Open d’Australie: l’Ukrainienne Svitolina domine une Russe, Sinner, Swiatek et Monfils attendus

L’Ukrainienne Elina Svitolina, 27e mondiale, a remporté lundi son huitième de finale contre la Russe Veronika Kudermetova (75e) à l’Open d’Australie, lançant une journée où joueront également Jannik Sinner (1er), Iga Swiatek (2e) et le vétéran français Gaël Monfils.Lundi, le journaliste australien épinglé par la star serbe Novak Djokovic pour des commentaires jugés “insultants” à son égard et envers les supporters serbes a par ailleurs réitéré ses “excuses”.”J’ai immédiatement pris contact avec l’équipe de Djokovic pour leur présenter mes excuses (…) pour tout manque de respect ressenti par Novak et dont je suis à l’origine. Aujourd’hui (lundi), je ne peux que réitérer ces excuses à Novak”, a déclaré le présentateur Tony Jones lors d’une émission sur la chaîne Channel 9, trois jours après avoir parodié les chants des supporters serbes d’une façon jugée offensante par Djokovic.Svitolina bat Kudermetova, Swiatek part favoritePremier duel programmé lundi sur le court de la Rod Laver Arena, le match entre Elina Svitolina et Veronika Kudermetova a tourné à l’avantage de l’Ukrainienne en deux sets (6-4, 6-1), après que celle-ci a tout de même été menée 4-1 dans la première manche.”J’ai simplement essayé de me battre, c’est la seule chose que tu puisses faire quand les choses ne vont pas dans ton sens”, a réagi Svitolina.Comme d’ordinaire depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine en février 2022, les deux joueuses n’ont pas posé ensemble pour la photo officielle au début de la partie et ne se sont pas serré la main à la fin du match.Lors des deux précédentes confrontations entre Svitolina et Kudermetova, déjà sur dur, la Russe s’était imposée à chaque fois.Au prochain tour, Svitolina sera opposée à la Kazakhe Elena Rybakina (7e) ou à l’Américaine Madison Keys (14e), qui compte le plus de victoires (10) sur le circuit WTA depuis le début de la saison.En début de soirée, la 2e mondiale Iga Swiatek doit disputer son huitième de finale contre la surprenante allemande Eva Lys (128e), défaite en qualifications mais repêchée à la suite d’un forfait.Le seul duel précédent entre la Polonaise et l’Allemande s’était soldé par une victoire de Swiatek en 2022.Sinner et Monfils en haut de l’afficheAprès la qualification dimanche de Carlos Alcaraz (3e) et Novak Djokovic (7e), qui s’affronteront en quarts de finale dans le premier choc majeur du tableau masculin, c’est au tour du tenant du titre Jannik Sinner de disputer son huitième de finale.L’Italien de 23 ans affronte à partir de 14H00 (03H00 GMT, 04H00 heure française) le Danois Holger Rune (13e). Ce dernier a remporté en 2022 et 2023 ses deux premiers duels avec le N.1 mondial, avant de perdre les deux suivants. En cas de victoire, Sinner atteindrait le 10e quart de finale de sa carrière en Grand Chelem et égalerait son compatriote Nicola Pietrangeli, jusqu’ici le joueur de tennis italien le plus souvent présent à ce stade de la compétition dans les tournois majeurs.Holger Rune est pour sa part à un match de devenir le premier Danois à atteindre les quarts de finale à l’Open d’Australie.Le vainqueur défiera au prochain tour l’Américain Alex Michelsen (42e) ou l’Australien Alex De Minaur (8e), dont le huitième de finale est prévu dans la soirée à Melbourne.A plus de 38 ans, le vétéran français Gaël Monfils (41e) tentera pour sa part de prolonger sa série de huit matches sans défaite.Récent vainqueur du tournoi d’Auckland, un sacre qui a fait de lui le joueur le plus âgé depuis 1977 à s’adjuger un titre sur le circuit principal, le Parisien sera opposé au jeune Américain Ben Shelton, 20e mondial à 22 ans.Double quart-de-finaliste à Melbourne, en 2016 et en 2022, Monfils deviendra en cas de victoire le joueur de simple français à avoir remporté le plus de matches à l’Open d’Australie (38), devant Jo-Wilfried Tsonga.Le vainqueur de ce duel franco-américain jouera en quart de finale contre l’Italien Lorenzo Sonego (55e) ou la jeune pépite américaine Learner Tien (121e).

