A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Duel présidentiel en Roumanie entre un candidat trumpiste et un maire pro-européen

Maintenir le cap européen et le soutien à Kiev ou se tourner vers l’extrême droite : les Roumains se pressent nombreux dimanche aux urnes pour élire leur président, cinq mois après l’annulation d’un scrutin entaché de soupçons d’ingérence russe.Le chef du parti nationaliste AUR, George Simion, 38 ans, et le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan, 55 ans, s’affrontent pour décrocher le poste suprême, doté du pouvoir de nommer à des postes clés et de participer aux sommets de l’UE et de l’Otan.Le premier, un souverainiste fervent admirateur de Donald Trump, a largement dominé le premier tour avec près de 41% des voix, le double de son rival, mais les sondages, pas toujours fiables par le passé, les placent désormais au coude-à-coude.L’élection est surveillée de près par la communauté internationale, Bruxelles s’inquiétant de voir les rangs des dirigeants d’extrême droite s’étoffer et Washington, très critique du fiasco du scrutin de l’automne dernier, appelant à respecter la voix du peuple.Membre loyal de l’UE, la Roumanie, une nation de 19 millions d’habitants voisine de l’Ukraine, est devenue un pilier essentiel de l’Otan depuis le début de l’offensive russe en 2022.”J’ai voté pour une vie meilleure” et rester sur le chemin européen, confie à l’AFP Catalin Birca, retraité de 57 ans, refusant de “revenir à la case départ”.- “Un tournant” -Ancien hooligan ayant cherché à lisser son discours ces derniers mois, M. Simion se dit persuadé qu’il sera “le prochain président de Roumanie”. Sauf en cas de “fraudes massives”, a-t-il averti, ouvrant la voie à une contestation en cas de défaite. Ce détracteur des “politiques absurdes de l’UE” pourrait cependant pâtir d’une série de faux pas dans l’entre-deux-tours, entre “agressivité” et absence à de nombreux débats, selon les analystes.Son adversaire, un mathématicien de formation, espère quant à lui un sursaut des abstentionnistes, après un premier tour marqué par un taux de participation de seulement 53%.En milieu d’après-midi, il s’élevait déjà à 47%, significativement plus que le 4 mai.Les sondages de sortie des urnes seront publiés peu après la fermeture des bureaux de vote à 21H00 locales (18H00 GMT) et les résultats devraient parvenir dans la nuit.”C’est un tournant, une élection décisive. La Roumanie choisit son avenir non seulement pour les cinq prochaines années, mais pour bien plus longtemps”, a déclaré en votant à Fagaras, sa ville natale de Transylvanie, Nicusor Dan, un Européen convaincu et fervent soutien de Kiev.George Simion veut quant à lui mettre un terme à l’aide militaire à l’Ukraine: il exige une “compensation financière” pour l’assistance fournie jusqu’ici et prône “la neutralité”, tout en se défendant d’être “l’ami de Vladimir Poutine”.- “Georgescu président!” -“Contre les injustices” et “humiliations dont nos soeurs et frères ont été victimes” et “pour que notre avenir soit décidé uniquement par et pour les Roumains”: son message, répété dimanche quand il a voté à Mogosoaia, près de la capitale, séduit de nombreux électeurs las d’être considérés comme des citoyens de seconde zone dans l’UE. Il s’est de nouveau affiché avec Calin Georgescu, celui qui avait surpris en terminant en tête du scrutin du 24 novembre après une campagne massive sur TikTok dont le mode opératoire pointait vers la Russie.Cet ex-haut fonctionnaire a depuis été inculpé et exclu de cette nouvelle course, une décision qui a provoqué des manifestations parfois violentes.George Simion est lui aussi très présent sur les réseaux sociaux, rouvrant dimanche ses comptes Facebook et TikTok temporairement fermés la veille pour “une journée de silence”.L’extrême droite roumaine capitalise sur une population frustrée, notamment dans les campagnes, face aux “politiciens voleurs” au pouvoir depuis 1989 et en colère devant les difficultés économiques d’un des pays les plus pauvres de l’UE. “Calin Georgescu président!”, a crié une petite foule venue avec des fleurs accueillir son héros déchu.A la sortie des bureaux de vote, beaucoup disaient leur espoir que le cauchemar actuel se termine. “C’est un tel chaos en Roumanie” depuis l’annulation du vote, raconte Runa Petringenaru, organisatrice de séminaires de 55 ans.”C’est du jamais vu, probablement même à l’échelle européenne”, souffle-t-elle.

