Trump est à Washington, avant d’être investi lundi 47e président américain
Donald Trump a débarqué samedi soir à Washington pour une réception dans l’un de ses golfs, lancement de quatre jours de festivités dont le point d’orgue sera son investiture lundi comme 47e président des Etats-Unis.Avant d’arriver avec son épouse Melania et leur fils Barron depuis leur fief de Mar-a-Lago, en Floride, il a promis qu’il signerait un nombre “record” de décrets présidentiels “immédiatement après” sa prestation de serment au Capitole de la capitale fédérale.Dans un entretien téléphonique avec la chaîne NBC News, le milliardaire républicain, déjà président de 2017 à 2021 et qui a réussi un retour au sommet retentissant, a évoqué une “fourchette d’au moins” une centaine de ces décrets, prérogatives du pouvoir exécutif.Expulsion de millions de clandestins, hausse de droits de douane contre les voisins mexicain et canadien et le rival chinois, dérégulation dans l’énergie et le climat, grâces pour ses partisans de l’assaut du Capitole en janvier 2021: Donald Trump a maintes fois promis de défaire ce qu’a construit le gouvernement de son ennemi, le président démocrate Joe Biden qui quittera le pouvoir lundi à midi.”Dès que j’aurai prêté serment, je lancerai le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine”, avait-il assuré en campagne pour sa réélection le 5 novembre.- Expulsion des clandestins -L’expulsion d’immigrés clandestins — qui seraient environ 11 millions dans un pays de quelque 340 millions d’habitants — “débutera très, très rapidement”, a répété le tribun samedi.Mais il a refusé de “dire dans quelles villes car les choses sont en train de bouger”.L’un de ses bras droits, Tom Homan, hostile à l’immigration et nommé “tsar” pour la protection des frontières, a parlé vendredi sur Fox News d’opérations de police, dès mardi, pour interpeller et expulser des sans-papiers à Chicago, mégapole démocrate.Mais cet ex-directeur de l’agence fédérale pour le contrôle des frontières et de l’immigration (ICE) sous le premier mandat Trump a fait machine arrière samedi soir dans le Washington Post: aucune “décision n’a encore été prise”, même si, “nous arrêterons des gens dans tout le pays”.Vent debout contre le second gouvernement Trump, des milliers de personnes — dont nombre de femmes — ont manifesté samedi à Washington, sous une fine pluie froide.Susan Duclos, venue de Floride avec sa fille, a dit sa “peur” et sa “colère” face au retour du conservateur à la rhétorique d’extrême droite.- “Marche du peuple” -Cette “marche du peuple” était organisée par des groupes de défense des libertés publiques et des droits sociaux, dont l’équipe des “marches des femmes” du 21 janvier 2017 qui avaient rassemblé des centaines de milliers de personnes à Washington, au lendemain de la première investiture de M. Trump.Huit ans après, il deviendra le 20 janvier le 47e président américain, acmé de quatre jours de festivités, chamboulées toutefois par un froid polaire (entre -12°C et -6°C).C’est donc à l’intérieur du Capitole, sous sa rotonde, et non à l’extérieur, sur ses marches, que Donald Trump prêtera serment.”Je pense qu’on a pris la bonne décision (…) Cela aurait représenté un risque pour plein de gens”, a justifié sur NBC News l’homme de 78 ans.Il donnait samedi soir une première réception, avec feu d’artifice, dans l’un de ses golfs en Virginie, Etat frontalier de la capitale fédérale.Donald Trump est attendu dimanche matin au cimetière militaire d’Arlington, juste de l’autre côté du Potomac qui arrose Washington, avant un meeting dans une grande salle de sport et de concert avec ses partisans, la Capital One Arena.C’est dans cette enceinte de 20.000 places que sera retransmise son investiture, avant qu’il ne rejoigne le public pour un discours.Le nouveau président participera ensuite à trois galas, parmi la dizaine de fêtes prévues en ville lundi soir.Les quatre jours de festivités se termineront mardi matin à la cathédrale de Washington.
