Paris airport chaos to enter second day after air traffic breakdownSun, 18 May 2025 21:34:23 GMT
An air traffic control breakdown at Paris-Orly airport caused the cancellation and delay of hundreds of flights and the aviation aviation authority said the chaos would extend into Monday.The breakdown hit on Sunday and has affected thousands of passengers with some already sat in planes at the French capital’s second biggest airport when flights were …
Joe Biden: Democratic fighter, now battling cancer
Joe Biden lost his eldest son Beau to brain cancer in 2015 — a loss so great that he has repeatedly talked about it over the years.Now, the 82-year-old former president — who has faced renewed scrutiny over his mental acuity while in office, before ceding the White House to arch-nemesis Donald Trump — is facing his own cancer battle.His office announced Sunday that he was diagnosed with an “aggressive” form of prostate cancer, with “metastasis to the bone,” adding that he was reviewing his treatment options.Biden wanted to go down in history as the man who saved America from Donald Trump, by winning the 2020 presidential election and ousting the Republican. He steered a divided country out of the Covid-19 pandemic and the chaos of Trump’s first four years, before pushing through an impressive raft of legislation.But Biden’s single term will now be bookended by his rival’s presidencies. For many, the defining image of the 46th US president will be a haunted-looking Biden lost for words in the disastrous debate against Trump that eventually forced him out of the race in 2024.His replacement as Democratic candidate, his vice president Kamala Harris, was left with an almost impossible task to prevent Trump’s return — and indeed it proved insurmountable.Biden has often insisted that he could have beaten his Republican nemesis.But questions about Biden’s physical and cognitive abilities — and the responses of staff and key Democrats to evident signs of decline — have flared with Tuesday’s pending release of “Original Sin: President Biden’s Decline, Its Cover-Up, and His Disastrous Choice to Run Again” by CNN journalist Jake Tapper and Alex Thompson of Axios.And a newly released audio recording of Biden speaking haltingly in October 2023, and struggling to remember facts and dates, have added to the debate.- Historic challenges -Biden’s inauguration in January 2021 was a remarkable comeback for an often underestimated politician who spent a lifetime battling both political odds and personal tragedy.But he was an unlikely savior.Biden — born on November 20, 1942 in Pennsylvania — was America’s oldest elected president when he took office, until Trump’s election in 2024.He is arguably more famous for his gaffes, for his decades in the US Senate and for being Barack Obama’s vice president.Though his single term will be remembered for his appointment of the nation’s first Black, South Asian and female vice president, and his commitment to the Western alliances that Trump had trashed, there were irreparable problems.- ‘Get back up’ -Biden’s popularity suffered an early blow with the chaotic US withdrawal from Afghanistan in 2021 — and never really recovered. His approval rating was just 36 percent in a final CNN poll.His pandemic stimulus sent inflation soaring, part of the reason Americans punished Harris at the polls. And Biden’s lax border policies led to record crossings of illegal immigrants, which Trump pounced on.Fond of folksy tales about his upbringing as a child with a stutter from a blue-collar, Irish Catholic background in Pennsylvania, he would often quote his father’s mantra: “When you get knocked down, you get back up.” He had battled through the tragedy of a car crash that killed his wife and baby daughter in 1972, just days after he’d been elected a US senator at the age of 29 — then rebuilt his life with the help of his second wife, Jill.Biden underwent surgery twice in 1988 for brain aneurysms.Then there was Beau’s death in 2015, and the drug and legal problems of his younger son Hunter, to whom he controversially issued a pardon as he left office.In 2023, Biden had a skin lesion — a basal cell carcinoma — removed from his chest. He had previously had other non-melanoma skin cancers removed.- ‘Oligarchy taking shape’ -But age was a battle he couldn’t win. Trump dubbed Biden “Sleepy Joe” and every stumble — on the stairs of Air Force One, off his bike — was relentlessly replayed on social media. The White House insisted there was no problem and increasingly shielded Biden from unscripted public appearances — until it was too late.He had a parting shot for Trump, warning in his farewell speech of a dangerous “oligarchy taking shape in America.”d/sst/st/bbk
Panne à l’aéroport de Paris-Orly, la DGAC demande l’annulation de 15% des vols lundi
