L’accord de trêve à Gaza entrera en vigueur dimanche à 06H30 GMT

L’accord sur une trêve à Gaza et des libérations d’otages doit entrer en vigueur dimanche matin, au lendemain de son approbation samedi par Israël, après 15 mois d’une guerre dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.Entretemps, des sirènes ont retenti à Jérusalem, où des explosions ont été entendues, et dans le centre d’Israël, après qu’un projectile a été tiré selon l’armée depuis le Yémen, où les rebelles houthis disent lancer des attaques contre le territoire israélien “en solidarité” avec les Palestiniens.Le cessez-le-feu dans la bande de Gaza débutera dimanche à 08H30 (06H30 GMT), a annoncé le Qatar, l’un des médiateurs internationaux avec l’Egypte et les Etats-Unis qui ont réussi à obtenir cet accord après plus d’un an de laborieuses négociations.Il prévoit dans une première phase étalée sur six semaines une cessation des hostilités et la libération de 33 otages retenus à Gaza en échange de 737 prisonniers palestiniens détenus par Israël.Annoncé mercredi par les médiateurs, l’accord ambitionne, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, de déboucher à terme sur “une fin définitive de la guerre”, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre 2023 lors de laquelle les otages ont été enlevés.Mais dans l’attente du début de la trêve, à la veille de l’investiture lundi du président américain élu, Donald Trump, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes sur Gaza, qui ont fait plus de 100 morts depuis mercredi, d’après les secours.Le conseil des ministres israélien a approuvé l’accord avant l’aube, après que le Hamas, considéré comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, en a fait de même.- “Debout, vivant” -Des otages seront libérés dès dimanche, a annoncé le gouvernement israélien, sans préciser leur nombre. Trois points d’accueil ont été installés à la frontière sud d’Israël avec Gaza, d’où les captifs, pris en charge par des médecins, seront conduits vers des hôpitaux, a dit un responsable militaire.Selon deux sources proches du Hamas, le premier groupe d’otages libérés devrait être composé de trois Israéliennes.Les autorités israéliennes ont désigné 95 détenus palestiniens libérables dès dimanche, des femmes et mineurs en majorité, la plupart arrêtés après le 7-Octobre. Le ministère de la Justice a précisé que leur libération n’interviendra pas avant 14H00 GMT dimanche.Parmi les prisonniers appelés à être libérés figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d’attentats anti-israéliens et ex-leader local des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, la branche armée du parti Fatah du président Mahmoud Abbas.Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figurent parmi les 33 otages libérables durant la première phase, selon Paris. Ils ont été enlevés au kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, libérés lors d’une première trêve d’une semaine en novembre 2023.”C’est le moment que nous attendions. J’espère vraiment que nous verrons mon grand-père rentrer à la maison, debout, vivant”, a dit Daniel Lifshitz, petit-fils d’Oded Lifshitz, 84 ans, enlevé à Nir Oz.- “Au moins un espoir” -Dans la bande de Gaza ravagée par les bombardements aériens et l’offensive terrestre israéliens menés en représailles à l’attaque du 7-Octobre, les déplacés -la grande majorité des quelque 2,4 millions de Palestiniens- se préparent à rentrer chez eux. “Je vais retirer les gravats de la maison et placer ma tente là”, dit Oum Khalil Bakr, qui a fui Gaza-ville pour Nousseirat. “Nous savons qu’il fera froid et que nous n’aurons pas de couvertures pour dormir, mais ce qui importe, c’est de retourner sur notre terre.”  Beaucoup “trouveront leur quartier entier détruit” sans aucun service essentiel, a indiqué Mohamed Khatib, de l’organisation Medical Aid for Palestine à Gaza: “La souffrance va continuer mais au moins il y a un espoir.”Selon l’ONU, la guerre a provoqué dans le territoire palestinien assiégé par Israël depuis octobre 2023, un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”.Elle a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes enlevées ce jour là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.876 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne à Gaza, déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.- Trois phases -Outre des libérations d’otages, la première phase de l’accord comprend, selon le président américain, Joe Biden, “un cessez-le-feu total”, un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza et une augmentation de l’aide humanitaire.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007.L’Autorité palestinienne, rivale du mouvement islamiste, est prête à “assumer pleinement ses responsabilités” à Gaza, a dit son président Mahmoud Abbas.Considérablement affaibli, le Hamas est toutefois encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé le Premier ministre Benjamin Netanyahu, selon des experts.

