EU ‘ready’ to restart Gaza border mission after ceasefire deal

The EU is prepared to redeploy a monitoring mission to the Rafah border crossing between Gaza and Egypt after a ceasefire deal to end Israel’s war in the territory, the bloc’s top diplomat said Friday.”We are ready to do it,” foreign policy chief Kaja Kallas told journalists after meeting Palestinian Prime Minister Mohammed Mustafa in Brussels.Kallas said the EU needed an invitation from the Palestinian and Israeli sides and agreement from Egypt before it could “go forward”.The 27-nation bloc set up a civilian mission in 2005 to help monitor the crossing, but that was suspended two years later after militant Islamists Hamas took control of Gaza.The comments came as Israel’s security cabinet met Friday to vote on a Gaza ceasefire and hostage release deal that should take effect this weekend.If approved, the agreement would halt fighting and bombardment in Gaza’s deadliest-ever war and initiate on Sunday the release of dozens of hostages held in the territory since Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.Kallas called the truce deal a “positive breakthrough”, but warned that the road ahead was fraught with potential peril.”It is still too soon to say whether the war is truly over and we know that there is risk in every step here,” she said. The EU on Thursday announced a 120 million euros ($123 million) in humanitarian aid for Gaza after the ceasefire deal was struck.”The European Union will continue to work closely with our partners to deliver humanitarian support,” Kallas said. The Rafah crossing is a crucial entry into Gaza and Egyptian officials have said talks are underway to reopen it to surge aid into the territory.The EU monitoring mission would include up to 10 European staff, officials said.  Kallas said that in the longer term the EU was working on a new “multi-year support programme for the Palestinian Authority” and was “ready to assist” in rebuilding Gaza. 

Signature attendue d’un pacte stratégique pour donner de “l’élan” à l’alliance Russie-Iran

Les présidents russe et iranien ont vanté le pacte qu’ils doivent signer vendredi, un accord censé donner un “élan” nouveau à une alliance entre deux pays aux relations hostiles avec les Occidentaux. Soumis à de lourdes sanctions internationales qui affectent leurs économies, la Russie et l’Iran ont opéré un rapprochement accéléré ces dernières années, en particulier depuis l’assaut contre l’Ukraine. Les deux pays ont également essuyé des échecs et une perte d’influence, en particulier en décembre avec la fuite de Syrie de leur allié Bachar al-Assad.Vendredi, les présidents Vladimir Poutine et Massoud Pezeshkian doivent signer un “accord de partenariat stratégique global”, pacte couvrant tous les domaines, y compris militaire. Le document n’a pas encore été rendu public.Celui-ci permettra “de dynamiser nos liens et de les renforcer”, a souligné depuis le Kremlin le dirigeant iranien.Son homologue russe Vladimir Poutine a lui salué un pacte offrant “un nouvel élan à presque tous les domaines de coopération”.Téhéran et Moscou se veulent des contrepoids, avec Pékin et Pyongyang, à l’influence américaine. Ils ont tissé des liens étroits, notamment militaires, et se soutiennent dans de nombreux dossiers internationaux, du Moyen-Orient au conflit en Ukraine.Selon la présidence russe, les deux dirigeants s’adresseront à la presse après la signature vendredi du pacte.Massoud Pezeshkian, arrivé vendredi matin à Moscou, a déposé une gerbe de fleurs devant la tombe du Soldat inconnu et a rencontré le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine.Son déplacement intervient quelques jours avant le retour au pouvoir à Washington de Donald Trump, artisan d’une politique dite de “pression maximale” envers l’Iran durant son premier mandat (2017-2021).L’accord de vendredi portera sur “la coopération économique et commerciale dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et les questions liées à la défense et la sécurité”, a indiqué l’ambassade iranienne en Russie la semaine dernière, sans donner d’autres précisions.”C’est un pas vers la création d’un monde plus juste et équilibré. L’Iran et la Russie, conscients de leur responsabilité historique, construisent un nouvel ordre”, a écrit Abbas Araghchi, le chef de la diplomatie iranienne, dans un article publié par l’agence de presse russe Ria Novosti.Il a affirmé qu’il s’agissait de remplacer “l’hégémonie” – sous-entendue occidentale – par la “coopération”.- “Développer les capacités” -Son homologue russe, Sergueï Lavrov, a lui déclaré mardi que ce traité avait pour objectif notamment d'”assurer une capacité de défense fiable”.Il a soutenu que le texte n’était “dirigé contre personne”, estimant que les Occidentaux les critiquant cherchaient “constamment” à montrer que “la Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord préparent quelque chose contre quelqu’un”.Si les contours de ce nouveau traité sont encore flous, Moscou en a conclu un texte portant le même nom avec la Corée du Nord, l’an dernier. Un article de ce document prévoit “une aide militaire immédiate” en cas d’agression armée d’un pays tiers. Mais le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, cité par des médias russes, a affirmé cette semaine que le traité avec Téhéran ne visait pas à “créer une alliance militaire” similaire à celle scellée entre Moscou et Pyongyang.La Corée du Nord est accusée par Kiev et les Occidentaux d’avoir envoyé combattre des soldats avec l’armée russe contre les forces ukrainiennes. Moscou et Pyongyang n’ont ni confirmé, ni démenti.Téhéran est pour sa part accusé par les Occidentaux de fournir des drones explosifs et des missiles de courte portée à la Russie, aidant ainsi l’armée russe en Ukraine. Des accusations rejetées par l’Iran.La dernière rencontre entre MM. Pezeshkian et Poutine remonte à octobre, lors du sommet des BRICS en Russie. Vladimir Poutine avait alors appelé à consolider la “dynamique positive” concernant leur coopération économique.La Russie souhaite notamment développer un projet de corridor logistique – rail et maritime – entre Moscou, Bakou et Téhéran, sur un axe nord-sud.

