Narcotrafic: Washington déploie un porte-avions et alimente les craintes de guerre

Les Etats-Unis vont déployer un porte-avions en appui de leurs opérations revendiquées comme une lutte contre le narcotrafic en Amérique latine, une montée en puissance considérable des moyens militaires américains dans la région qui alimente les craintes d’une guerre.Donald Trump – dont la fin des interventions militaires extérieures était une promesse de campagne – mène depuis début septembre des frappes aériennes contre des embarcations présentées comme celles de narcotrafiquants essentiellement dans les eaux caribéennes. Jusque-là, dix sont connues – la plus récente la nuit passée. Elles ont tué au moins 43 personnes, selon un décompte de l’AFP fondé sur des chiffres du gouvernement américain.Le porte-avions Gerald R. Ford, le plus grand du monde, et la flotte qui l’accompagne, vont venir “renforcer les moyens actuels pour déjouer le trafic de stupéfiants et démanteler des organisations criminelles transnationales” dans la zone de commandement correspondant à l’Amérique centrale et à l’Amérique du Sud, a annoncé le Pentagone sur X vendredi, sans préciser davantage sa destination.Il s’agit de “consolider la capacité des Etats-Unis à détecter, surveiller et stopper acteurs et activités illicites”, a-t-il ajouté.Jusque-là, huit navires et dix avions de combat furtifs F-35 étaient notamment déployés.- “Dernier ressort” -Cette annonce du Pentagone intervient peu après la dernière frappe américaine connue dans les Caraïbes, menée la nuit précédente.”Dans la nuit, sur ordre du président Trump, le ministère de la Guerre a mené une frappe létale contre une embarcation utilisée par Tren de Aragua”, un gang vénézuélien classé comme organisation terroriste par les Etats-Unis, a indiqué le ministre de la Défense Pete Hegseth.Les “six hommes narcoterroristes à bord (…) ont été tués”, détaille son message accompagné d’une vidéo nocturne sur laquelle on peut voir un bateau en position stationnaire ciblé avant d’être détruit par une explosion.Cette nouvelle frappe “a été conduite dans les eaux internationales”, précise-t-il.La légalité de ces frappes américaines, sans preuve avancée sur les cibles visées, est largement mise en doute par les experts.”Selon le droit international, le recours intentionnel à une force létale n’est permis qu’en dernier ressort contre un individu représentant une menace imminente pour la vie”, a souligné auprès de l’AFP le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme. “Sinon, cela constituerait une violation du droit à la vie”, a-t-il mis en garde.Les opérations militaires américaines ont fait grimper les tensions régionales, en particulier avec le Venezuela, aussi avec la Colombie.- “Enflammer l’Amérique du Sud” -Washington a imposé des sanctions économiques au président colombien Gustavo Petro vendredi, au motif qu’il ne s’attaque pas à la production de cocaïne dans son pays.Celui-ci, qui avait déjà qualifié les frappes américaines d'”exécutions extrajudiciaires”, a assuré sur X qu’il ne comptait pas faire de “pas en arrière”, ni se mettre “à genoux”.Donald Trump a estimé la veille ne pas avoir besoin d’un accord du Congrès pour valider des opérations contre le Venezuela ou d’autres pays selon lui impliqués dans le narcotrafic. “Je pense qu’on va simplement tuer les gens qui font entrer de la drogue dans notre pays, ok ?”, a-t-il lancé, en comparant les cartels de la drogue au groupe jihadiste Daech.”La prochaine étape, c’est l’opération terrestre”, a menacé le président américain.Caracas accuse Washington de chercher à renverser le président Nicolas Maduro et affirme disposer de 5.000 missiles antiaériens portables pour contrer les forces américaines.Le Brésil, puissance régionale, a exprimé son inquiétude face à ces frappes aériennes “sans preuve”. “Nous ne pouvons pas accepter une intervention extérieure” qui “pourrait enflammer l’Amérique du Sud”, a averti dans un entretien à l’AFP le conseiller spécial du président Lula pour les Affaires étrangères, Celso Amorim.”Si vous êtes un narcoterroriste qui fait passer de la drogue dans notre hémisphère, nous vous traiterons comme nous traitons Al-Qaïda”, a insisté Pete Hegseth.

