Ligue des champions: Lamine Yamal vs Nuno Mendes, génial duel au coeur de Barça/PSG

A Barcelone, le choc de cette deuxième journée de Ligue des champions, remporté sur le fil par le Paris Saint-Germain (2-1), a été rythmé par le duel annoncé entre le prodige catalan Lamine Yamal et le latéral parisien Nuno Mendes, qui a tourné en faveur du Portugais, héroïque des deux côtés du terrain.On s’attendait, lors du tirage fin août, à un duel doré, entre le futur lauréat du Ballon d’Or, Ousmane Dembélé, et son dauphin, Lamine Yamal.Mais c’est finalement un duel de dragsters, opposant le jeune phénomène barcelonais à son vis-à-vis, Nuno Mendes, comme annoncé avant la rencontre par le capitaine parisien Achraf Hakimi, qui a illuminé ce choc entre les deux meilleures équipes de la saison passée.Sur la pelouse du stade olympique de Montjuic, le jeu a bien penché à droite (ou à gauche, du point de vue parisien), et les supporters des deux équipes ont retenu leur souffle, à plusieurs reprises, au rythme des gestes de génie de Yamal, et des accélérations dévastatrices de Mendes. Leur duel, quatre mois après la finale de Ligue des nations remporté par le latéral portugais (2-2, 5-3 t.a.b), a débuté dès la deuxième minute, lorsque l’ailier de 18 ans a tenté, une première fois, de déborder son adversaire, avant de laisser sur place Vitinha et Bradley Barcola d’une roulette zidanesque, pas transformée en but par Ferran Torres, contré par Hakimi (2e). – Mendes homme du match -Le prodige de la “Masia”, “en mission”, selon son dernier post sur Instagram, pour aller décrocher la sixième Ligue des champions catalane, a choisi ses moments, tantôt en allant provoquer directement Mendes, tantôt en combinant à l’intérieur avec ses coéquipiers.Il a surtout délivré deux délicieux ballons de l’extérieur du pied gauche dans la course de Dani Olmo (7e), puis Torres (14e), qui aurait mené à l’ouverture du score barcelonaise sans le sauvetage sur sa ligne d’Ilya Zabarnyi.Le N.10 blaugrana, attentif pour couper une passe mal assurée par Vitinha, a ensuite été à l’origine du but du “Tiburon” (requin en espagnol) Ferran Torres, servi par Marcus Rashford dans la surface (19e, 1-0).Face au pressing des champions d’Espagne, Nuno Mendes, auteur de plusieurs interventions défensives précieuses, a tenté, dès qu’il a vu l’espace s’ouvrir devant lui, de casser les lignes avec des percées supersoniques.Une faute grossière du Néerlandais Frenkie de Jong, logiquement averti, a un peu retardé l’échéance (32e), et c’est sur un deuxième slalom de près de 60 mètres que le latéral de la Seleção, parti de son camp, a servi le jeune Senny Mayulu, clinique pour égaliser (38e, 1-1).Touché au mollet lors du choc avec De Jong, Mendes a d’abord boîté bas, mais il est vite revenu à sa tâche principale: stopper l’ailier barcelonais par tous les moyens, même en faisant faute, successivement (43e, 44e).Au retour des vestiaires, le N.25 a été exemplaire, même sur un fil, et il a probablement sauvé une balle de but en fauchant Yamal, qui filait au but en rentrant sur son pied gauche (61e), sans recevoir de deuxième jaune.C’est encore lui, quelques minutes plus tard (64e), qui s’est interposé devant le double-lauréat du trophée Kopa, émoussé physiquement pour son retour comme titulaire après plus de deux semaines d’absence pour des douleurs au pubis. Une performance XXL, digne de l’un des meilleurs latéraux du monde, qui lui a logiquement valu le trophée d’homme du match. Et appelle une revanche, aussi, plus tard dans la compétition, ou l’été prochain lorsque l’Espagne et le Portugal viseront le sacre mondial en Amérique.

