Corée du Sud: la justice appelée à examiner la demande de prolongation de la détention de Yoon

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol est attendu samedi au tribunal qui se prononcera sur la prolongation de sa détention, après son arrestation pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.M. Yoon a été appréhendé et mis derrière les barreaux à la suite d’un assaut des autorités sur sa résidence mercredi, une première en Corée du Sud pour un chef d’Etat titulaire.Le dirigeant conservateur est sous le coup de plusieurs enquêtes dont une pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort. Il est accusé d’avoir fait vaciller le pays et la démocratie en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.Les enquêteurs pouvaient retenir M. Yoon pendant 48 heures en vertu du mandat d’arrêt actif au moment de leur descente. Ils ont sollicité vendredi une extension afin de le maintenir enfermé plus longtemps.Le Tribunal du district ouest de la capitale a programmé une audience à 14H00 locales (05H00 GMT) pour étudier la question, avec une décision attendue dans la soirée ou pour dimanche matin. Une prolongation portera vraisemblablement à 20 jours la durée de détention de Yoon Suk Yeol, donnant le temps aux procureurs de l’inculper. Un refus entraînera au contraire sa remise en liberté.”Le président assistera à (…) l’audience”, a annoncé à l’AFP l’un de ses avocats, Yoon Kab-keun, ajoutant: “Il a choisi de comparaître afin de restaurer son honneur en expliquant directement la légitimité de la loi martiale”.- Tribunal fermé au public -L’Assemblée nationale a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre M. Yoon, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.La juridiction a jusqu’à la mi-juin pour ce faire, ou décider de le rétablir dans ses fonctions. Yoon Suk Yeol avait assuré par la voix de ses avocats qu’il assisterait à une audience pour s’expliquer, mais il n’était pas venu aux deux premières.Dans la foulée de son arrestation, il a affirmé avoir choisi d’obéir aux autorités pour éviter toute “effusion de sang”, disant ne pas reconnaître pour autant la légalité des enquêtes sur lui.L’ex-magistrat était retranché chez lui depuis des semaines, protégé par son service de sécurité, resté fidèle et qui avait fait échouer une première tentative de l’arrêter début janvier.Le tribunal appelé à se prononcer sur la prolongation de sa détention a fermé au public vendredi soir, faisant état d’inquiétudes en matière de sécurité.Nombre de partisans de Yoon Suk Yeol sont rassemblées devant ses portes pour réclamer un jugement en sa faveur.M. Yoon garde pour le moment le silence face aux enquêteurs essayant de l’interroger sur son coup de force, qu’il avait justifié au moment des faits par sa volonté de protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et des “éléments hostiles à l’Etat”.

Corée du Sud: la justice appelée à examiner la demande de prolongation de la détention de Yoon

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol est attendu samedi au tribunal qui se prononcera sur la prolongation de sa détention, après son arrestation pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.M. Yoon a été appréhendé et mis derrière les barreaux à la suite d’un assaut des autorités sur sa résidence mercredi, une première en Corée du Sud pour un chef d’Etat titulaire.Le dirigeant conservateur est sous le coup de plusieurs enquêtes dont une pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort. Il est accusé d’avoir fait vaciller le pays et la démocratie en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.Les enquêteurs pouvaient retenir M. Yoon pendant 48 heures en vertu du mandat d’arrêt actif au moment de leur descente. Ils ont sollicité vendredi une extension afin de le maintenir enfermé plus longtemps.Le Tribunal du district ouest de la capitale a programmé une audience à 14H00 locales (05H00 GMT) pour étudier la question, avec une décision attendue dans la soirée ou pour dimanche matin. Une prolongation portera vraisemblablement à 20 jours la durée de détention de Yoon Suk Yeol, donnant le temps aux procureurs de l’inculper. Un refus entraînera au contraire sa remise en liberté.”Le président assistera à (…) l’audience”, a annoncé à l’AFP l’un de ses avocats, Yoon Kab-keun, ajoutant: “Il a choisi de comparaître afin de restaurer son honneur en expliquant directement la légitimité de la loi martiale”.- Tribunal fermé au public -L’Assemblée nationale a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre M. Yoon, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.La juridiction a jusqu’à la mi-juin pour ce faire, ou décider de le rétablir dans ses fonctions. Yoon Suk Yeol avait assuré par la voix de ses avocats qu’il assisterait à une audience pour s’expliquer, mais il n’était pas venu aux deux premières.Dans la foulée de son arrestation, il a affirmé avoir choisi d’obéir aux autorités pour éviter toute “effusion de sang”, disant ne pas reconnaître pour autant la légalité des enquêtes sur lui.L’ex-magistrat était retranché chez lui depuis des semaines, protégé par son service de sécurité, resté fidèle et qui avait fait échouer une première tentative de l’arrêter début janvier.Le tribunal appelé à se prononcer sur la prolongation de sa détention a fermé au public vendredi soir, faisant état d’inquiétudes en matière de sécurité.Nombre de partisans de Yoon Suk Yeol sont rassemblées devant ses portes pour réclamer un jugement en sa faveur.M. Yoon garde pour le moment le silence face aux enquêteurs essayant de l’interroger sur son coup de force, qu’il avait justifié au moment des faits par sa volonté de protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et des “éléments hostiles à l’Etat”.