Trump est à Washington, avant d’être investi lundi 47e président américain
Donald Trump a débarqué samedi soir à Washington pour une réception dans l’un de ses golfs, lancement de quatre jours de festivités dont le point d’orgue sera son investiture lundi comme 47e président des Etats-Unis.Avant d’arriver avec son épouse Melania et leur fils Barron depuis leur fief de Mar-a-Lago, en Floride, il a promis qu’il signerait un nombre “record” de décrets présidentiels “immédiatement après” sa prestation de serment au Capitole de la capitale fédérale.Dans un entretien téléphonique avec la chaîne NBC News, le milliardaire républicain, déjà président de 2017 à 2021 et qui a réussi un retour au sommet retentissant, a évoqué une “fourchette d’au moins” une centaine de ces décrets, prérogatives du pouvoir exécutif.Expulsion de millions de clandestins, hausse de droits de douane contre les voisins mexicain et canadien et le rival chinois, dérégulation dans l’énergie et le climat, grâces pour ses partisans de l’assaut du Capitole en janvier 2021: Donald Trump a maintes fois promis de défaire ce qu’a construit le gouvernement de son ennemi, le président démocrate Joe Biden qui quittera le pouvoir lundi à midi.”Dès que j’aurai prêté serment, je lancerai le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine”, avait-il assuré en campagne pour sa réélection le 5 novembre.- Expulsion des clandestins -L’expulsion d’immigrés clandestins — qui seraient environ 11 millions dans un pays de quelque 340 millions d’habitants — “débutera très, très rapidement”, a répété le tribun samedi.Mais il a refusé de “dire dans quelles villes car les choses sont en train de bouger”.L’un de ses bras droits, Tom Homan, hostile à l’immigration et nommé “tsar” pour la protection des frontières, a parlé vendredi sur Fox News d’opérations de police, dès mardi, pour interpeller et expulser des sans-papiers à Chicago, mégapole démocrate.Mais cet ex-directeur de l’agence fédérale pour le contrôle des frontières et de l’immigration (ICE) sous le premier mandat Trump a fait machine arrière samedi soir dans le Washington Post: aucune “décision n’a encore été prise”, même si, “nous arrêterons des gens dans tout le pays”.Vent debout contre le second gouvernement Trump, des milliers de personnes — dont nombre de femmes — ont manifesté samedi à Washington, sous une fine pluie froide.Susan Duclos, venue de Floride avec sa fille, a dit sa “peur” et sa “colère” face au retour du conservateur à la rhétorique d’extrême droite.- “Marche du peuple” -Cette “marche du peuple” était organisée par des groupes de défense des libertés publiques et des droits sociaux, dont l’équipe des “marches des femmes” du 21 janvier 2017 qui avaient rassemblé des centaines de milliers de personnes à Washington, au lendemain de la première investiture de M. Trump.Huit ans après, il deviendra le 20 janvier le 47e président américain, acmé de quatre jours de festivités, chamboulées toutefois par un froid polaire (entre -12°C et -6°C).C’est donc à l’intérieur du Capitole, sous sa rotonde, et non à l’extérieur, sur ses marches, que Donald Trump prêtera serment.”Je pense qu’on a pris la bonne décision (…) Cela aurait représenté un risque pour plein de gens”, a justifié sur NBC News l’homme de 78 ans.Il donnait samedi soir une première réception, avec feu d’artifice, dans l’un de ses golfs en Virginie, Etat frontalier de la capitale fédérale.Donald Trump est attendu dimanche matin au cimetière militaire d’Arlington, juste de l’autre côté du Potomac qui arrose Washington, avant un meeting dans une grande salle de sport et de concert avec ses partisans, la Capital One Arena.C’est dans cette enceinte de 20.000 places que sera retransmise son investiture, avant qu’il ne rejoigne le public pour un discours.Le nouveau président participera ensuite à trois galas, parmi la dizaine de fêtes prévues en ville lundi soir.Les quatre jours de festivités se termineront mardi matin à la cathédrale de Washington.
