Les argentiers du G20 se réunissent à l’heure d’une “menace” pour “la croissance mondiale” selon Ramaphosa

Un mois après l’investiture de Donald Trump, les ministres des Finances du G20, à l’exception de celui des Etats-Unis, sont réunis depuis mercredi au Cap où le président sud-africain a mis en garde contre une “menace” pesant sur la “croissance mondiale”.”L’érosion du multilatéralisme pose une menace à la croissance et à la stabilité mondiales”, a averti mercredi Cyril Ramaphosa en ouverture de cette rencontre des ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales du G20.Cette réunion, comme celle des ministres des Affaires étrangères la semaine passée, se tient en l’absence du principal représentant des Etats-Unis sur fond de craintes croissantes de guerres commerciales.Le chef d’Etat américain Donald Trump a annoncé mercredi que les produits européens seront “prochainement” taxés à 25%. S’agissant du Canada et du Mexique, les droits de douane de 25% également, annoncés puis suspendus jusqu’au 4 mars, devraient finalement être effectifs à compter du 2 avril.Le ministre italien de l’Economie Giancarlo Giorgetti, dont la cheffe de gouvernement est réputée proche du nouveau locataire de la Maison Blanche, a fait part des mêmes inquiétudes que son hôte au Cap.”Le protectionnisme, les barrières commerciales et l’incertitude politique menacent la croissance”, a-t-il déclaré en session, selon un communiqué de son ministère dans lequel il cite les risques d’augmentation des coûts de production et de l’inflation.”Il est vital de veiller à ce que les droits et les intérêts des personnes vulnérables ne soient pas piétinés par les ambitions des puissants”, avait lancé plus tôt le président de l’Afrique du Sud, dont toutes les aides ont été coupées par la Maison Blanche qui l’accuse de traitement “injuste” des Afrikaners, descendants des colons européens.Pretoria craint pour le futur de l’Agoa, accord commercial entre le continent et Washington, ainsi que pour le financement américain du partenariat pour une transition énergétique juste (JETP), a reconnu le ministre sud-africain de l’Energie mardi.”Un ordre international fondé sur des règles équitables, transparentes et inclusives est, en fin de compte une condition essentielle à la stabilité économique et à une croissance soutenue en ces temps de contestation géopolitique accrue”, a encore exhorté Cyril Ramaphosa au premier des deux jours de rencontres au Cap.A l’inverse de Marco Rubio qui avait boycotté la réunion des chefs de la diplomatie en taxant Pretoria d'”anti-américanisme”, le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent a invoqué des “obligations à Washington”.En revanche, le président de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell est, lui, bien présent. Comme son homologue de la BCE (Banque centrale européenne) Christine Lagarde.Plusieurs ministres des finances européens, comme la Britannique Rachel Reeves, le Français Eric Lombard ou Giancarlo Giorgetti ont assisté au discours du chef d’Etat de l’Afrique du Sud, premier pays du continent à présider le G20 et par conséquent le premier également à accueillir son sommet en novembre à Johannesburg.- Dette record des pays en développement -En plein mouvement de désengagement américain en Europe, Rachel Reeves prévoit de soutenir devant ses homologues du G20 qu’une défense forte est le “socle de la croissance économique” et plaidera pour un “commerce libre et équitable”, ont annoncé ses services.Le bouleversement des règles du jeu par Donald Trump éclipse en partie les thèmes promus par l’Afrique du Sud pour ce G20, à savoir la croissance inclusive et soutenable ainsi que l’innovation financière pour soulager les pays accablés par la dette et les conséquences du changement climatique.”Parlez à n’importe quel dirigeant africain”, a lancé Cyril Ramaphosa mercredi. “Ils vous diront que des ponts, écoles et hôpitaux sont emportés par des inondations qu’ils n’ont jamais vues auparavant et qu’ils savent maintenant dues au changement climatique. Ils ne sont pas en mesure de reconstruire ces routes et ces ponts sans imposer un lourd fardeau de dette à leurs économies.”Le montant total de la dette extérieure des pays en développement a atteint un record de 1.400 milliards de dollars en 2023, selon le Programme de développement des Nations unies (UNDP).Dix-sept pays consacrent plus de 20% de leurs recettes publiques aux paiements d’intérêts, a averti l’UNDP dans un communiqué mardi, un seuil qui est d’après le programme onusien “fortement lié au risque de défaut”.

