US could cut interest rates 3 or 4 times this year: Fed official

The US Federal Reserve could cut rates three or four times this year if inflation data cooperates, with a first cut possible before July, a senior bank official said Thursday. Headline consumer inflation rose for a third straight month in December as energy prices jumped, according to data published Wednesday, but a widely watched measure eased slightly, raising hopes that underlying inflation may be moderating.”The inflation that we got yesterday was very good,” Fed governor Christopher Waller told CNBC, noting that underlying price pressures excluding volatile food and energy costs had been close to target on a monthly basis. The US central bank has been paring back interest rates in recent months, cutting by a full percentage point since September to bolster the labor market. But in recent months, headline inflation has ticked higher, raising concerns that the Fed may have to pause further cuts throughout much of 2025. At the most recent rate decision in December, Fed policymakers voted to cut rates by a quarter percentage-point to between 4.25 and 4.50, and penciled in just two rate cuts this year. Waller, who is a permanent voting member of the Fed’s rate-setting committee told CNBC that he could support lowering rates as many as four times this year, depending on the data. “I may be a little more optimistic about inflation coming down than the rest of my colleagues,” he said, adding that if the data didn’t “cooperate”, the Fed may be back to cutting just once or twice this year. Asked about the timing of cuts, Waller said if the data came in as he expected, it was “reasonable” to think rate cuts could come in the first half of the year. He also refused to rule out supporting a cut as soon as the Fed’s March rate decision, if the data supported it. “I can certainly see rate cuts happening sooner than maybe the markets are pricing in,” he said. Futures traders assign a roughly 70 percent chance that the Fed will remain on pause through the March rate decision, and a roughly 80 percent probability of no more than two cuts this year, according to data from CME Group. – Tariff inflation shock unlikely -Waller was also asked about the likely impact of President-elect Donald Trump’s tariff proposals, which included threats to impose sweeping tariffs of as much as 20 percent on all goods entering the United States. Many economists have said these policies could push up prices, at least in the short term, while Trump and his allies have either dismissed these concerns, or insisted that any pressures would be counteracted by other policies, including energy deregulation.”I don’t think tariffs are going to have a significant impact or persistent effect on inflation,” Waller said. “But we’ll just have to wait and see what happens.”He said most of the analysts on Wall Street estimate that Trump’s tariff plans would have “some marginal effect and short-lived effect on prices,” but that it would not lead to “persistent” inflation. 

La mairie de Paris va quitter le réseau social X

La ville de Paris va quitter le 20 janvier le réseau social X du milliardaire américain Elon Musk, où elle compte 2,2 millions d’abonnés, face à la “dérive” de la plateforme dont la maire Anne Hidalgo s’était retirée à titre personnel en 2023.”Par le biais de ses algorithmes, la toxicité croissante de X (ex-Twitter) empêche tout débat public équilibré et serein”, a déclaré jeudi à l’AFP Patrick Bloche, premier adjoint à la maire socialiste. “Depuis peu, X est soupçonné d’ingérence dans la vie démocratique de certains États”, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni, justifie dans un communiqué la mairie, collectivité la plus suivie de France avec 2,2 millions d’abonnés sur le réseau où elle était active depuis 2009.”Face à cette dérive qui sape les fondements de la démocratie”, la ville de Paris quittera X le 20 janvier, jour de l’investiture du président américain élu Donald Trump qui a nommé Elon Musk, son fervent soutien, à la tête d’un ministère de “l’efficacité gouvernementale”.Plusieurs institutions et médias, français et européens, ont décidé de quitter X ces dernières semaines. En France, si certains responsables politiques à gauche s’interrogent, peu s’en sont retirés. En novembre 2023, Anne Hidalgo a été la première personnalité politique française à cesser son activité sur ce réseau où elle était suivie par 1,5 million de personnes. “Ca a été un sacrifice pas évident, car elle a perdu beaucoup d’audience” en migrant sur d’autres plateformes, a commenté Patrick Bloche.L’élu PS quittera lui-même X et souhaite que d’autres membres de l’exécutif municipal le suivent, “dans le cadre de la démarche citoyenne portée par #HelloQuitteX”.”Je ne crois pas à une stratégie de retrait unilatérale. Que X pose problème, c’est une évidence, mais quitter le navire pour laisser les seules voix réactionnaires s’y exprimer, je n’en vois pas l’efficacité”, a commenté auprès de l’AFP le sénateur Ian Brossat, co-président du groupe communiste au Conseil de Paris, qui fait partie de la majorité municipale.L’élu LR David Alphand, co-président du groupe d’opposition Changer Paris avec Rachida Dati, a dénoncé sur X un “grave recul qui met en lumière le repli idéologique de la gauche parisienne” et “va dégrader la qualité de l’information apportée aux Parisiens”. 

