Gaza: Netanyahu promet de ramener “tous les otages” à la veille de l’entrée en vigueur de la trêve

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis samedi de ramener “tous les otages” détenus dans la bande de Gaza à la veille de l’entrée en vigueur d’un accord de cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas.”Il s’agit d’un cessez-le-feu provisoire” et “nous nous gardons le droit de reprendre la guerre si besoin et avec le soutien des Etats-Unis”, a affirmé M. Netanyahu dans une allocution télévisée et, le cas échéant, “nous le ferons avec plus de force”.La trêve doit débuter dimanche à 08H30 (06H30 GMT), à la veille de l’investiture du président américain élu, Donald Trump, a annoncé samedi le Qatar, l’un des médiateurs avec l’Egypte et les Etats-Unis, qui ont réussi à arracher cet accord après plus d’un an de laborieuses négociations.”Comme je vous l’avais promis, nous avons changé la face du Moyen-Orient et en conséquence, le Hamas reste battu et solitaire”, a ajouté M. Netanyahu, promettant aux Israéliens de ramener “tous les otages”.Selon les termes de l’accord, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés, dans une première phase étalée sur six semaines. En échange, Israël va libérer 737 prisonniers palestiniens, selon le ministère israélien de la Justice, l’Egypte faisant état de son côté de “plus de 1.890 prisonniers palestiniens” devant être libérés au cours de cette première phase.Annoncé mercredi par les médiateurs, l’accord ambitionne, selon le Qatar, de déboucher à terme sur une fin définitive de la guerre, déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Malgré l’annonce de la trêve, les frappes israéliennes ont continué sur la bande de Gaza faisant plus de 120 morts depuis mercredi, d’après les secours.Samedi, cinq membres d’une même famille ont péri dans un bombardement à Khan Younès (sud), selon la Défense civile.- “Je compte les minutes” -Le gouvernement israélien a approuvé l’accord samedi, après le feu vert du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.Des otages seront libérés dès dimanche, a annoncé le gouvernement israélien, sans préciser leur nombre ou à quelle heure.Trois points d’accueil ont été installés à la frontière sud d’Israël avec Gaza, aux passages de Kerem Shalom, Eretz et à celui proche du kibboutz Réïm, a précisé un responsable militaire. Les captifs seront pris en charge par des médecins puis conduits vers des hôpitaux.Selon des sources proches du Hamas, le premier groupe d’otages libérés devra être composé de trois Israéliennes.M. Netanyahu a exigé samedi soir de recevoir “la liste” des otages devant être libérés dimanche avant de pouvoir procéder au premier échange de prisonniers.Israël a désigné 95 détenus palestiniens libérables dimanche, des femmes et mineurs en majorité, la plupart arrêtés après le 7-Octobre. Leur libération interviendra après 14H00 GMT, d’après les autorités.Parmi les prisonniers appelés à être libérés figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d’attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah, arrêté et écroué en 2019.Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, font partie des 33 otages libérables, selon Paris. Ils ont été enlevés au kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, relâchés lors d’une première trêve d’une semaine en novembre 2023.Dans la bande de Gaza ravagée par l’offensive israélienne menée en représailles à l’attaque du 7-Octobre, de nombreux déplacés se préparent à rentrer chez eux.”Je compte les minutes”, confie à l’AFPTV Mohamed al-Moataz, un déplacé palestinien, à Deir el-Balah (centre).L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Au moins 46.899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne à Gaza, déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.- “Faire ce qui doit être fait” -Selon le président américain, Joe Biden, la première phase de l’accord comprend aussi un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza et une augmentation de l’aide humanitaire dans le territoire menacé par la famine selon l’ONU.Les autorités égyptiennes ont annoncé que l’accord prévoyait “l’entrée de 600 camions d’aide par jour dans Gaza, incluant 50 camions de carburant”.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Considérablement affaibli, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est toutefois encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, selon des experts.Samedi, M. Trump a déclaré à la chaîne américaine NBC qu’il avait dit à M. Netanyahu que la guerre “devait prendre fin”. “Nous voulons qu’elle prenne fin, mais nous devons continuer à faire ce qui doit être fait”, a-t-il déclaré.Malgré l’annonce de la trêve à Gaza, les rebelles houthis au Yémen, qui soutiennent les Palestiniens, ont revendiqué deux attaques au missile samedi contre Israël, qui ont été interceptés par l’armée.Ces rebelles ont mis en garde tôt dimanche les forces opposées à eux en mer Rouge contre les “conséquences” qu’aurait toute “agression” de leur pays lors de la trêve.Depuis novembre 2023, les Houthis mènent des attaques au large du Yémen contre des navires qu’ils estiment liés à Israël, ce qui a perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.La ville israélienne de Tel-Aviv a par ailleurs été samedi le théâtre d’une attaque au couteau perpétrée par un “terroriste” selon la police, laissant entendre qu’il s’agirait d’un Palestinien. Un homme a été blessé et l’assaillant “neutralisé” par un civil armé.