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Duel présidentiel en Roumanie entre un candidat trumpiste et un maire pro-européen

Maintenir le cap européen et le soutien à Kiev ou se tourner vers l’extrême droite : les Roumains se pressent nombreux dimanche aux urnes pour élire leur président, cinq mois après l’annulation d’un scrutin entaché de soupçons d’ingérence russe.Le chef du parti nationaliste AUR, George Simion, 38 ans, et le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan, 55 ans, s’affrontent pour décrocher le poste suprême, doté du pouvoir de nommer à des postes clés et de participer aux sommets de l’UE et de l’Otan.Le premier, un souverainiste fervent admirateur de Donald Trump, a largement dominé le premier tour avec près de 41% des voix, le double de son rival, mais les sondages, pas toujours fiables par le passé, les placent désormais au coude-à-coude.L’élection est surveillée de près par la communauté internationale, Bruxelles s’inquiétant de voir les rangs des dirigeants d’extrême droite s’étoffer et Washington, très critique du fiasco du scrutin de l’automne dernier, appelant à respecter la voix du peuple.Membre loyal de l’UE, la Roumanie, une nation de 19 millions d’habitants voisine de l’Ukraine, est devenue un pilier essentiel de l’Otan depuis le début de l’offensive russe en 2022.”J’ai voté pour une vie meilleure” et rester sur le chemin européen, confie à l’AFP Catalin Birca, retraité de 57 ans, refusant de “revenir à la case départ”.- “Un tournant” -Ancien hooligan ayant cherché à lisser son discours ces derniers mois, M. Simion se dit persuadé qu’il sera “le prochain président de Roumanie”. Sauf en cas de “fraudes massives”, a-t-il averti, ouvrant la voie à une contestation en cas de défaite. Ce détracteur des “politiques absurdes de l’UE” pourrait cependant pâtir d’une série de faux pas dans l’entre-deux-tours, entre “agressivité” et absence à de nombreux débats, selon les analystes.Son adversaire, un mathématicien de formation, espère quant à lui un sursaut des abstentionnistes, après un premier tour marqué par un taux de participation de seulement 53%.En milieu d’après-midi, il s’élevait déjà à 47%, significativement plus que le 4 mai.Les sondages de sortie des urnes seront publiés peu après la fermeture des bureaux de vote à 21H00 locales (18H00 GMT) et les résultats devraient parvenir dans la nuit.”C’est un tournant, une élection décisive. La Roumanie choisit son avenir non seulement pour les cinq prochaines années, mais pour bien plus longtemps”, a déclaré en votant à Fagaras, sa ville natale de Transylvanie, Nicusor Dan, un Européen convaincu et fervent soutien de Kiev.George Simion veut quant à lui mettre un terme à l’aide militaire à l’Ukraine: il exige une “compensation financière” pour l’assistance fournie jusqu’ici et prône “la neutralité”, tout en se défendant d’être “l’ami de Vladimir Poutine”.- “Georgescu président!” -“Contre les injustices” et “humiliations dont nos soeurs et frères ont été victimes” et “pour que notre avenir soit décidé uniquement par et pour les Roumains”: son message, répété dimanche quand il a voté à Mogosoaia, près de la capitale, séduit de nombreux électeurs las d’être considérés comme des citoyens de seconde zone dans l’UE. Il s’est de nouveau affiché avec Calin Georgescu, celui qui avait surpris en terminant en tête du scrutin du 24 novembre après une campagne massive sur TikTok dont le mode opératoire pointait vers la Russie.Cet ex-haut fonctionnaire a depuis été inculpé et exclu de cette nouvelle course, une décision qui a provoqué des manifestations parfois violentes.George Simion est lui aussi très présent sur les réseaux sociaux, rouvrant dimanche ses comptes Facebook et TikTok temporairement fermés la veille pour “une journée de silence”.L’extrême droite roumaine capitalise sur une population frustrée, notamment dans les campagnes, face aux “politiciens voleurs” au pouvoir depuis 1989 et en colère devant les difficultés économiques d’un des pays les plus pauvres de l’UE. “Calin Georgescu président!”, a crié une petite foule venue avec des fleurs accueillir son héros déchu.A la sortie des bureaux de vote, beaucoup disaient leur espoir que le cauchemar actuel se termine. “C’est un tel chaos en Roumanie” depuis l’annulation du vote, raconte Runa Petringenaru, organisatrice de séminaires de 55 ans.”C’est du jamais vu, probablement même à l’échelle européenne”, souffle-t-elle.