Canadians pull tariff ad after furious Trump scraps trade talks

The Canadian province of Ontario said on Friday it would pull an anti-tariff ad featuring former US president Ronald Reagan that prompted current leader Donald Trump to scrap trade talks.Trump announced on his Truth Social network on Thursday that he had “terminated” all negotiations with Canada over what he called the “fake” ad campaign that he said misrepresented fellow Republican Reagan.Less than 24 hours later, Ontario premier Doug Ford said he was suspending the ads after talking to Canadian Prime Minister Mark Carney about the spiraling row with Washington.”In speaking with Prime Minister Carney, Ontario will pause its US advertising campaign effective Monday so that trade talks can resume,” Ford said in a post on X. Ford added however that he had told his team to keep airing the ad during the first two games this weekend of baseball’s World Series — in which a Canadian team, the Toronto Blue Jays, face the Los Angeles Dodgers.The Canadian ad used quotes from a radio address on trade that Reagan delivered in 1987, in which he warned against ramifications that he said high tariffs on foreign imports could have on the US economy.It cited Reagan as saying that “high tariffs inevitably lead to retaliation by foreign countries and the triggering of fierce trade wars,” a quote that matches a transcript of his speech on the Ronald Reagan Presidential Library’s website.The Ronald Reagan foundation wrote on X on Thursday that the Ontario government had used “selective audio and video” and that it was reviewing its legal options. Trump did not immediately react to the Ontario premier’s decision to pull the ad. White House Deputy Chief of Staff Stephen Miller told reporters that Trump had made his “extreme displeasure” known and was expected to respond later.A senior US official said that Trump would probably encounter Carney at a dinner on the sidelines of an Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) in South Korea on Wednesday.”They will likely see each other,” the official told AFP.- ‘Cheated and got caught’ -Trump had first vented his fury at the ad late on Thursday, saying it was designed to “interfere with the decision of the US Supreme Court,” which is due to rule on his sweeping global tariffs.”CANADA CHEATED AND GOT CAUGHT!!!” he said in a new post as he doubled down earlier Friday. Carney had earlier sought to calm the situation, saying that his country was ready to resume “progress” on trade talks “when the Americans are ready.”Canada has “to focus on what we can control, and realize what we cannot control,” he added as he headed to Asia.The latest twist in relations between the United States and Canada came just over two weeks after Carney visited Trump at the White House to seek a relaxation of stiff US tariffs.At that meeting, Trump described Carney as a “world-class leader” and said the Canadian would “walk away very happy” from their discussion.Trump’s global sectoral tariffs — particularly on steel, aluminum, and autos — have hit Canada hard, forcing job losses and squeezing businesses.For now, the United States and Canada adhere to an existing North American trade deal called the USMCA, which ensures that roughly 85 percent of cross-border trade in both directions remains tariff-free.But in a speech on Wednesday, Carney said that the United States has raised “its tariffs to levels last seen during the Great Depression.””Our economic strategy needs to change dramatically,” Carney added, saying the process “will take some sacrifices and some time.”White House National Economic Council director Kevin Hassett told reporters earlier that Canada had been “very difficult to negotiate with” and that “frustration has built up over time” for the president.burs-dk/bjt