US TikTok ban looms as Trump seeks last-ditch solution

TikTok has pledged to “go dark” in the United States on Sunday, threatening access for 170 million app users without 11th-hour guarantees from the government, as President-elect Donald Trump says he is considering a reprieve — after he takes office.After months of legal tussles, the US Supreme Court on Friday upheld a law that would ban the popular video-sharing platform in the name of national security, unless its Chinese owners reach a deal to sell it to non-Chinese buyers by Sunday.Only months after overwhelmingly backing the law, lawmakers and officials were now fretting about the ban, with all eyes on whether Trump can swoop in and find a way to save the app.From teenage dancers to grandmothers sharing cooking tips, TikTok has been embraced for its ability to transform ordinary users into global celebrities when a video goes viral.It also has a fan in Trump, who has credited the app with connecting him to younger voters, contributing to his election victory in November.After discussing TikTok with Chinese President Xi Jinping on Friday, Trump told NBC News on Saturday that he could activate a 90-day reprieve from the ban after he reclaims the Oval Office.”I think that would be, certainly, an option that we look at. The 90-day extension is something that will be most likely done, because it’s appropriate,” he said, ahead of Monday’s inauguration.”If I decide to do that, I’ll probably announce it on Monday.”The law allows a 90-day delay if the White House can show progress toward a viable deal, but TikTok owner ByteDance has flatly refused any sale.TikTok said late Friday its US services would “go dark” unless the government “immediately provides a definitive statement to satisfy the most critical service providers assuring non-enforcement” of the law calling for the platform’s ban.The administration of outgoing President Joe Biden has said it will leave the matter to Trump and White House spokeswoman Karine Jean-Pierre qualified TikTok’s latest statements as a “stunt.”After the court defeat, TikTok CEO Shou Chew appealed to Trump, thanking him for his “commitment to work with us to find a solution.”Trump “truly understands our platform,” he added.TikTok has been lobbying furiously to thwart the law’s implementation, with Chew set to attend Trump’s inauguration on Monday.The law requires Apple and Google to remove TikTok from their app stores, blocking new downloads. The companies could face penalties of up to $5,000 per user who can access the app.Oracle, which hosts TikTok’s servers, would also be legally obligated to enforce the ban.But it was not immediately clear how quickly users would feel the effects, and the Justice Department said implementing the ban could take time.None of the companies responded to requests for comment on Saturday.- Offers for TikTok -A last-minute proposal made Saturday by the highly-valued start-up Perplexity AI offered a merger with the US subsidiary of TikTok, a source with knowledge of the deal told AFP.That deal could allow parent company ByteDance a possible solution without selling off the app entirely. The plan, first reported by US broadcaster CNBC, would see the creation of a new joint venture combining the assets of US TikTok and Perplexity AI, which has been backed by Amazon founder Jeff Bezos. The proposal did not include a price for the transaction, but the source estimated it would be at least $50 billion.Frank McCourt, the former Los Angeles Dodgers owner, has also made an offer to purchase TikTok’s US activity and said he’s “ready to work with the company and President Trump to complete a deal.”Canadian investor Kevin O’Leary, who is involved in that offer, told Fox News that ByteDance was offered $20 billion for TikTok’s US operation.He acknowledged the legal uncertainty over the case, with it remaining an open question whether an executive order by Trump to halt the ban would override the law.”Congress wrote this law to be virtually president-proof,” warned Adam Kovacevich, chief executive of industry trade group Chamber of Progress.Sarah Kreps, a professor of government and law at Cornell University, said “if an executive order conflicts with an existing law, the law takes precedence, and the order can be struck down by the courts.”If TikTok is forced into a shutdown, its US-based rivals Instagram Reels and YouTube Shorts would benefit.Thousands of worried TikTok users have protectively turned to Xiaohongshu (“Little Red Book”), a Chinese social media network similar to Instagram. Nicknamed “Red Note” by its American users, it was the most downloaded app on the US Apple Store this week. 

