UN envoy urges Israel to halt Syria attacks ‘at once’

United Nations special envoy Geir Pedersen urged Israel Saturday to halt its attacks on Syria “at once”, after it carried out multiple air strikes targeting the Islamist-led authorities following sectarian violence this week.Fresh Israeli raids were reported overnight, after Israel said repeatedly that its forces stood ready to protect the Druze minority after sectarian clashes killed 119 people, mostly Druze fighters, according to a Britain-based war monitor.Since ousting longtime ruler Bashar al-Assad in December, Syria’s new authorities — who have roots in Al-Qaeda — have vowed inclusive rule in the multi-confessional, multi-ethnic country, but they must also contend with pressure from radical Islamists in their ranks.”I strongly condemn Israel’s continued and escalating violations of Syria’s sovereignty, including multiple air strikes in Damascus and other cities,” Pedersen said in a post on X, calling “for these attacks to cease at once”.The Syrian Observatory for Human Rights said more than 20 strikes hit military targets across Syria late Friday, in the “heaviest” assault carried out by Israel on its neighbour this year.Syria’s state news agency SANA reported strikes near Damascus and in the country’s centre, west and south, saying one civilian was killed.An Israeli military statement said its forces “struck a military site, anti-aircraft cannons and surface-to-air missile infrastructure in Syria”. It did not give further details.Firas Aabdeen, 32, a member of the security forces in Harasta near Damascus where one of the attacks hit, said he heard several “very loud” strikes and that a largely disused Assad-era military barracks was targeted.The barrage followed an Israeli attack near the presidential palace in Damascus early on Friday, which Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and Defence Minister Israel Katz called a “clear message” to Syria’s new rulers.”We will not allow forces to be sent south of Damascus or any threat to the Druze community,” they said.Israeli foe Iran, which propped up the now ousted Assad government, condemned the strikes, accusing Israel of seeking to “destroy and annihilate the defence, economic and infrastructure capabilities of Syria as an independent country”.Lebanon’s Iran-backed Hezbollah group, also an Assad ally, said that the attacks were “a clear attempt to undermine” and weaken Syria.- Israel army ‘deployed’ in south -The Israeli military said it was “deployed in southern Syria” and “prepared to prevent the entry of hostile forces into the area of Druze villages”.Since the collapse of the Assad government late last year, Israeli troops have entered the UN-patrolled buffer zone on the Golan Heights and have carried out incursions deeper into southern Syria.It was not immediately clear whether the Israeli army was speaking of a new deployment or how many troops were involved.A Druze official in the community’s heartland in Sweida province, said there had been “no deployment of Israeli soldiers” there.This week, Druze clerics and armed factions reaffirmed their loyalty to a united Syria, following clashes between Druze fighters and loyalists of the new government.The unrest in Sweida and the southern suburbs of the capital was sparked by the circulation of an audio recording attributed to a Druze citizen and deemed blasphemous. AFP was unable to confirm its authenticity.- ‘Directly interfering’ -The Observatory and Druze residents said forces affiliated with the new government attacked the towns of Jaramana and Sahnaya near Damascus and clashed with Druze gunmen.The government blamed “outlaw groups” for the violence.A de-escalation deal saw government troop deploy in Sahnaya and tighter security around Jaramana.Israel’s military said “five Syrian Druze citizens were evacuated to receive medical treatment in Israel overnight” after sustaining injuries in Syria.The Druze official in Sweida said they were wounded “in clashes in Sahnaya” and feared being detained if they sought treatment in Damascus.Middle East analyst Andreas Krieg said Israel was “directly interfering in the transition process in Syria”.Israel is using the Druze issue “as some sort of pretext to justify their military occupation” of parts of Syria, he told AFP.burs-lar/lg/kir

