Décollage réussi pour la fusée européenne Ariane 6 en Guyane

Le lanceur lourd européen Ariane 6 a décollé mardi soir du centre spatial de Kourou en Guyane française avec à son bord un nouveau satellite destiné à la surveillance de l’environnement, a constaté sur place un correspondant de l’AFP.Le décollage a eu lieu à 18H02 locales (21h02 GMT), suivi de la séparation du lanceur et du satellite, 33 minutes et 51 secondes après le décollage. Il s’agit de la première étape de la mise en orbite héliosynchrone de ce satellite qui pèse plus de deux tonnes, laquelle interviendra à 693 km d’altitude. Ce type d’orbite permet au satellite de passer près des pôles et de survoler chaque point de la Terre à la même heure solaire, ce qui facilite la comparaison des images dans le temps. Cette mission est le troisième vol commercial d’Ariane 6 depuis sa mise en service l’an dernier.Nouveau lanceur lourd européen, Ariane 6 avait réalisé un vol inaugural en juillet 2024, marquant le retour d’un accès autonome à l’espace pour l’Europe, malgré l’échec de la rentrée atmosphérique de l’étage supérieur en fin de mission. Ensuite la fusée européenne a effectué deux vols commerciaux cette année : le 6 mars avec un satellite militaire et le 13 août avec un engin météorologique.Cette fois, la fusée emporte à son bord le satellite Sentinel-1D, fabriqué par Thales Alenia Space, dans le cadre du programme Copernicus, composante d’observation de la Terre du programme spatial de l’Union européenne. Il comprend un instrument radar avancé qui lui permet d’acquérir des images de la surface terrestre quelles que soient les conditions météorologiques y compris au travers des nuages. Il pourra ainsi envoyer des données d’observation de la Terre à toute heure du jour et de la nuit.Il livrera ainsi des données essentielles et précieuses aux scientifiques, autorités et institutions à travers le monde pour suivre l’évolution de la glace de mer, des icebergs et des glaciers, et pour détecter les déversements d’hydrocarbures, les déforestations et les effets du changement climatique tels que les inondations, les glissements de terrain, etc.La durée de vie prévue de Sentinel-1D est de sept ans et demi. Il doit rejoindre Sentinel-1C, lancé en décembre 2024, et remplacer Sentinel-1A, lancé en 2014 et qui approche de sa fin de vie opérationnelle.Au moins un quatrième vol commercial d’Ariane 6 est prévu d’ici la fin de l’année.A la mi-septembre, Arianespace avait révisé en baisse, à quatre contre cinq auparavant, le nombre de lancements commerciaux d’Ariane 6 en 2025, mais promis d’à peu près doubler ce chiffre en 2026.Avec ces lancements d’Ariane 6, l’Europe a retrouvé son autonomie d’accès à l’espace, crucial dans un contexte de rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie. 