US TikTok ban looms as Trump seeks last-ditch solution

TikTok has pledged to “go dark” in the United States on Sunday, threatening access for 170 million app users without 11th-hour guarantees from the government, as President-elect Donald Trump says he is considering a reprieve — after he takes office.After months of legal tussles, the US Supreme Court on Friday upheld a law that would ban the popular video-sharing platform in the name of national security, unless its Chinese owners reach a deal to sell it to non-Chinese buyers by Sunday.Only months after overwhelmingly backing the law, lawmakers and officials were now fretting about the ban, with all eyes on whether Trump can swoop in and find a way to save the app.From teenage dancers to grandmothers sharing cooking tips, TikTok has been embraced for its ability to transform ordinary users into global celebrities when a video goes viral.It also has a fan in Trump, who has credited the app with connecting him to younger voters, contributing to his election victory in November.After discussing TikTok with Chinese President Xi Jinping on Friday, Trump told NBC News on Saturday that he could activate a 90-day reprieve from the ban after he reclaims the Oval Office.”I think that would be, certainly, an option that we look at. The 90-day extension is something that will be most likely done, because it’s appropriate,” he said, ahead of Monday’s inauguration.”If I decide to do that, I’ll probably announce it on Monday.”The law allows a 90-day delay if the White House can show progress toward a viable deal, but TikTok owner ByteDance has flatly refused any sale.TikTok said late Friday its US services would “go dark” unless the government “immediately provides a definitive statement to satisfy the most critical service providers assuring non-enforcement” of the law calling for the platform’s ban.The administration of outgoing President Joe Biden has said it will leave the matter to Trump and White House spokeswoman Karine Jean-Pierre qualified TikTok’s latest statements as a “stunt.”After the court defeat, TikTok CEO Shou Chew appealed to Trump, thanking him for his “commitment to work with us to find a solution.”Trump “truly understands our platform,” he added.TikTok has been lobbying furiously to thwart the law’s implementation, with Chew set to attend Trump’s inauguration on Monday.The law requires Apple and Google to remove TikTok from their app stores, blocking new downloads. The companies could face penalties of up to $5,000 per user who can access the app.Oracle, which hosts TikTok’s servers, would also be legally obligated to enforce the ban.But it was not immediately clear how quickly users would feel the effects, and the Justice Department said implementing the ban could take time.None of the companies responded to requests for comment on Saturday.- Offers for TikTok -A last-minute proposal made Saturday by the highly-valued start-up Perplexity AI offered a merger with the US subsidiary of TikTok, a source with knowledge of the deal told AFP.That deal could allow parent company ByteDance a possible solution without selling off the app entirely. The plan, first reported by US broadcaster CNBC, would see the creation of a new joint venture combining the assets of US TikTok and Perplexity AI, which has been backed by Amazon founder Jeff Bezos. The proposal did not include a price for the transaction, but the source estimated it would be at least $50 billion.Frank McCourt, the former Los Angeles Dodgers owner, has also made an offer to purchase TikTok’s US activity and said he’s “ready to work with the company and President Trump to complete a deal.”Canadian investor Kevin O’Leary, who is involved in that offer, told Fox News that ByteDance was offered $20 billion for TikTok’s US operation.He acknowledged the legal uncertainty over the case, with it remaining an open question whether an executive order by Trump to halt the ban would override the law.”Congress wrote this law to be virtually president-proof,” warned Adam Kovacevich, chief executive of industry trade group Chamber of Progress.Sarah Kreps, a professor of government and law at Cornell University, said “if an executive order conflicts with an existing law, the law takes precedence, and the order can be struck down by the courts.”If TikTok is forced into a shutdown, its US-based rivals Instagram Reels and YouTube Shorts would benefit.Thousands of worried TikTok users have protectively turned to Xiaohongshu (“Little Red Book”), a Chinese social media network similar to Instagram. Nicknamed “Red Note” by its American users, it was the most downloaded app on the US Apple Store this week. 

