Bolivie: l’ancien président Evo Morales, visé par un mandat d’arrêt, dénonce une “justice partiale”

L’ancien président bolivien Evo Morales, qui cherche à revenir au pouvoir, a dénoncé vendredi une “justice partiale et soumise” au gouvernement de son ancien allié Luis Arce, après l’émission d’un mandat d’arrêt à son encontre dans le cadre d’une affaire de “traite” de mineure. “Je dénonce au monde qui me persécute et me condamne en un temps record, une +justice+ partiale et soumise au gouvernement d’Arce (…)”, a écrit l’ancien dirigeant (2006-2019) sur son compte X.”Mes accusateurs ne cherchent pas la justice, ils veulent me proscrire et m’éliminer avant les prochaines élections présidentielles en Bolivie”, a-t-il fustigé.Le juge de Tarija (sud), Nelson Rocabado, a ordonné vendredi un mandat d’arrêt contre M. Morales lors d’une audience à laquelle l’ex-président était convoqué mais où il ne s’est pas présenté, comme cela avait déjà été le cas mardi. L’audience était destinée à examiner une demande du parquet de placement en détention préventive pour six mois.Le juge Rocabado a également ordonné le gel de ses biens et interdit sa sortie du pays.Premier chef d’Etat bolivien d’origine indigène, Evo Morales est accusé de “traite” d’une mineure en raison d’un présumé arrangement conclu avec ses parents.Selon le parquet, M. Morales, 65 ans, aurait entretenu une relation en 2015 avec une adolescente de 15 ans, de laquelle une fille serait née un an plus tard, avec le consentement des parents en échange d’avantages.M. Morales rejette ces accusations et fait valoir qu’une enquête pour les mêmes faits a été classée sans suite en 2020. “Ils n’ont pas pu prouver un délit et en ont inventé un autre”, a-t-il encore affirmé.L’ancien dirigeant se dit victime d’une “guerre juridique” orchestrée par le président Luis Arce, rival pour l’investiture du parti de gauche au pouvoir en vue de la présidentielle d’août.Evo Morales souhaite revenir au pouvoir malgré un arrêt de la Cour constitutionnelle ayant confirmé en novembre l’interdiction pour un président d’exercer plus de deux mandats.Les avocats de M. Morales avaient soumis mardi un certificat médical pour justifier son absence faisant état d’une bronchopneumonie et d’une possible bradycardie (un rythme cardiaque anormalement lent).La procureure Sandra Gutiérrez, chargée de l’affaire, a indiqué vendredi à la presse que les documents présentés “ne constituent pas des empêchements juridiques valables” pour justifier son absence.- Retranché -L’ancien cultivateur de coca est soutenu par de nombreux partisans, majoritairement des paysans indigènes, qui ont manifesté en début de semaine à La Paz après une marche de quatre jours depuis Patacamaya, à 100 kilomètres au sud de la capitale administrative. Ils protestaient contre la crise économique, réclamant la démission du président Arce. Des affrontements avec police ont entraîné l’arrestation de 41 personnes mardi, au deuxième jour de ces manifestations, selon le médiateur chargé de la défense des libertés.C’est la deuxième marche de partisans de M. Morales, tenant d’une gauche radicale, après une première en septembre à laquelle l’ancien dirigeant avait participé.Mais depuis, déjà visé par un mandat d’arrêt, il reste retranché dans son bastion de la région du Tropico de Cochabamba, dans l’Etat du Chapare, dans le centre du pays, protégé par ses soutiens.”La sécurité du frère Evo” est assurée par plus de “2.000 personnes, tous les jours et 24 heures sur 24”, a assuré mercredi à l’AFP Vicente Choque, de la Confédération syndicale unique des travailleurs paysans de Bolivie, et l’un de ses proches.En décembre, la procureure avait présenté des poursuites contre M. Morales dans cette affaire pour laquelle il encourt une peine de 10 à 15 ans de prison. Elle avait alors expliqué avoir émis en octobre un mandat d’arrêt contre lui, sans en révéler l’existence en raison de la “complexité” de l’affaire, pour qu’il puisse être entendu par le ministère public.Mme Gutiérrez avait rappelé que deux jours avant, ses partisans avaient érigé des barrages routiers — qui ont duré plusieurs semaines — pour protester contre la “persécution judiciaire”, selon eux, de leur leader.

