Espagne: les promesses d’un Barça champion pour la 28e fois
Le FC Barcelone de retour sur le trône! Vainqueur (2-0) dans le derby face à l’Espanyol Barcelone, le club catalan a remporté jeudi son 28e titre de champion d’Espagne, au terme d’une saison aussi folle que pleine de promesses.Un triomphe du jeu. Avec son attaque de feu et son football total et emballant, le Barça, transformé en seulement quelques mois par son entraîneur Hansi Flick en une superbe machine collective, a surmonté ses difficultés économiques pour dominer l’armada de stars du Real.Ce 28e sacre, le deuxième seulement sur les six dernières années après celui de 2023 sous les ordres de Xavi, offre au géant catalan un triplé (Liga, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne) presque impensable en août 2024, lorsque le club madrilène, champion d’Europe et d’Espagne en titre, venait de se renforcer avec l’arrivée de l’un des meilleurs joueurs du monde, Kylian Mbappé.Auteur d’un départ canon avant un trou d’air entre novembre et janvier qui aurait pu lui coûter le titre, le Barça a effectué une fin de saison presque parfaite. Avec 15 victoires et deux nuls, il a doublé son rival, pourtant en tête avec dix points d’avance en février.- La révolution Flick -Pour sa première saison, l’entraîneur allemand Hansi Flick a complètement métamorphosé son équipe, y imposant sa méthode et ses principes de jeu ultra-offensifs. Il est le grand artisan de ce succès.Toujours dominateur avec le ballon, mais avec un jeu bien plus vertical et risqué que sous Xavi, critiqué pour sa frilosité et son manque d’ambition, le Barça a renoué avec son “ADN”, inspiré du football total de Johan Cruyff.S’il devait avant tout à une défense de fer son dernier titre en 2023, c’est cette fois grâce à une attaque de feu, emmenée par le prodige espagnol Lamine Yamal, 17 ans, que le club blaugrana a fini par déloger le Real.Le jeune gaucher, insaisissable sur son aile droite et auteur d’un nouveau bijou pour ouvrir le score contre l’Espanyol jeudi, a formé un trident presque inarrêtable avec le Polonais Robert Lewandowski, auteur à quasiment 37 ans de sa saison la plus prolifique en Catalogne (25 buts en 36 journées), et du Brésilien Raphinha, devenu un attaquant total (18 buts) et un leader inattendu.Les trois hommes ont fait du Barça une machine à marquer, avec 97 buts en 36 journées… soit 23 de plus que le Real et ses “quatre Fantastiques”, Mbappé, Vinicius Jr, Bellingham et Rodrygo.- Retour au sommet européen ? -Le club blaugrana a aussi démontré une force mentale à toute épreuve, sûr de sa capacité à (presque) toujours marquer un but de plus que son adversaire, même mené au score comme lors du dernier Clasico dimanche, finalement remporté 4-3.Cette défaite du Real, malgré un triplé de Mbappé, était la quatrième de la saison face à son grand rival. Elle a sonné le glas des espoirs de l’équipe de Carlo Ancelotti.Flick, qui devrait prolonger l’aventure jusqu’en 2027, pourra s’appuyer sur le même groupe de cadres pour tenter de rendre tout son prestige à une institution affaiblie ces dernières saisons par des désillusions européennes, des affaires extrasportives et de gros problèmes financiers.Il aura plusieurs chantiers à mener à bien: solidifier une défense trop friable, qui a fini par voir les rêves barcelonais d’une sixième Ligue des champions s’effondrer en demi-finale face à l’Inter (7-6 en cumulé), et préparer l’avenir au poste de gardien de but.”Notre aventure a débuté l’an dernier, et elle n’est pas encore finie”, a expliqué Hansi Flick, conscient du prochain défi de son équipe: “Apprendre à défendre”.