L’accord de trêve à Gaza entrera en vigueur dimanche à 06H30 GMT

L’accord sur une trêve à Gaza et des libérations d’otages doit entrer en vigueur dimanche matin, au lendemain de son approbation samedi par Israël, après 15 mois d’une guerre dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.Entretemps, des sirènes ont retenti à Jérusalem, où des explosions ont été entendues, et dans le centre d’Israël, après qu’un projectile a été tiré selon l’armée depuis le Yémen, où les rebelles houthis disent lancer des attaques contre le territoire israélien “en solidarité” avec les Palestiniens.Le cessez-le-feu dans la bande de Gaza débutera dimanche à 08H30 (06H30 GMT), a annoncé le Qatar, l’un des médiateurs internationaux avec l’Egypte et les Etats-Unis qui ont réussi à obtenir cet accord après plus d’un an de laborieuses négociations.Il prévoit dans une première phase étalée sur six semaines une cessation des hostilités et la libération de 33 otages retenus à Gaza en échange de 737 prisonniers palestiniens détenus par Israël.Annoncé mercredi par les médiateurs, l’accord ambitionne, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, de déboucher à terme sur “une fin définitive de la guerre”, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre 2023 lors de laquelle les otages ont été enlevés.Mais dans l’attente du début de la trêve, à la veille de l’investiture lundi du président américain élu, Donald Trump, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes sur Gaza, qui ont fait plus de 100 morts depuis mercredi, d’après les secours.Le conseil des ministres israélien a approuvé l’accord avant l’aube, après que le Hamas, considéré comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, en a fait de même.- “Debout, vivant” -Des otages seront libérés dès dimanche, a annoncé le gouvernement israélien, sans préciser leur nombre. Trois points d’accueil ont été installés à la frontière sud d’Israël avec Gaza, d’où les captifs, pris en charge par des médecins, seront conduits vers des hôpitaux, a dit un responsable militaire.Selon deux sources proches du Hamas, le premier groupe d’otages libérés devrait être composé de trois Israéliennes.Les autorités israéliennes ont désigné 95 détenus palestiniens libérables dès dimanche, des femmes et mineurs en majorité, la plupart arrêtés après le 7-Octobre. Le ministère de la Justice a précisé que leur libération n’interviendra pas avant 14H00 GMT dimanche.Parmi les prisonniers appelés à être libérés figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d’attentats anti-israéliens et ex-leader local des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, la branche armée du parti Fatah du président Mahmoud Abbas.Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figurent parmi les 33 otages libérables durant la première phase, selon Paris. Ils ont été enlevés au kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, libérés lors d’une première trêve d’une semaine en novembre 2023.”C’est le moment que nous attendions. J’espère vraiment que nous verrons mon grand-père rentrer à la maison, debout, vivant”, a dit Daniel Lifshitz, petit-fils d’Oded Lifshitz, 84 ans, enlevé à Nir Oz.- “Au moins un espoir” -Dans la bande de Gaza ravagée par les bombardements aériens et l’offensive terrestre israéliens menés en représailles à l’attaque du 7-Octobre, les déplacés -la grande majorité des quelque 2,4 millions de Palestiniens- se préparent à rentrer chez eux. “Je vais retirer les gravats de la maison et placer ma tente là”, dit Oum Khalil Bakr, qui a fui Gaza-ville pour Nousseirat. “Nous savons qu’il fera froid et que nous n’aurons pas de couvertures pour dormir, mais ce qui importe, c’est de retourner sur notre terre.”  Beaucoup “trouveront leur quartier entier détruit” sans aucun service essentiel, a indiqué Mohamed Khatib, de l’organisation Medical Aid for Palestine à Gaza: “La souffrance va continuer mais au moins il y a un espoir.”Selon l’ONU, la guerre a provoqué dans le territoire palestinien assiégé par Israël depuis octobre 2023, un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”.Elle a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes enlevées ce jour là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.876 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne à Gaza, déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.- Trois phases -Outre des libérations d’otages, la première phase de l’accord comprend, selon le président américain, Joe Biden, “un cessez-le-feu total”, un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza et une augmentation de l’aide humanitaire.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007.L’Autorité palestinienne, rivale du mouvement islamiste, est prête à “assumer pleinement ses responsabilités” à Gaza, a dit son président Mahmoud Abbas.Considérablement affaibli, le Hamas est toutefois encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé le Premier ministre Benjamin Netanyahu, selon des experts.