Late night tears and hugs for released Palestinian prisoners

Two buses carrying Palestinian prisoners released in the Gaza ceasefire deal had to inch through a thick crowd when they at last arrived in the West Bank at 2 am Monday.After the doors opened, women hugged their relatives and cried tears of joy while throngs of people chanted, waved flags and climbed atop the vehicles. Others lit fireworks in the normally quiet suburb of Beitunia.Bushra al-Tawil, a Palestinian journalist jailed in Israel in March 2024, was among the first batch of prisoners to be released in the truce.Over the next 42 days, around 1,900 Palestinians are due to be freed in exchange for 33 Israeli hostages held by Hamas in Gaza.Tawil began her journey at 3 am the day before, when she was taken from her prison to another nearer the separation wall. There, she was grouped with other inmates awaiting movement.”The wait was extremely hard. But thank God, we were certain that at any moment we would be released,” she said.Tawil had only learned she would be freed from other inmates who had attended a hearing.”The lawyers told them the (ceasefire) deal had been announced and was in the implementation phase,” said Tawil, whose father is also in an Israeli jail.”I was worried about him. He is still a prisoner, but I just received good news that he will be released as part of this deal.”A crowd of hundreds of Palestinians pressed around Tawil and the 89 other prisoners released in exchange for three Israeli hostages held in Gaza since October 7, 2023.Many in the crowd had gathered earlier on a hill in Beitunia for a view of Israel’s Ofer prison, from where the prisoners were being released.”We came here to witness it and feel the emotions, just like the families of the prisoners who are being released today,” said Amanda Abu Sharkh, 23, from the nearby city of Ramallah.- ‘They feel like family’ -“All the prisoners being released today feel like family to us. They are part of us, even if they’re not blood relatives,” she told AFP.As night fell and the wait continued in the cold, dozens of small fires illuminated the stony hill.Excitement grew when news broke that the three Israeli hostages had been released.Muhammad, 20, said he had come from Ramallah with his friends as soon as he heard the development.Recently released from Ofer prison himself, he expressed “great joy” at the thought of families being reunited.”I know a lot of people in prison, there are innocent people, children and women,” he said.The prisoners set to be released during the initial 42-day ceasefire period include many held under administrative detention, which does not require formal charges.Others are serving life sentences for attacks that killed Israelis.Farther in Beitunia, even bigger crowds gathered at the roundabout where the prisoners were eventually dropped off, waving Palestinian and Hamas flags, chanting slogans and filling the streets in anticipation.- ‘There will be lots of crying’ -An 18-year-old woman could barely contain her joy as she awaited her mother’s release.”I’ll hug her right away — of course, I’ll hug her. At first, it’ll just be tears of joy,” she said.”After that, she’ll tell us about her time in prison, and we’ll tell her about our lives without her. I’m sure there will be a lot of crying,” she said as she stood by her brother, sister and aunt.Her mother, a doctor, had been arrested in January 2024 in the north of the occupied West Bank for social media activity, she said.”They accused her of incitement because of posts she wrote on Facebook,” she said, calling the charges “ridiculous” for a middle-aged nurse and trained midwife.Nearby, Oday waited with his family.Though he had been freed after being arrested with his son at the start of the war, his son remains detained and is not on the initial release list.Oday, who preferred not to give his last name for fear of jeopardising his son’s release, said his son had been arrested for social media activity.But he said he wanted to celebrate all the releases on Sunday night because he knows what captivity is like.”You can’t think for yourself and for your son only,” he said, adding he was happy hostages were being released from Gaza as well.

