Les députés débutent l’examen de la loi d’urgence pour Mayotte

Les députés ont débuté lundi l’examen du projet de loi d’urgence pour Mayotte, premier texte du gouvernement Bayrou à être débattu dans l’hémicycle. Malgré les critiques, son adoption ne fait guère de doutes au regard de l’impératif d’accélérer la reconstruction de l’archipel.Ce texte, examiné cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido, doit “permettre la mise en œuvre très rapide de mesures urgentes pour faciliter l’hébergement et l’accompagnement de la population”, a fait valoir le ministre des Outre-mer Manuel Valls.L’ancien Premier ministre s’exprimait pour la première fois dans l’hémicycle de l’Assemblée depuis son retour au gouvernement. Il y a défendu un texte “incontournable” mais qui n’est qu’une “première réponse”.”Mayotte est à bout de forces”, l’a interpellé la rapporteure du projet de loi, la députée mahoraise Estelle Youssouffa du groupe indépendant Liot, dans ses propos liminaires, alertant sur des “efforts et des renforts” de l’Etat “pas à la hauteur des besoins”.Elle a de nouveau déploré un texte élaboré “sans consultation” des élus locaux” qui “reste largement muet sur les sujets essentiels tels que l’immigration”.Les mêmes griefs ont été soulevés par la seconde députée de Mayotte, Anchya Bamana (RN): “il reste un sujet majeur, l’éléphant dans la pièce, qui est bien présent et que personne ne veut ni voir, ni évoquer (…) celui de la submersion migratoire”. Le texte, adopté la semaine dernière en commission, comporte principalement des dispositions visant à déroger à des règles d’urbanisme et à faciliter le financement de la reconstruction. Il contient aussi des mesures sociales.Mais aucun article ne concerne les questions migratoires, et les amendements déposés par la droite et l’extrême droite pour les intégrer ont été rejetés comme “irrecevables”, car jugés hors sujet en vertu de l’article 45 de la Constitution. “Ne confondons pas le temps”, s’est défendu le ministre qui a assuré que la lutte contre “l’immigration clandestine (qui) nécrose Mayotte” constituera un “volet primordial” d’une future loi annoncée par le gouvernement d’ici deux mois.Le ministre a par ailleurs rappelé qu’une proposition de loi de la droite visant à restreindre le droit du sol à Mayotte sera examinée le 6 février à l’Assemblée. Il s’y est dit favorable.- “Rien à cacher” -De l’autre côté du spectre politique, la députée écologiste Dominique Voynet a dénoncé un projet de loi qui “en dépit de son nom, n’est pas examiné en urgence et ne répond pas à l’urgence” regrettant y chercher “en vain” de “quoi remédier à la misère éducative, à la saturation du système de soins”, à la reconstruction des réseaux d’eau et d’assainissement, etc…En commission, l’un des ses amendements visant à “disposer vite d’un bilan exhaustif” de la catastrophe, “alors que des milliers de personnes manquent à l’appel”, selon les mots de la députée, a été adopté.”Nous ne vous lâcherons pas, monsieur le ministre, avant de savoir combien de personnes sont décédées, disparues, amputées, blessées”, a-t-elle lancé.  “Nous n’avons rien à cacher”, lui a répondu Manuel Valls, réitérant le bilan de 39 morts, 124 blessés graves et près de 5.000 blessés légers. En début de soirée, les députés ont commencé à examiner les premiers articles du projet de loi, traitant notamment de la reconstruction des écoles durement touchées par le cyclone. Au même moment, sur l’archipel, les enseignants reprenaient le chemin de l’école, une semaine avant leurs élèves. Une rentrée déjà plusieurs fois décalée, alors qu’une quarantaine d’établissements n’ont pas été remis en état ou accueillent encore des sinistrés.Les députés ont notamment adopté une mesure permettant à l’Etat d’assurer la construction, reconstruction ou rénovation des écoles, en lieu et place des collectivités locales jusqu’au 31 décembre 2027.Des amendements, déjà adoptés en commission, visant à garantir l’installation de systèmes de ventilation, pour réduire la chaleur dans les écoles, ou pour assurer un accès à plusieurs points d’eau potable dans les établissements, ont été confirmés.Les députés doivent encore se pencher lundi soir sur des assouplissements des procédures et règles d’urbanisme en vue d’accélérer la reconstruction de logements sinistrés. Ils devraient aussi examiner un amendement du gouvernement pour permettre à l’Etat de lutter plus efficacement contre les bidonvilles. L’absence de mesures en ce sens dans le texte initial avait été largement décriée par les deux députés de Mayotte.L’examen du texte devrait se conclure cette semaine. Le Sénat prévoit de s’en emparer le 3 février. 

