Open d’Australie: Fritz et Paolini éjectés au 3e tour, Sinner aligne un 17e succès
Sale temps pour les 4e mondiaux: Jasmine Paolini et Taylor Fritz ont tous deux été éliminés samedi au 3e tour de l’Open d’Australie, tandis que le N.1 Jannik Sinner a porté son invincibilité à 17 matches consécutifs.- Monfils, le grand huit face à Fritz -A 38 ans passés, Gaël Monfils (41e mondial) a dominé en quatre sets et plus de trois heures le finaliste du dernier US Open Taylor Fritz (4e).Vainqueur 3-6, 7-5, 7-6 (7/1), 6-4 face au 4e mondial, Monfils a enregistré son huitième succès de rang.”Je suis content de la manière dont j’ai joué, ce n’est pas tous les jours qu’on arrive à appliquer une tactique”, s’est félicité le Parisien, ravi d’y être parvenu face à “un gros joueur”.Depuis que les tableaux à 128 joueurs ont été introduits à Melbourne en 1988, seul le lauréat de 20 tournois majeurs Roger Federer était parvenu à se hisser en huitièmes de finale à un âge plus avancé que Monfils.Le Français se mesurera au prochain tour à l’Américain Ben Shelton (20e).En soirée, le N.1 mondial Jannik Sinner a aisément dominé l’Américain Marcos Giron (46e) pour rejoindre Alexander Zverev (2e), Carlos Alcaraz (3e) et Novak Djokovic (7e) en huitièmes de finale.Grâce à sa victoire 6-3, 6-4, 6-2, le tenant du titre a aligné une 17e victoire de rang. “C’était peut-être mon meilleur match (du tournoi) dans la manière de jouer. J’ai un peu mieux frappé la balle que dans les rencontres précédentes”, s’est félicité l’Italien.Le double lauréat en Grand Chelem (Open d’Australie et US Open 2024) se frottera en huitièmes de finale à Holger Rune (13e). A près d’1h00 du matin dimanche à Melbourne, le Danois est venu à bout du Serbe Miomir Kecmanovic (51e) après avoir été mené deux sets à un.Dernier joueur local dans le tableau masculin, Alex De Minaur (8e) a concédé son premier set de la quinzaine mais a battu l’Argentin Francisco Cerundolo (31e) en quatre manches pour se hisser parmi les seize derniers en lice.La jeune pépite américaine Learner Tien (121e à 19 ans), qui avait surpris le 5e mondial Daniil Medvedev au 2e tour, a continué son parcours en dominant en trois sets le Français Corentin Moutet (69e).- Svitolina sort Paolini -Quelques heures après l’élimination du N.4 masculin, la 4e mondiale Jasmine Paolini a elle aussi été éliminée au 3e tour, par l’Ukrainienne Elina Svitolina.La 27e joueuse mondiale, épouse de Gaël Monfils, a remporté la partie 2-6, 6-4, 6-0 et croisera le fer avec une joueuse russe en huitièmes, Veronika Kudermetova (75e).Interrogée sur le secret de sa résilience après qu’elle eut perdu le premier set contre Paolini, Svitolina a souligné que “tous les Ukrainiens ont cet esprit combatif”, alors que son pays est en guerre avec la Russie depuis bientôt trois ans. “À tous les niveaux, nous nous battons pour ce qui nous appartient”, a-t-elle ajouté.Plus tôt dans la journée, la Polonaise Iga Swiatek (2e) avait aligné une quatrième victoire en autant de duels contre la Britannique Emma Raducanu (61e), lauréate de l’US Open en 2021.La quintuple lauréate en Grand Chelem a gagné 6-1, 6-0 et rejoint ainsi en huitièmes de finale ses rivales Aryna Sabalenka (1re), double tenante du titre, et Coco Gauff (3e).Elle défiera pour une place en quarts l’Allemande Eva Lys (128e).Après deux premiers matches laborieux, l’Américaine Emma Navarro (8e) a gagné un troisième match en trois sets, contre la triple finaliste en Grand Chelem Ons Jabeur (39e): 6-4, 3-6, 6-4.”J’aime tellement le tennis que je ne peux pas m’empêcher d’aller aux trois sets”, a plaisanté la demi-finaliste du dernier US Open.Elle affrontera au prochain tour la Russe Daria Kasatkina (10e), qui a écarté la Kazakhe Yulia Putintseva (23e) 7-5, 6-1 samedi.La 7e mondiale Elena Rybakina, lauréate de Wimbledon en 2022 et finaliste à Melbourne en 2023, est elle aussi en huitièmes de finale après son succès 6-3, 6-4 contre l’Ukrainienne Dayana Yastremska (33e).Elle retrouvera lundi Madison Keys (14e), tombeuse 6-4, 6-4 de sa compatriote tête de série N.10 Danielle Collins, touchée au genou gauche au deuxième set.
