Le député LFI Sébastien Delogu entendu pour la diffusion de documents privés volés

Au lendemain de perquisitions dans ses locaux, le député LFI des Bouches-du-Rhône Sébastien Delogu a été entendu près de trois heures vendredi à Marseille, dans le cadre de l’enquête sur des documents privés volés à un chef d’entreprise, documents qu’il a diffusés sur ses réseaux sociaux.Cette audition s’est déroulée au lendemain de perquisitions au domicile et à la permanence électorale du député marseillais. Perquisitions qui, “contrairement à la communication erronée relayée dans la presse et sur les réseaux sociaux, notamment par Sébastien Delogu, sont sans aucun lien avec l’article 40 (sur l’entreprise Laser) dont ce dernier a saisi le procureur de la République de Marseille le 5 septembre 2024”, a insisté vendredi le parquet de Marseille dans un communiqué.Ces perquisitions, menées par la brigade financière, “ont eu lieu dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en octobre 2024 pour vol, recel de vol, mise en danger par révélation d’information relative à la vie privée par communication publique en ligne et atteinte au secret des correspondances”, avait précisé le parquet de Marseille à l’AFP jeudi.M. Delogu, son entourage et de nombreux responsables de LFI, dont Jean-Luc Mélenchon, avaient aussitôt dénoncé ces perquisitions, les liant au signalement à la justice sur la base de l’article 40 que le parlementaire avait déposé le 5 septembre au sujet notamment de soupçons d’abus de biens sociaux au sein de l’entreprise Laser Propreté, alors au centre d’un conflit social touchant le nettoyage du métro et de la gare Saint-Charles de Marseille.Dans son communiqué vendredi, le parquet de Marseille précise donc qu’elles ont en fait été menées suite au “vol d’une pochette contenant des documents ayant trait à la vie privée” d’Isidore Aragones, éphémère président du conseil d’administration de Laser, du 12 septembre à début octobre.- “On est resté sereins” -M. Aragones, avocat à la retraite et ex-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) de Marseille, se serait rendu compte de ce vol après que son bureau avait été “envahi par une délégation syndicale de la CGT d’une centaine de personnes”, le 19 septembre 2024.Cinq jours plus tard, “le 24 septembre 2024, Sébastien Delogu diffusait sur son compte Instagram, fort de 95.000 abonnés, une grande partie des documents dérobés à Isidore Aragones, évoquant ses liens avec l’Etat d’Israël, ainsi que ses projets financiers personnels, et en précisant que des gens bienveillants les leur avaient transmis”, poursuit le communiqué.Les perquisitions jeudi avaient “pour objectif de rechercher” ces documents “et de permettre d’identifier les personnes qui ont commis ce vol”, détaille encore le parquet.Dans ses posts sur Instagram le 24 septembre, toujours visibles vendredi, M. Delogu évoquait notamment des voyages de M. Aragones au Brésil et en Israël et des travaux que celui-ci envisageait dans une résidence secondaire, en publiant au passage les factures correspondantes.  “Dans le contexte (du conflit au Proche-Orient, NDLR), c’est ma vie qu’il a exposée, et il m’a exposé à un danger réel, à un grave danger”, avait témoigné M. Aragones auprès de l’AFP jeudi. “On a été auditionnés librement, on a fait des déclarations, on est resté sereins”, a commenté auprès de l’AFP l’avocat de l’élu, Me Yones Taguelmint, à la sortie de l’audition de M. Delogu au commissariat vendredi.”Evidemment qu’on a hâte que la procédure avance, (…) vraiment dans la globalité, j’insiste sur ça, que tout soit ressorti de ce qui s’est passé, de A à Z”, a poursuivi l’avocat, répétant que selon lui “il y a une enquête principale”, sur les faits dénoncés par M. Delogu le 5 septembre, “et il faudrait qu’elle avance”. Le député de son côté n’a fait aucune déclaration, ni à son arrivée ni à son départ.Concernant les faits signalés par le député Insoumis le 5 septembre visant l’entreprise Laser, “ils ont fait l’objet d’une ouverture d’enquête préliminaire le 16 septembre, (…) enquête toujours en cours”, et les perquisitions concernant M. Delogu jeudi “ne visaient aucunement la récupération des documents transmis dans le cadre de cet article 40, comme il a été à tort affirmé”, a insisté le parquet de Marseille vendredi dans son communiqué.