Ex-Liberian rebel pleads guilty to US immigration fraudFri, 17 Jan 2025 23:54:31 GMT

A former Liberian rebel commander known as “Dragon Master” has pleaded guilty to US immigration fraud for lying about his role in the civil war in his home country.Laye Sekou Camara, 46, also known as “General K-1,” was accused of fraudulently obtaining a “green card” that allowed residency in the United States.He had been scheduled …

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Ex-Liberian rebel pleads guilty to US immigration fraud

A former Liberian rebel commander known as “Dragon Master” has pleaded guilty to US immigration fraud for lying about his role in the civil war in his home country.Laye Sekou Camara, 46, also known as “General K-1,” was accused of fraudulently obtaining a “green card” that allowed residency in the United States.He had been scheduled to go on trial in a federal court in Philadelphia, but he entered a guilty plea on Thursday on the eve of his trial, the Justice Department said Friday.Camara was a general in a Liberian rebel group from 1999 to 2003 that fought against the government of the West African nation that was led by then-president Charles Taylor, according to court documents.Camara falsely stated on US immigration forms that he had never participated in extrajudicial killings, had never been involved in a rebel group and had never engaged in the recruitment or use of child soldiers, the Justice Department said.”Camara fraudulently claimed that he had not participated in Liberia’s civil war,” Edward Owens, a special agent with the Department of Homeland Security, said in a statement.”In fact,” Owens said, “Camara was a high-ranking member of the Liberians United for Reconciliation and Democracy (LURD) rebel group during Liberia’s Second Civil War.”As such, he was involved in committing atrocities, including the massacre of civilians, and the recruitment of child soldiers,” he added.According to the Global Justice and Research Project, a Liberia-based non-profit that documents war crimes, and Geneva-based NGO Civitas Maxima, victims had been prepared to testify at Camara’s trial as to his involvement in the Liberian conflict.Liberia’s brutal civil wars left around 250,000 people dead between 1989 and 2003.Camara’s sentencing was set for May 19. He faces a maximum penalty of 40 years in prison, the Justice Department said.

La Colombie suspend les négociations de paix avec l’ELN après deux journées meurtrières

