Ligue 1: L’OM finit beau deuxième

Sérieux presque jusqu’au bout et porté par des individualités qui ne feront pas tache en Ligue des champions, l’OM a battu Rennes (4-2) samedi lors de la dernière journée de championnat, dont les Marseillais finissent solides deuxièmes.”Mission accomplie”, avait écrit le directeur du football marseillais Medhi Benatia la semaine dernière, après un succès au Havre qui valait billet direct pour la Ligue des champions.L’essentiel était fait, effectivement, mais pour tout un tas de raisons, sportives comme économiques, les Marseillais voulaient confirmer leur deuxième place et montrer qu’ils méritaient de finir dauphins du Paris SG.Leur succès de samedi, couplé à la lourde défaite de Monaco à Lens leur offre finalement quatre points de marge sur le club de la Principauté et malgré une saison parfois chaotique, ils ont bien été les meilleurs de ceux qui courent en vain derrière Paris.Dans une ambiance festive et très bon-enfant, la soirée a été tout à fait divertissante au Stade Vélodrome, avec beaucoup de buts, dont certains très beaux, et quelques joueurs déjà au niveau de la Ligue des champions, comme Adrien Rabiot et Mason Greenwood, auteurs d’un doublé chacun.Et elle s’est conclue en beauté, avec les quelques secondes jouées par Steve Mandanda, légende du club, qui a reçu de la part du Vélodrome une ovation digne de ce statut. – histoires de penaltys -Auparavant, et dès le coup d’envoi, l’OM avait donc confirmé qu’il voulait vraiment cette deuxième place et y avait mis les jambes nécessaires et pas mal d’envie.Mais, bizarrement, c’est Rennes qui est sorti en tête de cette entame animée, grâce à une frappe contrée d’Ismaël Koné, prêté cet hiver à Rennes par… Marseille, où il n’avait jusque-là pas laissé beaucoup de regrets (1-0, 14e).Le Canadien s’est fait pardonner par le public marseillais cinq minutes plus tard avec une main qui a offert un premier penalty à Greenwood (1-1, 21e), auteur sur le coup de son 20e but en championnat.A peine cinq minutes plus tard, l’Anglais aurait pu rejoindre Ousmane Dembélé en tête du classement des buteurs avec un nouveau penalty offert par Lilian Brassier, un autre Marseillais du début de saison devenu Breton en janvier. Sa frappe a été repoussée par Brice Samba mais Greenwood était dans un excellent soir et il l’a encore montré par deux fois avant la pause.A la 38e, c’est ainsi lui qui, au bout d’une action magnifique, a servi Rabiot pour le but du 2-1, le huitième de l’international français cette saison en championnat.- banderoles pour la direction -Et juste avant le repos, il a enfoncé le clou et donné à l’OM une avance méritée de deux buts avec une nouvelle action de classe, crochet et frappe du droit (3-1, 45+1), qui l’a ramené au niveau de Dembélé.Logiquement, la deuxième période a été plus neutre et l’OM s’est fait surprendre par Carlos Gomez (3-2, 78e), à un moment où les Marseillais commençaient à être meilleurs en tribunes que sur le terrain.Greenwood a ensuite essayé de finir seul meilleur buteur mais n’y est pas parvenu, le dernier but de la saison revenant à Rabiot (4-2, 90+2), auteur d’un nouveau gros match et que l’OM voudra absolument conserver la saison prochaine.Un peu plus tôt, on avait vu dans le Virage Nord des banderoles remerciant Benatia, le président Pablo Longoria et l’entraîneur Roberto De Zerbi pour cette saison réussie. Dès la semaine prochaines, ces trois-là vont se parler et devront décider de la suite de leur fameux “cycle de trois ans”. A l’OM, rien n’est jamais sûr, même quand les objectifs sont atteints. Mais la soirée de samedi, conclue par la musique de la Ligue des champions, aura peut-être donné quelques idées à De Zerbi.

