Chinese economic growth among slowest in decades

China posted one of its slowest rates of economic growth in decades Friday, as leaders nervously eye a potential trade standoff with incoming US president Donald Trump.Beijing has announced in recent months its most aggressive support measures in years in a bid to reignite an economy suffering on multiple fronts, including a prolonged property market debt crisis and sluggish consumer spending.However, calls for even further policy help came after official figures showed the Chinese economy grew five percent in 2024.While the reading from Beijing’s National Bureau of Statistics (NBS) was slightly above the 4.9 percent forecast in an AFP survey of analysts, it was still short of the 5.2 percent increase recorded in 2023.The growth took place in the face of a “complicated and severe environment with increasing external pressures and internal difficulties”, the NBS said.Retail sales, a key gauge of consumer sentiment, rose 3.5 percent — a major slump from the 7.2 percent growth seen in 2023 — although industrial output increased 5.8 percent from 4.6 percent the previous year.However, the 5.4 percent jump in economic growth seen in the final four months far outpaced the five percent forecast in a Bloomberg survey and was much better than the same period in 2023.The data provided “mixed messages”, said Zhiwei Zhang, president of Pinpoint Asset Management.Beijing’s recent policy shift had “helped the economy to stabilise in (the fourth quarter), but it requires large and persistent policy stimulus to boost economic momentum and sustain the recovery”, he said.Zichun Huang, China economist at Capital Economics, said she expected growth to “continue accelerating in the coming months”.”The government’s property support measures seem to be providing some relief, with the pace of house price falls slowing and new home sales showing some recovery,” she said.- Trouble ahead? -The GDP growth rate is the lowest recorded by China since 1990, excluding the financially tumultuous years of the Covid-19 pandemic.Analysts surveyed by AFP estimated growth could fall to 4.4 percent in 2025, and even drop below four percent the following year.China has so far failed to rebound from the pandemic, with domestic spending mired in a slump and indebted local governments dragging on growth.In a rare bright spot, official data this week showed that exports reached a historic high last year.But gathering storm clouds over China’s massive trade surplus mean Beijing may not be able to count on overseas shipments to boost an otherwise lacklustre economy.Trump, who will begin his second term next week, has promised to unleash heavy trade sanctions on China.NBS data also showed on Friday that output from thermal plants — fuelled primarily by coal — increased 1.5 percent year-on-year in 2024.China’s production of fossil fuels, including coal and natural gas also jumped, the data showed, casting doubt on hopes that the country’s emissions began to decline last year.Beijing has introduced a series of measures in recent months to bolster the economy, including cutting key interest rates, easing local government debt and expanding subsidy programmes for household goods.- Confidence ‘crisis’ -Observers were closely watching Friday’s data release for signs those measures had succeeded in reviving activity.China’s central bank has hinted that it will cut rates further in 2025, part of a key shift characterised by a “moderately loose” monetary policy stance.However, analysts warn more efforts are needed to boost domestic consumption as the outlook for Chinese exports becomes more uncertain.”Monetary policy support alone is unlikely to right the economy,” Harry Murphy Cruise of Moody’s Analytics told AFP.”China is suffering from a crisis of confidence, not one of credit,” he wrote.Ting Lu, Chief China Economist at Nomura, wrote that Beijing, “encouraged” by its achievement of last year’s goal, was unlikely to change its annual growth goal of around five percent for the year ahead.”We are concerned that Beijing may not ramp up its efforts enough in carrying out the hard work after seeing some short-term green shoots,” Lu wrote.”Despite today’s sanguine data, now is not the time for Beijing to rest on its laurels.”