Ukraine et Russie s’accordent sur un échange de prisonniers, pas sur une trêve

Réunis vendredi à Istanbul pour leurs premiers pourparlers de paix depuis le printemps 2022, Russes et Ukrainiens ont discuté d’une rencontre Zelensky-Poutine et se sont mis d’accord sur un échange important de prisonniers mais pas sur un cessez-le-feu, pourtant “priorité” de Kiev, ne faisant ainsi que peu de progrès vers une résolution du conflit.Si le négociateur en chef russe Vladimir Medinski s’est dit “satisfait” et prêt “à poursuivre les contacts” avec l’Ukraine après ces discussions très attendues, la partie ukrainienne a, elle, accusé Moscou d’avoir formulé des demandes territoriales “inacceptables”.En l’absence du président ukrainien Volodymyr Zelensky et de son homologue russe Vladimir Poutine, qui a ordonné à son armée d’envahir l’Ukraine le 24 février 2022 et qui n’a pas fait le déplacement en Turquie, les espoirs de progrès substantiels étaient minces.Les deux délégations, menées par le ministre de la Défense côté ukrainien et par un conseiller présidentiel de second plan côté russe, ont échangé pendant environ 1H40, entourées des médiateurs turcs, au palais de Dolmabahçe. La rencontre s’est soldée sans annonce de cessez-le-feu, pourtant “la priorité” affichée par Kiev et ses alliés.Les deux camps doivent désormais “détailler” leur vision d’une telle trêve, a affirmé le négociateur russe Vladimir Medinski lors d’une brève allocution à la presse.- Échange “massif” de prisonniers -Ukrainiens et Russes ont toutefois annoncé s’être mis d’accord pour un échange “massif” de prisonniers, comme l’a expliqué M. Medinski, “à raison de 1.000 contre 1.000”, et ce “dans les prochains jours”. “Un grand résultat”, s’est félicité Gueorgiï Tykhy, le porte-parole de la diplomatie ukrainienne.Le chef de la délégation ukrainienne, Roustem Oumerov, et M. Medinski ont précisé que la partie ukrainienne avait également évoqué une éventuelle rencontre entre les présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine – ce qui serait une première depuis le début de l’invasion russe -, le négociateur russe indiquant simplement que Moscou avait “pris note de cette demande”.Cela doit être “la prochaine étape”, a martelé de son côté le négociateur ukrainien face aux journalistes.Vladimir Poutine a pourtant de facto refusé cette semaine de rencontrer en Turquie son homologue ukrainien, qui le lui avait proposé.Une source diplomatique ukrainienne interrogée par l’AFP a affirmé que les négociateurs russes avaient “présenté des demandes inacceptables qui vont au-delà de ce qui a été discuté avant la réunion”, dont le retrait des forces de Kiev de “vastes parties du territoire” ukrainien, avant toute instauration d’un cessez-le-feu.Avant la réunion, le négociateur russe Vladimir Medinski, un historien nationaliste et conseiller du Kremlin, avait répété que Moscou voulait discuter des “causes profondes” du conflit et considérait ces pourparlers comme “la suite” de ceux de 2022 aux cours desquels Moscou avait campé sur des positions maximalistes. – Sommet Trump-Poutine “nécessaire” -En déplacement en Albanie pour un sommet européen, Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés à “une réaction forte” et des “sanctions” contre Moscou en cas d’échec des discussions.Le chef de l’État français Emmanuel Macron a jugé “inacceptable” que la Russie n’ait pas répondu favorablement à l’appel de trêve.”Ce qui reste d’actualité, c’est (…) la seule proposition concrète qui a été faite, c’est celle d’un cessez-le-feu inconditionnel”, a par la suite expliqué M. Macron.”Nous continuons (…) de préparer des nouvelles sanctions en coordination avec les Etats-Unis d’Amérique”, au cas ou les pourparlers ne déboucheraient sur rien, a-t-il ajouté.Les dirigeants ukrainien, allemand, français, britannique et polonais ont échangé au téléphone avec le président américain Donald Trump, qui avait assuré la veille être prêt à rencontrer M. Poutine “dès qu’il sera possible”, sans quoi “rien ne se produira” concernant le règlement du conflit.Un tel sommet est “certainement nécessaire”, a acquiescé vendredi le Kremlin.Le week-end dernier, Vladimir Poutine avait surpris en proposant des négociations “directes” avec Kiev. Mais, mis au défi par Volodymyr Zelensky de se rendre à Istanbul pour négocier avec lui, le président russe n’a pas fait le déplacement.Kiev, ses partenaires européens, et Washington, avaient posé le weekend dernier un ultimatum à Vladimir Poutine : accepter un cessez-le-feu préalable à des discussions, ou bien subir des sanctions “massives”.Une demande rejetée par M. Poutine, au motif qu’une trêve prolongée permettrait à l’armée ukrainienne de se renforcer en recevant des armes occidentales, alors que les soldats russes ont l’avantage sur le front et occupent près de 20% du territoire ukrainien.bur-ant-rbj-pop/fv/lpt/sba