After celebrations, displaced Gazans return home to destruction
Columns of people hundreds strong were making their way home in northern Gaza on Sunday, flanked on both sides by countless buildings turned to rubble, as a ceasefire took effect in the Palestinian territory.In places, they crossed an ashen landscape, heaped with pulverised concrete and studded with the skeletons of ruined buildings.They walked towards the northern city of Jabalia in a haze of dust raised by the movement of hundreds of feet and vehicles over sandy soil on roads stripped of their paving.In parts where the pavement remained, it was covered by layers of dust and debris.”We came here at six in the morning to find massive, unprecedented destruction,” said Walid Abu Jiab, a displaced Gazan who returned to his home in Jabalia.”There is nothing left in the north worth living for,” he told AFP.On either side of the road, former apartment buildings lay collapsed after months of Israeli shelling and air strikes during a military operation focused intently on the north of the Palestinian territory.The Israeli military began an intensive campaign in northern Gaza including Jabalia in early October 2023, saying it aimed to keep Hamas fighters from regrouping there after another operation in the south.After initially surrounding Jabalia, the military urged civilians across northern areas to evacuate. Those who stayed endured some of the war’s most devastating airstrikes and a stringent aid blockade in Gaza.Rana Mohsen, who was displaced from Jabalia to Gaza city, said she didn’t wait for the official start of the ceasefire.”We’ve been waiting for this moment for 16 months,” said the 43-year-old mother of three.”My joy is indescribable. We are finally in our home. There is no home left, just rubble, but it’s our home. We are lucky because part of the roof is still intact”, she told AFP.”The extent of the destruction is unimaginable. Buildings and landmarks have completely disappeared, as if it were a ghost town or abandoned cities.”- ‘I’m going to Rafah’ -Despite the damage, Sunday gave way to scenes of joy and jubilation, despite the ceasefire being delayed by several hours.In the southern city of Khan Yunis, crowds gathered in the streets and cheered as armed men paraded in pick-ups, Kalashnikov assault rifles held aloft, firing into the air in celebration.Hundreds of people gathered at a junction playing drums, waving Palestinian flags and chanting.”This joy is more beautiful than the joy of Eid, and this is the most beautiful pleasure,” a man told AFP from the window of his car, which was packed with his family and all his belongings. “I’m going to Rafah,” he added excitedly, even as his car was forced to a complete stop by the mass of celebrating Palestinians.In Rafah, Gaza’s southernmost city, people began returning in droves before the ceasefire even went into effect, with Israel having delayed the implementation by nearly three hours, saying it had not received a list of hostages to be released by Hamas.Ahmad al-Balawi, a resident of Rafah, returned as soon as he could.”As soon as I returned to the city, I felt a shock”, he told AFP, describing “Decomposing bodies, rubble, and destruction everywhere.””Entire areas have been completely wiped out”, he said.The war in Gaza was sparked by the militant group’s surprise October 7, 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,210 people, most of them civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 46,913 people, also mostly civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the United Nations considers reliable.- ‘We will rebuild’ -“The residents have returned to the city of Rafah, even though it is no longer a city. Thousands of citizens are on their way back,” said Muhammad al-Shaer, a displaced resident.Taking all their remaining belongings with them, residents moved by truck, donkey-drawn cart, bicycle and on foot towards Rafah, carrying everything from large water tanks to mattresses.In the central city of Nuseirat, jubilant children thronged the streets, and members of Hamas’s security forces patrolled armed and in uniform shortly before the ceasefire came into effect.In Gaza City, a convoy of bulldozers set to clearing the streets of rubble and rubbish accumulated during the last 15 months, in which public services were halted by the war. In the distance, celebratory gunshots echoed.Gaza City municipality spokesman Asem Alnabih said on X that the city would facilitate the return of its residents.”We are starting today to reopen the main roads in Gaza City, preparing for the return of our displaced citizens”, he wrote.Walid Abu Jalboa from Jabalia said he had begun to think of the future.”God willing, with our will, faith in God, and strength, we will rebuild and live.”