Les députés débutent l’examen de la loi d’urgence pour Mayotte

Les députés ont débuté lundi l’examen du projet de loi d’urgence pour Mayotte, premier texte du gouvernement Bayrou à être débattu dans l’hémicycle. Malgré les critiques, son adoption ne fait guère de doutes au regard de l’impératif d’accélérer la reconstruction de l’archipel.Ce texte, examiné cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido, doit “permettre la mise en œuvre très rapide de mesures urgentes pour faciliter l’hébergement et l’accompagnement de la population”, a fait valoir le ministre des Outre-mer Manuel Valls.L’ancien Premier ministre s’exprimait pour la première fois dans l’hémicycle de l’Assemblée depuis son retour au gouvernement. Il y a défendu un texte “incontournable” mais qui n’est qu’une “première réponse”.”Mayotte est à bout de forces”, l’a interpellé la rapporteure du projet de loi, la députée mahoraise Estelle Youssouffa du groupe indépendant Liot, dans ses propos liminaires, alertant sur des “efforts et des renforts” de l’Etat “pas à la hauteur des besoins”.Elle a de nouveau déploré un texte élaboré “sans consultation” des élus locaux” qui “reste largement muet sur les sujets essentiels tels que l’immigration”.Les mêmes griefs ont été soulevés par la seconde députée de Mayotte, Anchya Bamana (RN): “il reste un sujet majeur, l’éléphant dans la pièce, qui est bien présent et que personne ne veut ni voir, ni évoquer (…) celui de la submersion migratoire”. Le texte, adopté la semaine dernière en commission, comporte principalement des dispositions visant à déroger à des règles d’urbanisme et à faciliter le financement de la reconstruction. Il contient aussi des mesures sociales.Mais aucun article ne concerne les questions migratoires, et les amendements déposés par la droite et l’extrême droite pour les intégrer ont été rejetés comme “irrecevables”, car jugés hors sujet en vertu de l’article 45 de la Constitution. “Ne confondons pas le temps”, s’est défendu le ministre qui a assuré que la lutte contre “l’immigration clandestine (qui) nécrose Mayotte” constituera un “volet primordial” d’une future loi annoncée par le gouvernement d’ici deux mois.Le ministre a par ailleurs rappelé qu’une proposition de loi de la droite visant à restreindre le droit du sol à Mayotte sera examinée le 6 février à l’Assemblée. Il s’y est dit favorable.- “Rien à cacher” -De l’autre côté du spectre politique, la députée écologiste Dominique Voynet a dénoncé un projet de loi qui “en dépit de son nom, n’est pas examiné en urgence et ne répond pas à l’urgence” regrettant y chercher “en vain” de “quoi remédier à la misère éducative, à la saturation du système de soins”, à la reconstruction des réseaux d’eau et d’assainissement, etc…En commission, l’un des ses amendements visant à “disposer vite d’un bilan exhaustif” de la catastrophe, “alors que des milliers de personnes manquent à l’appel”, selon les mots de la députée, a été adopté.”Nous ne vous lâcherons pas, monsieur le ministre, avant de savoir combien de personnes sont décédées, disparues, amputées, blessées”, a-t-elle lancé.  “Nous n’avons rien à cacher”, lui a répondu Manuel Valls, réitérant le bilan de 39 morts, 124 blessés graves et près de 5.000 blessés légers. En début de soirée, les députés ont commencé à examiner les premiers articles du projet de loi, traitant notamment de la reconstruction des écoles durement touchées par le cyclone. Au même moment, sur l’archipel, les enseignants reprenaient le chemin de l’école, une semaine avant leurs élèves. Une rentrée déjà plusieurs fois décalée, alors qu’une quarantaine d’établissements n’ont pas été remis en état ou accueillent encore des sinistrés.Les députés ont notamment adopté une mesure permettant à l’Etat d’assurer la construction, reconstruction ou rénovation des écoles, en lieu et place des collectivités locales jusqu’au 31 décembre 2027.Des amendements, déjà adoptés en commission, visant à garantir l’installation de systèmes de ventilation, pour réduire la chaleur dans les écoles, ou pour assurer un accès à plusieurs points d’eau potable dans les établissements, ont été confirmés.Les députés doivent encore se pencher lundi soir sur des assouplissements des procédures et règles d’urbanisme en vue d’accélérer la reconstruction de logements sinistrés. Ils devraient aussi examiner un amendement du gouvernement pour permettre à l’Etat de lutter plus efficacement contre les bidonvilles. L’absence de mesures en ce sens dans le texte initial avait été largement décriée par les deux députés de Mayotte.L’examen du texte devrait se conclure cette semaine. Le Sénat prévoit de s’en emparer le 3 février. 

