Déçu par Bayrou, le PS veut continuer à négocier à la veille de la censure

Déçus par les annonces de François Bayrou sur les retraites et le budget, les socialistes exhortent mercredi le gouvernement à continuer de négocier, à la veille d’une motion de censure qu’ils hésitent à voter.”Le compte n’y est pas”, mais ils continuent d’espérer un accord. Mardi pourtant, le Premier ministre a douché leurs espoirs en annonçant une négociation, mais sans suspension de la réforme des retraites.”La condition minimale qu’on demandait n’est plus remplie”, a constaté le député PS Arthur Delaporte mercredi, réclamant “un retour au Parlement” de ce dossier explosif, même en cas d’échec des discussions entre syndicats et patronat.”On attend une réponse du Premier ministre extrêmement claire”, a ajouté le porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée, qui “ne voi(t) pas en l’état comment nous ne censurons pas” le gouvernement.Les 66 élus PS doivent justement se réunir mercredi pour arrêter leur position sur la motion de censure déposée par leurs alliés de gauche, LFI en tête.- Première réunion bien vendredi -Mais le gouvernement s’est voulu apaisant. Sa porte-parole, Sophie Primas, a affirmé lors du compte-rendu du conseil des ministres à la mi-journée que les socialistes auraient “toutes les raisons d’être rassurés” en écoutant la déclaration de politique générale que François Bayrou prononcera au Sénat à 15H00. “Sur une dizaine de sujets” soulevés par le PS, “il y a au moins huit sujets sur lesquels il aura une réponse qui va lui convenir”, a-t-elle insisté. Tout en répétant que si les partenaires sociaux ne trouvaient pas d’accord au bout de trois mois de discussions pour revenir sur la réforme des retraites de 2023, cette dernière “continuera à s’appliquer”, sans nouveau passage au Parlement. Comme Matignon, elle s’est en outre dite confiante dans la capacité des partenaires sociaux à trouver cet accord dans le délai fixé. Encore faudrait-il que les discussions démarrent. Contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, la première réunion du “conclave” promis par le Premier ministre aura bien lieu vendredi, à 11H00, a confirmé Matignon.A l’instar d’autres syndicats, la patronne de la CGT, Sophie Binet, avait précédemment rapporté que ce rendez-vous “n’aurait pas lieu” vendredi. Le chef du gouvernement a balisé le chemin dans sa déclaration de politique générale, mardi à l’Assemblée: d’abord une “mission flash” de la Cour des comptes pour travailler sur “des chiffres indiscutables”, puis un trimestre de négociation “sans aucun totem (ni) tabou” même sur les 64 ans, sous réserve de ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système de retraites.Une “humiliation totale” pour les socialistes, qui “n’ont rien obtenu, même pas des miettes”, a fustigé la députée écologiste Sandrine Rousseau, déterminée à censurer un Premier ministre qu’elle juge “indigne de sa fonction”.”Ce que propose François Bayrou est une comédie” et “il y a une possibilité qu’il parte très vite”, a renchéri la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, appelant le PS à “revenir à la raison” car “ceux qui vont à l’encontre du programme” du Nouveau Front populaire “s’excluent de fait” de l’alliance de gauche.- “Flou” et “généralités” -Les soutiens de l’exécutif ne brillent pas non plus par leur cohésion. L’homme fort des Républicains, Laurent Wauquiez, a ainsi estimé sur Cnews et Europe 1 que le projet de M. Bayrou “reste très flou”, en dépit de “bonnes intentions”.Imprécision en revanche excusée par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé sur RTL que “faire un catalogue de mesures précises serait voué à l’échec”, tout en se disant “extrêmement déçue” par l’absence d’engagement sur la reprise du projet de loi sur la fin de vie.Même au MoDem, le parti de M. Bayrou, le chef des députés Marc Fesneau a reconnu sur France Inter que le discours du Premier ministre “peut donner le sentiment (d’être) trop dans des généralités”. Mais, “l’important c’est d’essayer de trouver une méthode”.Le tout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi matin le président du Sénat Gérard Larcher, quelques heures avant une nouvelle allocution du Premier ministre devant la chambre haute.Et si possible en évitant les couacs, comme le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen assumant mardi soir de “respecter toutes les forces politiques sauf le RN”. Une “insulte” aussitôt relevée par le président du parti d’extrême droite Jordan Bardella, qui détient toujours la clé d’une potentielle censure. La déclaration du ministre “n’est pas la position du gouvernement”, a tranché Sophie Primas.  