Immigration, pétrole, TikTok… Trump veut agir avec “une force sans précédent”

A la veille de prêter serment, Donald Trump a promis, lors d’un ultime meeting, d’agir “à une vitesse et avec une force sans précédent” pour “arrêter l’invasion (des) frontières”, doper la production pétrolière et barrer la route aux “idéologies +woke+ de la gauche radicale”.”Nous avons gagné!” a clamé dimanche le président élu républicain devant des milliers de partisans dans une grande salle de Washington. “Nous aimons gagner, n’est-ce pas?”, a-t-il lancé.Avant de gouverner, l’ancien promoteur immobilier auquel la Constitution interdit de se représenter après plus de deux mandats a voulu savourer une dernière fois l’ambiance survoltée de sa campagne victorieuse.Le milliardaire de 78 ans — qui a encore brocardé “quatre longues années de déclin américain” sous Joe Biden — a promis une rafale de décrets dès lundi, en particulier sur la lutte contre l’immigration clandestine, axe majeur de sa campagne.Le pape François a dénoncé comme “une calamité” le plan d’expulsion à grande échelle d’immigrés sans papiers que Donald Trump a promis, alors que de premières vagues d’arrestations pourraient avoir lieu dès mardi dans tout le pays.- “Sauver TikTok” -Selon le Wall Street Journal, Donald Trump va notamment déclarer l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique. Il devrait aussi supprimer certains programmes visant à favoriser la diversité dans l’administration fédérale, et lever des restrictions à l’exploitation pétrolière.Autre mesure attendue: des grâces pour les personnes condamnées pour l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Donald Trump, dans un discours d’une heure, a assuré à ses partisans qu’ils seraient “très heureux” de la décision qu’il prendra en la matière lundi.Sous les acclamations, il a aussi estimé nécessaire de “sauver TikTok”, quelques heures après avoir promis de suspendre l’application de la loi interdisant le réseau social, qui a été inaccessible durant quelques heures au cours du week-end.”Je voulais voir l’Histoire se dérouler sous mes yeux”, a confié à l’AFP Alan McNeeley, un étudiant de 21 ans venu braver une météo glaciale à Washington pour assister au dernier meeting de son futur président.Ce dernier a appelé Elon Musk sur scène à ses côtés, confirmant l’immense influence politique gagnée par l’homme le plus riche du monde pendant une campagne qu’il a généreusement financée. Le patron de X, Tesla et SpaceX, chargé d’une mission de conseil pour réduire la dépense publique, a déclaré que la nouvelle administration voulait rendre l’Amérique “forte pour des siècles.”A la fin du meeting, les “Village People” ont interprété leur tube “YMCA”, devenu l’un des hymnes de campagne du républicain. Ce dernier s’est attardé derrière eux, oscillant en rythme et arborant une expression de grand contentement.- Cryptomonnaie -Le 45e président (2017-2021), bientôt aussi le 47e, avait commencé son dimanche de manière plus solennelle en déposant une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu au cimetière d’Arlington, juste en face de Washington.Avant même qu’il ne redevienne chef de l’Etat, à midi précise heure de Washington, son retour au pouvoir suscite déjà des remous planétaires.Le Premier ministre britannique Keir Starmer, devenu une cible privilégiée d’Elon Musk, a loué les “fondations inébranlables” de l’alliance “historique” entre son pays et les Etats-Unis.En Allemagne, la fuite dans les médias d’un câble diplomatique de l’ambassadeur de Berlin à Washington très critique de Donald Trump a suscité une polémique, tandis qu’au Canada, l’ancienne vice Première ministre, Chrystia Freeland, qui veut remplacer Justin Trudeau, s’est dite prête à riposter “dollar pour dollar” aux menaces douanières de M. Trump.Juste avant de retrouver le Bureau ovale, l’homme d’affaires a lancé ce week-end une nouvelle cryptomonnaie, susceptible, si son cours se maintient, de faire flamber sa fortune personnelle.Donald Trump a remporté la présidentielle du 5 novembre face à la vice-présidente Kamala Harris qui avait remplacé, comme candidate du Parti démocrate, le président Biden.La campagne fut inouïe: le président élu est un homme condamné au pénal, qui a multiplié les propos racistes et sexistes, et a été visé par deux tentatives d’assassinat.Joe Biden, lui, a passé sa dernière journée de président avec la communauté noire de Caroline du Sud, en hommage à Martin Luther King Jr., et a exhorté ses concitoyens à garder “la foi”.Donald Trump a d’ailleurs promis une nouvelle fois d’ouvrir les archives sur l’assassinat en 1968 du leader du mouvement des droits civiques, ainsi que sur ceux du président John Kennedy et de son frère Bobby.