L’ONU appelle Israël à cesser ses attaques en Syrie

L’ONU a appelé samedi Israël à cesser “immédiatement” ses attaques en Syrie voisine, après une intensification de ses frappes consécutive à des affrontements confessionnels.L’une des frappes a visé vendredi un secteur voisin du palais présidentiel à Damas. Israël a parlé d’un “message clair envoyé au régime syrien” après les attaques contre la minorité druze pour laquelle les dirigeants israéliens ont pris fait et cause.Une “dangereuse escalade”, a réagi la présidence syrienne, après que le pouvoir du président Ahmad al-Chareh a réaffirmé son engagement à protéger toutes les communautés y compris les druzes, une minorité issue d’une branche de l’islam chiite. Les violences illustrent l’instabilité persistante en Syrie, près de cinq mois après le renversement le 8 décembre du président Bachar al-Assad par une coalition de rebelles islamistes radicaux dirigée par Ahmad al-Chareh, devenu président intérimaire.La chute de M. Assad est intervenue après environ 14 ans de guerre civile en Syrie durant laquelle Israël a mené des centaines de frappes contre des objectifs du pouvoir syrien et de ses alliés, l’Iran et le Hezbollah libanais. Et aujourd’hui, Israël considère avec la plus grande méfiance les nouvelles autorités de Damas, issues de la mouvance jihadiste.”Je condamne fermement les violations continues et croissantes de la souveraineté de la Syrie par Israël, y compris les multiples frappes à Damas et dans d’autres villes”, a indiqué dans un communiqué l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen. Il a demandé “que ces attaques cessent immédiatement et qu’Israël cesse de mettre en danger les civils syriens et respecte le droit international”.- “Prétexte” -Les frappes se sont encore intensifiées après des violences confessionnelles en début de semaine près de Damas entre groupes armés liés au pouvoir et combattants druzes, qui ont fait plus de 100 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Samedi avant l’aube, plus de 20 frappes ont visé des sites militaires en Syrie, “les plus violentes” cette année d’après l’ONG. L’agence officielle syrienne Sana a fait état d’un civil tué dans l’une des frappes qui ont visé, selon l’armée israélienne, des infrastructures militaires.Les combats à Jaramana et Sahnaya, près de Damas, où vivent des druzes et des chrétiens, et à Soueïda (sud) ont été déclenchés lundi soir par une attaque de groupes armés affiliés au pouvoir après la diffusion d’un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l’égard du prophète Mahomet.Un calme précaire a été rétabli mercredi après des accords entre représentants des druzes et du pouvoir. Des troupes gouvernementales ont été déployées à Sahnaya et la sécurité a été renforcée autour de Jaramana.Les autorités syriennes ont mis en cause des éléments échappant à leur contrôle dans les combats. Pour Andreas Krieg, spécialiste de la sécurité au Moyen-Orient à King’s College London, “Israël cherche à utiliser la communauté druze, comme il l’a fait avec les Kurdes ou d’autres minorités (…) afin d’affaiblir ou de déstabiliser ses voisins arabes.””Israël utilise manifestement maintenant (la défense de la communauté druze, ndlr) comme une sorte de  prétexte pour justifier son occupation militaire (…) de certaines parties de la Syrie”, estime-t-il.- Déploiement israélien -Samedi, Israël a rappelé que son armée était déployée dans le sud syrien sans dire où exactement. Il a affirmé que ses forces étaient “prêtes à empêcher l’entrée de forces hostiles dans les villages druzes”.”Leur présence serait limitée à la province de Qouneitra (sur le plateau du Golan), où ils ont établi des positions après la chute d’Assad”, a dit à l’AFP un responsable local druze à Soueïda.Israël, techniquement en état de guerre avec la Syrie, occupe depuis la guerre israélo-arabe de 1967 une partie du Golan syrien (sud-ouest). Dans la foulée de la chute de M. Assad, Israël a annoncé le déploiement de son armée dans la zone tampon démilitarisée du Golan, à la lisière de la partie occupée de ce plateau.Après l’installation à Damas d’un pouvoir dirigé par des islamistes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait “exigé la démilitarisation totale du sud de la Syrie” afin de “contrer toute menace” contre son pays.Samedi, ses ennemis jurés, l’Iran et le Hezbollah, ont condamné les frappes israéliennes en Syrie, Téhéran accusant Israël de chercher à “détruire les capacités de défense” syriennes.

