Foot: la Belgique, en pleine crise, ferme le chapitre Tedesco

La Fédération belge de football a annoncé vendredi le limogeage du sélectionneur italo-allemand Domenico Tedesco, alors que les Diables Rouges traversent une période de profonde crise.Eliminée par la France dès les 8es de finale du dernier Euro, la Belgique n’a “hélas pas été à la hauteur des espérances, tout comme lors de la suivante campagne” de Ligue des nations, a commenté la Fédération, sans communiquer le nom du successeur de Tedesco.L’Italo-Allemand de 39 ans avait été nommé en février 2023 mais n’a pas su éviter une crise aux Diables Rouges, en échec sportif et confrontés au retrait progressif de la plupart des cadres de la génération dite “dorée” (3e du Mondial-2018).”J’ai toujours été fier d’être l’entraîneur des Diables Rouges, nous avons réalisé de grandes choses ensemble. Une belle aventure s’achève malheureusement aujourd’hui”, a réagi Tedesco, cité dans le communiqué de la Fédération (URBSFA).Le désormais ex-sélectionneur s’est dit “sûr à 100% que l’équipe s’imposera contre l’Ukraine (en barrages de la Ligue des Nations en mars, ndlr) et se qualifiera pour la Coupe du monde”. “Cette équipe n’en est qu’au début de son développement et fera encore sensation dans les années à venir”, a ajouté celui qui s’était révélé à la tête de Schalke 04, du Spartak Moscou et surtout au RB Leipzig.- Henry et Garcia cités -Son limogeage ne faisait plus guère de doute depuis plusieurs semaines, encore fallait-il trouver un accord sur l’indemnité de départ du jeune coach, sous contrat jusqu’en 2026 et dont le salaire annuel était estimé à 1,7 millions d’euros.Les négociations ont pris du temps en raison de la situation financière compliquée de la Fédération belge.Les 20 et 23 mars, les Belges joueront sous la direction d’un nouvel entraîneur deux matches de barrage de Ligue des nations face à l’Ukraine.Dans la presse belge, les noms des Français Rudi Garcia et Thierry Henry circulent pour prendre les commandes de la sélection.Ce dernier, ancien adjoint de Roberto Martinez à la tête de la sélection de 2016 à 2018 puis entre 2021 et 2024, a l’avantage de connaître le groupe et a en outre le soutien des anciens comme Romelu Lukaku, Kevin De Bruyne et même Thibaut Courtois qui avait renoncé il y deux ans à porter le maillot national après une polémique avec Tedesco, frustré de ne pas avoir été désigné capitaine.Pour prendre en charge les Diables, Henry devrait cependant renoncer à plusieurs contrats de consultant très rémunérateurs. Mardi sur RMC, l’ancien champion du monde a assuré ne pas avoir été contacté.Compte tenu de cette donnée financière, c’est un autre Français qui tiendrait la corde: Rudy Garcia. A 60 ans, celui qui avait débuté sa carrière d’entraîneur à Saint-Etienne en 2001 est libre depuis quatorze mois et la fin de sa courte collaboration avec Naples. Fort de 900 matches notamment à la tête de Lille (où il a réussi le doublé Coupe/Championnat en 2011 avec la superstar belge Eden Hazard comme tête d’affiche), Marseille, Lyon, la Roma, Naples et Al-Nassr avec Cristiano Ronaldo, cet adepte du 4-3-3 trouverait chez les Diables du matériel adapté à cette philosophie, la Belgique possédant de nombreux jeunes joueurs de talents sur les côtés.Le Néerlandais Erik ten Hag et l’Espagnol Xavi ont été sondés par le DTN belge Vincent Mannaert mais ils ont décliné l’offre à l’instar du Belge Michel Preud’homme. Mannaert devrait annoncer le nom du successeur de Tedesco d’ici la fin du mois de janvier.