Karine Baste ouvre une nouvelle fenêtre sur l’Outre-mer

“Une nécessité de passer derrière le rideau”: Karine Baste, ex-joker du 20h de France 2, anime “C pas si loin”, nouvelle émission sur France 5 dédiée à l’Outre-mer, au-delà des pics d’actualité et des cartes postales.Cette émission de 26 minutes – à 16h55, heure de Paris, du lundi au vendredi, en replay sur la plateforme france.tv – n’est pas née des événements récents comme le cyclone Chido à Mayotte ou les violentes émeutes en Nouvelle-Calédonie. “Ca s’est monté bien en amont et, l’été dernier, on me propose ce bébé que j’accepte de porter. Raison pour laquelle début septembre, je clos le 20h avec le sourire, parce que je sais que je m’embarque dans cette nouvelle aventure qui m’emballe”, expose la journaliste rencontrée par l’AFP.Humble, la Martiniquaise au long CV forgé sur son île natale et dans l’Hexagone se dit ravie “d’apprendre plein de choses” sur les territoires ultramarins. Est-ce une pression particulière de devenir une voix et un visage de l’Outre-mer ? La quadragénaire n’y a réfléchi qu’en fin de semaine, celle qui a vu le lancement de “C pas si loin”. “Avant, c’était juste un super gros challenge de plus. Puis, je me suis dit: peut-être qu’on t’attend un peu plus au tournant en tant que Martiniquaise, qui incarne une émission sur les Ultramarins. Tu n’as pas le droit à l’erreur”.”Mais je ne suis pas du genre à me mettre la pression. Ce n’est pas productif. Là, je suis juste à fond et je reste sereine”.Fanny Marsot, journaliste qui présentait une émission télévisée concurrente à celle de Karine Baste en Martinique, souligne auprès de l’AFP que sa consÅ“ur “n’a pas peur de se renouveler, d’aller de l’avant”, et loue sa “capacité naturelle à attirer la lumière: c’est quelqu’un de très solaire”.- “Partager nos solutions” -Comment résumer les enjeux de “C pas si loin” ? “Quand on ne sait pas qu’on vit des choses communes, on ne peut pas apprendre les uns des autres et on ne peut pas partager nos solutions, c’est dommage. Or, quand on parle d’algues vertes en Bretagne et de sargasses en Martinique, oui, il y a quasiment 7.000 km d’écart, mais ce sont les mêmes réalités”. Les sujets, plus longs que ceux des journaux télévisés, sont entrecoupés par les échanges avec des interlocuteurs en duplex, depuis des territoires ultramarins différents. “C’est une façon de montrer que les experts sont ceux qui vivent les choses. Et on croise les points de vue. Quand on parle de montée des eaux en Polynésie, on fait aussi un parallèle avec la situation à Saint-Pierre-et-Miquelon”.”C pas si loin” veut se démarquer mais, pour sa première le 13 janvier, jour où aurait dû se tenir la rentrée scolaire à Mayotte, il était difficile d’éviter ce sujet. “On attendait du nouveau, pas ce qu’on retrouve ailleurs”, pointe auprès de l’AFP une source experte du paysage médiatique ultramarin, retenant toutefois “qu’il est toujours intéressant d’avoir une fenêtre supplémentaire sur l’Outre-mer”.”Dès l’émission numéro deux, on a proposé autre chose”, argumente Karine Baste. Soit la vie chère en Martinique par “le prisme des agriculteurs qui se mobilisent pour essayer de nourrir leur population”, loin des images déjà vues “des mobilisations, de la casse, des véhicules incendiés”. “C pas si loin” cherche aussi “des solutions sans se cantonner” aux territoires d’Outre-mer français. La deuxième émission proposait ainsi des correspondances à la Dominique, à 40 km de la Martinique, et au Brésil, qui a une frontière commune avec la Guyane.

