Macron tarde à nommer un Premier ministre, ça coince sur un Lecornu 2

Emmanuel Macron a promis vendredi de nommer un Premier ministre “dans les prochaines heures”, mais faisait face aux vetos croisés de ses propres alliés sur une reconduction du démissionnaire Sébastien Lecornu, tandis que la gauche menace toujours de censure après une réunion cruciale à l’Elysée.”Ça parlemente” sur le nom de ce fidèle du président qui a démissionné avec fracas lundi en raison de l’explosion de son gouvernement à peine formé, rapporte un cadre centriste.Entré dans cette réunion de crise avec les chefs de parti convoquée nuitamment avec la volonté de le “renommer”, le chef de l’Etat en est “sorti avec la conviction que ce n’est pas si simple”, ajoute-t-il.”Grosse bronca contre Lecornu 2 venant du camp présidentiel”, renchérit un interlocuteur régulier d’Emmanuel Macron.- Horizons s’interroge -Le parti Horizons de l’ex-Premier ministre Edouard Philippe menace notamment d’un “soutien sans participation”, c’est-à-dire de ne plus envoyer de ministre au gouvernement, selon plusieurs sources internes, et se décidera en fonction du nom du Premier ministre.Dans l’après-midi, au cours d’une réunion d’environ deux heures trente à huis clos, le président de la République avait confirmé qu’il nommerait un chef de gouvernement “dans les prochaines heures”, selon les participants.Mais depuis, son entourage laisse planer le doute sur le timing. D’ordinaire, une nomination d’une telle importance intervient toujours avant les journaux télévisés de 20H.Dans la soirée, un autre nom a circulé, celui du président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ténor du parti de droite Les Républicains. Quant à la cote de Jean-Louis Borloo, ex-ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, encore haute la veille, elle semblait avoir largement faibli.Emmanuel Macron “ne se résignera pas à ne pas nommer Lecornu 2”, estime une autre source macroniste.Ce ne sera pas, en tout cas, un chef de gouvernement de gauche, ont jugé l’écologiste Marine Tondelier, le socialiste Olivier Faure et le communiste Fabien Roussel, malgré leur demande conjointe d’accéder à Matignon.Le chef de l’Etat n’a apporté “aucune réponse claire” sur les retraites ou le pouvoir d’achat, a déploré le premier secrétaire du Parti socialiste, refusant de donner une “garantie de non censure” au futur exécutif, qui était pourtant le principal enjeu de la réunion.”Tout ça va très mal se terminer” avec une possible “dissolution” de l’Assemblée nationale, a même lancé Marine Tondelier, “sidérée”.La gauche a jugé décevantes les esquisses de concession sur la réforme des retraites, pourtant inédites dans la bouche du président qui en avait fait un totem de son second quinquennat.Emmanuel Macron a proposé “non pas de suspendre, mais décaler dans le temps” la mesure sur l’âge de départ à la retraite et non celle sur le nombre de trimestres cotisés, a expliqué la cheffe des députés écologistes, Cyrielle Châtelain.- “A titre d’exemple” -Le chef de l’Etat a jugé à l’inverse à l’issue de cette rencontre qu’il existe “un chemin possible pour tisser des compromis et éviter la dissolution”, a rapporté son entourage.Sur les retraites, il a repris “une proposition de la CFDT” visant à “décaler le report de l’âge légal du 1er janvier 2027 au 1er janvier 2028”, qu’il n’a “pas endossée” mais citée “à titre d’exemple dans le débat”, a-t-on ajouté. La majorité des députés LR sont “en faveur d’une solution pour sortir de la crise” et veulent “être responsables”, a assuré, à droite, Laurent Wauquiez lors d’une réunion de groupe.Seuls absents à cette rencontre: le Rassemblement national et la France insoumise, qui n’ont pas été conviés car, contrairement aux autres, ils “ont tous les deux indiqué rechercher la dissolution”, a justifié l’entourage d’Emmanuel Macron.Une “rupture avec (…) la fonction” présidentielle, a protesté Marine Le Pen, dénonçant “une réunion de marchands de tapis”, depuis le congrès des sapeurs-pompiers organisé au Mans où elle a joué à fond la contre-programmation, suivie au milieu de la foule par les caméras des chaînes info.- Projet de budget prêt -En attendant, l’urgence est de déposer un projet de budget lundi. Le Parlement aura ensuite une fenêtre de 70 jours pour l’examiner, comme le prévoit la Constitution.Il “ne sera pas parfait”, avait reconnu le Premier ministre démissionnaire mercredi à l’issue de ses multiples rencontres avec les partis, et devra être débattu.Sébastien Lecornu a recommandé à Emmanuel Macron que la future équipe gouvernementale soit “complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027”, des ambitions qu’il n’a lui-même jamais manifestées.Bruno Retailleau, qui a précipité la chute du gouvernement Lecornu, a indiqué vendredi qu’il ne resterait pas au ministère de l’Intérieur. 