Oil prices fall on hopes for Iran nuclear deal
Oil prices fell Thursday while global equities were mixed after President Donald Trump said the United States was close to making a deal on Iran’s nuclear program.Trump made the remarks in Qatar before flying to the United Arab Emirates for the third and final leg of a Gulf tour that began in Saudi Arabia.Trump’s comments came after Iran held its fourth round of talks with the US administration. Washington has said it wishes to avoid a threatened military strike by Israel on Tehran’s contested nuclear program.”Traders focused on the prospect of a US-Iran nuclear deal which could see economic sanctions lifted on the latter and potentially lead to greater supplies of oil,” noted Russ Mould, investment director at AJ Bell.Both main crude contracts fell by more than two percent in value on hopes that US sanctions on Iran might be lifted as part of the deal.That could, in turn, increase the Islamic republic’s oil exports.In Europe, the main markets overcame early weakness to finish higher.Sentiment in London was boosted by official data showing Britain’s economy grew more than expected in the first quarter — before UK business tax hikes and US tariffs took effect.Back on Wall Street, both the Dow and S&P 500 rose, while the Nasdaq retreated following mixed US economic data.Data showed US retail sales were near-flat in the United States in April, while US wholesale inflation unexpectedly fell during the month.Shares in Walmart retreated after the retail giant warned of higher prices due to Trump’s tariffs. CEO Doug McMillon welcomed a de-escalation of Washington’s trade war with China but said the levies remained too high for the retailer to absorb.”We will do our best to keep our prices as low as possible but given the magnitude of the tariffs, even at the reduced levels, we aren’t able to absorb all the pressure,” McMillon told investors.Meanwhile, investors awaited fresh developments in trade talks, with countries looking to reach deals to avoid Trump’s tariff blitz.With excitement from the China-US detente fading, markets are seeking new catalysts.”We’re back into the vacuum where news about trade dominates everything,” said Art Hogan of B. Riley Wealth Management.After tumbling in early April following Trump’s sweeping tariff plan, stocks have been on the upswing in recent weeks as the US president has retreated from some of the most onerous levies while announcing a trade deal with Britain and a de-escalation with China.But Hogan said markets are bracing for a hit to inflation later in 2025 from the overall policy shift to higher tariffs.- Key figures at around 2050 GMT -West Texas Intermediate: DOWN 2.4 percent at $61.62 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 2.4 percent at $64.53 per barrelNew York – Dow: UP 0.7 percent at 42,322.75 (close)New York – S&P 500: UP 0.4 percent at 5,916.93 (close)New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.2 percent at 19,112.32 (close)London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,633.75 (close)Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,853.47 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 23,695.59 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.0 percent at 37,755.51 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.8 percent at 23,453.16 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.7 percent at 3,380.82 (close)Euro/dollar: UP at $1.1185 from $1.1175 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3304 from $1.3263Dollar/yen: DOWN at 145.65 yen from 146.75 yenEuro/pound: DOWN at 84.07 from 84.23 penceburs-jmb/acb
Pourparlers russo-ukrainiens en Turquie : Zelensky et les Etats-Unis sceptiques
