Ligue des champions: Lille à Liverpool pour son plus grand défi

Après avoir fait tomber le Real Madrid, l’Atlético, et tenu en échec la Juventus, Lille va à Anfield pour un nouveau défi européen, sans doute plus grand encore, mardi (21h00): Liverpool, “la meilleure équipe du monde actuelle”.Le constat est clair, partagé par Bafodé Diakité et Lucas Chevalier comme par d’autres observateurs assidus du football mondial: il n’y pas beaucoup d’équipes au-dessus des Reds depuis le début de la saison, voire aucune.C’est donc avec humilité et prudence dans le discours que les Nordistes traversent la Manche. “On va jouer notre jeu, on ne va pas essayer de se donner des objectifs, de se dire qu’on va gagner”, annonce Diakité.Le Losc n’est plus très loin de conclure le parcours du combattant que la phase de ligue lui a réservé et qu’il traverse en courant, déjouant nombre de pronostics. Après une défaite initiale à Lisbonne contre le Sporting (2-0), son seul accroc, Lille a battu le Real Madrid (1-0), renversé l’Atlético (3-1) dans la capitale espagnole, contenu la Juventus (1-1) puis maîtrisé Bologne (2-1) et Sturm Graz (3-2).De cette série magnifique résulte un classement inespéré à ce stade de la compétition: huitième (treize points), synonyme de huitième de finale de la plus prestigieuse compétition entre clubs, avant ce duel puis un dernier match à domicile contre Feyenoord.Liverpool est déjà assuré d’un de ces huit précieux billets, fort d’un sans-faute jusqu’à présent (premier, 18 points). Le club du nord-ouest de l’Angleterre domine les scènes européenne et nationale, avec une seule défaite en Premier League.- “Liverpool va nous prendre au sérieux” -Redoutée par de nombreux supporters du club, la succession de Jürgen Klopp, entraîneur charismatique des Reds pendant près d’une décennie (2015-2024) remplacé par Arne Slot, est pour l’instant une franche réussite.”C’est la meilleure équipe européenne voire du monde actuelle, affirme Lucas Chevalier. On va là-bas avec des ambitions, mais comme à beaucoup de matches de Ligue des champions, on ne part pas favoris. On va essayer de jouer notre jeu, prendre du plaisir, et pourquoi pas créer la surprise. (…) Liverpool va nous prendre au sérieux parce qu’on est une équipe en forme. (…) Avec de fortes valeurs, on peut faire quelque chose.”Après un début d’année timide, ponctués par deux matches nuls contre Nantes (1-1) puis à Auxerre (0-0), le Losc s’est retrouvé en une semaine, obtenant sa qualification en huitièmes de finale de la Coupe de France à Marseille, avant de s’installer sur le podium de Ligue 1 en l’emportant contre Nice (2-1) dans une rencontre entre prétendants européens.Les Lillois arrivent donc dans la ville des Beatles portés par une bonne dynamique, la meilleure de l’histoire du club, même, avec 21 rencontres sans la moindre défaite.De quoi croire à un exploit, à condition de ne pas se laisser impressionner par Mohamed Salah, Virgil van Dijk, Anfield et son célèbre chant “You’ll never walk alone” (“Tu ne marcheras jamais seul”, NDLR).”Cela fait aussi partie des choses à apprécier, même si c’est l’adversaire, admet Lucas Chevalier. Il faut écouter, savourer, parce que ça peut n’arriver qu’une fois dans la carrière d’un joueur, et nos familles seront là. Cela va être beau!”

C1: le Paris SG en danger contre Manchester City, Brest et Lille à un pas de la qualification