France launches probe into AI Brad Pitt scam

Authorities in France’s La Reunion have launched a probe to identify fraudsters who scammed a woman out of 830,000 euros by making her believe she had an online relationship with Brad Pitt.The police are trying to locate the accounts that received the transfers from the French woman, who has lodged a complaint in the French Indian Ocean island of La Reunion, a police source said on Friday.The woman, named only as Anne, told the TF1 channel that she had believed she was in a romantic relationship with the Hollywood heartthrob, leading her to divorce her husband and transfer 830,000 euros ($850,000).The scammers used fake social media and WhatsApp accounts, as well as AI image-creating technology to send Anne what appeared to be selfies and messages from Pitt.Anne, a 53-year-old interior decorator, spent a year and half believing she was communicating with Pitt and only realised she had been scammed when news emerged of Pitt’s real-life relationship with girlfriend Ines de Ramon.Since last autumn Anne has been in touch with Marwan Ouarab, the founder of the FindmyScammer.com website, in a bid to find the fraudsters.According to French daily Le Parisien, which quoted Ouarab, the scammers — three men in their 20s — are located in Nigeria.”We would love for Interpol to take up the case,” the newspaper quoted him as saying.The woman has faced a wave of online harassment and mockery after the interview was broadcast, leading the programme to be withdrawn.A representative for Pitt, 61, has warned fans to be wary of impersonation scams.”It’s awful that scammers take advantage of fans’ strong connection with celebrities,” a spokesperson for the “Fight Club” actor told US outlet Entertainment Weekly this week.

Le cabinet de sécurité israélien donne son feu vert à l’accord de trêve à Gaza

Le cabinet de sécurité israélien a donné vendredi son feu vert à l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, ouvrant la voie au début de la trêve dimanche et à la libération le même jour des premiers otages.Malgré l’annonce d’un accord par le Qatar et les Etats-Unis, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur le territoire palestinien, qui ont fait plus de cent morts depuis mercredi, selon les secours. Après le feu vert du cabinet de sécurité, un conseil des ministres doit se réunir dans la journée pour donner son accord final, qui ne semble pas faire de doute malgré l’opposition de ministres d’extrême droite.”Après avoir examiné tous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires de l’accord proposé et considérant que celui-ci soutient la réalisation des objectifs de guerre”, le cabinet de sécurité “a recommandé au gouvernement d’approuver ce projet”, a indiqué le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.L’accord destiné à mettre fin à plus de 15 mois de guerre prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël.La fin définitive de la guerre sera négociée durant cette première phase.Le cabinet de sécurité s’est réuni vendredi après l’obtention par Israël de garanties sur la libération des otages, selon le bureau de M. Netanyahu.De premières libérations devraient avoir lieu dimanche, a annoncé le gouvernement. Les familles des otages ont été informées et des préparatifs étaient en cours pour les accueillir.Selon deux sources proches du Hamas, le premier groupe devrait être composé de trois femmes israéliennes.En échange, Israël a accepté “de libérer un certain nombre de prisonniers d’importance”, a indiqué une de ces sources.Les autorités israéliennes ont annoncé vendredi avoir pris des mesures pour “prévenir toute manifestation publique de joie” à l’occasion de ces sorties de prison, dont les détails doivent encore être confirmés de source israélienne.Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé que deux Franco-israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figuraient dans la liste des 33 premiers otages libérables.Tous deux avaient été enlevés dans le kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, qui ont été libérés lors de la première trêve en novembre 2023.”C’est le moment que nous attendions (…), j’espère vraiment que nous verrons mon grand-père rentrer à la maison, debout, vivant”, a dit vendredi à Tel-Aviv Daniel Lifshitz, petit-fils d’Oded Lifshitz, 84 ans, lui aussi enlevé à Nir Oz. – “Embrasser ma terre” -Avant même le début de la trêve, des déplacés palestiniens chassés de chez eux par la guerre se préparaient à regagner leur maison.”Je vais (…) retirer les décombres de la maison et placer ma tente sur les gravats, où je vivrai avec mes dix enfants”, anticipe Oum Khalil Bakr, déplacée à Nousseirat. “Nous savons qu’il fera froid et que nous n’aurons pas de couvertures pour nous coucher, mais ce qui importe, c’est de retourner sur notre terre”, ajoute-t-elle. La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Cette attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.876 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Accord en trois phases -L’accord, fruit de laborieuses négociations,  a été débloqué à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche. Le président américain élu a assuré jeudi qu’il n’aurait jamais été conclu sans la pression exercée par lui et sa future administration. La première phase comprend “un cessez-le-feu total”, selon le président américain, Joe Biden, la libération de 33 otages, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.Israël de son côté “libèrera des centaines de prisonniers palestiniens”, a indiqué mercredi M. Biden.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés. Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas s’est emparé du pouvoir en 2007. Pilonné pendant 15 mois par l’armée israélienne, le mouvement islamiste apparaît très diminué mais encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu, selon des experts.