Immigration, pétrole, TikTok… Trump veut agir avec “une force sans précédent”

A la veille de prêter serment, Donald Trump a promis, lors d’un ultime meeting, d’agir “à une vitesse et avec une force sans précédent” pour “arrêter l’invasion (des) frontières”, doper la production pétrolière et barrer la route aux “idéologies +woke+ de la gauche radicale”.”Nous avons gagné!” a clamé dimanche le président élu républicain devant des milliers de partisans dans une grande salle de Washington. “Nous aimons gagner, n’est-ce pas?”, a-t-il lancé.Avant de gouverner, l’ancien promoteur immobilier auquel la Constitution interdit de se représenter après plus de deux mandats a voulu savourer une dernière fois l’ambiance survoltée de sa campagne victorieuse.Le milliardaire de 78 ans — qui a encore brocardé “quatre longues années de déclin américain” sous Joe Biden — a promis une rafale de décrets dès lundi, en particulier sur la lutte contre l’immigration clandestine, axe majeur de sa campagne.Le pape François a dénoncé comme “une calamité” le plan d’expulsion à grande échelle d’immigrés sans papiers que Donald Trump a promis, alors que de premières vagues d’arrestations pourraient avoir lieu dès mardi dans tout le pays.- “Sauver TikTok” -Selon le Wall Street Journal, Donald Trump va notamment déclarer l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique. Il devrait aussi supprimer certains programmes visant à favoriser la diversité dans l’administration fédérale, et lever des restrictions à l’exploitation pétrolière.Autre mesure attendue: des grâces pour les personnes condamnées pour l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Donald Trump, dans un discours d’une heure, a assuré à ses partisans qu’ils seraient “très heureux” de la décision qu’il prendra en la matière lundi.Sous les acclamations, il a aussi estimé nécessaire de “sauver TikTok”, quelques heures après avoir promis de suspendre l’application de la loi interdisant le réseau social, qui a été inaccessible durant quelques heures au cours du week-end.”Je voulais voir l’Histoire se dérouler sous mes yeux”, a confié à l’AFP Alan McNeeley, un étudiant de 21 ans venu braver une météo glaciale à Washington pour assister au dernier meeting de son futur président.Ce dernier a appelé Elon Musk sur scène à ses côtés, confirmant l’immense influence politique gagnée par l’homme le plus riche du monde pendant une campagne qu’il a généreusement financée. Le patron de X, Tesla et SpaceX, chargé d’une mission de conseil pour réduire la dépense publique, a déclaré que la nouvelle administration voulait rendre l’Amérique “forte pour des siècles.”A la fin du meeting, les “Village People” ont interprété leur tube “YMCA”, devenu l’un des hymnes de campagne du républicain. Ce dernier s’est attardé derrière eux, oscillant en rythme et arborant une expression de grand contentement.- Cryptomonnaie -Le 45e président (2017-2021), bientôt aussi le 47e, avait commencé son dimanche de manière plus solennelle en déposant une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu au cimetière d’Arlington, juste en face de Washington.Avant même qu’il ne redevienne chef de l’Etat, à midi précise heure de Washington, son retour au pouvoir suscite déjà des remous planétaires.Le Premier ministre britannique Keir Starmer, devenu une cible privilégiée d’Elon Musk, a loué les “fondations inébranlables” de l’alliance “historique” entre son pays et les Etats-Unis.En Allemagne, la fuite dans les médias d’un câble diplomatique de l’ambassadeur de Berlin à Washington très critique de Donald Trump a suscité une polémique, tandis qu’au Canada, l’ancienne vice Première ministre, Chrystia Freeland, qui veut remplacer Justin Trudeau, s’est dite prête à riposter “dollar pour dollar” aux menaces douanières de M. Trump.Juste avant de retrouver le Bureau ovale, l’homme d’affaires a lancé ce week-end une nouvelle cryptomonnaie, susceptible, si son cours se maintient, de faire flamber sa fortune personnelle.Donald Trump a remporté la présidentielle du 5 novembre face à la vice-présidente Kamala Harris qui avait remplacé, comme candidate du Parti démocrate, le président Biden.La campagne fut inouïe: le président élu est un homme condamné au pénal, qui a multiplié les propos racistes et sexistes, et a été visé par deux tentatives d’assassinat.Joe Biden, lui, a passé sa dernière journée de président avec la communauté noire de Caroline du Sud, en hommage à Martin Luther King Jr., et a exhorté ses concitoyens à garder “la foi”.Donald Trump a d’ailleurs promis une nouvelle fois d’ouvrir les archives sur l’assassinat en 1968 du leader du mouvement des droits civiques, ainsi que sur ceux du président John Kennedy et de son frère Bobby.

