Le ministre sortant François Rebsamen absent du prochain gouvernement, arguant de ses “convictions d’homme de gauche”

Le ministre sortant de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, François Rebsamen, a annoncé samedi qu’il ne ferait pas partie du prochain gouvernement qu’essaye de composer Sébastien Lecornu, arguant notamment de ses “convictions d’homme de gauche”.”Mes convictions d’homme de gauche, progressiste, mon attachement à la justice fiscale et sociale, à la réduction des inégalités, et ma conception de la décentralisation m’ont conduit à faire ce choix”, a détaillé dans un communiqué cet ancien socialiste et ministre du Travail de François Hollande.Alors que le nouveau Premier ministre met la dernière main à son gouvernement, M. Rebsamen, qui dirige son propre mouvement “La Fédération progressiste”, lui apportera “un soutien exigeant et lucide en fonction de l’adéquation de ses décisions avec mes convictions sociales-démocrates, écologistes, européennes et progressistes”.M. Rebsamen avait rejoint le gouvernement en décembre dernier, lors de la nomination de François Bayrou, abandonnant à cette occasion son mandat de maire de Dijon.En rupture de ban avec le PS et devenu proche de la macronie, M. Rebsamen, âgé de 74 ans, faisait partie des ministres d’expérience dont M. Bayrou voulait s’entourer pour espérer durer, en vain.A la tête de son ministère, M. Rebsamen se prévaut d’avoir engagé deux réformes “très attendues”, sur le statut de l’élu et sur la simplification de la gestion des collectivités, dont il espère “qu’elles seront poursuivies”. “Concernant la Corse, le projet de loi constitutionnelle” sur l’autonomie de l’île “a été approuvé en Conseil des ministres le 31 juillet et devait être inscrit à l’ordre du jour des assemblées, pour une présentation au Parlement après les élections municipales. Cet engagement du Président de la République doit être respecté”, plaide-t-il encore. M. Rebsamen reste président de la métropole de Dijon et dit vouloir contribuer “au débat d’idées qui marquera la prochaine élection présidentielle”.

Government, protesters reach deal to end unrest in Pakistan’s Kashmir

Protesters in Pakistan’s Kashmir ended days of deadly anti-government demonstrations on Saturday after reaching an agreement with the government, officials said.A telecommunications blackout imposed by the government was gradually lifted throughout the day, an AFP journalist witnessed.The clashes left at least six civilians and three police officers dead.”The government has agreed to our demands, and we are thankful to it,” said Shaukat Nawaz Mir, a member of the Awami Action Committee (AAC), the civil rights group that led the protest. He confirmed the demonstration had been called off.The agreement, signed by federal ministers and shared with the media, includes pledges to reduce the size of the cabinet and senior officials in the civil service.The government also agreed to investigate the violence and vandalism during the protests, including deaths on both sides.Thousands of people took to the streets of Muzaffarabad, the capital of Pakistan-administered Kashmir, from Monday, demanding structural reforms as well as political and economic rights.”The politicians here behave like gangsters ruling over our heads; we want them gone and their privileges removed,” Asad Tabbasum, a 51-year-old protester, told AFP on Wednesday.AFP reporters the same day saw streets stained with blood and littered with spent bullet casings, shards of glass and scattered stones, apparent evidence of the chaos.According to an official statement by the Azad Kashmir government on Wednesday, six civilians and three policemen were killed.More than 170 police personnel and 50 civilians were injured, it said.Protest organisers say more than 100 civilians were wounded.”Public interest and peace are our priorities, and we will continue to serve Azad Kashmir,” Prime Minister Shehbaz Sharif said in a statement.Muslim-majority Kashmir is claimed in full by both India and Pakistan but has been divided between them since their independence from British rule.The area is considered highly sensitive by the Pakistani military after years of frequent skirmishes and full-blown wars.Nuclear-armed neighbours India and Pakistan fought for four days in May, their worst clash in decades.

Ethiopia hits back at ‘false’ Egyptian claims over mega-damSat, 04 Oct 2025 13:05:30 GMT

 Ethiopia on Saturday hit back at Egypt’s “false” claim that it had triggered floods in Sudan by opening the gates of its Nile mega-dam, a regional bone of contention.Addis Ababa inaugurated its Grand Renaissance Dam (GERD), Africa’s largest hydroelectric project, in early September. Cairo has meanwhile spent more than a decade vehemently criticising the dam over …

Ethiopia hits back at ‘false’ Egyptian claims over mega-damSat, 04 Oct 2025 13:05:30 GMT Read More »

Malawi President Mutharika vows to tackle corruption in new termSat, 04 Oct 2025 12:38:25 GMT

Malawi’s new president, Peter Mutharika, took office on Saturday with a pledge to stamp out endemic corruption and revive the struggling southern African nation’s battered economy.The 85-year-old, who previously served as president from 2014 to 2020, swept back to power in a decisive victory over incumbent Lazarus Chakwera, in a vote shaped by public anger …