Au Pakistan, les opérations de transition de genre légales mais encore taboues

Au Pakistan, la chirurgie de transition de genre est légale depuis 2018 mais elle reste taboue, forçant les rares patients transgenres qui osent sauter le pas à se tourner vers des opérations secrètes, souvent dangereuses et coûteuses.Dans la très conservatrice société pakistanaise à majorité musulmane, se faire opérer pour transitionner reste peu accepté, raconte Bunty, pour qui trouver un médecin qualifié a été extrêmement difficile.A Lahore, province frontalière de l’Inde, “un seul médecin pratique la chirurgie de la poitrine et m’a opérée en secret”, raconte cette femme transgenre de 30 ans à l’AFP.L’opération lui a coûté l’équivalent de 1.200 euros. Une petite fortune pour celle qui, après avoir été bannie par sa famille et perdu son emploi de fonctionnaire, est devenue travailleuse du sexe.”Je n’ai été gardée à l’hôpital que deux heures, puis on m’a forcée à partir pour que personne ne me voie”, même si “j’avais encore extrêmement mal”, relate-t-elle.L’hôpital craignait que la nouvelle de son opération ne s’ébruite parmi les patients et les professionnels de santé, nombreux à la désapprouver, explique-t-elle.”Les transitions de genre restent controversées. Les médecins craignent d’être jugés”, relève Mudassir Mahboob, qui pratique des opérations légales à Islamabad.Il raconte à l’AFP avoir quitté sa province natale du Khyber-Pakhtunkwa, la plus conservatrice du pays, pour bénéficier de plus de liberté dans la capitale. Il réalise de nombreuses opérations pour réparer les dommages causés par de faux professionnels.Parmi ses patients, une personne “avait subi une castration pratiquée par un charlatan et est venue me voir pour réparer ce qui avait été mal fait”, dit-il.- “Humiliée” -“La transition de genre est légale sur le papier, mais elle n’est, en pratique, pas acceptée par la société”, se désole Reem Sharif, membre d’un foyer communautaire pour les personnes transgenres.Dans le cinquième pays le plus peuplé du monde (plus de 240 millions d’habitants), seuls deux médecins pratiquent des interventions chirurgicales de manière légale et sûre, assure-t-elle. Les personnes transgenres qui se renseignent sur ces procédures dans les hôpitaux publics sont également souvent rejetées “au nom de la religion”, relate Reem Sharif.”Ils disent: +Crains Dieu, comment peux-tu envisager ça?+”, dit-elle.Le Pakistan reconnaît depuis longtemps un troisième genre, les “khawaja sira”. Ces personnes bénissent mariages et naissances depuis des siècles, mais sont toujours victimes de discriminations.Une loi adoptée en 2018 vise à renforcer les droits des personnes transgenres. Si elle a été saluée dans le monde entier, elle suscite dans le pays une vive opposition de partis conservateurs religieux. Ses détracteurs ont faussement assuré qu’elle ouvrirait la voie au mariage pour les couples de même sexe, suscitant un regain de violences.Le texte est contesté devant les tribunaux, chargés d’examiner sa conformité avec la loi islamique, qui coexiste avec la loi séculière dans le pays.Selon les normes religieuses et culturelles pakistanaises, les chirurgies de transition sont “un péché”, explique Mehleb Sheikh, chercheur et militant.Ces opérations sont toutefois pratiquées dans d’autres pays musulmans: en Egypte, elle sont possibles mais seulement avec accord de médecins et de chefs religieux, donc rares.En Iran, pays voisin du Pakistan, les soins peuvent être remboursés mais, selon des militants, les personnes transgenres sont victimes de discriminations au quotidien.- Violences, menaces et fierté -Ces dernières années, les militants assurent avoir constaté une augmentation inquiétante d’attaques contre les personnes transgenres.Si aucune statistique officielle n’existe, ces incidents étant peu déclarés, 56 personnes ont été tuées depuis 2022, dont trois femmes dont les corps criblés de balles ont été découverts au bord d’une route à Karachi (sud), selon l’organisation locale Gender Interactive Alliance.”Mon frère a menacé de me tuer et m’a renvoyé de la maison, assurant que sinon il me ferait du mal. Il m’accuse d’avoir ruiné leur honneur et leur réputation”, raconte Zarun Ishaque, un homme transgenre de 29 ans vivant à Islamabad.”Mais le bonheur que j’ai ressenti après ma transition en valait la peine”, poursuit-il.Après avoir réussi à obtenir une opération d’ablation des seins, Haroun, qui utilise un pseudonyme par peur de représailles, raconte à l’AFP qu’il “poursuit un processus de chirurgie génitale”. Ces opérations lui permettent aujourd’hui d’être “à l’aise avec lui-même”, explique-t-il. “Si vous en avez les moyens, si vous avez franchi le pas et pris cette décision, alors vous ne reculez plus”.