TikTok annonce sa fermeture quasi certaine dimanche aux Etats-Unis après la décision de la Cour suprême

“TikTok sera malheureusement contraint de fermer le 19 janvier”, soit dimanche, a annoncé la populaire application sur X vendredi soir, à moins que “le gouvernement de Joe Biden ne garantisse la non-application de la loi” qui interdit la plateforme aux Etats-Unis sauf si son propriétaire chinois accepte de la vendre.TikTok se bat depuis des mois contre cette loi adoptée en mars dernier par le Congrès au nom de la sécurité nationale, mais la Cour suprême américaine a refusé vendredi de la suspendre, scellant le sort du réseau social dans le pays, sauf intervention de dernière minute.”Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d’Américains, TikTok offre un important mode d’expression, d’interaction et d’appartenance à une communauté”, ont estimé les neuf hauts magistrats, unanimes.”Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale”, ont-ils observé.La décision de la plus haute juridiction américaine est intervenue à un peu plus de 36 heures de la limite imposée par le Congrès à la maison mère de TikTok, le groupe chinois ByteDance, pour vendre sa filiale.La loi impose théoriquement aux fournisseurs d’accès d’internet et aux boutiques d’applications de bloquer téléchargements et mises à jour à partir de minuit dans la nuit de samedi à dimanche. Les principales d’entre elles, contactées par l’AFP, n’ont pas répondu.La Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole, Karine Jean-Pierre.- “Besoin de temps” -Le ministère américain de la Justice a de son côté fait savoir vendredi que l’application de la loi allait s’étaler dans le temps, ce qui pose la question de ses effets à très court terme.”Les déclarations publiées aujourd’hui par la Maison Blanche et le Département de la Justice n’ont pas apporté la clarté et l’assurance nécessaires aux fournisseurs de services qui font partie intégrante du maintien de la disponibilité de TikTok pour plus de 170 millions d’Américains”, a indiqué TikTok, avant de prévenir TikTok serait donc certainement contraint d’afficher un écran noir dimanche.Donald Trump s’est, à plusieurs reprises, dit favorable à ce que l’application soit préservée aux Etats-Unis, et avait même plaidé en ce sens auprès de la Cour suprême, en vain.Vendredi, il a souligné que la décision de la Cour devait être “respectée”, mais dit avoir “besoin de temps” pour statuer sur le sort du réseau social, promettant une décision “dans un avenir assez proche”.Celui qui doit prendre ses fonctions lundi à midi a évoqué le sort de TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping.Signe de l’ouverture de Donald Trump vis-à-vis du réseau social favori des jeunes, le patron de TikTok, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture.”Je tiens à remercier le président Trump pour son engagement à travailler avec nous afin de trouver une solution qui permette à TikTok de rester disponible aux États-Unis”, a déclaré Shou Chew dans une vidéo postée sur la plateforme vendredi.”Nous allons mettre en place des mesures pour empêcher que TikTok n’éteigne la lumière” aux Etats-Unis, a assuré jeudi, sur la chaîne Fox News, l’élu républicain à la Chambre des représentants Mike Waltz, nommé conseiller à la Sécurité nationale par Donald Trump.- “Victoire” -Les élus américains avaient adopté, en avril 2024, cette loi destinée à empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données des utilisateurs aux Etats-Unis du réseau social ou de tenter de manipuler l’opinion américaine.ByteDance a jusqu’ici systématiquement refusé de céder TikTok, même si plusieurs investisseurs américains se sont positionnés, en premier lieu l’homme d’affaires Frank McCourt, prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table.”Les créateurs de contenu présents sur TikTok se préparent à une possible interdiction, dans un contexte de grande incertitude”, explique Courtney Spritzer, patronne de l’agence de marketing numérique Socialfly, spécialisée dans les réseaux sociaux.Quant aux annonceurs, “certains parient sur une extinction (de la plateforme), tandis que d’autres sont plus optimistes et pensent qu’elle continuera après dimanche”, a-t-elle ajouté.La perspective d’une possible disparition de TikTok agitait internet, les trois applications les plus téléchargées sur la boutique d’Apple étant trois plateformes vidéo, à savoir la chinoise Xiaohongshu, Lemon8, autre filiale de ByteDance, et l’Américaine Clapper. TikTok figurait lui-même dans le top 10.