Ligue des champions: Monaco s’impose avec courage à Bodoe/Glimt et se relance

Monaco a réussi son coup en Norvège en battant Bodoe/Glimt (1-0) mardi grâce à un but de Folarin Balogun, et a enfin remporté un premier succès cette saison en Ligue des champions, dont on disputait la 4e journée.Avec cinq points au compteur avant son déplacement à Limassol pour défier les Chypriotes de Pafos, puis la réception des Turcs du Galatasaray lors de la 6e journée, Monaco s’est donc bien relancé dans la course à la qualification pour les barrages.Et cette victoire au nord du cercle polaire peut être considérée comme un exploit, tant les Norvégiens y avaient fait tomber nombre d’équipes ces dernières saisons. Le capitaine Patrick Berg et les siens restaient d’ailleurs sur six victoires et un nul lors de leurs huit derniers matches européens à la maison.Après le non-match contre le Paris FC à domicile samedi dernier (0-1), Sébastien Pocognoli attendait de voir comment ses hommes allaient réagir. Et pour son 6e match à la tête de l’équipe, il a eu des réponses. Monaco, vainqueur grâce au premier but de de Balogun en C1, a été courageux et appliqué.Thilo Kehrer a eu la bonne idée de demander l’engagement plutôt que le terrain lorsqu’il a gagné le +toss+ en début de rencontre. Monaco a ainsi gardé la possession du ballon durant les premières minutes. Ce qui lui a permis de bien entrer dans sa rencontre, sur un terrain synthétique du champêtre Aspmyra Stadion détrempé par une pluie incessante et où le ballon prenait impitoyablement de la vitesse.Les Monégasques ont maîtrisé le début de match, puis, globalement, la première période. Avec Aleksandr Golovin aux côté du seul milieu défensif valide, Mamadou Coulibaly, Monaco, sans dix éléments -huit blessés, un malade et un joueur non qualifié- a été solide, avant de sortir progressivement. -Balogun et Köhn au top-D’abord, Folarin Balogun, désormais avant-centre attitré pour les matches importants, a donné à Maghnès Akliouche, dont la tentative a été contrée (13e). Puis l’international français a manqué sa reprise sur un bon centre de Jordan Teze (23e).Si l’attaquant Hans Petter Hauge a effectué un très bon travail dans la surface azuréenne avant de servir son capitaine, l’ex-Lensois Berg dont la tentative n’a pas été cadrée (32e), c’est bien Balogun qui a été le plus décisif. Il a pris le dessus sur son adversaire direct Brede Moe, réussi un une-deux avec Akliouche, puis envoyé un tir foudroyant et victorieux sous la barre du gardien russe Nikita Haikin (0-1, 43e).Malgré ce but, le plus compliqué allait pourtant venir pour le gardien monégasque Philipp Köhn et ses partenaires. Avant la pause, il avait vu son poteau droit repousser une reprise de l’avant-centre Kasper Hoegh (45e). Mais, par la suite, le Suisse a été parfait.Après avoir sorti son défenseur central Moe, dépassé, l’entraîneur Kjetil Knutsen, l’homme qui a patiemment construit depuis 2018 cette équipe norvégienne pour la mener à la demi-finale de l’Europa Ligue la saison dernière, et à sa première qualification en Ligue des champions cette saison, a joué la carte de l’offensive pour la deuxième partie du match.Les jaunes de Bodoe/Glimt ont assiégé l’arrière-garde monégasque. Ils se sont créé de belles opportunités. Mais Köhn a été excellent sur un double arrêt, suite à un coup-franc bien placé de Berg (52e). Il a encore été décisif sur une reprise de Hoegh (57e), avant que ce même Hoegh ne manque le cadre (69e). Mais après la logique exclusion logique du brutal Jostein Gunderson (81e), la rencontre était pliée.

Le RN va lancer une commission d’enquête sur les comptes de la Sécu

Le Rassemblement national va lancer une commission d’enquête à l’Assemblée nationale pour “contrôler les flux financiers et la gestion interne de la Sécurité sociale”, a annoncé mardi la députée Joëlle Mélin, lors des débats budgétaires dans l’hémicycle.”Il faut contrôler les dépenses et les recettes, mais il faut aussi, et il est grand temps de le faire, contrôler les flux financiers et la gestion interne de la Sécurité sociale. Cela n’a jamais été fait”, a lancé depuis la tribune de l’hémicycle la députée des Bouches-du-Rhône, à l’occasion des débat sur le budget de la Sécu pour 2026. Elle a annoncé que le groupe présidé par Marine Le Pen ferait usage de son droit de tirage, permettant à chaque formation politique de lancer une fois par session ordinaire de l’Assemblée la commission d’enquête de son choix.”Nous ferons expliquer pourquoi la caisse famille a perdu 16 milliards d’euros en trois ans” et “pourquoi les rapports de certification font état de 30 milliards de cotisations non recouvrées au 31 décembre 2024”, a énuméré la députée. Elle a également appelé à ce que les travaux mettent en lumière “combien coûte l’immigration directement et indirectement à notre pays”, “les sommes réellement recouvrées auprès des pays étrangers dont nous soignons les ressortissants” et “pourquoi 150 milliards d’aides non contributives indispensables pour nos concitoyens les plus précaires, sont soumis à si peu de contrôles”.”Nous répondrons à toutes les questions qui seront posées dans ce cadre”, a répondu dans la soirée dans l’hémicycle la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.”Contrôler les flux financiers, la gestion interne de la Sécurité sociale, c’est effectivement une très bonne mission, c’est la mienne (…) c’est aussi la responsabilité du conseil d’administration des Urssaf (…) et c’est aussi le rôle de la Cour des comptes”, a toutefois rétorqué la ministre, arguant qu'”il n’y a pas de choses cachées”.

