TikTok va se débrancher dimanche, faute de solution politique

TikTok a prévenu directement samedi les utilisateurs de son application qu’il s’apprêtait à la mettre hors ligne, faute de garanties du gouvernement Biden, le président élu Donald Trump ne pouvant pas intervenir avant sa prise de fonction, lundi.”Nous regrettons qu’une loi interdisant TikTok prenne effet le 19 janvier et nous oblige à rendre notre service temporairement inaccessible”, a écrit le réseau social à tous ceux qui se connectaient, ont constaté plusieurs usagers aux Etats-Unis dont un journaliste de l’AFP.”Nous travaillons à rétablir notre service aux Etats-Unis aussi vite que possible”, ajoute le message.Il était néanmoins encore possible d’accéder à l’app une fois la fenêtre du message fermée.Depuis vendredi, TikTok avait exhorté le gouvernement Biden à envoyer un signal clair aux fournisseurs d’internet et gestionnaires de boutiques d’applications pour les dissuader de suspendre téléchargements et mises à jour.Vendredi, la Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole Karine Jean-Pierre.Le ministère américain de la Justice a fait, de son côté, savoir que la mise en oeuvre du texte voté par le Congrès à une large majorité en avril 2024, contraignant la maison mère chinoise ByteDance à vendre TikTok sous peine d’interdiction, allait s’étaler dans le temps.Ces déclarations “n’ont pas apporté les clarifications et l’assurance nécessaires aux fournisseurs d’internet qui sont cruciaux pour préserver la disponibilité de TikTok à 170 millions d’Américains”, a estimé la plateforme.La loi impose théoriquement aux prestataires de bloquer téléchargements et mises à jour dans la nuit de samedi à dimanche à partir de minuit (05H00 GMT).Le texte rend les boutiques d’application passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 5.000 dollars par utilisateur, soit 850 milliards de dollars en se basant sur le nombre d’utilisateurs.Selon le site The Information, Oracle, chez qui les serveurs de TikTok USA sont hébergés, a préparé la mise en veille du service pour effet dans la nuit.La loi prévoit la possibilité pour le président de suspendre l’entrée en vigueur pour 90 jours.Karine Jean-Pierre a qualifié la dernière déclaration de TikTok de “manoeuvre”. “Nous ne voyons pas de raison pour TikTok ou d’autres sociétés d’agir avant la prise de fonction du gouvernement Trump, lundi”.- Trump décidera lundi -Saisie par TikTok en dernier recours, la Cour suprême américaine a refusé vendredi, à l’unanimité, de suspendre la loi.Les neuf hauts magistrats ont estimé que les inquiétudes du Congrès “en matière de sécurité nationale” étaient “bien fondées”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Mais si la plateforme faisait l’objet d’une franche hostilité de la part de beaucoup d’élus américains il y a un an, le vent a tourné depuis et un consensus politique s’est dégagé ces derniers jours, favorable à la préservation de TikTok.Samedi, Donald Trump a déclaré qu’il étudierait de près le dossier une fois investi, lundi, et qu’un “report de 90 jours (serait) probablement décrété”.”Si je le décide, ce sera probablement lundi”, a précisé, lors d’un entretien à la chaîne NBC, le promoteur immobilier, qui avait tenté lors de son premier mandat de faire interdire TikTok, en vain.La suspension n’est théoriquement possible que si des éléments tangibles rendent une vente crédible.Or, jusqu’ici, ByteDance a toujours officiellement refusé de céder son joyau, même si plusieurs investisseurs se sont manifestés.L’homme d’affaires Frank McCourt est ainsi prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d’autres partenaires, pour les activités américaines de l’application, sans son puissant algorithme.Samedi, la start-up d’intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, a fait savoir à l’AFP une source proche du dossier, qui valoriserait le réseau social au moins 50 milliards de dollars.Donald Trump a évoqué TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping. Et le patron du réseau social, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture lundi.Sur l’application, de nombreux créateurs de contenu américains ont publié, ces dernières heures, des vidéos combinant leurs moments favoris de ces dernières années et des messages d’adieu appelant à les suivre sur d’autres plateformes, en se moquant ouvertement des inquiétudes de leurs élus.