Le cabinet de sécurité israélien donne son feu vert à l’accord de trêve à Gaza

Le cabinet de sécurité israélien a donné vendredi son feu vert à l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, ouvrant la voie au début de la trêve dimanche et à la libération le même jour des premiers otages.Malgré l’annonce d’un accord par le Qatar et les Etats-Unis, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur le territoire palestinien, qui ont fait plus de cent morts depuis mercredi, selon les secours. Après le feu vert du cabinet de sécurité, un conseil des ministres doit se réunir dans la journée pour donner son accord final, qui ne semble pas faire de doute malgré l’opposition de ministres d’extrême droite.”Après avoir examiné tous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires de l’accord proposé et considérant que celui-ci soutient la réalisation des objectifs de guerre”, le cabinet de sécurité “a recommandé au gouvernement d’approuver ce projet”, a indiqué le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.L’accord destiné à mettre fin à plus de 15 mois de guerre prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël.La fin définitive de la guerre sera négociée durant cette première phase.Le cabinet de sécurité s’est réuni vendredi après l’obtention par Israël de garanties sur la libération des otages, selon le bureau de M. Netanyahu.De premières libérations devraient avoir lieu dimanche, a annoncé le gouvernement. Les familles des otages ont été informées et des préparatifs étaient en cours pour les accueillir.Selon deux sources proches du Hamas, le premier groupe devrait être composé de trois femmes israéliennes.En échange, Israël a accepté “de libérer un certain nombre de prisonniers d’importance”, a indiqué une de ces sources.Les autorités israéliennes ont annoncé vendredi avoir pris des mesures pour “prévenir toute manifestation publique de joie” à l’occasion de ces sorties de prison, dont les détails doivent encore être confirmés de source israélienne.Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé que deux Franco-israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figuraient dans la liste des 33 premiers otages libérables.Tous deux avaient été enlevés dans le kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, qui ont été libérés lors de la première trêve en novembre 2023.”C’est le moment que nous attendions (…), j’espère vraiment que nous verrons mon grand-père rentrer à la maison, debout, vivant”, a dit vendredi à Tel-Aviv Daniel Lifshitz, petit-fils d’Oded Lifshitz, 84 ans, lui aussi enlevé à Nir Oz. – “Embrasser ma terre” -Avant même le début de la trêve, des déplacés palestiniens chassés de chez eux par la guerre se préparaient à regagner leur maison.”Je vais (…) retirer les décombres de la maison et placer ma tente sur les gravats, où je vivrai avec mes dix enfants”, anticipe Oum Khalil Bakr, déplacée à Nousseirat. “Nous savons qu’il fera froid et que nous n’aurons pas de couvertures pour nous coucher, mais ce qui importe, c’est de retourner sur notre terre”, ajoute-t-elle. La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Cette attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.876 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Accord en trois phases -L’accord, fruit de laborieuses négociations,  a été débloqué à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche. Le président américain élu a assuré jeudi qu’il n’aurait jamais été conclu sans la pression exercée par lui et sa future administration. La première phase comprend “un cessez-le-feu total”, selon le président américain, Joe Biden, la libération de 33 otages, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.Israël de son côté “libèrera des centaines de prisonniers palestiniens”, a indiqué mercredi M. Biden.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés. Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas s’est emparé du pouvoir en 2007. Pilonné pendant 15 mois par l’armée israélienne, le mouvement islamiste apparaît très diminué mais encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu, selon des experts.

