IMF raises global growth outlook and flags rising economic divergence

Global growth is expected to increase slightly this year while remaining stuck below its pre-pandemic average, the IMF said Friday, flagging the growing economic divide between the United States and European countries.In an update to its flagship World Economic Outlook report, the International Monetary Fund said it expects global growth to hit 3.3 percent this year, up 0.1 percentage point from its previous forecast in October, and to remain at 3.3 percent in 2026.”Growth is steady,” IMF chief economist Pierre-Olivier Gourinchas told AFP in an interview, adding that it remained below the average global growth rate in the first two decades of the 21st century of 3.7 percent. The IMF expects the global inflation rate to continue decelerating, reaching 4.2 percent this year and 3.5 percent in 2026, with prices cooling faster in advanced economies than in emerging markets. – Growing divergence -“Among advanced economies, the interesting development here is the strength and resilience and growth of the US economy,” Gourinchas said, pointing to the IMF’s decision to hike its outlook for US growth to 2.7 percent in 2025 and to 2.1 percent in 2026.”The labor market has been strong, there is strong demand, private demand is robust, there is good confidence,” he said.One of the risks to the IMF’s forecasts is policy uncertainty in the United States, where Donald Trump is preparing to return to the White House. The IMF did not include the Republican president-elect’s policy proposals in its forecasts and instead based its projections on existing US policies.”The bottom line is, when we look at the risk for the US, we see an upside risk on inflation,” he said. The economic picture in the United States stands in stark contrast to the Euro area, where a sharp downgrade for Germany has dampened expectations for a rebound in growth. The IMF now forecasts Euro area growth to increase slightly to 1.0 percent this year, and 1.4 percent in 2026, below its October forecasts.”Some of the divergence is structural,” Gourinchas told reporters on Friday, noting the “persistently stronger” productivity growth in the United States than in Europe, especially in the technology sector. This, he added, was “linked to a favorable business environment and deeper capital markets.” The Fund left its outlook for growth in Japan unchanged this year and next, and slightly increased its outlook for the United Kingdom in 2025. In Russia, which is affected by the ongoing and costly war in Ukraine, the IMF expects growth to slow sharply from 3.8 percent in 2024 to 1.4 percent this year, and to 1.2 percent in 2026. – ‘Rebalancing’ in emerging markets -The IMF expects China’s growth rate to continue cooling this year to 4.6 percent, up 0.1 percentage point from the October forecast, before easing to 4.5 percent next year. The slight upgrade was due to the Chinese government’s recently announced package of fiscal support to help prop up the slowing economy, which is struggling with a property market slump and uncertainty about trade policy once Donald Trump takes office next week.The slowdown in growth in the world’s second-largest economy is leading to something of a “rebalancing” among emerging markets, Gourinchas said, with countries including India — which the IMF expects to grow by 6.5 percent this year and next — playing a more important role.Growth in the Middle East and Central Asia is expected to pick up by less than previously forecast due largely to the effect of oil production cuts by the OPEC+ group of oil-producing nations, which includes Saudi Arabia.Economic activity is expected to rise more quickly in Latin America, the IMF said, adding that it also expected growth in sub-Saharan Africa to pick up this year. 

Le FMI modérément optimiste pour l’économie mondiale dans ses prévisions pour 2025