L’ONU appelle Israël à cesser ses attaques en Syrie

L’ONU a appelé samedi Israël à cesser “immédiatement” ses attaques en Syrie voisine, après une intensification de ses frappes consécutive à des affrontements confessionnels.L’une des frappes a visé vendredi un secteur voisin du palais présidentiel à Damas. Israël a parlé d’un “message clair envoyé au régime syrien” après les attaques contre la minorité druze pour laquelle les dirigeants israéliens ont pris fait et cause.Une “dangereuse escalade”, a réagi la présidence syrienne, après que le pouvoir du président Ahmad al-Chareh a réaffirmé son engagement à protéger toutes les communautés y compris les druzes, une minorité issue d’une branche de l’islam chiite. Les violences illustrent l’instabilité persistante en Syrie, près de cinq mois après le renversement le 8 décembre du président Bachar al-Assad par une coalition de rebelles islamistes radicaux dirigée par Ahmad al-Chareh, devenu président intérimaire.La chute de M. Assad est intervenue après environ 14 ans de guerre civile en Syrie durant laquelle Israël a mené des centaines de frappes contre des objectifs du pouvoir syrien et de ses alliés, l’Iran et le Hezbollah libanais. Et aujourd’hui, Israël considère avec la plus grande méfiance les nouvelles autorités de Damas, issues de la mouvance jihadiste.”Je condamne fermement les violations continues et croissantes de la souveraineté de la Syrie par Israël, y compris les multiples frappes à Damas et dans d’autres villes”, a indiqué dans un communiqué l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen. Il a demandé “que ces attaques cessent immédiatement et qu’Israël cesse de mettre en danger les civils syriens et respecte le droit international”.- “Prétexte” -Les frappes se sont encore intensifiées après des violences confessionnelles en début de semaine près de Damas entre groupes armés liés au pouvoir et combattants druzes, qui ont fait plus de 100 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Samedi avant l’aube, plus de 20 frappes ont visé des sites militaires en Syrie, “les plus violentes” cette année d’après l’ONG. L’agence officielle syrienne Sana a fait état d’un civil tué dans l’une des frappes qui ont visé, selon l’armée israélienne, des infrastructures militaires.Les combats à Jaramana et Sahnaya, près de Damas, où vivent des druzes et des chrétiens, et à Soueïda (sud) ont été déclenchés lundi soir par une attaque de groupes armés affiliés au pouvoir après la diffusion d’un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l’égard du prophète Mahomet.Un calme précaire a été rétabli mercredi après des accords entre représentants des druzes et du pouvoir. Des troupes gouvernementales ont été déployées à Sahnaya et la sécurité a été renforcée autour de Jaramana.Les autorités syriennes ont mis en cause des éléments échappant à leur contrôle dans les combats. Pour Andreas Krieg, spécialiste de la sécurité au Moyen-Orient à King’s College London, “Israël cherche à utiliser la communauté druze, comme il l’a fait avec les Kurdes ou d’autres minorités (…) afin d’affaiblir ou de déstabiliser ses voisins arabes.””Israël utilise manifestement maintenant (la défense de la communauté druze, ndlr) comme une sorte de  prétexte pour justifier son occupation militaire (…) de certaines parties de la Syrie”, estime-t-il.- Déploiement israélien -Samedi, Israël a rappelé que son armée était déployée dans le sud syrien sans dire où exactement. Il a affirmé que ses forces étaient “prêtes à empêcher l’entrée de forces hostiles dans les villages druzes”.”Leur présence serait limitée à la province de Qouneitra (sur le plateau du Golan), où ils ont établi des positions après la chute d’Assad”, a dit à l’AFP un responsable local druze à Soueïda.Israël, techniquement en état de guerre avec la Syrie, occupe depuis la guerre israélo-arabe de 1967 une partie du Golan syrien (sud-ouest). Dans la foulée de la chute de M. Assad, Israël a annoncé le déploiement de son armée dans la zone tampon démilitarisée du Golan, à la lisière de la partie occupée de ce plateau.Après l’installation à Damas d’un pouvoir dirigé par des islamistes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait “exigé la démilitarisation totale du sud de la Syrie” afin de “contrer toute menace” contre son pays.Samedi, ses ennemis jurés, l’Iran et le Hezbollah, ont condamné les frappes israéliennes en Syrie, Téhéran accusant Israël de chercher à “détruire les capacités de défense” syriennes.