Secret défense: la journaliste Ariane Lavrilleux échappe à des poursuites judiciaires

Un “immense soulagement”: après une garde à vue et une perquisition qui avaient scandalisé la profession, la journaliste Ariane Lavrilleux a échappé vendredi à une mise en examen dans une enquête sur le secret défense autour du possible détournement d’une opération de l’armée française par l’Égypte pour cibler des opposants.”J’ai été placée sous le statut de témoin assisté en raison de l’intérêt public de l’enquête publiée par Disclose et Complément d’enquête (France 2) et de l’absence d’indices graves ou concordants contre moi”, a annoncé la journaliste à l’AFP, à l’issue de trois heures d’interrogatoire.Le parquet de Paris a confirmé cette mesure, qui lui permet, si elle garde ce statut jusqu’au bout de la procédure, d’échapper à un procès éventuel.”C’est un immense soulagement parce que ça fait plusieurs mois qu’on se bat avec Christophe Bigot (son avocat, ndlr) et Disclose pour expliquer l’intérêt public de ces révélations qui n’auraient jamais dû être classées secret défense”, a ajouté cette journaliste, ancienne correspondante en Egypte.Et d’ajouter: “La justice a montré qu’elle était indépendante, qu’elle n’était pas le bras armé du ministère de la Défense”, qui avait porté plainte dans ce dossier.Mathias Destal, co-fondateur de Disclose, et Reporters sans frontières (RSF) ont exprimé leur “soulagement”. Sur X, l’organisation a appelé “à l’abandon total de la procédure”.L’enquête se concentre sur plusieurs articles publiés par Disclose depuis 2019, relatifs aux ventes d’armes françaises à l’étranger, mais aussi sur l’opération “Sirli”, une mission de renseignement française en Egypte que ce pays aurait détournée pour cibler et tuer des opposants.L’Égypte est un des principaux destinataires d’équipements militaires français.Une instruction a été ouverte en juillet 2022. La journaliste avait été placée en garde à vue et perquisitionnée en septembre 2023. Dans la foulée, un ancien militaire avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour détournement et divulgation du secret de la défense nationale par son dépositaire.Le porte-parole du gouvernement de l’époque, Olivier Véran, avait refusé de répondre à plusieurs questions sur cette affaire. – “La loi doit changer” -Avant son interrogatoire vendredi, devant ses soutiens rassemblés devant le Tribunal judiciaire de Paris à l’appel d’une centaine d’organisations, Mme Lavrilleux a évoqué une “procédure totalement hallucinante” qui a “déployé les moyens de la lutte antiterroriste pour la géolocalisation de (s)on téléphone, (la) suivre dans le tramway, dans (s)es déplacements professionnels ou privés, éplucher (s)es comptes bancaires.”Mais témoin assisté, “ce n’est pas la fin de la bataille”, a-t-elle dit en milieu de journée : “la loi Dati, toujours en place, permet de poursuivre les journalistes et de les perquisitionner. Cette loi doit changer”.Le cadre légal en vigueur avec cette loi est “insuffisamment protecteur” et “est désormais abusé ou contourné”, avaient plaidé dans une lettre au gouvernement lundi une centaine d’organisations, dont l’ONG Reporters sans frontières (RSF), les syndicats SNJ et CFDT, l’association du Prix Albert Londres et plusieurs médias dont StreetPress et Médiacités.Thibaut Bruttin, directeur général de RSF, a évoqué devant le tribunal vendredi matin un “consensus pour une réforme ambitieuse” avec un “renforcement du rôle du juge”, “la nullité des procédures” et “une sanction pour le recours abusif à la notion d’impératif prépondérant et d’atteinte au secret des sources”.La journaliste a salué l’engagement jeudi de la ministre de la Culture, Rachida Dati, rapporté par le quotidien régional La Marseillaise, de renforcer la protection des sources.  Dans sa déclaration de politique générale mardi, François Bayrou a dit lui sa volonté de “traduire” dans les faits les conclusions des États généraux de l’information, parmi lesquelles figure la protection renforcée des sources des journalistes.Sur LinkedIn, Ariane Lavrilleux soulignait d’ailleurs lundi que “cette histoire n’est pas extraordinaire” car “27 journalistes ont été intimidé.es par la DGSI avant (elle) depuis 2010”.Au moins deux d’entre eux ont subi ces dernières années des mesures coercitives: le journaliste Alex Jordanov, auteur d’un livre sur le renseignement intérieur, a été placé en garde à vue et poursuivi en juin 2022 pour divulgation du secret défense. Début décembre, un autre journaliste, Philippe Miller (pseudonyme), a été interpellé et son matériel saisi dans un dossier de vol de données confidentielles d’un cabinet d’avocat.