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a envoyé jeudi une délégation à Istanbul pour des discussions de paix avec des représentants russes, a accusé Moscou de ne pas prendre “au sérieux” ces pourparlers, sur lesquels les Etats-Unis se sont également montrés sceptiques.A l’instar de Donald Trump, selon qui, comme il l’a clamé le même jour, “rien ne se passera (…) tant que (Vladimir Poutine) et moi ne serons pas ensemble”.Et de son secrétaire d’Etat Marco Rubio, qui a lancé, quelques heures plus tard : “Je vais être franc, je ne pense pas que nous ayons de grandes attentes quant à ce qui se passera demain”, reconnaissant que la représentation russe n’est “pas au niveau que nous espérions”.Il s’agirait pourtant des premières discussions de paix directes entre Moscou et Kiev depuis mars 2022, au début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine ayant fait au moins des dizaines de milliers de morts.- “nous attendrons” -Le principal négociateur russe à Istanbul, Vladimir Medinsky, a déclaré qu’il attendrait la délégation ukrainienne vendredi à partir de 10 heures. Lors d’un briefing télévisé depuis Istanbul, M. Medinsky a déclaré : “Demain matin, littéralement à partir de 10 heures, nous attendrons la partie ukrainienne, qui doit se présenter à la réunion”.Mais des avancées sont si incertaines qu’une source au ministère turc des Affaires étrangères a affirmé dans la soirée que “des négociations trilatérales” – entre les États-Unis, l’Ukraine, la Turquie, d’une part, et entre la Fédération de Russie, l’Ukraine et la Turquie, d’autre part – étaient à l’ordre du jour vendredi à Istanbul en lieu et place des pourparlers russo-ukrainiens.A la mi-journée, un échange d’invectives entre l’Ukraine et la Russie avait en outre eu lieu, Volodymyr Zelensky ayant qualifié de “pure façade” la délégation russe emmenée par un responsable de second plan. Il avait été traité en retour de “clown” par la diplomatie russe.Les négociateurs ukrainiens “auront un mandat pour un cessez-le-feu” et seront dirigés par le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, a toutefois fait savoir le président ukrainien qui, lui, ne sera donc pas présent, après un entretien jeudi à Ankara avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Pour sa part, M. Medinski a martelé que son pays considérait que les nouveaux pourparlers devaient s’inscrire dans “la suite” des négociations bilatérales avortées de 2022.Il a assuré être prêt à de “possibles compromis”, sans les détailler, et précisé que sa délégation avait “toutes les prérogatives” pour prendre des décisions, ce que le président ukrainien avait précédemment mis en doute.- Poutine absent -En dépit de l’importance de cette réunion et de la demande de M. Zelensky de discuter face-à-face, le chef de l’Etat russe, qui vient de limoger le commandant des forces terrestres, Oleg Salioukov, n’a “pas prévu pour le moment” de se rendre en Turquie, a fait savoir jeudi son porte-parole, Dmitri Peskov.Le maître du Kremlin a préféré dépêcher une délégation avec à sa tête l’un de ses conseillers, Vladimir Medinski. Né en Ukraine soviétique, ce dernier est connu pour sa lecture nationaliste de l’histoire de la Russie. En 2023, il avait décrété que l’Ukraine faisait “partie de la terre russe”. Il avait déjà pris part aux dernières négociations de paix directes entre Kiev et Moscou, au printemps 2022.A son arrivée à Ankara, Volodymyr Zelensky a immédiatement critiqué cette équipe de négociateurs russes, s’interrogeant sur sa capacité à “prendre des décisions”.La réponse, cinglante, n’a pas tardé de la part de Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe : “Qui utilise l’expression de +pure façade+ ? Un clown ? Un raté ?”, a-t-elle taclé.La délégation russe s’est présentée dans la matinée à Istanbul, sans Vladimir Poutine donc, alors que le président ukrainien l’avait mis au défi d’aller “en personne” en Turquie et de l’y rencontrer.Jeudi, après avoir vu le chef de l’Etat turc, M. Zelensky s’est dit toujours “prêt” à des “discussions directes” avec son homologue russe, tout en considérant que son absence pour l’heure était “un manque de respect” à l’égard de MM. Trump et Erdogan.bur-pop-rbj-rco/bds/ial/sba
Pourparlers russo-ukrainiens en Turquie : Zelensky et les Etats-Unis sceptiques