TikTok menace de se débrancher dimanche, faute de solution politique

TikTok a menacé de débrancher son application dès dimanche, faute de garanties du gouvernement Biden, le président élu Donald Trump ne pouvant pas intervenir avant sa prise de fonction, lundi.”TikTok sera malheureusement contraint de s’éteindre le 19 janvier”, a annoncé l’entreprise sur X vendredi soir, à moins que “le gouvernement de Joe Biden ne fournisse immédiatement des garanties sur la non-application de la loi aux fournisseurs de service essentiels”.Plus tôt vendredi, la Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole Karine Jean-Pierre.Le ministère américain de la Justice a fait, de son côté, savoir que la mise en oeuvre du texte voté par le Congrès à une large majorité en avril 2024, contraignant la maison mère chinoise ByteDance à vendre TikTok sous peine d’interdiction, allait s’étaler dans le temps.Ces déclarations “n’ont pas apporté les clarifications et l’assurance nécessaires aux fournisseurs d’internet qui sont cruciaux pour préserver la disponibilité de TikTok à 170 millions d’Américains”, a estimé la plateforme.La loi impose théoriquement aux fournisseurs d’internet et aux boutiques d’applications de bloquer téléchargements et mises à jour dans la nuit de samedi à dimanche à partir de minuit.Sollicités samedi par l’AFP, les principales d’entre eux n’ont pas répondu.Le texte rend les boutiques d’application passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 5.000 dollars par utilisateur, soit 850 milliards de dollars en se basant sur le nombre d’utilisateurs.La loi prévoit la possibilité pour le président de suspendre l’entrée en vigueur pour 90 jours.Karine Jean-Pierre a qualifié la dernière déclaration de TikTok de “manoeuvre”. “Nous ne voyons pas de raison pour TikTok ou d’autres sociétés d’agir avant la prise de fonction du gouvernement Trump, lundi”.- Trump décidera lundi -Saisie par TikTok en dernier recours, la Cour suprême américaine a refusé vendredi, à l’unanimité, de suspendre la loi.Les neuf hauts magistrats ont estimé que les inquiétudes du Congrès “en matière de sécurité nationale” étaient “bien fondées”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Mais si la plateforme faisait l’objet d’une franche hostilité de la part de beaucoup d’élus américains il y a un an, le vent a tourné depuis et un consensus politique s’est dégagé ces derniers jours, favorable à la préservation de TikTok.Samedi, Donald Trump a déclaré qu’il étudierait de près le dossier une fois investi, lundi, et qu’un “report de 90 jours (serait) probablement décrété”.”Si je le décide, ce sera probablement lundi”, a précisé, lors d’un entretien à la chaîne NBC, le promoteur immobilier, qui avait tenté lors de son premier mandat de faire interdire TikTok, en vain.La suspension n’est théoriquement possible que si des éléments tangibles rendent une vente crédible.Or, jusqu’ici, ByteDance a toujours officiellement refusé de céder son joyau, même si plusieurs investisseurs se sont manifestés.L’homme d’affaires Frank McCourt est ainsi prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d’autres partenaires, pour les activités américaines de l’application, sans son puissant algorithme.Samedi, la start-up d’intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, a fait savoir à l’AFP une source proche du dossier, confirmant une information de la chaîne CNBC.La transaction proposée par Perplexity AI ne donne pas de montant pour TikTok, “mais je ne vois pas un accord intervenir à une valorisation inférieure à 50 milliards de dollars”, a expliqué la source proche du dossier.Donald Trump a évoqué TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping. Et le patron du réseau social, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture lundi. Il a remercié vendredi Donald Trump pour “son engagement à travailler avec nous afin de trouver une solution qui permette à TikTok de rester disponible aux Etats-Unis”.Sur l’application, de nombreux créateurs de contenu américains ont publié, ces dernières heures, des vidéos combinant leurs moments favoris de ces dernières années et des messages d’adieu appelant à les suivre sur d’autres plateformes, en se moquant ouvertement des inquiétudes de leurs élus.