La mairie de Paris va quitter le réseau social X

La ville de Paris va quitter le 20 janvier le réseau social X du milliardaire américain Elon Musk, où elle compte 2,2 millions d’abonnés, face à la “dérive” de la plateforme dont la maire Anne Hidalgo s’était retirée à titre personnel en 2023.”Par le biais de ses algorithmes, la toxicité croissante de X (ex-Twitter) empêche tout débat public équilibré et serein”, a déclaré jeudi à l’AFP Patrick Bloche, premier adjoint à la maire socialiste. “Depuis peu, X est soupçonné d’ingérence dans la vie démocratique de certains États”, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni, justifie dans un communiqué la mairie, collectivité la plus suivie de France avec 2,2 millions d’abonnés sur le réseau où elle était active depuis 2009.”Face à cette dérive qui sape les fondements de la démocratie”, la ville de Paris quittera X le 20 janvier, jour de l’investiture du président américain élu Donald Trump qui a nommé Elon Musk, son fervent soutien, à la tête d’un ministère de “l’efficacité gouvernementale”.Plusieurs institutions et médias, français et européens, ont décidé de quitter X ces dernières semaines. En France, si certains responsables politiques à gauche s’interrogent, peu s’en sont retirés. En novembre 2023, Anne Hidalgo a été la première personnalité politique française à cesser son activité sur ce réseau où elle était suivie par 1,5 million de personnes. “Ca a été un sacrifice pas évident, car elle a perdu beaucoup d’audience” en migrant sur d’autres plateformes, a commenté Patrick Bloche.L’élu PS quittera lui-même X et souhaite que d’autres membres de l’exécutif municipal le suivent, “dans le cadre de la démarche citoyenne portée par #HelloQuitteX”.”Je ne crois pas à une stratégie de retrait unilatérale. Que X pose problème, c’est une évidence, mais quitter le navire pour laisser les seules voix réactionnaires s’y exprimer, je n’en vois pas l’efficacité”, a commenté auprès de l’AFP le sénateur Ian Brossat, co-président du groupe communiste au Conseil de Paris, qui fait partie de la majorité municipale.L’élu LR David Alphand, co-président du groupe d’opposition Changer Paris avec Rachida Dati, a dénoncé sur X un “grave recul qui met en lumière le repli idéologique de la gauche parisienne” et “va dégrader la qualité de l’information apportée aux Parisiens”. 

Militants SOS Racisme agressés: prison ferme sous bracelet pour l’ex-dirigeant des “Zouaves”