Macron tarde à nommer un Premier ministre, ça coince sur un Lecornu 2

Emmanuel Macron a promis vendredi de nommer un Premier ministre “dans les prochaines heures”, mais faisait face aux vetos croisés de ses propres alliés sur une reconduction du démissionnaire Sébastien Lecornu, tandis que la gauche menace toujours de censure après une réunion cruciale à l’Elysée.”Ça parlemente” sur le nom de ce fidèle du président qui a démissionné avec fracas lundi en raison de l’explosion de son gouvernement à peine formé, rapporte un cadre centriste.Entré dans cette réunion de crise avec les chefs de parti convoquée nuitamment avec la volonté de le “renommer”, le chef de l’Etat en est “sorti avec la conviction que ce n’est pas si simple”, ajoute-t-il.”Grosse bronca contre Lecornu 2 venant du camp présidentiel”, renchérit un interlocuteur régulier d’Emmanuel Macron.- Horizons s’interroge -Le parti Horizons de l’ex-Premier ministre Edouard Philippe menace notamment d’un “soutien sans participation”, c’est-à-dire de ne plus envoyer de ministre au gouvernement, selon plusieurs sources internes, et se décidera en fonction du nom du Premier ministre.Dans l’après-midi, au cours d’une réunion d’environ deux heures trente à huis clos, le président de la République avait confirmé qu’il nommerait un chef de gouvernement “dans les prochaines heures”, selon les participants.Mais depuis, son entourage laisse planer le doute sur le timing. D’ordinaire, une nomination d’une telle importance intervient toujours avant les journaux télévisés de 20H.Dans la soirée, un autre nom a circulé, celui du président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ténor du parti de droite Les Républicains. Quant à la cote de Jean-Louis Borloo, ex-ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, encore haute la veille, elle semblait avoir largement faibli.Emmanuel Macron “ne se résignera pas à ne pas nommer Lecornu 2”, estime une autre source macroniste.Ce ne sera pas, en tout cas, un chef de gouvernement de gauche, ont jugé l’écologiste Marine Tondelier, le socialiste Olivier Faure et le communiste Fabien Roussel, malgré leur demande conjointe d’accéder à Matignon.Le chef de l’Etat n’a apporté “aucune réponse claire” sur les retraites ou le pouvoir d’achat, a déploré le premier secrétaire du Parti socialiste, refusant de donner une “garantie de non censure” au futur exécutif, qui était pourtant le principal enjeu de la réunion.”Tout ça va très mal se terminer” avec une possible “dissolution” de l’Assemblée nationale, a même lancé Marine Tondelier, “sidérée”.La gauche a jugé décevantes les esquisses de concession sur la réforme des retraites, pourtant inédites dans la bouche du président qui en avait fait un totem de son second quinquennat.Emmanuel Macron a proposé “non pas de suspendre, mais décaler dans le temps” la mesure sur l’âge de départ à la retraite et non celle sur le nombre de trimestres cotisés, a expliqué la cheffe des députés écologistes, Cyrielle Châtelain.- “A titre d’exemple” -Le chef de l’Etat a jugé à l’inverse à l’issue de cette rencontre qu’il existe “un chemin possible pour tisser des compromis et éviter la dissolution”, a rapporté son entourage.Sur les retraites, il a repris “une proposition de la CFDT” visant à “décaler le report de l’âge légal du 1er janvier 2027 au 1er janvier 2028”, qu’il n’a “pas endossée” mais citée “à titre d’exemple dans le débat”, a-t-on ajouté. La majorité des députés LR sont “en faveur d’une solution pour sortir de la crise” et veulent “être responsables”, a assuré, à droite, Laurent Wauquiez lors d’une réunion de groupe.Seuls absents à cette rencontre: le Rassemblement national et la France insoumise, qui n’ont pas été conviés car, contrairement aux autres, ils “ont tous les deux indiqué rechercher la dissolution”, a justifié l’entourage d’Emmanuel Macron.Une “rupture avec (…) la fonction” présidentielle, a protesté Marine Le Pen, dénonçant “une réunion de marchands de tapis”, depuis le congrès des sapeurs-pompiers organisé au Mans où elle a joué à fond la contre-programmation, suivie au milieu de la foule par les caméras des chaînes info.- Projet de budget prêt -En attendant, l’urgence est de déposer un projet de budget lundi. Le Parlement aura ensuite une fenêtre de 70 jours pour l’examiner, comme le prévoit la Constitution.Il “ne sera pas parfait”, avait reconnu le Premier ministre démissionnaire mercredi à l’issue de ses multiples rencontres avec les partis, et devra être débattu.Sébastien Lecornu a recommandé à Emmanuel Macron que la future équipe gouvernementale soit “complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027”, des ambitions qu’il n’a lui-même jamais manifestées.Bruno Retailleau, qui a précipité la chute du gouvernement Lecornu, a indiqué vendredi qu’il ne resterait pas au ministère de l’Intérieur. 