TikTok menace de se débrancher dimanche, faute de solution politique

TikTok a menacé de débrancher son application dès dimanche, faute de garanties du gouvernement Biden, le président élu Donald Trump ne pouvant pas intervenir avant sa prise de fonction, lundi.”TikTok sera malheureusement contraint de s’éteindre le 19 janvier”, a annoncé l’entreprise sur X vendredi soir, à moins que “le gouvernement de Joe Biden ne fournisse immédiatement des garanties sur la non-application de la loi aux fournisseurs de service essentiels”.Plus tôt vendredi, la Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole Karine Jean-Pierre.Le ministère américain de la Justice a fait, de son côté, savoir que la mise en oeuvre du texte voté par le Congrès à une large majorité en avril 2024, contraignant la maison mère chinoise ByteDance à vendre TikTok sous peine d’interdiction, allait s’étaler dans le temps.Ces déclarations “n’ont pas apporté les clarifications et l’assurance nécessaires aux fournisseurs d’internet qui sont cruciaux pour préserver la disponibilité de TikTok à 170 millions d’Américains”, a estimé la plateforme.La loi impose théoriquement aux fournisseurs d’internet et aux boutiques d’applications de bloquer téléchargements et mises à jour dans la nuit de samedi à dimanche à partir de minuit.Sollicités samedi par l’AFP, les principales d’entre eux n’ont pas répondu.Le texte rend les boutiques d’application passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 5.000 dollars par utilisateur, soit 850 milliards de dollars en se basant sur le nombre d’utilisateurs.La loi prévoit la possibilité pour le président de suspendre l’entrée en vigueur pour 90 jours.Karine Jean-Pierre a qualifié la dernière déclaration de TikTok de “manoeuvre”. “Nous ne voyons pas de raison pour TikTok ou d’autres sociétés d’agir avant la prise de fonction du gouvernement Trump, lundi”.- Trump décidera lundi -Saisie par TikTok en dernier recours, la Cour suprême américaine a refusé vendredi, à l’unanimité, de suspendre la loi.Les neuf hauts magistrats ont estimé que les inquiétudes du Congrès “en matière de sécurité nationale” étaient “bien fondées”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Mais si la plateforme faisait l’objet d’une franche hostilité de la part de beaucoup d’élus américains il y a un an, le vent a tourné depuis et un consensus politique s’est dégagé ces derniers jours, favorable à la préservation de TikTok.Samedi, Donald Trump a déclaré qu’il étudierait de près le dossier une fois investi, lundi, et qu’un “report de 90 jours (serait) probablement décrété”.”Si je le décide, ce sera probablement lundi”, a précisé, lors d’un entretien à la chaîne NBC, le promoteur immobilier, qui avait tenté lors de son premier mandat de faire interdire TikTok, en vain.La suspension n’est théoriquement possible que si des éléments tangibles rendent une vente crédible.Or, jusqu’ici, ByteDance a toujours officiellement refusé de céder son joyau, même si plusieurs investisseurs se sont manifestés.L’homme d’affaires Frank McCourt est ainsi prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d’autres partenaires, pour les activités américaines de l’application, sans son puissant algorithme.Samedi, la start-up d’intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, a fait savoir à l’AFP une source proche du dossier, confirmant une information de la chaîne CNBC.La transaction proposée par Perplexity AI ne donne pas de montant pour TikTok, “mais je ne vois pas un accord intervenir à une valorisation inférieure à 50 milliards de dollars”, a expliqué la source proche du dossier.Donald Trump a évoqué TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping. Et le patron du réseau social, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture lundi. Il a remercié vendredi Donald Trump pour “son engagement à travailler avec nous afin de trouver une solution qui permette à TikTok de rester disponible aux Etats-Unis”.Sur l’application, de nombreux créateurs de contenu américains ont publié, ces dernières heures, des vidéos combinant leurs moments favoris de ces dernières années et des messages d’adieu appelant à les suivre sur d’autres plateformes, en se moquant ouvertement des inquiétudes de leurs élus.