Pêche: alerte sur le renouvellement des populations de poissons

Impactées par le réchauffement climatique et les activités humaines, les populations de poissons ciblées par les pêcheurs français peinent à se renouveler alors qu’un poisson sur cinq débarqué en France est issu de stocks surpêchés, a annoncé l’Ifremer mercredi.En 2023, 58% des 323.000 tonnes de poissons débarqués en France provenaient de populations non surpêchées, un chiffre en amélioration par rapport à 2022 (52% des débarquements non surpêchés), selon le bilan annuel de l’institut français.En revanche, 19% des débarquements sont issus de populations de poissons surexploitées et 2% de populations effondrées, comme le merlu de Méditerranée ou la sole de Manche Est.Le reste (21% des volumes) est issu de stocks non classifiés ou non évalués, faute de données suffisantes. Après un net recul de la surpêche entre 2008 et 2016, l’état de santé des populations de poissons débarquées en France ne s’améliore plus depuis plusieurs années. Cette situation pourrait être liée à un moins bon recrutement, c’est-à-dire à une moindre survie des larves de poissons. “Le problème majeur, c’est tout ce passage de l’œuf au juvénile. Ce sont des problèmes qui ne sont pas liés seulement à la pêche mais à la survie, à un taux de succès de la reproduction qui commence à être assez problématique”, a souligné Clara Ulrich, coordinatrice des expertises halieutiques à l’Ifremer.”On a plusieurs populations qui montrent des signaux d’alerte”, a-t-elle ajouté, citant notamment la sole de Manche Est ou du Golfe de Gascogne, le hareng de mer du Nord ou le merlu de l’Atlantique.Ainsi, près de 31% des volumes de poissons débarqués en France proviennent de populations dont le recrutement est en baisse et seulement 20% de populations dont le recrutement est en hausse. On manque de données pour les 49% restants.Parmi les facteurs pouvant expliquer ce moindre renouvellement des populations de poissons, Mme Ulrich cite la pollution, la dégradation des habitats marins, le réchauffement de l’océan, le décalage des efflorescences de zooplancton avec l’éclosion des larves, les changements de courants, la destruction de zones côtières riches en nutriment, etc.La pêche française est loin d’atteindre l’objectif européen fixé dans le cadre de la Politique Commune de la Pêche, qui visait 100% de populations pêchées au “rendement maximum durable” (RMD) en 2020. Le RMD désigne la quantité maximum de poissons que l’on peut pêcher sans mettre en péril le renouvellement de la ressource sur le long terme.