A Marseille, Philippe se penche sur la justice et tient ses potentiels alliés en respect

Des propositions pour réformer l’institution judiciaire, un plaidoyer contre “l’injustice”, en particulier envers les jeunes, et un message de ferme détermination envers ses potentiels alliés pour l’Elysée, particulièrement à droite: Edouard Philippe a tenu un nouveau meeting de campagne samedi à Marseille, en plein dénouement du congrès LR.Après Bordeaux et Lille, le candidat déclaré à la présidentielle avait convié ses soutiens au Parc Chanot pour un troisième “meeting interrégional”. L’ordre du jour appelait les questions régaliennes. Mais le dénouement dimanche du Congrès des Républicains (LR) n’avait échappé à personne et le rendez-vous d’Horizons a été avancé d’une journée.Alors que LR doit se choisir un président entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, Edouard Philippe s’est amusé d’être devenu un thème de campagne dans son ancien parti: pour M. Wauquiez, hors de question de “rallier la macronie” derrière l’ancien Premier ministre, quand M. Retailleau –qui s’en défend– y serait d’avantage disposé.Le patron d’Horizons, en tête des sondages dans le “socle commun” de la droite et du centre, a également eu un mot pour Gérald Darmanin et pour Gabriel Attal. “J’entends ceux qui se demandent si mon programme sera un vrai programme de droite. S’il sera assez populaire. J’en entends d’autres qui ont la nostalgie d’un +en même temps+ un peu idéalisé”, a-t-il lancé.”J’entends parler de +tickets+ écrits d’avance (…) Tout cela me laisse assez indifférent. Je ne serai pas le prisonnier du jeu des partis”, a prévenu M. Philippe.”Je veux être président de la République pour restaurer la puissance de l’Etat, pour remettre de la justice dans notre société, pour rendre notre pays plus fort et plus prospère et pour redonner à l’ensemble de nos concitoyens le goût de la liberté. Est-ce que c’est assez de droite ? Assez populaire ? Mais moi je ne suis pas là pour défendre la pureté de la droite française ! Je suis là pour défendre la France, les Françaises et les Français !”, a lancé M. Philippe sous les applaudissements de quelque 1.700 partisans.M. Wauquiez en a pris pour son grade. “Les Français ne sont pas dupes de ceux qui font du trumpisme aux petits pieds en rêvant de ressusciter le bagne du comte de Monte Cristo à Saint-Pierre-et-Miquelon”, a ironisé Edouard Philippe, alors que le patron des députés LR a proposé d’y envoyer les étrangers dangereux faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF).Le député de Haute-Loire a pour sa part dressé un portrait peu flatteur de M. Philippe samedi dans un entretien au Figaro Magazine. La “macronie finissante a un nom: Edouard Philippe”, a-t-il dit, estimant “mortel pour la droite et notre pays” d’en être les “supplétifs”.-Courtes peines et peines planchers-A tous ces alliés potentiels qui s’interrogent sur son programme, M. Philippe “retourne la question”: “Etes-vous prêts à construire avec nous la grande force politique, le bloc républicain et démocrate, qui respectera les identités de chacun mais se rassemblera sur l’essentiel ?”.Illustration avec les intervenants, parmi lesquels le président (Renaissance) de la région Sud Renaud Muselier et la présidente de la Métropole d’Aix-Marseille Martine Vassal (ex-LR), à qui M. Philippe a prodigué un encouragement pour la mairie de Marseille.”Le mode d’emploi pour organiser la victoire aux municipales apportera le mode d’emploi pour la présidentielle”, a édicté M. Muselier. “Sans rassemblement républicain, aucune victoire ne sera possible”, a abondé le maire de Nice et vice-président d’Horizons, Christian Estrosi.Second message de Marseille: quand LR se cherche un chef, Edouard Philippe peaufine son programme. Samedi, le maire du Havre a décliné des propositions pour réformer la justice qui, “en plus d’être lente, est devenu hypocrite”.Car “comme nous n’arrivons pas à construire suffisamment de places de prisons (…) et comme nous savons qu’être détenu dans des conditions indignes alimente la récidive, les juges prononcent des peines toujours plus sévères mais de moins en moins exécutées”, a-t-il expliqué.M. Philippe défend “une stratégie d’enfermement immédiat des délinquants, y compris pour des peines très brèves, dès la première infraction, dans des établissements pour courtes peines”, comme ses députés l’ont fait adopter début avril. Mais aussi, a-t-il poursuivi, des “peines planchers pour les infractions les plus graves”.L’ancien Premier ministre s’interroge par ailleurs sur la suppression de la fonction de juge d’application des peines. Il entend également donner aux maires “des moyens accrus, y compris le droit de prononcer des amendes et de proposer des peines de réparation”.