TikTok menace de se débrancher dimanche, faute de solution politique

TikTok a menacé de débrancher son application dès dimanche, faute de garanties du gouvernement Biden, le président élu Donald Trump ne pouvant pas intervenir avant sa prise de fonction, lundi.”TikTok sera malheureusement contraint de s’éteindre le 19 janvier”, a annoncé l’entreprise sur X vendredi soir, à moins que “le gouvernement de Joe Biden ne fournisse immédiatement des garanties sur la non-application de la loi aux fournisseurs de service essentiels”.Plus tôt vendredi, la Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole Karine Jean-Pierre.Le ministère américain de la Justice a fait, de son côté, savoir que la mise en oeuvre du texte voté par le Congrès à une large majorité en avril 2024, contraignant la maison mère chinoise ByteDance à vendre TikTok sous peine d’interdiction, allait s’étaler dans le temps.Ces déclarations “n’ont pas apporté les clarifications et l’assurance nécessaires aux fournisseurs d’internet qui sont cruciaux pour préserver la disponibilité de TikTok à 170 millions d’Américains”, a estimé la plateforme.La loi impose théoriquement aux fournisseurs d’internet et aux boutiques d’applications de bloquer téléchargements et mises à jour dans la nuit de samedi à dimanche à partir de minuit.Sollicités samedi par l’AFP, les principales d’entre eux n’ont pas répondu.Le texte rend les boutiques d’application passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 5.000 dollars par utilisateur, soit 850 milliards de dollars en se basant sur le nombre d’utilisateurs.La loi prévoit la possibilité pour le président de suspendre l’entrée en vigueur pour 90 jours.Karine Jean-Pierre a qualifié la dernière déclaration de TikTok de “manoeuvre”. “Nous ne voyons pas de raison pour TikTok ou d’autres sociétés d’agir avant la prise de fonction du gouvernement Trump, lundi”.- Trump décidera lundi -Saisie par TikTok en dernier recours, la Cour suprême américaine a refusé vendredi, à l’unanimité, de suspendre la loi.Les neuf hauts magistrats ont estimé que les inquiétudes du Congrès “en matière de sécurité nationale” étaient “bien fondées”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Mais si la plateforme faisait l’objet d’une franche hostilité de la part de beaucoup d’élus américains il y a un an, le vent a tourné depuis et un consensus politique s’est dégagé ces derniers jours, favorable à la préservation de TikTok.Samedi, Donald Trump a déclaré qu’il étudierait de près le dossier une fois investi, lundi, et qu’un “report de 90 jours (serait) probablement décrété”.”Si je le décide, ce sera probablement lundi”, a précisé, lors d’un entretien à la chaîne NBC, le promoteur immobilier, qui avait tenté lors de son premier mandat de faire interdire TikTok, en vain.La suspension n’est théoriquement possible que si des éléments tangibles rendent une vente crédible.Or, jusqu’ici, ByteDance a toujours officiellement refusé de céder son joyau, même si plusieurs investisseurs se sont manifestés.L’homme d’affaires Frank McCourt est ainsi prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d’autres partenaires, pour les activités américaines de l’application, sans son puissant algorithme.Samedi, la start-up d’intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis à ByteDance une proposition de fusion avec la filiale américaine de TikTok, a fait savoir à l’AFP une source proche du dossier, confirmant une information de la chaîne CNBC.La transaction proposée par Perplexity AI ne donne pas de montant pour TikTok, “mais je ne vois pas un accord intervenir à une valorisation inférieure à 50 milliards de dollars”, a expliqué la source proche du dossier.Donald Trump a évoqué TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping. Et le patron du réseau social, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture lundi. Il a remercié vendredi Donald Trump pour “son engagement à travailler avec nous afin de trouver une solution qui permette à TikTok de rester disponible aux Etats-Unis”.Sur l’application, de nombreux créateurs de contenu américains ont publié, ces dernières heures, des vidéos combinant leurs moments favoris de ces dernières années et des messages d’adieu appelant à les suivre sur d’autres plateformes, en se moquant ouvertement des inquiétudes de leurs élus.