A Los Angeles, les pompiers privés des ultra-riches font scandale

D’un côté de la rue, des maisons en ruine dont seule la cheminée a survécu aux flammes. De l’autre, un petit village de boutiques encore intactes, protégées par des camions citernes et des pompiers privés.Plus d’une semaine après le début des incendies qui martyrisent Los Angeles, le contraste est encore saisissant à Pacific Palisades. Dans ce quartier huppé de la mégapole américaine, les pompiers de la ville ont échoué à protéger les habitations, mais le milliardaire Rick Caruso a sauvé son centre commercial en engageant des sociétés privées.”Nous avons été embauchés et nous avons reçu l’ordre de rester ici. Je n’ai pas le droit de vous en dire plus”, glisse à l’AFP un homme en uniforme jaune et vert, avant son briefing avec une vingtaine de collègues.Dans leurs pick-ups immatriculés en Oregon, Etat voisin de la Californie, ces gros bras la jouent profil bas. Car au milieu d’une catastrophe ayant tué au moins 27 personnes et détruit plus de 16.000 hectares, leur présence pour protéger des enseignes de luxe comme Saint-Laurent ou Isabel Marant fait scandale.”C’est dommage que ça devienne aussi politique”, souffle l’un d’eux. “Nous voulons simplement faire notre travail et aider autant que nous le pouvons.”Ex-candidat malheureux à la mairie de Los Angeles, le promoteur immobilier Rick Caruso n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP. Mais à Pacific Palisades, repaire de célébrités hollywoodiennes et d’ultra-riches, il n’est pas le seul à avoir tout tenté contre les flammes.D’autres pompiers privés montent la garde devant certaines villas au faste princier, elles aussi indemnes.- “N’importe quel montant” -Le secteur avait déjà défrayé la chronique en 2018, lorsque Kim Kardashian et son ex-mari Kanye West avaient engagé des pompiers privés lors d’un incendie, pour préserver leur manoir dans la communauté cossue de Hidden Hills, au nord de la ville.En ravageant des endroits opulents comme Pacific Palisades aussi bien qu’Altadena, une ville de banlieue plus modeste, les feux des derniers jours ont remis sous les projecteurs les inégalités de la société américaine.Un autre promoteur immobilier, Keith Wasserman, s’est attiré une avalanche de critiques en passant une annonce directement sur X.”Quelqu’un a-t-il accès à des pompiers privés pour protéger sa maison?”, a lancé ce multimillionnaire de Pacific Palisades, prêt à payer “n’importe quel montant.” Ces services coûtent généralement entre 2.000 et 15.000 dollars par jour, selon plusieurs entreprises interrogées par les médias américains.Mais même pour ceux disposant de tels moyens, faire appel à des pompiers privés n’est pas si simple: le secteur reste principalement employé par des villes, des services gouvernementaux ou des compagnies d’assurance.En Californie, une loi de 2018 limite leurs marges de manoeuvre. Ils n’ont pas le droit d’utiliser des gyrophares ou des insignes similaires à ceux des pompiers publics, et ont l’obligation de se coordonner avec eux. Depuis ce texte, certaines entreprises refusent de servir les particuliers.-  “Protéger notre communauté” -Privés ou publics, les soldats du feu accomplissent la même mission, “protéger notre communauté”, rappelle à l’AFP Jake Heflin, un capitaine de Long Beach, porte-parole sur l’incendie de Pacific Palisades. S’ils travaillent “correctement et en partenariat, cela peut être très efficace.”Mais cela peut aussi engendrer des problèmes: le service public “n’a certainement pas besoin d’un défi supplémentaire (…) parce qu’ils sont mal équipés ou mal préparés et qu’ils se sont mis dans une situation difficile”, souligne-t-il.Le porte-parole reste toutefois incapable d’expliquer si les pompiers publics se sont coordonnés avec leurs homologues privés pour lutter contre le feu à Pacific Palisades.Un flou très critiqué par les Californiens, qui réclament des comptes sur la gestion des incendies. Pour certains, l’intervention de sociétés privées nourrit les accusations de négligence envers la maire démocrate, Karen Bass, accusée d’avoir réduit le budget des pompiers publics. D’autres réclament une véritable transparence sur l’approvisionnement en eau de ces entreprises, alors que des bouches incendies – financées par les impôts de tous – ont été rapidement asséchées.”J’espère vraiment qu’ils ont apporté leur propre eau”, soupire Jeff Ridgway, parmi les ruines de Pacific Palisades. “Il sera très intéressant de savoir s’ils ont utilisé les bornes incendies.”