A Marseille, Philippe se penche sur la justice et tient ses potentiels alliés en respect

Des propositions pour réformer l’institution judiciaire, un plaidoyer contre “l’injustice”, en particulier envers les jeunes, et un message de ferme détermination envers ses potentiels alliés pour l’Elysée, particulièrement à droite: Edouard Philippe a tenu un nouveau meeting de campagne samedi à Marseille, en plein dénouement du congrès LR.Après Bordeaux et Lille, le candidat déclaré à la présidentielle avait convié ses soutiens au Parc Chanot pour un troisième “meeting interrégional”. L’ordre du jour appelait les questions régaliennes. Mais le dénouement dimanche du Congrès des Républicains (LR) n’avait échappé à personne et le rendez-vous d’Horizons a été avancé d’une journée.Alors que LR doit se choisir un président entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, Edouard Philippe s’est amusé d’être devenu un thème de campagne dans son ancien parti: pour M. Wauquiez, hors de question de “rallier la macronie” derrière l’ancien Premier ministre, quand M. Retailleau –qui s’en défend– y serait d’avantage disposé.Le patron d’Horizons, en tête des sondages dans le “socle commun” de la droite et du centre, a également eu un mot pour Gérald Darmanin et pour Gabriel Attal. “J’entends ceux qui se demandent si mon programme sera un vrai programme de droite. S’il sera assez populaire. J’en entends d’autres qui ont la nostalgie d’un +en même temps+ un peu idéalisé”, a-t-il lancé.”J’entends parler de +tickets+ écrits d’avance (…) Tout cela me laisse assez indifférent. Je ne serai pas le prisonnier du jeu des partis”, a prévenu M. Philippe.”Je veux être président de la République pour restaurer la puissance de l’Etat, pour remettre de la justice dans notre société, pour rendre notre pays plus fort et plus prospère et pour redonner à l’ensemble de nos concitoyens le goût de la liberté. Est-ce que c’est assez de droite ? Assez populaire ? Mais moi je ne suis pas là pour défendre la pureté de la droite française ! Je suis là pour défendre la France, les Françaises et les Français !”, a lancé M. Philippe sous les applaudissements de quelque 1.700 partisans.M. Wauquiez en a pris pour son grade. “Les Français ne sont pas dupes de ceux qui font du trumpisme aux petits pieds en rêvant de ressusciter le bagne du comte de Monte Cristo à Saint-Pierre-et-Miquelon”, a ironisé Edouard Philippe, alors que le patron des députés LR a proposé d’y envoyer les étrangers dangereux faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF).Le député de Haute-Loire a pour sa part dressé un portrait peu flatteur de M. Philippe samedi dans un entretien au Figaro Magazine. La “macronie finissante a un nom: Edouard Philippe”, a-t-il dit, estimant “mortel pour la droite et notre pays” d’en être les “supplétifs”.-Courtes peines et peines planchers-A tous ces alliés potentiels qui s’interrogent sur son programme, M. Philippe “retourne la question”: “Etes-vous prêts à construire avec nous la grande force politique, le bloc républicain et démocrate, qui respectera les identités de chacun mais se rassemblera sur l’essentiel ?”.Illustration avec les intervenants, parmi lesquels le président (Renaissance) de la région Sud Renaud Muselier et la présidente de la Métropole d’Aix-Marseille Martine Vassal (ex-LR), à qui M. Philippe a prodigué un encouragement pour la mairie de Marseille.”Le mode d’emploi pour organiser la victoire aux municipales apportera le mode d’emploi pour la présidentielle”, a édicté M. Muselier. “Sans rassemblement républicain, aucune victoire ne sera possible”, a abondé le maire de Nice et vice-président d’Horizons, Christian Estrosi.Second message de Marseille: quand LR se cherche un chef, Edouard Philippe peaufine son programme. Samedi, le maire du Havre a décliné des propositions pour réformer la justice qui, “en plus d’être lente, est devenu hypocrite”.Car “comme nous n’arrivons pas à construire suffisamment de places de prisons (…) et comme nous savons qu’être détenu dans des conditions indignes alimente la récidive, les juges prononcent des peines toujours plus sévères mais de moins en moins exécutées”, a-t-il expliqué.M. Philippe défend “une stratégie d’enfermement immédiat des délinquants, y compris pour des peines très brèves, dès la première infraction, dans des établissements pour courtes peines”, comme ses députés l’ont fait adopter début avril. Mais aussi, a-t-il poursuivi, des “peines planchers pour les infractions les plus graves”.L’ancien Premier ministre s’interroge par ailleurs sur la suppression de la fonction de juge d’application des peines. Il entend également donner aux maires “des moyens accrus, y compris le droit de prononcer des amendes et de proposer des peines de réparation”.

