Gaza: l’accord de cessez-le-feu soumis au gouvernement israélien

Le gouvernement israélien doit donner son feu vert jeudi à l’accord annoncé par le Qatar et les Etats-Unis sur un cessez-le-feu à Gaza, après plus de 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.Après plus d’un an de blocage, les négociations indirectes à Doha se sont accélérées à l’approche du départ de la Maison Blanche de Joe Biden, remplacé lundi par Donald Trump. Elles ont débouché mercredi soir sur l’officialisation d’un accord en trois phases prévoyant une trêve à partir de dimanche, la libération de 33 otages israéliens en échange d’un millier de prisonniers palestiniens, et une augmentation de l’aide humanitaire.La nouvelle a été saluée par de nombreuses capitales et organisations internationales. Et des milliers de Palestiniens ont exulté à travers la bande de Gaza assiégée et dévastée par la guerre déclenchée par une attaque d’une ampleur sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Le mouvement islamiste palestinien a vu dans l’accord le fruit de la “ténacité” du peuple palestinien et de sa “vaillante résistance”. Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont aussi salué jeudi une “victoire” pour les Palestiniens et une “défaite” pour Israël.Mais le gouvernement israélien lui-même n’a pas confirmé l’accord, et la Défense civile de la bande de Gaza a rapporté sept morts dans deux frappes israéliennes jeudi matin à Gaza-ville, et 20 morts la veille au soir, après l’annonce.Les “derniers détails” sont encore en cours de finalisation, selon un communiqué publié dans la nuit par le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Il a toutefois remercié Donald Trump et Joe Biden, dont les équipes ont étroitement collaboré pour parvenir à un accord sur “la libération des otages”.Une réunion du conseil des ministres israéliens est attendue dans la journée de jeudi pour examiner l’accord et sauf surprise le valider, le chef du gouvernement disposant d’une majorité, malgré des dissensions.Si le président israélien Isaac Herzog a salué un “bon choix”, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, d’extrême droite, a dénoncé un accord “dangereux” et précisé que les ministres de son parti voteraient contre.- Reconstruction -L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes enlevées le jour de l’attaque, 94 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza qui a aussi provoqué un désastre humanitaire, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.Les principaux éléments de l’accord ont été rendus publics par le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, dont le pays est l’un des médiateurs entre Israël et le Hamas, et Joe Biden.Il prévoit une entrée en vigueur dimanche pour une première phase de six semaines comprenant un cessez-le-feu, la libération de 33 otages et un retrait israélien des zones densément peuplées.- Avenir politique en suspens -La deuxième phase doit aussi permettre la libération des derniers otages et un retrait complet israélien de Gaza, a encore détaillé M. Biden. La troisième et dernière phase doit être consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages tués durant leur captivité.”Un mécanisme de suivi pour surveiller l’application de l’accord sera mis en place au Caire et sera géré par l’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis”, a précisé le Premier ministre du Qatar.Joe Biden a assuré que l’accord se traduirait, dès sa première phase, par un cessez-le-feu “entier et total”.L’aide humanitaire doit augmenter pendant la première phase, qui doit permettre des négociations en vue d’arriver à la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, a-t-il ajouté.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la grande majorité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés et vivent dans des conditions particulièrement dures.”Je n’arrive pas à croire que ce cauchemar qui dure depuis plus d’un an commence à toucher à sa fin”, a déclaré à l’AFP Randa Samih, une déplacée originaire de Gaza-ville dans le camp de Nousseirat.”Nous avons perdu tant de monde, nous avons tout perdu”, a ajouté la Palestinienne de 45 ans, tandis que des rassemblements spontanés de joie avaient lieu en plusieurs endroits dont devant l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir el-Balah, où tant de morts ont afflué depuis le début de la guerre.En Israël, Ornit Barak, 59 ans, présente à un rassemblement à Tel-Aviv mercredi soir pour réclamer la fin de la guerre et le retour de tous les otages s’affirme elle “très heureuse, mais aussi inquiète” dans l’attente du retour de tous les otages, dont 94 sont toujours captifs, parmi lesquels 34 déclarés morts par l’armée. S’il fait taire les armes, le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique du territoire où le Hamas, à présent très affaibli, a pris le pouvoir en 2007. 