Open d’Australie: vainqueur de l’Américain Fritz, Monfils prolonge son rêve océanien
Qui arrêtera Gaël Monfils ? Le Français, 41e mondial et sacré à Auckland début janvier, a signé samedi contre l’Américain Taylor Fritz (4e) sa première victoire en Grand Chelem contre un membre du top 5 depuis 2008.Devenu en Nouvelle-Zélande le vainqueur de tournoi le plus âgé sur le circuit principal depuis 1977, le Parisien de 38 ans a signé à Melbourne un huitième succès d’affilée, sur le score de 3-6, 7-5, 7-6 (7/1), 6-4.Aces surpuissants, amorties suaves: +La Monf+ a montré une nouvelle fois qu’il n’avait rien perdu de son toucher de balle, finissant par écÅ“urer Fritz au bout d’un combat de plus de trois heures.”J’ai réussi à l’emmener où je voulais. Je crois que j’ai fait le job”, a souri Monfils juste après son exploit.”Avec un peu de réussite, me voici en deuxième semaine de l’Open d’Australie”, a-t-il lancé à un public largement acquis à sa cause.En conférence de presse, le Français a rappelé qu’il continuait de “jouer pour ces matches, pour affronter des grands joueurs sur des grands courts”.Fritz s’est pour sa part montré résigné. “C’est nul de sortir au 3e tour, (…) mais je ne vais pas en perdre le sommeil, il a livré un super bon match”, a estimé l’Américain.”Il ramenait tout, il n’y avait pas grand-chose à faire”, a-t-il ajouté. “Je ne vais pas laisser cette défaite m’atteindre outre mesure.”- Deux Français en huitièmes -Vétéran du tennis, Monfils a mis fin samedi à une série de 12 défaites consécutives en Grand Chelem contre des joueurs du top 5, son dernier succès remontant à 2008, contre l’Espagnol David Ferrer lors d’un quart de finale à Roland-Garros.Il rejoint en huitièmes de finale de l’Open d’Australie son compatriote Ugo Humbert (14e), qualifié dès vendredi après l’abandon d’Arthur Fils (21e), blessé au pied.Corentin Moutet (69e) a en revanche été dominé samedi en trois sets par un autre Américain, le jeune Learner Tien (121e à 19 ans), vainqueur 7-6 (12/10), 6-3, 6-3 après avoir déjà sorti le N.5 mondial Daniil Medvedev au tour précédent. Deux Français disputeront donc les huitièmes de finale, après la défaite de Benjamin Bonzi vendredi au 3e tour. Depuis que les tableaux à 128 joueurs ont été introduits à Melbourne en 1988, seul Roger Federer, lauréat de 20 tournois majeurs, était parvenu à se hisser en huitièmes de finale à un âge plus avancé que Monfils.Comme lors de son unique duel précédent avec Fritz, remporté par le Californien en 2019 déjà à Melbourne, la partie a mal commencé pour Monfils.Après avoir manqué une balle de break à deux jeux partout, le Français se faisait prendre sa mise en jeu sur une double faute (5-3), avant que Fritz confirme sur son service pour s’adjuger la première manche 6-3.Pas découragé par les missiles de Fritz en coup droit, Monfils remettait l’ouvrage sur le métier au deuxième set. A 6-5 en sa faveur, il prenait le service de l’Américain sur un jeu blanc pour rétablir l’égalité à une manche partout (7-5).Tout aussi serré, le 3e set s’est logiquement achevé au tie-break. Dès le premier point, remporté par Monfils après avoir fait visiter tous les recoins du court à son adversaire jusqu’à le dégoûter par un ultime lob, le Français a dicté le ton. Après s’être détaché à 6/0, “La Monf” a remporté le jeu décisif 7/1, recevant aussitôt une ovation debout du public de la Margaret Court Arena.Le Français, impérial au service, a porté l’estocade en breakant Fritz à 4-4 dans le quatrième set avant d’achever le match sur son service par un ultime ace (6-4).