Musk en vedette du premier conseil des ministres de Trump 2.0

Les ministres sont “enchantés” de l’action d’Elon Musk, a assuré Donald Trump mercredi lors de la première réunion de son équipe gouvernementale, avec le patron de Tesla et SpaceX en invité d’honneur.Le multimilliardaire, dont la mission de réforme de l’appareil fédéral n’en finit pas de secouer Washington, a appelé à cette occasion à “agir rapidement” pour réduire le déficit du budget national.Le “cabinet meeting” convoqué par Donald Trump n’est pas réellement comparable à un conseil des ministres hebdomadaire tel qu’il se passe en France, puisqu’aux Etats-Unis, en l’absence de Premier ministre, le président est le chef du gouvernement.Il s’agit d’un rendez-vous plus rare, au cours duquel le chef de l’Etat expose sa stratégie et vante ses accomplissements, ce dont Donald Trump ne s’est pas privé, tout en mettant en scène sa proximité avec Elon Musk à l’heure où la presse américaine fait état de tiraillements entre l’homme le plus riche du monde et certains ministres.Habillé tout en noir comme à son habitude et coiffé d’une casquette, Elon Musk a été invité par Donald Trump à s’exprimer juste après lui, devant les journalistes présents et le gouvernement au complet. Il s’est présenté comme un “modeste technicien informatique”.- “Menaces de mort” -Applaudi par les ministres, il a assuré que Donald Trump avait constitué “le meilleur gouvernement de l’histoire”, tout en disant qu'”il avait reçu des “menaces de mort”.”Nous ferons des erreurs. Nous ne serons pas parfaits”, a dit Elon Musk, en promettant toutefois de les réparer “rapidement”. Il a donné l’exemple suivant: “L’une des choses que nous avons accidentellement supprimées était le programme de prévention contre le virus Ebola”. Il a été selon lui “rétabli”.D’après les médias américains, les agences fédérales ont été sommées de préparer des réductions massives d’effectifs, et le président américain a d’ores et déjà fait savoir que 65% des fonctionnaires fédéraux travaillant pour l’Agence de protection de l’environnement seraient congédiés.Il a aussi assuré que les fonctionnaires ne répondant pas à un courrier électronique très critiqué d’Elon Musk les sommant de détailler cinq tâches accomplies la semaine dernière étaient “en sursis”.La réunion de lundi a permis à Donald Trump, maître incontesté du parti républicain, de montrer que la plupart de ses choix de ministres, même les plus critiqués, ont été validés sans problème par le Sénat, comme le vaccinosceptique Robert Kennedy Jr à la Santé ou l’ancien animateur télé Pete Hegseth à la Défense.- Reprise en main -Patron de Tesla ainsi que de Space X et propriétaire du réseau social X, Elon Musk a été invité en tant que chef de la commission à l’efficacité gouvernementale (Doge), chargée de réduire drastiquement les dépenses de l’administration.Même si son nom en anglais comporte le mot “département”, normalement réservé aux ministères, le Doge est un organisme de conseil rattaché directement au président, et l’homme le plus riche du monde n’est pas un ministre, une fonction qui créerait des obligations légales et déontologiques particulières. Donald Trump s’est déjà posé en principal animateur de l’action gouvernementale, signant décret sur décret, avec une intention affichée d’étendre autant que possible ses prérogatives, en particulier face au Congrès.Au-delà de la présence d’Elon Musk, ce premier conseil ministériel du second mandat Trump avait une autre particularité: il se déroule après que la Maison Blanche a totalement repris en main l’accès de la presse, rompant avec un système géré depuis des décennies par les journalistes eux-mêmes.Depuis mardi, ce n’est plus l’Association des correspondants à la Maison Blanche qui décide quels journalistes sont admis au plus près du président via le “pool” présidentiel, mais l’équipe de communication de l’exécutif.

Musk en vedette du premier conseil des ministres de Trump 2.0

Les ministres sont “enchantés” de l’action d’Elon Musk, a assuré Donald Trump mercredi lors de la première réunion de son équipe gouvernementale, avec le patron de Tesla et SpaceX en invité d’honneur.Le multimilliardaire, dont la mission de réforme de l’appareil fédéral n’en finit pas de secouer Washington, a appelé à cette occasion à “agir rapidement” pour réduire le déficit du budget national.Le “cabinet meeting” convoqué par Donald Trump n’est pas réellement comparable à un conseil des ministres hebdomadaire tel qu’il se passe en France, puisqu’aux Etats-Unis, en l’absence de Premier ministre, le président est le chef du gouvernement.Il s’agit d’un rendez-vous plus rare, au cours duquel le chef de l’Etat expose sa stratégie et vante ses accomplissements, ce dont Donald Trump ne s’est pas privé, tout en mettant en scène sa proximité avec Elon Musk à l’heure où la presse américaine fait état de tiraillements entre l’homme le plus riche du monde et certains ministres.Habillé tout en noir comme à son habitude et coiffé d’une casquette, Elon Musk a été invité par Donald Trump à s’exprimer juste après lui, devant les journalistes présents et le gouvernement au complet. Il s’est présenté comme un “modeste technicien informatique”.- “Menaces de mort” -Applaudi par les ministres, il a assuré que Donald Trump avait constitué “le meilleur gouvernement de l’histoire”, tout en disant qu'”il avait reçu des “menaces de mort”.”Nous ferons des erreurs. Nous ne serons pas parfaits”, a dit Elon Musk, en promettant toutefois de les réparer “rapidement”. Il a donné l’exemple suivant: “L’une des choses que nous avons accidentellement supprimées était le programme de prévention contre le virus Ebola”. Il a été selon lui “rétabli”.D’après les médias américains, les agences fédérales ont été sommées de préparer des réductions massives d’effectifs, et le président américain a d’ores et déjà fait savoir que 65% des fonctionnaires fédéraux travaillant pour l’Agence de protection de l’environnement seraient congédiés.Il a aussi assuré que les fonctionnaires ne répondant pas à un courrier électronique très critiqué d’Elon Musk les sommant de détailler cinq tâches accomplies la semaine dernière étaient “en sursis”.La réunion de lundi a permis à Donald Trump, maître incontesté du parti républicain, de montrer que la plupart de ses choix de ministres, même les plus critiqués, ont été validés sans problème par le Sénat, comme le vaccinosceptique Robert Kennedy Jr à la Santé ou l’ancien animateur télé Pete Hegseth à la Défense.- Reprise en main -Patron de Tesla ainsi que de Space X et propriétaire du réseau social X, Elon Musk a été invité en tant que chef de la commission à l’efficacité gouvernementale (Doge), chargée de réduire drastiquement les dépenses de l’administration.Même si son nom en anglais comporte le mot “département”, normalement réservé aux ministères, le Doge est un organisme de conseil rattaché directement au président, et l’homme le plus riche du monde n’est pas un ministre, une fonction qui créerait des obligations légales et déontologiques particulières. Donald Trump s’est déjà posé en principal animateur de l’action gouvernementale, signant décret sur décret, avec une intention affichée d’étendre autant que possible ses prérogatives, en particulier face au Congrès.Au-delà de la présence d’Elon Musk, ce premier conseil ministériel du second mandat Trump avait une autre particularité: il se déroule après que la Maison Blanche a totalement repris en main l’accès de la presse, rompant avec un système géré depuis des décennies par les journalistes eux-mêmes.Depuis mardi, ce n’est plus l’Association des correspondants à la Maison Blanche qui décide quels journalistes sont admis au plus près du président via le “pool” présidentiel, mais l’équipe de communication de l’exécutif.

