Marion Maréchal se rendra à la cérémonie d’investiture de Trump

L’eurodéputée Marion Maréchal se rendra lundi à Washington à l’occasion de la cérémonie d’investiture de Donald Trump, a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué.”L’invitation (à la cérémonie) a été officialisée immédiatement après (mon) élection à la vice-présidence du parti européen ECR”, intervenue mardi. ECR est “partenaire officiel du Parti républicain américain”, indique celle qui dirigeait la liste du parti d’Eric Zemmour Reconquête! lors des élections européennes, avant de rompre avec l’ex-polémiste au lendemain du scrutin, tout comme trois des quatre autres élus zemmouristes.Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu avaient alors décidé d’intégrer le groupe des Conservateurs européens (ECR) au Parlement de Strasbourg, où siègent notamment les eurodéputés de Fratelli d’Italia, le parti post-fasciste de la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni.”L’investiture de Trump a été choisie comme une occasion d’initier des relations entre la nouvelle direction du parti ECR et les membres du gouvernement et du parlement américain du parti du président Trump”, a indiqué Mme Maréchal, qui entend “travailler en France à importer la logique de coopération entre les droites initiée en Europe et le modèle d’une coalition de droites qui a permis la victoire des nos idées dans d’autres pays”. Marion Maréchal pourrait rencontrer à Washington son ancien allié, Eric Zemmour, ainsi que sa collègue du Parlement européen Sarah Knafo, la seule des cinq élus de la liste dirigée par Mme Maréchal restée chez Reconquête!, et qui siège dans l’hémicycle européen au sein du groupe d’extrême droite Europe des nations souveraines (ENS), concurrent à ECR. Les deux ont  annoncé la semaine dernière qu’ils se rendraient également à l’investiture de Trump.Mme Knafo, qui prend Donald Trump comme modèle pour la droite conservatrice française, a notamment assisté à l’un des derniers meetings de la campagne du président élu, en Pennsylvanie.L’entourage de Marine Le Pen avait indiqué mercredi à l’AFP qu’aucune invitation à la cérémonie d’investiture n’avait pour l’instant été reçue par les dirigeants du Rassemblement national.

Wall Street ouvre en forte hausse, enthousiaste après un nouvel indice d’inflation

La Bourse de New York a ouvert en forte hausse mercredi, accueillant favorablement un indice des prix à la consommation aux Etats-Unis, qui a également allégé la pression sur le marché obligataire.Vers 15H00 GMT, le Dow Jones prenait 1,67%, l’indice Nasdaq gagnait 2,04% et l’indice élargi S&P 500 s’octroyait 1,69%.L’inflation a de nouveau accéléré en décembre aux Etats-Unis, pour le troisième mois d’affilée, à 2,9% sur un an, selon l’indice CPI publié mercredi par le département du Travail, et sur lequel sont indexées les retraites.En revanche, c’est l’inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, qui a marqué les esprits des investisseurs mercredi, en montrant des signes de décélération.Elle s’est établi à 0,2% sur