En Inde, l’IA pour dompter la foule des pèlerins de la Kumbh Mela

A rassemblement géant, technologie de pointe. Les organisateurs du festival de la Kumbh Mela, dans le nord de l’Inde, ont recours à l’intelligence artificielle (IA) pour compter et assurer la sécurité des millions de pèlerins qui s’y pressent tous les jours.Une foule de 400 millions de participants est annoncée jusqu’au 26 février à Prayagraj pour une série de bains rituels dans les fleuves sacrés du Gange et de la Yamuna, l’équivalent des populations américaine et canadienne réunies.Les rassemblements religieux sont le théâtre régulier d’accidents meurtriers en Inde, la faute à une gestion des foules défaillante et, plus généralement, aux lacunes en matière de sécurité.”Nous voulons que chacun rentre chez lui heureux d’avoir accompli son devoir spirituel”, explique Amit Kumar, un haut responsable de la police locale en charge de la sécurité de l’événement.”L’IA nous aide à éviter d’atteindre la masse critique dans les endroits sensibles”, détaille-t-il.La bousculade de la Kumbh Mela 1954 est restée dans les mémoires comme l’une des plus meurtrières au monde. Plus de 400 personnes avaient été tuées, piétinées ou noyées, en une seule journée.Lors de sa dernière édition en 2013, le festival avait cette fois été endeuillé par la mort de 36 personnes lors d’un énorme mouvement de foule survenu dans la gare de Prayagraj.Près des berges où les pèlerins se pressent en une foule compacte pour s’immerger, une armée de policiers et de techniciens supervise depuis une salle de commande et de contrôle vitrée un réseau de 300 caméras de surveillance et une flotte de drones aérien. “D’ici, nous pouvons observer l’ensemble de la Kumbh Mela”, explique M. Kumar.Leurs images servent d’abord à évaluer la foule. “En fonction de l’angle des caméras, nous ne pouvons pas voir les personnes en entier et nous devons compter (le nombre) de têtes ou de torses”, poursuit le responsable de la sécurité.- “Foi et modernité” -Des images alimentent un algorithme d’IA qui permet d’obtenir une estimation globale du nombre de pèlerins qui affluent sur des kilomètres et dans toutes les directions. Ce chiffre est recoupé avec les données des chemins de fer et des autocaristes. “Nous utilisons l’IA pour suivre les flux de personnes et la densité de la foule à différents points d’entrée, nous les additionnons”, détaille-t-il.Si la foule est trop compressée par endroits, ce qui représente un danger, le système donne l’alerte.Le premier jour du pèlerinage lundi, quelque 6 millions de fidèles s’étaient déjà baignés aux premières heures de la journée, selon des estimations des autorités.Avec une telle cohue, Amit Kumar admet que les mouvements de foules sont inévitables.”La distance entre chaque individu est assez grande en Occident. La norme là-bas est de trois personnes par mètre carré”, fait remarquer le responsable, “mais ici nous pouvons nous permettre de dépasser largement ce seuil”.Résultat, en Inde comme dans d’autres pays, le seuil critique à partir duquel les systèmes de contrôle des foules de l’IA donnent l’alerte est plus élevé.Les autorités indiennes ont largement fait a publicité des technologies dernier-cri mises en Å“uvre pour assurer la sécurité d’un rassemblement humain qui, espèrent-elles, pourrait bien devenir le plus important de tous les temps.Hôte des réjouissances, le chef de l’exécutif de l’Etat d’Uttar Pradesh, Yogi Adityanath, un moine hindou proche du Premier ministre ultranationaliste Narendra Modi, n’a pas manqué de saluer un festival “au confluent de la foi et de la modernité”.En plus des moyens techniques, quelque 40.000 policiers ont été déployés sur le site.”La présence de caméras et des drones nous fait nous sentir en sécurité”, commente un des pèlerins, Harshit Joshi, un ingénieur automobile de 28 ans. 