Trump va suspendre la loi sur TikTok lundi, offre une porte de sortie à son actionnaire chinois
Le président élu Donald Trump a annoncé dimanche son intention de prendre un décret une fois investi, lundi, pour suspendre la loi interdisant TikTok aux Etats-Unis, et proposé que le réseau social soit contrôlé à 50% par des actionnaires américains pour offrir une porte de sortie à son propriétaire chinois.La loi votée au Congrès en 2024 est entrée en vigueur dimanche, rendant inaccessible la plateforme de courtes vidéos aux plus de 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis.Le texte prévoit la possibilité pour le chef de l’Etat de repousser la mise en oeuvre de 90 jours le temps de trouver un acheteur, alternative offerte à la maison mère de TikTok, la Chinoise ByteDance, en lieu et place de l’interdiction.ByteDance s’est jusqu’ici refusé à céder cette plateforme lancée il y a à peine dix ans et qui est devenue incontournable pour une large majorité de jeunes internautes.Donald Trump a même encouragé fournisseurs d’internet et boutiques d’application à rétablir immédiatement l’accès à TikTok, promettant que son décret les protégerait rétroactivement contre d’éventuelles sanctions.La loi prévoit, en effet, de très lourdes amendes pour ces prestataires techniques, jusqu’à 5.000 dollars par utilisateurs pour les boutiques d’application.”Je demande aux entreprises de ne pas laisser TikTok dans le noir!”, a exhorté le promoteur immobilier sur son réseau Truth Social.Donald Trump a aussi dévoilé les contours de ce qui lui apparaît comme une solution à la question sensible du contrôle de la filiale de TikTok aux Etats-Unis par des intérêts chinois.”Je voudrais voir une société commune contrôlée à 50% par des Américains”, a écrit le président élu. “Sans accord américain, il n’y a pas de TikTok. Avec notre validation, cela vaut plusieurs centaines de milliards, voire milliers de milliards.”En l’état, TikTok a disparu des boutiques d’applications et les internautes qui l’avaient déjà téléchargé ne peuvent plus l’ouvrir.Depuis vendredi, le groupe avait demandé au gouvernement Biden d’envoyer un signal clair aux fournisseurs d’internet et gestionnaires de boutiques d’applications pour les dissuader de suspendre téléchargements et mises à jour.Mais la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a qualifié ces appels de TikTok de “manÅ“uvre”. “Nous ne voyons pas de raison pour TikTok ou d’autres sociétés d’agir avant la prise de fonction du gouvernement Trump, lundi”.- Chasse aux VPN -Saisie par TikTok en dernier recours, la Cour suprême américaine avait refusé vendredi, à l’unanimité, de suspendre la loi.Les neuf hauts magistrats ont estimé que les inquiétudes du Congrès “en matière de sécurité nationale” étaient “bien fondées”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Mais si la plateforme faisait l’objet d’une franche hostilité de la part de beaucoup d’élus américains il y a un an, le vent a tourné depuis et un consensus politique s’est dégagé ces derniers jours, favorable à la préservation de TikTok.Le report de l’entrée en vigueur de la loi n’est théoriquement possible que si des éléments tangibles rendent une vente crédible.L’homme d’affaires Frank McCourt s’est dit prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d’autres partenaires, pour les activités américaines de l’application, sans son puissant algorithme.Samedi, la start-up d’intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, qui valoriserait le réseau social au moins 50 milliards de dollars.Outre TikTok, ont été mises hors ligne toutes les applications de ByteDance aux Etats-Unis, notamment un autre réseau social, Lemon8, sur lequel avaient migré des TikTokeurs aux abois.Beaucoup de TikTokeurs se lamentaient dimanche de la mise en sommeil de leur app favorite, très prisée pour l’efficacité de son algorithme à proposer des contenus pertinents.Zach King, l’un des dix TikTokeurs les plus suivis au monde (82 millions d’abonnés), a publié sur YouTube une vidéo humoristique le montrant quittant TikTok pour la plateforme chinoise Xiaohongshu (petit livre rouge), actuellement la plus téléchargée sur la boutique d’applications d’Apple.Edison Chen, fondatrice de Clapper, concurrent de TikTok, a fait état à l’AFP de plus de deux millions de téléchargements de l’application ces derniers jours.Parmi les applications les plus téléchargées dimanche aux Etats-Unis figuraient plusieurs sociétés de VPN, logiciels qui permettent de tromper sites et boutiques d’applications sur la localisation géographique de l’utilisateur.