un mois (contre 0,3% le mois dernier) et 3,2% sur un an (contre 3,3%), en deça des attentes des analystes.La place américaine avait déjà bien accueilli mardi la publication de l’indice des prix à la production aux États-Unis (PPI), qui mesure l’inflation côté producteurs et qui s’était montré meilleur qu’attendu par le marché.”Après un PPI plus modéré que prévu”, la place américaine a eu “la confirmation de cette tendance avec le CPI”, qui s’est montré “légèrement meilleur qu’attendu” au niveau sous-jacent, a commenté auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.”Cela suscite de l’optimisme sur les marchés”, a ajouté l’analyste.”La baisse de l’inflation sous-jacente devrait atténuer la pression sur les marchés boursiers et obligataires qui ont tous deux connu un mauvais début d’année en raison des craintes liées à la hausse des prix”, a observé dans une note Chris Zaccarelli, de Northlight Asset Management.Les investisseurs s’inquiètent en effet depuis plusieurs jours de la possibilité d’un rebond de l’inflation dans la première économie mondiale, ce qui pousserait la Banque centrale américaine (Fed) à donner un coup de frein à sa politique d’assouplissement monétaire.Dans ce contexte et suite à la publication de l’indice CPI, le rendement des emprunts d’Etat américain à dix ans s’est très nettement détendu, s’établissant vers 14H50 GMT à 4,65% contre à 4,79% la veille en clôture. Sur l’échéance deux ans, il s’établissait à 4,26% contre 4,36%. Wall Street attend désormais l’indice PCE, privilégié par la Fed, qui sera lui publié à la fin du mois. Cet indicateur a récemment progressé (à +2,4% en novembre). L’objectif de la Fed est de le ramener à 2%. Côté entreprises, Wall Street a été satisfaite par la publication d’une première salve de résultats trimestriels du secteur financier.Le “marché attendait beaucoup des banques”, et celles qui ont publié leur résultats aujourd’hui n’ont “pas déçu”, selon M. Hogan. La banque JPMorgan Chase prenait 1,62% après avoir publié mercredi des résultats pour le quatrième trimestre répondant aux attentes, grâce à toutes ses branches, mais la banque d’investissement a été marquée par de bonnes performances.Citigroup était aussi recherchée (+6,62%) après avoir de nouveau fait mieux que prévu, bénéficiant des effets de sa restructuration lancée en 2023. Goldman Sachs (,+583%) a aussi dépassé les attentes, se félicitant de “résultats solides” dans l’ensemble de ses activités.Wells Fargo évoluait dans le vert (+5,63%) après avoir fait un peu mieux qu’attendu au quatrième trimestre, marqué par une stagnation du chiffre d’affaires et par un bond de son bénéfice net tandis qu’elle continuait de réorganiser ses activités.Le groupe américain BlackRock, premier gestionnaire d’actifs au monde, progressait (+3,51%) grâce à de bons résultats, l’année du groupe ayant été marquée par un chiffre d’affaires qui a franchi pour la première fois les 20 milliards de dollars.Les résultats de Morgan Stanley et Bank of America sont attendus jeudi avant l’ouverture de Wall Street. 