TikTok va se débrancher dimanche, faute de solution politique

TikTok a prévenu directement samedi les utilisateurs de son application qu’il s’apprêtait à la mettre hors ligne, faute de garanties du gouvernement Biden, le président élu Donald Trump ne pouvant pas intervenir avant sa prise de fonction, lundi.”Nous regrettons qu’une loi interdisant TikTok prenne effet le 19 janvier et nous oblige à rendre notre service temporairement inaccessible”, a écrit le réseau social à tous ceux qui se connectaient, ont constaté plusieurs usagers aux Etats-Unis dont un journaliste de l’AFP.”Nous travaillons à rétablir notre service aux Etats-Unis aussi vite que possible”, ajoute le message.Il était néanmoins encore possible d’accéder à l’app une fois la fenêtre du message fermée.Depuis vendredi, TikTok avait exhorté le gouvernement Biden à envoyer un signal clair aux fournisseurs d’internet et gestionnaires de boutiques d’applications pour les dissuader de suspendre téléchargements et mises à jour.Vendredi, la Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole Karine Jean-Pierre.Le ministère américain de la Justice a fait, de son côté, savoir que la mise en oeuvre du texte voté par le Congrès à une large majorité en avril 2024, contraignant la maison mère chinoise ByteDance à vendre TikTok sous peine d’interdiction, allait s’étaler dans le temps.Ces déclarations “n’ont pas apporté les clarifications et l’assurance nécessaires aux fournisseurs d’internet qui sont cruciaux pour préserver la disponibilité de TikTok à 170 millions d’Américains”, a estimé la plateforme.La loi impose théoriquement aux prestataires de bloquer téléchargements et mises à jour dans la nuit de samedi à dimanche à partir de minuit (05H00 GMT).Le texte rend les boutiques d’application passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 5.000 dollars par utilisateur, soit 850 milliards de dollars en se basant sur le nombre d’utilisateurs.Selon le site The Information, Oracle, chez qui les serveurs de TikTok USA sont hébergés, a préparé la mise en veille du service pour effet dans la nuit.La loi prévoit la possibilité pour le président de suspendre l’entrée en vigueur pour 90 jours.Karine Jean-Pierre a qualifié la dernière déclaration de TikTok de “manoeuvre”. “Nous ne voyons pas de raison pour TikTok ou d’autres sociétés d’agir avant la prise de fonction du gouvernement Trump, lundi”.- Trump décidera lundi -Saisie par TikTok en dernier recours, la Cour suprême américaine a refusé vendredi, à l’unanimité, de suspendre la loi.Les neuf hauts magistrats ont estimé que les inquiétudes du Congrès “en matière de sécurité nationale” étaient “bien fondées”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Mais si la plateforme faisait l’objet d’une franche hostilité de la part de beaucoup d’élus américains il y a un an, le vent a tourné depuis et un consensus politique s’est dégagé ces derniers jours, favorable à la préservation de TikTok.Samedi, Donald Trump a déclaré qu’il étudierait de près le dossier une fois investi, lundi, et qu’un “report de 90 jours (serait) probablement décrété”.”Si je le décide, ce sera probablement lundi”, a précisé, lors d’un entretien à la chaîne NBC, le promoteur immobilier, qui avait tenté lors de son premier mandat de faire interdire TikTok, en vain.La suspension n’est théoriquement possible que si des éléments tangibles rendent une vente crédible.Or, jusqu’ici, ByteDance a toujours officiellement refusé de céder son joyau, même si plusieurs investisseurs se sont manifestés.L’homme d’affaires Frank McCourt est ainsi prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d’autres partenaires, pour les activités américaines de l’application, sans son puissant algorithme.Samedi, la start-up d’intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, a fait savoir à l’AFP une source proche du dossier, qui valoriserait le réseau social au moins 50 milliards de dollars.Donald Trump a évoqué TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping. Et le patron du réseau social, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture lundi.Sur l’application, de nombreux créateurs de contenu américains ont publié, ces dernières heures, des vidéos combinant leurs moments favoris de ces dernières années et des messages d’adieu appelant à les suivre sur d’autres plateformes, en se moquant ouvertement des inquiétudes de leurs élus.