Gaza: l’accord de cessez-le-feu soumis au gouvernement israélien

Le gouvernement israélien doit donner son feu vert jeudi à l’accord annoncé par le Qatar et les Etats-Unis sur un cessez-le-feu à Gaza, après plus de 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.Après plus d’un an de blocage, les négociations indirectes à Doha se sont accélérées à l’approche du départ de la Maison Blanche de Joe Biden, remplacé lundi par Donald Trump. Elles ont débouché mercredi soir sur l’officialisation d’un accord en trois phases prévoyant une trêve à partir de dimanche, la libération de 33 otages israéliens en échange d’un millier de prisonniers palestiniens, et une augmentation de l’aide humanitaire.La nouvelle a été saluée par de nombreuses capitales et organisations internationales. Et des milliers de Palestiniens ont exulté à travers la bande de Gaza assiégée et dévastée par la guerre déclenchée par une attaque d’une ampleur sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Le mouvement islamiste palestinien a vu dans l’accord le fruit de la “ténacité” du peuple palestinien et de sa “vaillante résistance”. Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont aussi salué jeudi une “victoire” pour les Palestiniens et une “défaite” pour Israël.Mais le gouvernement israélien lui-même n’a pas confirmé l’accord, et la Défense civile de la bande de Gaza a rapporté sept morts dans deux frappes israéliennes jeudi matin à Gaza-ville, et 20 morts la veille au soir, après l’annonce.Les “derniers détails” sont encore en cours de finalisation, selon un communiqué publié dans la nuit par le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Il a toutefois remercié Donald Trump et Joe Biden, dont les équipes ont étroitement collaboré pour parvenir à un accord sur “la libération des otages”.Une réunion du conseil des ministres israéliens est attendue dans la journée de jeudi pour examiner l’accord et sauf surprise le valider, le chef du gouvernement disposant d’une majorité, malgré des dissensions.Si le président israélien Isaac Herzog a salué un “bon choix”, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, d’extrême droite, a dénoncé un accord “dangereux” et précisé que les ministres de son parti voteraient contre.- Reconstruction -L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes enlevées le jour de l’attaque, 94 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza qui a aussi provoqué un désastre humanitaire, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.Les principaux éléments de l’accord ont été rendus publics par le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, dont le pays est l’un des médiateurs entre Israël et le Hamas, et Joe Biden.Il prévoit une entrée en vigueur dimanche pour une première phase de six semaines comprenant un cessez-le-feu, la libération de 33 otages et un retrait israélien des zones densément peuplées.- Avenir politique en suspens -La deuxième phase doit aussi permettre la libération des derniers otages et un retrait complet israélien de Gaza, a encore détaillé M. Biden. La troisième et dernière phase doit être consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages tués durant leur captivité.”Un mécanisme de suivi pour surveiller l’application de l’accord sera mis en place au Caire et sera géré par l’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis”, a précisé le Premier ministre du Qatar.Joe Biden a assuré que l’accord se traduirait, dès sa première phase, par un cessez-le-feu “entier et total”.L’aide humanitaire doit augmenter pendant la première phase, qui doit permettre des négociations en vue d’arriver à la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, a-t-il ajouté.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la grande majorité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés et vivent dans des conditions particulièrement dures.”Je n’arrive pas à croire que ce cauchemar qui dure depuis plus d’un an commence à toucher à sa fin”, a déclaré à l’AFP Randa Samih, une déplacée originaire de Gaza-ville dans le camp de Nousseirat.”Nous avons perdu tant de monde, nous avons tout perdu”, a ajouté la Palestinienne de 45 ans, tandis que des rassemblements spontanés de joie avaient lieu en plusieurs endroits dont devant l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir el-Balah, où tant de morts ont afflué depuis le début de la guerre.En Israël, Ornit Barak, 59 ans, présente à un rassemblement à Tel-Aviv mercredi soir pour réclamer la fin de la guerre et le retour de tous les otages s’affirme elle “très heureuse, mais aussi inquiète” dans l’attente du retour de tous les otages, dont 94 sont toujours captifs, parmi lesquels 34 déclarés morts par l’armée. S’il fait taire les armes, le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique du territoire où le Hamas, à présent très affaibli, a pris le pouvoir en 2007. 