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a envoyé jeudi une délégation à Istanbul pour des discussions de paix avec des représentants russes, a accusé Moscou de ne pas prendre “au sérieux” ces pourparlers, sur lesquels les Etats-Unis se sont également montrés sceptiques.A l’instar de Donald Trump, selon qui, comme il l’a clamé le même jour, “rien ne se passera (…) tant que (Vladimir Poutine) et moi ne serons pas ensemble”.Et de son secrétaire d’Etat Marco Rubio, qui a lancé, quelques heures plus tard : “Je vais être franc, je ne pense pas que nous ayons de grandes attentes quant à ce qui se passera demain”, reconnaissant que la représentation russe n’est “pas au niveau que nous espérions”.Il s’agirait pourtant des premières discussions de paix directes entre Moscou et Kiev depuis mars 2022, au début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine ayant fait au moins des dizaines de milliers de morts.- “nous attendrons” -Le principal négociateur russe à Istanbul, Vladimir Medinsky, a déclaré qu’il attendrait la délégation ukrainienne vendredi à partir de 10 heures. Lors d’un briefing télévisé depuis Istanbul, M. Medinsky a déclaré : “Demain matin, littéralement à partir de 10 heures, nous attendrons la partie ukrainienne, qui doit se présenter à la réunion”.Mais des avancées sont si incertaines qu’une source au ministère turc des Affaires étrangères a affirmé dans la soirée que “des négociations trilatérales” – entre les États-Unis, l’Ukraine, la Turquie, d’une part, et entre la Fédération de Russie, l’Ukraine et la Turquie, d’autre part – étaient à l’ordre du jour vendredi à Istanbul en lieu et place des pourparlers russo-ukrainiens.A la mi-journée, un échange d’invectives entre l’Ukraine et la Russie avait en outre eu lieu, Volodymyr Zelensky ayant qualifié de “pure façade” la délégation russe emmenée par un responsable de second plan. Il avait été traité en retour de “clown” par la diplomatie russe.Les négociateurs ukrainiens “auront un mandat pour un cessez-le-feu” et seront dirigés par le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, a toutefois fait savoir le président ukrainien qui, lui, ne sera donc pas présent, après un entretien jeudi à Ankara avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Pour sa part, M. Medinski a martelé que son pays considérait que les nouveaux pourparlers devaient s’inscrire dans “la suite” des négociations bilatérales avortées de 2022.Il a assuré être prêt à de “possibles compromis”, sans les détailler, et précisé que sa délégation avait “toutes les prérogatives” pour prendre des décisions, ce que le président ukrainien avait précédemment mis en doute.- Poutine absent -En dépit de l’importance de cette réunion et de la demande de M. Zelensky de discuter face-à-face, le chef de l’Etat russe, qui vient de limoger le commandant des forces terrestres, Oleg Salioukov, n’a “pas prévu pour le moment” de se rendre en Turquie, a fait savoir jeudi son porte-parole, Dmitri Peskov.Le maître du Kremlin a préféré dépêcher une délégation avec à sa tête l’un de ses conseillers, Vladimir Medinski. Né en Ukraine soviétique, ce dernier est connu pour sa lecture nationaliste de l’histoire de la Russie. En 2023, il avait décrété que l’Ukraine faisait “partie de la terre russe”. Il avait déjà pris part aux dernières négociations de paix directes entre Kiev et Moscou, au printemps 2022.A son arrivée à Ankara, Volodymyr Zelensky a immédiatement critiqué cette équipe de négociateurs russes, s’interrogeant sur sa capacité à “prendre des décisions”.La réponse, cinglante, n’a pas tardé de la part de Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe : “Qui utilise l’expression de +pure façade+ ? Un clown ? Un raté ?”, a-t-elle taclé.La délégation russe s’est présentée dans la matinée à Istanbul, sans Vladimir Poutine donc, alors que le président ukrainien l’avait mis au défi d’aller “en personne” en Turquie et de l’y rencontrer.Jeudi, après avoir vu le chef de l’Etat turc, M. Zelensky s’est dit toujours “prêt” à des “discussions directes” avec son homologue russe, tout en considérant que son absence pour l’heure était “un manque de respect” à l’égard de MM. Trump et Erdogan.bur-pop-rbj-rco/bds/ial/sba