Trump va suspendre la loi sur TikTok lundi, offre une porte de sortie à son actionnaire chinois
Le président élu Donald Trump a annoncé dimanche son intention de prendre un décret une fois investi, lundi, pour suspendre la loi interdisant TikTok aux Etats-Unis, et proposé que le réseau social soit contrôlé à 50% par des actionnaires américains pour offrir une porte de sortie à son propriétaire chinois.La loi votée au Congrès en 2024 est entrée en vigueur dimanche, rendant inaccessible la plateforme de courtes vidéos aux plus de 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis.Le texte prévoit la possibilité pour le chef de l’Etat de repousser la mise en oeuvre de 90 jours le temps de trouver un acheteur, alternative offerte à la maison mère de TikTok, la Chinoise ByteDance, en lieu et place de l’interdiction.ByteDance s’est jusqu’ici refusé à céder cette plateforme lancée il y a à peine dix ans et qui est devenue incontournable pour une large majorité de jeunes internautes.Donald Trump a même encouragé fournisseurs d’internet et boutiques d’application à rétablir immédiatement l’accès à TikTok, promettant que son décret les protégerait rétroactivement contre d’éventuelles sanctions.La loi prévoit, en effet, de très lourdes amendes pour ces prestataires techniques, jusqu’à 5.000 dollars par utilisateurs pour les boutiques d’application.”Je demande aux entreprises de ne pas laisser TikTok dans le noir!”, a exhorté le promoteur immobilier sur son réseau Truth Social.Donald Trump a aussi dévoilé les contours de ce qui lui apparaît comme une solution à la question sensible du contrôle de la filiale de TikTok aux Etats-Unis par des intérêts chinois.”Je voudrais voir une société commune contrôlée à 50% par des Américains”, a écrit le président élu. “Sans accord américain, il n’y a pas de TikTok. Avec notre validation, cela vaut plusieurs centaines de milliards, voire milliers de milliards.”En l’état, TikTok a disparu des boutiques d’applications et les internautes qui l’avaient déjà téléchargé ne peuvent plus l’ouvrir.Depuis vendredi, le groupe avait demandé au gouvernement Biden d’envoyer un signal clair aux fournisseurs d’internet et gestionnaires de boutiques d’applications pour les dissuader de suspendre téléchargements et mises à jour.Mais la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a qualifié ces appels de TikTok de “manÅ“uvre”. “Nous ne voyons pas de raison pour TikTok ou d’autres sociétés d’agir avant la prise de fonction du gouvernement Trump, lundi”.- Chasse aux VPN -Saisie par TikTok en dernier recours, la Cour suprême américaine avait refusé vendredi, à l’unanimité, de suspendre la loi.Les neuf hauts magistrats ont estimé que les inquiétudes du Congrès “en matière de sécurité nationale” étaient “bien fondées”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Mais si la plateforme faisait l’objet d’une franche hostilité de la part de beaucoup d’élus américains il y a un an, le vent a tourné depuis et un consensus politique s’est dégagé ces derniers jours, favorable à la préservation de TikTok.Le report de l’entrée en vigueur de la loi n’est théoriquement possible que si des éléments tangibles rendent une vente crédible.L’homme d’affaires Frank McCourt s’est dit prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d’autres partenaires, pour les activités américaines de l’application, sans son puissant algorithme.Samedi, la start-up d’intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, qui valoriserait le réseau social au moins 50 milliards de dollars.Outre TikTok, ont été mises hors ligne toutes les applications de ByteDance aux Etats-Unis, notamment un autre réseau social, Lemon8, sur lequel avaient migré des TikTokeurs aux abois.Beaucoup de TikTokeurs se lamentaient dimanche de la mise en sommeil de leur app favorite, très prisée pour l’efficacité de son algorithme à proposer des contenus pertinents.Zach King, l’un des dix TikTokeurs les plus suivis au monde (82 millions d’abonnés), a publié sur YouTube une vidéo humoristique le montrant quittant TikTok pour la plateforme chinoise Xiaohongshu (petit livre rouge), actuellement la plus téléchargée sur la boutique d’applications d’Apple.Edison Chen, fondatrice de Clapper, concurrent de TikTok, a fait état à l’AFP de plus de deux millions de téléchargements de l’application ces derniers jours.Parmi les applications les plus téléchargées dimanche aux Etats-Unis figuraient plusieurs sociétés de VPN, logiciels qui permettent de tromper sites et boutiques d’applications sur la localisation géographique de l’utilisateur.