La situation restera compliquée lundi pour les passagers de l’aéroport de Paris-Orly, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) ayant demandé dimanche soir aux compagnies aériennes d’annuler 15% de leurs vols pour cette journée, à cause d’une panne de contrôle aérien survenue dimanche et pas encore résolue.La DGAC “demande aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 15% sur l’aéroport de Paris-Orly pour la journée du lundi 19 mai 2025”, et prévient en outre que “des retards sont à prévoir”.Elle invite les passagers concernés “à se rapprocher de leurs compagnies aériennes pour connaître l’état de leurs vols”.Car la panne qui a affecté le trafic de l’aéroport dimanche après-midi, provoquant l’annulation de 40% des vols à partir de 16H00 et jusqu’au couvre-feu de 23H30, n’était toujours pas résolue dimanche en fin de soirée.”Suite au dysfonctionnement constaté dans le dispositif de contrôle aérien de la tour de Paris-Orly ce dimanche 18 mai, la situation est en voie d’amélioration mais nécessite néanmoins le maintien d’une régulation du trafic aérien”, précise ainsi la DGAC.”On gère. Ce n’est pas réparé”, a précisé à l’AFP dimanche soir une source aéroportuaire, qui avait indiqué auparavant qu'”il s’agit d’une panne de radar”.Dimanche, 130 vols environ ont été annulés, selon Aéroports de Paris (ADP). Des milliers de passagers qui devaient décoller d’Orly ou y atterrir ont vu leur vol annulé à la dernière minute, parfois même alors qu’ils étaient déjà installés dans l’avion.”On était dans l’avion, tous assis et ceinturés, prêts à partir, quand ils nous ont fait débarquer et récupérer nos bagages… puis galérer”, a raconté à l’AFP,Azgal Abichou, chef d’entreprise de 63 ans. “La seule solution c’est un vol à 300 euros mais il ne reste qu’une seule place et on est deux. Et on n’est pas sûr qu’il décolle”, déplore Romane Penault, étudiante de 22 ans. Alors “pour l’instant on va rentrer chez nous”.- Files d’attente -Annulés, le vol EasyJet de 21H05 en provenance de Nice ou le Vueling de 21H05 pour Valence à destination de Londres, tandis que celui qui devait partir pour Barcelone à 21H40 est désormais annoncé pour 00H33: sur le site internet de l’aéroport, le tableau des vols affiche de nombreux vols supprimés ou retardés.De longues files d’attentes de passagers se sont formées aux guichets de l’aéroport. Dans une cafétéria, nombre de voyageurs téléphonent pour annoncer, dans différentes langues, à leurs proches que leur vol est retardé ou annulé.Debout près de valises à roulettes dimanche après-midi, Agnès Zilouri, 46 ans, cherche où faire asseoir sa mère de 86 ans qui se rend au Maroc pour les obsèques de son frère. “Notre vol pour Oujda, prévu à 21H20, est annulé. Heureusement que j’accompagne ma mère”, dit-elle, au côté de son fils de 6 ans.Élodie Bélicot, 44 ans, qui partait en vacances, reste philosophe. “Il y a des choses plus graves dans la vie que ne pas partir en vacances. Il y avait une dame tout à l’heure devant nous qui devait rejoindre sa maman qui était mourante pour la voir la dernière fois.”L’aéroport de Paris-Orly, situé à 10 kilomètres au sud de la capitale française, a vu passer plus de 33 millions de passagers en 2024, moitié moins que l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, situé lui à une vingtaine de kilomètres au nord, selon les chiffres publiés par Aéroport de Paris (ADP).
Panne à l’aéroport de Paris-Orly, la DGAC demande l’annulation de 15% des vols lundi
La situation restera compliquée lundi pour les passagers de l’aéroport de Paris-Orly, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) ayant demandé dimanche soir aux compagnies aériennes d’annuler 15% de leurs vols pour cette journée, à cause d’une panne de contrôle aérien survenue dimanche et pas encore résolue.La DGAC “demande aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 15% sur l’aéroport de Paris-Orly pour la journée du lundi 19 mai 2025”, et prévient en outre que “des retards sont à prévoir”.Elle invite les passagers concernés “à se rapprocher de leurs compagnies aériennes pour connaître l’état de leurs vols”.Car la panne qui a affecté le trafic de l’aéroport dimanche après-midi, provoquant l’annulation de 40% des vols à partir de 16H00 et jusqu’au couvre-feu de 23H30, n’était toujours pas résolue dimanche en fin de soirée.”Suite au dysfonctionnement constaté dans le dispositif de contrôle aérien de la tour de Paris-Orly ce dimanche 18 mai, la situation est en voie d’amélioration mais nécessite néanmoins le maintien d’une régulation du trafic aérien”, précise ainsi la DGAC.”On gère. Ce n’est pas réparé”, a précisé à l’AFP dimanche soir une source aéroportuaire, qui avait indiqué auparavant qu'”il s’agit d’une panne de radar”.Dimanche, 130 vols environ ont été annulés, selon Aéroports de Paris (ADP). Des milliers de passagers qui devaient décoller d’Orly ou y atterrir ont vu leur vol annulé à la dernière minute, parfois même alors qu’ils étaient déjà installés dans l’avion.”On était dans l’avion, tous assis et ceinturés, prêts à partir, quand ils nous ont fait débarquer et récupérer nos bagages… puis galérer”, a raconté à l’AFP,Azgal Abichou, chef d’entreprise de 63 ans. “La seule solution c’est un vol à 300 euros mais il ne reste qu’une seule place et on est deux. Et on n’est pas sûr qu’il décolle”, déplore Romane Penault, étudiante de 22 ans. Alors “pour l’instant on va rentrer chez nous”.