Le RN va lancer une commission d’enquête sur les comptes de la Sécu

Le Rassemblement national va lancer une commission d’enquête à l’Assemblée nationale pour “contrôler les flux financiers et la gestion interne de la Sécurité sociale”, a annoncé mardi la députée Joëlle Mélin, lors des débats budgétaires dans l’hémicycle.”Il faut contrôler les dépenses et les recettes, mais il faut aussi, et il est grand temps de le faire, contrôler les flux financiers et la gestion interne de la Sécurité sociale. Cela n’a jamais été fait”, a lancé depuis la tribune de l’hémicycle la députée des Bouches-du-Rhône, à l’occasion des débat sur le budget de la Sécu pour 2026. Elle a annoncé que le groupe présidé par Marine Le Pen ferait usage de son droit de tirage, permettant à chaque formation politique de lancer une fois par session ordinaire de l’Assemblée la commission d’enquête de son choix.”Nous ferons expliquer pourquoi la caisse famille a perdu 16 milliards d’euros en trois ans” et “pourquoi les rapports de certification font état de 30 milliards de cotisations non recouvrées au 31 décembre 2024”, a énuméré la députée. Elle a également appelé à ce que les travaux mettent en lumière “combien coûte l’immigration directement et indirectement à notre pays”, “les sommes réellement recouvrées auprès des pays étrangers dont nous soignons les ressortissants” et “pourquoi 150 milliards d’aides non contributives indispensables pour nos concitoyens les plus précaires, sont soumis à si peu de contrôles”.”Nous répondrons à toutes les questions qui seront posées dans ce cadre”, a répondu dans la soirée dans l’hémicycle la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.”Contrôler les flux financiers, la gestion interne de la Sécurité sociale, c’est effectivement une très bonne mission, c’est la mienne (…) c’est aussi la responsabilité du conseil d’administration des Urssaf (…) et c’est aussi le rôle de la Cour des comptes”, a toutefois rétorqué la ministre, arguant qu'”il n’y a pas de choses cachées”.

New lawsuit alleges Spotify allows streaming fraud

A new lawsuit alleges streaming giant Spotify turns a blind eye to vast networks of bots that inflate streaming figures to benefit megastars such as Drake at the expense of lesser-known artists.The legal action, filed in a US federal court on Sunday, claims the Canadian rapper gets millions of dollars in revenue from such fake streams, while Spotify garners significant commercial value from appearing to have more users than it really does.”This mass-scale fraudulent streaming causes massive financial harm to legitimate artists, songwriters, producers and other rightsholders,” says the lawsuit, filed by rapper RBX — Snoop Dogg’s cousin.Spotify uses a pro-rata model to pay artists from a central pot of income derived from subscriptions and advertising.Inflated streaming figures for high-profile performers would therefore diminish the proportion of money available for other artists.”Data analysis shows that billions of fraudulent streams have been generated with respect to songs of ‘the most streamed artist of all time,’…professionally known as Drake,” the suit says.”But while the streaming fraud with respect to Drake’s songs may be one example, it does not stand alone.”The class action suit — in which Drake is not named as a defendant and which does not allege any wrongdoing on the part of the “One Dance” hitmaker — is “brought on behalf of Plaintiff and a similarly situated class of music recording artists, song writers, performers, and other music rights holders.””Plaintiff gives a voice to more than one hundred thousand rightsholders who, among other things, may be unable or too afraid to challenge Spotify, a powerful force in the music business whose failure to act has caused significant problems and great financial harm.”Spotify is the only defendant named in the suit, which focuses on the company’s alleged unwillingness to clamp down on fraud.”To satisfy constant pressure from shareholders to grow the business and increase stock prices, Spotify needs an ever-expanding population of users to engage on its platform,” the suit says.”The more users (including fake users) Spotify has, the more advertisements it can sell, the more profits the company can report, all of which serves to increase the purported value delivered to shareholders.”The suspicion of streaming fraud has beset services like Spotify since they displaced downloads as the main way music is consumed.A company spokesperson told AFP that they were unable to comment on pending litigation, but denied Spotify benefited from such fraud.”We heavily invest in always-improving, best-in-class systems to combat it and safeguard artist payouts with strong protections like removing fake streams, withholding royalties, and charging penalties,” the spokesperson said.The lawsuit is not the first legal action on streaming fraud.Last year Drake accused record label Universal Music of conspiring to inflate streaming figures for a diss track by rival Kendrick Lamar.That case — part of a high-profile beef between the two men — was dismissed in October. Drake is appealing the decision.