Les députés débutent l’examen de la loi d’urgence pour Mayotte

Les députés ont débuté lundi l’examen du projet de loi d’urgence pour Mayotte, premier texte du gouvernement Bayrou à être débattu dans l’hémicycle. Malgré les critiques, son adoption ne fait guère de doutes au regard de l’impératif d’accélérer la reconstruction de l’archipel.Ce texte, examiné cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido, doit “permettre la mise en œuvre très rapide de mesures urgentes pour faciliter l’hébergement et l’accompagnement de la population”, a fait valoir le ministre des Outre-mer Manuel Valls.L’ancien Premier ministre s’exprimait pour la première fois dans l’hémicycle de l’Assemblée depuis son retour au gouvernement. Il y a défendu un texte “incontournable” mais qui n’est qu’une “première réponse”.”Mayotte est à bout de forces”, l’a interpellé la rapporteure du projet de loi, la députée mahoraise Estelle Youssouffa du groupe indépendant Liot, dans ses propos liminaires, alertant sur des “efforts et des renforts” de l’Etat “pas à la hauteur des besoins”.Elle a de nouveau déploré un texte élaboré “sans consultation” des élus locaux” qui “reste largement muet sur les sujets essentiels tels que l’immigration”.Les mêmes griefs ont été soulevés par la seconde députée de Mayotte, Anchya Bamana (RN): “il reste un sujet majeur, l’éléphant dans la pièce, qui est bien présent et que personne ne veut ni voir, ni évoquer (…) celui de la submersion migratoire”. Le texte, adopté la semaine dernière en commission, comporte principalement des dispositions visant à déroger à des règles d’urbanisme et à faciliter le financement de la reconstruction. Il contient aussi des mesures sociales.Mais aucun article ne concerne les questions migratoires, et les amendements déposés par la droite et l’extrême droite pour les intégrer ont été rejetés comme “irrecevables”, car jugés hors sujet en vertu de l’article 45 de la Constitution. “Ne confondons pas le temps”, s’est défendu le ministre qui a assuré que la lutte contre “l’immigration clandestine (qui) nécrose Mayotte” constituera un “volet primordial” d’une future loi annoncée par le gouvernement d’ici deux mois.Le ministre a par ailleurs rappelé qu’une proposition de loi de la droite visant à restreindre le droit du sol à Mayotte sera examinée le 6 février à l’Assemblée. Il s’y est dit favorable.- “Rien à cacher” -De l’autre côté du spectre politique, la députée écologiste Dominique Voynet a dénoncé un projet de loi qui “en dépit de son nom, n’est pas examiné en urgence et ne répond pas à l’urgence” regrettant y chercher “en vain” de “quoi remédier à la misère éducative, à la saturation du système de soins”, à la reconstruction des réseaux d’eau et d’assainissement, etc…En commission, l’un des ses amendements visant à “disposer vite d’un bilan exhaustif” de la catastrophe, “alors que des milliers de personnes manquent à l’appel”, selon les mots de la députée, a été adopté.”Nous ne vous lâcherons pas, monsieur le ministre, avant de savoir combien de personnes sont décédées, disparues, amputées, blessées”, a-t-elle lancé.  “Nous n’avons rien à cacher”, lui a répondu Manuel Valls, réitérant le bilan de 39 morts, 124 blessés graves et près de 5.000 blessés légers. En début de soirée, les députés ont commencé à examiner les premiers articles du projet de loi, traitant notamment de la reconstruction des écoles durement touchées par le cyclone. Au même moment, sur l’archipel, les enseignants reprenaient le chemin de l’école, une semaine avant leurs élèves. Une rentrée déjà plusieurs fois décalée, alors qu’une quarantaine d’établissements n’ont pas été remis en état ou accueillent encore des sinistrés.Les députés ont notamment adopté une mesure permettant à l’Etat d’assurer la construction, reconstruction ou rénovation des écoles, en lieu et place des collectivités locales jusqu’au 31 décembre 2027.Des amendements, déjà adoptés en commission, visant à garantir l’installation de systèmes de ventilation, pour réduire la chaleur dans les écoles, ou pour assurer un accès à plusieurs points d’eau potable dans les établissements, ont été confirmés.Les députés doivent encore se pencher lundi soir sur des assouplissements des procédures et règles d’urbanisme en vue d’accélérer la reconstruction de logements sinistrés. Ils devraient aussi examiner un amendement du gouvernement pour permettre à l’Etat de lutter plus efficacement contre les bidonvilles. L’absence de mesures en ce sens dans le texte initial avait été largement décriée par les deux députés de Mayotte.L’examen du texte devrait se conclure cette semaine. Le Sénat prévoit de s’en emparer le 3 février. 