Secret défense: la journaliste Ariane Lavrilleux échappe à des poursuites judiciaires

Un “immense soulagement”: après une garde à vue et une perquisition qui avaient scandalisé la profession, la journaliste Ariane Lavrilleux a échappé vendredi à une mise en examen dans une enquête sur le secret défense autour du possible détournement d’une opération de l’armée française par l’Égypte pour cibler des opposants.”J’ai été placée sous le statut de témoin assisté en raison de l’intérêt public de l’enquête publiée par Disclose et Complément d’enquête (France 2) et de l’absence d’indices graves ou concordants contre moi”, a annoncé la journaliste à l’AFP, à l’issue de trois heures d’interrogatoire.Le parquet de Paris a confirmé cette mesure, qui lui permet, si elle garde ce statut jusqu’au bout de la procédure, d’échapper à un procès éventuel.”C’est un immense soulagement parce que ça fait plusieurs mois qu’on se bat avec Christophe Bigot (son avocat, ndlr) et Disclose pour expliquer l’intérêt public de ces révélations qui n’auraient jamais dû être classées secret défense”, a ajouté cette journaliste, ancienne correspondante en Egypte.Et d’ajouter: “La justice a montré qu’elle était indépendante, qu’elle n’était pas le bras armé du ministère de la Défense”, qui avait porté plainte dans ce dossier.Mathias Destal, co-fondateur de Disclose, et Reporters sans frontières (RSF) ont exprimé leur “soulagement”. Sur X, l’organisation a appelé “à l’abandon total de la procédure”.L’enquête se concentre sur plusieurs articles publiés par Disclose depuis 2019, relatifs aux ventes d’armes françaises à l’étranger, mais aussi sur l’opération “Sirli”, une mission de renseignement française en Egypte que ce pays aurait détournée pour cibler et tuer des opposants.L’Égypte est un des principaux destinataires d’équipements militaires français.Une instruction a été ouverte en juillet 2022. La journaliste avait été placée en garde à vue et perquisitionnée en septembre 2023. Dans la foulée, un ancien militaire avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour détournement et divulgation du secret de la défense nationale par son dépositaire.Le porte-parole du gouvernement de l’époque, Olivier Véran, avait refusé de répondre à plusieurs questions sur cette affaire. – “La loi doit changer” -Avant son interrogatoire vendredi, devant ses soutiens rassemblés devant le Tribunal judiciaire de Paris à l’appel d’une centaine d’organisations, Mme Lavrilleux a évoqué une “procédure totalement hallucinante” qui a “déployé les moyens de la lutte antiterroriste pour la géolocalisation de (s)on téléphone, (la) suivre dans le tramway, dans (s)es déplacements professionnels ou privés, éplucher (s)es comptes bancaires.”Mais témoin assisté, “ce n’est pas la fin de la bataille”, a-t-elle dit en milieu de journée : “la loi Dati, toujours en place, permet de poursuivre les journalistes et de les perquisitionner. Cette loi doit changer”.Le cadre légal en vigueur avec cette loi est “insuffisamment protecteur” et “est désormais abusé ou contourné”, avaient plaidé dans une lettre au gouvernement lundi une centaine d’organisations, dont l’ONG Reporters sans frontières (RSF), les syndicats SNJ et CFDT, l’association du Prix Albert Londres et plusieurs médias dont StreetPress et Médiacités.Thibaut Bruttin, directeur général de RSF, a évoqué devant le tribunal vendredi matin un “consensus pour une réforme ambitieuse” avec un “renforcement du rôle du juge”, “la nullité des procédures” et “une sanction pour le recours abusif à la notion d’impératif prépondérant et d’atteinte au secret des sources”.La journaliste a salué l’engagement jeudi de la ministre de la Culture, Rachida Dati, rapporté par le quotidien régional La Marseillaise, de renforcer la protection des sources.  Dans sa déclaration de politique générale mardi, François Bayrou a dit lui sa volonté de “traduire” dans les faits les conclusions des États généraux de l’information, parmi lesquelles figure la protection renforcée des sources des journalistes.Sur LinkedIn, Ariane Lavrilleux soulignait d’ailleurs lundi que “cette histoire n’est pas extraordinaire” car “27 journalistes ont été intimidé.es par la DGSI avant (elle) depuis 2010”.Au moins deux d’entre eux ont subi ces dernières années des mesures coercitives: le journaliste Alex Jordanov, auteur d’un livre sur le renseignement intérieur, a été placé en garde à vue et poursuivi en juin 2022 pour divulgation du secret défense. Début décembre, un autre journaliste, Philippe Miller (pseudonyme), a été interpellé et son matériel saisi dans un dossier de vol de données confidentielles d’un cabinet d’avocat.