Le président colombien Gustavo Petro a annoncé vendredi suspendre les négociations de paix avec la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN), impliquée dans la mort de près de 40 personnes en deux jours.Rappelant les pires heures du conflit armé en Colombie, les guérilleros de l’ELN ont attaqué jeudi la population civile et affronté les dissidents de l’ancienne guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) dans la région du Catatumbo (nord-est), selon des sources officielles.Vendredi, c’est dans le nord du pays, dans le département de Cordoba, que l’ELN a été impliqué dans des violences cette fois avec le cartel du Clan del Golfo qui ont fait au moins neuf morts. Les corps ont été transportés dans des sacs en plastique jusqu’à Montelibano, a déclaré le maire de cette localité, Gabriel Calle, dans une vidéo.”Ce qu’a fait l’ELN (…) ce sont des crimes de guerre. C’est pourquoi nous suspendons le dialogue avec ce groupe”, réactivé en 2022, “car l’ELN ne démontre aucune volonté de faire la paix”, a réagi le président de gauche Gustavo Petro sur X.Dans le Catatumbo, zone frontalière avec le Venezuela aux plus de 52.000 hectares de coca, “au moins 30 personnes tuées et de plus de 20 blessés”, a indiqué le gouverneur du département de Norte de Santander, William Villamizar, à Blu Radio.Selon lui, les affrontements dans plusieurs villages proches de la ville de Tibu sont dus à “une dispute territoriale” pour le contrôle du trafic de drogue dans la région.Plusieurs blessés ont été transportés dans des hôpitaux voisins et des dizaines de familles ont été déplacées, selon les autorités.- “Revenus illégaux” -La médiatrice pour les droits humains en Colombie, Iris Marin, a accusé l’ELN de s’en prendre “directement à la population civile” et d’aller “de maison en maison” pour assassiner des personnes que l’ELN considère comme proches des dissidences des FARC. “C’est une dispute pour les revenus illégaux, pour le contrôle de la population et pour le contrôle de la frontière avec le Venezuela”, a-t-elle estimé, en précisant qu’environ 20 personnes étaient portées disparues.Des membres de l’ELN sont venus “démolir les maisons”, a témoigné dans un entretien téléphonique avec l’AFP José del Carmen Abril, un représentant de cultivateurs de coca de Catatumbo.Le Catatumbo a connu un conflit sanglant au début des années 2000, opposant la guérilla de l’ELN à des groupes paramilitaires d’extrême droite tentant de prendre le contrôle de ce territoire.- “Campagne militaire” -Les attaques de l’ELN constituent “une crise très grave”, souligne Elizabeth Dickinson, de l’International Crisis Group.”La situation en matière de sécurité se détériore rapidement” et “il ne s’agit pas d’une action ponctuelle, mais d’une campagne militaire” menée par l’ELN, estime l’experte.Les guérilleros de l’ELN “semblent chercher à créer un nouveau cycle de conflit” après une trêve de deux ans entre l’ELN et les dissidents des FARC dans la zone, à la fois pour des raisons économiques — contrôler l’ensemble du corridor frontalier avec le Venezuela — et stratégiques — unifier l’organisation.Gustavo Petro, lui-même ancien membre dans sa jeunesse d’une guérilla d’extrême gauche (le M-19) et premier président colombien de gauche, s’est engagé à sortir par le dialogue de six décennies de conflit armé et négocie depuis avec la plupart des organisations armées du pays: dissidents des FARC, ELN et Clan del Golfo, entre autres groupes armés.Toutefois, peu d’avancées ont été enregistrées, en raison de la poursuite d’attaques par les rebelles et de divergences à la table des négociations. En septembre, les pourparlers avec l’ELN avaient déjà été suspendus, avant de reprendre en novembre.L’accord de paix de 2016 avec la guérilla marxiste des FARC, alors la plus puissante guérilla d’Amérique latine, avait permis de réduire un temps la violence en Colombie, premier producteur de cocaïne. Mais le conflit interne s’est de nouveau intensifié ces dernières années.L’ELN, qui a pris les armes en 1964, compte quelque 5.800 membres dans le pays, selon les services de renseignement militaire.

La Colombie suspend les négociations de paix avec l’ELN après deux journées meurtrières