Corée du Sud: Yoon a comparu devant la justice sur la prolongation de sa détention
Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol a comparu samedi devant la justice à Séoul dans le cadre d’une audience sur la demande de prolongation de sa détention, après son arrestation pour sa tentative avortée d’imposer la loi martiale.Le tribunal doit désormais décider s’il doit libérer M. Yoon, ce qui semble peu probable selon des analystes, ou bien prolonger sa détention d’une vingtaine de jours. Sa décision est attendue tard samedi ou tôt dimanche.M. Yoon s’est exprimé pendant 40 minutes devant le tribunal, a rapporté l’agence de presse Yonhap, son avocat ayant déclaré auparavant à l’AFP que le dirigeant espérait “restaurer son honneur” devant les juges. Il “a expliqué et répondu fidèlement sur les faits, les preuves et les questions juridiques”, a déclaré son avocat Yoon Kab-keun aux journalistes après l’audience.A l’extérieur du tribunal, des journalistes de l’AFP ont vu des foules de partisans de M. Yoon – 12.000, selon la police citée par Yonhap – brandissant des pancartes où était écrit “libérez le président”. Seize manifestants ont été arrêtés par la police après avoir tenté de pénétrer de force dans le palais de justice, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’audience s’est terminée au bout d’environ cinq heures, selon un responsable du tribunal. M. Yoon a quitté le bâtiment dans une camionnette bleue du ministère de la Justice en direction du centre de détention de Séoul où il est détenu. Des milliers de partisans ont applaudi et crié au passage du véhicule dans un convoi assuré par la sécurité présidentielle.Le Bureau d’enquête sur la corruption (CIO), qui mène des investigations sur M. Yoon, a indiqué dans un communiqué que deux véhicules transportant des membres de son équipe ont été attaqués par des manifestants “créant une situation dangereuse”.Le CIO va “réclamer que la police (impose) des sanctions strictes sur la base des preuves recueillies concernant ces actions”, souligne le communiqué.- “patriotisme passionné” -M. Yoon avait envoyé vendredi une lettre via ses avocats pour remercier ses partisans, qui comptent des chrétiens évangéliques et des YouTubeurs de droite, pour leurs manifestations, soulignant leur “patriotisme passionné”.Samedi, les manifestants, qui agitaient des drapeaux sud-coréens et américains, ont occupé les axes principaux devant le tribunal.Le parti de M. Yoon est généralement favorable à l’alliance de sécurité américaine avec la Corée du Sud et rejette tout engagement avec la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire. “La probabilité que le tribunal approuve l’arrestation est très élevée, et conscient de cela, Yoon a appelé à une mobilisation maximale parmi ses partisans de la ligne dure”, a déclaré à l’AFP Chae Jin-won, du Humanitas College de l’université Kyung Hee. “Les manifestations d’aujourd’hui, selon lui, constituent une sorte d’adieu entre Yoon et sa base de soutien extrême”. – Possible prolongation de 20 jours – Une décision du tribunal approuvant le maintien en détention de M. Yoon donnerait aux procureurs le temps d’officialiser un acte d’accusation pour insurrection, passible de la prison à vie ou d’exécution s’il est reconnu coupable.Une telle accusation signifierait que M. Yoon serait probablement détenu pendant toute la durée de son procès. Une fois que “le mandat d’arrêt sera émis cette fois, (Yoon) ne pourra probablement pas rentrer chez lui pendant une période prolongée”, a déclaré à l’AFP l’analyste politique Park Sang-byung.L’absence de prolongation de sa détention entraînerait au contraire sa remise en liberté.M. Yoon est accusé d’avoir déstabilisé le pays en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.Il avait justifié l’instauration de la loi martiale comme une mesure destinée à protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et à “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.Il a été arrêté le 15 janvier à l’issue d’un assaut de six heures par des enquêteurs anticorruption et des policiers sur sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef d’Etat en exercice.L’Assemblée nationale a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre lui, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.Dans cette procédure parallèle aux enquêtes en cours, la juridiction a jusqu’à la mi-juin pour le démettre définitivement, ou décider de le rétablir dans ses fonctions.Â
Corée du Sud: Yoon a comparu devant la justice sur la prolongation de sa détention
Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol a comparu samedi devant la justice à Séoul dans le cadre d’une audience sur la demande de prolongation de sa détention, après son arrestation pour sa tentative avortée d’imposer la loi martiale.Le tribunal doit désormais décider s’il doit libérer M. Yoon, ce qui semble peu probable selon des analystes, ou bien prolonger sa détention d’une vingtaine de jours. Sa décision est attendue tard samedi ou tôt dimanche.M. Yoon s’est exprimé pendant 40 minutes devant le tribunal, a rapporté l’agence de presse Yonhap, son avocat ayant déclaré auparavant à l’AFP que le dirigeant espérait “restaurer son honneur” devant les juges. Il “a expliqué et répondu fidèlement sur les faits, les preuves et les questions juridiques”, a déclaré son avocat Yoon Kab-keun aux journalistes après l’audience.A l’extérieur du tribunal, des journalistes de l’AFP ont vu des foules de partisans de M. Yoon – 12.000, selon la police citée par Yonhap – brandissant des pancartes où était écrit “libérez le président”. Seize manifestants ont été arrêtés par la police après avoir tenté de pénétrer de force dans le palais de justice, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’audience s’est terminée au bout d’environ cinq heures, selon un responsable du tribunal. M. Yoon a quitté le bâtiment dans une camionnette bleue du ministère de la Justice en direction du centre de détention de Séoul où il est détenu. Des milliers de partisans ont applaudi et crié au passage du véhicule dans un convoi assuré par la sécurité présidentielle.Le Bureau d’enquête sur la corruption (CIO), qui mène des investigations sur M. Yoon, a indiqué dans un communiqué que deux véhicules transportant des membres de son équipe ont été attaqués par des manifestants “créant une situation dangereuse”.Le CIO va “réclamer que la police (impose) des sanctions strictes sur la base des preuves recueillies concernant ces actions”, souligne le communiqué.- “patriotisme passionné” -M. Yoon avait envoyé vendredi une lettre via ses avocats pour remercier ses partisans, qui comptent des chrétiens évangéliques et des YouTubeurs de droite, pour leurs manifestations, soulignant leur “patriotisme passionné”.Samedi, les manifestants, qui agitaient des drapeaux sud-coréens et américains, ont occupé les axes principaux devant le tribunal.Le parti de M. Yoon est généralement favorable à l’alliance de sécurité américaine avec la Corée du Sud et rejette tout engagement avec la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire. “La probabilité que le tribunal approuve l’arrestation est très élevée, et conscient de cela, Yoon a appelé à une mobilisation maximale parmi ses partisans de la ligne dure”, a déclaré à l’AFP Chae Jin-won, du Humanitas College de l’université Kyung Hee. “Les manifestations d’aujourd’hui, selon lui, constituent une sorte d’adieu entre Yoon et sa base de soutien extrême”. – Possible prolongation de 20 jours – Une décision du tribunal approuvant le maintien en détention de M. Yoon donnerait aux procureurs le temps d’officialiser un acte d’accusation pour insurrection, passible de la prison à vie ou d’exécution s’il est reconnu coupable.Une telle accusation signifierait que M. Yoon serait probablement détenu pendant toute la durée de son procès. Une fois que “le mandat d’arrêt sera émis cette fois, (Yoon) ne pourra probablement pas rentrer chez lui pendant une période prolongée”, a déclaré à l’AFP l’analyste politique Park Sang-byung.L’absence de prolongation de sa détention entraînerait au contraire sa remise en liberté.M. Yoon est accusé d’avoir déstabilisé le pays en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.Il avait justifié l’instauration de la loi martiale comme une mesure destinée à protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et à “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.Il a été arrêté le 15 janvier à l’issue d’un assaut de six heures par des enquêteurs anticorruption et des policiers sur sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef d’Etat en exercice.L’Assemblée nationale a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre lui, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.Dans cette procédure parallèle aux enquêtes en cours, la juridiction a jusqu’à la mi-juin pour le démettre définitivement, ou décider de le rétablir dans ses fonctions.Â
En Autriche, Herbert Kickl prône “l’asile zéro”
Le chef de l’extrême droite autrichienne Herbert Kickl a déclaré samedi vouloir réduire l’asile à “zéro”, dans un discours de politique générale présentant ce qu’il souhaiterait faire s’il accédait à la chancellerie.Arrivé pour la première fois en tête lors des dernières législatives fin septembre, le Parti autrichien de la Liberté (FPÖ) est actuellement en négociation avec les conservateurs pour former un gouvernement et obtenir la chancellerie pour la première fois.”On va construire notre Autriche forteresse à coup de demandes d’asiles rejetées, d’avis d’expulsions et de charters”, a déclaré le chef du parti devant une large foule à Vösendorf, en Basse-Autriche. “Pour nous, asile veut dire protection tout près de la région en crise”, pas “migration déguisée des peuples, ticket d’entrée dans le système social et accès à la nationalité”, a-t-il ajouté.Estimant que les chiffres de demandes d’asile déposées ces dernières années étaient “trop élevés”, il a jugé que dans ce domaine aussi, l’Autriche avait “besoin d’un zéro, comme pour le déficit zéro”.Pour Herbert Kickl, un “retour aux deux sexes” est par ailleurs nécessaire, “nos familles” étant “composées du père, de la mère et des enfants”. L’Autriche a ouvert à tous le droit au mariage et à l’adoption en 2019. Comparant l’Union européenne qui déroule un “communisme climatique” à “l’URSS et ses grandes planifications”, il a rendu hommage à la génération d’après-guerre ayant reconstruit l’Autriche “dans la plus grande misère”. Herbert Kickl estime que sa génération a l’obligation de transmettre à la prochaine la “prospérité” pour laquelle elle a “travaillé dur”.