Biden preemptively pardons family members, Trump foes

US President Joe Biden issued preemptive pardons on Monday to former Covid pandemic advisor Anthony Fauci, retired general Mark Milley and close family members to shield them from “politically motivated prosecutions” under the Trump administration.In an extraordinary move in his last hours in the White House, Biden gave similar pardons to former Republican lawmaker Liz Cheney and other members of the congressional committee that investigated the January 6, 2021 attack on the Capitol by Donald Trump’s supporters.Biden also commuted to home confinement the life sentence of Native American activist Leonard Peltier, 80, who has been imprisoned for nearly 50 years for the 1975 murders of two FBI agents.”I believe in the rule of law, and I am optimistic that the strength of our legal institutions will ultimately prevail over politics,” Biden said in a statement announcing the pardons of Fauci, Milley and the members and staff of the January 6 committee.”But these are exceptional circumstances, and I cannot in good conscience do nothing,” he said. “These public servants have served our nation with honor and distinction and do not deserve to be the targets of unjustified and politically motivated prosecutions.”The Democrat added that the pardons “should not be mistaken as an acknowledgment that any individual engaged in any wrongdoing, nor should acceptance be misconstrued as an admission of guilt for any offense.”Trump has repeatedly promised “retribution” against his political opponents and threatened some with criminal prosecution.Speaking after his inauguration, he condemned Biden’s pardons of the members of what he called the “unselect committee of political thugs,” saying they were “guilty of very bad crimes.””Why are we trying to help a guy like Milley?” he said. “Why are we helping Liz Cheney?”Cheney, the daughter of former vice president Dick Cheney and a fierce Trump critic, and Democrat Bennie Thompson, the chairman of the January 6 committee, thanked Biden for shielding them from “false prosecution.””We have been pardoned today not for breaking the law but for upholding it,” they said in a joint statement.Fauci also welcomed the pardon but stressed “I have committed no crime.”Fauci, who led the country’s fight against the Covid pandemic during Trump’s first term, has become a hated figure for many on the right, including Trump ally Elon Musk, who has called for the scientist to be prosecuted.- ‘Unrelenting attacks and threats’ -Trump was enraged after Milley, the former chairman of the Joint Chiefs of Staff, told journalist Bob Woodward that the Republican was “fascist to the core” and a “dangerous person.”Milley also revealed he had secretly called his Chinese counterpart after the Capitol attack to reassure Beijing that the United States remained “stable” and had no intention to attack China.Trump subsequently wrote on his Truth Social network that “in times gone by, the punishment would have been DEATH!” for Milley.Milley thanked Biden for his executive action.”I do not wish to spend whatever remaining time the Lord grants me fighting those who unjustly might seek retribution for perceived slights,” he said.Just minutes before Trump was sworn in, Biden announced he was issuing pardons to his brother James Biden, James’s wife Sara Jones Biden, his sister Valerie Biden Owens, Valerie’s husband John Owens, and his brother Francis Biden.”My family has been subjected to unrelenting attacks and threats, motivated solely by a desire to hurt me — the worst kind of partisan politics,” Biden said. “Unfortunately, I have no reason to believe these attacks will end.”Trump has regularly complained of being the victim of “lawfare” under the Biden administration after being prosecuted for trying to subvert the 2020 election and mishandling classified documents.Monday’s moves were the latest in a slew of pardons and clemencies Biden has granted in his final days in office, including commuting the sentences of nearly 2,500 people in one day — and the controversial pardon of his son Hunter.Trump has described jailed supporters who took part in the January 6 attack on the Capitol as “political prisoners” and said he plans to pardon some of them.Former president Richard Nixon received a preemptive pardon from his successor, Gerald Ford, after resigning in disgrace in 1974 because of the Watergate scandal.

Royaume-Uni: le meurtrier présumé de trois fillettes plaide coupable, ouverture d’une enquête publique