Coupe de France féminine: le Paris FC toujours sur son nuage remporte la finale contre le Paris SG

Week-end historique pour le Paris FC: l’équipe féminine a remporté la Coupe de France contre le Paris SG (0-0, 5 t.a.b. à 4) en finale, samedi à Calais, au lendemain de la montée de l’équipe masculine en Ligue 1.Quand la gardienne nigériane Chiamaka Nnadozie a détourné le tir au but de Jade Le Guilly, le 12e de la séance, toutes ses coéquipières se sont ruées sur elle. Clara Mateo était particulièrement soulagée: élue meilleure joueuse de la Première Ligue, l’attaquante de l’équipe de France avait expédié son tir sur la barre et cru précipiter la défaite des siennes.Mais une bonne étoile veillait sur le club du président Pierre Ferracci, venu pour l’occasion de l’autre bout de la France, à Martigues, où il avait fêté vendredi soir la promotion des garçons.”C’est fantastique, historique pour le club”, s’est enthousiasmée la défenseuse Théa Gréboval au micro de France 3. Le PFC remporte son premier titre depuis le rachat de l’équipe féminine de Juvisy en 2017. Juvisy l’avait remportée en 2005, avec Sandrine Soubeyrand, l’actuelle entraîneure, comme capitaine.Cette fois, c’est Gaëtane Thiney qui a soulevé le trophée, à 39 ans, quelques semaines seulement après avoir annoncé la fin de sa carrière.Les deux équipes doivent encore se retrouver le week-end prochain pour la demi-finale de play-off de Première Ligue.”On doit vite oublier ce match, il y a les play-offs à jouer”, a prévenu la capitaine polonaise du PSG, Paulina Dudek, sur France 3. “Il ne nous a pas manqué grand-chose, on a quelques jours pour réfléchir et tout donner pour le match des play-offs”, a-t-elle assuré.- Enfin un trophée pour Thiney -Gréboval a jugé la victoire “méritée sur la rencontre et pour le travail qu’on fait depuis des années. L’année dernière on perd aux pénos la demi-finale de play-off (contre cette même équipe), là ça nous sourit”.En effet le PFC a plutôt dominé pendant une heure, malgré la petit forme de Mateo sur ce match, pas très percutante sur ses occasions (2, 73).La gardienne polonaise du PSG Katarzyna Kiedrzynec, qui a joué les matches de Coupe de France à la place de la titulaire, l’Anglaise Earps, a notamment détournée des frappes dangereuses de Kessya Bussy (47) et Melween N’Dongala (90).L’entraîneur du PSG Fabrice Abriel va peut-être regretter de n’avoir pas aligné au coup d’envoi Sakina Karchaoui, avec qui il a été en froid, et Marie-Antoinette Katoto. L’entrée des deux internationales à l’heure de jeu a changé la physionomie de la rencontre. Le PSG a alors pris l’ascendant, Karchaoui a failli marquer en solitaire (71), et Katoto profiter d’une sortie ratée de Nnadozie à la dernière seconde (90+5).Mais le destin a souri au PFC de Thiney. “C’est extraordinaire”, a lancé l’internationale aux 163 sélections (58 buts) au micro de beIN Sports. “C’est le seul trophée de ma carrière, ça récompense beaucoup d’efforts, le travail d’un groupe et d’un club qui progresse face à deux énormes équipes comme Lyon et le PSG. Je me disais: ce n’est pas possible qu’on ne gagne pas. Mon cÅ“ur tient encore”.