Le Fonds monétaire international (FMI) a publié vendredi ses prévisions de croissances mises à jour pour l’économie mondiale, désormais attendue à 3,3% pour 2025 (révision de +0,1 point de pourcentage), mais avec des divergences de plus en plus marquées entre les pays et régions.A l’occasion de la publication de l’actualisation de son rapport sur l’économie mondiale (WEO), le Fonds a également souligné l’existence de risques persistants, de résurgence de l’inflation aux Etats-Unis par exemple mais aussi de déflation dans d’autres pays tels que la Chine, ainsi que les conséquences de l’instabilité politique dans plus plusieurs économies majeures.  Les prévisions précédentes dataient d’octobre.Parmi les principales économies mondiales, les Etats-Unis connaissant la révision la plus marquée (+0,5 pdp), avec une croissance désormais attendue à 2,7% cette année, augmentant de fait l’écart avec les autres économies avancées, en particulier l’Union européenne.Des prévisions néanmoins réalisées sans tenir compte des potentielles politiques menées par le président américain élu, Donald Trump, dans la mesure où le FMI n’a pas encore une idée précise de ce qui sera mis en place et de quelle manière, a rappelé l’institution.”La divergence est en partie structurelle. Les Etats-Unis ont par exemple profité d’une croissance de la productivité supérieure à l’Europe, en particulier dans le secteur technologique, du fait d’un environnement des affaires favorable et un marché des capitaux plus profonds”, a souligné en conférence de presse Pierre-Olivier Gourinchas, chef-économiste du FMI.Un diagnostic qui rejoint celui réalisé dans le rapport publié par Premier ministre italien Mario Draghi en septembre dernier, qui appelle notamment à un renforcement du marché commun bancaire et financier.Le problème vient des deux principales économies européennes, l’Allemagne et la France, dont les prévisions sont toutes deux revues en baisse, à l’inverse de l’Espagne, déjà performante ces deux dernières années et que le FMI attend encore à plus de 2% cette année (+2,3%).L’Allemagne en revanche, qui a enchaîné deux années en légère récession, devrait à peine repasser en territoire positif, avec une croissance désormais attendue à 0,3% une révision de 0,5 pdp par rapport aux dernières prévisions, en octobre dernier.”Il y a des inquiétudes sur une remontée des prix de l’énergie dans certains pays mais aussi une certaine incertitude sur le commerce vers la Chine ou les Etats-Unis et ce qu’il pourrait se produire à l’avenir. Cela pèse sur des pays tels que l’Allemagne mais aussi la France”, a souligné M. Gourinchas auprès de l’AFP.- La Chine entre deux eaux -Confronté à une situation politique inédite et une situation budgétaire difficile, l’Hexagone voit d’ailleurs également ses prévisions être revues à la baisse, avec un petit 0,8% de croissance désormais attendu.Mais la divergence qui s’observe parmi les pays occidentaux est également visible parmi les économies émergentes, avec la Chine qui continue à voir sa croissance ralentir d’une année sur l’autre.Certes, le FMI a légèrement revu à la hausse ses prévisions pour 2025, avec 4,6% désormais attendu, mais cela reste en-deçà de 2024 (+4,8%) et surtout la tendance devrait se poursuivre en 2026, avec un petit 4,5% pour l’instant anticipé, malgré les stimuli annoncés par le gouvernement chinois ces derniers mois.”Vous avez d’un côté les mesures budgétaires qui aident mais de l’autre la Chine est bien entendu potentiellement exposée à une hausse des tensions commerciales, ce qui peut déjà peser sur l’économie, avec des investissements retardés en attendant d’y voir plus clair”, a détaillé pour l’AFP le chef-économiste du Fonds.La croissance devrait cependant s’améliorer de manière plus marquée dans d’autres régions, du fait notamment d’un “rééquilibrage entre la Chine d’un côté et d’autres économies émergentes de l’autre, comme l’Inde ou le Brésil”, même si pour ce dernier, le FMI laisse sa prévision inchangée à 2,2% de croissance attendue.Après deux années de fortes révisions, la prévision de croissance pour l’économie russe reste cette fois largement inchangée par rapport aux premières estimations d’octobre, à 1,4% attendu cette année, ce qui marque un net ralentissement par rapport aux deux années précédentes (+3,8% en 2024).Bonne nouvelle contenue dans le rapport, l’inflation pour les économies avancées devrait être quasiment revenue à la cible de 2% des principales banques centrales, avec 2,1% prévu pour cette année, et 2% en 2026, signe que le pic de 2022 est bel et bien dans le rétroviseur.Si celle des pays émergents et en développement reste supérieure (+5,6% attendu), elle est revue à la baisse et surtout, là encore en ralentissement par rapport à 2024, une tendance qui devrait se poursuivre l’année prochaine.