Le meurtrier présumé de trois fillettes fin juillet dans le nord de l’Angleterre a plaidé coupable lundi à Liverpool, et la ministre de l’Intérieur a annoncé une enquête sur l’action des services de l’Etat concernant cette attaque au couteau qui avait déclenché de violentes émeutes anti-immigration dans le pays. Au début de son procès, Axel Rudakubana, 18 ans, a plaidé coupable des meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans, poignardées le 29 juillet à Southport lors d’un cours d’un danse inspiré de la star Taylor Swift.Il sera fixé sur sa peine jeudi.Le Premier ministre travailliste Keir Starmer a promis d’apporter des “réponses” après ce drame, reconnaissant que “l’Etat a failli à son devoir ultime de protéger ces fillettes”.Nous avons “besoin de réponses indépendantes” sur l’action des agences gouvernementales “qui sont entrées en contact avec cet adolescent extrêmement violent”, “y compris par le biais d’une enquête publique permettant de découvrir ce qu’il s’est passé, et ce qui doit changer”, a ensuite déclaré la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper. Selon elle, Axel Rudakubana, qui avait 17 ans au moment des faits, était connu des services sociaux et de la police depuis plusieurs années. Il avait notamment été signalé dès l’âge de 13 ans, et à trois reprises, à un programme gouvernemental de prévention de l’extrémisme.Dix autres personnes avaient été blessées dans l’attaque, dont huit enfants, dans l’une des pires agressions à l’arme blanche dans ce pays depuis des années.Après le drame, de violentes manifestations anti-immigration avaient éclaté dans des dizaines de villes en Angleterre et en Irlande du Nord, attisées par des agitateurs d’extrême droite, après des rumeurs en ligne affirmant que le suspect était un demandeur d’asile arrivé par petit bateau. Axel Rudakubana est né au Pays de Galles dans une famille originaire du Rwanda et vivait à l’époque près de Southport.Il a également admis avoir produit un poison extrêmement toxique, de la ricine, et avoir détenu un manuel d’entraînement d’Al-Qaïda. La motivation “terroriste” n’a toutefois pas été retenue pour le meurtre des fillettes.- “Pas de remords” -Axel Rudakubana a refusé lundi de se tenir debout devant le tribunal et a répondu “coupable” à chaque chef d’inculpation. Le fait qu’il plaide coupable écourte le procès, qui devait initialement durer quatre semaines.Diagnostiqué autiste, il avait été exclu de son école après l’agression d’un autre élève, et ses enseignants s’étaient inquiétés de son comportement à plusieurs reprises.La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch a réclamé un “compte-rendu complet” afin de déterminer “qui, au sein du gouvernement, savait quoi et quand”, tandis que Nigel Farage, leader du parti anti-immigration Reform UK, a accusé le gouvernement d’une “dissimulation ahurissante”.”Il s’agit d’une attaque inqualifiable, qui a laissé une trace indélébile au sein de notre communauté et de la nation entière en raison de sa sauvagerie et de son caractère insensé”, a déclaré la procureure Ursula Doyle à l’issue de l’audience.Axel Rudakubana avait un “intérêt maladif pour la mort”, a-t-elle ajouté, soulignant qu’il n’avait “montré aucun signe de remords”.- Plus de 400 condamnations -Pendant les violences qui avaient duré plusieurs jours, des émeutiers s’en étaient pris à des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile, des mosquées. Des affrontements avaient eu lieu avec les forces de l’ordre, mobilisées en masse, et avec des contre-manifestants.Keir Starmer, élu Premier ministre quelques jours auparavant, avait promis la plus grande fermeté.A la mi-décembre, plus de 410 personnes avaient été condamnées dans tout le pays en lien avec ces émeutes, dont plus de 360 à de la prison ferme.Deux hommes ont écopé de neuf ans de prison, la peine la plus lourde prononcée.Un organisme chargé de contrôler l’action de la police a estimé que celle-ci avait sous-estimé le climat de violence et le poids de la désinformation.L’attaque de Southport avait suscité une vague de réactions horrifiées dans le pays. Le roi Charles III s’était rendu en août sur les lieux pour rencontrer des enfants blessées lors de l’attaque. La chanteuse Taylor Swift s’était elle dite “complètement choquée”.

Royaume-Uni: le meurtrier présumé de trois fillettes plaide coupable, ouverture d’une enquête publique

Le meurtrier présumé de trois fillettes fin juillet dans le nord de l’Angleterre a plaidé coupable lundi à Liverpool, et la ministre de l’Intérieur a annoncé une enquête sur l’action des services de l’Etat concernant cette attaque au couteau qui avait déclenché de violentes émeutes anti-immigration dans le pays. Au début de son procès, Axel Rudakubana, 18 ans, a plaidé coupable des meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans, poignardées le 29 juillet à Southport lors d’un cours d’un danse inspiré de la star Taylor Swift.Il sera fixé sur sa peine jeudi.Le Premier ministre travailliste Keir Starmer a promis d’apporter des “réponses” après ce drame, reconnaissant que “l’Etat a failli à son devoir ultime de protéger ces fillettes”.Nous avons “besoin de réponses indépendantes” sur l’action des agences gouvernementales “qui sont entrées en contact avec cet adolescent extrêmement violent”, “y compris par le biais d’une enquête publique permettant de découvrir ce qu’il s’est passé, et ce qui doit changer”, a ensuite déclaré la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper. Selon elle, Axel Rudakubana, qui avait 17 ans au moment des faits, était connu des services sociaux et de la police depuis plusieurs années. Il avait notamment été signalé dès l’âge de 13 ans, et à trois reprises, à un programme gouvernemental de prévention de l’extrémisme.Dix autres personnes avaient été blessées dans l’attaque, dont huit enfants, dans l’une des pires agressions à l’arme blanche dans ce pays depuis des années.Après le drame, de violentes manifestations anti-immigration avaient éclaté dans des dizaines de villes en Angleterre et en Irlande du Nord, attisées par des agitateurs d’extrême droite, après des rumeurs en ligne affirmant que le suspect était un demandeur d’asile arrivé par petit bateau. Axel Rudakubana est né au Pays de Galles dans une famille originaire du Rwanda et vivait à l’époque près de Southport.Il a également admis avoir produit un poison extrêmement toxique, de la ricine, et avoir détenu un manuel d’entraînement d’Al-Qaïda. La motivation “terroriste” n’a toutefois pas été retenue pour le meurtre des fillettes.- “Pas de remords” -Axel Rudakubana a refusé lundi de se tenir debout devant le tribunal et a répondu “coupable” à chaque chef d’inculpation. Le fait qu’il plaide coupable écourte le procès, qui devait initialement durer quatre semaines.Diagnostiqué autiste, il avait été exclu de son école après l’agression d’un autre élève, et ses enseignants s’étaient inquiétés de son comportement à plusieurs reprises.La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch a réclamé un “compte-rendu complet” afin de déterminer “qui, au sein du gouvernement, savait quoi et quand”, tandis que Nigel Farage, leader du parti anti-immigration Reform UK, a accusé le gouvernement d’une “dissimulation ahurissante”.”Il s’agit d’une attaque inqualifiable, qui a laissé une trace indélébile au sein de notre communauté et de la nation entière en raison de sa sauvagerie et de son caractère insensé”, a déclaré la procureure Ursula Doyle à l’issue de l’audience.Axel Rudakubana avait un “intérêt maladif pour la mort”, a-t-elle ajouté, soulignant qu’il n’avait “montré aucun signe de remords”.- Plus de 400 condamnations -Pendant les violences qui avaient duré plusieurs jours, des émeutiers s’en étaient pris à des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile, des mosquées. Des affrontements avaient eu lieu avec les forces de l’ordre, mobilisées en masse, et avec des contre-manifestants.Keir Starmer, élu Premier ministre quelques jours auparavant, avait promis la plus grande fermeté.A la mi-décembre, plus de 410 personnes avaient été condamnées dans tout le pays en lien avec ces émeutes, dont plus de 360 à de la prison ferme.Deux hommes ont écopé de neuf ans de prison, la peine la plus lourde prononcée.Un organisme chargé de contrôler l’action de la police a estimé que celle-ci avait sous-estimé le climat de violence et le poids de la désinformation.L’attaque de Southport avait suscité une vague de réactions horrifiées dans le pays. Le roi Charles III s’était rendu en août sur les lieux pour rencontrer des enfants blessées lors de l’attaque. La chanteuse Taylor Swift s’était elle dite “complètement choquée”.