Les travaillistes australiens remportent à nouveau les législatives

Le Premier ministre travailliste australien Anthony Albanese a décroché samedi la victoire aux élections législatives, au terme d’une campagne centrée sur le pouvoir d’achat et l’environnement, et sur laquelle a plané l’ombre de Donald Trump.”Merci au peuple australien de me donner la chance de continuer de servir la meilleure nation au monde”, s’est-il réjoui devant ses partisans réunis à Sydney, qui ont scandé son surnom, “Albo”, à l’annonce des résultats.Coup de tonnerre dans le paysage politique australien, le meneur de l’opposition conservatrice Peter Dutton, chef du Parti libéral, a perdu son siège au profit d’une travailliste.”Nous n’avons pas fait assez bien lors de cette campagne – cela est évident ce soir, et j’en assume l’entière responsabilité”, a-t-il déclaré à ses soutiens.Les projections de la chaîne nationale ABC annonçaient une victoire écrasante pour le parti travailliste avec jusqu’ici 85 sièges sur les 150 que compte le parlement. La coalition de M. Dutton en obtient 41, les autres partis neuf tandis que quinze restent incertains.Les Australiens étaient appelés à choisir les membres de la chambre basse et renouveler environ la moitié du Sénat.”Aujourd’hui, le peuple australien a voté pour les valeurs australiennes. Pour l’équité (…) et pour des possibilités ouvertes à tous”, s’est félicité M. Albanese lors de son discours de victoire.”En ces temps d’incertitude au niveau mondial, les Australiens ont choisi l’optimisme et la détermination.”Premier ministre depuis une victoire sur le fil aux législatives de 2022, M. Albanese, 62 ans, a promis de développer les énergies renouvelables, lutter contre la crise du logement et financer davantage le système de santé.Parlementaire depuis 1996, d’origine modeste, il met souvent en avant un mode de vie décontracté pour parler à la classe moyenne, jouant les DJ pour animer ses meetings, cannette de bière à la main, ou arrivant accompagné de son caniche Toto lors d’entretiens télévisés.Il était donné en légère avance dans les sondages sur Peter Dutton, ancien policier de la brigade des stupéfiants, âgé de 54 ans. Celui-ci proposait de réduire l’immigration, s’attaquer à la délinquance, se débarrasser d’une interdiction du nucléaire civil dans le pays ou supprimer des milliers d’emploi dans la fonction publique.- Effet Trump -Le Premier ministre britannique Keir Starmer, travailliste comme M. Albanese, a salué sur X la victoire de son homologue, louant les liens “plus étroits que jamais” entre les deux pays. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi en saluant “le soutien indéfectible de l’Australie”. “Nous nous réjouissons à l’idée de renforcer davantage notre partenariat productif (…)”, a-t-il ajouté.En février, Canberra avait indiqué avoir engagé plus de 1,5 milliard de dollars australiens (plus de 960 millions de dollars américains) pour aider l’Ukraine à se défendre.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a également félicité M. Albanese pour sa victoire et appelé à “approfondir” les liens avec l’Australie, tandis qu’Emmanuel Macron a jugé sur X que “face aux défis du monde, l’Australie et la France ont tant à accomplir ensemble, en particulier dans l’Indopacifique”.Le Premier ministre indien Narendra Modi a lui aussi réagi, déclarant vouloir “faire progresser notre vision partagée de la paix, de la stabilité et de la prospérité dans la région indopacifique”.Selon certains sondages, le soutien aux conservateurs s’est amoindri en raison de l’offensive commerciale de Donald Trump, qualifié de “grand penseur” par M. Dutton au début de l’année – même si le chef de l’opposition a ensuite durci le ton face à la surtaxe de 10% sur les marchandises australiennes.D’autre part, M. Dutton a proposé une version “allégée” du projet politique du président américain. “Si on veut comprendre pourquoi une bonne partie de l’électorat a changé (d’avis) durant la campagne électorale ces derniers mois, je pense que c’est la principale raison”, analyse Henry Maher, professeur de sciences politiques à l’université de Sydney.”Nous n’avons pas besoin de mendier, d’emprunter ou de copier (quoi que ce soit) d’ailleurs. Nous ne cherchons pas notre inspiration à l’étranger”, a déclaré Anthony Albanese samedi soir.L’économie a préoccupé les électeurs, de nombreux ménages australiens étant affectés par l’augmentation du prix des denrées alimentaires, de l’électricité ou encore du carburant.Les électeurs d’Australie, géant de la production de charbon, devaient aussi départager deux dirigeants aux visions contrastées sur la lutte contre le changement climatique.Le gouvernement travailliste de M. Albanese a promis de faire de l’Australie une superpuissance des énergies renouvelables même s’il a accordé des permis à de nouveaux projets miniers et des subventions à des industries polluantes.