Le parquet de Paris enquête sur une possible “promotion du suicide” par TikTok

TikTok fait-il la promotion du suicide ? Le parquet de Paris a ouvert une enquête après le signalement d’un député pointant l’influence néfaste sur les jeunes de l’algorithme de la plateforme, qui rejette “fermement” ces accusations.L’ouverture de cette enquête intervient après la publication, en septembre, des conclusions d’une commission d’enquête parlementaire. La plateforme ultrapopulaire chez les jeunes propose un “océan de contenus néfastes”, de la violence “sous toutes ses formes”, condamnait alors la rapporteure de cette commission Laure Miller (EPR) en conférence de presse.Son président, le député Arthur Delaporte (PS), avait saisi le 11 septembre la procureure de Paris, estimant que “TikTok a délibérément mis en danger la santé, la vie de ses utilisateurs”. Ce signalement dénonce “notamment” ce qui est “considéré comme une modération insuffisante de TikTok, sa facilité d’accès par des mineurs, son algorithme élaboré susceptible de pousser les personnes vulnérables vers le suicide en les enfermant très rapidement dans une boucle de contenu dédié”, a synthétisé la procureure dans un communiqué mardi.Une enquête préliminaire a été confiée à la Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la préfecture de police de Paris, a précisé Laure Beccuau.”Nous réfutons fermement les accusations”, a répliqué TikTok dans un communiqué transmis à l’AFP, en assurant proposer “plus de 50 fonctionnalités et paramètres prédéfinis spécialement conçus pour assurer la sécurité et le bien-être des adolescents”.Pour sa part, Arthur Delaporte a salué dans un communiqué “l’ouverture de cette enquête, indispensable pour approfondir et potentiellement sanctionner les multiples défaillances de la plateforme”. – “Business du sordide” -Les investigations de la BL2C portent sur plusieurs infractions possibles. Il y a dans le collimateur des enquêteurs la “propagande en faveur de produit, objet ou méthode préconisés comme moyens de se donner la mort”, délit faisant encourir la peine de 3 ans d’emprisonnement et une amende de 45.000 euros, selon la procureure.Sont aussi visées la “fourniture de plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée” (10 ans d’emprisonnement et une amende de 1 million d’euros encourus) et l'”altération du fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données en bande organisée” (10 ans d’emprisonnement et une amende de 300.000 euros encourus).  Les investigations concernent donc notamment “l’édition de contenus consistants notamment à la promotion du suicide”, développe Laure Beccuau.Dans une réaction à l’AFP en septembre, TikTok avait “catégoriquement” rejeté “la présentation trompeuse” de la commission, “qui cherche à faire de notre entreprise un bouc émissaire face à des enjeux qui concernent l’ensemble du secteur et de la société”.- “Contenus dangereux” -La “modération y demeure largement insuffisante, tout comme le contrôle de l’âge des utilisateurs”, insiste mardi Arthur Delaporte.”Chargé, avec Stéphane Vojetta (Renaissance), d’une mission par le gouvernement sur les enjeux émergents du numérique, nous rendrons nos conclusions au début du mois de décembre”, ajoute-t-il.La section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris s’est appuyée pour lancer l’enquête sur l’analyse de la commission d’enquête parlementaire, ainsi que sur différents rapports sur la plateforme. Un rapport du Sénat en 2023 a ainsi “souligné un risque en matière de liberté d’expression, de collecte des données, et d’algorithmes offensifs dans la consultation de contenus dangereux”, rappelle Mme Beccuau. Celui d’Amnesty International en 2023 a alerté “sur les dangers de l’algorithme, jugé addictif et faisant courir des risques de passages à l’acte auto agressif chez les jeunes”, déroule la procureure de Paris. Le rapport de Viginum (service de l’État luttant contre les ingérences numériques étrangères) en février 2025 a fait état “d’un risque critique de manipulation de l’opinion publique notamment dans un contexte électoral”, pointe encore Mme Beccuau. Le parquet travaille en coopération étroite avec les différents services de l’État impliqués sur ces sujets, “notamment l’Arcom (régulateur de l’audiovisuel et du numérique) et Viginum”.Laure Miller, rapporteure de la commission d’enquête parlementaire, préconisait en septembre d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans et un “couvre-feu numérique” pour les 15-18 ans.”Il est temps que les réseaux sociaux proposent une offre distincte pour les mineurs. Et avec vérification d’âge”, a réagi Justine Atlan, directrice générale de l’association e-Enfance. pgr-sac-cac-pr/jlo/cbn