Le meurtrier d’Anaïs M., 18 ans, condamné à 20 ans de réclusion

Lilian Milczarek, 23 ans, a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle vendredi soir par la cour d’assises du Val-de-Marne pour avoir tué Anaïs M., 18 ans, en l’étranglant après un différend lié au paiement d’un acte sexuel tarifé.Le jeune homme, 18 ans à l’époque des faits, a “supprimé” la victime dans la nuit du 9 au 10 mai 2021 “comme un objet sexuel parce qu’il ne l’a jamais considérée autrement”, avait asséné l’avocate générale, dont les réquisitions ont été suivies.Au cours d’un exposé d’environ une heure, elle avait dépeint l’accusé comme un “homme dangereux (…) qui a maladroitement dit son intention de changer” pendant son procès.”Un homme violent, imprévisible, qui a ôté la vie pour une simple frustration égocentrée, parce qu’Anaïs était une femme insignifiante à ses yeux”, a-t-elle résumé. Un homme par ailleurs “jeune”, “immature”, dans le “déni de sa propre violence et de cette dangerosité qu’il a en lui”.Le 10 mai 2021, au petit matin, le corps d’Anaïs a été retrouvé par une livreuse de journaux sur un trottoir de Pontault-Combault (Seine-et-Marne).Quelques heures auparavant, elle avait rejoint au Plessis-Trévise (Val-de-Marne) Lilian Milczarek, qui l’avait contactée plus tôt via une petite annonce par laquelle elle se prostituait.Lorsqu’elle le retrouve au domicile de ses grands-parents, ce dernier est alcoolisé. Ils descendent dans un parking souterrain. Après un début d’acte sexuel finalement interrompu, le jeune homme refuse de lui payer les 100 euros qu’il lui doit, et n’en propose que la moitié.Celle-ci proteste, il la frappe. Elle tombe par terre, il la relève en l’étranglant avec son bras droit et lui obstrue la bouche avec la main gauche. Alors qu’il comprend qu’elle est décédée, il reste une dizaine de minutes à côté d’elle sans tenter de la ranimer, bien qu’il soit titulaire d’un brevet de secourisme.Il abandonnera son corps quelques kilomètres plus loin sur ce trottoir de Pontault-Combault, après avoir tenté de le brûler.- “Impardonnable” -Lilian Milczarek, qui a reconnu avoir tué la victime mais contesté tout caractère intentionnel, a expliqué l’avoir étranglée “pour la faire taire”.”Je ne pensais pas à ce que j’étais en train de lui faire. J’aurais dû savoir que ce geste-là allait la tuer”, a-t-il admis vendredi.”A 18 ans dans la vraie vie, on a toute la vie devant soi. (…) A 18 ans, on ne doit pas finir dévêtue dans ses excréments entre deux voitures dans un quartier pavillonnaire glauque du 94 (Val-de-Marne, ndlr)”, a rétorqué Me Fabien Arakelian, avocat de la mère et d’autres membres de la famille d’Anaïs qui se sont constitués partie civile.L’avocat de la défense, Me Julien Dubs, avait pour sa part prié la cour de tenir compte de “l’histoire extrêmement difficile de l’accusé”, marquée par l’abandon de son père et une forte consommation d’alcool à l’adolescence.”Je crois qu’autour de lui il y a encore beaucoup d’amour. Ce qui sauvera Lilian n’est pas la prison”, a plaidé Me Julien Dubs. Il a en outre contesté l’intention d’homicide retenue par l’avocate générale.Avant que la cour ne se retire pour délibérer, l’accusé, debout dans son box vitré, s’est exprimé une dernière fois. “J’aimerais m’excuser sincèrement auprès de la famille, même si je sais qu’il n’y a pas de mots qui pourront les apaiser, c’est impardonnable”, avait-t-il déclaré, le regard posé sur la mère et la grand-mère d’Anaïs, assises à quelques mètres de lui.