Le Paris Saint-Germain (25e) joue très gros à domicile mercredi contre Manchester City alors que Brest (7e) contre le Shakhtar et Lille (8e) à Liverpool tenteront de sécuriser leur avenir en Ligue des champions.Monaco (16e) a de son côté intérêt à battre Aston Villa dans le troisième choc franco-anglais mardi à domicile pour ne pas se faire peur.Mais la plus belle affiche de la 7e et avant-dernière journée se joue au Parc des Princes entre deux mastodontes qui ont atteint trois fois les demi-finales ces cinq dernières saisons mais sont actuellement en grande difficulté sur la scène continentale.Le PSG (7 points) est 25e, juste en dessous de la 24e place, qui octroie le dernier billet pour les barrages d’accession en 8e de finale. City, 22e avec 8 points, n’est guère mieux loti. Or une élimination dès la phase de Ligue serait infamante pour l’un de ces deux géants.- PSG et City requinqués -Mais le PSG comme City s’avancent vers le ring requinqués.Les joueurs de Luis Enrique restent sur huit victoires de rang. Ceux de Pep Guardiola remontent en Premier League (4e) avec trois victoires en quatre matches après un énorme passage à vide à la fin de l’automne de neuf défaites en quatorze matches toutes compétitions confondues, dont deux en C1. Rassérénés, ils viennent de passer une correction à Ipswich (6-0).Beaucoup plus tranquilles avec 13 points, soit six longueurs d’avance sur la 25e place du PSG, Brest et Lille sont presque qualifiés. Le Losc se retrouve toutefois au pied d’une montagne: les Reds de Liverpool ont gagné tous leurs matches de C1 et ne sont qu’à un point de la qualification directe pour les 8e de finale.- Mbappé en forme -Brest joue à Gelsenkirchen dans le stade du Schalke 04 contre le Shakhtar Donetsk (27e), au bord de l’élimination avec seulement 4 pts.Enfin Monaco doit enrayer sa chute, deux défaites en C1 contre Benfica (3-2) et à Arsenal (3-0) qui ont gâché son bon début de saison européen, et un couac à Montpellier (2-1), bon dernier de L1, vendredi.Avec 13 points comme Brest et Lille, Aston Villa (5e), l’adversaire de l’ASM, est tout près d’assurer sa place au moins en barrages, comme trois autres équipes, Arsenal, le Bayer Leverkusen (4e), attendu à Madrid chez l’Atlético (11e), et l’Inter Milan (6e), à Prague chez le Sparta (28e).Comme City et le PSG, le Real Madrid (20e, 9 pts) est en danger, mais Kylian Mbappé, auteur d’un doublé contre Las Palmas (4-1), revient vers la grande forme et l’adversaire attendu mercredi soir à Bernabeu, le RB Salzbourg (32e, 3 pts), est déjà presque hors de course.Le RB Leipzig, Bratislava et les Young Boys Berne sont éliminés.Programme:Mardi(18h45) Atalanta Bergame (ITA) – Sturm Graz (AUT)Monaco (FRA) – Aston Villa (ENG)(21h00) Slovan Bratislava (SVK) – Stuttgart (GER)Étoile rouge de Belgrade (SRB) – PSV Eindhoven (NED)Club Bruges (BEL) – Juventus Turin (ITA)Bologne (ITA) – Dortmund (GER)Atlético Madrid (ESP) – Bayer Leverkusen (GER)Liverpool (ENG) – Lille (FRA)Benfica (POR) – FC Barcelone (ESP)Mercredi(18h45) Shakhtar Donetsk (UKR) – Brest (FRA)RB Leipzig (GER) – Sporting Portugal (POR)(21h00) AC Milan (ITA) – Gérone (ESP)Sparta Prague (CZE) – Inter Milan (ITA)Real Madrid (ESP) – RB Salzbourg (AUT)Feyenoord (NED) – Bayern Munich (GER)Paris SG (FRA) – Manchester City (ENG)Arsenal (ENG) – Dinamo Zagreb (CRO)Celtic (SCO) – Young Boys (SUI)