Italian MPs protest at Egypt’s Gaza border against war

Italian parliamentarians protested on Sunday in front of Egypt’s Rafah border crossing with Gaza, calling for aid access and an end to the war in the devastated Palestinian territory.”Europe is not doing enough, nothing to stop the massacre,” Cecilia Strada, an Italian member of the European parliament, told AFP.The group — including 11 members of the Italian parliament, three MEPs and representatives of NGOs — held signs reading “Stop genocide now”, “End illegal occupation” and “Stop arming Israel”.”There should be a complete embargo on weapons to and from Israel and a stop to trade with illegal settlements,” Strada said.The protesters laid toys on the ground in solidarity with Gaza’s children, who the UN warns face “a growing risk of starvation, illness and death” more than two months into a total Israeli aid blockade.At least 15,000 children have been killed in Gaza since the Israel-Hamas war began in October 2023, according to the United Nations.Israel has faced mounting pressure to lift its aid blockade, as UN agencies warn of critical shortages of food, clean water, fuel and medicines.It resumed its offensive on March 18, ending a two-month truce in its war against Hamas triggered by the Palestinian militant group’s October 2023 attack on Israel.On Saturday Israel announced an expanded military campaign, killing dozens of people in new strikes.”We hear the bombs right now,” Walter Massa, president of Italian non-profit organisation Associazione Ricreativa Culturale Italiana, told AFP near the crossing.”The Israeli army continues to do what it believes is right in the face of an international community that does not intervene, and in Gaza, beyond the Rafah crossing border, people continue to die,” he said.UN chief Antonio Guterres said Saturday said he was “alarmed” at the escalation and called for “a permanent ceasefire, now”.Italy’s government on Saturday reiterated its calls to Israel to stop attacking Gaza, with Foreign Minister Antonio Tajani saying: “Enough with the attacks.””We no longer want to see the Palestinian people suffer,” Tajani said. Gaza’s health ministry said Sunday 3,193 people have been killed since Israel resumed its strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,339.

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En Bretagne, une course pour valoriser le cochon, sans faire taire les polémiques

Oreilles de cochon sur la tête, baskets aux pieds, 500 coureurs ont participé dimanche à la première course organisée dans le Morbihan par la profession porcine, faisant fi des polémiques sur le parcours dans une zone naturelle fragile et des pollutions liées à l’élevage industriel en Bretagne.Dès 7H30 du matin, les inscrits à la “Pig and Run”, beaucoup venus du Morbihan et des Côtes-d’Armor, hauts lieux de la production de porcs en France, se sont retrouvés sur l’élevage Le Blimeau à Merlevenez. C’est le point de départ et d’arrivée d’un circuit de 23,5 kilomètres entre campagne et littoral, dont une partie en zone Natura 2000, au bord de la Ria d’Etel.Au programme, “un cadre authentique”, des ravitaillements à base de cochonailles, du cochon grillé au déjeuner et son poids en cochon pour le gagnant, vante l’organisateur, le Comité régional porcin de Bretagne. Avec dans l’air une odeur persistante de lisier.”Si nous sommes là aujourd’hui, c’est que nous faisons bien notre métier”, “on n’a rien à cacher”, a lancé au public l’éleveuse Lydia Le Clère, porte-parole pour la course, a constaté la journaliste de l’AFP, escortée par un agent de sécurité de l’organisation.Parmi les sponsors, des banques (Crédit Agricole, Crédit Mutuel de Bretagne), des entreprises (Hénaff, Intermarché) ou encore le département du Morbihan qui a financé à hauteur de 4.000 euros afin “de renforcer les liens entre les citoyens, les filières locales et les acteurs du territoire”. Plus de 180 bénévoles sont présents.Les déguisements autour du porc sont légion parmi les participants de tous âges, dont beaucoup de femmes. Kathia Guilletomo, 39 ans, est venue avec des amis “pour la charcuterie”, plaisante-t-elle, posant avec un nez et des oreilles de cochon pour une photo souvenir avant le départ de la course.- Saucissons et huîtres -“Je fais toutes les courses déguisées”, raconte, enthousiaste, Sébastien Da Rocha, un habitué du marathon du Médoc, corne de licorne sur la tête. S’est-il posé des questions avant de s’inscrire à une course organisée par la profession porcine, alors que cette industrie participe aux pollutions de l’eau ou aux échouages d’algues vertes depuis des décennies?”Je ne suis pas végétarien”, répond-t-il. “J’ai cru comprendre que c’était des élevages à taille humaine”, ajoute-t-il. Celui qui accueille la course compte 1.000 porcs d’engraissement, dont aucun n’est visible, contrairement aux 60 vaches de plein air.Laurent Le Berre, de l’association de protection de l’environnement Eau et Rivières de Bretagne (ERB), y voit “une opération de communication avec des sponsors très puissants (…) pour redorer le blason de cette industrie très polluante qui gangrène la Bretagne”.La justice a enjoint en mars au préfet de Bretagne de renforcer son action contre les pollutions aux nitrates, à l’origine des échouages d’algues vertes.Autre critique, le choix d’un parcours “dans un endroit les plus à préserver de la région”, poursuit Laurent Le Berre. Un point de ravitaillement, en zone Natura 2000, offre des images de carte postale: petite chapelle au bord de l’eau, vue sur le bras de mer de la Ria d’Etel, connu pour ses huîtres. Au menu: saucissons, fruits secs, huîtres, eau, boisson sucrée, bière.Mylène Hillion, 38 ans, est venue encourager des membres de sa famille qui courent. “Ma cousine est éleveuse de porcs, je sais qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour le bien-être animal”, explique-t-elle.Tous les Bretons ne partagent pas cet avis. Une Rennaise, Livie Chatelais, a lancé une pétition contre la course, trouvant “choquant que le lobby agri porcin essaye d’améliorer son image”, a-t-elle dit à l’AFP. Avec près de 38.000 signatures, il s’agit de la pétition la plus signée depuis le début de l’année pour la Bretagne.La profession n’en est pas à son coup d’essai. En 2015, elle avait organisé la “Pig parade”, un concours itinérant de sculptures de porcs. Un “faire-valoir d’un type d’élevage très polluant” pour Yves-Marie Le Lay, président de l’association de Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre.