Ukraine et Russie s’accordent sur un échange de prisonniers, pas sur une trêve

Réunis vendredi à Istanbul pour leurs premiers pourparlers de paix depuis le printemps 2022, Russes et Ukrainiens ont discuté d’une rencontre Zelensky-Poutine et se sont mis d’accord sur un échange important de prisonniers mais pas sur un cessez-le-feu, pourtant “priorité” de Kiev, ne faisant ainsi que peu de progrès vers une résolution du conflit.Si le négociateur en chef russe Vladimir Medinski s’est dit “satisfait” et prêt “à poursuivre les contacts” avec l’Ukraine après ces discussions très attendues, la partie ukrainienne a, elle, accusé Moscou d’avoir formulé des demandes territoriales “inacceptables”.En l’absence du président ukrainien Volodymyr Zelensky et de son homologue russe Vladimir Poutine, qui a ordonné à son armée d’envahir l’Ukraine le 24 février 2022 et qui n’a pas fait le déplacement en Turquie, les espoirs de progrès substantiels étaient minces.Les deux délégations, menées par le ministre de la Défense côté ukrainien et par un conseiller présidentiel de second plan côté russe, ont échangé pendant environ 1H40, entourées des médiateurs turcs, au palais de Dolmabahçe. La rencontre s’est soldée sans annonce de cessez-le-feu, pourtant “la priorité” affichée par Kiev et ses alliés.Les deux camps doivent désormais “détailler” leur vision d’une telle trêve, a affirmé le négociateur russe Vladimir Medinski lors d’une brève allocution à la presse.- Échange “massif” de prisonniers -Ukrainiens et Russes ont toutefois annoncé s’être mis d’accord pour un échange “massif” de prisonniers, comme l’a expliqué M. Medinski, “à raison de 1.000 contre 1.000”, et ce “dans les prochains jours”. “Un grand résultat”, s’est félicité Gueorgiï Tykhy, le porte-parole de la diplomatie ukrainienne.Le chef de la délégation ukrainienne, Roustem Oumerov, et M. Medinski ont précisé que la partie ukrainienne avait également évoqué une éventuelle rencontre entre les présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine – ce qui serait une première depuis le début de l’invasion russe -, le négociateur russe indiquant simplement que Moscou avait “pris note de cette demande”.Cela doit être “la prochaine étape”, a martelé de son côté le négociateur ukrainien face aux journalistes.Vladimir Poutine a pourtant de facto refusé cette semaine de rencontrer en Turquie son homologue ukrainien, qui le lui avait proposé.Une source diplomatique ukrainienne interrogée par l’AFP a affirmé que les négociateurs russes avaient “présenté des demandes inacceptables qui vont au-delà de ce qui a été discuté avant la réunion”, dont le retrait des forces de Kiev de “vastes parties du territoire” ukrainien, avant toute instauration d’un cessez-le-feu.Avant la réunion, le négociateur russe Vladimir Medinski, un historien nationaliste et conseiller du Kremlin, avait répété que Moscou voulait discuter des “causes profondes” du conflit et considérait ces pourparlers comme “la suite” de ceux de 2022 aux cours desquels Moscou avait campé sur des positions maximalistes. – Sommet Trump-Poutine “nécessaire” -En déplacement en Albanie pour un sommet européen, Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés à “une réaction forte” et des “sanctions” contre Moscou en cas d’échec des discussions.Le chef de l’État français Emmanuel Macron a jugé “inacceptable” que la Russie n’ait pas répondu favorablement à l’appel de trêve.”Ce qui reste d’actualité, c’est (…) la seule proposition concrète qui a été faite, c’est celle d’un cessez-le-feu inconditionnel”, a par la suite expliqué M. Macron.”Nous continuons (…) de préparer des nouvelles sanctions en coordination avec les Etats-Unis d’Amérique”, au cas ou les pourparlers ne déboucheraient sur rien, a-t-il ajouté.Les dirigeants ukrainien, allemand, français, britannique et polonais ont échangé au téléphone avec le président américain Donald Trump, qui avait assuré la veille être prêt à rencontrer M. Poutine “dès qu’il sera possible”, sans quoi “rien ne se produira” concernant le règlement du conflit.Un tel sommet est “certainement nécessaire”, a acquiescé vendredi le Kremlin.Le week-end dernier, Vladimir Poutine avait surpris en proposant des négociations “directes” avec Kiev. Mais, mis au défi par Volodymyr Zelensky de se rendre à Istanbul pour négocier avec lui, le président russe n’a pas fait le déplacement.Kiev, ses partenaires européens, et Washington, avaient posé le weekend dernier un ultimatum à Vladimir Poutine : accepter un cessez-le-feu préalable à des discussions, ou bien subir des sanctions “massives”.Une demande rejetée par M. Poutine, au motif qu’une trêve prolongée permettrait à l’armée ukrainienne de se renforcer en recevant des armes occidentales, alors que les soldats russes ont l’avantage sur le front et occupent près de 20% du territoire ukrainien.bur-ant-rbj-pop/fv/lpt/sba