L’ex-dirigeant du groupuscule d’ultradroite les “Zouaves Paris” Marc de Cacqueray-Valmenier a été condamné jeudi à Bobigny à neuf mois de prison ferme aménageables en détention à domicile sous bracelet, pour violences contre des militants de SOS Racisme lors d’un meeting d’Eric Zemmour en 2021.Le tribunal correctionnel de Bobigny a retenu que les “Zouaves Paris” avaient agi comme “un service d’ordre officieux” de la réunion publique de promotion du président du parti Reconquête!, alors candidat d’extrême droite à la présidentielle de 2022. Ayant visionné l’ensemble des vidéos, il a constaté que les membres du groupe avaient été remerciés, à la fin du meeting, pour “avoir fait le job” et qu’ils étaient partis en scandant “tout le monde déteste les antifas”.Marc de Cacqueray-Valmenier, 26 ans, avait admis sa présence au meeting, tout en affirmant n’avoir pas participé aux violences. “Malgré vos dénégations, les faits (sont) établis”, lui a déclaré le président Jean-Baptiste Acchiardi. Le condamné a dix jours pour faire appel. Ses avocats n’ont souhaité faire aucune déclaration.Le tribunal a appuyé sa décision sur l'”identification initiale par les services de renseignement” de Marc de Cacqueray-Valmenier parmi les agresseurs, ainsi que sur sa “reconnaissance formelle” par plusieurs victimes. Le président a glissé que le prévenu avait “ôté à plusieurs reprises le cache cou” qui dissimulait son visage.Le 5 décembre 2021, lors du premier meeting de campagne d’Éric Zemmour à Villepinte (Seine-Saint-Denis), douze militants de SOS Racisme étaient montés sur des chaises pour exhiber sur leur tee-shirt chacun une lettre de la phrase “non au racisme”, également scandée. Ils avaient alors été agressés à coups de poing, de pied ou de mobilier jeté sur eux.Dans la foulée, le gouvernement avait annoncé en janvier 2022 la dissolution des “Zouaves Paris”, groupe informel apparu en 2017, accusé d’être à l’origine de nombreux “agissements violents” ou de diffuser “régulièrement des images reprenant les symboles de l’idéologie nazie”. – Interdiction de détenir une arme -Conformément aux réquisitions, Marc de Cacqueray-Valmenier a été condamné à 18 mois d’emprisonnement dont neuf avec sursis probatoire pendant deux ans. Pour la partie ferme de neuf mois, il pourra solliciter un aménagement en détention à domicile sous surveillance électronique. Un deuxième prévenu pour violence en réunion, un apprenti âgé de 18 ans au moment des faits, a été condamné à neuf mois d’emprisonnement avec sursis. Il leur est interdit de détenir une arme pendant cinq ans.Le tribunal a estimé que le “mobile politique des violences” était corroboré par de nombreux éléments.”C’est une affaire importante car il s’agit de violence politique. Les paroles de haine mènent à des actes de violence”, a ensuite insisté auprès de l’AFP l’avocat des parties civiles Sacha Ghozlan.Le président de l’association, Dominique Sopo, s’est dit “satisfait”, tout en soulignant que le banc des prévenus avait été “assez vide” alors que le déferlement de violences était le fait de dizaines d’agresseurs. Pour lui, “l’enquête n’a pas été à la hauteur, car de nombreux visages filmés par les nombreuses caméras étaient parfaitement identifiables”.”Ca nous inquiète que des gens comme ça soient encore dans la rue”, a commenté Sacha, 21 ans, qui avait eu “une côte fêlée, une épaule luxée”. Lucie, 29 ans, qui avait reçu “une chaise sur la tête et de nombreux coups de ceinture”, a conclu: “J’espère qu’il ne va plus recommencer ce genre de choses”.Marc de Cacqueray-Valmenier avait été condamné, en janvier 2022 à Paris, à un an de prison ferme aménagée en détention à domicile sous bracelet électronique pour violence en réunion sans incapacité, lors d’une expédition dans un bar de la mouvance antifasciste à Paris.