Pluies et inondations en Argentine: 2.500 évacués dans la région de Buenos Aires

Au moins 2.500 personnes ont été évacuées depuis vendredi dans diverses villes de la province de Buenos Aires après des inondations provoquées par des pluies intenses ces derniers jours, ont indiqué samedi les autorités provinciales.Les pluies quasi-ininterrompues, près de cinq fois la normale locale en mai, ont fait déborder rivières et fossés, coupant une demi-douzaine d’axes routiers et submergeant des champs dans cette zone de pampa (plaine) sans relief. Elles ont aussi inondé des rues en grande banlieue de Buenos Aires.Aucune victime n’a été signalée samedi, tandis que des sources du gouvernement provincial faisaient état à l’AFP d’environ 2.500 évacués, nombre d’entre eux de leur propre initiative dès vendredi soir, dans divers secteurs du nord de la province.Un nombre “en changement permanent”, a-t-on toutefois précisé de même source, entre les évacués, auto-évacués, passés, ou pas, par les refuges établis dans des clubs ou salles de sport, ou partis chez des tiers.Dans la matinée, le gouvernement provincial a annoncé avoir déployé quelque 300 agents entre pompiers, protection civile et police, avec l’appui de barques, bateaux pneumatiques et kayaks.Dans les villes de Campana et Zarate, à 80 et 90 km au nord de Buenos Aires, la pluie, quasi-incessante depuis vendredi matin, devait après un bref répit samedi regagner en intensité dans la nuit, selon les prévisions météo.”On a eu un total de 425 mm ces dernières 24 heures, c’est de la folie, on n’avait jamais vu ça”, avec des zones où l’eau est “au-dessus des épaules”, a déclaré à l’AFP Emiliano Riberas, coordinateur des urgences à Zarate. A Campana, plusieurs familles ont dû passer une partie de la nuit sur leur toit dans l’attente des secours, pour échapper à leur maison inondée. “On a perdu tout ce qu’on avait, ce pour quoi on a sué toutes ces années, et on n’a pas d’endroit ou aller”, se désolait samedi matin auprès de l’AFP Manuel Sanchez, sur le point d’être secouru avec ses enfants.Le volume de précipitations depuis vendredi a dépassé celles recensées début mars à Bahia Blanca (600 km au sud de Buenos Aires), où pluies torrentielles et inondations avaient fait 18 morts, a souligné le ministre de Sécurité provincial Javier Alonso.Selon la météorologue Cindy Fernandez, la norme en mai dans cette partie du pays se situe “autour de 70, 80 mm d’eau pour tout le mois. Là, ça a quintuplé”.Nombre de véhicules ont été piégés par les eaux, dont un car avec 44 passagers immobilisé depuis minuit (03H00 GMT) sur une route près de Zarate, avec “10 cm d’eau à l’intérieur”, a déclaré le chauffeur samedi matin sur la chaîne TN. Ces véhicules étaient peu à peu secourus dans le courant de samedi, selon les autorités.