Trump va suspendre la loi sur TikTok lundi, offre une porte de sortie à son actionnaire chinois
Le président élu Donald Trump a annoncé dimanche son intention de prendre un décret une fois investi, lundi, pour suspendre la loi interdisant TikTok aux Etats-Unis, et proposé que le réseau social soit contrôlé à 50% par des actionnaires américains pour offrir une porte de sortie à son propriétaire chinois.La loi votée au Congrès en 2024 est entrée en vigueur dimanche, rendant inaccessible la plateforme de courtes vidéos aux plus de 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis.Le texte prévoit la possibilité pour le chef de l’Etat de repousser la mise en oeuvre de 90 jours le temps de trouver un acheteur, alternative offerte à la maison mère de TikTok, la Chinoise ByteDance, en lieu et place de l’interdiction.ByteDance s’est jusqu’ici refusé à céder cette plateforme lancée il y a à peine dix ans et qui est devenue incontournable pour une large majorité de jeunes internautes.Donald Trump a même encouragé fournisseurs d’internet et boutiques d’application à rétablir immédiatement l’accès à TikTok, promettant que son décret les protégerait rétroactivement contre d’éventuelles sanctions.La loi prévoit, en effet, de très lourdes amendes pour ces prestataires techniques, jusqu’à 5.000 dollars par utilisateurs pour les boutiques d’application.”Je demande aux entreprises de ne pas laisser TikTok dans le noir!”, a exhorté le promoteur immobilier sur son réseau Truth Social.Donald Trump a aussi dévoilé les contours de ce qui lui apparaît comme une solution à la question sensible du contrôle de la filiale de TikTok aux Etats-Unis par des intérêts chinois.”Je voudrais voir une société commune contrôlée à 50% par des Américains”, a écrit le président élu. “Sans accord américain, il n’y a pas de TikTok. Avec notre validation, cela vaut plusieurs centaines de milliards, voire milliers de milliards.”En l’état, TikTok a disparu des boutiques d’applications et les internautes qui l’avaient déjà téléchargé ne peuvent plus l’ouvrir.Depuis vendredi, le groupe avait demandé au gouvernement Biden d’envoyer un signal clair aux fournisseurs d’internet et gestionnaires de boutiques d’applications pour les dissuader de suspendre téléchargements et mises à jour.Mais la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a qualifié ces appels de TikTok de “manÅ“uvre”. “Nous ne voyons pas de raison pour TikTok ou d’autres sociétés d’agir avant la prise de fonction du gouvernement Trump, lundi”.- Chasse aux VPN -Saisie par TikTok en dernier recours, la Cour suprême américaine avait refusé vendredi, à l’unanimité, de suspendre la loi.Les neuf hauts magistrats ont estimé que les inquiétudes du Congrès “en matière de sécurité nationale” étaient “bien fondées”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Mais si la plateforme faisait l’objet d’une franche hostilité de la part de beaucoup d’élus américains il y a un an, le vent a tourné depuis et un consensus politique s’est dégagé ces derniers jours, favorable à la préservation de TikTok.Le report de l’entrée en vigueur de la loi n’est théoriquement possible que si des éléments tangibles rendent une vente crédible.L’homme d’affaires Frank McCourt s’est dit prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d’autres partenaires, pour les activités américaines de l’application, sans son puissant algorithme.Samedi, la start-up d’intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, qui valoriserait le réseau social au moins 50 milliards de dollars.Outre TikTok, ont été mises hors ligne toutes les applications de ByteDance aux Etats-Unis, notamment un autre réseau social, Lemon8, sur lequel avaient migré des TikTokeurs aux abois.Beaucoup de TikTokeurs se lamentaient dimanche de la mise en sommeil de leur app favorite, très prisée pour l’efficacité de son algorithme à proposer des contenus pertinents.Zach King, l’un des dix TikTokeurs les plus suivis au monde (82 millions