Indian court finds man guilty in notorious hospital rape case

An Indian court on Saturday found a 33-year-old man guilty for the rape and murder of a doctor, a crime that sparked nationwide protests and hospital strikes last year.The discovery of the victim’s bloodied body at a government hospital in the eastern city of Kolkata last August once again highlighted the chronic issue of violence against women in the world’s most populous country.It led to demands by doctors at government hospitals for additional security, with thousands of citizens in Kolkata and elsewhere in India joining the doctors’ protests in solidarity.The trial of defendant Sanjoy Roy was fast-tracked through India’s normally glacial legal system and arguments in the case concluded a little over a week ago. “The sentence will be delivered on Monday,” presiding judge Anirban Das said after finding Roy, a civic volunteer in the hospital, guilty of rape and murder. Roy has consistently maintained his innocence and again told the court that he was not guilty.”I have been framed,” he said. Roy was brought to court by a prison van and greeted by a crowd of protesters, held at bay by police officers, demanding he be given the death penalty. “Hang him, hang him,” they chanted. The sentiment was echoed by the victim’s family, none of whom have been identified in keeping with Indian law around the reporting of sexual violence cases. “The common man will lose faith in the judiciary if he is not handed down the death penalty,” the victim’s mother, seated just a few metres from Roy when the verdict was read out, told AFP.Her father added: “He brutally snuffed out the life of our daughter. He deserves the same fate.”The trainee doctor was found raped and murdered in a seminar room of the hospital last year.The crime led to nationwide outrage and prolonged protests by doctors across the state, demanding justice for the victim and stronger security measures in government hospitals.Roy was arrested a day after the victim’s body was discovered. India’s Supreme Court set up a national task force after the protests that suggested ways to enhance safety measures in the government hospitals.The victim’s father at one of the protest marches in October told AFP that his family was “devastated”.  “My daughter’s soul will not rest in peace until she gets justice,” he said.The gruesome nature of the attack drew comparisons with the 2012 gang rape and murder of a young woman on a Delhi bus, which also sparked weeks of nationwide protests.