Le quotidien régional La Voix du Nord cesse de publier sur X

La Voix du Nord arrête ses publications sur X à compter de vendredi, invoquant les “dérives” d’Elon Musk, le propriétaire de ce réseau social qui selon le quotidien régional favorise désormais “la haine en ligne au détriment de la modération”.La Voix du Nord rejoint ainsi une kyrielle d’autres médias, français (Ouest France, Sud Ouest, Mediapart) comme étrangers, qui ont déjà quitté le navire X ces derniers mois, sur fond du retour imminent à la Maison Blanche de Donald Trump, dont M. Musk est devenu un proche collaborateur.Le grand quotidien nordiste a pris le temps de peser le pour et le contre de cette décision, comme il comptait sur X “une communauté de plus de 400.000 abonnés” qu’il ne souhaitait “pas laisser de côté”, explique vendredi sa rédactrice en chef Stéphanie Zorn dans les colonnes du journal.Mais “les nouvelles positions d’Elon Musk, son ingérence dans la politique européenne et en faveur des extrêmes ont fini de nous convaincre”, selon la rédactrice en chef.”Nous ne pourrons jamais contribuer à alimenter un réseau social qui se présente comme une zone de non droit et dépourvu de toute éthique (…). Nous pensons que l’on ne peut être libre qu’avec des règles”, affirme-t-elle.Depuis le rachat en 2022 de Twitter par M. Musk, qui l’a ensuite rebaptisé X, La Voix du Nord avait déjà progressivement réduit sa présence sur ce réseau social, et a suspendu vendredi ses trois derniers comptes actifs @lavoixdunord, @lavoixdessports et @lavoixlillemetropole.Le journal reste présent sur Facebook, Instagram, TikTok, Snapchat, Youtube et Bluesky, qui reprend les codes de X “avec une modération et un algorithme plus sérieux”, juge-t-il.Mais La Voix du Nord n’exclut pas de revoir également sa position à terme sur d’autres réseaux sociaux “si besoin”, en faisant allusion aux récentes déclarations du patron de Meta (Facebook, Instagram) Mark Zuckerberg, qui a décidé de mettre fin à un programme de fact-checking (vérification des faits) aux Etats-Unis sur ses plateformes.