En Israël, émotion et larmes aux funérailles de la famille Bibas

“Shiri, je vous demande pardon pour ne pas avoir pu vous protéger tous”, a dit Yarden Bibas, la voix brisée, aux funérailles de son épouse Shiri et de leurs deux garçonnets tués en captivité à Gaza, mercredi dans un cimetière près du kibboutz Nir Oz.Yarden Bibas, enlevé en même temps que Shiri, Ariel et Kfir, dans ce kibboutz du sud d’Israël lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, mais retenu en otage séparément et libéré le 1er février à la faveur de la trêve, a eu des mots très forts pour son épouse et ses enfants.”Shiri, tu es tout pour moi. Tu es la meilleure épouse et la meilleure mère qui soit. (…). Tu te souviens de la dernière décision que nous avons prise ensemble? Dans la pièce sécurisée, j’ai demandé si nous devions +nous battre ou nous rendre+”, a dit M. Bibas, la voix étranglée par l’émotion, en évoquant les heures de l’attaque.Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées dans le petit cimetière de Zohar, près du kibboutz Nir Oz, pour une cérémonie fermée au public mais dont la famille Bibas avait accepté que soient retransmis les discours funèbres. – “Ils ont préféré la vengeance” -La famille a demandé à tous les responsables israéliens d’assumer la responsabilité de la mort de leurs proches tués en captivité.”Ils auraient pu vous sauver mais ont préféré la vengeance”, a lancé Ofri Bibas, la soeur de Yarden. Les dépouilles de Shiri Bibas, de Kfir et d’Ariel, âgés de huit mois et demi et de quatre ans au moment de leur enlèvement, ont été restituées à Israël la semaine dernière par le Hamas, dans le cadre du cessez-le-feu à Gaza en vigueur depuis le 19 janvier.La famille Bibas est devenue le symbole de la tragédie des otages en Israël. L’annonce de la restitution de leurs dépouilles avait suscité l’émotion en Israël, mais aussi à l’étranger.Avant le début des funérailles, des dizaines de milliers de personnes s’étaient rassemblées le long des routes, pour saluer le passage du cortège funéraire. Ils étaient nombreux à agiter des drapeaux israéliens, des drapeaux jaunes, couleur devenue le symbole de la solidarité avec les otages, et des ballons orange, symbole des deux garçonnets aux cheveux roux.Au départ du cortège de véhicules noirs à Rishon Letzion, une ville au sud de Tel-Aviv où les dépouilles avaient été autopsiées, la foule a entonné à mi-voix l’hymne national israélien, brisant le silence pesant, a rapporté une journaliste de l’AFP.”C’est un des moments les plus durs depuis le 7 octobre”, a dit, au bord des larmes, un commentateur de la 12, chaîne de télévision israélienne qui retransmettait la procession en direct.Le cortège a ensuite parcouru près d’une centaine de kilomètres jusqu’au cimetière.”Quand je pense au 7 octobre”, a dit à l’AFP Aviv Nahman, un habitant de Rishon Letzion, “c’est à cette famille que je pense en premier (…) Et malheureusement, ils sont revenus, mais pas vivants”.- “Tellement malade” -“Je pense que si je m’arrête pour y penser plus d’une fraction de seconde, je me sens tellement malade, tellement malade”, a déclaré à l’AFP Simi Polonasky, 38 ans, qui a fait le voyage depuis Miami, dans le sud-est des Etats-Unis, pour soutenir les familles d’otages.”Ce n’est pas une situation normale (…) vous vous sentez tellement brisé que c’est presque difficile de continuer”, a-t-elle dit à l’AFP à Rishon Letzion, en fondant en larmes.Des dizaines de personnes ont allumé des bougies au bord de la route.”Nous sommes ici pour serrer les gens dans nos bras, pour être renforcés et pour donner autant de force que possible”, a confié Mottel Gestetner, 41 ans, venu d’Australie.Avant le début de la cérémonie, le Parlement israélien à Jérusalem a observé une minute de silence à la mémoire de la famille Bibas et des autres victimes de l’attaque du 7 octobre.Sur les 251 otages enlevés ce jour-là en Israël, 62 sont toujours retenus à Gaza, dont 35 sont morts, selon l’armée israélienne.