Commission d’enquête sur le dérapage budgétaire: Alexis Kohler sera convoqué à l’Assemblée

Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, sera convoqué pour être auditionné à l’Assemblée dans le cadre de la commission d’enquête sur le dérapage des finances publiques, ont annoncé des sources parlementaires à l’AFP mercredi.A l’issue d’un vote à huis clos en commission des finances, 37 députés ont voté pour cette audition et 18 contre (issus de LR, et des trois groupes macronistes), selon ces sources. Présidée par Eric Coquerel (LFI), la commission des finances avait obtenu pour six mois les pouvoirs d’une commission d’enquête (convocations avec obligation pour la personne de l’honorer, pouvoirs d’investigation, auditions sous serment, etc…), et lancé ses travaux début décembre pour enquêter sur “les causes” de “la variation” et des “écarts des prévisions fiscales et budgétaires” constatés sur les années 2023 et 2024.”On dénonce un détournement de procédure” qui “est contraire à l’indépendance des pouvoirs et à l’article 67 de la Constitution”, a réagi auprès de l’AFP après le vote le député Renaissance Mathieu Lefèvre. Le co-rapporteur de cette commission d’enquête a également regretté qu’il n’y ait “pas eu de débat” et accusé le président de la commission des finances d’avoir cherché à “l’étouffer”.L’article 67 de la Constitution “concerne la responsabilité du chef de l’Etat et n’inclue pas ses collaborateurs”, a répondu Eric Coquerel, joint par l’AFP. Il a également affirmé que des “jurisprudences” existaient, notamment dans “les affaires Benalla et Cahuzac”, où des collaborateurs du chef de l’Etat avaient été interrogés.Plusieurs personnes questionnées pendant cette commission d’enquête ont évoqué “des réunions qui ont été organisées à l’Elysée, et dans ce contexte c’est normal de pouvoir interroger les collaborateurs” du président de la République, a-t-il poursuivi.Une position partagée par le groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale qui a jugé dans un communiqué “indispensable d’auditionner un responsable de l’Elysée dans le cadre de cette commission d’enquête”, et accusé les députés macronistes qui s’y sont opposés de chercher “à saboter les travaux de cette commission”.Des personnalités politiques et de la haute administration ont été entendues ces dernières semaines dans l’objectif de faire la lumière sur des erreurs de prévisions sur le déficit public, finalement attendu à 6,1% du PIB (produit intérieur brut) en 2024, un chiffre très éloigné des 4,4% prévu à l’automne 2023 et des 5,1% anticipés au printemps, après réévaluation sous le gouvernement de Gabriel Attal. Le 12 décembre 2024, Bruno Le Maire, qui a piloté Bercy pendant sept ans de 2017 à l’été 2024, avait lancé une charge virulente contre les députés, les accusant à trois reprises “d’hypocrisie” dans son propos liminaire, suscitant la consternation de nombreux députés présents dans la salle.Quelques jours plus tard, Thomas Cazenave, ministre chargé des Comptes publics entre juillet 2023 et septembre 2024, avait mis le dérapage du déficit pour 2024 sur le compte d’estimations de recettes erronées de la part des modèles de calcul de Bercy, et d’une hausse plus forte qu’attendu des dépenses des collectivités locales. Le président LFI de la Commission des Finances, Éric Coquerel, avait considéré pour sa part que ces écarts tenaient surtout à “une surestimation des résultats des politiques menées depuis 2017”.

Commission d’enquête sur le dérapage budgétaire: Alexis Kohler sera convoqué à l’Assemblée

Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, sera convoqué pour être auditionné à l’Assemblée dans le cadre de la commission d’enquête sur le dérapage des finances publiques, ont annoncé des sources parlementaires à l’AFP mercredi.A l’issue d’un vote à huis clos en commission des finances, 37 députés ont voté pour cette audition et 18 contre (issus de LR, et des trois groupes macronistes), selon ces sources. Présidée par Eric Coquerel (LFI), la commission des finances avait obtenu pour six mois les pouvoirs d’une commission d’enquête (convocations avec obligation pour la personne de l’honorer, pouvoirs d’investigation, auditions sous serment, etc…), et lancé ses travaux début décembre pour enquêter sur “les causes” de “la variation” et des “écarts des prévisions fiscales et budgétaires” constatés sur les années 2023 et 2024.”On dénonce un détournement de procédure” qui “est contraire à l’indépendance des pouvoirs et à l’article 67 de la Constitution”, a réagi auprès de l’AFP après le vote le député Renaissance Mathieu Lefèvre. Le co-rapporteur de cette commission d’enquête a également regretté qu’il n’y ait “pas eu de débat” et accusé le président de la commission des finances d’avoir cherché à “l’étouffer”.L’article 67 de la Constitution “concerne la responsabilité du chef de l’Etat et n’inclue pas ses collaborateurs”, a répondu Eric Coquerel, joint par l’AFP. Il a également affirmé que des “jurisprudences” existaient, notamment dans “les affaires Benalla et Cahuzac”, où des collaborateurs du chef de l’Etat avaient été interrogés.Plusieurs personnes questionnées pendant cette commission d’enquête ont évoqué “des réunions qui ont été organisées à l’Elysée, et dans ce contexte c’est normal de pouvoir interroger les collaborateurs” du président de la République, a-t-il poursuivi.Une position partagée par le groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale qui a jugé dans un communiqué “indispensable d’auditionner un responsable de l’Elysée dans le cadre de cette commission d’enquête”, et accusé les députés macronistes qui s’y sont opposés de chercher “à saboter les travaux de cette commission”.Des personnalités politiques et de la haute administration ont été entendues ces dernières semaines dans l’objectif de faire la lumière sur des erreurs de prévisions sur le déficit public, finalement attendu à 6,1% du PIB (produit intérieur brut) en 2024, un chiffre très éloigné des 4,4% prévu à l’automne 2023 et des 5,1% anticipés au printemps, après réévaluation sous le gouvernement de Gabriel Attal. Le 12 décembre 2024, Bruno Le Maire, qui a piloté Bercy pendant sept ans de 2017 à l’été 2024, avait lancé une charge virulente contre les députés, les accusant à trois reprises “d’hypocrisie” dans son propos liminaire, suscitant la consternation de nombreux députés présents dans la salle.Quelques jours plus tard, Thomas Cazenave, ministre chargé des Comptes publics entre juillet 2023 et septembre 2024, avait mis le dérapage du déficit pour 2024 sur le compte d’estimations de recettes erronées de la part des modèles de calcul de Bercy, et d’une hausse plus forte qu’attendu des dépenses des collectivités locales. Le président LFI de la Commission des Finances, Éric Coquerel, avait considéré pour sa part que ces écarts tenaient surtout à “une surestimation des résultats des politiques menées depuis 2017”.

Commission d’enquête sur le dérapage budgétaire: Alexis Kohler sera convoqué à l’Assemblée

Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, sera convoqué pour être auditionné à l’Assemblée dans le cadre de la commission d’enquête sur le dérapage des finances publiques, ont annoncé des sources parlementaires à l’AFP mercredi.A l’issue d’un vote à huis clos en commission des finances, 37 députés ont voté pour cette audition et 18 contre (issus de LR, et des trois groupes macronistes), selon ces sources. Présidée par Eric Coquerel (LFI), la commission des finances avait obtenu pour six mois les pouvoirs d’une commission d’enquête (convocations avec obligation pour la personne de l’honorer, pouvoirs d’investigation, auditions sous serment, etc…), et lancé ses travaux début décembre pour enquêter sur “les causes” de “la variation” et des “écarts des prévisions fiscales et budgétaires” constatés sur les années 2023 et 2024.”On dénonce un détournement de procédure” qui “est contraire à l’indépendance des pouvoirs et à l’article 67 de la Constitution”, a réagi auprès de l’AFP après le vote le député Renaissance Mathieu Lefèvre. Le co-rapporteur de cette commission d’enquête a également regretté qu’il n’y ait “pas eu de débat” et accusé le président de la commission des finances d’avoir cherché à “l’étouffer”.L’article 67 de la Constitution “concerne la responsabilité du chef de l’Etat et n’inclue pas ses collaborateurs”, a répondu Eric Coquerel, joint par l’AFP. Il a également affirmé que des “jurisprudences” existaient, notamment dans “les affaires Benalla et Cahuzac”, où des collaborateurs du chef de l’Etat avaient été interrogés.Plusieurs personnes questionnées pendant cette commission d’enquête ont évoqué “des réunions qui ont été organisées à l’Elysée, et dans ce contexte c’est normal de pouvoir interroger les collaborateurs” du président de la République, a-t-il poursuivi.Une position partagée par le groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale qui a jugé dans un communiqué “indispensable d’auditionner un responsable de l’Elysée dans le cadre de cette commission d’enquête”, et accusé les députés macronistes qui s’y sont opposés de chercher “à saboter les travaux de cette commission”.Des personnalités politiques et de la haute administration ont été entendues ces dernières semaines dans l’objectif de faire la lumière sur des erreurs de prévisions sur le déficit public, finalement attendu à 6,1% du PIB (produit intérieur brut) en 2024, un chiffre très éloigné des 4,4% prévu à l’automne 2023 et des 5,1% anticipés au printemps, après réévaluation sous le gouvernement de Gabriel Attal. Le 12 décembre 2024, Bruno Le Maire, qui a piloté Bercy pendant sept ans de 2017 à l’été 2024, avait lancé une charge virulente contre les députés, les accusant à trois reprises “d’hypocrisie” dans son propos liminaire, suscitant la consternation de nombreux députés présents dans la salle.Quelques jours plus tard, Thomas Cazenave, ministre chargé des Comptes publics entre juillet 2023 et septembre 2024, avait mis le dérapage du déficit pour 2024 sur le compte d’estimations de recettes erronées de la part des modèles de calcul de Bercy, et d’une hausse plus forte qu’attendu des dépenses des collectivités locales. Le président LFI de la Commission des Finances, Éric Coquerel, avait considéré pour sa part que ces écarts tenaient surtout à “une surestimation des résultats des politiques menées depuis 2017”.