En Bretagne, une course pour valoriser le cochon, sans faire taire les polémiques

Oreilles de cochon sur la tête, baskets aux pieds, 500 coureurs ont participé dimanche à la première course organisée dans le Morbihan par la profession porcine, faisant fi des polémiques sur le parcours dans une zone naturelle fragile et des pollutions liées à l’élevage industriel en Bretagne.Dès 7H30 du matin, les inscrits à la “Pig and Run”, beaucoup venus du Morbihan et des Côtes-d’Armor, hauts lieux de la production de porcs en France, se sont retrouvés sur l’élevage Le Blimeau à Merlevenez. C’est le point de départ et d’arrivée d’un circuit de 23,5 kilomètres entre campagne et littoral, dont une partie en zone Natura 2000, au bord de la Ria d’Etel.Au programme, “un cadre authentique”, des ravitaillements à base de cochonailles, du cochon grillé au déjeuner et son poids en cochon pour le gagnant, vante l’organisateur, le Comité régional porcin de Bretagne. Avec dans l’air une odeur persistante de lisier.”Si nous sommes là aujourd’hui, c’est que nous faisons bien notre métier”, “on n’a rien à cacher”, a lancé au public l’éleveuse Lydia Le Clère, porte-parole pour la course, a constaté la journaliste de l’AFP, escortée par un agent de sécurité de l’organisation.Parmi les sponsors, des banques (Crédit Agricole, Crédit Mutuel de Bretagne), des entreprises (Hénaff, Intermarché) ou encore le département du Morbihan qui a financé à hauteur de 4.000 euros afin “de renforcer les liens entre les citoyens, les filières locales et les acteurs du territoire”. Plus de 180 bénévoles sont présents.Les déguisements autour du porc sont légion parmi les participants de tous âges, dont beaucoup de femmes. Kathia Guilletomo, 39 ans, est venue avec des amis “pour la charcuterie”, plaisante-t-elle, posant avec un nez et des oreilles de cochon pour une photo souvenir avant le départ de la course.- Saucissons et huîtres -“Je fais toutes les courses déguisées”, raconte, enthousiaste, Sébastien Da Rocha, un habitué du marathon du Médoc, corne de licorne sur la tête. S’est-il posé des questions avant de s’inscrire à une course organisée par la profession porcine, alors que cette industrie participe aux pollutions de l’eau ou aux échouages d’algues vertes depuis des décennies?”Je ne suis pas végétarien”, répond-t-il. “J’ai cru comprendre que c’était des élevages à taille humaine”, ajoute-t-il. Celui qui accueille la course compte 1.000 porcs d’engraissement, dont aucun n’est visible, contrairement aux 60 vaches de plein air.Laurent Le Berre, de l’association de protection de l’environnement Eau et Rivières de Bretagne (ERB), y voit “une opération de communication avec des sponsors très puissants (…) pour redorer le blason de cette industrie très polluante qui gangrène la Bretagne”.La justice a enjoint en mars au préfet de Bretagne de renforcer son action contre les pollutions aux nitrates, à l’origine des échouages d’algues vertes.Autre critique, le choix d’un parcours “dans un endroit les plus à préserver de la région”, poursuit Laurent Le Berre. Un point de ravitaillement, en zone Natura 2000, offre des images de carte postale: petite chapelle au bord de l’eau, vue sur le bras de mer de la Ria d’Etel, connu pour ses huîtres. Au menu: saucissons, fruits secs, huîtres, eau, boisson sucrée, bière.Mylène Hillion, 38 ans, est venue encourager des membres de sa famille qui courent. “Ma cousine est éleveuse de porcs, je sais qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour le bien-être animal”, explique-t-elle.Tous les Bretons ne partagent pas cet avis. Une Rennaise, Livie Chatelais, a lancé une pétition contre la course, trouvant “choquant que le lobby agri porcin essaye d’améliorer son image”, a-t-elle dit à l’AFP. Avec près de 38.000 signatures, il s’agit de la pétition la plus signée depuis le début de l’année pour la Bretagne.La profession n’en est pas à son coup d’essai. En 2015, elle avait organisé la “Pig parade”, un concours itinérant de sculptures de porcs. Un “faire-valoir d’un type d’élevage très polluant” pour Yves-Marie Le Lay, président de l’association de Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre.