Corée du Sud: la détention du président Yoon prolongée, ses partisans furieux

La justice sud-coréenne a étendu dimanche à 20 jours la détention du président suspendu Yoon Suk Yeol, après son arrestation pour avoir tenté d’imposer la loi martiale, provoquant l’intrusion de partisans furieux dans le tribunal.Ces soutiens inconditionnels de M. Yoon ont brisé des fenêtres et forcé les portes du Tribunal du district ouest de Séoul où s’était déroulée l’audience, a montré une diffusion vidéo en direct.Vitres et murs ont été endommagés, selon des journalistes de l’AFP, qui ont pu constater que la situation était de nouveau sous contrôle à 06H00 locales (21H00 GMT samedi).”Il y a une inquiétude quant au fait que le suspect puisse détruire des preuves”, avaient souligné avant l’aube les juges, pour expliquer leur décision de ne pas remettre en liberté le chef de l’Etat, arrêté et enfermé mercredi.Ils ont ainsi autorisé les enquêteurs à le maintenir derrière les barreaux pendant 20 jours.M. Yoon est accusé d’avoir fait vaciller la Corée du Sud en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre. Son coup de force a toutefois été rapidement contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats. Il est sous le coup de plusieurs enquêtes dont une pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort.L’AFP avait vu dimanche des centaines de policiers se précipiter dans le tribunal pour refouler des pro-Yoon échauffés par la prolongation de sa détention.Des dizaines de milliers de partisans — 44.000 selon la police — s’étaient auparavant rassemblés devant le bâtiment, scandant des slogans en soutien de leur leader et brandissant des pancartes avec l’inscription “Libérez le président”.Des heurts ont éclaté avec les forces de l’ordre et une quarantaine de protestataires ont été interpellés, a indiqué à l’AFP un responsable de la police locale.Me Seok Dong-hyeon, l’un des avocats de M. Yoon, a fustigé dans un communiqué la décision des juges, tout en ajoutant que les violences ne sont “probablement pas ce que le président Yoon veut”.Le rendu donne aux procureurs le temps d’inculper éventuellement pour rébellion M. Yoon, déjà suspendu de ses fonctions. Il resterait alors probablement détenu pour une durée maximale de six mois en parallèle de son procès.- Cinq heures d’audience -Yoon Suk Yeol désirait comparaître pour “restaurer son honneur en expliquant directement la légitimité” de la loi martiale, avait dit à l’AFP un autre de ses avocats, Yoon Kab-keun.Il a “répondu fidèlement sur les faits, les preuves et les questions juridiques”, a affirmé Me Yoon Kab-keun aux journalistes après l’audience d’environ cinq heures.Le dirigeant conservateur s’est exprimé pendant 40 minutes devant les juges, a rapporté l’agence de presse Yonhap.Yoon Suk Yeol faisait face à la justice pour la première fois depuis sa mesure choc. Il garde cependant le silence face aux enquêteurs en interrogatoire.M. Yoon a quitté le tribunal dans un fourgon bleu du ministère de la Justice pour retourner au centre de détention de Séoul où il est enfermé.Le Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), qui mène les investigations sur lui, a relaté dans un communiqué que deux véhicules transportant des membres de son équipe avaient été attaqués par des protestataires, “créant une situation dangereuse”.Le CIO va “réclamer que la police (impose) des sanctions strictes sur la base des preuves recueillies concernant ces actions”.- “Patriotisme passionné” -La crise semble profiter au camp de Yoon Suk Yeol. Son Parti du pouvoir au peuple (PPP) a dépassé dans les sondages d’approbation le Parti démocrate, principale force de l’opposition, à 39% contre 36%, selon une étude Gallup publiée vendredi.M. Yoon avait envoyé vendredi une lettre via ses avocats à ses partisans, parmi lesquels des chrétiens évangéliques et des YouTubeurs de droite, pour les remercier de leurs manifestations et rendre hommage à leur “patriotisme passionné”.Le dirigeant a été arrêté le 15 janvier à l’issue d’un assaut du CIO et de policiers sur sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef de l’Etat en exercice.L’Assemblée nationale a voté le 14 décembre une motion de destitution contre lui, entraînant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle, saisie, ayant le pouvoir de lui retirer son titre.Dans cette procédure parallèle aux enquêtes ouvertes, la Cour a jusqu’à la mi-juin pour le démettre définitivement ou décider de le rétablir dans ses fonctions.