Au procès Kardashian, le bar de “Flo” et la “taupe” des braqueurs
A écouter Florus Heroui, son café parisien vaut le détour. On y croise des “gens de la télé” comme des piliers de bar du quartier, le frère du chauffeur de Kim Kardashian ou encore de vieux bandits, aujourd’hui accusés au procès du braquage de la superstar. Une sacrée coïncidence ?”L’âme du café c’est lui. La belle clientèle très hétéroclite de tout âge et de tout milieu, c’est grâce à lui”, avait résumé devant la cour d’assises la femme de Florus Heroui.Plus joliment peut-être que son mari quand il décrit l’ambiance en fin de soirée: vieux “spécimens” qui parfois “vomissent partout”, “chupitos” à gogo, et cocaïne dans les toilettes – Florus Heroui déteste mais “il neige à Paris, c’est pas un scoop”, dit-il jeudi à la barre.C’est dans ce café qu’un certain nombre des accusés avaient leurs habitudes à l’époque des faits, en 2016. Florus Heroui, petit brun de 52 ans, les évoque tour à tour: Cathy Glotin, sorte de mère de substitution, passe au café quand “c’est calme” pour “discuter de la vie”. Elle lui a présenté son compagnon, Aomar Aït Khedache, qui a étonnamment fourni à Florus Heroui un téléphone dédié pour le contacter – normal, “il était en cavale”, justifie le gérant de bar.Y traine aussi Didier Dubreucq. Ce vieux bandit au gros casier judiciaire est “lourd quand il a bu”, mais Florus Heroui l’adore. Et puis enfin Gary Madar, 35 ans, un client régulier devenu un ami. De temps en temps, il donne “un coup de main” au bar, mais travaille surtout avec son frère, chauffeur de luxe, notamment de Kim Kardashian quand elle vient à Paris.Ca vous arrive de “frimer un peu”, au bar? demande le président David De Pas à Gary Madar. De dire “ah tiens, j’ai fait l’accueil de Kim Kardashian ?”.”Indirectement, oui”, admet le grand jeune homme en costume. “Vous voyez bien quand elle vient, le monde que ça amène”, ajoute-t-il, rappelant “l’effervescence” quand la reine des influenceuses a témoigné au procès mardi. “On en devient un peu fier, mais ca s’arrête là”.- “Sans vous” -Didier Dubreucq et Aomar Aït Khedache, 69 ans tous les deux, ont été identifiés par les enquêteurs comme les deux principaux auteurs du braquage de la star dans sa chambre d’hôtel la nuit du 2 au 3 octobre 2016. Le premier jure qu’il n’a rien à voir avec l’affaire. Le second, confondu par son ADN, reconnaît. Pendant l’enquête, il a dit que l’idée de ce “coup” lui avait été soufflée par un ancien codétenu, recroisé par hasard dans le café de “Flo”.L’accusation est elle convaincue qu’il y avait une “taupe”: Gary Madar, qui aurait fait passer via Florus Heroui de précieuses informations.La question, résume le président, c’est “est-ce que sans vous, ce braquage aurait eu lieu ?”.Florus Heroui n’a aucun souvenir de Gary Madar lui parlant de Kim Kardashian. Peu d’explications sur les quelques 140.000 euros retrouvés en liasses de billets de 50 sous son matelas.Gary Madar lui, “jure” que “jamais” il ne s’est épanché sur le programme de la star américaine, dont il n’avait que peu d’informations. Aucune question de clients du bar, qui aurait pu “paraître anodine ?”, pousse le président. “Combien de gardes du corps, est-ce qu’elle est seule parfois ?””Jamais”, promet Gary Madar. Et tous ces textos échangés avec son frère qui lui passait ses journées à conduire la star américaine d’un coin à l’autre de Paris ? “Ce soir, elles vont encore sortir les oufs ?”. Quelle boîte de nuit, “l’Arc ?”, lui écrivait-il. Des discussions “de frères”, balaie-t-il. Qui cessent, souligne le président lui-même, à 19H13 le jour du braquage. Soit de nombreuses heures avant l’intrusion de cinq malfrats cagoulés dans l’hôtel, vers 3H00 du matin.La question avait été posée directement à Kim Kardashian mardi. Le soir des faits, à quel moment avait-elle choisi de rester dans sa chambre d’hôtel plutôt que de suivre ses amis en boîte de nuit ? “C’était une décision de dernière minute”, avait répondu Kim Kardashian catégorique, sous les yeux soulagés de la défense.