Trump vows to end ‘American decline’ at inauguration eve rally

Donald Trump pledged a blitz of presidential actions to end “American decline,” telling a fired-up inauguration eve rally on Sunday that he would crack down on woke ideology and immigration.In a raucous campaign-style gathering in Washington, the 78-year-old Republican promised cheering supporters that he would act with “historic speed” from day one of his White House comeback.”Tomorrow at noon, the curtain closes on four long years of American decline, and we begin a brand new day of American strength and prosperity,” Trump told a packed sports arena.”I will act with historic speed and strength and fix every single crisis facing our country.” Billionaire Trump was joined on stage by Elon Musk — the tech tycoon who will lead a major cost-cutting drive in his administration — and who vowed to make America strong “for centuries.”Then at the end the rally Trump danced alongside the disco band Village People as they performed their 1970s hit “Y.M.C.A.” which became the unofficial anthem of his election campaign.Much of Trump’s hour-long speech focused on immigration, driving home one of the dark messages that helped spur his remarkable victory in November’s presidential election over Democratic Vice President Kamala Harris.”We’re going to stop the invasion of our borders,” added Trump, who has pledged to launch raids targeting undocumented migrants within days of taking office.- ‘See history unfold’ -But he also promised “lots” of executive orders from his first day back in the Oval Office, including one to ban “transgender insanity” and critical race theory from schools and to keep trans athletes out of women’s sports.Trump also reiterated a promise to release files on the assassinations of former president John F. Kennedy, his brother Bobby Kennedy and civil rights leader Martin Luther King Jr.Long lines of Trump supporters formed outside the arena despite snowy conditions.”I wanted to see history unfold before my eyes,” Alan McNeely, 21, a student from Connecticut, told AFP.Earlier, the future US commander-in-chief paid a highly symbolic visit to Arlington National Cemetery, the resting place of America’s war dead. Trump laid a wreath at the Tomb of the Unknown Soldier, followed by Vice President-elect J.D. Vance.The somber ceremony contrasted with Trump’s last trip to the cemetery as a presidential candidate in August, when the US army criticized his staff for pushing a cemetery employee.Later on Sunday Trump is set to attend a “candlelight dinner” for supporters.Trump’s hopes for a huge crowd to see his inauguration at the US Capitol on Monday took a blow, however, when forecasts of below freezing weather prompted organizers to move the ceremony indoors.Instead of being sworn in on the steps of the Capitol, Trump will now take the oath under the massive dome of its Rotunda, last used for the ceremony 40 years ago during the inauguration of Ronald Reagan.- ‘Keep the faith’ -“You’re going to hear President Trump talk about how we are entering a Golden Age of America” in his inaugural speech, his incoming press secretary Karoline Leavitt told “America’s Newsroom” on Fox News.Outgoing President Joe Biden meanwhile traveled to South Carolina on Sunday, his last full day as US president, to mark a national holiday honoring Martin Luther King Jr.The Democrat pointedly urged Americans to “keep the faith in a better day to come” and promised that he was “not going anywhere,” as he prepares to hand over to the man he has branded a threat to democracy.But Trump has already been heavily drawn into global affairs before he takes office.Widely used video-sharing app TikTok credited his “clarity” for being able to restore service in the United States after briefly going dark due to a ban on national security grounds.”We have to save TikTok,” Trump told the rally.He earlier promised to issue an executive order delaying the ban to allow time to “make a deal” to remove TikTok’s US subsidiary from Chinese ownership. In the Middle East, the first three Israeli hostages were released Sunday under a Gaza truce that Trump’s team had been involved in along with Biden’s administration.