La finale de l’Eurovision bien lancée

Des dizaines de millions de téléspectateurs partout dans le monde vont pouvoir choisir entre les 26 concurrents qui restent en lice au concours de l’Eurovision de la chanson édition 2025, qui chantent l’amour du sauna, le regret d’un amour dilapidé, celui d’une maman disparue, la promesse d’une aube nouvelle après l’horreur ou une ode à la jouissance.Un bref accrochage a opposé la police à des manifestants propalestiniens loin de la Sankt Jakobshalle où se déroule la compétition, ont constaté des journalistes de l’AFP. La police a fait usage de spray au poivre mais pas de canon à eau sur place. Un drapeau israélien et américain ont été brûlés.Dans un message, Israël a appelé ses citoyens à Bâle à “éviter les confrontations avec les manifestants” tout en soulignant que la manifestation est sous contrôle.Les organisateurs craignaient que la participation israélienne n’attire les foules que l’on a vu l’année dernière à Malmö marcher contre la guerre à Gaza, au moment où Israël intensifie son offensive dans le territoire palestinien.Mais la mobilisation a été faible jusque-là.Dans la salle où se déroule la finale, des sifflets, ont été clairement entendus par un journaliste de l’AFP pendant que la chanteuse israélienne et survivante de l’attaque du 7-Octobre, Yuval Raphael interprétait “New Day Will Rise” (Un jour nouveau se lèvera). La jeune femme de 24 ans qui a survécu en faisant la morte sous un tas de cadavres pendant le massacre perpétré par le Hamas, veut lancer un message universel “d’espoir et de solidarité” et malgré les appels au boycott d’Israël, l’artiste a vu sa cote monter au fil des semaines. L’importance du vote des téléspectateurs pour le score final devrait aussi lui être favorable.- Et le vainqueur est… -Le concours de la chanson, qui se tient à Bâle en Suisse, a 69 ans et c’est le plus grand télécrochet du monde. Musique, kitsch, compétition, mur LED haute définition et beaucoup de pyrotechnie se disputent l’attention et les votes de quelque 160 millions de téléspectateurs en Europe et au-delà. La Suède reste la favorite des parieurs avec l’ode du trio comique KAJ et son entêtant et entraînant “Bara Bada Bastu”, qui évoque les joies d’un sauna. En total contraste mais sur les talons du trio, le contre-ténor JJ a ébloui pour l’Autriche avec “Wasted Love” sur l’amour dilapidé, avec une interprétation mise en valeur par un noir et blanc de studio Harcourt. Louane, pour la France, était sélectionnée d’office pour la finale, mais sa chanson “maman”, hommage à sa mère disparue, intensément interprétée avec une scénographie toute en retenue symbolisant le temps qui passe dans un sablier, lui ont permis de se hisser à la troisième place des bookmakers. L’Albanie sera la dernière à se produire avant une longue séquence qui mènera à l’annonce du résultat, la remise du trophée en cristal et une vie bouleversée.  Les concurrents seront départagés par des votes: celui du jury et celui séparé des téléspectateurs de chacun des 37 pays participants, avec un poids égal. S’y ajoute le vote des spectateurs du reste du monde. Le vainqueur devrait être connu vers 00H30 dimanche (22H30 samedi).- Unité, calme et solidarité -Le concours reste une grande fête populaire. Quelque 500.000 visiteurs sont venus pendant la semaine à Bâle, selon la ville suisse. Et si la Sankt Jakobshalle ne peut accueillir que 6.500 spectateurs, ils sont 36.000 à suivre la finale depuis le stade du FC Bâle de l’autre côté de la rue.”Nous avons commencé tout ça avec l’espoir de rétablir un sentiment d’unité, de calme et de solidarité dans un monde compliqué”, a confié Martin Green, le patron du concours, les larmes aux yeux. “Ça rassemble beaucoup (de pays) et des événements comme ça, on en a vraiment besoin en ce moment avec tout ce qui se passe. On a besoin de faire la fête”, a commenté à l’AFP Julien Jouvenceau, un jeune français de 30 ans, venu de la région parisienne pour la finale.La Finlandaise Erika Vikman, célèbre aussi la vie, mais à sa façon et le public en redemande. Body de cuir clouté, cuissardes, chantant à tue-tête “Ich Komme” (je jouis), la chanteuse s’est envolé dans les airs sur un micro géant d’où jaillissent des gerbes d’étincelles.C’est la seule dont le public a scandé “Erika, Erika, Erika” pendant la finale et fait danser l’immense salle de presse, reflétant l’enthousiasme grandissant pour celle qui a dû cacher des fesses que l’Eurovision ne saurait voir. Et il y a le mystère qui devient une obsession pour les médias et les fans présents à Bâle: Céline Dion, qui souffre d’une grave maladie, participera-t-elle à la finale samedi, 37 ans après avoir remporté le prix? “Le Père Noël existe, et il faudra attendre et voir” ce qui va se passer, répond Martin Green, le patron du concours.