Chinese give guarded welcome to spending subsidies

Beijing is hoping subsidies for rice cookers, microwave ovens and smartphones can boost sluggish spending and help the country weather an economic storm from incoming US president Donald Trump.Policymakers have struggled to get China’s billion-strong army of consumers to inject cash into the economy as a prolonged real estate crisis weighs on confidence.And last week, they expanded a subsidy scheme for common household items, from water purifiers and refrigerators to laptops and electric vehicles.Outside a bustling shopping centre in Sanlitun, one of the capital’s most popular commercial districts, 25-year-old Li Ling told AFP the policy could work as an “incentive”.”If someone’s budget is not very abundant, such policies can support them in their consideration about buying things,” she said.”I think the policy can just be regarded as an incentive,” she said.Beijing is nervously looking to the second administration of Donald Trump, who has vowed brutal tariffs on Chinese goods in retaliation for Beijing’s allegedly unfair trade practices — fuelling fears of another trade war.And experts say the country may need to shift towards a growth model driven largely by domestic consumption as those pressures mount.Under the broadened subsidy scheme, people can get 20 percent off microwave ovens, water purifiers, dishwashers and rice cookers, among other things — with the state covering the discount of up to 2,000 yuan ($275).Gadgets such as smartphones, tablets and smartwatches also now receive subsidies of up to 15 percent.- ‘Saving is meaningless’ -Shopper Yang Boyun told AFP that he recently took advantage of the new deal.”I bought three Xiaomi air conditioners,” he said, referring to one of China’s leading consumer goods brands. “They all only cost 8,000-9,000 yuan. Normally each one would cost more than 4,000 yuan,” he said.But Yang, a worker in the crisis-hit property sector, said much stronger action was needed for the country to reverse its economic malaise.”Only after some changes to the macroeconomic regulation of the country will individuals feel the effects,” he said.Beijing is set to release a tranche of economic data Friday and analysts expect the country to report its weakest growth in decades.In bustling Sanlitun, student Wang Jiaxin said she was prioritising spending on things she enjoyed.”If it’s on food and drinks and buying more beautiful clothes then I’ll spend a bit more,” she said.Next year Wang said she planned to enter China’s job market — beset in recent years with high youth unemployment — rather than continue studying.But she expressed cautious optimism about her chances.”I can definitely find a job. But what kind of job it is really depends,” she said. “I’m not sure I’ll be able to find a good one, but I’ll definitely be able to support myself.”Meanwhile, Yang told AFP his thinking on personal spending had shifted.”In the past I may have saved some money, but now I feel that one small thing may cause debt — like if you get sick, you will be in debt,” he said.”But money is something that should be used to enjoy the present,” he added. “Saving money is meaningless. The most important thing for us now is to be happy.”

World Bank plans $20 bn payout for Pakistan over coming decade

The World Bank plans to loan cash-strapped Pakistan $20 billion over the coming decade to nurture its private sector and bolster resilience to climate change, Prime Minister Shehbaz Sharif said.Pakistan came to the brink of default in 2023, as a political crisis compounded shock from the global economic downturn and drove the nation’s debt burden to terminal levels.It was saved by a $7 billion bailout from the International Monetary Fund (IMF) and has enjoyed a degree of recovery, with inflation easing and foreign exchange reserves increasing.Sharif said the World Bank funding would be used for “child nutrition, quality education, clean energy, climate resilience, inclusive development and private investment”.The deal “reflects the World Bank’s confidence in Pakistan’s economic resilience and potential,” he said on social media platform X on Wednesday.Pakistan has for decades grappled with a chronically low tax base and mammoth amounts of external debt, which swallow up half its annual revenues.The IMF deal — Pakistan’s 24th since 1958 — came with stern conditions that the country improve income tax takings and cut popular power subsidies, cushioning costs of the inefficient sector.The World Bank said the new $20 billion scheme would begin in the fiscal year 2026 and last until 2035.”The economy is recovering from the recent crisis as the government has launched an ambitious programme of fiscal, energy and business environment reforms,” said a summary of the plan released by the World Bank.But it warned that a “track record of past stop-and-go reform episodes handicaps the government’s credibility”, meaning that new investment may be “slow to materialise”.The World Bank therefore plans for “more selective, stable, and larger investments in areas critical for sustained development and that require time and persistence for impact”, it said.The World Bank’s Pakistan director Najy Benhassine said in a statement the deal “represents a long-term anchor” that will “address some of the most acute development challenges facing the country”.

World Bank plans $20 bn payout for Pakistan over coming decade

The World Bank plans to loan cash-strapped Pakistan $20 billion over the coming decade to nurture its private sector and bolster resilience to climate change, Prime Minister Shehbaz Sharif said.Pakistan came to the brink of default in 2023, as a political crisis compounded shock from the global economic downturn and drove the nation’s debt burden to terminal levels.It was saved by a $7 billion bailout from the International Monetary Fund (IMF) and has enjoyed a degree of recovery, with inflation easing and foreign exchange reserves increasing.Sharif said the World Bank funding would be used for “child nutrition, quality education, clean energy, climate resilience, inclusive development and private investment”.The deal “reflects the World Bank’s confidence in Pakistan’s economic resilience and potential,” he said on social media platform X on Wednesday.Pakistan has for decades grappled with a chronically low tax base and mammoth amounts of external debt, which swallow up half its annual revenues.The IMF deal — Pakistan’s 24th since 1958 — came with stern conditions that the country improve income tax takings and cut popular power subsidies, cushioning costs of the inefficient sector.The World Bank said the new $20 billion scheme would begin in the fiscal year 2026 and last until 2035.”The economy is recovering from the recent crisis as the government has launched an ambitious programme of fiscal, energy and business environment reforms,” said a summary of the plan released by the World Bank.But it warned that a “track record of past stop-and-go reform episodes handicaps the government’s credibility”, meaning that new investment may be “slow to materialise”.The World Bank therefore plans for “more selective, stable, and larger investments in areas critical for sustained development and that require time and persistence for impact”, it said.The World Bank’s Pakistan director Najy Benhassine said in a statement the deal “represents a long-term anchor” that will “address some of the most acute development challenges facing the country”.