Soupçons de faux témoignage sur les crèches: Aurore Bergé à nouveau entendue par les juges

La ministre Aurore Bergé, soupçonnée d’avoir menti sous serment sur ses liens avec une lobbyiste des crèches privées, a été réentendue sous le statut de témoin assisté dans l’enquête qui la vise à la Cour de justice de la République (CJR) pour “faux témoignage”, a appris vendredi l’AFP de sources proches du dossier.Déjà entendue une première fois le 12 juin, Mme Bergé, ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes et aux Discriminations, l’a été à nouveau le 9 octobre, selon l’une de ces sources.”Je vous confirme qu’à l’issue de sa deuxième audition, Mme Aurore Bergé a de nouveau été placée sous le statut de témoin assisté”, a indiqué dans un communiqué à l’AFP son avocate, Me Jade Dousselin.”Je rappelle qu’elle a toujours fermement contesté les faits qui lui étaient reprochés et qu’elle a déposé une plainte en diffamation contre le livre de M. Victor Castanet”, le journaliste à l’origine de cette affaire, a ajouté l’avocate.Selon une autre source proche du dossier, l’information judiciaire se poursuit, notamment dans l’attente de l’exploitation de supports numériques saisis.Les gendarmes de la section de recherches de Paris et trois magistrats de la CJR cherchent à déterminer si Mme Bergé et la lobbyiste, Elsa Hervy, ont une relation particulière, qui aurait pu être sciemment cachée par la ministre qui avait alors le portefeuille des Familles.Elsa Hervy a été auditionnée au moins deux fois, comme témoin simple, selon une source judiciaire.L’information judiciaire a été ouverte fin janvier après un signalement du bureau de l’Assemblée nationale.Des députés de La France insoumise et du groupe Écologiste et Social soupçonnent la ministre, issue de LR, d’avoir passé sous silence des relations avec les lobbys devant la commission d’enquête parlementaire sur le modèle économique des crèches, le 30 avril 2024.Sous serment, la ministre avait affirmé n’avoir aucun “lien personnel, intime ou amical, ni d’accointances” avec la déléguée générale de la FFEC.Dans son livre-enquête “Les Ogres” (Flammarion), sur les dérives de certains groupes privés de crèches, le journaliste Victor Castanet évoque pourtant un “pacte de non-agression” qui aurait été conclu entre Mmes Bergé et Hervy.Dans un courriel révélé par M. Castanet, la ministre dit à sa directrice de cabinet en août 2023 à propos de Mme Hervy: “C’est surtout une copine 🙂 Elle sera très aidante avec moi”.Me Albane Lancrenon, conseil de la FFEC et d’Elsa Hervy, a souligné auprès de l’AFP que “cette dernière n’a jamais entretenu de relation personnelle, intime ou amicale avec Aurore Bergé et que leurs échanges sont toujours restés strictement professionnels”.”Il est sain pour les ministres d’écouter aussi les acteurs de terrain. Il nous est arrivé d’échanger directement, comme la ministre l’a fait avec d’autres acteurs, mais je n’ai passé aucun pacte. Ça n’existera jamais”, avait précédemment déclaré sa cliente.La FFEC et Elsa Hervy ont elles aussi porté plainte en diffamation à l’encontre de Victor Castanet.