La Bourse de Paris en route pour conclure une semaine optimiste

La Bourse de Paris est orientée à la hausse vendredi, en route pour conclure une semaine faste, portée par des indicateurs économiques encourageants sur le front de l’inflation aux Etats-Unis et par le regain d’optimisme pour le secteur du luxe.L’indice vedette CAC 40 était en hausse de 0,99% vers 10H10, gagnant 75,46 points pour s’établir à 7.710,20 points.Jeudi, il a terminé en forte progression de 2,14%, clôturant à 7.634,74 points, au plus haut depuis le 1er octobre 2024, à l’issue d’une séance animée par l’envolée des valeurs du luxe après la publication des résultats meilleurs qu’attendu du géant suisse du secteur, Richemont.A ce stade de la séance, la progression hebdomadaire du CAC 40 affichait +3,73%.”Cette progression est intervenue juste avant que le Premier ministre français, François Bayrou, ne survive à une motion de censure à l’Assemblée nationale”, a souligné Jim Reid, économiste de Deutsche Bank.”Après un début d’année difficile et avant l’investiture de Donald Trump lundi (et la probable avalanche d’annonces qui suivra), les marchés se stabilisent un peu cette semaine grâce à la baisse des craintes sur l’inflation américaine et sur la banque centrale américaine” (Fed), a commenté Xavier Chapard, stratégiste de LBP AM.Les commentaires d’un des gouverneurs de la Fed, Christopher Waller, jeudi, continuent par ailleurs de retenir l’attention du marché.”M. Waller s’est montré ouvert à une baisse des taux dès le mois de mars et a également déclaré que trois ou quatre baisses étaient possibles cette année si les données économiques le permettaient”, a écrit Jim Reid, économiste de Deutsche Bank, dans une note.Après ces déclarations, “les investisseurs ont rapidement revu à la hausse leurs prévisions de baisse des taux de la Fed cette année: la probabilité d’une réduction d’ici la réunion de mai est par exemple passée à 56%”, a-t-il poursuivi.Du côté des indicateurs, le marché s’est tourné vers la Chine, dont “l’économie a défié les attentes avec une croissance robuste de 5% l’année dernière, atteignant ainsi l’objectif ambitieux du gouvernement”, a relevé Stephen Innes, analyste de Spi AM.Toutefois, la consommation est restée faible, malgré un sursaut tardif en fin d’année grâce aux mesures de soutien du gouvernement chinois.En 2024, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine a atteint 134.908 milliards de yuans (17.867 milliards d’euros), selon des estimations officielles du Bureau national des statistiques (BNS). Sur l’ensemble de l’année dernière, les ventes de détail ont progressé de seulement 3,5%, un net essoufflement après une progression de 7,2% en 2023.

Aurore Bergé veut publier un répertoire des professionnels pratiquant l’IVG

Aurore Bergé, la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, s’est dite favorable vendredi sur Sud Radio à la publication d’un répertoire des professionnels pratiquant l’interruption volontaire de grossesse (IVG).”C’est déjà (dans) la loi. Il faut qu’on garantisse tout simplement son application, parce qu’une femme qui veut avorter, elle doit pouvoir savoir comment faire le plus proche possible d’elle”, a-t-elle déclaré, cinquante ans après la promulgation de loi dépénalisant l’IVG.Si cette loi n’est aujourd’hui pas appliquée c’est parce que certains professionnels de santé “se font menacer et harceler parce qu’ils pratiquent” des IVG, a expliqué la ministre.”L’entrave à l’avortement, ce sont aussi des militants anti-choix, anti-droits qui continuent à taguer des lieux qui pratiquent l’IVG, à menacer des associations. Malheureusement, il y a encore ça”, a-t-elle regretté.La ministre a aussi cité des obstacles “techniques” qui compliquent encore une cartographie complète de ces médecins ou sage-femmes.”Est-ce que ce sera une carte ? une liste ? En tout cas, l’idée, c’est de (…) donner accès à l’information”, a déclaré Mme Bergé, promettant l’application prochaine de cette disposition contenue dans la loi.Elle a par ailleurs dit soutenir la sénatrice socialiste Laurence Rossignol, qui appelle, avec un collectif, à la réhabilitation des femmes condamnées pour avoir avorté avant la fameuse loi portée par Simone Veil.”C’est une démarche symbolique qui est extrêmement importante. Quand on se replonge plus de 50 ans en arrière, on se replonge dans des souffrances qui étaient épouvantables, (…) c’était la clandestinité, c’était le secret, c’était la honte, c’était s’exposer à la mort, c’était s’exposer à de la prison”, a rappelé Aurore Bergé.