Trump eyes 65% staff cut at US environmental agency

US President Donald Trump on Wednesday said his administration aims to cut around 65 percent of staff at the Environmental Protection Agency, a key regulatory body that works on a range of areas, including climate change.”I spoke with Lee Zeldin and he thinks he’s going to be cutting 65 or so percent of the people from environmental,” he said, referring to the EPA administrator. The agency currently employs more than 17,000 people, of the roughly two million total US federal workforce.Trump has made slashing the size of the federal government a key priority in his first days in office, tasking Elon Musk, the world’s richest person, with aiding that effort as well as cutting government spending.The Republican ran on a platform that promised to curb environmental protection regulations, specifically those related to climate change, in order to increase economic growth.He has called climate change a “scam,” and pulled Washington out of the landmark Paris Agreement for a second time on his first day back in office.Since then, he has declared a “national energy emergency” to expand domestic oil drilling, and signed executive orders to slow the transition to electric vehicles and halt offshore wind farm projects.Zeldin, a former US congressman from New York, has committed to delivering Trump’s campaign promises, although he acknowledged last month that man-made climate change was “real.”He has said he would prioritize the EPA’s role in ensuring clean water and air, but appears set to roll back a host of other environmental regulations.”The EPA is going to aggressively pursue an agenda powering the Great American Comeback… that’s our purpose,” he said earlier this month.The new EPA administrator has appeared to embrace Musk’s government spending cut efforts, announcing on Tuesday that the agency had slashed $60 million in grants that were funding “wasteful DEI and environmental justice programs,” referring to diversity, equity and inclusion.Most scientists agree that climate change currently underway differs from natural cycles of the past. The Intergovernmental Panel on Climate Change says it is indisputably attributable to human activity, and in particular to the burning of fossil fuels, especially since the end of the 19th century.