Netanyahu ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive à Gaza, raids meurtriers

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit dimanche ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive de son armée à Gaza, où au moins 50 Palestiniens, dont des enfants, ont été tués dans de nouveaux bombardements selon les secours.Mais M. Netanyahu a aussi affirmé que l’accord devrait inclure l'”exil” du Hamas et le “désarmement” du territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de 19 mois de guerre, des exigences jusque-là rejetées publiquement par le mouvement islamiste.Cette déclaration est intervenue au lendemain de l’intensification par l’armée de sa campagne aérienne et terrestre à Gaza afin selon elle d’obtenir la libération des otages israéliens retenus par le Hamas et de défaire ce mouvement, une escalade critiquée à l’international.C’est une attaque sans précédent contre Israël menée par le Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza. L’armée israélienne a lancé en riposte une offensive destructrice qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien.”L’équipe de négociation à Doha s’efforce d’épuiser toutes les possibilités d’accord”, a indiqué le bureau de M. Netanyahu, “que ce soit dans le cadre du plan (proposé par l’émissaire américain Steve) Witkoff ou dans le cadre d’une fin des combats qui inclurait la libération de tous les otages, l’exil des terroristes du Hamas et le désarmement de Gaza”.Son gouvernement avait pourtant approuvé début mai un plan pour “la conquête” de Gaza et un déplacement de sa population, semblant alors écarter toute négociation.Le jour de l’annonce par l’armée de l’expansion de  ses opérations, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a annoncé la reprise “sans condition préalable” des négociations indirectes avec Israël au Qatar, pays médiateur.Une source du Hamas au fait des négociations a indiqué dimanche que le mouvement abordait les pourparlers avec “une grande flexibilité”.- “Tous sont morts” -Jusque-là, le Hamas s’est dit prêt à libérer tous les otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre dans le cadre d’un accord global pour mettre fin à la guerre, qui verrait notamment un retrait total israélien de Gaza et exclurait son désarmement.Israël a repris le 18 mars ses bombardements à Gaza, après le blocage des négociations pour prolonger une trêve qui a duré deux mois. En outre, depuis le 2 mars, il bloque l’entrée de toute aide humanitaire vitale pour les 2,4 millions d’habitants du territoire.Dimanche, au moins 50 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes dans la bande de Gaza, a indiqué la Défense civile, en parlant d’un “bilan préliminaire”.Mahmoud Bassal, porte-parole de l’organisation de secours, a fait état de nombreux enfants tués. Les bombardements ont visé des tentes de déplacés à Al-Mawassi” (sud), ainsi que des habitations à Jabalia (nord) à Al-Zawayda (centre) et à Khan Younès (sud), selon lui. A l’hôpital Nasser de Khan Younès, des corps couverts de draps blancs sur lesquels sont inscrits les noms des morts sont alignés à même le sol, selon des images de l’AFP. A côté, des proches pleurent.A Al-Mawassi, des Palestiniens tentent de récupérer ce qui reste de leurs effets après la destruction de leurs tentes. “Je n’étais pas là”, raconte en pleurs Warda al-Shaer au milieu des destructions à Al-Mawassi. “Tous les membres de ma famille sont morts. Il ne reste plus personne. Mes neveux sont morts avec leur père et leur mère. Ma mère est également morte”.L’armée israélienne n’a pas commenté ces attaques dans l’immédiat. – Hôpitaux hors service -Dans le nord de Gaza, “tous les hôpitaux publics sont désormais hors service”, a affirmé le ministère de la Santé du Hamas.”L’occupation israélienne a intensifié son siège, avec des tirs nourris autour de l’hôpital indonésien (à Beit Lahia), empêchant l’arrivée des patients, du personnel médical et des fournitures médicales, ce qui a contraint l’hôpital à fermer”, a-t-il ajouté.Après l’expansion de l’offensive israélienne, les appels se sont multipliés pour cesser la guerre. Il faut “arrêter le massacre à Gaza”, a dit le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. “Ca suffit”, a lancé le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.339 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Netanyahu ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive à Gaza, raids meurtriers