L’Etat condamné pour faute dans l’affaire à l’origine du procès Dupond-Moretti

Il y a bien eu “faute” de l’Etat dans l’affaire qui avait valu un procès inédit à l’ex-garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, a estimé la justice administrative, condamnant l’Etat à indemniser deux magistrats du PNF pour les avoir “publiquement” et nommément mis en cause.Jugé par la Cour de justice de la République (CJR) pour prise illégale d’intérêts dans cette affaire en novembre 2023, Eric Dupond-Moretti avait été relaxé.Le tribunal administratif a condamné l’Etat à verser en réparation des préjudices subis 12.000 euros à Patrice Amar et 15.000 euros à Ulrika Delaunay-Weiss, qui a depuis quitté le parquet national financier. Avec l’ex-cheffe du PNF Eliane Houlette, ils avaient tous trois été visés en septembre 2020 par des enquêtes administratives ouvertes par Eric Dupond-Moretti fraîchement nommé ministre, alors qu’il avait eu des différends avec eux quand il était avocat. L’ouverture de ces enquêtes avait été annoncée dans un communiqué de presse où leurs noms figuraient, choquant le monde de la magistrature qui avait déjà mal accueilli la nomination de l’avocat le plus connu de France, notoirement peu tendre avec eux.Le conflit d’intérêt dénoncé dès le départ par les syndicats lui vaudra ce procès inédit pour un ministre de la Justice en exercice. En parallèle, les trois magistrats visés avaient finalement été blanchis de toute faute disciplinaire.Dans sa décision, le tribunal administratif met en avant que le communiqué et les justifications du ministre en public et dans les médias “étaient matériellement inexacts”, mettaient “en cause leur éthique professionnelle” et avaient ainsi “porté atteinte à la réputation professionnelle des intéressés”. Ils étaient donc “constitutifs d’une faute de nature à engager la responsabilité de l’Etat”.Au cours du procès, les deux magistrats avaient décrit l’impact sur leur vie personnelle et professionnelle. “On livre nos trois noms à la presse, c’est un immeuble qui s’effondre sur ma tête”, “pendant des semaines j’étais incapable de faire quoi que ce soit. J’étais comme un zombie”, s’était remémorée Ulrika Delaunay-Weiss. “Le ministre a vengé l’avocat”, avait-elle conclu.- “Lettre d’excuses” -“Plus de quatre ans après les faits, une décision de justice sanctionne enfin les graves fautes commises par Eric Dupond-Moretti”, s’est réjouie Me Marie Lhéritier, avocate des deux magistrats “dans le viseur” du garde des Sceaux.La décision du tribunal administratif “tiendra donc lieu de lettre d’excuses d’Eric Dupond-Moretti”, a-t-elle ajouté.Sollicité, le ministère de la Justice n’a pour l’heure pas réagi.Dans une décision inhabituelle en matière de prise illégale d’intérêts, la CJR (composée de magistrats professionnels et de parlementaires) avait estimé qu’Eric Dupond-Moretti s’était bien placé en situation de conflit d’intérêts, mais qu’il ne pouvait être reconnu coupable faute d’élément “intentionnel”.Resté à l’écart de la vie publique depuis son départ de la place Vendôme en septembre, il remontera bientôt sur les planches où il avait déjà joué sa vie d’avocat, cette fois pour raconter celle du ministre dans une pièce intitulée “J’ai dit oui”.En juin 2020, alors qu’Eric Dupond-Moretti était encore avocat, on avait appris que le PNF avait fait éplucher ses factures téléphoniques détaillées (fadettes) et celles d’autres avocats, pour tenter de débusquer une éventuelle taupe qui aurait informé l’ex-président Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog qu’ils étaient sur écoute dans l’affaire de corruption dite “Paul Bismuth”.Eric Dupond-Moretti avait dénoncé une “enquête barbouzarde”, un basculement dans “la République des juges”, et porté plainte.Face à l'”émoi”, la ministre de la Justice d’alors, Nicole Belloubet, avait lancé une “inspection de fonctionnement” sur l’enquête du PNF. Entre temps, en juillet 2020 et à la surprise générale, Eric Dupond-Moretti avait été nommé ministre de la Justice. Malgré les alertes d’un risque “évident” de conflit d’intérêts par les syndicats de magistrats, c’est lui qui avait reçu les conclusions de l’inspection.Le rapport ne pointait aucune faute disciplinaire mais le ministre, sur “recommandation” de son administration, avait ordonné une enquête administrative pour rechercher d’éventuels manquements individuels, contre la cheffe du PNF Eliane Houlette, et contre Patrice Amar et Ulrika Weiss-Delaunay, chargés de l’enquête sur les fadettes.