Le président colombien Gustavo Petro a annoncé vendredi suspendre les négociations de paix avec la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN), impliquée dans la mort de près de 40 personnes en deux jours.Rappelant les pires heures du conflit armé en Colombie, les guérilleros de l’ELN ont attaqué jeudi la population civile et affronté les dissidents de l’ancienne guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) dans la région du Catatumbo (nord-est), selon des sources officielles.Vendredi, c’est dans le nord du pays, dans le département de Cordoba, que l’ELN a été impliqué dans des violences cette fois avec le cartel du Clan del Golfo qui ont fait au moins neuf morts. Les corps ont été transportés dans des sacs en plastique jusqu’à Montelibano, a déclaré le maire de cette localité, Gabriel Calle, dans une vidéo.”Ce qu’a fait l’ELN (…) ce sont des crimes de guerre. C’est pourquoi nous suspendons le dialogue avec ce groupe”, réactivé en 2022, “car l’ELN ne démontre aucune volonté de faire la paix”, a réagi le président de gauche Gustavo Petro sur X.Dans le Catatumbo, zone frontalière avec le Venezuela aux plus de 52.000 hectares de coca, “au moins 30 personnes tuées et de plus de 20 blessés”, a indiqué le gouverneur du département de Norte de Santander, William Villamizar, à Blu Radio.Selon lui, les affrontements dans plusieurs villages proches de la ville de Tibu sont dus à “une dispute territoriale” pour le contrôle du trafic de drogue dans la région.Plusieurs blessés ont été transportés dans des hôpitaux voisins et des dizaines de familles ont été déplacées, selon les autorités.- “Revenus illégaux” -La médiatrice pour les droits humains en Colombie, Iris Marin, a accusé l’ELN de s’en prendre “directement à la population civile” et d’aller “de maison en maison” pour assassiner des personnes que l’ELN considère comme proches des dissidences des FARC. “C’est une dispute pour les revenus illégaux, pour le contrôle de la population et pour le contrôle de la frontière avec le Venezuela”, a-t-elle estimé, en précisant qu’environ 20 personnes étaient portées disparues.Des membres de l’ELN sont venus “démolir les maisons”, a témoigné dans un entretien téléphonique avec l’AFP José del Carmen Abril, un représentant de cultivateurs de coca de Catatumbo.Le Catatumbo a connu un conflit sanglant au début des années 2000, opposant la guérilla de l’ELN à des groupes paramilitaires d’extrême droite tentant de prendre le contrôle de ce territoire.- “Campagne militaire” -Les attaques de l’ELN constituent “une crise très grave”, souligne Elizabeth Dickinson, de l’International Crisis Group.”La situation en matière de sécurité se détériore rapidement” et “il ne s’agit pas d’une action ponctuelle, mais d’une campagne militaire” menée par l’ELN, estime l’experte.Les guérilleros de l’ELN “semblent chercher à créer un nouveau cycle de conflit” après une trêve de deux ans entre l’ELN et les dissidents des FARC dans la zone, à la fois pour des raisons économiques — contrôler l’ensemble du corridor frontalier avec le Venezuela — et stratégiques — unifier l’organisation.Gustavo Petro, lui-même ancien membre dans sa jeunesse d’une guérilla d’extrême gauche (le M-19) et premier président colombien de gauche, s’est engagé à sortir par le dialogue de six décennies de conflit armé et négocie depuis avec la plupart des organisations armées du pays: dissidents des FARC, ELN et Clan del Golfo, entre autres groupes armés.Toutefois, peu d’avancées ont été enregistrées, en raison de la poursuite d’attaques par les rebelles et de divergences à la table des négociations. En septembre, les pourparlers avec l’ELN avaient déjà été suspendus, avant de reprendre en novembre.L’accord de paix de 2016 avec la guérilla marxiste des FARC, alors la plus puissante guérilla d’Amérique latine, avait permis de réduire un temps la violence en Colombie, premier producteur de cocaïne. Mais le conflit interne s’est de nouveau intensifié ces dernières années.L’ELN, qui a pris les armes en 1964, compte quelque 5.800 membres dans le pays, selon les services de renseignement militaire.

US Treasury to take ‘extraordinary measures’ to avoid debt default

The US Treasury Department will start taking “extraordinary measures” next week to avoid risking a default on government debt, Secretary Janet Yellen said Friday, days before President-elect Donald Trump takes office.With the government reaching its borrowing limit, the department would start making the moves on Tuesday, the day after the inauguration, Yellen said in a letter to congressional leaders.That will mean Trump’s administration has to grapple immediately with the issue of the debt ceiling — the legal limit on government borrowing to pay bills already incurred.In the past, Congress has routinely voted to lift this bar, but that tool has become a contentious issue, with Republican budget hawks calling for drastic spending reductions instead.”Extraordinary measures” are a way for the Treasury to ensure that the US government can keep paying its bills and avoid a hugely destabilizing debt default.On Friday, Yellen said: “The period of time that extraordinary measures may last is subject to considerable uncertainty.”She noted there are challenges to forecasting the government’s payments and revenue months into the future.”I respectfully urge Congress to act promptly to protect the full faith and credit of the United States,” Yellen wrote.For now, she said the Treasury would hold off investments of the Civil Service Retirement and Disability Fund not immediately required to pay beneficiaries.It would redeem a part of investments held by the fund, and also suspend added investments of amounts credited to the Postal Service Retiree Health Benefits Fund.The funds will be made whole once the debt limit is raised or suspended.”Federal retirees and employees will be unaffected by these actions,” she said.In mid-2023, US lawmakers voted to suspend the debt limit after weeks of fraught negotiations, to eliminate the threat of a default.The limit was reinstated on January 2 and set at $36.1 trillion, matching the total debt outstanding on the previous day.During December budget negotiations in Congress, Trump insisted the debt ceiling be raised or even eliminated altogether, although he was unsuccessful at the time.On Thursday, Trump’s Treasury secretary nominee Scott Bessent told lawmakers at his confirmation hearing that he would work with Trump to remove the limit if the incoming president wanted to do so.He also vowed that the United States would not default on its debt if he became Treasury chief.Earlier this month, Fitch Ratings said the United States faces “significant fiscal policy challenges in 2025.”It pointed to the debt limit, appropriations and “tax cuts in the context of already large deficits and an increasing debt burden.””We believe it is unlikely that these will be resolved expeditiously because of long-standing weaknesses in the federal government’s budgetary process and a narrow Republican House majority,” Fitch added.