Le parquet de Paris enquête sur une possible “promotion du suicide” par TikTok

TikTok fait-il la promotion du suicide ? Le parquet de Paris a ouvert une enquête après le signalement d’un député pointant l’influence néfaste sur les jeunes de l’algorithme de la plateforme, qui rejette “fermement” ces accusations.L’ouverture de cette enquête intervient après la publication, en septembre, des conclusions d’une commission d’enquête parlementaire. La plateforme ultrapopulaire chez les jeunes propose un “océan de contenus néfastes”, de la violence “sous toutes ses formes”, condamnait alors la rapporteure de cette commission Laure Miller (EPR) en conférence de presse.Son président, le député Arthur Delaporte (PS), avait saisi le 11 septembre la procureure de Paris, estimant que “TikTok a délibérément mis en danger la santé, la vie de ses utilisateurs”. Ce signalement dénonce “notamment” ce qui est “considéré comme une modération insuffisante de TikTok, sa facilité d’accès par des mineurs, son algorithme élaboré susceptible de pousser les personnes vulnérables vers le suicide en les enfermant très rapidement dans une boucle de contenu dédié”, a synthétisé la procureure dans un communiqué mardi.Une enquête préliminaire a été confiée à la Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la préfecture de police de Paris, a précisé Laure Beccuau.”Nous réfutons fermement les accusations”, a répliqué TikTok dans un communiqué transmis à l’AFP, en assurant proposer “plus de 50 fonctionnalités et paramètres prédéfinis spécialement conçus pour assurer la sécurité et le bien-être des adolescents”.Pour sa part, Arthur Delaporte a salué dans un communiqué “l’ouverture de cette enquête, indispensable pour approfondir et potentiellement sanctionner les multiples défaillances de la plateforme”. – “Business du sordide” -Les investigations de la BL2C portent sur plusieurs infractions possibles. Il y a dans le collimateur des enquêteurs la “propagande en faveur de produit, objet ou méthode préconisés comme moyens de se donner la mort”, délit faisant encourir la peine de 3 ans d’emprisonnement et une amende de 45.000 euros, selon la procureure.Sont aussi visées la “fourniture de plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée” (10 ans d’emprisonnement et une amende de 1 million d’euros encourus) et l'”altération du fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données en bande organisée” (10 ans d’emprisonnement et une amende de 300.000 euros encourus).  Les investigations concernent donc notamment “l’édition de contenus consistants notamment à la promotion du suicide”, développe Laure Beccuau.Dans une réaction à l’AFP en septembre, TikTok avait “catégoriquement” rejeté “la présentation trompeuse” de la commission, “qui cherche à faire de notre entreprise un bouc émissaire face à des enjeux qui concernent l’ensemble du secteur et de la société”.- “Contenus dangereux” -La “modération y demeure largement insuffisante, tout comme le contrôle de l’âge des utilisateurs”, insiste mardi Arthur Delaporte.”Chargé, avec Stéphane Vojetta (Renaissance), d’une mission par le gouvernement sur les enjeux émergents du numérique, nous rendrons nos conclusions au début du mois de décembre”, ajoute-t-il.La section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris s’est appuyée pour lancer l’enquête sur l’analyse de la commission d’enquête parlementaire, ainsi que sur différents rapports sur la plateforme. Un rapport du Sénat en 2023 a ainsi “souligné un risque en matière de liberté d’expression, de collecte des données, et d’algorithmes offensifs dans la consultation de contenus dangereux”, rappelle Mme Beccuau. Celui d’Amnesty International en 2023 a alerté “sur les dangers de l’algorithme, jugé addictif et faisant courir des risques de passages à l’acte auto agressif chez les jeunes”, déroule la procureure de Paris. Le rapport de Viginum (service de l’État luttant contre les ingérences numériques étrangères) en février 2025 a fait état “d’un risque critique de manipulation de l’opinion publique notamment dans un contexte électoral”, pointe encore Mme Beccuau. Le parquet travaille en coopération étroite avec les différents services de l’État impliqués sur ces sujets, “notamment l’Arcom (régulateur de l’audiovisuel et du numérique) et Viginum”.Laure Miller, rapporteure de la commission d’enquête parlementaire, préconisait en septembre d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans et un “couvre-feu numérique” pour les 15-18 ans.”Il est temps que les réseaux sociaux proposent une offre distincte pour les mineurs. Et avec vérification d’âge”, a réagi Justine Atlan, directrice générale de l’association e-Enfance. pgr-sac-cac-pr/jlo/cbn