Trump threatens to scrap Xi talks and hit China with ‘massive’ tariffs

US President Donald Trump threatened on Friday to cancel an upcoming summit with Xi Jinping and hit China with “massive” tariffs after Beijing imposed export curbs on rare earth minerals.In an angry social media post that triggered a sell-off on the stock markets, Trump said China’s restrictions on materials used in almost every area of modern life were “very hostile.”Trump said China had sent letters to countries around the world detailing export controls on “each and every element of production having to do with Rare Earths.” “There is no way that China should be allowed to hold the World ‘captive,'” he said on his Truth Social network.The US president called into question his plans to meet Xi at the Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) summit later this month, which was to be their first encounter since Trump returned to power in January.”I was to meet President Xi in two weeks, at APEC, in South Korea, but now there seems to be no reason to do so,” he said.He also threatened sanctions that would reignite the trade war that has simmered between Washington and Beijing since his second term began.”One of the Policies that we are calculating at this moment is a massive increase of Tariffs on Chinese products coming into the United States of America,” he said.There was no immediate reaction from Beijing.But Trump’s sharp pivot sent Wall Street’s major indices sharply lower, with the Nasdaq down two percent in late morning trading. The dollar fell against its main rival currencies.Rare earth elements are critical to manufacturing everything from smartphones and electric vehicles to military hardware and renewable energy technology. China dominates global production and processing of these materials.The US president said he did not understand why China was choosing to act now.”Some very strange things are happening in China! They are becoming very hostile,” he said.- ‘Lying in wait’ -Trump said other countries had contacted the United States expressing anger over China’s “great Trade hostility, which came out of nowhere.”He also accused Beijing of “lying in wait” despite what he characterized as six months of good relations, which has notably seen progress on bringing TikTok’s US operations under American control as required by a law passed by Congress last year.”Dependent on what China says about the hostile ‘order’ that they have just put out, I will be forced, as President of the United States of America, to financially counter their move,” Trump said.His outburst comes just weeks after he had spoken of the importance of meeting Xi at the APEC summit and revealed that he would travel to China next year.Washington and Beijing engaged in a tit-for-tat tariffs war earlier this year that threatened to effectively halt trade between the world’s two largest economies.Both sides eventually agreed to de-escalate tensions but the truce has been shaky.Trump said last week that he would push Xi on US soybean purchases as American farmers, a key voting demographic in his 2024 election win, grapple with fallout from his trade wars.China had said earlier Friday that it would impose “special port fees” on ships operated by and built in the United States after Washington announced charges for Chinese-linked ships in April.In a further development, the US communications watchdog said it had successfully managed to get “millions” of listings for banned Chinese items removed from commerce platforms.”The Communist Party of China is engaged in a multi-prong effort to insert insecure devices into Americans’ homes and businesses,” Brendan Carr, head of the Federal Communications Commission, said on X.

Inquiets pour leur avenir, des salariés du BHV se mobilisent contre l’arrivée de Shein