US considering reality TV competition for citizenship

The US Department of Homeland Security (DHS) is considering taking part in a reality TV show in which immigrants would compete for American citizenship, the department confirmed on Friday.Asked about the reported idea, DHS responded with a statement that said the pitch “has not received approval or rejection by staff,” and that “each proposal undergoes a thorough vetting process prior to denial or approval.””We need to revive patriotism and civic duty in this country, and we’re happy to review out-of-the-box pitches,” Assistant Secretary for Public Affairs Tricia McLaughlin said in the statement.The Wall Street Journal reported that the proposed show — which was pitched by a Canadian American named Rob Worsoff — would see contestants face off to prove they are the most American.”This isn’t ‘The Hunger Games’ for immigrants,” the newspaper quoted Worsoff as saying — a reference to a dystopian novel and subsequent movie about children forced to kill each other in a televised competition for survival.”This is not, ‘Hey, if you lose, we are shipping you out on a boat out of the country,'” he said.The Journal reviewed a 36-page slide deck from Worsoff’s team about the proposed program, which would see contestants compete in one-hour episodes.This could include a gold rush competition to see who can retrieve the most precious metal from a mine, or one in which contestants would work in teams to assemble the chassis of a Model T car, according to the newspaper.The show would start with an arrival at Ellis Island — the traditional entrance point for immigrants to the United States — and would see one contestant eliminated per episode.The news comes as former reality show star President Donald Trump’s administration has moved to end temporary protected status (TPS) for various groups of immigrants it had shielded them from deportation.Federal law permits the government to grant TPS to foreign citizens who cannot safely return home because of war, natural disasters or other “extraordinary” conditions.Since taking office, Trump has sought to strip TPS protections from citizens of countries including Afghanistan, Haiti and Venezuela as part of his broader crackdown on immigration.That crackdown — led by DHS — has included immigration raids, arrests and deportations.

Train strike sparks travel mess in New York area

Train engineers seeking higher pay went on strike Friday in New Jersey, triggering travel misery for New York-area commuters in America’s biggest metropolitan corridor.New Jersey’s first state-wide transit strike in decades began a minute after midnight when contract talks fell apart, so many people showed up at stations unaware that trains were not running.Commuters scrambled to find alternative ways to get across the Hudson River into New York and elsewhere, looking at much higher fares to go by Uber or Amtrak, a national rail system. A ticket to Manhattan with the latter can cost $98.Laura Pejo, 68, stood at a rail station in the city of Hoboken after finishing her work day and pondered a complex multi-stop bus trip to get home.”So it will take about three hours, when my usual commute is 35-40 minutes,” she told AFP.The strike is also bad news for people headed to MetLife Stadium in the town of East Rutherford for a Shakira concert Friday night and a series of Beyonce shows over the next two weeks. Now there is no train service to the arena.”I’m going to there early and then, depending on when the concert is over, I guess I’m going to have to schedule in advance an Uber and just hope I don’t pay more than I paid for the concert ticket,” said Matthew Samuels, 25.NJ Transit, the third-largest transit system in the United States, said 350,000 customers rely on its services each day. Members of the Brotherhood of Locomotive Engineers and Trainmen (BLET) union picketed outside rail stations.Many waved signs that accused NJ Transit executives of treating themselves to expensive perks while train drivers’ wages lagged behind those of colleagues in other areas of America.The union said it has been locked in a years-long dispute with NJ Transit, with its members going five years without a raise. The union is seeking new contracts for around 450 engineers with hourly wages matching those of the neighboring Long Island Rail Road.Contract negotiations are due to resume Sunday. – ‘We’ll get there’ -NJ Transit officials have said the wage hike requested by the union would end up costing the company and taxpayers millions.Governor Phil Murphy said the talks ended on a conciliatory note. “The fact that we’re not agreeing doesn’t mean that we’re throwing chairs at each other. To the contrary, we just are at an impasse,” he told a news conference Friday morning.NJ Transit CEO Kris Kolluri said the two sides are close to an agreement. “We are 95 percent there,” he told the news conference. “We’ll get there.”The transportation company expects the strike to predominantly affect daily commutes for about 70,000 New York-bound passengers, while also disrupting the travel of many thousands more along its extensive network. The last statewide transit strike occurred in 1983 and lasted 34 days.