Trump, dans un élan nationaliste, promet un “âge d’or” américain

“L’âge d’or de l’Amérique commence”: dans un discours ouvertement nationaliste aux accents vengeurs, Donald Trump, tout juste investi, a annoncé lundi des décisions fracassantes pour mettre fin au “déclin” du pays.”Dieu m’a sauvé pour que je rende sa grandeur à l’Amérique”, a déclaré le 45e (2017-2021) et désormais 47e président des Etats-Unis, en référence à une tentative d’assassinat contre lui cet été.”Le déclin de l’Amérique est fini”, a assuré le républicain, qui à 78 ans est le plus vieux président américain jamais investi, promettant de s’attaquer à une “élite corrompue et radicale”. Devant son prédécesseur Joe Biden, qui l’a écouté sans manifester la moindre émotion, il a fait l’article d’une première bordée de décrets, tous spectaculaires mais pour certains difficiles à mettre en oeuvre.Dans son viseur: l’immigration clandestine, les politiques progressistes concernant le genre et la race, ainsi que la politique pro-environnementale du gouvernement sortant.Un état d’urgence à la frontière avec le Mexique va être proclamé afin de mobiliser l’armée, a dit l’ancien promoteur immobilier et ancien animateur de téléréalité, en ajoutant: “Nous allons commencer le processus de renvoi de millions et de millions de criminels étrangers”.- Mars -Lui qui avait promis de mettre fin au “délire transgenre”, va aussi ordonner de “reconnaître” l’existence de seulement “deux sexes” par l’Etat fédéral.Autre promesse de campagne, le républicain veut décréter un état d'”urgence énergétique” pour doper la production américaine d’hydrocarbures.Son administration a annoncé que les Etats-Unis se retireraient une seconde fois de l’accord de Paris sur le climat.Donald Trump, qui avait malmené les alliances traditionnelles des Etats-Unis pendant son premier passage à la Maison Blanche, a pris des accents clairement impérialistes.Invoquant le vieux concept de “destinée manifeste”, selon lequel l’Amérique aurait un droit naturel à l’expansion territoriale, il a promis de “planter (le drapeau américain) sur la planète Mars”. Il a aussi juré de “reprendre” le canal de Panama, et de “taxer” les pays étrangers.- “Comeback” -Quelques minutes plus tôt, Donald Trump avait prêté serment de “protéger la Constitution” sous la coupole du Capitole, ce temple de la vie politique américaine que ses partisans avaient pris d’assaut le 6 janvier 2021 pour empêcher la certification de l’élection de Joe Biden.Il a ainsi  parachevé le plus extraordinaire “comeback” politique de l’histoire américaine récente, celui d’un ancien président condamné au pénal, élu au terme d’une campagne d’une violence rhétorique sidérante, émaillée de propos racistes et sexistes.Joe Biden s’est plié à tous les usages d’une transition courtoise, mais ses actes ont trahi une profonde angoisse face à ce rival qui l’a accablé sans relâche, et dont le retour lui inflige une humiliation des plus cruelles.Le démocrate de 82 ans a par exemple accordé à la dernière minute des grâces de manière préventive aux plus proches membres de sa famille pour les mettre à l’abri d’une possible vendetta judiciaire menée par Donald Trump, désormais au faîte de sa puissance politique.Pas de manifestation monstre dans les rues de Washington, balayées par un vent glacial qui a conduit à déplacer la cérémonie d’investiture à l’intérieur. Pas de commotion internationale ni d’hostilité du monde des affaires, comme après son élection en 2016.- Big tech -Aux côtés des anciens présidents américains Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama avaient pris place, au Capitole, les multimilliardaires Mark Zuckerberg et Jeff Bezos, ainsi que le désormais incontournable Elon Musk. Leur présence confirme la puissance de feu financière et technologique pour le moment rangée derrière Donald Trump.Le PDG de LVMH Bernard Arnault avait également fait le déplacement.Le président ultralibéral argentin Javier Milei a assisté à la cérémonie, tout comme la cheffe de gouvernement d’extrême droite de l’Italie, Giorgia Meloni.Après son allocution solennelle, Donald Trump a retrouvé ses habitudes de candidat en livrant une longue allocution complètement décousue devant des partisans réunis dans une autre salle du Capitole.Le républicain, qui rumine toujours sa défaite en 2020, a répété que cette élection avait été “truquée” et a promis des “actions” pour ses partisans condamnés après avoir assailli le Capitole en janvier 2021.