Secret défense: la journaliste Ariane Lavrilleux échappe à des poursuites judiciaires

Un “immense soulagement”: après une garde à vue et une perquisition qui avaient scandalisé la profession, la journaliste Ariane Lavrilleux a échappé vendredi à une mise en examen dans une enquête sur le secret défense autour du possible détournement d’une opération de l’armée française par l’Égypte pour cibler des opposants.”J’ai été placée sous le statut de témoin assisté en raison de l’intérêt public de l’enquête publiée par Disclose et Complément d’enquête (France 2) et de l’absence d’indices graves ou concordants contre moi”, a annoncé la journaliste à l’AFP, à l’issue de trois heures d’interrogatoire.Le parquet de Paris a confirmé cette mesure, qui lui permet, si elle garde ce statut jusqu’au bout de la procédure, d’échapper à un procès éventuel.”C’est un immense soulagement parce que ça fait plusieurs mois qu’on se bat avec Christophe Bigot (son avocat, ndlr) et Disclose pour expliquer l’intérêt public de ces révélations qui n’auraient jamais dû être classées secret défense”, a ajouté cette journaliste, ancienne correspondante en Egypte.Et d’ajouter: “La justice a montré qu’elle était indépendante, qu’elle n’était pas le bras armé du ministère de la Défense”, qui avait porté plainte dans ce dossier.Mathias Destal, co-fondateur de Disclose, et Reporters sans frontières (RSF) ont exprimé leur “soulagement”. Sur X, l’organisation a appelé “à l’abandon total de la procédure”.L’enquête se concentre sur plusieurs articles publiés par Disclose depuis 2019, relatifs aux ventes d’armes françaises à l’étranger, mais aussi sur l’opération “Sirli”, une mission de renseignement française en Egypte que ce pays aurait détournée pour cibler et tuer des opposants.L’Égypte est un des principaux destinataires d’équipements militaires français.Une instruction a été ouverte en juillet 2022. La journaliste avait été placée en garde à vue et perquisitionnée en septembre 2023. Dans la foulée, un ancien militaire avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour détournement et divulgation du secret de la défense nationale par son dépositaire.Le porte-parole du gouvernement de l’époque, Olivier Véran, avait refusé de répondre à plusieurs questions sur cette affaire. – “La loi doit changer” -Avant son interrogatoire vendredi, devant ses soutiens rassemblés devant le Tribunal judiciaire de Paris à l’appel d’une centaine d’organisations, Mme Lavrilleux a évoqué une “procédure totalement hallucinante” qui a “déployé les moyens de la lutte antiterroriste pour la géolocalisation de (s)on téléphone, (la) suivre dans le tramway, dans (s)es déplacements professionnels ou privés, éplucher (s)es comptes bancaires.”Mais témoin assisté, “ce n’est pas la fin de la bataille”, a-t-elle dit en milieu de journée : “la loi Dati, toujours en place, permet de poursuivre les journalistes et de les perquisitionner. Cette loi doit changer”.Le cadre légal en vigueur avec cette loi est “insuffisamment protecteur” et “est désormais abusé ou contourné”, avaient plaidé dans une lettre au gouvernement lundi une centaine d’organisations, dont l’ONG Reporters sans frontières (RSF), les syndicats SNJ et CFDT, l’association du Prix Albert Londres et plusieurs médias dont StreetPress et Médiacités.Thibaut Bruttin, directeur général de RSF, a évoqué devant le tribunal vendredi matin un “consensus pour une réforme ambitieuse” avec un “renforcement du rôle du juge”, “la nullité des procédures” et “une sanction pour le recours abusif à la notion d’impératif prépondérant et d’atteinte au secret des sources”.La journaliste a salué l’engagement jeudi de la ministre de la Culture, Rachida Dati, rapporté par le quotidien régional La Marseillaise, de renforcer la protection des sources.  Dans sa déclaration de politique générale mardi, François Bayrou a dit lui sa volonté de “traduire” dans les faits les conclusions des États généraux de l’information, parmi lesquelles figure la protection renforcée des sources des journalistes.Sur LinkedIn, Ariane Lavrilleux soulignait d’ailleurs lundi que “cette histoire n’est pas extraordinaire” car “27 journalistes ont été intimidé.es par la DGSI avant (elle) depuis 2010”.Au moins deux d’entre eux ont subi ces dernières années des mesures coercitives: le journaliste Alex Jordanov, auteur d’un livre sur le renseignement intérieur, a été placé en garde à vue et poursuivi en juin 2022 pour divulgation du secret défense. Début décembre, un autre journaliste, Philippe Miller (pseudonyme), a été interpellé et son matériel saisi dans un dossier de vol de données confidentielles d’un cabinet d’avocat.