Israel-Hamas truce holding though Trump doubts it will last

The Israel-Hamas ceasefire entered a third day Tuesday, while US President Donald Trump said he doubted the fragile deal would hold.Desperately needed humanitarian aid has begun to flow into war-battered Gaza after Israel and Hamas conducted the first exchange of hostages for prisoners agreed under the terms of the ceasefire. Gazans displaced by more than 15 months of war have been walking through an apocalyptic landscape to return to whatever remains of their homes, while rescuers trawl the rubble for bodies.”Gaza is like a massive demolition site,” Trump said as he signed a flurry of executive orders following his inauguration.Asked whether he believed the two sides would maintain the truce, Trump said: “That’s not our war; it’s their war. But I’m not confident.” Trump had claimed credit for the three-phase ceasefire agreement announced ahead of his return to the White House by Qatar and the United States, following months of fruitless negotiations under his predecessor Joe Biden.Trump has made clear he would support Israel, and in one of his first acts as president, he revoked sanctions on Israeli settlers in the West Bank imposed by the Biden administration over attacks against Palestinians.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and Palestinian president Mahmud Abbas both congratulated Trump on his return.”I look forward to working with you to return the remaining hostages, to destroy Hamas’s military capabilities and end its political rule in Gaza, and to ensure that Gaza never again poses a threat to Israel,” Netanyahu said.- ‘We will rebuild’ -Displaced Gazan Ghadeer Abdul Rabbo, 30, told AFP she hopes that “with or without Trump”, the ceasefire will hold and world governments will help “maintain this calm, because we are afraid”.If all goes to plan, during the initial, 42-day phase of the truce that began Sunday, a total of 33 hostages are to be returned from Gaza in exchange for around 1,900 Palestinians.Over those six weeks, the parties are meant to negotiate a permanent ceasefire.In Rafah, in southern Gaza, Ismail Madi said that “we have endured immense hardships, but we will stay here. We will rebuild this place.”Three Israeli hostages, all women, were reunited with their families on Sunday after more than 15 months in captivity. Hours later, 90 Palestinian prisoners were released from an Israeli jail.In Israel, there was elation as Emily Damari, Romi Gonen and Doron Steinbrecher returned home and appeared to be in good health.”In Emily’s own words, she is the happiest girl in the world; she has her life back,” Damari’s mother Mandy said on Monday, adding that her daughter was “doing much better than any of us could have expected” even after losing two fingers.The first group of Palestinians released under the deal left Ofer prison in the West Bank early Monday, with jubilant crowds celebrating their arrival in the nearby town of Beitunia.One freed detainee, Abdul Aziz Muhammad Atawneh, described prison as “hell, hell, hell”.Another, Khalida Jarrar of the Popular Front for the Liberation of Palestine — proscribed as a “terrorist” group by Israel and some Western governments — said prison conditions were harsh and that she had been kept “in solitary confinement for six months”.The next hostage-prisoner swap should take place on Saturday, a senior Hamas official told AFP.The relatives of the three Israeli ex-hostages called for the release of the remaining 91 captives seized during Hamas’s October 7, 2023, attack that sparked the war, including 34 the military says are dead.Meirav Leshem Gonen, mother of Romi Gonen, said: “We got our Romi back, but all families deserve the same outcome, both the living and the dead.”There was anxiety in Israel over the next phases of the truce, with columnist Sima Kadmon warning in the Yedioth Ahronoth daily that the coming hostage releases may be more painful than the first.”Some of them will arrive on gurneys and wheelchairs. Others will arrive in coffins. Some will arrive wounded and injured, in dire emotional condition,” she wrote.- ‘Beautiful feeling’ -In southern Gaza, Ammar Barbakh, 35, spent the truce’s first night in a tent on the rubble of his home.”This is the first time I sleep comfortably and I’m not afraid,” he said.”It’s a beautiful feeling, and I hope the ceasefire continues.”The war has devastated much of the Gaza Strip and displaced the vast majority of its population of 2.4 million.More than 900 trucks carrying humanitarian aid entered Gaza on Monday, the United Nations said.The day the deal came into force, 630 trucks entered Gaza.Qatar, which played a key role in negotiating the truce, said that 12.5 million litres of fuel would enter Gaza over the first 10 days.Hamas’s October 7 attack resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.The health ministry in Hamas-run Gaza said Sunday that the death toll in the war had reached 46,913, a majority civilians, figures the United Nations has said are reliable.burs-lb/ser