Trump heads for Asia and Xi talks, as Kim speculation swirls

US President Donald Trump leaves on Friday for Asia and high-stakes talks with Chinese leader Xi Jinping — as Washington played down speculation that he could meet North Korea’s Kim Jong Un.Trump is set to meet Xi in South Korea on the last day of his trip, aiming for a “deal on everything” to end a bitter trade war between the world’s two biggest economies.The 79-year-old will also visit Malaysia and Japan on his first Asian trip since he returned to the White House in January in a blaze of tariffs and geopolitical deal-making.A senior US official said on Friday that Trump would “deliver for the American people in one of the most economically vibrant regions of the world, signing a series of economic agreements.”Talk about a possible meeting with Kim while Trump is in South Korea for a regional summit mounted after Seoul’s reunification minister said there was a “considerable” chance.But the US official said it was “not on the schedule,” despite both leaders having said they would like to rekindle the unlikely relationship they fostered during Trump’s first term.- Peace and trade deals -His first stop will be Malaysia, where he arrives on Sunday, for the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) summit — a meeting Trump skipped several times in his first term.Trump is set to ink a trade deal with Malaysia, but more importantly he will oversee the signing of a peace accord between Thailand and Cambodia, as he continues his quest for a Nobel Peace Prize.Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva may also meet Trump on the sidelines of the summit to improve ties after months of bad blood, officials from both countries told AFP.Trump’s next stop will be Tokyo, where he arrives on Monday. He will meet conservative Sanae Takaichi, named this week as Japan’s first woman prime minister, on Tuesday.Japan has escaped the worst of the tariffs Trump slapped on countries around the world to end what he calls unfair trade balances that are “ripping off the United States.” – Trump and Xi -But the highlight of the trip is expected to be South Korea, with Trump due to land in the southern port city of Busan on Wednesday ahead of the Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) summit.Trump will meet South Korean President Lee Jae Myung, address an APEC lunch with business leaders and meet US tech bosses for dinner, on the sidelines of the APEC summit in the city of Gyeongju.On Thursday, Trump will meet Xi for the first time since his return to office.Global markets will be watching closely to see if the two men can halt the trade war sparked by Trump’s sweeping tariffs earlier this year, especially after a recent dispute over Beijing’s rare earth curbs.Trump initially threatened to cancel the meeting and imposed fresh tariffs over the critical minerals row, before saying he would go ahead after all.”The president is most interested in discussing the trade and economic relationship,” another senior US official said.Trump himself said on Thursday that the first topic on the agenda would be fentanyl, as he boosts pressure on Beijing to curb drug trafficking and cracks down on Latin American drug cartels.Trump’s former advisor Steve Bannon told Politico the Xi talks were a risky move by the US leader given the huge implications if the talks collapse, calling it a “throw of the iron dice.” But analysts warned not to expect any breakthroughs.”The meeting will be a data point along an existing continuum rather than an inflection point in the relationship,” said Ryan Hass, a senior fellow at the Brookings Institution.

Trump heads for Asia and Xi talks, as Kim speculation swirls

US President Donald Trump leaves on Friday for Asia and high-stakes talks with Chinese leader Xi Jinping — as Washington played down speculation that he could meet North Korea’s Kim Jong Un.Trump is set to meet Xi in South Korea on the last day of his trip, aiming for a “deal on everything” to end a bitter trade war between the world’s two biggest economies.The 79-year-old will also visit Malaysia and Japan on his first Asian trip since he returned to the White House in January in a blaze of tariffs and geopolitical deal-making.A senior US official said on Friday that Trump would “deliver for the American people in one of the most economically vibrant regions of the world, signing a series of economic agreements.”Talk about a possible meeting with Kim while Trump is in South Korea for a regional summit mounted after Seoul’s reunification minister said there was a “considerable” chance.But the US official said it was “not on the schedule,” despite both leaders having said they would like to rekindle the unlikely relationship they fostered during Trump’s first term.- Peace and trade deals -His first stop will be Malaysia, where he arrives on Sunday, for the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) summit — a meeting Trump skipped several times in his first term.Trump is set to ink a trade deal with Malaysia, but more importantly he will oversee the signing of a peace accord between Thailand and Cambodia, as he continues his quest for a Nobel Peace Prize.Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva may also meet Trump on the sidelines of the summit to improve ties after months of bad blood, officials from both countries told AFP.Trump’s next stop will be Tokyo, where he arrives on Monday. He will meet conservative Sanae Takaichi, named this week as Japan’s first woman prime minister, on Tuesday.Japan has escaped the worst of the tariffs Trump slapped on countries around the world to end what he calls unfair trade balances that are “ripping off the United States.” – Trump and Xi -But the highlight of the trip is expected to be South Korea, with Trump due to land in the southern port city of Busan on Wednesday ahead of the Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) summit.Trump will meet South Korean President Lee Jae Myung, address an APEC lunch with business leaders and meet US tech bosses for dinner, on the sidelines of the APEC summit in the city of Gyeongju.On Thursday, Trump will meet Xi for the first time since his return to office.Global markets will be watching closely to see if the two men can halt the trade war sparked by Trump’s sweeping tariffs earlier this year, especially after a recent dispute over Beijing’s rare earth curbs.Trump initially threatened to cancel the meeting and imposed fresh tariffs over the critical minerals row, before saying he would go ahead after all.”The president is most interested in discussing the trade and economic relationship,” another senior US official said.Trump himself said on Thursday that the first topic on the agenda would be fentanyl, as he boosts pressure on Beijing to curb drug trafficking and cracks down on Latin American drug cartels.Trump’s former advisor Steve Bannon told Politico the Xi talks were a risky move by the US leader given the huge implications if the talks collapse, calling it a “throw of the iron dice.” But analysts warned not to expect any breakthroughs.”The meeting will be a data point along an existing continuum rather than an inflection point in the relationship,” said Ryan Hass, a senior fellow at the Brookings Institution.

