “odieuses” de déplacement de la population de Gaza et appelé à unifier les Palestiniens sous le parapluie de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), excluant de fait le mouvement islamiste Hamas qui n’en fait pas partie.Ils ont convenu de créer un fonds destiné à financer la reconstruction de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, en appelant à une contribution internationale pour accélérer le processus.La bande de Gaza serait administrée durant une période transitoire par un comité de technocrates palestiniens, avant que l’Autorité palestinienne n’en reprenne le contrôle. Ce plan devrait toutefois se heurter à l’opposition d’Israël, qui a promis d’éliminer le Hamas mais exclu aussi tout rôle futur pour l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, dans le territoire.Lors de ce sommet, l’Egypte a présenté un plan d’un montant de 53 milliards de dollars sur cinq ans, une estimation équivalente à celle de l’ONU, pour reconstruire la bande de Gaza.  Le président Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que ce plan garantirait le maintien des 2,4 millions d’habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.Il n’a toutefois pas critiqué le plan de Donald Trump, qui avait soulevé un tollé international début février, et affirmé que le président américain était “capable de parvenir à la paix” dans la région.”Toute tentative odieuse de déplacer le peuple palestinien ou (…) d’annexer une partie des territoires palestiniens occupés plongerait la région dans une nouvelle phase de conflits (…) ce qui constitue une menace claire pour (…) la paix” au Proche-Orient, indique le communiqué final du sommet.Le Caire cherchera à obtenir pour son plan le soutien des nations musulmanes à l’occasion d’un sommet d’urgence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), vendredi à Jeddah (Arabie saoudite), afin que ce projet “devienne à la fois un plan arabe et un plan islamique”, selon le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty.- “Démilitarisation totale” -Ce sommet s’est réuni dans un contexte de blocage sur la suite du cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier, entre Israël, qui réclame la “démilitarisation totale” de Gaza, et le Hamas, qui insiste pour y rester.Le mouvement islamiste s’était emparé du pouvoir dans le territoire en 2007, après en avoir chassé l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas.”L’Etat de Palestine assumera ses responsabilités dans la bande de Gaza par le biais de ses institutions gouvernementales”, a affirmé devant le sommet Mahmoud Abbas, âgé de 89 ans.Le président palestinien s’est dit prêt à organiser “l’année prochaine” des élections présidentielle et législatives dans les Territoires palestiniens, “à condition que les conditions soient réunies”. Il n’a pas donné de calendrier ni expliqué comment de telles élections pourraient avoir lieu dans la bande de Gaza en ruines.Le Hamas a “salué” de son côté le plan arabe ainsi que la création d’un comité chargé de gérer le territoire après la guerre.La première étape de la reconstruction, d’une durée de six mois, doit être consacrée au déblaiement des débris, au déminage et à la fourniture de logements temporaires pour abriter plus de 1,5 million de personnes.Suivront deux phases de reconstruction, la première comprenant des infrastructures essentielles et des logements permanents, la seconde des infrastructures incluant un port commercial et un aéroport.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lui aussi présent au Caire, a affirmé que l’ONU “soutenait fermement” le plan arabe.- “Une ligne rouge” -Une première phase de la trêve, d’une durée de 42 jours, a pris fin le 1er mars, après avoir permis le retour de 33 otages retenus à Gaza en échange de la libération par Israël d’environ 1.800 détenus palestiniens.Les deux camps s’opposent à présent sur la suite du processus, avec pour première conséquence le blocage imposé depuis dimanche par Israël à l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée. Israël souhaite une extension de la première phase de la trêve jusqu’à la mi-avril tandis que le Hamas insiste sur la mise en oeuvre de la deuxième étape, prévoyant un cessez-le-feu permanent et la libération de tous les otages.Le gouvernement israélien ne cesse de répéter qu’il se réserve le droit de reprendre les combats à tout moment pour anéantir le Hamas si celui-ci ne dépose pas les armes.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a de nouveau exigé mardi une “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas et le retour des otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023.”Les armes de la résistance sont une ligne rouge (…) une question non négociable”, a affirmé de son côté un des chefs du mouvement, Sami Abou Zouhri. L’attaque du Hamas dans le sud d’Israël a fait 1.218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité. La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.405 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

C1: Arsenal pilonne le PSV (7-1) et se projette vers les quarts

Arsenal a concassé le PSV (7-1) mardi à Eindhoven avec une efficacité offensive retrouvée, et fonce vers les quarts de finale de la Ligue des champions avant même le huitième retour, transformé en simple formalité.Les “Gunners” ont plié tout suspense aux Pays-Bas et peuvent déjà regarder plus loin, vers un Top 8 européen où ils devraient affronter les Madrilènes du Real ou de l’Atlético.L’équipe de Mikel Arteta a pourtant débarqué à Eindhoven avec une petite mine, surtout devant, où ses grands absents se comptent à la pelle (Bukayo Saka, Gabriel Martinelli, Gabriel Jesus et Kai Havertz).L’entraîneur a encore dû bricoler un trio sans automatisme, avec l’ailier Leandro Trossard, le très talentueux mais très jeune Ethan Nwaneri (17 ans), et le milieu Mikel Merino utilisé à la pointe de l’attaque.Personne ou presque ne s’attendait à voir le robinet à buts s’ouvrir en grand, d’autant que le temps était plutôt à la sécheresse chez Arsenal, incapable de marquer lors de trois de ses quatre précédents matches.Mais il faut croire que la musique de la Ligue des champions a revitalisé les Londoniens: leurs trois premiers tirs ont fait mouche sous la botte de Jurriën Timber (18e, 0-1), Nwaneri (21e, 2-0) et Merino (31e, 3-0).Et juste au retour des vestiaires, les visiteurs en ont remis une couche, vite fait bien fait, par Martin Odegaard (47e, 4-1) et Trossard (48e, 5-1), avant que le capitaine norvégien n’inscrive un doublé (73e, 6-1).- Un brin de chance -Le Philips Stadion a commencé à se vider bien avant le coup de sifflet final, touché coulé par le naufrage de son équipe.L’équipe de Peter Bosz, ancien entraîneur de l’OL, s’est complètement décomposée à domicile, rendant impossible la mission au retour, la semaine prochaine à Londres.L’histoire aurait peut-être été différente si Ismael Saibari, face à une cage quasiment vide, n’avait pas envoyé le ballon sur la barre transversale de David Raya (16e)…Elle aurait pu offrir davantage de suspense, aussi, si l’arbitre avait choisi d’exclure le jeune latéral gauche Myles Lewis-Skelly, tout proche d’un second carton jaune après un tacle raté (26e).Arteta s’est empressé de sortir lui-même l’arrière de 18 ans pour le remplacer par Riccardo Calafiori (35e), et c’est l’Italien qui a conclu le festival offensif (85e, 7-1).L’entraîneur espagnol a eu tout bon, et un brin de chance, mardi à Eindhoven. Le voilà désormais tout près d’un deuxième quart de finale consécutif, un an après l’élimination à ce stade face au Bayern Munich.C’est en soi déjà une grosse performance pour Arsenal, revenu la saison dernière dans la grande coupe d’Europe après sept ans d’absence.Au tour suivant, les “Gunners” auront cependant un adversaire d’un calibre bien supérieur au PSV avec le Real Madrid ou l’Atético.