A Davos, l’Europe et la Chine en attendant Trump

Des Européens, un Chinois, et le président ukrainien: certains des dirigeants qui ont le plus à perdre, ou à gagner, du retour de Trump à la Maison-Blanche vont se succéder mardi sur la scène de Davos.Tous les regards restent tournés vers Washington au lendemain de l’investiture du 47e président des Etats-Unis et alors que commencent à tomber ses premières annonces. A peine installé à la Maison Blanche, Trump a affirmé qu’il comptait imposer des droits de douane de 25% pour les produits venant du Canada et du Mexique à partir du 1er février.En attendant l’intervention en visioconférence de Trump lui-même, attendue seulement jeudi, c’est la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang qui tiendront les discours d’ouverture à Davos, à partir de 09H50 GMT.La Chine risque d’être l’un des prochains sur la liste des pays touchés par les taxes à l’importation punitives promises par le nouveau président américain. Et les désaccords sont nombreux entre Pékin et Washington, même si le président chinois Xi Jinping a dit espérer un “bon départ” dans les relations entre les deux pays après un entretien téléphonique avec Donald Trump en fin de semaine dernière, jugé positif par les deux participants.Les Européens de leur côté sont les plus inquiets de la deuxième présidence Trump 2.0, et “presque seuls” dans cette situation, selon un récent rapport du Conseil européen des relations internationales (ECFR) basé sur un sondage auprès de plus de 28.000 personnes dans 24 pays du monde.Dans un message sur X lundi, Ursula van der Leyen a dit venir à Davos notamment pour “forger de nouveaux partenariats” et “travailler ensemble pour éviter une course mondiale à celui qui sera le moins disant”.”Les dirigeants européens pourraient avoir du mal à trouver une unité interne ou des alliés dans le monde s’ils essayent de mettre en place une résistance” au nouveau président, prévient cependant l’ECFR.L’Europe sera aussi représentée mardi à Davos par le chancelier allemand Olaf Scholz, qui doit s’exprimer dans l’après-midi tout comme son principal opposant pour les élections législatives de février, Friedrich Merz.- Quelle paix en Ukraine? -Quel rôle les Etats-Unis de Trump joueront-ils dans le monde? La question a un impact important pour un pays comme l’Ukraine, qui s’approche de trois ans de guerre avec la Russie et dont le président Volodymyr Zelensky doit lui aussi prendre la parole dans l’après-midi à Davos.Alors que Washington fournit un soutien militaire et économique vital à Kiev, Donald Trump a critiqué cette aide et promis de résoudre rapidement le conflit. Mais à quelles conditions? Le gouvernement ukrainien craint d’être forcé à des concessions majeures.Dans son message de félicitations au nouveau président américain, Zelensky a d’ailleurs dit espérer qu’il permette d’atteindre “une paix juste et durable”. Son homologue russe Vladimir Poutine s’est de son côté dit “ouvert au dialogue”.  Les conflits au Moyen-Orient, à l’heure où une trêve vient d’entrer en vigueur à Gaza, devraient aussi être au coeur des interventions du président israélien Isaac Herzog et du Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani. Pour le nouveau patron du Forum économique mondial, Borge Brende, même si la réunion de Davos cette année est en concurrence avec les premiers jours de la présidence Trump, “cela augmente l’intérêt de Davos, parce que les gens ressentent le besoin de se rassembler pour mieux comprendre ce qui se prépare”.”Nous espérons construire un petit peu plus de confiance dans un monde qui est fragmenté et polarisé”, assure-t-il à l’AFP.

A Davos, l’Europe et la Chine en attendant Trump

Des Européens, un Chinois, et le président ukrainien: certains des dirigeants qui ont le plus à perdre, ou à gagner, du retour de Trump à la Maison-Blanche vont se succéder mardi sur la scène de Davos.Tous les regards restent tournés vers Washington au lendemain de l’investiture du 47e président des Etats-Unis et alors que commencent à tomber ses premières annonces. A peine installé à la Maison Blanche, Trump a affirmé qu’il comptait imposer des droits de douane de 25% pour les produits venant du Canada et du Mexique à partir du 1er février.En attendant l’intervention en visioconférence de Trump lui-même, attendue seulement jeudi, c’est la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang qui tiendront les discours d’ouverture à Davos, à partir de 09H50 GMT.La Chine risque d’être l’un des prochains sur la liste des pays touchés par les taxes à l’importation punitives promises par le nouveau président américain. Et les désaccords sont nombreux entre Pékin et Washington, même si le président chinois Xi Jinping a dit espérer un “bon départ” dans les relations entre les deux pays après un entretien téléphonique avec Donald Trump en fin de semaine dernière, jugé positif par les deux participants.Les Européens de leur côté sont les plus inquiets de la deuxième présidence Trump 2.0, et “presque seuls” dans cette situation, selon un récent rapport du Conseil européen des relations internationales (ECFR) basé sur un sondage auprès de plus de 28.000 personnes dans 24 pays du monde.Dans un message sur X lundi, Ursula van der Leyen a dit venir à Davos notamment pour “forger de nouveaux partenariats” et “travailler ensemble pour éviter une course mondiale à celui qui sera le moins disant”.”Les dirigeants européens pourraient avoir du mal à trouver une unité interne ou des alliés dans le monde s’ils essayent de mettre en place une résistance” au nouveau président, prévient cependant l’ECFR.L’Europe sera aussi représentée mardi à Davos par le chancelier allemand Olaf Scholz, qui doit s’exprimer dans l’après-midi tout comme son principal opposant pour les élections législatives de février, Friedrich Merz.- Quelle paix en Ukraine? -Quel rôle les Etats-Unis de Trump joueront-ils dans le monde? La question a un impact important pour un pays comme l’Ukraine, qui s’approche de trois ans de guerre avec la Russie et dont le président Volodymyr Zelensky doit lui aussi prendre la parole dans l’après-midi à Davos.Alors que Washington fournit un soutien militaire et économique vital à Kiev, Donald Trump a critiqué cette aide et promis de résoudre rapidement le conflit. Mais à quelles conditions? Le gouvernement ukrainien craint d’être forcé à des concessions majeures.Dans son message de félicitations au nouveau président américain, Zelensky a d’ailleurs dit espérer qu’il permette d’atteindre “une paix juste et durable”. Son homologue russe Vladimir Poutine s’est de son côté dit “ouvert au dialogue”.  Les conflits au Moyen-Orient, à l’heure où une trêve vient d’entrer en vigueur à Gaza, devraient aussi être au coeur des interventions du président israélien Isaac Herzog et du Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani. Pour le nouveau patron du Forum économique mondial, Borge Brende, même si la réunion de Davos cette année est en concurrence avec les premiers jours de la présidence Trump, “cela augmente l’intérêt de Davos, parce que les gens ressentent le besoin de se rassembler pour mieux comprendre ce qui se prépare”.”Nous espérons construire un petit peu plus de confiance dans un monde qui est fragmenté et polarisé”, assure-t-il à l’AFP.