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit dimanche ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive de son armée à Gaza, où au moins 50 Palestiniens, dont des enfants, ont été tués dans de nouveaux bombardements selon les secours.Mais M. Netanyahu a aussi affirmé que l’accord devrait inclure l'”exil” du Hamas et le “désarmement” du territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de 19 mois de guerre, des exigences jusque-là rejetées publiquement par le mouvement islamiste.Cette déclaration est intervenue au lendemain de l’intensification par l’armée de sa campagne aérienne et terrestre à Gaza afin selon elle d’obtenir la libération des otages israéliens retenus par le Hamas et de défaire ce mouvement, une escalade critiquée à l’international.C’est une attaque sans précédent contre Israël menée par le Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza. L’armée israélienne a lancé en riposte une offensive destructrice qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien.”L’équipe de négociation à Doha s’efforce d’épuiser toutes les possibilités d’accord”, a indiqué le bureau de M. Netanyahu, “que ce soit dans le cadre du plan (proposé par l’émissaire américain Steve) Witkoff ou dans le cadre d’une fin des combats qui inclurait la libération de tous les otages, l’exil des terroristes du Hamas et le désarmement de Gaza”.Son gouvernement avait pourtant approuvé début mai un plan pour “la conquête” de Gaza et un déplacement de sa population, semblant alors écarter toute négociation.Le jour de l’annonce par l’armée de l’expansion de  ses opérations, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a annoncé la reprise “sans condition préalable” des négociations indirectes avec Israël au Qatar, pays médiateur.Une source du Hamas au fait des négociations a indiqué dimanche que le mouvement abordait les pourparlers avec “une grande flexibilité”.- “Tous sont morts” -Jusque-là, le Hamas s’est dit prêt à libérer tous les otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre dans le cadre d’un accord global pour mettre fin à la guerre, qui verrait notamment un retrait total israélien de Gaza et exclurait son désarmement.Israël a repris le 18 mars ses bombardements à Gaza, après le blocage des négociations pour prolonger une trêve qui a duré deux mois. En outre, depuis le 2 mars, il bloque l’entrée de toute aide humanitaire vitale pour les 2,4 millions d’habitants du territoire.Dimanche, au moins 50 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes dans la bande de Gaza, a indiqué la Défense civile, en parlant d’un “bilan préliminaire”.Mahmoud Bassal, porte-parole de l’organisation de secours, a fait état de nombreux enfants tués. Les bombardements ont visé des tentes de déplacés à Al-Mawassi” (sud), ainsi que des habitations à Jabalia (nord) à Al-Zawayda (centre) et à Khan Younès (sud), selon lui. A l’hôpital Nasser de Khan Younès, des corps couverts de draps blancs sur lesquels sont inscrits les noms des morts sont alignés à même le sol, selon des images de l’AFP. A côté, des proches pleurent.A Al-Mawassi, des Palestiniens tentent de récupérer ce qui reste de leurs effets après la destruction de leurs tentes. “Je n’étais pas là”, raconte en pleurs Warda al-Shaer au milieu des destructions à Al-Mawassi. “Tous les membres de ma famille sont morts. Il ne reste plus personne. Mes neveux sont morts avec leur père et leur mère. Ma mère est également morte”.L’armée israélienne n’a pas commenté ces attaques dans l’immédiat. – Hôpitaux hors service -Dans le nord de Gaza, “tous les hôpitaux publics sont désormais hors service”, a affirmé le ministère de la Santé du Hamas.”L’occupation israélienne a intensifié son siège, avec des tirs nourris autour de l’hôpital indonésien (à Beit Lahia), empêchant l’arrivée des patients, du personnel médical et des fournitures médicales, ce qui a contraint l’hôpital à fermer”, a-t-il ajouté.Après l’expansion de l’offensive israélienne, les appels se sont multipliés pour cesser la guerre. Il faut “arrêter le massacre à Gaza”, a dit le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. “Ca suffit”, a lancé le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.339 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Les Républicains élisent leur nouveau président avec l’Elysée en ligne de mire