Présidence LR: Retailleau et Wauquiez bouclent une campagne très à droite

Un tremplin pour la présidentielle ? A Nîmes pour l’un et près de Lyon pour l’autre, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez ont bouclé vendredi soir leurs campagnes pour la tête des Républicains qu’ils ont tous deux axées très à droite pour séduire les plus de 120.000 adhérents du parti qui les départageront dimanche.Enfermer les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon, “arrêter l’assistanat” en limitant le RSA à deux ans ou encore ériger l’ultraconservatrice italienne Giorgia Meloni en “modèle pour la droite”: le challengeur Laurent Wauquiez a fait feu de tout bois au cours de cette campagne qu’il a terminée à Jonage, près de Lyon.Le patron des députés LR, qui veut oeuvrer à un rassemblement de la droite allant du garde des Sceaux Gérald Darmanin à l’eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo, a martelé l’un des principaux messages de sa campagne.”Qui peut croire que l’on peut être ministre de l’Intérieur et cumuler autre chose?”, a-t-il lancé devant ses partisans, au coeur de sa région Auvergne-Rhône-Alpes.Omniprésent sur l’immigration, le favori Bruno Retailleau, a évité de répondre aux propositions de son rival, mais a multiplié les mesures en tant que ministre de l’Intérieur, resserrant les critères de naturalisation des étrangers et appelant à un bras de fer pour que l’Algérie reprenne ses ressortissants frappés d’une obligation de quitter le territoire (OQTF)… sans succès.”Ce qui est paradoxal, c’est que la campagne la plus à droite (Retailleau) sur le papier est devenue centriste et celle plus centriste de Laurent Wauquiez a viré à droite”, observe-t-on dans le camp d’Eric Ciotti, l’ancien président de LR qui s’est allié au RN l’an dernier, laissant entendre que le Vendéen a été entravé par son costume de ministre. Un argument que son adversaire n’a eu de cesse de répéter, exprimant ses craintes sur “une dilution” de LR au sein du macronisme si son président assumait en même temps les fonctions de ministre de l’Intérieur.”Je pense que si je suis élu dimanche, le président de LR renforcera le ministre”, a répondu Bruno Retailleau dans des déclarations à l’AFP, en marge de son dernier meeting à Nîmes. “Inversement le fait d’avoir cette visibilité permettra de donner de la force à LR”, a-t-il ajouté, répétant qu’il avait bien l’intention de rester au gouvernement.- Ecart déterminant -Face à des attaques qui font mouche chez les adhérents LR qui refusent toute fusion avec le camp présidentiel, Bruno Retailleau a cherché à les rassurer cette semaine en affirmant qu’il n’était “toujours pas macroniste”.Une position qui a agacé le reste de la coalition gouvernementale. “Il est allé trop loin”, déplore une collègue ministre, attribuant ses déclarations à “une forme de stress” dans la dernière ligne droite. Car si la plupart des sources consultées par l’AFP tablent sur une victoire du ministre, nombre d’entre elles reconnaissent que le patron des députés LR a fait “une belle campagne” voire “meilleure” que son concurrent. Face à un ministre bénéficiant d’une plus grande visibilité médiatique, Laurent Wauquiez a multiplié les déplacements sur le terrain, plaidant “pour un duo et non un duel” avec Bruno Retailleau. Parmi les soutiens de ce dernier, certains émettent des réserves sur sa campagne: “Sur la défensive” pour l’un, “trop sénatoriale” – comprendre: consensuelle – pour une autre qui rappelle qu’il avait perdu pour cette raison face à Eric Ciotti la présidence du parti en 2022.  Malgré un agenda chargé, il n’en a pas moins quadrillé le pays, au risque de subir une volée de bois vert lorsqu’il a maintenu un meeting avec Michel Barnier en Savoie, sans se rendre le 25 avril dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard) où le jeune Malien Aboubakar Cissé a été assassiné. En cas de succès, c’est donc l’écart avec son rival qui déterminera son destin de présidentiable.”Ses soutiens comme Xavier Bertrand ou David Lisnard sont avant tout anti-Wauquiez”, rappelle un fidèle du député de Haute-Loire. “Si le résultat est serré, ils diront tous qu’il ne peut pas être le candidat de la droite à la présidentielle”.Laurent Wauquiez a d’ailleurs pris les devants, annonçant d’ores et déjà un match retour avec Bruno Retailleau l’an prochain pour désigner le candidat LR à l’Elysée.    L’issue de dimanche n’est pas scellée: en passant de 43.859 à 121.617 adhérents en l’espace de deux mois, LR a vu son corps électoral gonfler soudainement. Sans savoir à qui profiteront ces recrutements, menés tambour battant par les deux candidats. arz-mla/hr/cbn          