TikTok annonce sa fermeture quasi certaine dimanche aux Etats-Unis après la décision de la Cour suprême

“TikTok sera malheureusement contraint de fermer le 19 janvier”, soit dimanche, a annoncé la populaire application sur X vendredi soir, à moins que “le gouvernement de Joe Biden ne garantisse la non-application de la loi” qui interdit la plateforme aux Etats-Unis sauf si son propriétaire chinois accepte de la vendre.TikTok se bat depuis des mois contre cette loi adoptée en mars dernier par le Congrès au nom de la sécurité nationale, mais la Cour suprême américaine a refusé vendredi de la suspendre, scellant le sort du réseau social dans le pays, sauf intervention de dernière minute.”Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d’Américains, TikTok offre un important mode d’expression, d’interaction et d’appartenance à une communauté”, ont estimé les neuf hauts magistrats, unanimes.”Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale”, ont-ils observé.La décision de la plus haute juridiction américaine est intervenue à un peu plus de 36 heures de la limite imposée par le Congrès à la maison mère de TikTok, le groupe chinois ByteDance, pour vendre sa filiale.La loi impose théoriquement aux fournisseurs d’accès d’internet et aux boutiques d’applications de bloquer téléchargements et mises à jour à partir de minuit dans la nuit de samedi à dimanche. Les principales d’entre elles, contactées par l’AFP, n’ont pas répondu.La Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole, Karine Jean-Pierre.- “Besoin de temps” -Le ministère américain de la Justice a de son côté fait savoir vendredi que l’application de la loi allait s’étaler dans le temps, ce qui pose la question de ses effets à très court terme.”Les déclarations publiées aujourd’hui par la Maison Blanche et le Département de la Justice n’ont pas apporté la clarté et l’assurance nécessaires aux fournisseurs de services qui font partie intégrante du maintien de la disponibilité de TikTok pour plus de 170 millions d’Américains”, a indiqué TikTok, avant de prévenir TikTok serait donc certainement contraint d’afficher un écran noir dimanche.Donald Trump s’est, à plusieurs reprises, dit favorable à ce que l’application soit préservée aux Etats-Unis, et avait même plaidé en ce sens auprès de la Cour suprême, en vain.Vendredi, il a souligné que la décision de la Cour devait être “respectée”, mais dit avoir “besoin de temps” pour statuer sur le sort du réseau social, promettant une décision “dans un avenir assez proche”.Celui qui doit prendre ses fonctions lundi à midi a évoqué le sort de TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping.Signe de l’ouverture de Donald Trump vis-à-vis du réseau social favori des jeunes, le patron de TikTok, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture.”Je tiens à remercier le président Trump pour son engagement à travailler avec nous afin de trouver une solution qui permette à TikTok de rester disponible aux États-Unis”, a déclaré Shou Chew dans une vidéo postée sur la plateforme vendredi.”Nous allons mettre en place des mesures pour empêcher que TikTok n’éteigne la lumière” aux Etats-Unis, a assuré jeudi, sur la chaîne Fox News, l’élu républicain à la Chambre des représentants Mike Waltz, nommé conseiller à la Sécurité nationale par Donald Trump.- “Victoire” -Les élus américains avaient adopté, en avril 2024, cette loi destinée à empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données des utilisateurs aux Etats-Unis du réseau social ou de tenter de manipuler l’opinion américaine.ByteDance a jusqu’ici systématiquement refusé de céder TikTok, même si plusieurs investisseurs américains se sont positionnés, en premier lieu l’homme d’affaires Frank McCourt, prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table.”Les créateurs de contenu présents sur TikTok se préparent à une possible interdiction, dans un contexte de grande incertitude”, explique Courtney Spritzer, patronne de l’agence de marketing numérique Socialfly, spécialisée dans les réseaux sociaux.Quant aux annonceurs, “certains parient sur une extinction (de la plateforme), tandis que d’autres sont plus optimistes et pensent qu’elle continuera après dimanche”, a-t-elle ajouté.La perspective d’une possible disparition de TikTok agitait internet, les trois applications les plus téléchargées sur la boutique d’Apple étant trois plateformes vidéo, à savoir la chinoise Xiaohongshu, Lemon8, autre filiale de ByteDance, et l’Américaine Clapper. TikTok figurait lui-même dans le top 10.