Au pied du BHV, plus d’une centaine de personnes scandent “Non à Shein”. Mais derrière ce slogan visant le géant asiatique du commerce en ligne s’exprime une inquiétude plus profonde quant à l’avenir de ce grand magasin mythique du centre de Paris.L’intersyndicale du Bazar de l’Hôtel de Ville (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, SUD Solidaires) a appelé à un débrayage de 15H00 à 18H00, qui n’a pas empêché le fonctionnement de l’établissement au premier jour de la “BHV Week”, opération de promotions prévue jusqu’au 19 octobre.  “Merlin, Merlin, arrête ton baratin”, chante aussi la foule de manifestants à l’adresse de Frédéric Merlin, président de la foncière SGM qui a racheté le fonds de commerce du BHV aux Galeries Lafayette en 2023.En cause, l’implantation de Shein, marque de mode ultra-éphémère régulièrement accusée de pollution environnementale, de concurrence déloyale ou encore de conditions de travail indignes, prévue en novembre au sixième étage du BHV. Ce projet, dont l’annonce a soulevé un tollé, chez les commerçants comme chez les politiques, “menace à court terme” la “survie” du magasin, s’alarment les syndicats.”Shein ne correspond pas du tout aux valeurs du BHV, des grands magasins, et aux valeurs des marques, en fait, qui sont présentes au BHV”, a expliqué à la presse Dorothée, porte-parole de l’intersyndicale, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.Présent pour soutenir les grévistes, l’adjoint au commerce à la mairie de Paris, Nicolas Bonnet-Oulaldj, s’est à nouveau dit “totalement opposé à la venue de Shein”, assurant partager “l’inquiétude” des salariés.La SGM s’est au contraire dite auprès de l’AFP “convaincue” que ce partenariat était “bénéfique pour le groupe et ses salariés”, affirmant vouloir “maintenir le dialogue avec les salariés et syndicats pour leur expliquer l’intérêt de ce projet”.Au-delà de l’arrivée de Shein, la situation du BHV n’a cessé de se dégrader depuis sa reprise en main par Frédéric Merlin, selon les syndicats.- “plus de marchandises” -Outre la suppression “de plus de 300 emplois directs”, ils pointent dans un communiqué l’accumulation d’impayés qui a poussé plusieurs fournisseurs – comme le Slip Français –  à quitter le BHV ou suspendre leurs livraisons.Plus récemment, d’autres marques (AIME, Culture Vintage, Talm…) ont plié bagage pour protester contre le partenariat avec Shein.”Il y a des marques qui partent, qui reviennent, comme dans un soap-opera”, a déploré auprès de l’AFP une salariée gréviste de 45 ans, qui a souhaité rester anonyme et pour qui la “problématique est plus profonde” que l’arrivée de Shein. “On nous demande toujours plus”, ajoute celle qui travaille depuis 21 ans au BHV, citant le “sous-effectif” ou encore le non-versement de primes de participation.  Pour ne rien arranger, mercredi, la Banque des territoires s’est retirée des négociations entamées en juin avec la SGM pour l’aider à racheter les murs du BHV, invoquant “une rupture de confiance”. La SGM a assuré de son côté avoir “d’autres partenaires qui ont confirmé leur engagement”.De son côté, Nicolas Bonnet-Oulaldj assure à l’AFP oeuvrer en coulisses pour un “autre chemin” : “On essaie de convaincre la direction générale et M. Merlin, on essaie de travailler avec la Banque des territoires pour une autre vision et relancer le BHV”, dont le sort met en danger “toute l’économie du quartier”.”La vraie crainte, ça va être vraiment l’avenir du magasin”, a abondé Dorothée. “Comment il va pouvoir perdurer avec les marques qui partent (….) c’est très compliqué, parce qu’on n’a plus de marchandises à vendre, que notre chiffre d’affaires s’effondre”.De nombreux rayons vides témoignent de l’ampleur des difficultés, notamment dans les espaces reservés au bricolage et à la papeterie, où déambulaient toujours des clients vendredi malgré la grève.  “Il y a des réductions”, a justifié une retraitée de 68 ans, pas au courant de la mobilisation. Si Shein et ses prix discount l'”interroge”, celle qui préfère “acheter français” pense “aussi à la jeunesse qui n’a pas toujours les moyens”. Du côté des salariés, un non-gréviste qui avait participé à une précédente mobilisation en juillet, a dénoncé auprès de l’AFP la focalisation de celle de vendredi sur Shein…et sa récupération par certains politiques.