d’abonnés), a publié sur YouTube une vidéo humoristique le montrant quittant TikTok pour la plateforme chinoise Xiaohongshu (petit livre rouge), actuellement la plus téléchargée sur la boutique d’applications d’Apple.Edison Chen, fondatrice de Clapper, concurrent de TikTok, a fait état à l’AFP de plus de deux millions de téléchargements de l’application ces derniers jours.Parmi les applications les plus téléchargées dimanche aux Etats-Unis figuraient plusieurs sociétés de VPN, logiciels qui permettent de tromper sites et boutiques d’applications sur la localisation géographique de l’utilisateur.
Trump va suspendre la loi sur TikTok lundi, offre une porte de sortie à son actionnaire chinois
Le président élu Donald Trump a annoncé dimanche son intention de prendre un décret une fois investi, lundi, pour suspendre la loi interdisant TikTok aux Etats-Unis, et proposé que le réseau social soit contrôlé à 50% par des actionnaires américains pour offrir une porte de sortie à son propriétaire chinois.La loi votée au Congrès en 2024 est entrée en vigueur dimanche, rendant inaccessible la plateforme de courtes vidéos aux plus de 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis.Le texte prévoit la possibilité pour le chef de l’Etat de repousser la mise en oeuvre de 90 jours le temps de trouver un acheteur, alternative offerte à la maison mère de TikTok, la Chinoise ByteDance, en lieu et place de l’interdiction.ByteDance s’est jusqu’ici refusé à céder cette plateforme lancée il y a à peine dix ans et qui est devenue incontournable pour une large majorité de jeunes internautes.Donald Trump a même encouragé fournisseurs d’internet et boutiques d’application à rétablir immédiatement l’accès à TikTok, promettant que son décret les protégerait rétroactivement contre d’éventuelles sanctions.La loi prévoit, en effet, de très lourdes amendes pour ces prestataires techniques, jusqu’à 5.000 dollars par utilisateurs pour les boutiques d’application.”Je demande aux entreprises de ne pas laisser TikTok dans le noir!”, a exhorté le promoteur immobilier sur son réseau Truth Social.Donald Trump a aussi dévoilé les contours de ce qui lui apparaît comme une solution à la question sensible du contrôle de la filiale de TikTok aux Etats-Unis par des intérêts chinois.”Je voudrais voir une société commune contrôlée à 50% par des Américains”, a écrit le président élu. “Sans accord américain, il n’y a pas de TikTok. Avec notre validation, cela vaut plusieurs centaines de milliards, voire milliers de milliards.”En l’état, TikTok a disparu des boutiques d’applications et les internautes qui l’avaient déjà téléchargé ne peuvent plus l’ouvrir.Depuis vendredi, le groupe avait demandé au gouvernement Biden d’envoyer un signal clair aux fournisseurs d’internet et gestionnaires de boutiques d’applications pour les dissuader de suspendre téléchargements et mises à jour.Mais la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a qualifié ces appels de TikTok de “manÅ“uvre”. “Nous ne voyons pas de raison pour TikTok ou d’autres sociétés d’agir avant la prise de fonction du gouvernement Trump, lundi”.- Chasse aux VPN -Saisie par TikTok en dernier recours, la Cour suprême américaine avait refusé vendredi, à l’unanimité, de suspendre la loi.Les neuf hauts magistrats ont estimé que les inquiétudes du Congrès “en matière de sécurité nationale” étaient “bien fondées”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Mais si la plateforme faisait l’objet d’une franche hostilité de la part de beaucoup d’élus américains il y a un an, le vent a tourné depuis et un consensus politique s’est dégagé ces derniers jours, favorable à la préservation de TikTok.Le report de l’entrée en vigueur de la loi n’est théoriquement possible que si des éléments tangibles rendent une vente crédible.L’homme d’affaires Frank McCourt s’est dit prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d’autres partenaires, pour les activités américaines de l’application, sans