India uses AI to stop stampedes at world’s biggest gathering

Keen to improve India’s abysmal crowd management record at large-scale religious events, organisers of the world’s largest human gathering are using artificial intelligence to try to prevent stampedes.Organisers predict up to 400 million pilgrims will visit the Kumbh Mela, a millennia-old sacred show of Hindu piety and ritual bathing that began Monday and runs for six weeks.Deadly crowd crushes are a notorious feature of Indian religious festivals, and the Kumbh Mela, with its unfathomable throngs of devotees, has a grim track record of stampedes. “We want everyone to go back home happily after having fulfilled their spiritual duties,” Amit Kumar, a senior police officer heading tech operations in the festival, told AFP.”AI is helping us avoid reaching that critical mass in sensitive places.”More than 400 people died after being trampled or drowned at the Kumbh Mela on a single day of the festival in 1954, one of the largest tolls in a crowd-related disaster globally.Another 36 people were crushed to death in 2013, the last time the festival was staged in the northern city of Prayagraj. But this time, authorities say the technology they have deployed will help them gather accurate estimates of crowd sizes, allowing them to be better prepared for potential trouble.Police say they have installed around 300 cameras at the festival site and on roads leading to the sprawling encampment, mounted on poles and a fleet of overhead drones. Not far from the spiritual centre of the festival at the confluence of the Ganges and Yamuna rivers, the network is overseen in a glass-panelled command and control room by a small army of police officers and technicians.”We can look at the entire Kumbh Mela from here,” said Kumar. “There are camera angles where we cannot even see complete bodies and we have to count using heads or torsos.”Kumar said the footage fed into an AI algorithm that gives its handlers an overall estimate of a crowd stretching for miles in every direction, cross-checked against data from railways and bus operators. “We are using AI to track people flow, crowd density at various inlets, adding them up and then interpolating from there,” he added. The system sounds the alarm if sections of the crowd get so concentrated that they pose a safety threat. – ‘Makes us feel safe’ -The Kumbh Mela is rooted in Hindu mythology, a battle between deities and demons for control of a pitcher containing the nectar of immortality.Organisers say the scale of this year’s festival is that of a temporary country — with numbers expected to total around the combined populations of the United States and Canada.Some six million devotees took a dip in the river on the first morning of the festival, according to official estimates. With a congregation that size, Kumar said that some degree of crowd crush is inevitable.”The personal bubble of an individual is quite big in the West,” said Kumar, explaining how the critical threshold at which AI crowd control systems ring the alarm is higher than in other countries using similar crowd management systems.”The standard there is three people per square foot,” he added. “But we can afford to go several times higher than that.”Organisers have been eager to tout the technological advancements of this year’s edition of the Kumbh Mela and their attendant benefits for pilgrims. Uttar Pradesh chief minister Yogi Adityanath, a devout Hindu monk whose government is responsible for organising the festival, has described it as an event “at the confluence of faith and modernity”.”The fact that there are cameras and drones makes us feel safe,” 28-year-old automotive engineer Harshit Joshi, one of the millions of pilgrims to arrive for the start of the festival, told AFP.Â