Narcotrafic: les commandos, “dernier rempart” en mer contre la cocaïne

“Toper la cargaison et se dire que cette drogue n’ira pas dans nos rues, au final, c’est ça notre satisfaction”. Les commandos de marine prêtent main forte à la frégate de surveillance française Ventôse basée aux Antilles pour lutter contre le narcotrafic (Narcops).Ces bérets verts, rompus aux missions rudes et secrètes, chassent la nuit, à bord de leur rapide semi-rigide (un Etraco), des bateaux chargés de cocaïne en mer des Caraïbes.”On part en pleine nuit, au milieu de l’océan, c’est impressionnant. C’est une sensation complètement différente, on est comme des aveugles, nos sens se développent plus, on se sent décuplés”, raconte Jo, chef de la mission commandos. Avec sa voix légèrement cassée le quadragénaire, fort de ses 24 années de service, évoque “une petite meute de loups toujours aux aguets”.Deux à trois fois par an, la marine française mène des opérations Carib Royal en haute mer sur l’arc antillais pour empêcher la cocaïne d’entrer sur le marché européen. Avec en appui un commando basé à Lanester (Morbihan), chargé d’immobiliser un bateau (voilier, go fast) et de monter à bord, dans un cadre juridique strict.Les membres des forces spéciales, cagoulés, en treillis vert kaki et lourdement armés, se préparent, avec leur équipement de 30 kilos sur le dos, aux pires scénarios, y compris celui de tirs de riposte de trafiquants.  “Le but du commando, c’est de faire des missions que les autres ne sont pas capables de faire. Ce sont des missions assez hostiles. Personne n’a envie de sortir dans une tempête avec mer 5 ou 6, en zodiac! On est peut-être les dernières personnes à pouvoir le faire et ça aussi, c’est le côté exaltant: se dire qu’on est le dernier rempart à ce niveau-là”, explique le second maître Brieuc.Son collègue, le second maître Brice, venu rechercher chez les marines “de la rusticité, de la force mentale” et de la confrontation face “à la mer qui peut être très tranchante”, ne s’enorgueillit pas de ces missions hors norme et trouve toujours du sens à ce qu’il fait, même si les saisies de cocaïne sont infimes par rapport aux quantités produites.”Je préfère faire un tout petit peu que rien du tout. Si on n’était pas là, qu’est-ce que les trafiquants se diraient? +Y a personne pour nous arrêter+. C’est l’autoroute de la drogue! Ca a au moins un côté dissuasif et ça suffit à nous satisfaire”, appuie-t-il.- Convivialité et corvées -Dans leur mini espace commun à bord du Ventôse, des drapeaux et autres écussons témoignent de leur appartenance à l’un des sept commandos marine en France spécialisés dans l’assaut par la mer, le contre-terrorisme maritime, la libération d’otages et l’extraction de ressortissants, pour lesquels ils mènent des missions délicates et périlleuses dont ils ne disent mot. Mais loin de s’isoler, ils partagent des moments de convivialité – et aussi les corvées – avec les marins de la frégate.”Il y a une super bonne ambiance à bord. C’est super important d’avoir cette cohésion entre ce qu’on appelle la marine en vert, donc souvent déployée au sol, et la marine en bleu, donc embarquée. On est vachement épaulés, c’est l’esprit d’équipage”, explique Nono.Lui est tireur d’élite. Sa mission? Protéger, depuis un hélicoptère, le groupe qui va aborder un éventuel narcotrafiquant, et effectuer “des tirs de sommation, des tirs d’arrêt et d’enchaînement”.Une lourde responsabilité assumée sur ses dix missions opérationnelles, dont deux en mer pour des opérations de lutte contre le narcotrafic.”Sur certaine missions, il y a plus de résonance que sur d’autres. Par exemple, dans les conflits contre Daech, il y avait une très forte résonance par rapport aux attentats de 2015. Là, pour la +coke+, il y a aussi une résonance, parce que toutes les semaines il se passe quelque chose en France par rapport à ça”, confie le tireur.”Alors si jamais on chope, je me dis qu’il y aura peut-être la fille d’un ami, ou le fils d’un ami qui ne sera peut-être pas confronté à ça en soirée”, espère Nono. 