Signature attendue d’un pacte stratégique pour donner de “l’élan” à l’alliance Russie-Iran

Les présidents russe et iranien ont vanté le pacte qu’ils doivent signer vendredi, un accord censé donner un “élan” nouveau à une alliance entre deux pays aux relations hostiles avec les Occidentaux. Soumis à de lourdes sanctions internationales qui affectent leurs économies, la Russie et l’Iran ont opéré un rapprochement accéléré ces dernières années, en particulier depuis l’assaut contre l’Ukraine. Les deux pays ont également essuyé des échecs et une perte d’influence, en particulier en décembre avec la fuite de Syrie de leur allié Bachar al-Assad.Vendredi, les présidents Vladimir Poutine et Massoud Pezeshkian doivent signer un “accord de partenariat stratégique global”, pacte couvrant tous les domaines, y compris militaire. Le document n’a pas encore été rendu public.Celui-ci permettra “de dynamiser nos liens et de les renforcer”, a souligné depuis le Kremlin le dirigeant iranien.Son homologue russe Vladimir Poutine a lui salué un pacte offrant “un nouvel élan à presque tous les domaines de coopération”.Téhéran et Moscou se veulent des contrepoids, avec Pékin et Pyongyang, à l’influence américaine. Ils ont tissé des liens étroits, notamment militaires, et se soutiennent dans de nombreux dossiers internationaux, du Moyen-Orient au conflit en Ukraine.Selon la présidence russe, les deux dirigeants s’adresseront à la presse après la signature vendredi du pacte.Massoud Pezeshkian, arrivé vendredi matin à Moscou, a déposé une gerbe de fleurs devant la tombe du Soldat inconnu et a rencontré le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine.Son déplacement intervient quelques jours avant le retour au pouvoir à Washington de Donald Trump, artisan d’une politique dite de “pression maximale” envers l’Iran durant son premier mandat (2017-2021).L’accord de vendredi portera sur “la coopération économique et commerciale dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et les questions liées à la défense et la sécurité”, a indiqué l’ambassade iranienne en Russie la semaine dernière, sans donner d’autres précisions.”C’est un pas vers la création d’un monde plus juste et équilibré. L’Iran et la Russie, conscients de leur responsabilité historique, construisent un nouvel ordre”, a écrit Abbas Araghchi, le chef de la diplomatie iranienne, dans un article publié par l’agence de presse russe Ria Novosti.Il a affirmé qu’il s’agissait de remplacer “l’hégémonie” – sous-entendue occidentale – par la “coopération”.- “Développer les capacités” -Son homologue russe, Sergueï Lavrov, a lui déclaré mardi que ce traité avait pour objectif notamment d'”assurer une capacité de défense fiable”.Il a soutenu que le texte n’était “dirigé contre personne”, estimant que les Occidentaux les critiquant cherchaient “constamment” à montrer que “la Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord préparent quelque chose contre quelqu’un”.Si les contours de ce nouveau traité sont encore flous, Moscou en a conclu un texte portant le même nom avec la Corée du Nord, l’an dernier. Un article de ce document prévoit “une aide militaire immédiate” en cas d’agression armée d’un pays tiers. Mais le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, cité par des médias russes, a affirmé cette semaine que le traité avec Téhéran ne visait pas à “créer une alliance militaire” similaire à celle scellée entre Moscou et Pyongyang.La Corée du Nord est accusée par Kiev et les Occidentaux d’avoir envoyé combattre des soldats avec l’armée russe contre les forces ukrainiennes. Moscou et Pyongyang n’ont ni confirmé, ni démenti.Téhéran est pour sa part accusé par les Occidentaux de fournir des drones explosifs et des missiles de courte portée à la Russie, aidant ainsi l’armée russe en Ukraine. Des accusations rejetées par l’Iran.La dernière rencontre entre MM. Pezeshkian et Poutine remonte à octobre, lors du sommet des BRICS en Russie. Vladimir Poutine avait alors appelé à consolider la “dynamique positive” concernant leur coopération économique.La Russie souhaite notamment développer un projet de corridor logistique – rail et maritime – entre Moscou, Bakou et Téhéran, sur un axe nord-sud.