Corée du Sud: la détention du président Yoon prolongée, ses partisans furieux

La justice sud-coréenne a étendu dimanche à 20 jours la détention du président suspendu Yoon Suk Yeol, après son arrestation pour avoir tenté d’imposer la loi martiale, provoquant l’intrusion de partisans furieux dans le tribunal.Ces soutiens inconditionnels de M. Yoon ont brisé des fenêtres et forcé les portes du Tribunal du district ouest de Séoul où s’était déroulée l’audience, a montré une diffusion vidéo en direct.Vitres et murs ont été endommagés, selon des journalistes de l’AFP, qui ont pu constater que la situation était de nouveau sous contrôle à 06H00 locales (21H00 GMT samedi).”Il y a une inquiétude quant au fait que le suspect puisse détruire des preuves”, avaient souligné avant l’aube les juges, pour expliquer leur décision de ne pas remettre en liberté le chef de l’Etat, arrêté et enfermé mercredi.Ils ont ainsi autorisé les enquêteurs à le maintenir derrière les barreaux pendant 20 jours.M. Yoon est accusé d’avoir fait vaciller la Corée du Sud en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre. Son coup de force a toutefois été rapidement contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats. Il est sous le coup de plusieurs enquêtes dont une pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort.L’AFP avait vu dimanche des centaines de policiers se précipiter dans le tribunal pour refouler des pro-Yoon échauffés par la prolongation de sa détention.Des dizaines de milliers de partisans — 44.000 selon la police — s’étaient auparavant rassemblés devant le bâtiment, scandant des slogans en soutien de leur leader et brandissant des pancartes avec l’inscription “Libérez le président”.Des heurts ont éclaté avec les forces de l’ordre et une quarantaine de protestataires ont été interpellés, a indiqué à l’AFP un responsable de la police locale.Me Seok Dong-hyeon, l’un des avocats de M. Yoon, a fustigé dans un communiqué la décision des juges, tout en ajoutant que les violences ne sont “probablement pas ce que le président Yoon veut”.Le rendu donne aux procureurs le temps d’inculper éventuellement pour rébellion M. Yoon, déjà suspendu de ses fonctions. Il resterait alors probablement détenu pour une durée maximale de six mois en parallèle de son procès.- Cinq heures d’audience -Yoon Suk Yeol désirait comparaître pour “restaurer son honneur en expliquant directement la légitimité” de la loi martiale, avait dit à l’AFP un autre de ses avocats, Yoon Kab-keun.Il a “répondu fidèlement sur les faits, les preuves et les questions juridiques”, a affirmé Me Yoon Kab-keun aux journalistes après l’audience d’environ cinq heures.Le dirigeant conservateur s’est exprimé pendant 40 minutes devant les juges, a rapporté l’agence de presse Yonhap.Yoon Suk Yeol faisait face à la justice pour la première fois depuis sa mesure choc. Il garde cependant le silence face aux enquêteurs en interrogatoire.M. Yoon a quitté le tribunal dans un fourgon bleu du ministère de la Justice pour retourner au centre de détention de Séoul où il est enfermé.Le Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), qui mène les investigations sur lui, a relaté dans un communiqué que deux véhicules transportant des membres de son équipe avaient été attaqués par des protestataires, “créant une situation dangereuse”.Le CIO va “réclamer que la police (impose) des sanctions strictes sur la base des preuves recueillies concernant ces actions”.- “Patriotisme passionné” -La crise semble profiter au camp de Yoon Suk Yeol. Son Parti du pouvoir au peuple (PPP) a dépassé dans les sondages d’approbation le Parti démocrate, principale force de l’opposition, à 39% contre 36%, selon une étude Gallup publiée vendredi.M. Yoon avait envoyé vendredi une lettre via ses avocats à ses partisans, parmi lesquels des chrétiens évangéliques et des YouTubeurs de droite, pour les remercier de leurs manifestations et rendre hommage à leur “patriotisme passionné”.Le dirigeant a été arrêté le 15 janvier à l’issue d’un assaut du CIO et de policiers sur sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef de l’Etat en exercice.L’Assemblée nationale a voté le 14 décembre une motion de destitution contre lui, entraînant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle, saisie, ayant le pouvoir de lui retirer son titre.Dans cette procédure parallèle aux enquêtes ouvertes, la Cour a jusqu’à la mi-juin pour le démettre définitivement ou décider de le rétablir dans ses fonctions.