Nigeria atheist defiant after leaving jail in high-profile blasphemy caseWed, 15 Jan 2025 15:33:13 GMT

Despite four years in prison for blasphemy, Mubarak Bala defends his atheist beliefs but says he keeps a low profile now in the face of threats in his mostly conservative Muslim region of Nigeria.Bala was handed a 24-year sentence by a Kano high court in 2022 for online posts he wrote two years earlier disparaging …

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Mozambique: Chapo investi président à Maputo, sept morts dans des manifestations

Le président élu du Mozambique, Daniel Chapo, a été investi dans une capitale quadrillée par la police après des mois d’une contestation post-électorale à nouveau meurtrière mercredi, que le principal opposant a appelé à poursuivre, exhortant à “paralyser” le pays.Sur la place de l’Indépendance de Maputo, survolée par des hélicoptères et avions des forces de sécurité, Daniel Chapo, à la tête du parti au pouvoir depuis un demi-siècle dans ce pays d’Afrique australe, a juré de “remplir fidèlement la fonction de président de la République” pour les cinq prochaines années.En parallèle de cette cérémonie, sept personnes ont été tuées dans des manifestations, a annoncé l’ONG locale Plataforma Decide, qui a recensé ces décès dans la capitale Maputo et dans le nord à Nampula. Contacté par l’AFP, un porte-parole de la police n’était pas en mesure de commenter.Les violences post-électorales – qui ont évolué vers une contestation plus globale du pouvoir – ont fait depuis octobre plus de 300 morts, en grande majorité par balles, selon cette même ONG.Dans son discours inaugural, celui qui est devenu le premier président né après l’indépendance en 1975 n’a pas explicitement évoqué ces violences, associant simplement à la minute de silence en mémoire des 120 morts causées par le cyclone Chido “ceux qui, tout au long de cette période, ont perdu la vie, ont été blessés ou ont subi des pertes irréparables”.”Unis, nous sommes capables de surmonter les obstacles et de transformer notre douleur en prospérité”, a-t-il prêché.Après bientôt trois mois de violentes émeutes, accompagnées de grèves, blocages et vandalisme, la première mission du nouveau président, âgé de 48 ans, est de trouver une sortie de crise et restaurer la stabilité dans son pays pauvre et inégalitaire.L’opposition, avec à sa tête Venancio Mondlane, dénonce inlassablement une élection “volée” par le parti Frelimo. Mais en dépit de la contestation, le pouvoir “n’a fait aucune concession”, relève l’historien Eric Morier-Genoud.Conscient de l’ampleur du mécontentement, Daniel Chapo, crédité de 65% des voix en dépit de nombreuses irrégularités, a livré un discours de rupture, promettant mercredi la “fin de la corruption, de la désorganisation et du manque de transparence” de l’Etat.- Manifestations sans fin -“Le gouvernement est prêt à se serrer la ceinture et à montrer l’exemple”, a-t-il assuré, proposant de “bâtir ensemble une nation plus propre, plus efficace”.Son prédécesseur Filipe Nyusi n’avait pas engagé de discussions directes avec Venancio Mondlane, ancien parlementaire et chroniqueur télé de 50 ans, qui mène l’opposition.Daniel Chapo, jusque-là un obscur gouverneur provincial sans expérience de gouvernement et choisi par défaut par son parti, a répété ces derniers mois qu’il parlerait avec “tout le monde”.”Venancio” a appelé à des manifestations cette semaine, menaçant de les poursuivre encore longtemps. Rentré la semaine dernière d’un exil qu’il s’était imposé après l’assassinat de deux de ses proches en octobre, “VM”, comme l’appelle aussi la rue, s’est indigné mardi de la violence du pouvoir. “Comment cela va-t-il finir?”, a-t-il demandé sur Facebook. “Ce régime ne veut pas la paix”, accuse l’opposant. “S’il le faut, nous manifesterons tous les jours, 365 jours par an.” Pour Johann Smith, analyste en risques politiques, le Frelimo risque d’avoir bien du mal à calmer le jeu.Le président sud-africain a été l’un des rares chefs d’Etat, avec celui de la Guinée-Bissau, à assister mercredi à l’investiture. “Même au niveau régional, on hésite à reconnaître que Chapo a gagné les élections, le scrutin s’est avéré si imparfait et injuste pour les citoyens”, note M. Smith.  Pour sortir de l’impasse, Daniel Chapo pourrait annoncer une sorte de commission pour réfléchir à des réformes, afin de gagner du temps, souffle un expert qui tient à rester anonyme.Il pourrait aussi intégrer, dans son gouvernement qui devrait être annoncé dans les 48 heures, des ministres issus de l’opposition et de la société civile.