US conducts border crossing exercises ahead of Trump inauguration

US law enforcement agents carried out exercises using barbed wire and concrete blocks Friday at a crossing on the border with Mexico as tensions crept up ahead of President-elect Donald Trump’s inauguration.Vehicle crossings on an international bridge connecting Ciudad Juarez and El Paso, Texas were halted for about 40 minutes while US Customs and Border Protection (CBP) officers carried out training, an AFP journalist said.According to the CBP office in El Paso, the exercises began in 2019 and aim to ensure that agents are prepared for potential border incidents.Residents in Ciudad Juarez said the exercises have multiplied as Trump prepares to take office on Monday, having vowed the largest deportation of undocumented migrants in the history of the United States.”This is the second closure I’ve seen this week,” said Yadira Martinez, who was among those trying to cross.Ciudad Juarez is one of the main gateways to the United States for migrants fleeing poverty, violence or political instability in their countries. It is also one of the official entry points for migrants with appointments to file an asylum application through the US government’s cellphone app CBP One.Earlier this week another Mexican border city, Tijuana, declared an emergency to free up funds to deal with the potential arrival of deportees.Trump, who repeatedly called the arrival of migrants an “invasion,” has promised to declare a national emergency at the border with Mexico after taking office and to expel millions who lack residency papers.

The video games bedeviling Elon Musk

Skepticism rages about whether Elon Musk actually put in the hours to become a top player of video games “Diablo IV” and “Path of Exile 2.”The fourth main installment in the Blizzard Entertainment series “Diablo” came out in 2023 and a “Vessel of Hatred” expansion pack was released late last year.Role-playing title “Path of Exile 2,” available to those who pay for early access, is expected to be free-to-play when it is officially released this year by Grinding Gear Games.Early talk among gamers is that “Path of Exile 2” is similar enough to “Diablo” to be considered a “clone”.Versions of both games are designed to be played on Xbox and PlayStation consoles and on personal computers running the Windows operating system.- Dungeon crawling -“Diablo” is considered a “dungeon crawler,” a genre in which a player’s character fights monsters, avoids traps, and solves puzzles to progress.Gameplay, not surprisingly, often takes place in fantasy-like dungeons or chambers, with adversaries becoming increasingly difficult.Victories earn rewards that players can use to ramp up their character’s abilities.Gaming industry analyst Mat Piscatella described “Diablo” as “a fantasy action role-playing game whose primary hook for players is the never-ending search for better weapons, armor and items in order to progress in the game to go find even more better weapons, armor and items.” “There’s a story, of course, but really, it’s all about the loot,” he said.- Grinding -Using a tactic called “grinding,” players repeat simple tasks to beat low-level enemies and amass loot.”Basically, clicking on enemies a lot,” Piscatella said.Players can spend hours grinding, prompting doubt that Musk had that kind of time to fritter while running Tesla, SpaceX, Neuralink, The Boring Company, and X, formerly known as Twitter.The main story in “Diablo IV” can be finished in about 30 hours, with the time commitment multiplying if a player tackles all side missions.The game also has an online multiplayer component.According to industry watcher Circana’s Player Engagement Tracker, the average “Diablo IV” player in the United States now plays between 10 and 35 hours per month.The average per-player time spent in “Path of Exile 2” in the United States since early access became an option in December ranged from 37 hours to 50.7 hours depending on whether they were using consoles or personal computers, Circana determined.- Barbarians and druids -“Diablo IV” players get to choose from six classes of characters: barbarian, druid, necromancer, rogue, sorcerer or spiritborn — each with its own strengths.Players battle their way through dungeons in an open world, building up their characters as they advance through quests and the story.There are also options for players to battle one another online. Musk has posted video and comments indicating he has played barbarian and spiritborn characters.”Path of Exile 2″ is described in online gamer forums as a more complicated action role-playing game than “Diablo.”Online posts indicate Musk has used both softcore and hardcore characters in “Path of Exile 2,” the former for acclimating to the game and the latter for testing one’s skills.