US Supreme Court weighs judicial checks on Trump with birthright case
The US Supreme Court appeared divided on Thursday on whether federal judges have the right to issue nationwide blocks to presidential decrees, as they heard arguments about President Donald Trump’s bid to scrap birthright citizenship.The case before the court involved Trump’s executive order ending automatic citizenship for children born on American soil, but the question at hand was whether a single district court can freeze an executive branch move with a universal injunction.Other Trump initiatives have also been blocked by judges — both Democratic and Republican appointees — leading the president to make an emergency appeal to the Supreme Court, where conservatives make up a 6-3 majority.A ruling by the court in favor of the administration could have far-reaching ramifications for the ability of the judiciary to rein in Trump or future American presidents.Both conservative and liberal justices expressed concerns during oral arguments about the increasing use of nationwide injunctions by district courts in recent years, but appeared divided and uncertain about how to tackle the issue.Arguments had been scheduled for an hour but went on for more than two and barely touched on the legality of Trump’s birthright citizenship order, which has been paused by courts in Maryland, Massachusetts and Washington state that deemed it unconstitutional.Justice Samuel Alito, an arch-conservative, said nationwide injunctions pose a “practical problem” because there are hundreds of district court judges and every one of them is “convinced” they know best. Justice Elena Kagan, one of the three liberals on the court, noted that justices across the ideological spectrum have “expressed frustration at the way district courts are doing their business,” but said in the birthright case, “the courts keep deciding the same way.””You just keep losing in the lower courts,” Kagan told the government’s lawyer, Solicitor General John Sauer.- ‘Nuclear weapon’ -Sauer compared nationwide injunctions to a “nuclear weapon,” saying they “disrupt the Constitution’s careful balancing of the separation of powers.”The Trump administration is asking the Supreme Court to restrict the application of a district court’s injunction solely to the parties who brought the case and the district where the judge presides.”Courts grant relief to the people who sue in front of them,” Sauer said. “So the notion that relief has to be given to the whole world because others who have not taken the time to sue are not before the courts results in all these problems.”Justice Ketanji Brown Jackson, a liberal, pushed back.”Your argument seems to turn our justice system… into a ‘catch me if you can’ kind of regime,” Jackson said, “where everybody has to have a lawyer and file a lawsuit in order for the government to stop violating people’s rights.”And I don’t understand how that is remotely consistent with the rule of law.”Sauer responded that the government is the one being forced to go “racing from jurisdiction to jurisdiction, having to sort of clear the table in order to implement a new policy.”Past presidents have also complained about national injunctions shackling their agenda, but such orders have sharply risen under Trump, who has seen more in two months than Joe Biden did during his first three years in office.- ‘Chaos’ -Jeremy Feigenbaum, solicitor general of New Jersey, one of 23 states opposing the bid to end birthright citizenship, said there is an “extraordinary basis” for a nationwide injunction in this case.Allowing separate court rulings on the birthright issue would lead to “chaos on the ground where people’s citizenship turns on and off when you cross state lines,” Feigenbaum said.Trump’s executive order decrees that children born to parents in the United States illegally or on temporary visas would not automatically become citizens.The three lower courts ruled that to be a violation of the 14th Amendment, which states: “All persons born or naturalized in the United States, and subject to the jurisdiction thereof, are citizens of the United States.”Trump’s order “reflects the original meaning of the 14th Amendment, which guaranteed citizenship to the children of former slaves, not to illegal aliens or temporary visitors,” Sauer said.The Supreme Court rejected such a narrow definition in a landmark 1898 case.Whatever the justices decide on nationwide injunctions, the actual question of whether Trump can legally end birthright citizenship is expected to be back in front of the top court before long.