Mozambique: Chapo investi président à Maputo, sept morts dans des manifestations

Le président élu du Mozambique, Daniel Chapo, a été investi dans une capitale quadrillée par la police après des mois d’une contestation post-électorale à nouveau meurtrière mercredi, que le principal opposant a appelé à poursuivre, exhortant à “paralyser” le pays.Sur la place de l’Indépendance de Maputo, survolée par des hélicoptères et avions des forces de sécurité, Daniel Chapo, à la tête du parti au pouvoir depuis un demi-siècle dans ce pays d’Afrique australe, a juré de “remplir fidèlement la fonction de président de la République” pour les cinq prochaines années.En parallèle de cette cérémonie, sept personnes ont été tuées dans des manifestations, a annoncé l’ONG locale Plataforma Decide, qui a recensé ces décès dans la capitale Maputo et dans le nord à Nampula. Contacté par l’AFP, un porte-parole de la police n’était pas en mesure de commenter.Les violences post-électorales – qui ont évolué vers une contestation plus globale du pouvoir – ont fait depuis octobre plus de 300 morts, en grande majorité par balles, selon cette même ONG.Dans son discours inaugural, celui qui est devenu le premier président né après l’indépendance en 1975 n’a pas explicitement évoqué ces violences, associant simplement à la minute de silence en mémoire des 120 morts causées par le cyclone Chido “ceux qui, tout au long de cette période, ont perdu la vie, ont été blessés ou ont subi des pertes irréparables”.”Unis, nous sommes capables de surmonter les obstacles et de transformer notre douleur en prospérité”, a-t-il prêché.Après bientôt trois mois de violentes émeutes, accompagnées de grèves, blocages et vandalisme, la première mission du nouveau président, âgé de 48 ans, est de trouver une sortie de crise et restaurer la stabilité dans son pays pauvre et inégalitaire.L’opposition, avec à sa tête Venancio Mondlane, dénonce inlassablement une élection “volée” par le parti Frelimo. Mais en dépit de la contestation, le pouvoir “n’a fait aucune concession”, relève l’historien Eric Morier-Genoud.Conscient de l’ampleur du mécontentement, Daniel Chapo, crédité de 65% des voix en dépit de nombreuses irrégularités, a livré un discours de rupture, promettant mercredi la “fin de la corruption, de la désorganisation et du manque de transparence” de l’Etat.- Manifestations sans fin -“Le gouvernement est prêt à se serrer la ceinture et à montrer l’exemple”, a-t-il assuré, proposant de “bâtir ensemble une nation plus propre, plus efficace”.Son prédécesseur Filipe Nyusi n’avait pas engagé de discussions directes avec Venancio Mondlane, ancien parlementaire et chroniqueur télé de 50 ans, qui mène l’opposition.Daniel Chapo, jusque-là un obscur gouverneur provincial sans expérience de gouvernement et choisi par défaut par son parti, a répété ces derniers mois qu’il parlerait avec “tout le monde”.”Venancio” a appelé à des manifestations cette semaine, menaçant de les poursuivre encore longtemps. Rentré la semaine dernière d’un exil qu’il s’était imposé après l’assassinat de deux de ses proches en octobre, “VM”, comme l’appelle aussi la rue, s’est indigné mardi de la violence du pouvoir. “Comment cela va-t-il finir?”, a-t-il demandé sur Facebook. “Ce régime ne veut pas la paix”, accuse l’opposant. “S’il le faut, nous manifesterons tous les jours, 365 jours par an.” Pour Johann Smith, analyste en risques politiques, le Frelimo risque d’avoir bien du mal à calmer le jeu.Le président sud-africain a été l’un des rares chefs d’Etat, avec celui de la Guinée-Bissau, à assister mercredi à l’investiture. “Même au niveau régional, on hésite à reconnaître que Chapo a gagné les élections, le scrutin s’est avéré si imparfait et injuste pour les citoyens”, note M. Smith.  Pour sortir de l’impasse, Daniel Chapo pourrait annoncer une sorte de commission pour réfléchir à des réformes, afin de gagner du temps, souffle un expert qui tient à rester anonyme.Il pourrait aussi intégrer, dans son gouvernement qui devrait être annoncé dans les 48 heures, des ministres issus de l’opposition et de la société civile.

Retraites: Bayrou promet de soumettre au Parlement un accord même partiel, sans satisfaire le PS