Après trois mois de campagne, les plus de 120.000 adhérents des Républicains départagent dimanche les deux candidats à la présidence de leur parti, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, une élection interne qui pourrait propulser le vainqueur dans la course à l’Elysée.Les adhérents, qui ont commencé à voter samedi en fin d’après-midi par internet, ont jusqu’à 18H00 pour désigner celui qui prendra le poste vacant depuis que l’ancien patron Eric Ciotti a choisi il y a près d’un an de s’allier au RN lors des législatives anticipées. A midi, le taux de participation était de 63% selon la Haute Autorité qui organise le scrutin.C’est la secrétaire générale du parti Annie Genevard, également ministre de l’Agriculture, qui annoncera les résultats en fin d’après-midi au siège parisien des Républicains.Si Bruno Retailleau est donné favori face à Laurent Wauquiez, le mode de scrutin rend toutefois le résultat incertain: le nombre d’adhérents a pratiquement triplé pendant la campagne, passant de 43.859 à 121.617, sans qu’il soit possible de déterminer à qui profiteront ces recrutements, menés tambour battant par les deux candidats.    “Avantage Retailleau, mais belle campagne Wauquiez”, synthétise un ex LR qui connaît bien son ancienne famille politique.- “Créer la surprise” -Mais M. Wauquiez se montre confiant: “Je vais créer la surprise”, a-t-il affirmé au Figaro.Une large victoire donnerait au vainqueur un argument de poids pour se lancer dans la course à l’Elysée à droite. Un succès étroit, au contraire, lui compliquerait la tâche pour s’imposer face à des rivaux comme Edouard Philippe, le favori des sondages, voire des soutiens de Bruno Retailleau, à l’image du président des Hauts-de-France Xavier Bertrand ou du maire de Cannes David Lisnard. Celui-ci demande des primaires ouvertes à droite, alors que le Vendéen veut limiter le vote aux adhérents LR. Laurent Wauquiez ne veut pas entendre parler non plus de primaire ouverte et n’a cessé d’agiter le danger d’une “dilution de la droite dans la macronie” si son président avait une double casquette avec Beauvau, évoquant des “bruits” sur un accord électoral avec Edouard Philippe.Le député de Haute-Loire a d’ailleurs pris les devants, demandant d’ores et déjà un match retour avec Bruno Retailleau l’an prochain pour désigner le candidat LR à l’Elysée.”De grâce, n’ayons pas tout de suite des obsessions présidentielles qui nous ont coûté cher!”, a répliqué le Vendéen, qui s’est engagé à rester à Beauvau s’il l’emportait, assumant “être un ministre politique, pas un ministre techno”. – Philippe contre Wauquiez -A sein du socle commun, on suit de près l’élection du président de LR, parti qui a frôlé la disparition lors du départ d’Eric Ciotti et qui a repris des couleurs après son entrée au gouvernement en septembre avec l’un des siens à Matignon, Michel Barnier, censuré trois mois plus tard par la gauche et le RN.Son ancienne porte-parole, la députée Renaissance Maud Bregeon, a ainsi souhaité dimanche sur CNews et Europe1 “que le futur président des LR s’engage à maintenir l’unité du bloc central”, semblant plutôt pencher pour M. Retailleau que pour M. Wauquiez qui “regarde davantage du côté de Reconquête”.Parti pris clairement assumé par le député Horizons Frédéric Valletoux, qui a critiqué la “campagne pour rien” de M. Wauquiez, un “homme de tactique” dont “on n’a pas compris quelles étaient les idées”.Un ton offensif déjà adopté la veille lors d’un meeting à Marseille par son chef de parti, Edouard Philippe, qui a réservé ses attaques au député de Haute-Loire. “Les Français ne sont pas dupes de ceux qui font du trumpisme aux petits pieds en rêvant de ressusciter le bagne du comte de Monte Cristo à Saint-Pierre-et-Miquelon”, a ironisé Edouard Philippe, dans un tacle à Laurent Wauquiez, qui a proposé d’envoyer sur cette île les “étrangers dangereux” faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF). Laurent Wauquiez lui a répondu du Puy-en-Velay, où il s’est rendu à la permanence LR du département pour voter sur un ordinateur: “Ce qui me fait plaisir, c’est qu’il a bien compris que moi, je ne ferais pas du tout du en même temps”.Le patron des députés LR a fait feu de tout bois durant cette campagne avec des propositions très droitières. Erigeant en “modèle pour la droite” l’ultraconservatrice italienne Giorgia Meloni, il a plaidé pour un rassemblement de la droite allant du garde des Sceaux, l’ex-LR Gérald Darmanin, à l’eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo (à l’exclusion du RN et de ses alliés). 