Dow, S&P 500 end at records despite US government shutdown

Wall Street stocks rose again Wednesday, shrugging off the partial US government shutdown as major indices finished at records amid hopes for more Federal Reserve interest rate cuts.Both the Dow and S&P 500 closed at fresh records as investors focused on poor US employment data, which boosted expectations that the Fed could cut interest rates later this month.US government operations began grinding to a halt at 12:01 am (0401 GMT) Wednesday after Republicans and Democrats failed to break a budget impasse in Congress.The closure will see non-essential operations halted, leaving hundreds of thousands of civil servants temporarily unpaid, and many social safety net benefit payments potentially disrupted.But analysts note that shutdowns have not significantly weighed on markets due in part to the view that the negative impacts from closures can be reversed once the government reopens.”History reminds us that government shutdowns have typically been more headline-making than bottom-line impacting,” said CFRA Research’s Sam Stovall.Investors took note of a report from payroll firm ADP that showed the US private sector shed 32,000 jobs last month.”The market’s getting a little bit excited that this is something where the Fed can continue cutting interest rates,” said Tim Urbanowicz, chief investment strategist at Innovator Capital Management. “There’s this kind of middle ground where the data is not showing a lot of strength, but it’s not weak enough where people start getting concerned about recession.”Analysts said the weaker job market cements expectations that the Fed will cut interest rates twice more this year, after lowering borrowing costs last month for the first time since December.But investors are concerned the US government shutdown could prevent the release Friday of the key non-farm payrolls report — a crucial data point for the Fed on rate decisions.European markets were lifted by pharmaceutical shares after Pfizer was granted reprieve from Trump’s tariffs by agreeing to lower drug prices in the United States.Shares in British pharma giant AstraZeneca rose more than eight percent and GSK was up over six percent in London.Several US pharma names also rose, including Merck and Bristol-Myers Squibb, while Lithium Americas Corp. surged 23.3 percent after announcing it would grant the US government an equity stake as part of the restructuring of a loan from the Department of Energy.In Asia, Tokyo’s stock market sank, while Hong Kong and Shanghai were closed for holidays.- Key figures at around 2030 GMT -New York – Dow: UP 0.1 percent at 46,441.10 (close)New York – S&P 500: UP 0.3 percent at 6,711.20 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.4 percent at 22,755.16 (close)London – FTSE 100: UP 1.0 percent at 9,446.43 (close)Paris – CAC 40: UP 0.9 percent at 7,966.95 (close)Frankfurt – DAX: UP 1.0 percent at 24,113.62 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.9 percent at 44,550.85 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: Closed for a holidayShanghai – Composite: Closed for a holidayEuro/dollar: DOWN at $1.1728 from $1.1734 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3476 from $1.3446Dollar/yen: DOWN at 147.14 yen from 147.90 yenEuro/pound: DOWN at 87.04 pence from 87.27 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.9 percent at $61.78 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.0 percent at $65.35 per barrelburs-jmb/ksb

Ligue des champions: le PSG marque son territoire à Barcelone

En champion d’Europe, le Paris SG est allé gagner sur la pelouse du FC Barcelone mercredi (2-1) pour la deuxième journée de Ligue des champions, marquant les esprits dans ce match très attendu.Dans le duel de deux des équipes les plus séduisantes d’Europe, qui s’étaient ratées en finale le 31 mai dernier (Barça éliminé par l’Inter en demies), chacune voulait marquer son territoire. Et c’est Paris qui a raflé la mise, émargeant désormais à six points en deux matches, laissant son adversaire du soir à trois unités.Pourtant sans Ousmane Dembélé, Khvicha Kvaratskhelia et Désiré Doué blessés, et avec ses trois milieux titulaires passés par des pépins physiques ces derniers jours, le PSG était handicapé.Contre un Barça qui avait aussi son lot de forfaits, mais a profité du retour du deuxième au Ballon d’Or Lamine Yamal, le PSG a réalisé une performance d’abord solide puis spectaculaire et a montré pourquoi il a été sacré champion d’Europe au printemps. Car quelle autre équipe pouvait rendre au Barça un pressing de cette intensité, voire le dominer complètement par séquences ?Lamine Yamal a d’emblée montré qu’il voulait imprimer sa marque sur le match. Dès la 2e minute, il a dribblé plusieurs Parisiens et soulevé l’enthousiasme du public, prêt à s’emballer pour son numéro 10.Mais Nuno Mendes, lui même 8e au Ballon d’Or, a vite répondu en venant lui subtiliser le ballon dans la surface (7e).Les Parisiens ont essuyé plusieurs vagues barcelonaises, obligeant par exemple Illya Zabarnyi, le remplaçant de Marquinhos, à sauver sur la ligne un tir de Ferran Torres à l’issue d’un beau mouvement barcelonais (14e). Lucas Chevalier avait raté sa sortie.Mais Torres a ensuite réussi à convertir une nouvelle belle action collective, sur une passe lumineuse de Marcus Rashford, toujours ravi de faire mal au PSG (19e). Vitinha, pas toujours à son aise mercredi après sa sortie prématurée contre Auxerre samedi dernier, avait permis le départ de l’action en ratant une passe.- Mendes funambule -On a cru ensuite que ce serait au tour d’un autre crack, Lamine Yamal, de faire un cadeau, avec une glissade qui a lancé Bradley Barcola vers le but. Mais l’ancien Lyonnais a poussé son ballon trop loin. Remuant comme toujours dans la rencontre, il a été trop imprécis, tirant bien au-dessus du but après avoir dribblé la défense (42e) ou trop sur le gardien (53e).Le PSG est néanmoins bien revenu dans le match, par son pressing, ses permutations, ses projections, quand bien même Joao Neves au milieu avait dû déclarer forfait au tout dernier moment, au profit de Warren Zaïre-Emery.C’est Nuno Mendes qui a été le détonateur de l’égalisation, se payant un raid au milieu de l’équipe barcelonaise avant d’alerter Senny Mayulu. Le “titi” de 19 ans a fait preuve d’un sang-froid impressionnant pour tromper Szscesny (38e), lui qui avait inscrit le dernier but de la finale du 31 mai.En deuxième mi-temps, le ballon a circulé d’une surface à l’autre, avec plusieurs coups de chaud de part et d’autre. Ibrahim Mbaye, auteur à 17 ans d’un bon match à ce niveau pourtant très élevé, ou encore Fabian Ruiz ont pu frapper au but, en vain. Surtout, Lee Kang-in a trouvé le poteau (84e). Mais c’est Gonçalo Ramos qui a forcé la décision en reprenant une passe millimétrée de Hakimi, toujours au four et au moulin (2-1, 90e).Le Barça a aussi eu des occasions franches, et le PSG a pu remercier Achraf Hakimi, cette fois, qui a contré un tir de Dani Olmo, après un renvoi dans l’axe de Zabarnyi (64e). En funambule, Nuno Mendes a aussi frôlé l’exclusion sur une faute sur Yamal, que Michael Oliver aurait pu sanctionner d’un deuxième carton jaune, sans scandale.Lamine Yamal a globalement semblé un peu juste pour exprimer son talent sur toute une rencontre. Pour répondre à ses coups d’éclat, les 2.500 supporters parisiens, nichés en haut d’un virage, ont lancé des “Ousmane Ballon d’Or”. Et sont repartis ravis de leur virée barcelonaise.