Pesticides, eau: le patron de la FNSEA appelle à de “nouvelles actions” à partir du 26 mai
Le président de la FNSEA Arnaud Rousseau appelle à “de nouvelles actions” à partir du 26 mai, pour soutenir une proposition de loi visant à “lever les contraintes” pour les agriculteurs et favorisant l’accès à des pesticides, un sujet qui divise les syndicats agricoles.”A partir du 26 mai, nous appelons, avec les Jeunes Agriculteurs, à une nouvelle manifestation, à de nouvelles actions, parce que nous considérons aujourd’hui que, après avoir manifesté, travaillé, subi tout ce qui se passe sur le plan politique (…) les promesses qui nous sont faites ne sont pas là et c’est intolérable pour nous”, a-t-il déclaré jeudi sur RMC. C’est le 26 mai que doit débuter à l’Assemblée nationale l’examen de ce texte porté par le sénateur LR Laurent Duplomb. Adopté au Sénat en première lecture et actuellement en commission à l’Assemblée, il est considéré comme “vital” par la FNSEA car il répond, selon le syndicat, aux attentes des exploitants après la crise de l’an dernier.M. Rousseau estime que la parole donnée par le gouvernement “n’est pas tenue” car le texte, qui prévoit notamment de faciliter le stockage de l’eau, l’accès aux pesticides ou l’agrandissement des élevages, est “détricoté” en commission à l’Assemblée.La semaine dernière, devant la commission du Développement durable, la proposition a subi un important revers, avec la suppression d’un article ouvrant la voie à des dérogations environnementales pour certains projets de prélèvements et stockage d’eau.La Coordination rurale (CR) a relayé jeudi la “vive inquiétude” d’agriculteurs “notamment sur les questions liées à la gestion de l’eau, des traitements et à la gouvernance de l’Anses”, l’agence sanitaire en charge d’évaluer la dangerosité des pesticides et leur autorisation en France. La CR, qui se dit dans un communiqué “très attentive aux discussions”, n’a pour sa part toutefois pas appelé ses membres à l’action.Dans quelques villes d’Occitanie, dont Montauban ou Rodez, des agriculteurs se sont mobilisés dès jeudi soir à l’appel de la FRSEA et des JA occitans. A Montauban, ils étaient quelque 200 manifestants, dont certains au volant d’une quarantaine de tracteurs avec des remorques, a constaté un journaliste de l’AFP.- “Inacceptable” -En revanche, mercredi soir, devant la commission des Affaires économiques, les députés ont approuvé la réintroduction dérogatoire d’un insecticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe.Ce pesticide, l’acétamipride, est nocif pour les pollinisateurs, mais réclamé par les filières de la betterave ou la noisette, qui estiment n’avoir aucune autre solution pour lutter contre les ravageurs. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles” et demandent quelle souveraineté alimentaire imposerait de “tuer une filière pour en sauver une autre”.La Confédération paysanne, 3e syndicat agricole, s’est dite jeudi déterminée à se mobiliser contre un retour des néonicotinoïdes en France.”On laisse croire que la profession souhaiterait voir baisser les normes environnementales, c’est faux. La FNSEA, ce n’est pas le monde agricole”, a affirmé Thomas Gibert, un porte-parole de la Confédération paysanne, lors d’une conférence de presse à Bagnolet.”Ce texte est inacceptable” pour la santé du vivant et “ne propose rien sur la question centrale du revenu des paysans”, a-t-il souligné.Générations Futures a de son côté “condamné l’irresponsabilité des députés ayant voté en faveur des dispositions relatives à ces substances”, au regard de leur “dangerosité”.”Nous ne pouvons nous satisfaire d’une politique allant de dérogation en dérogation sur des périodes successives de trois ans. Il faut désormais une ligne claire de maintien de l’interdiction et de soutien au développement des alternatives”, a appelé l’ONG.Les débats ont été vifs sur ces questions entre députés. La réintroduction dérogatoire adoptée mercredi soir devra concerner les filières en situation d’impasse.”Nous n’avons aucune certitude sur ce qui se passera à la fin, ce que voteront les députés. Il est important pour nous de nous mobiliser et de nous faire entendre”, a précisé M. Rousseau à l’AFP.Interrogé sur la mobilisation envisagée, il a indiqué qu’elle aurait lieu “à la fois à Paris et en province”, avec sans doute des “actions ponctuelles” à une époque de l’année où les agriculteurs sont occupés dans leurs exploitations, avant les récoltes.