Les Républicains élisent leur nouveau président avec l’Elysée en ligne de mire

Après trois mois de campagne, les plus de 120.000 adhérents des Républicains départagent dimanche les deux candidats à la présidence de leur parti, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, une élection interne qui pourrait propulser le vainqueur dans la course à l’Elysée.Les adhérents, qui ont commencé à voter samedi en fin d’après-midi par internet, ont jusqu’à 18H00 pour désigner celui qui prendra le poste vacant depuis que l’ancien patron Eric Ciotti a choisi il y a près d’un an de s’allier au RN lors des législatives anticipées. A midi, le taux de participation était de 63% selon la Haute Autorité qui organise le scrutin.C’est la secrétaire générale du parti Annie Genevard, également ministre de l’Agriculture, qui annoncera les résultats en fin d’après-midi au siège parisien des Républicains.Si Bruno Retailleau est donné favori face à Laurent Wauquiez, le mode de scrutin rend toutefois le résultat incertain: le nombre d’adhérents a pratiquement triplé pendant la campagne, passant de 43.859 à 121.617, sans qu’il soit possible de déterminer à qui profiteront ces recrutements, menés tambour battant par les deux candidats.    “Avantage Retailleau, mais belle campagne Wauquiez”, synthétise un ex LR qui connaît bien son ancienne famille politique.- “Créer la surprise” -Mais M. Wauquiez se montre confiant: “Je vais créer la surprise”, a-t-il affirmé au Figaro.Une large victoire donnerait au vainqueur un argument de poids pour se lancer dans la course à l’Elysée à droite. Un succès étroit, au contraire, lui compliquerait la tâche pour s’imposer face à des rivaux comme Edouard Philippe, le favori des sondages, voire des soutiens de Bruno Retailleau, à l’image du président des Hauts-de-France Xavier Bertrand ou du maire de Cannes David Lisnard. Celui-ci demande des primaires ouvertes à droite, alors que le Vendéen veut limiter le vote aux adhérents LR. Laurent Wauquiez ne veut pas entendre parler non plus de primaire ouverte et n’a cessé d’agiter le danger d’une “dilution de la droite dans la macronie” si son président avait une double casquette avec Beauvau, évoquant des “bruits” sur un accord électoral avec Edouard Philippe.Le député de Haute-Loire a d’ailleurs pris les devants, demandant d’ores et déjà un match retour avec Bruno Retailleau l’an prochain pour désigner le candidat LR à l’Elysée.”De grâce, n’ayons pas tout de suite des obsessions présidentielles qui nous ont coûté cher!”, a répliqué le Vendéen, qui s’est engagé à rester à Beauvau s’il l’emportait, assumant “être un ministre politique, pas un ministre techno”. – Philippe contre Wauquiez -A sein du socle commun, on suit de près l’élection du président de LR, parti qui a frôlé la disparition lors du départ d’Eric Ciotti et qui a repris des couleurs après son entrée au gouvernement en septembre avec l’un des siens à Matignon, Michel Barnier, censuré trois mois plus tard par la gauche et le RN.Son ancienne porte-parole, la députée Renaissance Maud Bregeon, a ainsi souhaité dimanche sur CNews et Europe1 “que le futur président des LR s’engage à maintenir l’unité du bloc central”, semblant plutôt pencher pour M. Retailleau que pour M. Wauquiez qui “regarde davantage du côté de Reconquête”.Parti pris clairement assumé par le député Horizons Frédéric Valletoux, qui a critiqué la “campagne pour rien” de M. Wauquiez, un “homme de tactique” dont “on n’a pas compris quelles étaient les idées”.Un ton offensif déjà adopté la veille lors d’un meeting à Marseille par son chef de parti, Edouard Philippe, qui a réservé ses attaques au député de Haute-Loire. “Les Français ne sont pas dupes de ceux qui font du trumpisme aux petits pieds en rêvant de ressusciter le bagne du comte de Monte Cristo à Saint-Pierre-et-Miquelon”, a ironisé Edouard Philippe, dans un tacle à Laurent Wauquiez, qui a proposé d’envoyer sur cette île les “étrangers dangereux” faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF). Laurent Wauquiez lui a répondu du Puy-en-Velay, où il s’est rendu à la permanence LR du département pour voter sur un ordinateur: “Ce qui me fait plaisir, c’est qu’il a bien compris que moi, je ne ferais pas du tout du en même temps”.Le patron des députés LR a fait feu de tout bois durant cette campagne avec des propositions très droitières. Erigeant en “modèle pour la droite” l’ultraconservatrice italienne Giorgia Meloni, il a plaidé pour un rassemblement de la droite allant du garde des Sceaux, l’ex-LR Gérald Darmanin, à l’eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo (à l’exclusion du RN et de ses alliés).