Inquiets pour leur avenir, des salariés du BHV se mobilisent contre l’arrivée de Shein

Au pied du BHV, plus d’une centaine de personnes scandent “Non à Shein”. Mais derrière ce slogan visant le géant asiatique du commerce en ligne s’exprime une inquiétude plus profonde quant à l’avenir de ce grand magasin mythique du centre de Paris.L’intersyndicale du Bazar de l’Hôtel de Ville (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, SUD Solidaires) a appelé à un débrayage de 15H00 à 18H00, qui n’a pas empêché le fonctionnement de l’établissement au premier jour de la “BHV Week”, opération de promotions prévue jusqu’au 19 octobre.  “Merlin, Merlin, arrête ton baratin”, chante aussi la foule de manifestants à l’adresse de Frédéric Merlin, président de la foncière SGM qui a racheté le fonds de commerce du BHV aux Galeries Lafayette en 2023.En cause, l’implantation de Shein, marque de mode ultra-éphémère régulièrement accusée de pollution environnementale, de concurrence déloyale ou encore de conditions de travail indignes, prévue en novembre au sixième étage du BHV. Ce projet, dont l’annonce a soulevé un tollé, chez les commerçants comme chez les politiques, “menace à court terme” la “survie” du magasin, s’alarment les syndicats.”Shein ne correspond pas du tout aux valeurs du BHV, des grands magasins, et aux valeurs des marques, en fait, qui sont présentes au BHV”, a expliqué à la presse Dorothée, porte-parole de l’intersyndicale, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.Présent pour soutenir les grévistes, l’adjoint au commerce à la mairie de Paris, Nicolas Bonnet-Oulaldj, s’est à nouveau dit “totalement opposé à la venue de Shein”, assurant partager “l’inquiétude” des salariés.La SGM s’est au contraire dite auprès de l’AFP “convaincue” que ce partenariat était “bénéfique pour le groupe et ses salariés”, affirmant vouloir “maintenir le dialogue avec les salariés et syndicats pour leur expliquer l’intérêt de ce projet”.Au-delà de l’arrivée de Shein, la situation du BHV n’a cessé de se dégrader depuis sa reprise en main par Frédéric Merlin, selon les syndicats.- “plus de marchandises” -Outre la suppression “de plus de 300 emplois directs”, ils pointent dans un communiqué l’accumulation d’impayés qui a poussé plusieurs fournisseurs – comme le Slip Français –  à quitter le BHV ou suspendre leurs livraisons.Plus récemment, d’autres marques (AIME, Culture Vintage, Talm…) ont plié bagage pour protester contre le partenariat avec Shein.”Il y a des marques qui partent, qui reviennent, comme dans un soap-opera”, a déploré auprès de l’AFP une salariée gréviste de 45 ans, qui a souhaité rester anonyme et pour qui la “problématique est plus profonde” que l’arrivée de Shein. “On nous demande toujours plus”, ajoute celle qui travaille depuis 21 ans au BHV, citant le “sous-effectif” ou encore le non-versement de primes de participation.  Pour ne rien arranger, mercredi, la Banque des territoires s’est retirée des négociations entamées en juin avec la SGM pour l’aider à racheter les murs du BHV, invoquant “une rupture de confiance”. La SGM a assuré de son côté avoir “d’autres partenaires qui ont confirmé leur engagement”.De son côté, Nicolas Bonnet-Oulaldj assure à l’AFP oeuvrer en coulisses pour un “autre chemin” : “On essaie de convaincre la direction générale et M. Merlin, on essaie de travailler avec la Banque des territoires pour une autre vision et relancer le BHV”, dont le sort met en danger “toute l’économie du quartier”.”La vraie crainte, ça va être vraiment l’avenir du magasin”, a abondé Dorothée. “Comment il va pouvoir perdurer avec les marques qui partent (….) c’est très compliqué, parce qu’on n’a plus de marchandises à vendre, que notre chiffre d’affaires s’effondre”.De nombreux rayons vides témoignent de l’ampleur des difficultés, notamment dans les espaces reservés au bricolage et à la papeterie, où déambulaient toujours des clients vendredi malgré la grève.  “Il y a des réductions”, a justifié une retraitée de 68 ans, pas au courant de la mobilisation. Si Shein et ses prix discount l'”interroge”, celle qui préfère “acheter français” pense “aussi à la jeunesse qui n’a pas toujours les moyens”. Du côté des salariés, un non-gréviste qui avait participé à une précédente mobilisation en juillet, a dénoncé auprès de l’AFP la focalisation de celle de vendredi sur Shein…et sa récupération par certains politiques.