Hope, fear at Paris rally for Gaza hostages

People gathered in Paris Saturday in support of the hostages held in Gaza, describing being torn between hope and fear hours before a truce set to allow their release takes effect. The ceasefire, intended to pave the way to an end of the Israel-Hamas war, was scheduled to begin at 0630 GMT Sunday.Under the deal, 33 hostages taken by militants during Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel will be returned from Gaza during an initial 42-day period. In Paris, hostage supporters gathered opposite the Eiffel Tower anxiously awaiting the ceasefire.”It’s a mix of hope and fear,” said Jean-David Ichay, president of the “Tous 7 Octobre” association.”There’s already the fact that only 33 hostages have been announced so far… The rest will either happen later or not at all,” he said.Of the 251 people taken hostage, 94 are still in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Two sources close to Hamas told AFP that the first group of hostages to be released would be three Israeli women soldiers.- ‘Fall into euphoria’ -In Paris, Ichay expressed worries about “the health of the hostages — those who will be alive, those who will return deceased.”Participants at the rally held up “bring them home” placards with the faces of some of the hostages while a digital counter marked the days, hours and minutes they have been held captive.”Now, at last, we have hope. Please support us until the last hostage is home,” Efrat Yahalomi, sister of French-Israeli hostage Ohad Yahalomi, said from a stage.French President Emmanuel Macron has said Yahalomi and another dual national, Ofer Kalderon, are among those due to be freed in the first phase.That stage will also see the release of 737 Palestinian prisoners, Israel’s justice ministry said, starting from 4:00 pm (1400 GMT) on Sunday.Moshe Lavi said his brother-in-law Omri Miran, 47, was not among those expected to be released.”We rejoice for those who will be reunited. But for us and for so many others, our fight continues,” he said. “We call on the public to not fall into euphoria but to continue to come to rallies and speak up for the hostages.”Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel triggered the war and resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has destroyed much of Gaza, killing 46,899 people, most of them civilians, according to figures from the health ministry in the Hamas-run territory that the United Nations considers reliable.

Separated by LA wildfires, a happy reunion for some pets, owners

When Serena Null saw the flames roaring toward her family home in the Los Angeles suburb of Altadena, she ran to find her pet Domino, but the cat eluded her grasp.”We could see the fire from the front door, and so we just didn’t have enough time, and we had to leave him,” the 27-year-old Null said.The ferocious blaze reduced her mother-in-law’s house to ashes, and a search of the blackened rubble the following day proved fruitless. Null feared she would never see her green-eyed friend again.But on Friday, to her amazement, she and Domino were reunited.”I just was so relieved and just so happy that he was here,” a tearful Null told AFP outside the NGO Pasadena Humane, where Domino — suffering singed paws, a burnt nose and a high level of stress — had been taken after being rescued. Domino is one of several hundred pets brought to the center as the Eaton fire roared through Altadena, forcing thousands of people to flee their homes in such a rush that many left with nothing but the clothes on their backs.Pasadena Humane was accustomed to dealing with crises, but the sudden explosion in demand was without precedent.  “We’ve never had to take 350 at once in one day before,” said the center’s Kevin McManus. “It’s been really overwhelming.”- Search and rescue – Many animals were delivered by their owners, who had lost their homes and had to find temporary housing for pets while they themselves stayed in hotels or shelters. But others were brought by rescue workers and volunteers. The center says on its website that when it receives a report of a pet left behind, it sends “search and rescue teams as quickly as possible in areas that are safe to enter.” The center opened up as much space as it could to accommodate the influx, even placing some pets in offices.And it was not just dogs and cats, McManus said. There were species rarely seen in an animal shelter — like a pony, which spent a night in the center. More than 10 days after the fires began raging through Los Angeles, the center still houses some 400 animals, including rabbits, turtles, lizards and birds, including a huge green, red and blue macaw.Many of the pets’ owners, still without permanent housing, come to the center to visit their animal friends — people like Winston Ekpo, who came to see his three German shepherds, Salt, Pepper and Sugar.As firefighters in the area make progress, many animal owners are able to come and recover their pets, tears of sadness turning to tears of joy. – Back home – The center’s website posts photos of recovered animals, including information on the time and place where they were rescued.McManus said some 250 pets have so far been returned to their owners. One of them, curiously, was Bombon, who had actually been lost long before the fires.  The Chihuahua mix went missing from its Altadena home in November, said 23-year-old Erick Rico.  He had begun to resign himself to never seeing Bombon again.Then one day a friend told him he had seen a picture on the Pasadena Humane website that caught his attention.When Rico saw it, he was so excited he couldn’t sleep that night — “it looked exactly like him,” he said — and he arrived at the center early the following morning.When he saw his owners, Bombon “started crying a lot, wagging his tail and everything. He was very, very happy.”After the painful days of uncertainty, Rico too finally felt relief. “Now I’m just happy that he’s back home.”