- Files d’attente -Annulés, le vol EasyJet de 21H05 en provenance de Nice ou le Vueling de 21H05 pour Valence à destination de Londres, tandis que celui qui devait partir pour Barcelone à 21H40 est désormais annoncé pour 00H33: sur le site internet de l’aéroport, le tableau des vols affiche de nombreux vols supprimés ou retardés.De longues files d’attentes de passagers se sont formées aux guichets de l’aéroport. Dans une cafétéria, nombre de voyageurs téléphonent pour annoncer, dans différentes langues, à leurs proches que leur vol est retardé ou annulé.Debout près de valises à roulettes dimanche après-midi, Agnès Zilouri, 46 ans, cherche où faire asseoir sa mère de 86 ans qui se rend au Maroc pour les obsèques de son frère. “Notre vol pour Oujda, prévu à 21H20, est annulé. Heureusement que j’accompagne ma mère”, dit-elle, au côté de son fils de 6 ans.Élodie Bélicot, 44 ans, qui partait en vacances, reste philosophe. “Il y a des choses plus graves dans la vie que ne pas partir en vacances. Il y avait une dame tout à l’heure devant nous qui devait rejoindre sa maman qui était mourante pour la voir la dernière fois.”L’aéroport de Paris-Orly, situé à 10 kilomètres au sud de la capitale française, a vu passer plus de 33 millions de passagers en 2024, moitié moins que l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, situé lui à une vingtaine de kilomètres au nord, selon les chiffres publiés par Aéroport de Paris (ADP).
Panne à l’aéroport de Paris-Orly, la DGAC demande l’annulation de 15% des vols lundi
La situation restera compliquée lundi pour les passagers de l’aéroport de Paris-Orly, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) ayant demandé dimanche soir aux compagnies aériennes d’annuler 15% de leurs vols pour cette journée, à cause d’une panne de contrôle aérien survenue dimanche et pas encore résolue.La DGAC “demande aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 15% sur l’aéroport de Paris-Orly pour la journée du lundi 19 mai 2025”, et prévient en outre que “des retards sont à prévoir”.Elle invite les passagers concernés “à se rapprocher de leurs compagnies aériennes pour connaître l’état de leurs vols”.Car la panne qui a affecté le trafic de l’aéroport dimanche après-midi, provoquant l’annulation de 40% des vols à partir de 16H00 et jusqu’au couvre-feu de 23H30, n’était toujours pas résolue dimanche en fin de soirée.”Suite au dysfonctionnement constaté dans le dispositif de contrôle aérien de la tour de Paris-Orly ce dimanche 18 mai, la situation est en voie d’amélioration mais nécessite néanmoins le maintien d’une régulation du trafic aérien”, précise ainsi la DGAC.”On gère. Ce n’est pas réparé”, a précisé à l’AFP dimanche soir une source aéroportuaire, qui avait indiqué auparavant qu'”il s’agit d’une panne de radar”.Dimanche, 130 vols environ ont été annulés, selon Aéroports de Paris (ADP). Des milliers de passagers qui devaient décoller d’Orly ou y atterrir ont vu leur vol annulé à la dernière minute, parfois même alors qu’ils étaient déjà installés dans l’avion.”On était dans l’avion, tous assis et ceinturés, prêts à partir, quand ils nous ont fait débarquer et récupérer nos bagages… puis galérer”, a raconté à l’AFP,Azgal Abichou, chef d’entreprise de 63 ans. “La seule solution c’est un vol à 300 euros mais il ne reste qu’une seule place et on est deux. Et on n’est pas sûr qu’il décolle”, déplore Romane Penault, étudiante de 22 ans. Alors “pour l’instant on va rentrer chez nous”.- Files d’attente -Annulés, le vol EasyJet de 21H05 en provenance de Nice ou le Vueling de 21H05 pour Valence à destination de Londres, tandis que celui qui devait partir pour Barcelone à 21H40 est désormais annoncé pour 00H33: sur le site internet de l’aéroport, le tableau des vols affiche de nombreux vols supprimés ou retardés.De longues files d’attentes de passagers se sont formées aux guichets de l’aéroport. Dans une cafétéria, nombre de voyageurs téléphonent pour annoncer, dans différentes langues, à leurs proches que leur vol est retardé ou annulé.Debout près de valises à roulettes dimanche après-midi, Agnès Zilouri, 46 ans, cherche où faire asseoir sa mère de 86 ans qui se rend au Maroc pour les obsèques de son frère. “Notre vol pour Oujda, prévu à 21H20, est annulé. Heureusement que j’accompagne ma mère”, dit-elle, au côté de son fils de 6 ans.Élodie Bélicot, 44 ans, qui partait en vacances, reste philosophe. “Il y a des choses plus graves dans la vie que ne pas partir en vacances. Il y avait une dame tout à l’heure devant nous qui devait rejoindre sa maman qui était mourante pour la voir la dernière fois.”L’aéroport de Paris-Orly, situé à 10 kilomètres au sud de la capitale française, a vu passer plus de 33 millions de passagers en 2024, moitié moins que l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, situé lui à une vingtaine de kilomètres au nord, selon les chiffres publiés par Aéroport de Paris (ADP).