Signature attendue d’un pacte stratégique pour donner de “l’élan” à l’alliance Russie-Iran

Les présidents russe et iranien ont vanté le pacte qu’ils doivent signer vendredi, un accord censé donner un “élan” nouveau à une alliance entre deux pays aux relations hostiles avec les Occidentaux. Soumis à de lourdes sanctions internationales qui affectent leurs économies, la Russie et l’Iran ont opéré un rapprochement accéléré ces dernières années, en particulier depuis l’assaut contre l’Ukraine. Les deux pays ont également essuyé des échecs et une perte d’influence, en particulier en décembre avec la fuite de Syrie de leur allié Bachar al-Assad.Vendredi, les présidents Vladimir Poutine et Massoud Pezeshkian doivent signer un “accord de partenariat stratégique global”, pacte couvrant tous les domaines, y compris militaire. Le document n’a pas encore été rendu public.Celui-ci permettra “de dynamiser nos liens et de les renforcer”, a souligné depuis le Kremlin le dirigeant iranien.Son homologue russe Vladimir Poutine a lui salué un pacte offrant “un nouvel élan à presque tous les domaines de coopération”.Téhéran et Moscou se veulent des contrepoids, avec Pékin et Pyongyang, à l’influence américaine. Ils ont tissé des liens étroits, notamment militaires, et se soutiennent dans de nombreux dossiers internationaux, du Moyen-Orient au conflit en Ukraine.Selon la présidence russe, les deux dirigeants s’adresseront à la presse après la signature vendredi du pacte.Massoud Pezeshkian, arrivé vendredi matin à Moscou, a déposé une gerbe de fleurs devant la tombe du Soldat inconnu et a rencontré le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine.Son déplacement intervient quelques jours avant le retour au pouvoir à Washington de Donald Trump, artisan d’une politique dite de “pression maximale” envers l’Iran durant son premier mandat (2017-2021).L’accord de vendredi portera sur “la coopération économique et commerciale dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et les questions liées à la défense et la sécurité”, a indiqué l’ambassade iranienne en Russie la semaine dernière, sans donner d’autres précisions.”C’est un pas vers la création d’un monde plus juste et équilibré. L’Iran et la Russie, conscients de leur responsabilité historique, construisent un nouvel ordre”, a écrit Abbas Araghchi, le chef de la diplomatie iranienne, dans un article publié par l’agence de presse russe Ria Novosti.Il a affirmé qu’il s’agissait de remplacer “l’hégémonie” – sous-entendue occidentale – par la “coopération”.- “Développer les capacités” -Son homologue russe, Sergueï Lavrov, a lui déclaré mardi que ce traité avait pour objectif notamment d'”assurer une capacité de défense fiable”.Il a soutenu que le texte n’était “dirigé contre personne”, estimant que les Occidentaux les critiquant cherchaient “constamment” à montrer que “la Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord préparent quelque chose contre quelqu’un”.Si les contours de ce nouveau traité sont encore flous, Moscou en a conclu un texte portant le même nom avec la Corée du Nord, l’an dernier. Un article de ce document prévoit “une aide militaire immédiate” en cas d’agression armée d’un pays tiers. Mais le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, cité par des médias russes, a affirmé cette semaine que le traité avec Téhéran ne visait pas à “créer une alliance militaire” similaire à celle scellée entre Moscou et Pyongyang.La Corée du Nord est accusée par Kiev et les Occidentaux d’avoir envoyé combattre des soldats avec l’armée russe contre les forces ukrainiennes. Moscou et Pyongyang n’ont ni confirmé, ni démenti.Téhéran est pour sa part accusé par les Occidentaux de fournir des drones explosifs et des missiles de courte portée à la Russie, aidant ainsi l’armée russe en Ukraine. Des accusations rejetées par l’Iran.La dernière rencontre entre MM. Pezeshkian et Poutine remonte à octobre, lors du sommet des BRICS en Russie. Vladimir Poutine avait alors appelé à consolider la “dynamique positive” concernant leur coopération économique.La Russie souhaite notamment développer un projet de corridor logistique – rail et maritime – entre Moscou, Bakou et Téhéran, sur un axe nord-sud.