A J-4 du conclave, un désistement et des concertations désormais comptées

“Si je suis élu, je m’enfuis en Sicile”: à quatre jours du début de l’élection du futur pape, un cardinal a de lui-même jeté l’éponge samedi, alors que les concertations vont s’accélérer au Vatican.”Je n’ai absolument aucune ambition. Je ne pourrais jamais m’imaginer dans ce rôle”, a affirmé au quotidien Il Messaggero l’archevêque de Rabat Cristobal Lopez Romero.La démarche est rare, même si le cardinal de 72 ans aux idées proches de François ne figurait pas parmi les favoris, car la plus grande discrétion règne habituellement dans les prises de positions publiques sur le nom du futur pape.Mais la papauté n’a rien de désirable aux yeux de ce prélat emblématique des “périphéries” chères à François: “ceux qui le désirent sont poussés par soif de pouvoir”, a-t-il ajouté.A quatre jours du début du conclave mercredi, le suspense demeure entier sur le nom du successeur de Pierre, alors que les cardinaux se sont réunis samedi matin pour la neuvième fois en “congrégation générale”.Au total 177 cardinaux étaient présents, dont 127 électeurs (ceux âgés de moins de 80 ans), a indiqué Matteo Bruni, le directeur du service de presse du Vatican.Il n’y aura pas de réunion dimanche, jour de célébration des messes. Mais lundi les concertations vont s’accélérer puisque les congrégations générales se réuniront également l’après-midi à 17H00, en plus de leur session du matin.Ces réunions permettent aux prélats de discuter des défis de l’Eglise et de partager leurs réflexions – samedi matin les discussions ont abordé la communion, la solidarité entre Eglises et le rôle de la Curie notamment.- “espoir” -Mais c’est aussi l’occasion pour un orateur de se montrer particulièrement convaincant, ou de dessiner son profil-type du prochain pape. Samedi “le souhait a été émis d’un prochain pape prophétique” et “que l’Église ne se referme pas sur le cénacle” mais qu’elle “apporte la lumière au monde qui a désespérément besoin d’espoir”, a expliqué M. Bruni.Qui répondra à ces critères?Devant la salle Paul VI du Vatican où se tiennent les réunions, les cardinaux se font immanquablement poser la question par les journalistes qui attendent de pied ferme les téméraires arrivant à pied.Sera-t-il dans la lignée du pape François, réformateur à la parole tranchée? “Nous reconnaissons ce qu’il a fait mais aucun pape n’est parfait, personne ne peut tout faire”, a affirmé l’archevêque de Singapour William Seng Chye Goh, classé parmi les conservateurs. “Nous allons trouver la bonne personne pour succéder à Saint-Pierre” à la tête d’une Eglise comptant quelque 1,4 milliard de catholiques dans le monde, a-t-il ajouté.De son côté l’archevêque d’Alger Jean-Paul Vesco, classé parmi les progressistes, “espère profondément” un futur pape dans la continuité de François qui “a été comme le père de l’enfant prodigue qui ouvre grand ses bras et son coeur, c’est ça qu’on attend d’un Saint Père”.Mais avant ce vote historique “on ne se sent pas prêt, bien sur que non”, a-t-il ajouté, expliquant: “on doit découvrir celui que le Seigneur a déjà choisi. On aurait eu besoin de beaucoup plus de temps de prière ensemble, mais je suis sûr qu’au bon moment, on sera prêts et qu’on donnera à l’Eglise le pape que le Seigneur a voulu”.Le choix se fera à huis clos, entre les murs de la chapelle Sixtine où s’enfermeront les 133 cardinaux électeurs jusqu’à ce qu’un nom recueille une majorité des deux tiers.Une fumée blanche sortira alors de la cheminée installée sur le toit de la chapelle. Samedi, le service de presse du Vatican a diffusé un court film témoignant de l’avancée des préparatifs, dans la chapelle où un faux plancher a été construit, des tables aménagées, et le fameux poêle annonciateur du futur pape installé.Quelques heures avant, le président américain Donald Trump avait publié sur son réseau social un portrait de lui, vraisemblablement généré par l’intelligence artificielle, le montrant revêtu de la tenue papale.