Triple record à Wall Street après l’inflation américaine

La Bourse de New York a terminé sur de nouveaux sommets vendredi, traversée par un vent d’optimisme après l’annonce d’une inflation moins forte que prévu en septembre qui vient confirmer les attentes de baisses de taux de la banque centrale américaine (Fed).Les trois indices vedettes de Wall Street ont atteint des nouveaux records: le Dow Jones a gagné 1,01% à 47.207,12 points, le Nasdaq a pris 1,15% à 23.204,87 points et l’indice élargi S&P 500 a progressé de 0,79% à 6.791,69 points.Les chiffres de l’inflation publiés avant l’ouverture “ouvrent la voie à une réduction des taux de la Fed en octobre, qui devrait être suivie par d’autres baisses”, a commenté auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones.Selon les données publiées vendredi par le département du Travail, neuf jours après la date initialement prévue, la progression de l’indice CPI a continué à s’accélérer en septembre dans la première économie mondiale, à 3% sur un an, contre 2,9% un mois plus tôt.Les analystes tablaient sur une hausse un peu plus forte, à 3,1%.”Bien que les effets des droits de douane sur les prix continuent d’être évidents, ils sont moins graves que ce que l’on craignait auparavant”, note Bernd Weidensteiner, de Commerzbank.M. Kourkafas fait état de “plusieurs bonnes nouvelles” dans le rapport, notamment du côté des prix des biens de consommation et de l’immobilier.Ces données viennent conforter les attentes des investisseurs, qui s’attendent à une baisse d’un demi-point d’ici à la fin de l’année, selon l’outil de veille CME Fed Watch.Des taux moins élevés sont de nature à soutenir l’activité économique et augmentent les perspectives de bénéfices des entreprises, d’où l’optimisme de Wall Street.”L’inflation reste bien supérieure à l’objectif de 2% fixé par la Réserve fédérale”, rappelle toutefois Nancy Vanden Houten, d’Oxford Economics.Sur le plan commercial, “un sentiment de confiance soutient le goût du risque” sur le marché, explique Jose Torres, d’Interactive Brokers.La Maison Blanche a annoncé une rencontre la semaine prochaine entre le président Donald Trump et le dirigeant chinois Xi Jinping, qui ouvre la perspective d’une détente dans les tensions commerciales.Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l’État américain était stable par rapport à la veille, à 4,00%.Côté entreprises, la saison des résultats trimestriels bat son plein et les performances sont “encourageantes pour le moment”, selon M. Kourkafas.”Les deux prochaines semaines seront déterminantes”, avec les publications de géants de la tech, comme Meta (Facebook, Instagram), Microsoft ou Amazon, souligne M. Kourkafas.Le constructeur américain Ford s’est envolé (+12,07% à 13,83 dollars) après avoir publié jeudi des résultats bien supérieurs aux attentes au troisième trimestre.Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires trimestriel record de 50,53 milliards de dollars (+9,4%) et dégagé un bénéfice net quasiment triplé sur un an à 2,45 milliards de dollars.Le fabricant de puces électroniques Intel (+0,31% à 38,28 dollars) a terminé dans le vert, après un chiffre d’affaires plus important qu’attendu au troisième trimestre, l’entreprise assurant que la demande pour ses produits est plus forte que son rythme de production.Ces derniers mois, la société a bénéficié de plusieurs investissements importants, notamment de l’Etat américain et du mastodonte Nvidia.Autre grand nom du secteur, AMD a brillé (+7,63% à 252, 92 dollars) après des informations de presse selon lesquelles le groupe informatique américain IBM pourrait utiliser ses puces dans le développement d’un de ses appareils quantiques.