François Bayrou a promis mercredi de soumettre au Parlement un accord, même partiel, des partenaires sociaux sur les retraites, sans satisfaire les socialistes qui hésitent à le censurer.Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure demandait, pour ne pas voter la motion de censure qui sera examinée jeudi, que le Parlement soit saisi, quelles que soient les conclusions du “conclave” des syndicats et du patronat prévu pour trois mois.Le Premier ministre a répondu en partie à cette demande. Il a évoqué trois scénarii qui pourraient se produire à l’issue de cette “conférence sociale” destinée à revisiter la réforme contestée d’Elisabeth Borne.”Désaccord: on en reste au texte actuel. Accord complet: on fait un texte de loi. Accord partiel: on traduit l’accord partiel dans un texte d’amélioration de notre système de retraite. C’est la voie la plus franche, la plus transparente, la plus honnête qu’on pouvait trouver sur ces sujets là”, a détaillé François Bayrou dans sa déclaration de politique générale devant le Sénat.Mais il s’est heurté à une fin de non-recevoir. “Le compte n’y est pas”, lui a rétorqué Patrick Kanner, chef de file des sénateurs PS. “Votre discours ne nous permet pas d’avoir une vision claire de l’équilibre général de votre budget”, a-t-il ajouté, se disant “inquiet” de “découvrir les sujets sur lesquels vous ferez de nouvelles économies”.Et même “dans l’hypothèse où les conditions seraient réunies pour que nous ne censurions pas votre gouvernement, nous ne vous signons pas de chèque en blanc”, a-t-il mis en garde .Le Premier ministre avait déjà douché les espoirs du PS en annonçant à l’Assemblée nationale cette négociation, mais sans suspension de la réforme en vigueur.- “Confiance” -Les 66 élus PS doivent se réunir mercredi pour arrêter leur position sur la motion de censure déposée par leurs alliés de gauche, LFI en tête, à laquelle se sont ralliés les communistes et les Ecologistes.Comme François Bayrou la veille, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a aussi fait valoir que sur “une dizaine de sujets” soulevés par le PS, “il y a au moins huit sujets sur lesquels il aura une réponse qui va lui convenir”.Le Premier ministre a redit également sa “confiance dans le fait que tous les partenaires sociaux ont le souhait, le désir, la volonté que des progrès soient trouvés”.Encore faudrait-il que les discussions démarrent. Après des signaux contradictoires, la première réunion du “conclave” promis en présence du Premier ministre devrait avoir lieu vendredi à 11H00.Le chef du gouvernement a balisé le chemin dans sa déclaration de politique générale: d’abord une “mission flash” de la Cour des comptes pour travailler sur “des chiffres indiscutables”, puis un trimestre de négociation “sans aucun totem (ni) tabou” même sur les 64 ans, sous réserve de ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système de retraites.Une “humiliation totale” pour les socialistes, qui “n’ont rien obtenu, même pas des miettes”, a fustigé la députée écologiste Sandrine Rousseau, déterminée à censurer un Premier ministre qu’elle juge “indigne de sa fonction”.- “Couacs” -“Ce que propose François Bayrou est une comédie” et “il y a une possibilité qu’il parte très vite”, a renchéri la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, appelant le PS à “revenir à la raison” car “ceux qui vont à l’encontre du programme” du Nouveau Front populaire “s’excluent de fait” de l’alliance de gauche.Les soutiens de l’exécutif ne brillent pas non plus par leur cohésion. L’homme fort des Républicains, Laurent Wauquiez, a estimé sur CNews et Europe 1 que le projet de M. Bayrou “reste très flou”, en dépit de “bonnes intentions”.Imprécisions en revanche excusées par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé sur RTL que “faire un catalogue de mesures précises serait voué à l’échec”, tout en se disant “extrêmement déçue” par l’absence d’engagement sur la reprise du projet de loi sur la fin de vie.Même au MoDem, le parti de M. Bayrou, le chef des députés Marc Fesneau a reconnu sur France Inter que le discours du Premier ministre “peut donner le sentiment (d’être) trop dans des généralités”. Mais, “l’important c’est d’essayer de trouver une méthode”.Le tout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi matin le président du Sénat Gérard Larcher, après Mme Braun-Pivet la veille.Et si possible en évitant les couacs, comme le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen assumant mardi soir de “respecter toutes les forces politiques sauf le RN”. Une “insulte” aussitôt relevée par le président du parti d’extrême droite Jordan Bardella, qui détient toujours la clé d’une potentielle censure. La déclaration du ministre “n’est pas la position du gouvernement”, a tranché Sophie Primas.bur-gbh-ama-are/jmt/sp

Retraites: Bayrou promet de soumettre au Parlement un accord même partiel, sans satisfaire le PS