Au “stade final”, les négociations pour une trêve à Gaza s’accélèrent

Les négociateurs réunis à Doha ont poursuivi mercredi leurs discussions, désormais au “stade final” selon le Qatar, en espérant parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, après 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts.A quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les discussions indirectes se sont intensifiées en vue d’une trêve associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.Les présidents américain Joe Biden et égyptien Abdel Fattah al-Sissi, lors d’une conversation téléphonique mardi, ont exhorté les deux parties “à faire preuve de la flexibilité nécessaire”, selon la présidence égyptienne.Les discussions se poursuivaient mercredi dans la capitale qatarie, selon une source israélienne proche des négociations.Le Qatar, principal pays médiateur avec les Etats-Unis et l’Egypte, avait déclaré mardi que les négociations étaient “au stade final” et que les “principaux problèmes” avaient été réglés, espérant un accord “très bientôt”.Selon deux sources proches du Hamas, 33 otages devraient être libérés durant une première phase, en échange d’un millier de Palestiniens détenus par Israël. Les otages seraient libérés “par groupes, en commençant par les enfants et les femmes”.Le gouvernement israélien a confirmé qu’il cherchait à obtenir la libération de “33 otages” pendant la première étape et était prêt à libérer “des centaines” de prisonniers palestiniens.- “Le temps presse” -Alors qu’un accord pourrait être imminent, Israël multiplie les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, affirmant viser des combattants du Hamas.Pendant la nuit de mardi à mercredi, 24 personnes ont été tuées, selon les secours, notamment à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, et à Gaza-ville, dans le nord, où une frappe a touché une école abritant des déplacés.A Deir el-Balah, Nadia Madi, une déplacée, priait pour qu'”une trêve soit déclarée”.”Je suis prête à reconstruire ma vie au milieu des décombres”, a assuré cette femme qui a fui son foyer comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire assiégé, et n’a pas revu sa famille “depuis plus d’un an”.Une seule trêve d’une semaine a été observée fin novembre 2023 et les négociations menées depuis se sont heurtées à l’intransigeance des deux camps.Mais les pourparlers se sont intensifiés à l’approche du retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis le 20 janvier, dans un climat de pression internationale accrue sur les différentes parties.Donald Trump a récemment promis “l’enfer” à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour. “Le temps presse, les otages vivants finiront par mourir. Les otages morts risquent d’être perdus. Nous devons agir maintenant”, a lancé Gil Dickman, cousin de l’otage Carmel Gat, lors d’un rassemblement mardi soir à Jérusalem.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Au moins 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, dont 62 en 24 heures, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par les Nations unies.- Zone tampon -Les pourparlers à Doha se déroulent avec le mouvement islamiste palestinien et les négociateurs israéliens présents dans deux salles séparées, selon une source proche des pourparlers.Le Jihad islamique, un groupe armé allié du Hamas, a annoncé mercredi qu’il participait aux discussions.Selon un responsable israélien, les négociations pour la deuxième phase de l’accord commenceront le 16e jour après le début de la première phase. Cette deuxième phase concernera la libération des derniers otages, “soit les soldats et les hommes en âge d’être mobilisés”, ainsi que le retour des corps des otages morts, selon le Times of Israel.Mais un responsable israélien a affirmé mardi qu’Israël ne quitterait “pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts”.Selon des médias israéliens, Israël pourra maintenir une “zone tampon” du nord au sud de la bande de Gaza durant la première phase.Le secrétaire d’Etat américain sortant, Antony Blinken, a proposé mardi d’envoyer une force internationale de sécurité à Gaza et de placer le territoire sous la responsabilité de l’ONU.Il a estimé que l’Autorité palestinienne, qui détient une autorité administrative partielle en Cisjordanie occupée, devrait à l’avenir reprendre le contrôle de Gaza.Le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, a affirmé mercredi que la communauté internationale devra maintenir la pression sur Israël pour qu’il accepte la création d’un Etat palestinien après une trêve. Israël “doit comprendre ce qui est juste et ce qui est injuste, et que le pouvoir de veto sur la paix et l’Etat palestinien ne sera plus accepté ni toléré”, a-t-il affirmé.