Wall Street termine en baisse, s’inquiète de niveaux de valorisation trop élevés

La Bourse de New York a terminé en berne mardi, traversée par des craintes sur les niveaux de valorisation de certaines entreprises de la tech, dans un contexte d’attentes toujours plus hautes pour le secteur de l’intelligence artificielle (IA).Le Dow Jones a perdu 0,53%, l’indice Nasdaq a chuté de 2,04% et l’indice élargi S&P 500 a lâché 1,17%.”Les inquiétudes liées aux niveaux de valorisation freinent l’optimisme des investisseurs”, commente Jose Torres, d’Interactive Brokers.Le marché a “des attentes très élevées quant à l’avenir des actions liées à l’IA”, mais parfois, les performances financières des groupes ne sont pas “suffisamment solides pour justifier leur capitalisation boursière très élevée”, ajoute auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.Dernier exemple en date: le groupe d’analyse de données Palantir a fortement chuté (-7,95% à 190,70 dollars) malgré des résultats meilleurs qu’escompté et un relèvement de ses prévisions. En une séance, l’entreprise a perdu près de 40 milliards de capitalisation boursière.Le dynamisme de Wall Street ces derniers mois s’est notamment appuyé sur l’enthousiasme autour du développement de l’IA et la conclusion de contrats commerciaux à plusieurs dizaines de milliards de dollars de façon très récurrente.”Une autre préoccupation majeure est le manque de dynamisme dans d’autres secteurs du marché”, avance également Adam Sarhan.”Les actions immobilières, les actions des restaurants, les actions du commerce de détail… nous observons un affaiblissement plutôt qu’un renforcement”, poursuit-il.Dans le même temps, la paralysie budgétaire aux Etats-Unis n’est plus qu’à quelques heures mardi d’un record de longévité, et bon nombre de données économiques officielles manquent à l’appel depuis le 1er octobre.”Si vous disposez de données, vous pouvez prendre des décisions intelligentes; si vous n’en avez pas, vous avancez à l’aveuglette”, remarque M. Sarhan.Le blocage a aussi entraîné la mise au chômage technique de centaines de milliers de fonctionnaires et les aides sociales sont également fortement perturbées, sources d’inquiétudes sur l’état de santé de l’économie américaine.Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l’État américain se détendait, évoluant autour de 4,08% vers 21H10 contre 4,11% à la clôture lundi.Ailleurs, au tableau des valeurs, la plateforme de réservation de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) Uber (-4,99% à 94,74 dollars) a perdu de la vitesse malgré un chiffre d’affaires supérieur aux attentes pour le troisième trimestre, à plus de 13 milliards de dollars.La biotech américaine Metsera (+20,50% à 73,18 dollars), spécialiste des traitements anti-obésité, a encore profité du bras de fer entre Pfizer (-1,38% à 24,32 dollars) et son concurrent danois Novo Nordisk (-1,76% à 48,24 dollars).Metsera a annoncé mardi avoir reçu une offre de rachat améliorée de la part de Pfizer (à 8,1 milliards de dollars), mais celle-ci a été immédiatement surclassée par le Danois qui a mis près de 10 milliards sur la table.La chaîne de pizzerias Papa John’s a dégringolé (-9,98% à 43,47 dollars) après des informations de presse selon lesquelles la société de gestion Apollo Global a retiré son offre de rachat.