La finale de l’Eurovision bien lancée

Des dizaines de millions de téléspectateurs partout dans le monde vont pouvoir choisir entre les 26 concurrents qui restent en lice au concours de l’Eurovision de la chanson édition 2025, qui chantent l’amour du sauna, le regret d’un amour dilapidé, celui d’une maman disparue, la promesse d’une aube nouvelle après l’horreur ou une ode à la jouissance.Un bref accrochage a opposé la police à des manifestants propalestiniens loin de la Sankt Jakobshalle où se déroule la compétition, ont constaté des journalistes de l’AFP. La police a fait usage de spray au poivre mais pas de canon à eau sur place. Un drapeau israélien et américain ont été brûlés.Dans un message, Israël a appelé ses citoyens à Bâle à “éviter les confrontations avec les manifestants” tout en soulignant que la manifestation est sous contrôle.Les organisateurs craignaient que la participation israélienne n’attire les foules que l’on a vu l’année dernière à Malmö marcher contre la guerre à Gaza, au moment où Israël intensifie son offensive dans le territoire palestinien.Mais la mobilisation a été faible jusque-là.Dans la salle où se déroule la finale, des sifflets, ont été clairement entendus par un journaliste de l’AFP pendant que la chanteuse israélienne et survivante de l’attaque du 7-Octobre, Yuval Raphael interprétait “New Day Will Rise” (Un jour nouveau se lèvera). La jeune femme de 24 ans qui a survécu en faisant la morte sous un tas de cadavres pendant le massacre perpétré par le Hamas, veut lancer un message universel “d’espoir et de solidarité” et malgré les appels au boycott d’Israël, l’artiste a vu sa cote monter au fil des semaines. L’importance du vote des téléspectateurs pour le score final devrait aussi lui être favorable.- Et le vainqueur est… -Le concours de la chanson, qui se tient à Bâle en Suisse, a 69 ans et c’est le plus grand télécrochet du monde. Musique, kitsch, compétition, mur LED haute définition et beaucoup de pyrotechnie se disputent l’attention et les votes de quelque 160 millions de téléspectateurs en Europe et au-delà. La Suède reste la favorite des parieurs avec l’ode du trio comique KAJ et son entêtant et entraînant “Bara Bada Bastu”, qui évoque les joies d’un sauna. En total contraste mais sur les talons du trio, le contre-ténor JJ a ébloui pour l’Autriche avec “Wasted Love” sur l’amour dilapidé, avec une interprétation mise en valeur par un noir et blanc de studio Harcourt. Louane, pour la France, était sélectionnée d’office pour la finale, mais sa chanson “maman”, hommage à sa mère disparue, intensément interprétée avec une scénographie toute en retenue symbolisant le temps qui passe dans un sablier, lui ont permis de se hisser à la troisième place des bookmakers. L’Albanie sera la dernière à se produire avant une longue séquence qui mènera à l’annonce du résultat, la remise du trophée en cristal et une vie bouleversée.  Les concurrents seront départagés par des votes: celui du jury et celui séparé des téléspectateurs de chacun des 37 pays participants, avec un poids égal. S’y ajoute le vote des spectateurs du reste du monde. Le vainqueur devrait être connu vers 00H30 dimanche (22H30 samedi).- Unité, calme et solidarité -Le concours reste une grande fête populaire. Quelque 500.000 visiteurs sont venus pendant la semaine à Bâle, selon la ville suisse. Et si la Sankt Jakobshalle ne peut accueillir que 6.500 spectateurs, ils sont 36.000 à suivre la finale depuis le stade du FC Bâle de l’autre côté de la rue.”Nous avons commencé tout ça avec l’espoir de rétablir un sentiment d’unité, de calme et de solidarité dans un monde compliqué”, a confié Martin Green, le patron du concours, les larmes aux yeux. “Ça rassemble beaucoup (de pays) et des événements comme ça, on en a vraiment besoin en ce moment avec tout ce qui se passe. On a besoin de faire la fête”, a commenté à l’AFP Julien Jouvenceau, un jeune français de 30 ans, venu de la région parisienne pour la finale.La Finlandaise Erika Vikman, célèbre aussi la vie, mais à sa façon et le public en redemande. Body de cuir clouté, cuissardes, chantant à tue-tête “Ich Komme” (je jouis), la chanteuse s’est envolé dans les airs sur un micro géant d’où jaillissent des gerbes d’étincelles.C’est la seule dont le public a scandé “Erika, Erika, Erika” pendant la finale et fait danser l’immense salle de presse, reflétant l’enthousiasme grandissant pour celle qui a dû cacher des fesses que l’Eurovision ne saurait voir. Et il y a le mystère qui devient une obsession pour les médias et les fans présents à Bâle: Céline Dion, qui souffre d’une grave maladie, participera-t-elle à la finale samedi, 37 ans après avoir remporté le prix? “Le Père Noël existe, et il faudra attendre et voir” ce qui va se passer, répond Martin Green, le patron du concours.