Trump takes US reins with flurry of executive orders

US President Donald Trump begins his first full day in office Tuesday, riding a wave of executive orders signed just hours after his inauguration on everything from immigration to the environment and culture wars.After the pomp of his inauguration ceremony and stunning array of executive orders, the president’s Tuesday begins with a more solemn event: a prayer service at the National Cathedral.Trump, 78, last visited the neo-Gothic church in the US capital in early January for the funeral of late president Jimmy Carter.It was unclear if or when more executive orders would come from Trump, as the country and world digest the blizzard of actions he took Monday — including initiating withdrawals from the Paris climate accord and World Health Organization.Signed in front of roaring supporters at an arena and then later in the Oval Office, the long list of policy changes offered a vivid symbol of Trump’s increased preparedness versus eight years prior, when he entered the White House with zero governing experience.The Republican said in a speech after taking the oath at the Capitol — in a ceremony held indoors due to freezing weather — that “America’s decline is over” after four years of Democrat Joe Biden’s presidency, pledging “the golden age of America begins right now.”Biden, 82, watched stony-faced during the inauguration ceremony as his political nemesis read the last rites over his single term in office.But after the pomp and ceremony, it was the showman Trump of his first term — along with the sometimes strongman-style rhetoric — who was on display later in the day.”Could you imagine Biden doing this? I don’t think so,” Trump told a cheering crowd at a Washington sports arena as he threw them the pens he had used to sign a first round of orders.- January 6 pardons -Back in the Oval Office, he held an impromptu 50-minute press conference as he signed more orders — including one pardoning around 1,500 Capitol rioters.  They were charged for taking part in the assault on Congress on January 6, 2021 by thousands of Trump supporters seeking to stop certification of Biden’s election victory.”We hope they come out tonight frankly,” Trump said. “They’re expecting it.”He signed orders declaring a national emergency at the Mexican border and said he would deploy US troops to tackle illegal immigration — a key campaign issue that drove his election victory over Kamala Harris.The returning president often struck a nationalistic tone, pledging to impose trade tariffs, rename the Gulf of Mexico to the “Gulf of America,” and take “back” the Panama Canal, which has been controlled by the Central American country since 1999.But he played down his earlier promises to get a peace agreement in Ukraine before taking office.He confirmed he would meet Vladimir Putin and said Putin was “destroying Russia” by not making a deal to end the war.Trump and First Lady Melania Trump later attended several inaugural balls, beginning with the “Commander-in-Chief” event with US service members.”Instead of worrying about political agendas, you don’t have to worry about that at all,” Trump told the crowd in a brief speech.”It’s only one focus, defeating America’s enemies. We’re not going to be defeated. We’re not going to be humiliated. We’re only going to win, win, win!”Trump is making history — as both the oldest president ever to take office and as the first felon, after a conviction related to paying a porn star hush money during his first presidential run.He is also just the second president in US history to return to power after being voted out, after Grover Cleveland in 1893.