Présidence LR: Retailleau et Wauquiez bouclent une campagne très à droite

Un tremplin pour la présidentielle ? A Nîmes pour l’un et près de Lyon pour l’autre, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez ont bouclé vendredi soir leurs campagnes pour la tête des Républicains qu’ils ont tous deux axées très à droite pour séduire les plus de 120.000 adhérents du parti qui les départageront dimanche.Enfermer les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon, “arrêter l’assistanat” en limitant le RSA à deux ans ou encore ériger l’ultraconservatrice italienne Giorgia Meloni en “modèle pour la droite”: le challengeur Laurent Wauquiez a fait feu de tout bois au cours de cette campagne qu’il a terminée à Jonage, près de Lyon.Le patron des députés LR, qui veut oeuvrer à un rassemblement de la droite allant du garde des Sceaux Gérald Darmanin à l’eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo, a martelé l’un des principaux messages de sa campagne.”Qui peut croire que l’on peut être ministre de l’Intérieur et cumuler autre chose?”, a-t-il lancé devant ses partisans, au coeur de sa région Auvergne-Rhône-Alpes.Omniprésent sur l’immigration, le favori Bruno Retailleau, a évité de répondre aux propositions de son rival, mais a multiplié les mesures en tant que ministre de l’Intérieur, resserrant les critères de naturalisation des étrangers et appelant à un bras de fer pour que l’Algérie reprenne ses ressortissants frappés d’une obligation de quitter le territoire (OQTF)… sans succès.”Ce qui est paradoxal, c’est que la campagne la plus à droite (Retailleau) sur le papier est devenue centriste et celle plus centriste de Laurent Wauquiez a viré à droite”, observe-t-on dans le camp d’Eric Ciotti, l’ancien président de LR qui s’est allié au RN l’an dernier, laissant entendre que le Vendéen a été entravé par son costume de ministre. Un argument que son adversaire n’a eu de cesse de répéter, exprimant ses craintes sur “une dilution” de LR au sein du macronisme si son président assumait en même temps les fonctions de ministre de l’Intérieur.”Je pense que si je suis élu dimanche, le président de LR renforcera le ministre”, a répondu Bruno Retailleau dans des déclarations à l’AFP, en marge de son dernier meeting à Nîmes. “Inversement le fait d’avoir cette visibilité permettra de donner de la force à LR”, a-t-il ajouté, répétant qu’il avait bien l’intention de rester au gouvernement.- Ecart déterminant -Face à des attaques qui font mouche chez les adhérents LR qui refusent toute fusion avec le camp présidentiel, Bruno Retailleau a cherché à les rassurer cette semaine en affirmant qu’il n’était “toujours pas macroniste”.Une position qui a agacé le reste de la coalition gouvernementale. “Il est allé trop loin”, déplore une collègue ministre, attribuant ses déclarations à “une forme de stress” dans la dernière ligne droite. Car si la plupart des sources consultées par l’AFP tablent sur une victoire du ministre, nombre d’entre elles reconnaissent que le patron des députés LR a fait “une belle campagne” voire “meilleure” que son concurrent. Face à un ministre bénéficiant d’une plus grande visibilité médiatique, Laurent Wauquiez a multiplié les déplacements sur le terrain, plaidant “pour un duo et non un duel” avec Bruno Retailleau. Parmi les soutiens de ce dernier, certains émettent des réserves sur sa campagne: “Sur la défensive” pour l’un, “trop sénatoriale” – comprendre: consensuelle – pour une autre qui rappelle qu’il avait perdu pour cette raison face à Eric Ciotti la présidence du parti en 2022.  Malgré un agenda chargé, il n’en a pas moins quadrillé le pays, au risque de subir une volée de bois vert lorsqu’il a maintenu un meeting avec Michel Barnier en Savoie, sans se rendre le 25 avril dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard) où le jeune Malien Aboubakar Cissé a été assassiné. En cas de succès, c’est donc l’écart avec son rival qui déterminera son destin de présidentiable.”Ses soutiens comme Xavier Bertrand ou David Lisnard sont avant tout anti-Wauquiez”, rappelle un fidèle du député de Haute-Loire. “Si le résultat est serré, ils diront tous qu’il ne peut pas être le candidat de la droite à la présidentielle”.Laurent Wauquiez a d’ailleurs pris les devants, annonçant d’ores et déjà un match retour avec Bruno Retailleau l’an prochain pour désigner le candidat LR à l’Elysée.    L’issue de dimanche n’est pas scellée: en passant de 43.859 à 121.617 adhérents en l’espace de deux mois, LR a vu son corps électoral gonfler soudainement. Sans savoir à qui profiteront ces recrutements, menés tambour battant par les deux candidats. arz-mla/hr/cbn          