Trump, dans un élan nationaliste, promet un “âge d’or” américain

“L’âge d’or de l’Amérique commence”: dans un discours ouvertement nationaliste aux accents vengeurs, Donald Trump, tout juste investi, a annoncé lundi des décisions fracassantes pour mettre fin au “déclin” du pays.”Dieu m’a sauvé pour que je rende sa grandeur à l’Amérique”, a déclaré le 45e (2017-2021) et désormais 47e président des Etats-Unis, en référence à une tentative d’assassinat contre lui cet été.”Le déclin de l’Amérique est fini”, a assuré le républicain, qui à 78 ans est le plus vieux président américain jamais investi, promettant de s’attaquer à une “élite corrompue et radicale”. Devant son prédécesseur Joe Biden, qui l’a écouté sans manifester la moindre émotion, il a fait l’article d’une première bordée de décrets, tous spectaculaires mais pour certains difficiles à mettre en oeuvre.Dans son viseur: l’immigration clandestine, les politiques progressistes concernant le genre et la race, ainsi que la politique pro-environnementale du gouvernement sortant.Un état d’urgence à la frontière avec le Mexique va être proclamé afin de mobiliser l’armée, a dit l’ancien promoteur immobilier et ancien animateur de téléréalité, en ajoutant: “Nous allons commencer le processus de renvoi de millions et de millions de criminels étrangers”.- Mars -Lui qui avait promis de mettre fin au “délire transgenre”, va aussi ordonner de “reconnaître” l’existence de seulement “deux sexes” par l’Etat fédéral.Autre promesse de campagne, le républicain veut décréter un état d'”urgence énergétique” pour doper la production américaine d’hydrocarbures.Son administration a annoncé que les Etats-Unis se retireraient une seconde fois de l’accord de Paris sur le climat.Donald Trump, qui avait malmené les alliances traditionnelles des Etats-Unis pendant son premier passage à la Maison Blanche, a pris des accents clairement impérialistes.Invoquant le vieux concept de “destinée manifeste”, selon lequel l’Amérique aurait un droit naturel à l’expansion territoriale, il a promis de “planter (le drapeau américain) sur la planète Mars”. Il a aussi juré de “reprendre” le canal de Panama, et de “taxer” les pays étrangers.- “Comeback” -Quelques minutes plus tôt, Donald Trump avait prêté serment de “protéger la Constitution” sous la coupole du Capitole, ce temple de la vie politique américaine que ses partisans avaient pris d’assaut le 6 janvier 2021 pour empêcher la certification de l’élection de Joe Biden.Il a ainsi  parachevé le plus extraordinaire “comeback” politique de l’histoire américaine récente, celui d’un ancien président condamné au pénal, élu au terme d’une campagne d’une violence rhétorique sidérante, émaillée de propos racistes et sexistes.Joe Biden s’est plié à tous les usages d’une transition courtoise, mais ses actes ont trahi une profonde angoisse face à ce rival qui l’a accablé sans relâche, et dont le retour lui inflige une humiliation des plus cruelles.Le démocrate de 82 ans a par exemple accordé à la dernière minute des grâces de manière préventive aux plus proches membres de sa famille pour les mettre à l’abri d’une possible vendetta judiciaire menée par Donald Trump, désormais au faîte de sa puissance politique.Pas de manifestation monstre dans les rues de Washington, balayées par un vent glacial qui a conduit à déplacer la cérémonie d’investiture à l’intérieur. Pas de commotion internationale ni d’hostilité du monde des affaires, comme après son élection en 2016.- Big tech -Aux côtés des anciens présidents américains Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama avaient pris place, au Capitole, les multimilliardaires Mark Zuckerberg et Jeff Bezos, ainsi que le désormais incontournable Elon Musk. Leur présence confirme la puissance de feu financière et technologique pour le moment rangée derrière Donald Trump.Le PDG de LVMH Bernard Arnault avait également fait le déplacement.Le président ultralibéral argentin Javier Milei a assisté à la cérémonie, tout comme la cheffe de gouvernement d’extrême droite de l’Italie, Giorgia Meloni.Après son allocution solennelle, Donald Trump a retrouvé ses habitudes de candidat en livrant une longue allocution complètement décousue devant des partisans réunis dans une autre salle du Capitole.Le républicain, qui rumine toujours sa défaite en 2020, a répété que cette élection avait été “truquée” et a promis des “actions” pour ses partisans condamnés après avoir assailli le Capitole en janvier 2021.