Gaza war leaves Hamas battered but undefeated

Palestinian militant group Hamas has been significantly battered by 15 months of war in Gaza but has not suffered the eradication that Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu intended, experts say.After sparking the deadliest war in the Palestinian territory’s history, Hamas now faces questions over its legitimacy and whether to stick to its policy of armed resistance.”Hamas has been extraordinarily weakened, its military capacity and its leadership very damaged,” said Sanam Vakil, director of Chatham House’s Middle East programme.However, “those challenges are also opportunities for Hamas”, she told AFP.Hamas political leader Ismail Haniyeh was killed by Israel in a Tehran bombing last July, and Israeli soldiers killed his successor and Gaza chief Yahya Sinwar some weeks later.The group’s armed wing, the Ezzedine al-Qassam Brigades, has continued fighting in Gaza but has suffered heavy losses.”Hamas is under pressure,” said Hugh Lovatt, a researcher at the European Council on Foreign Relations.He pointed to the suffering of the population, as well as the decision by Hamas’s Lebanese ally Hezbollah to sign its own ceasefire deal with Israel in November despite the Gaza war continuing.However, a senior Hamas leader said the organisation “represents an idea aimed at liberating Palestine, not just a group of people that the enemy can eliminate”.”The resistance will continue for so long as the occupation exists”, he told AFP.- Support grown -Despite the devastation of both Hamas and the Gaza Strip since October 2023, the group has achieved some successes, experts said.With Netanyahu having declared the annihilation of the group to be a war aim, Hamas sees “its survival as a victory in itself”, said Jamal al-Fadi, a Palestinian political scientist.Lovatt said that support for Hamas had grown and that in the occupied West Bank “clearly, many people feel aligned with their ideas”.In the most recent study by the Palestinian Center for Policy and Survey Research, published in September, Hamas had the highest support of any party at 36 percent, although that represented a four-point fall from July.Yasser Abu Hein, another Palestinian political scientist, said that the October 7 attack had “elevated Hamas to global relevance” and gained the sympathy of people worldwide, “even Americans”.That said, experts pointed out that Hamas’s support among Palestinians exists in the unique context of Gaza and the West Bank, where there have been no elections for nearly two decades and political outlets are extremely limited.The majority of Palestinians do not support any political group, said Lovatt, be it Hamas, its main rival and dominant force in the Palestinian Authority Fatah, or any others.Joost Hilterman of the International Crisis Group said popular support for Hamas “as a group pursuing armed struggle against the military occupation” by Israel, stemmed from a lack of political alternatives.He said the war had also allowed Hamas to find new recruits, “as so many young Palestinians in Gaza have been orphaned”.That was a sentiment backed up by top US diplomat Antony Blinken, who said this week that during the war, “Hamas has recruited almost as many new militants as it has lost”.He called this “a recipe for enduring insurgency and perpetual war”.- ‘Hamas 2.0’ -While Hamas may have survived Israel’s military onslaught and gained some support in doing so, Vakil said it actually found itself in a crisis of legitimacy.Many “Palestinians see Hamas as part of the problem”, she said.The group “can only be seen to be legitimate if it manages to restore governance and accountability and to become… a representative voice for Palestinians”.Many experts have said that during the ceasefire negotiations, Hamas made compromises but was unwilling to bend on the return of displaced Gazans and an increase in humanitarian aid to the besieged territory.”Their desire to put an end to the war led them to show some flexibility but they remain steadfast in their principal objectives,” above all the fight against Israel, Lovatt said, adding that the group could regenerate its military capabilities.Vakil said it would “be important to assess how Palestinians themselves will assess the landscape for Hamas”, pointing out that Hamas shared responsibility for the destruction wrought by the war.The greatest unknowns remain how Hamas will choose to operate in any post-war period and how it will try to portray the October 7 attack and its consequences.While it could make compromises to remain relevant, Vakil said it was possible to “imagine a Hamas 2.0 emerging, more radicalised and perhaps motivated by the events since October 7”.