Pour des lycéens corses, anatomie du métier de producteur de cinéma

“J’aime voir le film se créer, toucher un peu à tous les postes”. Marie-Ange Luciani, productrice des films multirécompensés “Anatomie d’une chute” et “120 battements par minute”, est revenue cette semaine dans son ancien lycée d’Ajaccio dévoiler aux élèves les coulisses de son métier.Six César, un Oscar, une Palme d’or, deux Golden Globe, un Bafta… Le thriller judiciaire de Justine Triet, “Anatomie d’une chute”, a presque tout raflé.La productrice a d’ailleurs apporté son César du meilleur film pour que les élèves du lycée Laetitia Bonaparte d’Ajaccio touchent au rêve, dans le cadre de l’opération “un artiste à l’école”.Elle retrace son parcours. Après des études de littérature “avec option cinéma” à Aix-en-Provence puis à la Sorbonne à Paris, elle obtient un DESS d’administration du spectacle. Mais “c’est en faisant des stages qu’on apprend les métiers du cinéma”, assure cette “autodidacte” de 45 ans.”Stagiaire dans une société de distribution de films, j’ai rencontré un producteur, Gilles Sandoz, qui m’a tout appris du métier”. “Ruiné, il appelait pour avoir des avances alors moi, la stagiaire, on me disait +réponds-lui+”.Gilles Sandoz lui propose alors de devenir son assistante de production: “j’ai dit +d’accord mais je veux être productrice+ sans savoir ce que c’était”, glisse celle qui travaillera cinq ans avec lui avant de rejoindre “Les Films de Pierre”, créée notamment par Pierre Bergé et qu’elle rachètera après sa mort.”Je trouve assez génial de se dire qu’elle a réussi en partant avec un producteur qui n’avait plus d’argent, qu’elle se soit dit +je lâche tout pour faire ça+”, réagit pour l’AFP Andréa Schraup, en Terminale. “Aujourd’hui, avec Parcoursup, on se dit qu’il faut avoir des bonnes notes, être pris dans les écoles. Mais ça montre qu’on peut réussir sans école et qu’on peut même se tromper puisqu’elle est partie d’études littéraires pour finir en production. C’est un beau message”, ajoute l’élève de 17 ans, qui voudrait être architecte.- Un mariage -Partant de l’exemple “d’Anatomie”, la productrice entre dans les détails de son métier. Tout commence par une idée: “Justine Triet est venue nous voir en disant je voudrais faire un film d’hiver, dans la neige, avec peut-être un enfant aveugle, un piano, une femme qui peut-être aurait tué son mari”.L’écriture du film, “qui peut durer d’un à cinq ans”, commence alors, avec des rendez-vous réguliers producteurs-scénaristes. “Humainement, c’est vraiment un mariage, on s’appelle tous les jours”, glisse celle qui produit deux films par an.”Une fois le scénario mûr pour être lu, je vais démarcher différentes chaînes de télévision, régions, distributeurs” pour rassembler “cinq millions d’euros, ce qui n’est pas beaucoup pour un film tourné en 45 jours”.Financements obtenus, place au recrutement des “70 personnes sans les acteurs” qui vont “fabriquer le film”. Et après huit semaines de préparation, c’est le tournage, “ma phase préférée, quand on voit si toute la musique qu’on a essayé de composer marche ensemble”.Le producteur est alors souvent “plus en retrait”, mais “reçoit les images chaque soir et parle avec le réalisateur pour le rassurer ou parfois demander de refaire”. Viennent ensuite “12 à 20 semaines” de montage. Mais ça a duré “42 semaines” pour “Anatomie”, raccourci de 3H à 2H31.Pour donner ses meilleures chances au film, “on l’a montré au festival de Cannes, qui l’a sélectionné” en compétition. Puis tout s’enchaine, montée des marches, palme d’or, ventes à l’international, 1,9 million de spectateurs en France.”Le succès, ça fait peur ?”, demande une élève. “Il y a une petite dépression après”, concède la productrice. “Quand ça marche, c’est la fête, sinon, ça va très mal. Puis on se relève et on fait le film d’après. A chaque fois, il faut recommencer à zéro”.

La région Grand Est quitte le réseau social X

“On ne peut pas se laisser manipuler”: le président de la région Grand Est, Franck Leroy, a annoncé samedi à l’AFP “désactiver” son compte personnel et celui de l’institution sur le réseau social X.”Ce sont des évolutions récentes, à la fois des prises de position d’Elon Musk inacceptables sur certains scrutins européens, notamment en Allemagne où il apporte un soutien appuyé à des néonazis, et des algorithmes mis en place encourageant le développement des fake-news et des thèses complotistes” qui conduisent à cette décision, explique Franck Leroy (Divers droite) à l’AFP.X est devenu selon lui “un outil destiné à attaquer la démocratie, dans la conception européenne que nous en avons”. “Je souhaite que l’Europe et la France réagissent très fermement. On ne peut pas se laisser manipuler par des outils de communications aux mains de personnes peu scrupuleuses de la vérité, des droits, des libertés”, souligne-t-il.Propriété du milliardaire américain Elon Musk, X est soupçonné de répandre de fausses informations et de manipuler le débat public en Europe. Plusieurs institutions ou médias ont annoncé ces dernières semaines leur départ du réseau social ou l’arrêt de leur activité sur leurs comptes.La maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a ainsi annoncé qu’elle quitterait le réseau social le 20 janvier, jour de l’investiture du président élu Donald Trump aux Etats-Unis. “Il n’y a plus que des fermes de trolls qui attisent et propagent la haine”, a-t-elle déploré mercredi. “Sur ce X aux mains d’Elon Musk, #Metoo n’aurait jamais existé”.”Cette question doit tous nous préoccuper, tout le monde doit réagir”, appelle Franck Leroy. “On a vu ce qui s’est passé en Roumanie avec TikTok à coups d’algorithmes orientés”.La Cour constitutionnelle roumaine a annulé en décembre les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, fait extrêmement rare dans l’Union européenne, alors que le candidat d’extrême droite Calin Georgescu était arrivé en tête à la surprise générale.Les autorités l’accusent d’avoir bénéficié d’une campagne de soutien illicite sur la plateforme TikTok. La Commission européenne a annoncé l’ouverture d’une enquête. Une nouvelle élection sera organisée en mai.Franck Leroy précise qu’il va “désactiver” son compte et celui de la région, et non les supprimer, afin d’éviter “que d’autres personnes reprennent nos noms pour écrire à notre place”. “Mais il n’y aura plus aucune information diffusée” sur ces comptes, assure-t-il.