Malawi President Mutharika vows to tackle corruption in new termSat, 04 Oct 2025 12:38:25 GMT Read More »

Budget: Lecornu confirme une baisse d’un impôt de production, la CVAE, pour 1,1 milliard, selon son entourage

Le Premier ministre Sébastien Lecornu propose dans son budget une baisse de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), un impôt de production, à hauteur d’1,1 milliard d’euros dès 2026, et envisage sa “suppression progressive d’ici trois ans”, a indiqué son entourage à l’AFP.”Le gouvernement entend baisser un impôt de production qui pèse principalement sur les PME, notamment du secteur industriel. Cette suppression bénéficierait à environ 300.000 entreprises, pour trois quarts aux PME et ETI”, a affirmé l’entourage du chef du gouvernement, chargé de former son gouvernement et bâtir un budget susceptible de résister à la censure. Cette baisse envisagée de la CVAE, réclamée par les entreprises, avait déjà été évoquée dans le journal Les Echos, suscitant notamment l’approbation de la CPME, deuxième organisation patronale française. “Le gouvernement souhaite une suppression progressive (de cet impôt) d’ici trois ans, si nos finances publiques le permettent”, a précisé l’entourage de Sébastien Lecornu. “Cette mesure de baisse représenterait un coût de 1,1 milliard d’euros pour 2026 pour les finances publiques. Cette baisse de la CVAE est un soutien direct au produire en France”, a-t-on encore affirmé.Ces chiffres font néanmoins office de proposition initiale du gouvernement à ce stade, car le projet de budget pour 2026 pourra être modifié tout au long de l’automne par le Parlement, qui pourrait donc vouloir amender l’ampleur de la mesure, voire la supprimer. La CVAE, un impôt de production pesant sur les entreprises, était censée disparaître intégralement en 2024, après la suppression de la première moitié en 2023. La baisse promise a toutefois été reportée à plusieurs reprises en raison des difficultés budgétaires de la France, au grand dam des entreprises. 

Antoni Lallican, photojournaliste tué en Ukraine, était un “être merveilleux”, disent ses parents à l’AFP

Le photojournaliste français Antoni Lallican, mort vendredi à 37 ans dans une attaque de drone dans l’est de l’Ukraine, était un “être merveilleux” qui avait “beaucoup d’empathie” et “des tas de potentiels”, ont déclaré samedi ses parents à l’AFP.Sa passion pour la photographie lui est “venue sur le tard”, comme il a d’abord fait des études de pharmacie puis a travaillé dans cette industrie, a raconté à l’AFP sa mère, Françoise Lallican, très émue au téléphone.”Puis il s’est rendu compte que ça ne lui plaisait pas, et il est parti, il a fait un tour du monde, il a fait de la photo, il est devenu un baroudeur”.”C’était une vraie passion, il développait des photos à la maison, il y en avait partout”. Il était “très proche” des gens qu’il photographiait, “avec un côté très humain” (…). C’était un être merveilleux, qui part trop vite. Il avait beaucoup d’empathie pour les gens” et “il aimait beaucoup les animaux aussi”, selon sa mère.”Quand il était en Ukraine, il a aidé à déménager un hôpital (…). Quand il était en Arménie, il a sauvé des gens, il avait été prévenu qu’une maison allait sauter, que ça allait tomber”.”Il a toujours été comme ça, c’était quelqu’un qui pouvait très bien parler, discuter un grand moment avec un clochard dans la rue” a encore glissé sa mère.”C’était un gamin extraordinaire, il avait des tas de potentiels”, a ajouté son père, Daniel Lallican. “Il avait son diplôme de pharmacien, mais il avait choisi d’être photographe, mais photographe de guerre, comme il disait. C’était son truc, il était toujours dans des coins un peu particuliers”.Antoni Lallican a grandi à Villers-sur-Coudun, un petit village de l’Oise où ses parents habitent toujours.Il vivait désormais à Paris et venait de se pacser “il y a un mois” avec sa compagne, tout en restant très attaché à Villers-sur-Coudun, où il avait “beaucoup d’amis” qui sont actuellement “tous effondrés”, a encore confié sa mère.Antoni Lallican a été “victime d’une attaque de drones russes”, a dénoncé vendredi Emmanuel Macron sur X.Selon les autorités ukrainiennes, il faisait partie d’un groupe de journalistes qui accompagnaient une unité de la 4e brigade blindée ukrainienne près de la localité de Droujkivka, à une vingtaine de kilomètres du front oriental dans le Donbass.Le nombre des journalistes tués en Ukraine depuis le début de l’invasion russe à grande échelle en 2022 varie en fonction des sources. Il est le quatrième journaliste ayant la nationalité française à mourir en couvrant ce conflit, selon l’ONG Reporters sans frontières (RSF).