Donald Trump président : À Washington, “la fierté” de ses partisans

D’abord le silence, puis l’explosion de joie: Renee Burcl n’a pu cacher son émotion quand elle a assisté lundi en direct à la prestation de serment de Donald Trump, retransmise dans une grande salle de sports de la capitale américaine.”Je suis extrêmement fière (…) Il veut le meilleur pour notre pays”, confie à l’AFP cette femme de 67 ans, “revigorée” par l’ambiance.Etre là, dans cette salle de 20.000 places pleine à craquer, avec autant de gens, “ça rend patriote”, glisse-t-elle.À ses côtés, Jenelle Littrell avoue que c’est “l’une des choses les plus incroyables qu’elle a vécues”.Pour cette retraitée de 73 ans, “c’est presque comme un nouveau départ” pour les Etats-Unis.Des milliers de partisans de Donald Trump ont écouté dans un silence religieux la prestation de serment de leur champion, beaucoup filmant la scène sur leur portable.Le discours du 45e et 47e président américain a été ponctué à de multiples reprises par des applaudissements nourris. Les plus fervents se levant et agitant dans les airs leur casquette rouge “Make America Great Again”.Pour certains, la journée avait commencé très tôt, avant même l’aube.Bravant le froid glacial et une température ressentie de -9°C, Rachel Peters est arrivée dès 04H00 du matin pour faire la queue, espérant rentrer dans la salle pour voir “son” président prêter serment.”Cela faisait très longtemps que j’attendais ça”, dit à l’AFP cette jeune femme de 28 ans venue du Maine, qui a fait campagne pour le républicain. Alors que le jour se lève, certains partisans, casquette rouge vissée sur la tête, patientent sur des chaises de camping. Dans la longue file d’attente résonnent des “USA, USA”.Donald Trump “a rassemblé tant de personnes de profils si divers, je me sens si fière de l’avoir comme président”, reprend Rachel Peters.⁃ “C’est l’histoire !” -La cérémonie d’investiture, qui prend habituellement place sur les marches du Capitole, a été déplacée à l’intérieur de ce bâtiment, siège du Congrès américain, en raison des conditions climatiques extrêmes.Et certains des dizaines de milliers de supporters qui devaient suivre l’événement sur l’immense esplanade du National Mall se sont donc rabattus sur la Capital One Arena, où Donald Trump devait prononcer un discours dans l’après-midi, comme déjà la veille.”Je suis ici parce que j’adore Donald Trump, et il adore l’Amérique. Il est parfait pour le job!”, estime Alexx Rouse dans la salle. Cette femme de 32 ans venue du Texas “ne pourrait pas être plus excitée d’être ici”. “C’est l’histoire!”, s’exclame-t-elle.À ses côtés, Kami Gray, casquette et tee-shirt à l’effigie de Trump, ne détache pas ses yeux de l’écran géant.Ces dernières années, “nous avons subi tant de stress, financier, économique… Dès que nous avons su que (Donald Trump) allait revenir en poste, ça nous a vachement soulagé”, confie cette institutrice à l’AFP.Malgré le froid, quelques centaines de soutiens de Donald Trump, certains munis de drapeaux, attendaient lundi matin le nouveau président américain devant le Capitole, espérant l’apercevoir. Dans la foule, Robert Manley savait que la cérémonie allait se dérouler à l’intérieur vers la mi-journée mais il tenait à être “le plus proche possible” du nouveau président.Pour ce retraité de 71 ans, venu de Géorgie, Trump “donne son énergie et son temps pour le pays”. “Et j’aime bien qu’il soit pote avec Elon Musk”, selon lui “l’homme le plus intelligent du monde”.