France’s Macron in Lebanon to back new leadership

France’s President Emmanuel Macron was in Lebanon on Friday, where he was due to meet his newly-elected counterpart and offer support to leaders seeking to open a new chapter in their country’s turbulent history.After more than two years of a political vacuum at the top, Joseph Aoun was elected president on January 9 and chose Nawaf Salam as prime minister-designate.They now face the daunting task of leading Lebanon after a devastating war between Israel and Lebanese militant group Hezbollah last year, on of the country’s worst economic crisis in history.”Come, come,” he said, leading nursery children in uniforms by the hand to take a picture with him and other students after arriving at a central Beirut school to excited cheers early in the afternoon.Shortly before, Macron strolled along the lively Beirut neighbourhood of Gemmayzeh near the coastal city’s port, posing for photos and selfies with eager members of the public, and downing small cups of coffee offered to him along the way.He had been the first foreign leader to visit the devastated district after a massive explosion of fertilizer at the Beirut port ravaged it on August 4, 2020.Later in the day he was set to meet Aoun at the presidential palace, and hold a meeting with Salam.He might meet UN chief Antonio Guterres, a French diplomatic source said, as a January 26 deadline to fully implement a Hezbollah-Israel ceasefire deal approaches.Macron’s visit aims to “help” Aoun and Salam “to consolidate Lebanon’s sovereignty, ensure its prosperity and maintain its unity”, the French presidency said before his arrival.France administered Lebanon for two decades after World War I, and the two countries have maintained close relations even since Lebanon’s independence in 1943.- ‘Hope for possible redress’ -Analysts say Hezbollah’s weakening in the war with Israel last year allowed Lebanon’s deeply divided political class to elect Aoun and to back his naming of Salam as premier.Islamist-led rebels overthrowing the Iran-backed group’s ally Bashar al-Assad on December 8 has also contributed to the ushering in of a new era for tiny Lebanon.”In Lebanon, we have gone in a matter of months from a situation of dramatic escalation to a situation of hope for possible redress,” a French diplomatic source said on condition of anonymity.Salam, a former presiding judge at the International Court of Justice, has launched delicate consultations to pick a government, with Hezbollah continuing to play an important role in Lebanon’s political scene despite its weakening on the battlefield.The new government must “bring together Lebanon’s diverse people, ensure the ceasefire between Israel and Lebanon is respected and carry out the reforms necessary for the prosperity, stability and sovereignty of the country”, the French presidency said on Thursday.The UN Security Council called Thursday for Lebanese leaders to rapidly form a new government, describing it as a “critical” step for stability in the war-battered country and region.- Ceasefire -Earlier on Friday, Macron met with UN peacekeeping mission chief Aroldo Lazaro and the heads of a committee tasked with monitoring any violation of a ceasefire that took effect on November 27 after more than a year of war.”Things are moving forward, the dynamic is positive” on the implementation of the ceasefire, he told journalists after the talks.Under the November 27 ceasefire accord, the Lebanese army has 60 days to deploy alongside UN peacekeepers in the south of Lebanon as the Israeli army withdraws.At the same time, Hezbollah is required to pull its forces north of the Litani river, around 30 kilometres (20 miles) from the border, and dismantle any remaining military infrastructure it has in south Lebanon.Speaking to UN peacekeepers in south Lebanon, Guterres urged an end to Israel’s “continued occupation” and “military operations” in south Lebanon.He also said that UN peacekeepers “uncovered over 100 weapons caches belonging to Hezbollah or other armed groups since the November 27 ceasefire.He added that the “presence of armed personnel, assets and weapons” other than those of the Lebanese army and the UNIFIL peacekeeping force violated terms of a UN resolution that formed the basis for the deal.Hezbollah is the only group in Lebanon that refused to surrender its weapons to the state following the 1975-1990 civil war.Backed by Syria under Assad, it played a central role in politics for decades, flexing its power in government institutions while engaging in fighting with the Israeli military.