ICC chief prosecutor Karim Khan meets Syria’s new leader

Chief prosecutor at the International Criminal Court Karim Khan met Syria’s new leader Ahmed al-Sharaa on Friday, state media reported, as last month’s ouster of Bashar al-Assad sparks hopes for justice.Sharaa and Syria’s Foreign Minister Asaad al-Shaibani met “a delegation from the International Criminal Court, headed” by Khan, state news agency SANA reported, also publishing images of the meeting.A statement from Khan’s office said he “travelled to Damascus at the invitation of the Syrian Transitional Government”.It said the visit aimed to discuss how the office “can offer its partnership in support of the efforts of Syrian authorities towards accountability for alleged crimes committed in the country”.Sharaa’s Islamist group Hayat Tahrir al-Sham led the rebel alliance that toppled Assad on December 8, more than 13 years after the brutal repression of anti-government protests triggered a war that would kill more than 500,000 people.Tens of thousands of people were detained and tortured in the country’s jails, while Assad has been accused of using chemical weapons, including the banned sarin gas, against his own people.”The Prosecutor was grateful for the open and constructive discussions during his visit, during which follow-up actions were put in place,” the statement from Khan’s office said.- ‘Transitional justice’ -The new authorities have pledged justice for victims of atrocities committed under Assad’s rule, vowing that officials involved in torturing detainees will not be pardoned and urging countries to “hand over any of those criminals who may have fled so they can be brought to justice”.The Hague-based ICC, which investigates war crimes, had been unable to investigate Syria because Damascus never ratified the Rome Statute, the tribunal’s founding treaty.With Assad gone, there could now be a national accountability process in Syria and steps could be taken to finally grant the ICC jurisdiction to prosecute crimes committed in the country.During a visit to Damascus on Wednesday, UN rights chief Volker Turk said transitional justice was “crucial” for Syria after Assad’s fall, during the first-ever visit by someone in his post to the country.Last month, Turk said he would “strongly encourage” the new Syrian authorities to ratify the ICC statute, stressing the need to “build up a domestic legal system that allows for fair trials”.Also in December, the visiting head of a UN investigative body for Syria said it was possible to find “more than enough” evidence to convict people of violating international law.- Evidence -But preserving evidence would “need a lot of coordination between all the different actors”, said Robert Petit, who heads the International Impartial and Independent Mechanism (IIIM) set up by the UN in 2016 to prepare prosecutions for major international crimes in Syria.With families rushing to former prisons, detention centres and alleged mass graves to find any trace of disappeared relatives, many have expressed concern about safeguarding documents and other evidence.A UN investigator this month expressed hope of a “good relationship” with Syria’s new rulers as he wrapped up a first visit by his inquiry team, which was barred by Assad.Hanny Megally, of the UN Syria Commission of Inquiry, expressed optimism that “we have an interlocutor we can work with”.The commission has been gathering evidence of crimes committed in Syria since the early days of the conflict.Repeated calls over the years for the situation in war-torn Syria to be referred to the ICC fell on deaf ears as the UN Security Council remained deadlocked.In 2014, Damascus allies Beijing and Moscow blocked a draft Security Council resolution on referring Syria to the ICC.

Trump’s economic plans could cause inflation: IMF chief economist

Donald Trump’s economic plans risk reigniting US inflation, International Monetary Fund (IMF) chief economist Pierre-Olivier Gourinchas told AFP, a few days before the president-elect returns to the White House. Trump’s proposals to hike tariffs and curtail immigration would likely constrain the supply side of the economy and push up prices, Gourinchas said in an interview.Other proposals the president-elect has floated, such as cutting red tape and taxes, could also fuel inflation by boosting demand, he added. “The bottom line is, when we look at the risk for the US, we see an upside risk on inflation,” he said. Gourinchas spoke to AFP at the IMF’s headquarters in Washington, a day before the publication of its key World Economic Outlook (WEO) report on Friday. In the WEO update, which did not account for Trump’s proposals due to policy “uncertainty,” the IMF raised its forecast for global growth and sharply hiked its outlook for the US economy. Many economists see Trump’s tariff and immigration plans as inflationary, but Trump and his advisors have pushed back, arguing that the overall package of measures he plans to enact should help keep prices in check.Traders have pared back the number of rate cuts they expect the US Federal Reserve to make in 2025, assigning a roughly 80 percent chance that it will make no more than two quarter-point cuts this year, according to data from CME Group. Gourinchas said the IMF expects the Fed to cut rates by half a percentage point in both 2025 and 2026, a forecast in line with the median projection of Fed officials surveyed in December. – Deflation risk in China -In the world’s second-largest economy, which is grappling with a crisis in the property sector and growing uncertainty about global trade policy, the situation looks starkly different. In its WEO report, the IMF forecasts that China’s growth will continue to cool, but on a slightly shallower path thanks to the government’s recent package of fiscal support designed to support the slowing economy. “If you look at China, the concerns are with maybe entering a deflation regime, having the property sector crisis become worse,” Gourinchas said. “In terms of policies, we certainly think that the Chinese are going in the right direction, but maybe the Chinese authorities can do more,” he said. If they do not, China runs the risk that the recent economic support proves insufficient, potentially leading to a larger slowdown in growth, he added.Data from Beijing published Friday showed that China’s growth hit five percent last year, slightly above expectations but short of the 5.2 percent increase recorded in 2023.