TikTok annonce sa fermeture quasi certaine dimanche aux Etats-Unis après la décision de la Cour suprême

“TikTok sera malheureusement contraint de fermer le 19 janvier”, soit dimanche, a annoncé la populaire application sur X vendredi soir, à moins que “le gouvernement de Joe Biden ne garantisse la non-application de la loi” qui interdit la plateforme aux Etats-Unis sauf si son propriétaire chinois accepte de la vendre.TikTok se bat depuis des mois contre cette loi adoptée en mars dernier par le Congrès au nom de la sécurité nationale, mais la Cour suprême américaine a refusé vendredi de la suspendre, scellant le sort du réseau social dans le pays, sauf intervention de dernière minute.”Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d’Américains, TikTok offre un important mode d’expression, d’interaction et d’appartenance à une communauté”, ont estimé les neuf hauts magistrats, unanimes.”Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale”, ont-ils observé.La décision de la plus haute juridiction américaine est intervenue à un peu plus de 36 heures de la limite imposée par le Congrès à la maison mère de TikTok, le groupe chinois ByteDance, pour vendre sa filiale.La loi impose théoriquement aux fournisseurs d’accès d’internet et aux boutiques d’applications de bloquer téléchargements et mises à jour à partir de minuit dans la nuit de samedi à dimanche. Les principales d’entre elles, contactées par l’AFP, n’ont pas répondu.La Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole, Karine Jean-Pierre.- “Besoin de temps” -Le ministère américain de la Justice a de son côté fait savoir vendredi que l’application de la loi allait s’étaler dans le temps, ce qui pose la question de ses effets à très court terme.”Les déclarations publiées aujourd’hui par la Maison Blanche et le Département de la Justice n’ont pas apporté la clarté et l’assurance nécessaires aux fournisseurs de services qui font partie intégrante du maintien de la disponibilité de TikTok pour plus de 170 millions d’Américains”, a indiqué TikTok, avant de prévenir TikTok serait donc certainement contraint d’afficher un écran noir dimanche.Donald Trump s’est, à plusieurs reprises, dit favorable à ce que l’application soit préservée aux Etats-Unis, et avait même plaidé en ce sens auprès de la Cour suprême, en vain.Vendredi, il a souligné que la décision de la Cour devait être “respectée”, mais dit avoir “besoin de temps” pour statuer sur le sort du réseau social, promettant une décision “dans un avenir assez proche”.Celui qui doit prendre ses fonctions lundi à midi a évoqué le sort de TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping.Signe de l’ouverture de Donald Trump vis-à-vis du réseau social favori des jeunes, le patron de TikTok, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture.”Je tiens à remercier le président Trump pour son engagement à travailler avec nous afin de trouver une solution qui permette à TikTok de rester disponible aux États-Unis”, a déclaré Shou Chew dans une vidéo postée sur la plateforme vendredi.”Nous allons mettre en place des mesures pour empêcher que TikTok n’éteigne la lumière” aux Etats-Unis, a assuré jeudi, sur la chaîne Fox News, l’élu républicain à la Chambre des représentants Mike Waltz, nommé conseiller à la Sécurité nationale par Donald Trump.- “Victoire” -Les élus américains avaient adopté, en avril 2024, cette loi destinée à empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données des utilisateurs aux Etats-Unis du réseau social ou de tenter de manipuler l’opinion américaine.ByteDance a jusqu’ici systématiquement refusé de céder TikTok, même si plusieurs investisseurs américains se sont positionnés, en premier lieu l’homme d’affaires Frank McCourt, prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table.”Les créateurs de contenu présents sur TikTok se préparent à une possible interdiction, dans un contexte de grande incertitude”, explique Courtney Spritzer, patronne de l’agence de marketing numérique Socialfly, spécialisée dans les réseaux sociaux.Quant aux annonceurs, “certains parient sur une extinction (de la plateforme), tandis que d’autres sont plus optimistes et pensent qu’elle continuera après dimanche”, a-t-elle ajouté.La perspective d’une possible disparition de TikTok agitait internet, les trois applications les plus téléchargées sur la boutique d’Apple étant trois plateformes vidéo, à savoir la chinoise Xiaohongshu, Lemon8, autre filiale de ByteDance, et l’Américaine Clapper. TikTok figurait lui-même dans le top 10.