Joe Biden diagnostiqué d’une forme “agressive” d’un cancer de la prostate
Joe Biden a été diagnostiqué d’une forme “agressive” d’un cancer de la prostate, ont annoncé dimanche les services de l’ex-président américain, précisant que le démocrate de 82 ans présentait une “métastase à l’os”.”Bien que cela représente une forme plus agressive de la maladie, le cancer semble être hormonodépendant, ce qui permet une gestion effective” de la maladie, déclare le bureau de Joe Biden dans un communiqué transmis à l’AFP.Le cancer de la prostate est le plus courant chez les hommes et représente 15% de l’ensemble des cancers masculins. La prostate est une glande masculine dont la fonction principale est de produire un liquide qui entre dans la composition du sperme.Les cancers hormonodépendants de la prostate ont quant à eux besoin d’androgène – une hormone masculine – pour se propager, et cessent de croître lorsque celle-ci est absente, selon l’Institut national du cancer aux Etats-Unis. “Le président et sa famille évaluent les options de traitement avec ses médecins”, précise le communiqué.Joe Biden a quitté la Maison Blanche en janvier après avoir renoncé à l’été 2024 à se présenter à sa réélection sur fond d’inquiétudes quant à son état de santé.
Joe Biden diagnostiqué d’une forme “agressive” d’un cancer de la prostate
Joe Biden a été diagnostiqué d’une forme “agressive” d’un cancer de la prostate, ont annoncé dimanche les services de l’ex-président américain, précisant que le démocrate de 82 ans présentait une “métastase à l’os”.”Bien que cela représente une forme plus agressive de la maladie, le cancer semble être hormonodépendant, ce qui permet une gestion effective” de la maladie, déclare le bureau de Joe Biden dans un communiqué transmis à l’AFP.Le cancer de la prostate est le plus courant chez les hommes et représente 15% de l’ensemble des cancers masculins. La prostate est une glande masculine dont la fonction principale est de produire un liquide qui entre dans la composition du sperme.Les cancers hormonodépendants de la prostate ont quant à eux besoin d’androgène – une hormone masculine – pour se propager, et cessent de croître lorsque celle-ci est absente, selon l’Institut national du cancer aux Etats-Unis. “Le président et sa famille évaluent les options de traitement avec ses médecins”, précise le communiqué.Joe Biden a quitté la Maison Blanche en janvier après avoir renoncé à l’été 2024 à se présenter à sa réélection sur fond d’inquiétudes quant à son état de santé.