son puissant algorithme.Samedi, la start-up d’intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, qui valoriserait le réseau social au moins 50 milliards de dollars.Outre TikTok, ont été mises hors ligne toutes les applications de ByteDance aux Etats-Unis, notamment un autre réseau social, Lemon8, sur lequel avaient migré des TikTokeurs aux abois.Beaucoup de TikTokeurs se lamentaient dimanche de la mise en sommeil de leur app favorite, très prisée pour l’efficacité de son algorithme à proposer des contenus pertinents.Zach King, l’un des dix TikTokeurs les plus suivis au monde (82 millions d’abonnés), a publié sur YouTube une vidéo humoristique le montrant quittant TikTok pour la plateforme chinoise Xiaohongshu (petit livre rouge), actuellement la plus téléchargée sur la boutique d’applications d’Apple.Edison Chen, fondatrice de Clapper, concurrent de TikTok, a fait état à l’AFP de plus de deux millions de téléchargements de l’application ces derniers jours.Parmi les applications les plus téléchargées dimanche aux Etats-Unis figuraient plusieurs sociétés de VPN, logiciels qui permettent de tromper sites et boutiques d’applications sur la localisation géographique de l’utilisateur.
Thousands rally in Washington against Trump
Thousands of demonstrators marched through the streets of Washington on Saturday in protest at the policies of Donald Trump and his Republican Party, two days before the billionaire reclaims the Oval Office.The “People’s March” has been organized by a collective of civil rights and social justice groups, including the team behind the Women’s March, which drew hundreds of thousands of people to the US capital in the wake of Trump’s first inauguration in 2017.Participants are highlighting a range of issues which they say are under attack from Trump and his party’s leaders, including abortion access, climate change, the need for better protections against gun violence, and immigrant rights.Colorful signs and plenty of pink pussy hats — a throwback to the 2017 event — dotted the crowd in downtown Washington, which gathered at three parks before converging for a march to the Lincoln Memorial for a rally.”These laws endanger our lives. Women are dying,” said demonstrator Aisha Becker-Burrowes, who was barely audible over the crowd’s chants of “My body, my choice.”Susan Duclos, a 60-year-old who came from Florida with her daughter to protest, said she was “scared” and “angry” about Trump’s return to office.”So many people are voting against their own interests. I don’t understand it,” Duclos told AFP.Another protester, Carine — a 40-year-old who came from Arizona and declined to give her last name — said she was afraid of what might happen during Trump’s second term but was committed to remaining engaged.”I’m trying to remain hopeful. It feels very good to be surrounded with so many people. I’ll continue the fight back home,” she told AFP, adding that it was her first time protesting in the US capital.Sarah Kong, a 31-year-old psychiatrist who came from Colorado with her mother to participate, echoed Carine’s nervous optimism.”This is my first time marching. And I want to do this again. I feel motivated, stimulated by all these people. I have faith in the future, even though I’m scared,” Kong said.”These are important times.”Sister marches were planned nationwide, including in New York.The catch-all march was unfolding after Trump’s incoming “border czar” Tom Homan told Fox News that a “big raid” would be carried out across the country shortly after Trump takes the oath of office on Monday. Trump, who defeated Vice President Kamala Harris in November’s presidential election, is returning to the White House for a second term. He has vowed swift action to deport millions of undocumented migrants upon taking office.Trump was due to arrive in Washington later Saturday to begin his inaugural festivities with a private event featuring fireworks at his golf club in the Virginia suburbs.Â