TikTok could ‘go dark’ in US Sunday after Supreme Court ruling

TikTok says it will “go dark” in the United States on Sunday unless the government provides assurances a new law calling for its ban won’t be used to punish service providers.”Unless the Biden Administration immediately provides a definitive statement to satisfy the most critical service providers assuring non-enforcement, unfortunately TikTok will be forced to go dark on January 19,” TikTok said in a statement.The US Supreme Court on Friday upheld a law supported by President Joe Biden and Congress that requires the app’s owner ByteDance to either sell TikTok or cease US operations by January 19.”The statements issued today by both the Biden White House and the Department of Justice have failed to provide the necessary clarity and assurance to the service providers that are integral to maintaining TikTok’s availability to over 170 million Americans,” TikTok said following the Supreme Court decision. The unanimous ruling, which found the law does not violate free speech rights, dealt a major blow to TikTok and created uncertainty about what will happen when the ban takes effect.The court agreed with the government’s national security concerns about Chinese company ByteDance’s ownership of the app.ByteDance has firmly rejected selling its US operation, a stance also taken by Beijing, which has denounced the law as theft.The justices acknowledged that, “for more than 170 million Americans,” the social media giant “offers a distinct and expansive outlet for expression, means of engagement, and source of community.”But, the court concluded, “Congress has determined that divestiture is necessary to address its well-supported national security concerns regarding TikTok’s data collection practices and relationship with a foreign adversary.”Even if the ban now stands, the Biden White House said it won’t enforce it, leaving the matter to incoming president Donald Trump.Trump, who opposes the ban, discussed TikTok with Chinese President Xi Jinping on Friday.”The Supreme Court decision was expected, and everyone must respect it,” Trump wrote on Truth Social as he said he would need time to find an alternative to the ban.The Department of Justice noted that enforcing the law “will be a process that plays out over time,” in a potential sign that it does not intend to carry out the law for now.Despite the court defeat, TikTok chief executive Shou Chew thanked Trump for his “commitment to work with us to find a solution.”Trump “truly understands our platform,” he added.TikTok has been lobbying furiously to thwart the law’s implementation with Chew set to attend Trump’s inauguration on Monday.The law requires Apple and Google to remove TikTok from their app stores, blocking new downloads. The companies could face penalties of up to $5,000 per user who can access the app.Chew gave no indication on whether TikTok would unilaterally shut down its platform in the United States when the ban kicks in, as reported in US media.TikTok’s lawyer Noel Francisco had warned it would shut down Sunday in case of a legal defeat.- ‘Viable deal’ -Trump’s incoming national security advisor Mike Waltz told Fox News the administration would work “to keep TikTok from going dark,” noting the law allows a 90-day delay if the White House can show progress toward “a viable deal.” Former Los Angeles Dodgers owner Frank McCourt has expressed interest in leading a purchase of TikTok’s US activity and said he’s “ready to work with the company and President Trump to complete a deal.”The ban would hugely benefit US-owned rivals Instagram Reels and YouTube Shorts, but influencers said that TikTok’s unique abilities could not be matched.”Making videos and reaching people on TikTok is so much easier than a lot of other platforms,” said Nathan Espinoza, who has more than 500,000 followers on TikTok.Courtney Spritzer, head of digital marketing agency Socialfly, said TikTok creators were in “great uncertainty.” Among advertisers, “some are betting there will be a shutdown while others are more optimistic that it will continue to exist after Sunday.”