Le Hamas va rendre en privé dans la nuit quatre corps d’otages retenus à Gaza

Le Hamas va rendre en privé dans la nuit de mercredi à jeudi quatre corps d’otages israéliens morts à Gaza, et a affirmé qu’Israël libérerait en contrepartie plus de 600 détenus palestiniens, dans le dernier échange prévu par la première phase du fragile cessez-le-feu, qui s’achève samedi.Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a confirmé que, comme l’avait annoncé plus tôt le Hamas, Israël recevrait les corps de quatre otages de Gaza dans la nuit de mercredi à jeudi. “Conformément aux exigences israéliennes”, la remise se fera “sans cérémonies du Hamas”, a-t-il ajouté.Deux responsables du mouvement islamiste palestinien ont affirmé à l’AFP que 625 prisonniers palestiniens seraient relâchés en échange.L’administration pénitentiaire israélienne a dit mercredi soir être en train de faire des “préparatifs” pour leur libération.Il s’agirait de 602 Palestiniens, qui auraient dû sortir de prison le 22 février, en échange de six Israéliens relâchés par le Hamas, et de 23 autres, femmes et mineurs. Tous doivent être libérés “simultanément” à la remise des corps “avant minuit”, a précisé à l’AFP un responsable du Hamas.Israël avait annulé au dernier moment les sorties de prison prévues samedi, exigeant la fin des “cérémonies humiliantes” organisées par le Hamas quasiment à chaque remise d’otages.Ces mises en scène, avec des otages exhibés sur des podiums face à des foules de Gazaouis, ont été dénoncées à plusieurs reprises notamment par Israël, l’ONU et la Croix-Rouge.La première phase de la trêve doit s’achever le 1er mars. Elle est entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Elle a jusque-là permis le retour en Israël de 29 otages, dont quatre décédés, sur un total de 33, dont huit morts, devant être remis jusqu’au 1er mars, en échange d’environ 1.100 Palestiniens, sur un total convenu de 1.900.- “Beaucoup de progrès” -Mais l’incertitude pèse sur la suite du cessez-le-feu, très fragile et plusieurs fois mis en péril par des accusations mutuelles de violation. L’armée israélienne a indiqué mercredi avoir frappé des postes de lancement de projectiles à Gaza, après avoir identifié plus tôt un tir, retombé dans le territoire palestinien. Les termes de la deuxième étape, censée débuter le 2 mars et déboucher sur la fin définitive de la guerre et la libération de tous les captifs encore à Gaza, n’ont toujours pas été négociés.Mardi soir, l’émissaire du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a cependant fait état de “beaucoup de progrès” en vue d’une reprise des pourparlers. Il a annoncé qu’Israël envoyait une équipe de négociateurs “soit à Doha soit au Caire, où les négociations vont commencer”.Israël n’a pas confirmé cette information.Après la suspension des libérations de prisonniers palestiniens, le mouvement islamiste avait accusé Israël de “mettre en grave danger tout l’accord de trêve”, appelant les pays médiateurs – Etats-Unis, Qatar et Egypte – à intervenir.Le Hamas s’était auparavant dit prêt à remettre à Israël tous les otages restant “en une seule fois” durant cette deuxième phase. Sur les 251 otages enlevés le 7-Octobre en Israël, 62 sont toujours retenus à Gaza, dont 35 morts, selon l’armée israélienne.- “Ils sont revenus, mais pas vivants” -En Israël, des dizaines de milliers de personnes se sont massées dans la matinée le long des routes pour saluer le passage du cortège funéraire de Shiri Bibas et ses deux petits garçons, tués en captivité à Gaza et devenus le symbole de la tragédie des otages. La semaine dernière, le retour de leurs dépouilles avait profondément ému le pays.”Shiri, je vous demande pardon pour ne pas avoir pu vous protéger”, a lancé son époux, Yarden Bibas, libéré de Gaza le 1er février, dans son éloge funèbre empreint d’émotion, dans un cimetière près du kibboutz Nir Oz, dans le sud d’Israël, où la famille avait été enlevée.Lors des funérailles, la famille a demandé à tous les responsables israéliens d’assumer la responsabilité de la mort de leurs proches en captivité. “Ils auraient pu vous sauver mais ont préféré la vengeance”, a lancé Ofri Bibas, belle-soeur de Shiri.Le cortège funéraire, au-dessus duquel flottaient des ballons orange, hommage aux garçonnets aux cheveux roux âgés de huit mois et demi et quatre ans au moment de leur enlèvement, est parti dans la matinée de Rishon Letzion, au sud de Tel-Aviv, en direction de Nir Oz, à une centaine de kilomètres. “Quand je pense au 7 octobre”, dit à l’AFP Aviv Nahman, un habitant de Rishon Letzion, “c’est à cette famille que je pense en premier (…) Et malheureusement, ils sont revenus, mais pas vivants”.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.215 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité. Au total, 251 personnes avaient été enlevées.L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le Hamas va rendre en privé dans la nuit quatre corps d’otages retenus à Gaza