Foot: la Belgique, en pleine crise, ferme le chapitre Tedesco

La Fédération belge de football a annoncé vendredi le limogeage du sélectionneur italo-allemand Domenico Tedesco, alors que les Diables Rouges traversent une période de profonde crise.Eliminée par la France dès les 8es de finale du dernier Euro, la Belgique n’a “hélas pas été à la hauteur des espérances, tout comme lors de la suivante campagne” de Ligue des nations, a commenté la Fédération, sans communiquer le nom du successeur de Tedesco.L’Italo-Allemand de 39 ans avait été nommé en février 2023 mais n’a pas su éviter une crise aux Diables Rouges, en échec sportif et confrontés au retrait progressif de la plupart des cadres de la génération dite “dorée” (3e du Mondial-2018).”J’ai toujours été fier d’être l’entraîneur des Diables Rouges, nous avons réalisé de grandes choses ensemble. Une belle aventure s’achève malheureusement aujourd’hui”, a réagi Tedesco, cité dans le communiqué de la Fédération (URBSFA).Le désormais ex-sélectionneur s’est dit “sûr à 100% que l’équipe s’imposera contre l’Ukraine (en barrages de la Ligue des Nations en mars, ndlr) et se qualifiera pour la Coupe du monde”. “Cette équipe n’en est qu’au début de son développement et fera encore sensation dans les années à venir”, a ajouté celui qui s’était révélé à la tête de Schalke 04, du Spartak Moscou et surtout au RB Leipzig.- Henry et Garcia cités -Son limogeage ne faisait plus guère de doute depuis plusieurs semaines, encore fallait-il trouver un accord sur l’indemnité de départ du jeune coach, sous contrat jusqu’en 2026 et dont le salaire annuel était estimé à 1,7 millions d’euros.Les négociations ont pris du temps en raison de la situation financière compliquée de la Fédération belge.Les 20 et 23 mars, les Belges joueront sous la direction d’un nouvel entraîneur deux matches de barrage de Ligue des nations face à l’Ukraine.Dans la presse belge, les noms des Français Rudi Garcia et Thierry Henry circulent pour prendre les commandes de la sélection.Ce dernier, ancien adjoint de Roberto Martinez à la tête de la sélection de 2016 à 2018 puis entre 2021 et 2024, a l’avantage de connaître le groupe et a en outre le soutien des anciens comme Romelu Lukaku, Kevin De Bruyne et même Thibaut Courtois qui avait renoncé il y deux ans à porter le maillot national après une polémique avec Tedesco, frustré de ne pas avoir été désigné capitaine.Pour prendre en charge les Diables, Henry devrait cependant renoncer à plusieurs contrats de consultant très rémunérateurs. Mardi sur RMC, l’ancien champion du monde a assuré ne pas avoir été contacté.Compte tenu de cette donnée financière, c’est un autre Français qui tiendrait la corde: Rudy Garcia. A 60 ans, celui qui avait débuté sa carrière d’entraîneur à Saint-Etienne en 2001 est libre depuis quatorze mois et la fin de sa courte collaboration avec Naples. Fort de 900 matches notamment à la tête de Lille (où il a réussi le doublé Coupe/Championnat en 2011 avec la superstar belge Eden Hazard comme tête d’affiche), Marseille, Lyon, la Roma, Naples et Al-Nassr avec Cristiano Ronaldo, cet adepte du 4-3-3 trouverait chez les Diables du matériel adapté à cette philosophie, la Belgique possédant de nombreux jeunes joueurs de talents sur les côtés.Le Néerlandais Erik ten Hag et l’Espagnol Xavi ont été sondés par le DTN belge Vincent Mannaert mais ils ont décliné l’offre à l’instar du Belge Michel Preud’homme. Mannaert devrait annoncer le nom du successeur de Tedesco d’ici la fin du mois de janvier.