Stocks mostly drop as tech rally fades

Global stocks mostly fell Tuesday as investors weighed the recent tech rally on Wall Street against growing fears of an AI bubble and concerns over the US interest-rate outlook.A flood of multibillion-dollar investment into artificial intelligence has been a key driver of the surge in mostly technology equities across the globe this year, sending valuations to record highs.But there is increasing speculation that tech-led gains may have gone too far and a painful correction could be on the way.”Wall Street CEOs have also put investors on notice for a correction in the next 1-2 years,” said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.”It seems like the investment community has taken heed of this message,” she added.Shares of Palantir slumped 8.0 percent despite the company reporting a 63 percent surge in revenues to $1.2 billion, enabling profits of more than three times the year-ago level.”We have very high expectations with respect to what the future has in store for AI stocks,” said Adam Sarhan of 50 Park Investments.”The second big concern is the fact that there’s lack of (momentum) in other areas in the market” besides AI, he said.US chipmaker Nvidia and Deutsche Telekom, meanwhile, said a one-billion-euro ($1.1 billion) industrial artificial intelligence hub would soon be launched in Germany, Europe’s latest bid to catch up in the global AI race.This came a day after ChatGPT-maker OpenAI signed a $38 billion deal with Amazon’s AWS cloud computing arm.Wall Street’s main indices retreated on Tuesday, with the tech-heavy Nasdaq Composite finishing down more than two percent.In Europe, the Paris and Frankfurt stock markets ended lower.The British pound retreated against the dollar after finance minister Rachel Reeves hinted at tax rises in a pre-budget speech.That helped London’s FTSE 100 index that includes many multinationals whose earnings are inflated by a weak pound, and which finished the day slightly higher. The weakness in North America and Europe tracked a lackluster day in Asia, with Tokyo, Hong Kong and Shanghai stocks falling.Cautious remarks from US Federal Reserve officials did little to provide support for further buying after the central bank’s chief, Jerome Powell, indicated last week that a third rate cut this year was not definite.Data on Monday indicated some further weakness in the US economy, with a key gauge of activity in the manufacturing sector contracting more than expected and for an eighth straight month in October as demand and output weakened.In company news, shares in British energy giant BP were flat after a drop in oil prices on Tuesday overshadowed its strong earnings report.Crude prices shed over half a percent as the market anticipated oversupply.”The oil price slid amid ongoing concerns about oversupply despite OPEC+’s decision to pause output increases early next year,” said analyst Axel Rudolph at IG trading platform.Shares of biotech company Metsera soared more than 20 percent after it disclosed that it received a fresh takeover bid from Novo Nordisk of about $10 billion that topped a raised bid from Pfizer to about $8.1 billion. Pfizer shed 1.4 percent.- Key figures at around 2120 GMT -New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 47,085.24 (close)New York – S&P 500: DOWN 1.2 percent at 6,771.55 (close)New York – Nasdaq Composite: DOWN 2.0 percent at 23,348.64 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,714.96 (close) Paris – CAC 40: DOWN 0.5 percent at 8,067.53 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.8 percent at 23,949.11 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.7 percent at 51,497.20 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.8 percent at 25,952.40 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,960.19 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1479 from $1.1520 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3019 from $1.3140Dollar/yen: DOWN at 153.66 yen from 154.22 yenEuro/pound: UP at 88.17 pence from 87.66 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.8 percent at $60.56 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.7 percent at $64.44 per barrelburs-jmb/md