Aurore Bergé veut publier un répertoire des professionnels pratiquant l’IVG

Aurore Bergé, la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, s’est dite favorable vendredi sur Sud Radio à la publication d’un répertoire des professionnels pratiquant l’interruption volontaire de grossesse (IVG).”C’est déjà (dans) la loi. Il faut qu’on garantisse tout simplement son application, parce qu’une femme qui veut avorter, elle doit pouvoir savoir comment faire le plus proche possible d’elle”, a-t-elle déclaré, cinquante ans après la promulgation de loi dépénalisant l’IVG.Si cette loi n’est aujourd’hui pas appliquée c’est parce que certains professionnels de santé “se font menacer et harceler parce qu’ils pratiquent” des IVG, a expliqué la ministre.”L’entrave à l’avortement, ce sont aussi des militants anti-choix, anti-droits qui continuent à taguer des lieux qui pratiquent l’IVG, à menacer des associations. Malheureusement, il y a encore ça”, a-t-elle regretté.La ministre a aussi cité des obstacles “techniques” qui compliquent encore une cartographie complète de ces médecins ou sage-femmes.”Est-ce que ce sera une carte ? une liste ? En tout cas, l’idée, c’est de (…) donner accès à l’information”, a déclaré Mme Bergé, promettant l’application prochaine de cette disposition contenue dans la loi.Elle a par ailleurs dit soutenir la sénatrice socialiste Laurence Rossignol, qui appelle, avec un collectif, à la réhabilitation des femmes condamnées pour avoir avorté avant la fameuse loi portée par Simone Veil.”C’est une démarche symbolique qui est extrêmement importante. Quand on se replonge plus de 50 ans en arrière, on se replonge dans des souffrances qui étaient épouvantables, (…) c’était la clandestinité, c’était le secret, c’était la honte, c’était s’exposer à la mort, c’était s’exposer à de la prison”, a rappelé Aurore Bergé.

Pakistan: Imran Khan condamné à 14 ans de prison dans une nouvelle affaire

L’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan, incarcéré et cité dans 200 affaires, a été condamné vendredi à 14 ans de prison pour corruption, un revers important pour le chef de l’opposition.Alors que ses lieutenants ont repris langue avec l’armée, faiseuse de roi dans le cinquième pays le plus peuplé du monde mais qui nie interférer en politique, et que les experts attendaient un possible accord entre l’ex-star du cricket et le pouvoir, M. Khan a juré qu’il n’accepterait aucun compromis.”Je ne passerai pas d’accord ni ne chercherai à alléger (ma peine)”, a-t-il lancé vendredi à la presse dans la salle d’audience installée dans le complexe d’Adiala, la prison où il est incarcéré. A ses côtés, sa troisième épouse, Bushra Bibi qui comparaissait libre, a été condamnée à sept ans de prison dans la même affaire portant sur des détournements de fonds de leur fondation Al-Qadir Trust, a annoncé le juge Nasir Javed Rana.Naeem Panjotha, l’un des avocats du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de M. Khan, a affirmé à l’AFP qu’il interjetterait appel.”Nous allons porter ce verdict en appel. Cette décision ne tiendra pas”, a-t-il assuré.Mashal Youssefzai, une représentante de Mme Bibi, a affirmé à l’AFP que cette dernière avait été “arrêtée dans l’enceinte du tribunal”.Celle qui fut la conseillère spirituelle de l’ancienne star du cricket mondial avant de l’épouser avait été libérée fin octobre de prison. Elle avait notamment mené en novembre une démonstration de force du PTI aux portes du quartier gouvernemental d’Islamabad.- Pas de compromis -“Nous allons contester le verdict d’ici lundi et il sera suspendu dans les deux semaines”, a assuré le sénateur PTI Ali Zafar à la presse. “Bushra Bibi sera bientôt libre puisque le verdict va être suspendu”, a-t-il ajouté.Le verdict finalement prononcé vendredi avait été plusieurs fois reporté en janvier. Les experts y voient un moyen de pression de l’armée qui veut pousser M. Khan à se retirer de la vie politique après avoir précipité sa chute en 2022 après quatre années à la tête du gouvernement.Jeudi, M. Khan assurait sur ses réseaux sociaux qu’on lui avait “proposé un accord” sur ses affaires judiciaires.”Je n’ai jamais détourné de fonds, donc pourquoi devrais-je accepter des compromis? Je ne me résignerai à aucun marché jusqu’à mon dernier souffle”, écrivait-il.Depuis qu’il a été évincé du pouvoir, M. Khan est en campagne contre l’armée, une institution pourtant intouchable depuis l’indépendance au Pakistan.Le PTI, principale force d’opposition et premier groupe au Parlement mais évincé de la coalition gouvernementale, organise régulièrement des démonstrations de force pour réclamer sa libération.Jusqu’ici, les quatre condamnations prononcées contre lui ont été annulées en appel ou suspendues par des juges. Mais il reste incarcéré en attente des autres jugements. En juillet, un panel d’experts de l’ONU avait dénoncé sa détention comme étant “arbitraire”, et réclamé sa libération “immédiate”. 