Avec l’annonce de sa Switch 2 pour 2025, Nintendo espère réitérer le succès de sa console hybride

Un écran plus grand et des manettes améliorées: le géant japonais du jeu vidéo Nintendo a dévoilé jeudi sa prochaine console, la Switch 2, dont la sortie est prévue en 2025, avec l’espoir de reproduire le succès de la Switch, troisième machine la plus vendue de tous les temps.L’entreprise a mis en ligne à cette occasion une vidéo pour en présenter les aspects techniques, tout en précisant que plus de détails seraient divulgués lors d’une diffusion en direct le 2 avril.Dans cette courte annonce de 2 minutes 20, Nintendo montre une machine très similaire à sa grande sÅ“ur, toute noire, qui dispose d’un écran plus grand, d’un support amovible plus large, tout en conservant des manettes amovibles, les “joy-con”.On peut également y voir quelques images d’un jeu Mario Kart. Le dernier épisode de cette série, “Mario Kart 8″, s’est vendu à plus de 64 millions d’exemplaires sur la première Switch.”La Nintendo Switch 2 fera fonctionner des jeux qui lui seront exclusifs, ainsi que les versions physiques et numériques des jeux de la Nintendo Switch”, a précisé l’entreprise, une fonctionnalité particulièrement attendue par les fans puisqu’elle lui assure un catalogue de jeux conséquent dès sa sortie. Cependant, “certains jeux Nintendo Switch peuvent ne pas être pris en charge par la Nintendo Switch 2 ou ne pas être entièrement compatibles avec elle”, a-t-elle ajouté, sans plus de détails.- “Plus grande et plus puissante” -“C’est exactement ce qui était attendu: une Switch plus grande et plus puissante. Elle devrait très bien se vendre et donner un coup de fouet au marché”, a commenté sur le réseau social Bluesky Mat Piscatella, analyste chez Circana, qui estime toutefois qu’elle ne devrait pas toucher un public plus large que sa devancière.Le groupe japonais a également annoncé que des événements seront organisés dans plusieurs grandes villes dans le monde à partir du 4 avril pour permettre aux joueurs de tester sa nouvelle console, comme Paris, New York et Tokyo.Depuis plusieurs semaines, les spéculations sur cette nouvelle console s’étaient intensifiées et de nombreuses fuites en avaient dévoilé plusieurs aspects techniques.Sortie en mars 2017, la première Switch, jouable aussi bien en déplacement que connectée à une télévision, est devenue un immense succès pour Nintendo.Elle s’était vendue fin septembre 2024 à 146 millions d’exemplaires, ce qui en fait la troisième console la plus populaire de l’histoire du jeu vidéo derrière la PlayStation 2 de Sony et la Nintendo DS.Nintendo estime avoir écoulé environ 1,3 milliard de jeux sur Switch, parmi lesquels des titres très populaires comme “The Legend of Zelda: Breath of the Wild” ou “Animal Crossing: New Horizons”, qui a rencontré un grand succès au moment des confinements liés au Covid-19.- Fans impatients -Mais face aux ventes déclinantes de sa Switch vieillissante, Nintendo avait prévenu en 2024 qu’il révélerait sa prochaine console d’ici la fin du mois de mars 2025.En parallèle, la société basée à Kyoto s’efforce d’accroître la reconnaissance de sa marque dans le monde en ouvrant des parcs d’attraction et en finançant des films mettant en scène ses personnages comme “The Super Mario Bros. Movie”, deuxième plus gros succès au box-office dans le monde en 2023.”Cependant, Nintendo génère toujours environ 91% de ses revenus grâce à sa Nintendo Switch, ce qui montre l’importance du lancement de la Switch 2″, a souligné auprès de l’AFP Darang Candra, analyste de la firme Niko Partners.Selon lui, le géant japonais a peut-être essayé de créer un précédent en maintenant en vie sa console le plus longtemps possible.”La durée et les coûts de développement ont augmenté de manière significative ces dernières années, au point de devenir difficilement soutenables, notamment parce que l’industrie du jeu a connu un ralentissement l’an dernier”, a-t-il expliqué.Du côté des fans, cette annonce était attendue de longue date, tant l’arrivée d’une console marque souvent une nouvelle étape dans l’industrie du jeu vidéo.”Les gens sont impatients de voir ce que cette nouvelle console apportera en termes de nouvelles fonctionnalités et, bien sûr, surtout de nouveaux jeux”, s’est réjoui auprès de l’AFP LottieRoseGames, streameuse de 29 ans et spécialiste de “Animal Crossing”.