La région Grand Est quitte le réseau social X

“On ne peut pas se laisser manipuler”: le président de la région Grand Est, Franck Leroy, a annoncé samedi à l’AFP “désactiver” son compte personnel et celui de l’institution sur le réseau social X.”Ce sont des évolutions récentes, à la fois des prises de position d’Elon Musk inacceptables sur certains scrutins européens, notamment en Allemagne où il apporte un soutien appuyé à des néonazis, et des algorithmes mis en place encourageant le développement des fake-news et des thèses complotistes” qui conduisent à cette décision, explique Franck Leroy (Divers droite) à l’AFP.X est devenu selon lui “un outil destiné à attaquer la démocratie, dans la conception européenne que nous en avons”. “Je souhaite que l’Europe et la France réagissent très fermement. On ne peut pas se laisser manipuler par des outils de communications aux mains de personnes peu scrupuleuses de la vérité, des droits, des libertés”, souligne-t-il.Propriété du milliardaire américain Elon Musk, X est soupçonné de répandre de fausses informations et de manipuler le débat public en Europe. Plusieurs institutions ou médias ont annoncé ces dernières semaines leur départ du réseau social ou l’arrêt de leur activité sur leurs comptes.La maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a ainsi annoncé qu’elle quitterait le réseau social le 20 janvier, jour de l’investiture du président élu Donald Trump aux Etats-Unis. “Il n’y a plus que des fermes de trolls qui attisent et propagent la haine”, a-t-elle déploré mercredi. “Sur ce X aux mains d’Elon Musk, #Metoo n’aurait jamais existé”.”Cette question doit tous nous préoccuper, tout le monde doit réagir”, appelle Franck Leroy. “On a vu ce qui s’est passé en Roumanie avec TikTok à coups d’algorithmes orientés”.La Cour constitutionnelle roumaine a annulé en décembre les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, fait extrêmement rare dans l’Union européenne, alors que le candidat d’extrême droite Calin Georgescu était arrivé en tête à la surprise générale.Les autorités l’accusent d’avoir bénéficié d’une campagne de soutien illicite sur la plateforme TikTok. La Commission européenne a annoncé l’ouverture d’une enquête. Une nouvelle élection sera organisée en mai.Franck Leroy précise qu’il va “désactiver” son compte et celui de la région, et non les supprimer, afin d’éviter “que d’autres personnes reprennent nos noms pour écrire à notre place”. “Mais il n’y aura plus aucune information diffusée” sur ces comptes, assure-t-il.