Menendez brothers’ hearing delayed by LA fires

A re-sentencing hearing for Lyle and Erik Menendez over the bloody murder of their wealthy parents was delayed Friday as Los Angeles grapples with devastating wildfires.The pair were jailed for life after a blockbuster trial in the 1990s detailing the gruesome slayings of Jose and Kitty Menendez at the family’s luxury Beverly Hills mansion.But a growing campaign to free the brothers — given new life by a hit Netflix series — has opened the door to a reduced sentence, with Los Angeles officials seemingly receptive to their lawyer’s overtures.A January 30-31 hearing was postponed Friday until March 20-21, the office of District Attorney Nathan Hochman said.Local media cited Hochman saying agreement had been reached between prosecutors and defense because of the impact the fires would have on the “extensive preparations” required.Los Angeles is staggering under the weight of a sprawling disaster that has killed at least 27 people and forced tens of thousands from their homes.Around 40,000 acres (16,000 hectares) have been burned and thousands of buildings lie in ruins.At the time of the conviction, prosecutors said the brothers had plotted to murder their parents in a bid to hasten a $14 million inheritance.Supporters insist the 1989 killings were an act of desperate self-defense by young men subjected to years of sexual abuse and psychological violence at the hands of an abusive father and a complicit mother.Erik Menendez, now 53, and Lyle Menendez, 56, have spent more than three decades behind bars.A previous court hearing — at which the men were due to appear by videolink from prison —  was a blockbuster event in its own right, with a lottery system in place for spots in the public gallery.

Mounted police comb fire-charred Los Angeles for bodies

Sheriff’s deputies on horseback fanned out through charred brush on Friday, hunting for the remains of people who perished when huge wildfires raced through Los Angeles.At least 27 people are known to have died in the two massive blazes, with dozens still missing.Ten days after flames erupted, frustration was growing among the tens of thousands who remain in limbo, unable to return even to homes that were spared by the flames, because of unseen dangers like toxic pollution or the risk of landslides.Nina Madok, who lost her home in the Palisades Fire, told AFP an information meeting for evacuees had been “worthless.””We need local leaders from the Palisades to answer our questions now.”An emotional Los Angeles Assistant Fire Chief Joe Everett told those present: “It’s extremely, extremely hard for me to look you in the eye knowing that, quite honestly, I feel like I failed you in some respect.” Officials said Thursday it would be at least a week until anyone could go home.Los Angeles City Mayor Karen Bass, under pressure over her handling of the disaster, announced the appointment of a chief recovery officer.Steve Soboroff, a former police commissioner, said he was devising an action plan for the path forward.”There is an A to Z for each one of us, and A is today,” he told a press conference. “We’re going to get there step by step.”But with dangerous rubble strewn over a large swath and the final death toll still unknown, the area remained in emergency mode.Urban search teams using cadaver dogs continued their painstaking trawl through Altadena, where whole blocks of homes were incinerated.In the countryside above Malibu, Los Angeles County Sheriff’s deputies on horseback were also looking for the dead.Although they reportedly have no specific information that there was anyone in the wild area, it all has to be searched before it can be reopened to the public.- Acclaim for firefighters -Thousands of firefighters continued their efforts to snuff out hotspots over the 40,000 acres (16,000 hectares) that have been burned — an area almost as big as the US capital Washington.All over Los Angeles, signs have appeared thanking first responders, including one outside the studio where Jimmy Kimmel records his late-night chat show.Entertainment website TMZ posted a video of diners in Calabasas clapping as uniformed firefighters finished a meal, which the site reported had been paid for by other customers and the restaurant.The acclaim for first responders stood in contrast to the political bickering, which has seen Republicans across the country line up behind President-elect Donald Trump as he bashes California’s Democratic leadership.Trump has previously threatened to withhold federal aid to the state unless Governor Gavin Newsom bends to his policy demands, and some congressional allies have sought to link cash to the incoming administration’s priorities.Actor Eric Braeden, a mainstay of US daytime soap opera “The Young and the Restless,” on Thursday lashed out at the politicization of the issue.”We contribute more taxes than any other state in America,” said the German-born actor, whose Pacific Palisades home was razed in the fires.”The rest of the country: don’t point your finger at California.”US tennis great Pam Shriver appealed Friday for the return of trophies stolen with her car after she evacuated her luxury home.”Let’s do the right thing,” she told broadcaster KTLA. “This is not the time to give people even more stress and more worry.”Dozens of people have been arrested in the wake of the disaster, with several charged for looting.