A J-4 du conclave, un désistement et des concertations désormais comptées

“Si je suis élu, je m’enfuis en Sicile”: à quatre jours du début de l’élection du futur pape, un cardinal a de lui-même jeté l’éponge samedi, alors que les concertations vont s’accélérer au Vatican.”Je n’ai absolument aucune ambition. Je ne pourrais jamais m’imaginer dans ce rôle”, a affirmé au quotidien Il Messaggero l’archevêque de Rabat Cristobal Lopez Romero.La démarche est rare, même si le cardinal de 72 ans aux idées proches de François ne figurait pas parmi les favoris, car la plus grande discrétion règne habituellement dans les prises de positions publiques sur le nom du futur pape.Mais la papauté n’a rien de désirable aux yeux de ce prélat emblématique des “périphéries” chères à François: “ceux qui le désirent sont poussés par soif de pouvoir”, a-t-il ajouté.A quatre jours du début du conclave mercredi, le suspense demeure entier sur le nom du successeur de Pierre, alors que les cardinaux se sont réunis samedi matin pour la neuvième fois en “congrégation générale”.Au total 177 cardinaux étaient présents, dont 127 électeurs (ceux âgés de moins de 80 ans), a indiqué Matteo Bruni, le directeur du service de presse du Vatican.Il n’y aura pas de réunion dimanche, jour de célébration des messes. Mais lundi les concertations vont s’accélérer puisque les congrégations générales se réuniront également l’après-midi à 17H00, en plus de leur session du matin.Ces réunions permettent aux prélats de discuter des défis de l’Eglise et de partager leurs réflexions – samedi matin les discussions ont abordé la communion, la solidarité entre Eglises et le rôle de la Curie notamment.- “espoir” -Mais c’est aussi l’occasion pour un orateur de se montrer particulièrement convaincant, ou de dessiner son profil-type du prochain pape. Samedi “le souhait a été émis d’un prochain pape prophétique” et “que l’Église ne se referme pas sur le cénacle” mais qu’elle “apporte la lumière au monde qui a désespérément besoin d’espoir”, a expliqué M. Bruni.Qui répondra à ces critères?Devant la salle Paul VI du Vatican où se tiennent les réunions, les cardinaux se font immanquablement poser la question par les journalistes qui attendent de pied ferme les téméraires arrivant à pied.Sera-t-il dans la lignée du pape François, réformateur à la parole tranchée? “Nous reconnaissons ce qu’il a fait mais aucun pape n’est parfait, personne ne peut tout faire”, a affirmé l’archevêque de Singapour William Seng Chye Goh, classé parmi les conservateurs. “Nous allons trouver la bonne personne pour succéder à Saint-Pierre” à la tête d’une Eglise comptant quelque 1,4 milliard de catholiques dans le monde, a-t-il ajouté.De son côté l’archevêque d’Alger Jean-Paul Vesco, classé parmi les progressistes, “espère profondément” un futur pape dans la continuité de François qui “a été comme le père de l’enfant prodigue qui ouvre grand ses bras et son coeur, c’est ça qu’on attend d’un Saint Père”.Mais avant ce vote historique “on ne se sent pas prêt, bien sur que non”, a-t-il ajouté, expliquant: “on doit découvrir celui que le Seigneur a déjà choisi. On aurait eu besoin de beaucoup plus de temps de prière ensemble, mais je suis sûr qu’au bon moment, on sera prêts et qu’on donnera à l’Eglise le pape que le Seigneur a voulu”.Le choix se fera à huis clos, entre les murs de la chapelle Sixtine où s’enfermeront les 133 cardinaux électeurs jusqu’à ce qu’un nom recueille une majorité des deux tiers.Une fumée blanche sortira alors de la cheminée installée sur le toit de la chapelle. Samedi, le service de presse du Vatican a diffusé un court film témoignant de l’avancée des préparatifs, dans la chapelle où un faux plancher a été construit, des tables aménagées, et le fameux poêle annonciateur du futur pape installé.Quelques heures avant, le président américain Donald Trump avait publié sur son réseau social un portrait de lui, vraisemblablement généré par l’intelligence artificielle, le montrant revêtu de la tenue papale.