Wall Street termine sur une note positive à l’issue d’une semaine chargée

La Bourse de New York a clôturé en hausse vendredi, malgré des données économiques en demi-teinte, les investisseurs espérant voir de nouveaux développements dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Le Dow Jones a gagné 0,78%, l’indice Nasdaq a progressé de 0,52% et l’indice élargi S&P 500 de 0,70%.La journée a été “plutôt calme par rapport aux feux d’artifice du début de semaine, mais elle s’est bien terminée pour le marché boursier”, commente auprès de l’AFP Christopher Low, de FHN Financial. Lundi, la place américaine s’est envolée après les annonces d’une suspension de l’essentiel des droits de douane punitifs que Washington et Pékin s’imposaient.Dans le cadre de cet accord, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine a réduit les siennes à 10% sur les biens américains.”La promesse de progrès supplémentaires en matière d’accords commerciaux (…) renforce l’image positive de la croissance” américaine estime M. Low.Le 2 avril, le président américain Donald Trump avait imposé au monde entier des droits de douane massifs sur les biens importés par les Etats-Unis, dont une taxe plancher de 10%, avant de faire en grande partie marche arrière devant le bouleversement de l’ordre économique international.Des discussions ont été engagées avec plusieurs pays, ainsi que l’Union européenne.En outre, il y a “un sentiment de soulagement du fait que la plupart des données américaines confirment (…) une hausse des prix plus faible que prévu”, observe M. Low.L’indice CPI, publié mardi, a montré que l’inflation a un peu plus ralenti en avril qu’attendu par les analystes.L’indice des prix à la production (PPI) a connu une baisse surprise, alors que les analystes anticipaient une hausse.En revanche, la confiance des consommateurs a continué à reculer en mai aux Etats-Unis, alors que les analystes s’attendaient au contraire à une légère remontée sur fond de détente commerciale, selon un indice publié vendredi.”Les ménages ont fait part de leur angoisse face à la hausse des prix et de leurs inquiétudes quant à l’inflation induite par les droits de douane dans les mois à venir”, écrit dans une note Jose Torres, d’Interactive Brokers.Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains à dix ans évoluait autour de 4,44% vers 20H20 GMT, contre 4,43% jeudi en clôture.Au tableau des valeurs, le géant pharmaceutique danois Novo Nordisk, connu pour ses traitements pour le diabète et la perte de poids (dont Ozempic), a lâché 2,69% après avoir annoncé vendredi se séparer de son directeur général Lars Fruergaard Jørgensen. Le groupe est plombé par un titre qui dégringole depuis près d’un an, notamment face aux bons résultats de son concurrent Eli Lilly.Après un plongeon de plus de 10% la veille, l’assureur américain UnitedHealth, l’une des premières pondérations du Dow Jones, a gagné du terrain (+6,40%).Les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ont quasiment tous terminé dans le vert, à l’image de Tesla (+2,09%), Alphabet (+1,36%), Amazon (+0,20%), Microsoft (+0,25%) et Nvidia (+0,42%). Seuls Meta (-0,55%) –maison mère de Facebook– et Apple (-0,09%) étaient boudés.

Le navigateur Kevin Escoffier sera jugé en mars 2026 pour agressions sexuelles

Un procès en mars 2026: le skipper Kevin Escoffier, visé par quatre plaintes, doit être jugé pour agressions sexuelles devant le tribunal correctionnel de Lorient, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de la ville bretonne, confirmant une information du Canard Enchaîné.Eric Pouder, vice-procureur de la République de Lorient, a “confirmé” à l’AFP que Kevin Escoffier, 45 ans, était renvoyé en correctionnelle et devait être jugé le 30 mars 2026 par le tribunal de Lorient pour des faits d’agressions sexuelles après quatre plaintes le visant.”Je me réjouis que M. Escoffier puisse enfin répondre de ses actes devant la justice”, a déclaré à l’AFP Me Caroline Toby, avocate de l’une des plaignantes.Début février, le navigateur breton avait été placé en garde à vue “pour des faits d’agressions sexuelles” sur quatre plaignantes, avait alors indiqué le parquet de la ville bretonne.Cette enquête était la suite de l’enquête judiciaire ouverte en juillet 2023 par le parquet de Paris et transférée au parquet de Lorient concernant notamment une agression sexuelle présumée en mai 2023 sur une jeune femme à Newport, aux États-Unis, avait précisé le parquet.Contactée vendredi soir par l’AFP, l’avocate de Kevin Escoffier, Me Virginie Le Roy, n’avait pas répondu dans l’immédiat.En octobre 2023, “compte tenu du faisceau d’indices porté à sa connaissance”, la Fédération française de voile (FFVoile) avait suspendu le navigateur de toute compétition pour 18 mois et lui avait retiré provisoirement sa licence pendant cinq ans. Elle avait ensuite annulé ces mesures en mars 2024 en raison d’un “vice de procédure”.– illustre famille de marins –En mars 2025, un procès en diffamation à l’encontre du Canard enchaîné pour un article de fin octobre 2023 s’est tenu devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, intenté par le skipper, qui conteste en bloc les accusations contre lui.Citée en tant que témoin devant le tribunal parisien par la défense du Canard enchaîné, une des plaignantes, âgée de 32 ans, qui travaillait au sein de l’équipe du skipper, a dit avoir été “sidérée” au moment de son agression à Newport. Alors qu’elle s’apprêtait à une accolade avec le skipper en rejoignant l’équipe dans un pub, celui-ci lui “presse les seins avec ses mains”, a affirmé la jeune femme à la barre. “Il commence à me palper une fesse, puis l’autre”, “et sa main commence à remonter sous mon t-shirt”, a-t-elle ajouté.Les auteurs de l’article ont eux défendu à la barre le sérieux de leur enquête, assurant avoir “récupéré des dizaines et des dizaines de témoignages” et dénoncé l'”omerta” qui régnait selon eux dans le milieu de la voile. Dans ce volet de l’affaire, le jugement doit être rendu le 22 mai 2025.Ingénieur naval et membre d’une illustre famille de marins, Kevin Escoffier s’était notamment fait connaître pour avoir manqué de faire naufrage le 30 novembre 2020 dans une tempête au large du Cap de Bonne-Espérance. Il avait sauté dans son radeau de survie avant d’être secouru in extremis par le marin Jean Le Cam.Peu après la médiatisation des événements en juin 2023, le skipper avait quitté l’équipe du monocoque Holcim-PRB alors qu’il disputait The Ocean Race, course autour du monde en équipage avec escale.Kevin Escoffier possède un beau palmarès dans le monde de la voile: il a remporté The Ocean Race en 2017-18 et a aussi remporté la Transat Jacques-Vabre 2005, ainsi que le Trophée Jules-Verne en 2012, sur le Maxi Banque Populaire V de Loïck Peyron. 