Israel launches expanded Gaza offensive aimed at defeating Hamas

Israel launched an intensified offensive in Gaza on Saturday aimed at “the defeat of Hamas”, with rescuers in the Palestinian territory reporting at least 32 killed by new Israeli strikes.The stepped-up campaign came amid growing international concern over worsening humanitarian conditions in Gaza as an Israeli aid blockade wore on, and as a new round of indirect negotiations between Hamas and Israel got underway in Doha.Israel’s military said the operation marked “the expansion of the battle in the Gaza Strip, with the goal of achieving all the war’s objectives, including the release of the abducted and the defeat of Hamas”.UN chief Antonio Guterres, addressing an Arab League summit in Baghdad, said he was “alarmed” at the escalation and called for “a permanent ceasefire, now”.The summit’s final statement urged the international community “to exert pressure to end the bloodshed” and let in aid.Gaza’s civil defence agency said at least 32 deaths had been recorded Saturday, more than half of them women and children.Spokesman Mahmud Bassal told AFP some people were still buried under rubble after the strikes, and that there were also reports of deaths and injuries elsewhere but rescuers were unable to reach the areas due to ongoing shelling.In Deir el-Balah, displaced Gazans sifted through belongings, some stained with blood, for whatever could be salvaged after overnight strikes hit their tents.”We woke up at half past two in the morning to the sound of a loud explosion that shook the entire area,” said Umm Fadi Quzaat.”There was blood and body parts everywhere.”Italy urged Israel to stop the strikes, while Germany said it was “deeply concerned”. European Council President Antonio Costa said he was “shocked by the news from Gaza”.Israel resumed its operations in the territory on March 18, ending a two-month truce in the war.- Protests -Thousands protested in London on Saturday against the war.”The situation in Gaza is worsening and worsening,” said one demonstrator, who gave his name as Laurens, adding that “more organisations and agencies are talking about genocidal violence”.While the Eurovision Song Contest final took place in Basel, Switzerland, pro-Palestinian protesters in the city upset at Israel’s participation clashed with police just before the country’s entrant took the stage.Israel’s Yuval Raphael, singing “New Day Will Rise”, survived the October 7, 2023 Hamas attack that sparked the Gaza war.In Tel Aviv, crowds of supporters and family members of Israeli hostages in Gaza turned out for a protest demanding a deal for the captives’ return.Levy Ben Baruch — the uncle of Israeli-American hostage Edan Alexander, who was recently released after direct talks between Hamas and the United States — said his nephew’s freedom offered a lesson for Israel’s leaders.”Edan’s return is a miracle — but also a reminder… that war is not needed to return (the hostages)! That we can talk. That we can bring everyone back,” he said in a statement released by the main organisation representing hostages’ families.- Doha talks -Senior Hamas official Taher al-Nunu said Saturday that new talks on ending the war had begun in Doha “without any preconditions from either side”.Previous negotiations failed to secure a breakthrough, but the talks have been ongoing.The Israeli defence minister, Israel Katz, said the renewed offensive had brought Hamas back to the table.Both sides have insisted on certain conditions in past talks, with Hamas saying disarmament was a red line and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu unwilling to agree to a deal that would leave the group intact.Netanyahu’s Likud party said he had been “in continuous contact throughout the day with the negotiating team”, as well as with US Middle East envoy Steve Witkoff, and had ordered the negotiators “to remain in Doha for the time being”.US Secretary of State Marco Rubio also spoke by phone with Netanyahu on Saturday about “the situation in Gaza and their joint efforts to secure the release of all remaining hostages”, a spokeswoman said.Israel’s far-right National Security Minister Itamar Ben Gvir, however, argued against a deal, saying “now is not the time to pull back”, but rather to go in “with full force and finish the job — conquer, seize the territory, crush the enemy, and free our hostages”.- ‘Catastrophic’ -Israel has faced increasing pressure to lift its aid blockade, as UN agencies warn of critical shortages of food, clean water, fuel and medicines.Marwan Sultan, director of the Indonesian Hospital in northern Gaza, said the situation was “catastrophic after its surroundings were targeted again this morning”.The hospital was “unable to receive any more critical cases” amid “a severe shortage” of blood units, medicine and supplies, he said.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Of the 251 hostages taken during the attack, 57 remain in Gaza, including 34 the military says are dead.The health ministry in the Hamas-run territory said 3,131 people have been killed since Israel resumed strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,272.