Wes Anderson and his A-list cast dazzle at CannesSun, 18 May 2025 20:20:51 GMT
US director Wes Anderson brought his latest A-list cast led by Benicio del Toro to the Cannes film festival on Sunday, ramping up the star power as the competition reaches the halfway mark.Anderson’s typically whimsical “The Phoenician Scheme”, which also finds roles for Tom Hanks, Scarlett Johansson and Kate Winslet’s daughter, Mia Threapleton, is in …
Wes Anderson and his A-list cast dazzle at CannesSun, 18 May 2025 20:20:51 GMT Read More »
Retailleau l’emporte largement face à Wauquiez et se place dans la course à la présidentielle
Le favori Bruno Retailleau a très largement remporté dimanche la course à la présidence des Républicains face à son rival Laurent Wauquiez, un succès qui le renforce à droite comme candidat potentiel à la présidentielle. Avec 74,3% contre 25,7%, les plus de 120.000 adhérents des Républicains ont accordé leur confiance au Vendéen, 64 ans, qui depuis son arrivée à Beauvau en septembre a donné une nouvelle dynamique à un parti moribond il y a un an à peine. La participation a atteint plus de 80%.”Notre famille politique est à même aujourd’hui de porter notre projet pour la présidentielle”, s’est félicité sur TF1 Bruno Retailleau, plaçant son succès dans la perspective de 2027.Appelant les électeurs qui ont tourné le dos aux Républicains ces dernières années à revenir au parti, il a confirmé qu’il resterait à Beauvau, la question de la participation de son parti au gouvernement ayant été “tranchée” à ses yeux par le large soutien des adhérents à sa candidature.Au siège des Républicains, où il a été accueilli par ses partisans au cri de “On a gagné!” ou encore “Bruno président”, il a adressé un message à son adversaire Laurent Wauquiez, dont il a dit “qu’il s’est beaucoup donné dans cette campagne”.”Il pourra donner (…) encore beaucoup à notre mouvement. Je le souhaite sincèrement parce que je veux rassembler largement toute notre famille politique”, a-t-il assuré, entouré par les ténors du parti qui l’on soutenu, parmi eux le président du Sénat Gérard Larcher, l’ex-Premier ministre Michel Barnier ou encore l’eurodéputé François-Xavier Bellamy. Présente parmi les militants, la présidente des Jeunes Républicains Manon Deliot a salué un “très beau score”. “C’est le synonyme d’une parole franche, d’une parole nette, et puis d’un homme d’Etat, qu’on attendait depuis très longtemps chez les Républicains”, a-t-elle dit.- “Poison de la division” -Depuis son fief du Puy-en-Velay (Haute-Loire), Laurent Wauquiez a reconnu sa défaite et appelé à éviter “le poison de la division (qui) a tant de fois affaibli la droite”.Il a toutefois campé sur positions de la campagne, assurant que la droite ne pourra mener son “projet de rupture (…) si nous sommes dilués dans le macronisme”.Le Premier ministre François Bayrou a salué cette “magnifique victoire”, qui conforte la participation des Républicains à son gouvernement. “Les Français engagés souhaitent, je le crois, que nous fassions cause commune pour sortir, autant que possible, notre pays des difficultés qu’il traverse”, a-t-il réagi sur X.Cette élection a été marquée jusqu’au bout par l’incertitude provoquée par la multiplication du nombre d’adhérents au cours de la campagne, passant de 43.859 à 121.617 en deux mois, sans qu’il soit possible de déterminer de façon certaine à qui profiteraient ces recrutements.La victoire écrasante de Bruno Retailleau intervient au terme d’une campagne très à droite. Son rival Laurent Wauquiez a fait feu de tout bois, proposant notamment l’envoi des étrangers dangereux sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) à Saint-Pierre-et-Miquelon ou la mise en place d'”un cordon sanitaire” autour de LFI. Omniprésent sur le sujet de l’immigration, Bruno Retailleau a lui multiplié les mesures en tant que ministre de l’Intérieur, durcissant les critères de naturalisation des étrangers et appelant sans succès à un bras de fer pour que l’Algérie reprenne ses ressortissants frappés d’une obligation de quitter le territoire.Ce succès sans contestation lui permettra de se renforcer comme candidat de la droite à la prochaine présidentielle, face à la candidature déjà bien installée d’Edouard Philippe qui prétend lui aussi rassembler la droite.Pendant la campagne, M. Retailleau s’est déclaré favorable à ce que les adhérents de LR désignent leur candidat. – Primaire ouverte -Une idée que ne partagent pas certains soutiens du ministre, qui n’ont pas attendu les résultats pour mettre la pression, à l’image du président centriste de Normandie Hervé Morin, porte-parole du mouvement Nouvelle Energie, présidé par David Lisnard.Il a exigé samedi dans les colonnes d’Ouest-France que le candidat de la droite soit “désigné au cours d’une grande primaire ouverte, de Renaissance aux Républicains”. Bruno Retailleau entend désormais “remettre au travail” un parti encore convalescent depuis le psychodrame de l’alliance il y a près d’un an entre son ancien président Eric Ciotti et le RN. Reste aussi à savoir comment Bruno Retailleau va s’entendre avec Laurent Wauquiez, l’affaibli patron des députés LR qui plaide pour un rassemblement de la droite allant du garde des Sceaux, l’ex-LR Gérald Darmanin, à l’eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo.