Laurent Wauquiez et sa “parole libre”, fin de campagne “à la maison”

Un président des Républicains qui peut “aller partout” et à “la parole libre”: Laurent Wauquiez a défendu sa candidature à la tête du parti lors d’un dernier meeting de campagne vendredi, “à la maison” et entouré de “tous les visages amis”.”Il faut que chacun soit concentré sur sa mission”, a insisté Laurent Wauquiez lors d’un dernier rassemblement à Jonage (Rhône), dans la métropole de Lyon. “Qui peut croire que l’on peut être ministre de l’Intérieur et cumuler autre chose?”, s’est-il interrogé en référence à son adversaire dans cette campagne, Bruno Retailleau.”Quand on a choisi d’être ministre de l’Intérieur, il faut s’y consacrer à 100% parce que la tâche est difficile. Et je veux l’aider à avoir des résultats. Je veux l’aider à ce qu’enfin on incurve les choses, et c’est ce que je ferai comme président des Républicains”, a-t-il explicité lors d’un point presse à sa sortie de scène.Laurent Wauquiez a rappelé le lourd programme qui attend le prochain président, outre d’aller rendre visite à toutes les fédérations: s’occuper des élections municipales, “une rude tâche”, et “préparer le programme pour la présidentielle”.Par ailleurs, “il faut que celui qui est président de notre famille politique ait la parole libre”, a-t-il de nouveau souligné, notamment à l’égard du Premier ministre et du Président de la République. Laurent Wauquiez a souligné qu’il ne sera pas soumis à la “solidarité gouvernementale”.Il a également exprimé sa conviction que l’élection de ce week-end n’était “pas un choix entre deux personnes”, mais “entre deux visions de l’avenir de la droite”, mettant en garde contre une “dilution” de la famille des Républicains.”De nombreux soutiens de Bruno Retailleau ont déjà commencé à expliquer qu’il allait falloir se noyer dans un bloc central où on serait aux côtés de macronistes de gauche et où, à l’arrivée, on n’aurait plus notre identité. Je ne veux pas de ça. Donc, mon duo, il ne sera pas avec Édouard Philippe. Mon duo, c’est avec Bruno Retailleau. Personne d’autre”, a-t-il expliqué aux journalistes.Plusieurs centaines de personnes étaient réunies dans le public, avec le soutien de tout un parterre d’élus locaux, du président de la région Fabrice Pannekoucke au ministre de la Santé Yannick Neuder, en passant par l’ancien ministre et maire de Valence Nicolas Daragon. Mais aussi les députés Anne-Laure Blin, Jean-Didier Berger et Vincent Jeanbrun venus du reste de la France.Sur ses terres d’Auvergne-Rhône-Alpes, “premier bastion de notre famille politique”, Laurent Wauquiez n’a pas manqué de vanter la gestion d’une région qu’il a dirigée pendant huit ans, pour l’ériger comme modèle. “Ce que nous avons fait pour notre région nous devons le faire pour la France”, a-t-il asséné.