Displaced Gazans awaiting truce so they can go home

In a sprawling tent city in central Gaza, Palestinians displaced by war to other parts of the territory are all waiting for one thing: a ceasefire so they can go home.Most of Gaza’s 2.4 million people have been displaced at least once by the Israel-Hamas war to other parts of the territory.With a long-awaited truce deal due to take effect on Sunday, they may finally be able to return to their neighbourhoods.Umm Khalil Bakr has been living with her family in the Nuseirat camp, where displaced Palestinians have tried their hardest despite the war to lead a semblance of normal life.There, they bake flatbread on clay ovens, play cards to pass the time when there are no bombings, and sweep the streets as an act of dignity.If the ceasefire takes hold, people will start moving back to their neighbourhoods, though they are under no illusions as to what they might find.”I will take my tent, remove the rubble from the house and place my tent on the rubble, where I will live with my 10 children,” Umm Khalil told AFP.”We know the weather will be cold, and we won’t have blankets for the bedding, but what matters is that we return to our homeland.”Around her, young children gathered to watch their mother speak, bouncing idly on the tent sides.Her determination to rebuild her life despite the utter devastation from 15 months of war was shared by her fellow camp residents.Whatever the state of their homes, the hardships of life in the camp were far worse, said Umm Mohamad al-Tawil.”We will return, and whatever hardships we might face, we will return,” she said. “This is not life, and it is not our life.”- ‘Live in the tent’ -A few kilometres (miles) to the south, in Deir el-Balah, the Moqat family were packing their few belongings into cardboard boxes, ready to go back to Beit Lahia in the north of the Gaza Strip.The family were looking for a truck to take them home, said Fatima Moqat. “We will take the tent with us… and live in it just as we stayed here inside the tent,” she said.”There we will live in the tent until they find us a solution for reconstruction.”With the truce not yet in effect, there has been no let-up in the violence.On Friday, Gaza’s civil defence agency said at least 113 people had been killed by Israeli bombardment of the territory since Qatar and the United States announced the deal.The scale of the destruction in Gaza wrought by month after month of air strikes, shelling and street-to-street fighting means reconstruction could last well into the next decade, international agencies have said.The World Health Organization said rebuilding the territory’s health system alone would cost $10 billion and take five to seven years.According to the UN, United Nations, by December 1, nearly 69 percent of buildings in the Gaza Strip had been destroyed or damaged, with the UN Development Programme estimating last year that it could take until 2040 to rebuild all destroyed homes.- ‘Kiss my land’ -The Gaza war began on October 7, 2023, when Hamas staged the deadliest attack in Israeli history.The attack resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally of official Israeli figures.Israel’s retaliatory campaign has left 46,876 people dead, the majority civilians, according to the health ministry in Hamas-run Gaza, figures the UN has described as reliable.To Moqat, it was the grief over lives lost in the war that would be the hardest to overcome.”Gaza was destroyed and rebuilt a hundred times before… Houses can be replaced, but people cannot be replaced,” she said.Back in Nuseirat, reclining on the floor inside his carpet-lined tent, Nasr al-Gharabli could not wait to return to his home.”I am waiting for Sunday morning when they will announce the ceasefire… I will go to kiss my land,” he said.”If I die on my land it would be better than being here as a displaced person.”