Melania Trump says Putin talks secured return of Ukraine war kids

US First Lady Melania Trump said Friday she had secured the release of Ukrainian children abducted by Russia after establishing an extraordinary back channel of communication with President Vladimir Putin.In a rare public announcement at the White House, she revealed weeks of behind the scenes diplomacy with the Kremlin chief after he held a summit in Alaska with her husband, US President Donald Trump.Eight children displaced by Moscow’s 2022 invasion of Ukraine had been returned to their homes in the last 24 hours, she said.The 55-year-old said that Putin had agreed to help after she passed him a letter through Trump at the summit, a meeting which otherwise ended without a breakthrough in resolving the war now in its fourth year.”Much has unfolded since President Putin received my letter last August. He responded in writing signalling a willingness to engage with me directly and outlining details regarding the Ukrainian children residing in Russia,” she told reporters.”Since then, President Putin and I have had an open channel of communication regarding the welfare of these children.”The Slovenian-born former model said that both sides had also had “several back channel meetings and calls, all in good faith.””My representative has been working directly with President Putin’s team to ensure the safe reunification of children with their families between Russia and Ukraine,” she said.”In fact, eight children have been rejoined with their families during the past 24 hours.” – Elusive figure -Seven of them were returned to Ukraine from Russia, she said, while one young girl went back to Russia from Ukraine. Three were separated from their parents and “displaced to the Russian Federation by frontline fighting,” she said.The others including the girl returned to Russia were “separated from family members across borders” by the conflict. Kyiv has accused Moscow of abducting almost 20,000 children from parts of the east and south of Ukraine after Moscow’s troops invaded in February 2022. Ukraine has made the issue of the abducted children a diplomatic priority.The International Criminal Court has issued an arrest warrant for Putin and his children’s rights commissioner, Maria Lvova-Belova, over the allegations of child abductions.Russia has said it moved some Ukrainian children from their houses or orphanages for protection due to the threat of hostilities.Melania Trump said in her announcement that Russia had “demonstrated a willingness” to share details to identify abducted children, including biographies and photos.She said she would continue to work for more children to return to their homes.”This is an important initiative for me. It is built on shared purpose and lasting impact,” she added.The announcement marked a rare glimmer of progress in the Ukraine war, which Trump vowed to solve within 24 hours of taking office but now admits is the most difficult conflict he has tried to solve.It was also a rare solo appearance by Melania Trump, who has been an elusive figure at the White House since her husband’s return to power in January, preferring to spend her time in New York or Florida.But she has highlighted a number of initiatives, often involving children.Melania also accompanied her husband on his state visit to Britain in September, making a joint appearance with Princess Catherine, wife of heir to the throne Prince William.

France: des salariés d’un grand magasin parisien se mobilisent contre l’arrivée de Shein

Au pied du BHV, grand magasin emblématique du centre de Paris, plus d’une centaine de personnes scandent “Non à Shein”. Mais derrière ce slogan visant le géant asiatique du commerce en ligne qui doit y ouvrir une boutique, s’exprime une inquiétude plus profonde quant à l’avenir du Bazar de l’Hôtel de Ville, ouvert en 1856.”Merlin, Merlin, arrête ton baratin”, chante la foule de manifestants, lors d’un débrayage vendredi à l’appel de l’intersyndicale, à l’adresse de Frédéric Merlin, président de la foncière SGM qui a racheté le fonds de commerce du BHV aux Galeries Lafayette en 2023.En cause, l’implantation de Shein, marque de mode ultra-éphémère accusée de pollution environnementale, de concurrence déloyale ou de conditions de travail indignes, prévue en novembre au sixième étage du BHV, en plein cœur du Paris touristique. Ce projet, dont l’annonce a soulevé un tollé, chez les commerçants comme chez les politiques, “menace à court terme” la “survie” du magasin, s’alarment les syndicats.Fondée en Chine en 2012, désormais basée à Singapour et accusé de tuer le prêt-à-porter français, Shein, marque de vêtements et d’accessoires, se démarque par ses prix extrêmement bas, la profusion des références et son marketing agressif.La plateforme a annoncé début octobre l’ouverture de magasins à Paris et dans d’autres villes françaises, une première mondiale.”Shein ne correspond pas du tout aux valeurs du BHV, des grands magasins, et aux valeurs des marques qui sont présentes au BHV”, a expliqué à la presse Dorothée, porte-parole de l’intersyndicale, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.Présent pour soutenir les grévistes, l’adjoint au commerce à la mairie de Paris, Nicolas Bonnet-Oulaldj, s’est dit “totalement opposé à la venue de Shein”, assurant partager “l’inquiétude” des salariés.La SGM s’est au contraire dite auprès de l’AFP “convaincue” que ce partenariat était “bénéfique pour le groupe et ses salariés”.Au-delà de l’arrivée de Shein, la situation du BHV n’a cessé de se dégrader depuis sa reprise en main par Frédéric Merlin, selon les syndicats.- “plus de marchandises” -Outre la suppression “de plus de 300 emplois directs”, ils pointent l’accumulation d’impayés qui a poussé plusieurs fournisseurs à quitter le BHV ou suspendre leurs livraisons.Plus récemment, d’autres marques ont plié bagage pour protester contre le partenariat avec Shein.”Il y a des marques qui partent, qui reviennent, comme dans un soap-opera”, a déploré auprès de l’AFP une salariée gréviste de 45 ans, pour qui la “problématique est plus profonde” que l’arrivée de Shein. “On nous demande toujours plus”, ajoute celle qui travaille depuis 21 ans au BHV, citant le “sous-effectif” ou encore le non-versement de primes de participation.  Pour ne rien arranger, mercredi, la Banque des territoires s’est retirée des négociations entamées en juin avec la SGM pour l’aider à racheter les murs du BHV, invoquant “une rupture de confiance” liée à l’annonce de l’implantation de Shein. De son côté, Nicolas Bonnet-Oulaldj, assure à l’AFP oeuvrer en coulisses pour un “autre chemin” : “On essaie de convaincre la direction générale et M. Merlin, on essaie de travailler avec la Banque des territoires pour une autre vision et relancer le BHV”, dont le sort met en danger “toute l’économie du quartier”.”La vraie crainte, ça va être vraiment l’avenir du magasin”, a abondé Dorothée. “Comment il va pouvoir perdurer avec les marques qui partent (….) c’est très compliqué, parce qu’on n’a plus de marchandises à vendre, que notre chiffre d’affaires s’effondre”.De nombreux rayons vides témoignent de l’ampleur des difficultés, notamment dans les espaces réserves au bricolage et à la papeterie, où déambulaient toujours des clients vendredi malgré la grève.  “Il y a des réductions”, a justifié une retraitée de 68 ans, pas au courant de la mobilisation. Si Shein et ses prix discount l'”interroge”, celle qui préfère “acheter français” pense “aussi à la jeunesse qui n’a pas toujours les moyens”. 