La région Grand Est quitte le réseau social X

“On ne peut pas se laisser manipuler”: le président de la région Grand Est, Franck Leroy, a annoncé samedi à l’AFP “désactiver” son compte personnel et celui de l’institution sur le réseau social X.”Ce sont des évolutions récentes, à la fois des prises de position d’Elon Musk inacceptables sur certains scrutins européens, notamment en Allemagne où il apporte un soutien appuyé à des néonazis, et des algorithmes mis en place encourageant le développement des fake-news et des thèses complotistes” qui conduisent à cette décision, explique Franck Leroy (Divers droite) à l’AFP.X est devenu selon lui “un outil destiné à attaquer la démocratie, dans la conception européenne que nous en avons”. “Je souhaite que l’Europe et la France réagissent très fermement. On ne peut pas se laisser manipuler par des outils de communications aux mains de personnes peu scrupuleuses de la vérité, des droits, des libertés”, souligne-t-il.Propriété du milliardaire américain Elon Musk, X est soupçonné de répandre de fausses informations et de manipuler le débat public en Europe. Plusieurs institutions ou médias ont annoncé ces dernières semaines leur départ du réseau social ou l’arrêt de leur activité sur leurs comptes.La maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a ainsi annoncé qu’elle quitterait le réseau social le 20 janvier, jour de l’investiture du président élu Donald Trump aux Etats-Unis. “Il n’y a plus que des fermes de trolls qui attisent et propagent la haine”, a-t-elle déploré mercredi. “Sur ce X aux mains d’Elon Musk, #Metoo n’aurait jamais existé”.”Cette question doit tous nous préoccuper, tout le monde doit réagir”, appelle Franck Leroy. “On a vu ce qui s’est passé en Roumanie avec TikTok à coups d’algorithmes orientés”.La Cour constitutionnelle roumaine a annulé en décembre les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, fait extrêmement rare dans l’Union européenne, alors que le candidat d’extrême droite Calin Georgescu était arrivé en tête à la surprise générale.Les autorités l’accusent d’avoir bénéficié d’une campagne de soutien illicite sur la plateforme TikTok. La Commission européenne a annoncé l’ouverture d’une enquête. Une nouvelle élection sera organisée en mai.Franck Leroy précise qu’il va “désactiver” son compte et celui de la région, et non les supprimer, afin d’éviter “que d’autres personnes reprennent nos noms pour écrire à notre place”. “Mais il n’y aura plus aucune information diffusée” sur ces comptes, assure-t-il.

Eric Coquerel (LFI) veut “convaincre” le PS “d’ici février” de censurer le budget

Le président LFI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Eric Coquerel, veut convaincre les socialistes “d’ici février” de censurer le budget, “pire”, à ses yeux, que celui défendu par l’ancien gouvernement de Michel Barnier.  Pour le député, le Parti socialiste s’est “écarté” du Nouveau Front populaire en refusant jeudi de voter la censure après la déclaration de politique générale du Premier ministre François Bayrou, à l’inverse des autres partenaires de l’alliance de gauche. Seuls huit socialistes l’ont voté sur 66.Mais le PS a “une séance de rattrapage” avec le prochain vote du budget fin février/début mars, a-t-il souligné samedi sur franceinfo, expliquant qu’il fallait “entre 15 et 20 voix” socialistes pour faire chuter François Bayrou, “si toute l’opposition vote la motion”, Rassemblement national compris.Lors des prochaines législatives, des candidats insoumis pourraient être présentés dans les circonscriptions des socialistes qui ne voteront pas la prochaine censure, a confirmé Eric Coquerel.Mais “mon travail est d’ici février de convaincre de censurer, si on ne veut pas laisser Emmanuel Macron continuer sa politique pendant trois ans”, a-t-il dit, espérant rallier “suffisamment” de députés PS, “voire tout le groupe” à l’Assemblée nationale.Le député de Seine-Saint-Denis estime que le budget Bayrou “est un budget Barnier en pire” et que la réouverture de la négociation sur la réforme des retraites fixant l’âge de départ à 64 ans est “un attrape-nigaud”.Le conclave des partenaires sociaux proposé par M. Bayrou pour une durée de trois mois pour rediscuter de la réforme sert juste “à gagner du temps”, estime-t-il. “C’est de la fumée soit pour ne pas censurer, soit pour ne pas abroger” la réforme de 2023, assure-t-il, se disant persuadé qu'”il n’y aura pas d’accord global”.Le président des députés socialistes, Boris Vallaud, a précisé vendredi qu’il n’y avait aucun accord entre le gouvernement et les socialistes sur le budget, et que la censure était “toujours sur la table”.