Residents of Canada, US border towns fear Trump creating divisions

A shared library, sports fields and fire stations. The American border town of Derby Line and its Canadian twin Stanstead have been living in harmony for more than two centuries, but their bonds are being tested by US President-elect Donald Trump.”There is uncertainty. Are we going to maintain our good relations?” says Jody Stone, the mayor of Stanstead, Quebec.A black line that runs across the floor of the Haskell Library, which also serves as a concert hall, marks the US-Canada border.The front door is on the American side, but Canadians don’t need to go through a customs checkpoint to gain access. Inside, Americans and Canadians regularly cross paths as they browse the library stacks.”We have very, very strong ties,” says Sylvie Boudreau, president of the library’s board of trustees who lives in Stanstead, adding that Trump taking office on January 20 could bring uncertainty to theSince they were founded in the late 18th century, the twin towns have relied on each other.The Canadian town of 3,000 residents would get help from Derby Line’s fire department in emergencies, and similarly would offer help to its American neighbors when needed. They also share water and sewage, an ice rink and basketball courts, and American educators teach Canadian schoolchildren.But everyone has been on edge since Trump’s election win in November, and even more so after his comments about tightening security at the border to stop illicit drugs and migrants from crossing into the United States, and slapping punishing tariffs on Canadian imports.- ‘I like Canada’ -The latter is a real concern for businesses in the region, particularly quarries and companies that sell granite, as well as finished countertops and tombstones to the United States.Mayor Stone, who owns a distribution company, is preparing for the possibility of Canadian retaliatory duties on American imports.”I’m preparing myself, I’m making sure to buy as much as possible in Canada because if there’s ever a problem with the Americans, I have to be able to supply my customers in Quebec,” he explains.On the US side of the border, Trump’s remarks are also disconcerting to Americans, who consider the ties forged since the two towns’ founding to be more important than politics.Trump’s trolling of Canada, including calling it America’s 51st state, does not make the United States a good neighbor, says Derby Line resident Rachel McDowell.”I like Canada. I like going there. I don’t have any problems with Canada,” says McDowell, 27, adding that she fears Trump’s polarizing rhetoric will only create divisions.Canadian Guy Lemay, a 71-year-old retired police officer, is in favor of strengthening the border as requested by the American president-elect. Ottawa has announced a Can$1.3 billion (US$900 million) plan to beef up patrols with helicopters and drones, and deploy more border agents.But Lemay, who frequently goes to the United States to fill up with gasoline since it is cheaper there, says he is against imposing tariffs.”It’s going to be rough,” he says. “And it’s the citizens who are going to pay, on both sides.”