François Bayrou a promis mercredi de soumettre au Parlement un accord, même partiel, des partenaires sociaux sur les retraites, sans satisfaire les socialistes qui hésitent à le censurer.Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure demandait, pour ne pas voter la motion de censure qui sera examinée jeudi, que le Parlement soit saisi, quelles que soient les conclusions du “conclave” des syndicats et du patronat prévu pour trois mois.Le Premier ministre a répondu en partie à cette demande. Il a évoqué trois scénarii qui pourraient se produire à l’issue de cette “conférence sociale” destinée à revisiter la réforme contestée d’Elisabeth Borne.”Désaccord: on en reste au texte actuel. Accord complet: on fait un texte de loi. Accord partiel: on traduit l’accord partiel dans un texte d’amélioration de notre système de retraite. C’est la voie la plus franche, la plus transparente, la plus honnête qu’on pouvait trouver sur ces sujets là”, a détaillé François Bayrou dans sa déclaration de politique générale devant le Sénat.Mais il s’est heurté à une fin de non-recevoir. “Le compte n’y est pas”, lui a rétorqué Patrick Kanner, chef de file des sénateurs PS. “Votre discours ne nous permet pas d’avoir une vision claire de l’équilibre général de votre budget”, a-t-il ajouté, se disant “inquiet” de “découvrir les sujets sur lesquels vous ferez de nouvelles économies”.Et même “dans l’hypothèse où les conditions seraient réunies pour que nous ne censurions pas votre gouvernement, nous ne vous signons pas de chèque en blanc”, a-t-il mis en garde .Le Premier ministre avait déjà douché les espoirs du PS en annonçant à l’Assemblée nationale cette négociation, mais sans suspension de la réforme en vigueur.- “Confiance” -Les 66 élus PS doivent se réunir mercredi pour arrêter leur position sur la motion de censure déposée par leurs alliés de gauche, LFI en tête, à laquelle se sont ralliés les communistes et les Ecologistes.Comme François Bayrou la veille, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a aussi fait valoir que sur “une dizaine de sujets” soulevés par le PS, “il y a au moins huit sujets sur lesquels il aura une réponse qui va lui convenir”.Le Premier ministre a redit également sa “confiance dans le fait que tous les partenaires sociaux ont le souhait, le désir, la volonté que des progrès soient trouvés”.Encore faudrait-il que les discussions démarrent. Après des signaux contradictoires, la première réunion du “conclave” promis en présence du Premier ministre devrait avoir lieu vendredi à 11H00.Le chef du gouvernement a balisé le chemin dans sa déclaration de politique générale: d’abord une “mission flash” de la Cour des comptes pour travailler sur “des chiffres indiscutables”, puis un trimestre de négociation “sans aucun totem (ni) tabou” même sur les 64 ans, sous réserve de ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système de retraites.Une “humiliation totale” pour les socialistes, qui “n’ont rien obtenu, même pas des miettes”, a fustigé la députée écologiste Sandrine Rousseau, déterminée à censurer un Premier ministre qu’elle juge “indigne de sa fonction”.- “Couacs” -“Ce que propose François Bayrou est une comédie” et “il y a une possibilité qu’il parte très vite”, a renchéri la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, appelant le PS à “revenir à la raison” car “ceux qui vont à l’encontre du programme” du Nouveau Front populaire “s’excluent de fait” de l’alliance de gauche.Les soutiens de l’exécutif ne brillent pas non plus par leur cohésion. L’homme fort des Républicains, Laurent Wauquiez, a estimé sur CNews et Europe 1 que le projet de M. Bayrou “reste très flou”, en dépit de “bonnes intentions”.Imprécisions en revanche excusées par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé sur RTL que “faire un catalogue de mesures précises serait voué à l’échec”, tout en se disant “extrêmement déçue” par l’absence d’engagement sur la reprise du projet de loi sur la fin de vie.Même au MoDem, le parti de M. Bayrou, le chef des députés Marc Fesneau a reconnu sur France Inter que le discours du Premier ministre “peut donner le sentiment (d’être) trop dans des généralités”. Mais, “l’important c’est d’essayer de trouver une méthode”.Le tout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi matin le président du Sénat Gérard Larcher, après Mme Braun-Pivet la veille.Et si possible en évitant les couacs, comme le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen assumant mardi soir de “respecter toutes les forces politiques sauf le RN”. Une “insulte” aussitôt relevée par le président du parti d’extrême droite Jordan Bardella, qui détient toujours la clé d’une potentielle censure. La déclaration du ministre “n’est pas la position du gouvernement”, a tranché Sophie Primas.bur-gbh-ama-are/jmt/sp

Retraites: Bayrou promet de soumettre au Parlement un accord même partiel, sans satisfaire le PS