Prison avec sursis requise contre l’ancien maire de Besançon

Huit mois de prison avec sursis ont été requis mercredi à l’encontre de Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon de 2001 à 2020, et un an avec sursis contre sa collaboratrice de cabinet, jugés pour détournements de fonds publics et prise illégale d’intérêt.  Il est reproché à l’ancien édile (La République en marche), aujourd’hui âgé de 78 ans, d’avoir licencié, début 2020, Alexandra Cordier, sa collaboratrice de cabinet, alors qu’elle avait l’intention de présenter sa candidature aux élections municipales de mars 2020, Elle avait perçu au total 82.750 euros pour ce licenciement. La Chambre régionale des comptes avait estimé dans un rapport publié en 2024 que l’ancienne conseillère technique au cabinet du maire de Besançon (entre 2008 et 2019), aurait dû démissionner sans recevoir d’indemnité, pour pouvoir se lancer dans la campagne.  Me Levent Saban, avocat de la Ville de Besançon, partie civile, a estimé que le délit de prise illégale d’intérêt est constitué par la participation de l’ancien édile à toute la campagne électorale d’Alexandra Cordier. Le maire sortant figurait en dernière position sur la liste de Mme Cordier. “On a affaire à un licenciement de pure complaisance car les 82.750 euros sont bien sortis des caisses de la collectivité” a insisté le procureur Julien Babé. “Il y a eu entente entre les deux prévenus”, a-t-il soutenu, avant de requérir un an de prison avec sursis, 30.000 euros d’amende et une peine complémentaire d’inéligibilité contre Mme Cordier, et huit mois de prison avec sursis, 20.000 euros d’amende et un an d’inéligibilité contre l’ancien maire.  L’un des avocats de la défense, Jérôme Pichoff, a plaidé la relaxe de l’ancien maire :”Jean-Louis Fousseret n’a pas commis d’infraction sur le plan matériel, ne s’est pas enrichi, et n’a pas cherché à enrichir qui que ce soit. Il a cherché à faire cesser une incompatibilité qui lui apparaissait évidente pour des raisons politiques et éthiques”, a-t-il plaidé, précisant que “les services juridiques et administratifs de la mairie ont été sollicités” sans qu’une mise en garde n’ait été formulée.Emmanuel Touraille a aussi plaidé la relaxe de Mme Cordier : “Elle était prête à démissionner la veille de l’élection municipale en mars 2020 (…) Ça lui a été refusé par le maire”, qui a voulu la “licencier dans le cadre de (son) pouvoir discrétionnaire”. M. Fousseret a lui déclaré “se sentir sali et meurtri par cette procédure après 40 ans de vie politique”. La décision sera mise en délibéré.