La population chinoise baisse pour la troisième année consécutive

La Chine a annoncé vendredi que sa population avait diminué pour la troisième année consécutive en 2024, confirmant une tendance à la baisse après plus de six décennies de croissance, dans un contexte de vieillissement rapide de la population.Le géant asiatique a cédé en 2023 sa place de pays le plus peuplé au monde à l’Inde. Il cherche activement à relancer la natalité à travers des subventions et des campagnes de communication.La Chine comptait 1.408 milliard d’habitants à la fin de l’année 2024, a indiqué le Bureau national des statistiques (BNS), contre 1.410 milliard un an auparavant.Le déclin a toutefois été moins prononcé qu’en 2023, lorsque la baisse avait doublé en un an.La Chine a mis fin en 2016 à sa politique de l’enfant unique imposée depuis le début des années 1980 en raison des craintes de surpopulation. Elle autorise depuis 2021 tous les couples à avoir trois enfants.Mais ces mesures n’ont pas permis d’inverser le déclin démographique dans un pays où une vaste main-d’oeuvre bon marché a longtemps servi de moteur à la croissance économique.Ce déclin de la population va probablement se maintenir en raison de “perspectives économiques moroses” pour les jeunes et alors que les femmes “subissent des discriminations de genre tenaces sur le marché du travail”, affirme à l’AFP Yun Zhou, sociologue à l’Université du Michigan.- La natalité rebondit -Les personnes âgées de plus de 60 ans représenteront près du tiers de la population chinoise d’ici 2035, selon le groupe de recherche Economist Intelligence Unit.Cette tranche de la population compte déjà 310,3 millions de personnes, soit presque un quart de la population nationale et en hausse par rapport à l’an passé.Le taux de natalité chinois – un des plus bas au monde – , a toutefois légèrement rebondi par rapport à l’année dernière, passant à 6,77 pour 1.000 habitants, selon les statistiques du BNS.”Ce rebond ne devrait pas durer, car le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants devrait diminuer sensiblement au cours des prochaines décennies”, affirme Zhao Litao, chercheur à l’Institut de l’Asie de l’Est de l’Université nationale de Singapour.”Sur le long terme, les tendances combinées de la chute des naissances, de la contraction de la population totale et du vieillissement rapide restent inchangées”, souligne-t-il.- “Déclin de la population” -Ce regain du taux de natalité est toutefois plutôt lié à un report des projets de natalité interrompus pendant la pandémie ou encore à une augmentation des naissances pendant l’année du Dragon, plébiscitée par les parents, selon He Yafu, expert indépendant spécialisé dans la démographie.”La tendance générale d’un déclin de la population ne changera pas”, affirme-t-il toutefois à l’AFP.”Sauf si des mesures fortes sont mises en oeuvre pour encourager la natalité (…) la part des personnes âgées dans la population va continuer à augmenter”, ajoute-t-il.En septembre, les autorités ont annoncé le recul progressif de l’âge légal de départ à la retraite, qui n’avait pas été relevé depuis des décennies et figure parmi les plus bas au monde.Avec une proportion croissante de personnes âgées et une diminution de la population active, le pays fait face à une pression accrue sur les systèmes de retraite et de santé.Ce déséquilibre démographique pourrait également peser sur la consommation intérieure, puisque les retraités tendent à dépenser moins que les actifs.A partir de 2025, l’âge légal de la retraite pour les hommes sera progressivement porté à 63 ans, contre 60 ans actuellement. Pour les femmes, il passera de 50 à 55 ans, ou de 55 à 58 ans, selon le type de travail exercé.