France launches probe into AI Brad Pitt scam

Authorities in France’s La Reunion have launched a probe to identify fraudsters who scammed a woman out of 830,000 euros by making her believe she had an online relationship with Brad Pitt.The police are trying to locate the accounts that received the transfers from the French woman, who has lodged a complaint in the French Indian Ocean island of La Reunion, a police source said on Friday.The woman, named only as Anne, told the TF1 channel that she had believed she was in a romantic relationship with the Hollywood heartthrob, leading her to divorce her husband and transfer 830,000 euros ($850,000).The scammers used fake social media and WhatsApp accounts, as well as AI image-creating technology to send Anne what appeared to be selfies and messages from Pitt.Anne, a 53-year-old interior decorator, spent a year and half believing she was communicating with Pitt and only realised she had been scammed when news emerged of Pitt’s real-life relationship with girlfriend Ines de Ramon.Since last autumn Anne has been in touch with Marwan Ouarab, the founder of the FindmyScammer.com website, in a bid to find the fraudsters.According to French daily Le Parisien, which quoted Ouarab, the scammers — three men in their 20s — are located in Nigeria.”We would love for Interpol to take up the case,” the newspaper quoted him as saying.The woman has faced a wave of online harassment and mockery after the interview was broadcast, leading the programme to be withdrawn.A representative for Pitt, 61, has warned fans to be wary of impersonation scams.”It’s awful that scammers take advantage of fans’ strong connection with celebrities,” a spokesperson for the “Fight Club” actor told US outlet Entertainment Weekly this week.

Le cabinet de sécurité israélien donne son feu vert à l’accord de trêve à Gaza

Le cabinet de sécurité israélien a donné vendredi son feu vert à l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, ouvrant la voie au début de la trêve dimanche et à la libération le même jour des premiers otages.Malgré l’annonce d’un accord par le Qatar et les Etats-Unis, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur le territoire palestinien, qui ont fait plus de cent morts depuis mercredi, selon les secours. Après le feu vert du cabinet de sécurité, un conseil des ministres doit se réunir dans la journée pour donner son accord final, qui ne semble pas faire de doute malgré l’opposition de ministres d’extrême droite.”Après avoir examiné tous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires de l’accord proposé et considérant que celui-ci soutient la réalisation des objectifs de guerre”, le cabinet de sécurité “a recommandé au gouvernement d’approuver ce projet”, a indiqué le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.L’accord destiné à mettre fin à plus de 15 mois de guerre prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël.La fin définitive de la guerre sera négociée durant cette première phase.Le cabinet de sécurité s’est réuni vendredi après l’obtention par Israël de garanties sur la libération des otages, selon le bureau de M. Netanyahu.De premières libérations devraient avoir lieu dimanche, a annoncé le gouvernement. Les familles des otages ont été informées et des préparatifs étaient en cours pour les accueillir.Selon deux sources proches du Hamas, le premier groupe devrait être composé de trois femmes israéliennes.En échange, Israël a accepté “de libérer un certain nombre de prisonniers d’importance”, a indiqué une de ces sources.Les autorités israéliennes ont annoncé vendredi avoir pris des mesures pour “prévenir toute manifestation publique de joie” à l’occasion de ces sorties de prison, dont les détails doivent encore être confirmés de source israélienne.Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé que deux Franco-israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figuraient dans la liste des 33 premiers otages libérables.Tous deux avaient été enlevés dans le kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, qui ont été libérés lors de la première trêve en novembre 2023.”C’est le moment que nous attendions (…), j’espère vraiment que nous verrons mon grand-père rentrer à la maison, debout, vivant”, a dit vendredi à Tel-Aviv Daniel Lifshitz, petit-fils d’Oded Lifshitz, 84 ans, lui aussi enlevé à Nir Oz. – “Embrasser ma terre” -Avant même le début de la trêve, des déplacés palestiniens chassés de chez eux par la guerre se préparaient à regagner leur maison.”Je vais (…) retirer les décombres de la maison et placer ma tente sur les gravats, où je vivrai avec mes dix enfants”, anticipe Oum Khalil Bakr, déplacée à Nousseirat. “Nous savons qu’il fera froid et que nous n’aurons pas de couvertures pour nous coucher, mais ce qui importe, c’est de retourner sur notre terre”, ajoute-t-elle. La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Cette attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.876 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Accord en trois phases -L’accord, fruit de laborieuses négociations,  a été débloqué à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche. Le président américain élu a assuré jeudi qu’il n’aurait jamais été conclu sans la pression exercée par lui et sa future administration. La première phase comprend “un cessez-le-feu total”, selon le président américain, Joe Biden, la libération de 33 otages, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.Israël de son côté “libèrera des centaines de prisonniers palestiniens”, a indiqué mercredi M. Biden.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés. Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas s’est emparé du pouvoir en 2007. Pilonné pendant 15 mois par l’armée israélienne, le mouvement islamiste apparaît très diminué mais encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu, selon des experts.