François Bayrou a promis mercredi de soumettre au Parlement un accord, même partiel, des partenaires sociaux sur les retraites, sans satisfaire les socialistes qui hésitent à le censurer.Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure demandait, pour ne pas voter la motion de censure qui sera examinée jeudi, que le Parlement soit saisi, quelles que soient les conclusions du “conclave” des syndicats et du patronat prévu pour trois mois.Le Premier ministre a répondu en partie à cette demande. Il a évoqué trois scénarii qui pourraient se produire à l’issue de cette “conférence sociale” destinée à revisiter la réforme contestée d’Elisabeth Borne.”Désaccord: on en reste au texte actuel. Accord complet: on fait un texte de loi. Accord partiel: on traduit l’accord partiel dans un texte d’amélioration de notre système de retraite. C’est la voie la plus franche, la plus transparente, la plus honnête qu’on pouvait trouver sur ces sujets là”, a détaillé François Bayrou dans sa déclaration de politique générale devant le Sénat.Mais il s’est heurté à une fin de non-recevoir. “Le compte n’y est pas”, lui a rétorqué Patrick Kanner, chef de file des sénateurs PS. “Votre discours ne nous permet pas d’avoir une vision claire de l’équilibre général de votre budget”, a-t-il ajouté, se disant “inquiet” de “découvrir les sujets sur lesquels vous ferez de nouvelles économies”.Et même “dans l’hypothèse où les conditions seraient réunies pour que nous ne censurions pas votre gouvernement, nous ne vous signons pas de chèque en blanc”, a-t-il mis en garde .Le Premier ministre avait déjà douché les espoirs du PS en annonçant à l’Assemblée nationale cette négociation, mais sans suspension de la réforme en vigueur.- “Confiance” -Les 66 élus PS doivent se réunir mercredi pour arrêter leur position sur la motion de censure déposée par leurs alliés de gauche, LFI en tête, à laquelle se sont ralliés les communistes et les Ecologistes.Comme François Bayrou la veille, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a aussi fait valoir que sur “une dizaine de sujets” soulevés par le PS, “il y a au moins huit sujets sur lesquels il aura une réponse qui va lui convenir”.Le Premier ministre a redit également sa “confiance dans le fait que tous les partenaires sociaux ont le souhait, le désir, la volonté que des progrès soient trouvés”.Encore faudrait-il que les discussions démarrent. Après des signaux contradictoires, la première réunion du “conclave” promis en présence du Premier ministre devrait avoir lieu vendredi à 11H00.Le chef du gouvernement a balisé le chemin dans sa déclaration de politique générale: d’abord une “mission flash” de la Cour des comptes pour travailler sur “des chiffres indiscutables”, puis un trimestre de négociation “sans aucun totem (ni) tabou” même sur les 64 ans, sous réserve de ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système de retraites.Une “humiliation totale” pour les socialistes, qui “n’ont rien obtenu, même pas des miettes”, a fustigé la députée écologiste Sandrine Rousseau, déterminée à censurer un Premier ministre qu’elle juge “indigne de sa fonction”.- “Couacs” -“Ce que propose François Bayrou est une comédie” et “il y a une possibilité qu’il parte très vite”, a renchéri la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, appelant le PS à “revenir à la raison” car “ceux qui vont à l’encontre du programme” du Nouveau Front populaire “s’excluent de fait” de l’alliance de gauche.Les soutiens de l’exécutif ne brillent pas non plus par leur cohésion. L’homme fort des Républicains, Laurent Wauquiez, a estimé sur CNews et Europe 1 que le projet de M. Bayrou “reste très flou”, en dépit de “bonnes intentions”.Imprécisions en revanche excusées par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé sur RTL que “faire un catalogue de mesures précises serait voué à l’échec”, tout en se disant “extrêmement déçue” par l’absence d’engagement sur la reprise du projet de loi sur la fin de vie.Même au MoDem, le parti de M. Bayrou, le chef des députés Marc Fesneau a reconnu sur France Inter que le discours du Premier ministre “peut donner le sentiment (d’être) trop dans des généralités”. Mais, “l’important c’est d’essayer de trouver une méthode”.Le tout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi matin le président du Sénat Gérard Larcher, après Mme Braun-Pivet la veille.Et si possible en évitant les couacs, comme le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen assumant mardi soir de “respecter toutes les forces politiques sauf le RN”. Une “insulte” aussitôt relevée par le président du parti d’extrême droite Jordan Bardella, qui détient toujours la clé d’une potentielle censure. La déclaration du ministre “n’est pas la position du gouvernement”, a tranché Sophie Primas.bur-gbh-ama-are/jmt/sp