Présidence LR: des regrets pour Retailleau sur l’Algérie, Wauquiez fan de Meloni
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, a regretté jeudi que la France n’ait pas établit “un rapport de force suffisamment prégnant” avec l’Algérie sur les OQTF, tandis que son rival à la présidence LR Laurent Wauquiez a érigé l’Italienne Giorgia Meloni en “modèle pour la droite”. “Moi, je veux que les OQTF (citoyens sous obligation de quitter le territoire français), on les renvoie dans leur pays d’origine”, a-t-il affirmé, interrogé sur LCI sur la proposition de Laurent Wauquiez qui entend envoyer les “étrangers dangereux” sous OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon. “Ça ne marche pas bien avec l’Algérie. Je pense qu’on n’a pas installé un rapport de force qui soit suffisamment prégnant”, a-t-il déploré, évoquant “d’autres mesures à prendre”, sans les détailler. Dans un premier temps, Bruno Retailleau avait affirmé il y a un mois ne pas vouloir “polémiquer” sur la proposition de Laurent Wauquiez et s’était contenté de la qualifier de “déroutante”.La question de la réadmission dans leur pays d’origine des Algériens sous OQTF, brandie à de multiples reprises par le ministre français de l’Intérieur, a enflammé ces dernières semaines les relations bilatérales.Pour sa part, Laurent Wauquiez a défini sur la même chaîne la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni en “un modèle pour la droite parce qu’elle, au moins, il n’y a pas seulement des paroles, il y a des résultats”. “Je vois ce qu’elle a fait sur l’immigration illégale qu’elle a fait baisser de 65% et ce qu’elle a fait en même temps sur le redressement de l’économie où elle a diminué le déficit budgétaire (et) s’est attaquée à l’assistanat”, a-t-il affirmé, à propos de la dirigeante italienne, proche de Marion Maréchal.Le patron des députés LR a plaidé pour un “rassemblement de la droite de Gérald Darmanin à Sarah Knafo (Reconquête)”, mais en écartant le RN, dont il assure que sa ligne économique est “d’extrême gauche”. Mme Meloni, à la tête du parti Fratelli d’Italia (FDI, post-fasciste), dirige l’Italie avec une coalition ultraconservatrice. Par ailleurs, dans un entretien accordé au Figaro, avant même que les adhérents ne choisissent dimanche le nouveau président de LR, Laurent Wauquiez a d’ores et déjà annoncé le match retour pour la désignation du candidat de la droite à la présidentielle. “Dans un an, nous choisirons le meilleur : si c’est Bruno Retailleau, je lui apporterai tout mon soutien ; si c’est moi, nous le ferons en équipe”, a-t-il prédit, limitant aux adhérents le choix du présidentiable chez LR, tout comme le ministre de l’Intérieur.
Eric Trump says father’s energy policies will help crypto
US President Donald Trump’s son Eric on Thursday assured the world’s leading crypto conference that Washington would hoard “a tremendous amount of bitcoin,” aided by his father’s policies of slashing environmental protections to ramp up energy production.In front of a packed crowd at the Consensus conference in Toronto, the younger Trump promoted his latest venture into the crypto industry, American Bitcoin, which he said aims to mine the digital currency more cheaply than its rivals. The US crypto industry has welcomed Trump’s return to the White House, praising policies its says mark a clear departure from the deep skepticism of the previous Democratic administration toward digital currencies.But the Trump family’s entry into the crypto sector, from American Bitcoin to family-backed projects like World Liberty Financial and the $TRUMP meme coin, have increased potential ethical concerns.$TRUMP saw a spike in value when it announced that its top 220 holders would be invited to a dinner with the president — with the top 25 receiving “an exclusive reception” beforehand — set to take place on May 22 at the Trump National Golf Club near Washington.Eric Trump told the conference his father’s administration’s commitment to drive down US energy costs would help large-scale crypto mining businesses that need data centers, which consume massive amounts of energy. “We have a president in the United States that actually believes in having a proper energy policy in the United States of America, where he wants the cheapest energy anywhere in the world because that’s going to fuel all the innovation that we’re talking about right now,” he said.- ‘We can win that race’ -The Trump administration has made bringing down energy prices and increasing domestic supply a key policy, along with rolling back clean energy initiatives and opening more federal land and offshore areas for oil and gas drilling.Similar bitcoin mining businesses in France and Scotland are not viable, Eric Trump argued, because “the energy price is too high.”Trump said he sees the bitcoin sector as a competition with “two races.”One area is the accumulation of bitcoin, whose value topped $100,000 again this month. “Then I think there’s the game of who can mine it the cheapest.”American Bitcoin will strive to “accumulate a tremendous amount of bitcoin,” he said. “But I also want to be the person who’s mining it, by far the cheapest. And I think we can win that race.”Bitcoin mining involves using computing power to solve complex mathematical problems.The data centers increasingly required for large-scale mining have drawn criticism from environmentalists over their substantial energy needs. American Bitcoin announced plans this week to go public on the New York Stock exchange via a merger with Gryphon Digital Mining Inc.