Bayrou lance la concertation sur les retraites, ses modalités déjà disputées

“Abrogation”, “pénibilité”, “capitalisation”: les partenaires sociaux sont arrivés vendredi avec des revendications diverses au ministère du Travail, reçus par François Bayrou pour lancer une difficile concertation sur la très décriée réforme des retraites, adoptée au forceps en 2023.La négociation promise, que M. Bayrou a décrite comme un “conclave” de trois mois, ne démarrera vraiment que dans “quelques semaines”, à l’issue d’une délicate mission de chiffrage sur le financement du système, confiée à la Cour des comptes.Le Premier ministre est arrivé un peu avant 11H00, rejoignant plusieurs ministres dont Catherine Vautrin (Travail, Santé, Solidarité et Familles), Astrid Panosyan-Bouvet (Travail) et Eric Lombard (Economie) qui l’attendaient devant l’entrée, a constaté un journaliste de l’AFP.S’il ne s’est pas exprimé, son entourage a souligné que “l’acte posé aujourd’hui est important parce que pour François Bayrou, le respect de la démocratie sociale c’est le respect de la démocratie tout court et des Français”.”J’espère que ce n’est pas juste une stratégie politique pour essayer de faire gagner du temps au gouvernement de François Bayrou. Si jamais il pense que c’est ça, et que nous allons nous laisser instrumentaliser, (..) je n’y resterai pas”, a prévenu d’emblée sur France info, peu avant son arrivée, le secrétaire général de Force Ouvrière Frédéric Souillot. Il a promis de se battre pour “l’abrogation” de la réforme de 2023 – qui décale l’âge légal de départ de 62 à 64 ans – “injuste, brutale et injustifiée financièrement”, selon lui, critiquant le choix du mot “conclave” dans une “république laïque”. Cette première réunion “va permettre de parler de méthode”. La CGT ne participera jamais à aucun conclave (..) les discussions doivent être sous le regard des salariés” en toute “transparence”, a aussi réagi, devant le ministère, la cheffe de la CGT Sophie Binet, promettant que “le retrait des 64 ans” sera “un point indispensable”.- Chiffres en débat -C’est cette proposition phare du nouveau locataire de Matignon qui lui a permis d’échapper jeudi à la censure des socialistes: “remettre ce sujet (des retraites) en chantier avec les partenaires sociaux”, sans pour autant accéder à la demande du PS de “suspendre” la réforme.François Bayrou, qui considère que le poids des retraites dans le déficit public est bien plus lourd que celui calculé par le Conseil d’orientation des retraites, rattaché à Matignon, a chargé la Cour des comptes d’établir “un constat” fondé sur “des chiffres indiscutables”. Matignon a une exigence: ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système. Sur BFMTV/RMC vendredi matin, le ministre de l’Economie Eric Lombard s’est montré optimiste. “Les partenaires sociaux se voient tout le temps, donc je pense qu’ils peuvent embrayer, et si la mayonnaise prend, ça nous permettra probablement une belle avancée sociale et politique”, a-t-il espéré.Sur le format des concertations, le président du Medef déplore “des interférences politiques” et refuse de parler des retraites du secteur public. Il explique ne pas vouloir “recréer des tuyauteries entre les régimes privés (…) remarquablement bien gérés par les partenaires sociaux, et des régimes qui sont chroniquement déficitaires”.Patrick Martin espère également que les discussions auront lieu à “huis clos” et avec les organisations représentatives, alors que le syndicat Unsa et les agriculteurs de la FNSEA, qui n’en font pas partie, ont été conviés.-  refus “unanime” des 64 ans -Sur le fond des débats, les différends sont nombreux entre les syndicats et le patronat, qui ne veut pas modifier l’âge de départ porté progressivement par la réforme d’Elisabeth Borne à 64 ans et souhaite mettre en place un régime par capitalisation.Réunis en intersyndicale jeudi après-midi, toutes les organisations syndicales représentatives ont rappelé “unanimement leur refus du report de l’âge de départ à 64 ans”, selon Julie Ferrua, codéléguée générale de Solidaires.Toutefois, des divergences existent aussi chez les centrales syndicales. “On n’a pas les mêmes solutions pour trouver les sources de financement”, concède Solidaires, qui n’a pas été conviée comme la FSU aux premières discussions.C’est la première fois que les partenaires sociaux ont la main sur cette réforme.”On a enfin la parole”, s’est réjouie Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT sur TF1, “les organisations syndicales vont enfin pouvoir s’exprimer et parler du travail”. Et parmi les sujets que la CFDT souhaite porter, se trouve “la pénibilité” et les “inégalités entre les hommes et les femmes à la retraite”.”Les partenaires sociaux pourraient être au rendez-vous de l’Histoire”, veut croire François Asselin pour la CPME.bat-are-lby-eva/ito/sla