Le Hamas va rendre en privé dans la nuit de mercredi à jeudi quatre corps d’otages israéliens morts à Gaza, et a affirmé qu’Israël libérerait en contrepartie plus de 600 détenus palestiniens, dans le dernier échange prévu par la première phase du fragile cessez-le-feu, qui s’achève samedi.Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a confirmé que, comme l’avait annoncé plus tôt le Hamas, Israël recevrait les corps de quatre otages de Gaza dans la nuit de mercredi à jeudi. “Conformément aux exigences israéliennes”, la remise se fera “sans cérémonies du Hamas”, a-t-il ajouté.Deux responsables du mouvement islamiste palestinien ont affirmé à l’AFP que 625 prisonniers palestiniens seraient relâchés en échange.L’administration pénitentiaire israélienne a dit mercredi soir être en train de faire des “préparatifs” pour leur libération.Il s’agirait de 602 Palestiniens, qui auraient dû sortir de prison le 22 février, en échange de six Israéliens relâchés par le Hamas, et de 23 autres, femmes et mineurs. Tous doivent être libérés “simultanément” à la remise des corps “avant minuit”, a précisé à l’AFP un responsable du Hamas.Israël avait annulé au dernier moment les sorties de prison prévues samedi, exigeant la fin des “cérémonies humiliantes” organisées par le Hamas quasiment à chaque remise d’otages.Ces mises en scène, avec des otages exhibés sur des podiums face à des foules de Gazaouis, ont été dénoncées à plusieurs reprises notamment par Israël, l’ONU et la Croix-Rouge.La première phase de la trêve doit s’achever le 1er mars. Elle est entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Elle a jusque-là permis le retour en Israël de 29 otages, dont quatre décédés, sur un total de 33, dont huit morts, devant être remis jusqu’au 1er mars, en échange d’environ 1.100 Palestiniens, sur un total convenu de 1.900.- “Beaucoup de progrès” -Mais l’incertitude pèse sur la suite du cessez-le-feu, très fragile et plusieurs fois mis en péril par des accusations mutuelles de violation. L’armée israélienne a indiqué mercredi avoir frappé des postes de lancement de projectiles à Gaza, après avoir identifié plus tôt un tir, retombé dans le territoire palestinien. Les termes de la deuxième étape, censée débuter le 2 mars et déboucher sur la fin définitive de la guerre et la libération de tous les captifs encore à Gaza, n’ont toujours pas été négociés.Mardi soir, l’émissaire du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a cependant fait état de “beaucoup de progrès” en vue d’une reprise des pourparlers. Il a annoncé qu’Israël envoyait une équipe de négociateurs “soit à Doha soit au Caire, où les négociations vont commencer”.Israël n’a pas confirmé cette information.Après la suspension des libérations de prisonniers palestiniens, le mouvement islamiste avait accusé Israël de “mettre en grave danger tout l’accord de trêve”, appelant les pays médiateurs – Etats-Unis, Qatar et Egypte – à intervenir.Le Hamas s’était auparavant dit prêt à remettre à Israël tous les otages restant “en une seule fois” durant cette deuxième phase. Sur les 251 otages enlevés le 7-Octobre en Israël, 62 sont toujours retenus à Gaza, dont 35 morts, selon l’armée israélienne.- “Ils sont revenus, mais pas vivants” -En Israël, des dizaines de milliers de personnes se sont massées dans la matinée le long des routes pour saluer le passage du cortège funéraire de Shiri Bibas et ses deux petits garçons, tués en captivité à Gaza et devenus le symbole de la tragédie des otages. La semaine dernière, le retour de leurs dépouilles avait profondément ému le pays.”Shiri, je vous demande pardon pour ne pas avoir pu vous protéger”, a lancé son époux, Yarden Bibas, libéré de Gaza le 1er février, dans son éloge funèbre empreint d’émotion, dans un cimetière près du kibboutz Nir Oz, dans le sud d’Israël, où la famille avait été enlevée.Lors des funérailles, la famille a demandé à tous les responsables israéliens d’assumer la responsabilité de la mort de leurs proches en captivité. “Ils auraient pu vous sauver mais ont préféré la vengeance”, a lancé Ofri Bibas, belle-soeur de Shiri.Le cortège funéraire, au-dessus duquel flottaient des ballons orange, hommage aux garçonnets aux cheveux roux âgés de huit mois et demi et quatre ans au moment de leur enlèvement, est parti dans la matinée de Rishon Letzion, au sud de Tel-Aviv, en direction de Nir Oz, à une centaine de kilomètres. “Quand je pense au 7 octobre”, dit à l’AFP Aviv Nahman, un habitant de Rishon Letzion, “c’est à cette famille que je pense en premier (…) Et malheureusement, ils sont revenus, mais pas vivants”.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.215 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité. Au total, 251 personnes avaient été enlevées.L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.