In US, teleworkers don’t want to turn back

For Curtis Sparrer, a work-from-home evangelist, an office is nothing less than a “corporate jail.” Five years after the Covid-19 pandemic sent workers scrambling for home, laptops under their arm, Sparrer methodically challenges the arguments made by corporate America as it pushes for a full-time return to office.The issue has even become increasingly political.The incoming Trump administration, through the Department of Government Efficiency (DOGE) led by Elon Musk and Vivek Ramaswamy, plans to eliminate all remote work for federal employees.”When you have a physical office, there is an implicit lack of trust. You need to see people there physically to make sure they’re doing their work,” the PR boss told AFP from his San Francisco apartment, overlooking the city’s iconic rooftops.In the wake of the work-from-home revolution, hybrid work became the norm in the United States, with few exceptions such as Goldman Sachs and Tesla, which quickly mandated full-time office attendance. Now, several major companies are abandoning the compromise approach.Amazon recently required engineers and administrative staff to return five days a week. According to a survey conducted by the Blind professional social network last September, more than 90 percent of employees are unhappy with this decision.On Reddit, users report having turned down interviews to work for the e-commerce and cloud giant because of the policy. Some speculate it’s a veiled downsizing strategy, though they believe the company founded by Jeff Bezos risks losing its top talent.- Chewing food -JPMorgan Chase’s March announcement ending telework met similar resistance.Employees posted so many comments about concerns — from commuting costs to child care — on an internal platform that the bank shut down that section, according to The Wall Street Journal.JPMorgan CFO Jeremy Barnum addressed the issue during a press call, and acknowledged the risk of losing valuable employees, saying: “We are very much not hoping for attrition as a function of return to office.” “I’m disappointed that Amazon and others dragged people back to the office when we’ve been making so much progress in making work-from-home a national norm,” Sparrer laments.When founding Bospar in January 2015, Sparrer deliberately chose not to rent office space, both to save money and to recruit talent beyond San Francisco and New York. Ten years later, he stands by that decision.Office environments inherently create inequality, he said.”Someone gets the corner office with windows while another gets a cubicle, creating friction,” he explained. “There’s also a higher likelihood of sexual harassment, illness spreading, and daily annoyances from office gossip to hearing colleagues chew their food.”Sparrer particularly emphasized telecommuting’s environmental benefits, noting that most Americans drive to work in gas-guzzling cars.”The typical office building is a polluting nightmare,” he said. His company’s research suggests that remote workers are more likely to cook at home instead of ordering delivery and to recycle their waste.- ‘When, where or how’ -According to the “Flex Index” study by IT solutions company Scoop, by the end of 2024, about one-third of US companies required full-time office presence, 38 percent maintained a hybrid approach, and less than 30 percent offered complete employee choice.Health care software provider DrFirst exemplifies the successful transition to remote work. The company, which previously maintained three offices in Arizona and Maryland, shifted its 400 employees to permanent telework in 2023 based on employee feedback.”Over 85 percent of our people reported that working remotely improved their overall well-being, whether mental or physical health, and reduced stress,” said Mathew Carrico, the company’s vice president of human resources. “Productivity remained high.”To maintain company culture, DrFirst established online social groups, regular check-ins, and a performance system based on quarterly objectives. “We don’t dictate when, where, or how people work — that’s where trust comes in,” Carrico explained. “But we maintain accountability through results, just as we would in an office.”Heather Happe, a 14-year DrFirst veteran, appreciates escaping rush-hour traffic. “There’s that slippery slope of knowing when to stop working, but you learn to set boundaries,” she said. “I can spend more time with my son, pets, and plants!”