Espagne: le Barça à nouveau piégé à Getafe, fin de série pour l’Atlético

Le FC Barcelone a perdu deux nouveaux points dans la course au titre de champion d’Espagne samedi, de nouveau incapable de s’imposer à Getafe (1-1), une contre-performance qui laisse l’opportunité au Real Madrid de s’envoler en tête de la Liga dimanche.Les hommes d’Hansi Flick, qui semblaient euphoriques en ce début d’année après leur succès en finale de Supercoupe d’Espagne face au Real (5-2), ont été brutalement ramenés sur terre sur le terrain du Coliseum, un stade de la banlieue de Madrid qui ne leur réussit décidément pas ces dernières saisons (1 défaite, 4 nuls).Bien lancés par un but du latéral français Jules Koundé, trouvé en position de N.9 par une passe exquise de Pedri pour ouvrir le score en deux temps (9e, 1-0), les Catalans se sont laissés surprendre sur l’une des seules actions dangereuse des locaux, conclue avec de la réussite par l’ancien Bordelais Mauro Arrambari (34e, 1-1).Ultra-dominateur, comme souvent, mais peu inspiré offensivement, le Barça (3e, 39 points) ne profite donc pas de la défaite surprise de l’Atlético Madrid (1er, 44 points) à quelques kilomètres de là, à Leganés (1-0).Auteur d’un début de saison quasi-parfait, le club blaugrana, qui a enchaîné les contre-performances fin 2024, pourrait se retrouver à la fin de cette 20e journée à sept longueurs de son grand rival le Real Madrid (2e, 43 points), opposé à Las Palmas dimanche (16h15).”C’est une honte de ne pas gagner ce match, nous avions le contrôle du jeu et avec une seule occasion ils ont marqué un but”, a déclaré Jules Koundé sur Movistar. “L’entraîneur avait dit que nous aurions plus d’occasions, et nous en avons eu plus, mais nous n’avons pas été assez précis”, a-t-il résumé.- L’Atlético freiné -Battu (1-0) sur la pelouse de son modeste voisin de Leganés, l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann a vu son impressionnante série de 15 victoires consécutives prendre fin.Supérieur dans le jeu mais sans réussite devant le but, malgré plusieurs occasions franches dont un penalty raté par Griezmann (89e) et deux frappes sur les montants (12e, 26e), l’Atlético, encore leader pour l’instant, pourrait céder sa première place à son rival madrilène. C’est l’ancien défenseur de Manchester City Matija Nastasic qui a inscrit le but vainqueur de la tête sur corner (50e, 1-0) pour faire exploser le petit stade municipal Butarque, plein à craquer pour recevoir le leader du championnat.Un coup d’arrêt qui tombe au pire moment pour les hommes de Diego Simeone, à trois jours d’un rendez-vous décisif en Ligue des champions face au Bayer Leverkusen de Xabi Alonso.Déjà tombeur du FC Barcelone mi-décembre (1-0), Leganés (15e, 22 points), promu cette saison, s’offre lui un nouveau gros coup et se donne un peu d’air dans la lutte pour le maintien par rapport aux trois relégables, l’Espanyol Barcelone (18e, 19 points), Valladolid (19e, 15 points) et Valence (20e, 13 points).Plus tôt dans la journée, le Séville FC (9e, 26 points) s’est éloigné du bas du classement et rapproché des places européennes en allant s’imposer (2-1) à Gérone (8e, 28 points). En infériorité numérique après l’expulsion de Romain Perraud (55e), le Betis Séville (11e, 25 points) s’est incliné (3-1) sur sa pelouse contre Alavés (16e, 20 points), porté par un triplé du vétéran Kike Garcia.