Guadeloupe: un mort dans la tempête Jerry, l’archipel repasse en vigilance orange

Un automobiliste emporté par les eaux a été retrouvé mort vendredi après le passage de la tempête tropicale Jerry sur la Guadeloupe, désormais rétrogradée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages”, a appris l’AFP des autorités locales.Les secours avaient été alertés tôt dans la matinée par l’homme lui-même, pris au piège par la montée des eaux sur la commune du Moule, en Grande-Terre. Il avait indiqué ne pas savoir nager.”Nous l’avons retrouvé dans une zone proche de l’endroit qu’il avait indiqué: la voiture a pu être localisée avec la décrue”, a précisé à l’AFP le colonel Guillaume Leroy, du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Guadeloupe. Le corps a été retrouvé à l’intérieur du véhicule.La préfecture, qui a confirmé ce décès, a annoncé le passage en vigilance orange aux environs de midi locales (18H00 à Paris), après la levée du niveau rouge. Dans son dernier bulletin, Météo-France Guadeloupe évoque “une amélioration progressive de la situation”, même si “des passages pluvieux soutenus et orageux”, persistent localement.La tempête tropicale Jerry, qui s’est aussi approchée des côtes de la Martinique et des îles du Nord (Saint-Barthélemy et Saint-Martin), s’éloigne désormais de l’arc antillais et continue sa route vers l’Atlantique nord.Dans la nuit de jeudi à vendredi, des cumuls de pluie compris entre 100 et 180 mm avaient été enregistrés en six heures sur la Grande-Terre, la partie est de la Guadeloupe, selon Météo-France.Dans un point de situation, la préfecture fait état de difficultés ponctuelles sur les routes et le réseau électrique, mais pas de dégâts majeurs. Environ 600 clients restaient privés d’électricité vendredi après-midi, selon elle.Les établissements scolaires et les services administratifs sont restés fermés vendredi, tout comme les transports en commun et les liaisons maritimes inter-îles. Un remorqueur s’est par ailleurs échoué sur une plage de Basse-Terre et ses sept occupants ont été secourus, ont précisé les pompiers.- Aéroports fermés -Plus au sud, la Martinique est restée placée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages” et “vagues-submersion” même si le temps était de nouveau calme, selon un journaliste de l’AFP. Environ 2.400 clients étaient privés de courant vendredi matin, un chiffre ramené à 713 en début d’après-midi, répartis sur plusieurs communes, selon EDF, qui prévoit un rétablissement complet vers 15H00 locales (21H00 à Paris).Dans la matinée de vendredi, des cumuls de pluie pouvant atteindre “100 à 120 mm, localement 150 mm” étaient attendus sur l’île, selon l’antenne locale de Météo-France. La mer demeurait forte, avec des creux moyens proches de trois mètres et des vagues pouvant atteindre 4 à 4,5 mètres, ajoutait l’organisme.Plus au nord, les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy étaient toujours en vigilance orange pour les pluies et orages. Les écoles y sont restées fermées vendredi, “précipitations les plus fortes à l’arrière du système” devant impacter les deux îles à la mi-journée, selon la préfecture.Conséquence des précipitations, l’aéroport de Grand Case (Saint-Martin) a annoncé la suspension de ses activités aériennes à partir de vendredi 13H00 locales. Il prévoit de rouvrir samedi à 07H00. L’aéroport de Saint-Barthélemy avait lui fermé dès jeudi soir et rouvrira samedi.tbm-kr-kl-asa/cal/jpa