Pakistan: Imran Khan condamné à 14 ans de prison dans une nouvelle affaire

L’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan, incarcéré et cité dans 200 affaires, a été condamné vendredi à 14 ans de prison pour corruption, un revers important pour le chef de l’opposition.Alors que ses lieutenants ont repris langue avec l’armée, faiseuse de roi dans le cinquième pays le plus peuplé du monde mais qui nie interférer en politique, et que les experts attendaient un possible accord entre l’ex-star du cricket et le pouvoir, M. Khan a juré qu’il n’accepterait aucun compromis.”Je ne passerai pas d’accord ni ne chercherai à alléger (ma peine)”, a-t-il lancé vendredi à la presse dans la salle d’audience installée dans le complexe d’Adiala, la prison où il est incarcéré. A ses côtés, sa troisième épouse, Bushra Bibi qui comparaissait libre, a été condamnée à sept ans de prison dans la même affaire portant sur des détournements de fonds de leur fondation Al-Qadir Trust, a annoncé le juge Nasir Javed Rana.Naeem Panjotha, l’un des avocats du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de M. Khan, a affirmé à l’AFP qu’il interjetterait appel.”Nous allons porter ce verdict en appel. Cette décision ne tiendra pas”, a-t-il assuré.Mashal Youssefzai, une représentante de Mme Bibi, a affirmé à l’AFP que cette dernière avait été “arrêtée dans l’enceinte du tribunal”.Celle qui fut la conseillère spirituelle de l’ancienne star du cricket mondial avant de l’épouser avait été libérée fin octobre de prison. Elle avait notamment mené en novembre une démonstration de force du PTI aux portes du quartier gouvernemental d’Islamabad.- Pas de compromis -“Nous allons contester le verdict d’ici lundi et il sera suspendu dans les deux semaines”, a assuré le sénateur PTI Ali Zafar à la presse. “Bushra Bibi sera bientôt libre puisque le verdict va être suspendu”, a-t-il ajouté.Le verdict finalement prononcé vendredi avait été plusieurs fois reporté en janvier. Les experts y voient un moyen de pression de l’armée qui veut pousser M. Khan à se retirer de la vie politique après avoir précipité sa chute en 2022 après quatre années à la tête du gouvernement.Jeudi, M. Khan assurait sur ses réseaux sociaux qu’on lui avait “proposé un accord” sur ses affaires judiciaires.”Je n’ai jamais détourné de fonds, donc pourquoi devrais-je accepter des compromis? Je ne me résignerai à aucun marché jusqu’à mon dernier souffle”, écrivait-il.Depuis qu’il a été évincé du pouvoir, M. Khan est en campagne contre l’armée, une institution pourtant intouchable depuis l’indépendance au Pakistan.Le PTI, principale force d’opposition et premier groupe au Parlement mais évincé de la coalition gouvernementale, organise régulièrement des démonstrations de force pour réclamer sa libération.Jusqu’ici, les quatre condamnations prononcées contre lui ont été annulées en appel ou suspendues par des juges. Mais il reste incarcéré en attente des autres jugements. En juillet, un panel d’experts de l’ONU avait dénoncé sa détention comme étant “arbitraire”, et réclamé sa libération “immédiate”.Â