Guadeloupe: un mort dans la tempête Jerry, l’archipel repasse en vigilance orange

Un automobiliste emporté par les eaux a été retrouvé mort vendredi après le passage de la tempête tropicale Jerry sur la Guadeloupe, désormais rétrogradée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages”, a appris l’AFP des autorités locales.Les secours avaient été alertés tôt dans la matinée par l’homme lui-même, pris au piège par la montée des eaux sur la commune du Moule, en Grande-Terre. Il avait indiqué ne pas savoir nager.”Nous l’avons retrouvé dans une zone proche de l’endroit qu’il avait indiqué: la voiture a pu être localisée avec la décrue”, a précisé à l’AFP le colonel Guillaume Leroy, du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Guadeloupe. Le corps a été retrouvé à l’intérieur du véhicule.La préfecture, qui a confirmé ce décès, a annoncé le passage en vigilance orange aux environs de midi locales (18H00 à Paris), après la levée du niveau rouge. Dans son dernier bulletin, Météo-France Guadeloupe évoque “une amélioration progressive de la situation”, même si “des passages pluvieux soutenus et orageux”, persistent localement.La tempête tropicale Jerry, qui s’est aussi approchée des côtes de la Martinique et des îles du Nord (Saint-Barthélemy et Saint-Martin), s’éloigne désormais de l’arc antillais et continue sa route vers l’Atlantique nord.Dans la nuit de jeudi à vendredi, des cumuls de pluie compris entre 100 et 180 mm avaient été enregistrés en six heures sur la Grande-Terre, la partie est de la Guadeloupe, selon Météo-France.Dans un point de situation, la préfecture fait état de difficultés ponctuelles sur les routes et le réseau électrique, mais pas de dégâts majeurs. Environ 600 clients restaient privés d’électricité vendredi après-midi, selon elle.Les établissements scolaires et les services administratifs sont restés fermés vendredi, tout comme les transports en commun et les liaisons maritimes inter-îles. Un remorqueur s’est par ailleurs échoué sur une plage de Basse-Terre et ses sept occupants ont été secourus, ont précisé les pompiers.- Aéroports fermés -Plus au sud, la Martinique est restée placée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages” et “vagues-submersion” même si le temps était de nouveau calme, selon un journaliste de l’AFP. Environ 2.400 clients étaient privés de courant vendredi matin, un chiffre ramené à 713 en début d’après-midi, répartis sur plusieurs communes, selon EDF, qui prévoit un rétablissement complet vers 15H00 locales (21H00 à Paris).Dans la matinée de vendredi, des cumuls de pluie pouvant atteindre “100 à 120 mm, localement 150 mm” étaient attendus sur l’île, selon l’antenne locale de Météo-France. La mer demeurait forte, avec des creux moyens proches de trois mètres et des vagues pouvant atteindre 4 à 4,5 mètres, ajoutait l’organisme.Plus au nord, les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy étaient toujours en vigilance orange pour les pluies et orages. Les écoles y sont restées fermées vendredi, “précipitations les plus fortes à l’arrière du système” devant impacter les deux îles à la mi-journée, selon la préfecture.Conséquence des précipitations, l’aéroport de Grand Case (Saint-Martin) a annoncé la suspension de ses activités aériennes à partir de vendredi 13H00 locales. Il prévoit de rouvrir samedi à 07H00. L’aéroport de Saint-Barthélemy avait lui fermé dès jeudi soir et rouvrira samedi.tbm-kr-kl-asa/cal/jpa