Au “stade final”, les négociations pour une trêve à Gaza s’accélèrent

Les négociateurs réunis à Doha ont poursuivi mercredi leurs discussions, désormais au “stade final” selon le Qatar, en espérant parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, après 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts.A quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les discussions indirectes se sont intensifiées en vue d’une trêve associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.Les présidents américain Joe Biden et égyptien Abdel Fattah al-Sissi, lors d’une conversation téléphonique mardi, ont exhorté les deux parties “à faire preuve de la flexibilité nécessaire”, selon la présidence égyptienne.Les discussions se poursuivaient mercredi dans la capitale qatarie, selon une source israélienne proche des négociations.Le Qatar, principal pays médiateur avec les Etats-Unis et l’Egypte, avait déclaré mardi que les négociations étaient “au stade final” et que les “principaux problèmes” avaient été réglés, espérant un accord “très bientôt”.Selon deux sources proches du Hamas, 33 otages devraient être libérés durant une première phase, en échange d’un millier de Palestiniens détenus par Israël. Les otages seraient libérés “par groupes, en commençant par les enfants et les femmes”.Le gouvernement israélien a confirmé qu’il cherchait à obtenir la libération de “33 otages” pendant la première étape et était prêt à libérer “des centaines” de prisonniers palestiniens.- “Le temps presse” -Alors qu’un accord pourrait être imminent, Israël multiplie les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, affirmant viser des combattants du Hamas.Pendant la nuit de mardi à mercredi, 24 personnes ont été tuées, selon les secours, notamment à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, et à Gaza-ville, dans le nord, où une frappe a touché une école abritant des déplacés.A Deir el-Balah, Nadia Madi, une déplacée, priait pour qu'”une trêve soit déclarée”.”Je suis prête à reconstruire ma vie au milieu des décombres”, a assuré cette femme qui a fui son foyer comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire assiégé, et n’a pas revu sa famille “depuis plus d’un an”.Une seule trêve d’une semaine a été observée fin novembre 2023 et les négociations menées depuis se sont heurtées à l’intransigeance des deux camps.Mais les pourparlers se sont intensifiés à l’approche du retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis le 20 janvier, dans un climat de pression internationale accrue sur les différentes parties.Donald Trump a récemment promis “l’enfer” à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour. “Le temps presse, les otages vivants finiront par mourir. Les otages morts risquent d’être perdus. Nous devons agir maintenant”, a lancé Gil Dickman, cousin de l’otage Carmel Gat, lors d’un rassemblement mardi soir à Jérusalem.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Au moins 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, dont 62 en 24 heures, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par les Nations unies.- Zone tampon -Les pourparlers à Doha se déroulent avec le mouvement islamiste palestinien et les négociateurs israéliens présents dans deux salles séparées, selon une source proche des pourparlers.Le Jihad islamique, un groupe armé allié du Hamas, a annoncé mercredi qu’il participait aux discussions.Selon un responsable israélien, les négociations pour la deuxième phase de l’accord commenceront le 16e jour après le début de la première phase. Cette deuxième phase concernera la libération des derniers otages, “soit les soldats et les hommes en âge d’être mobilisés”, ainsi que le retour des corps des otages morts, selon le Times of Israel.Mais un responsable israélien a affirmé mardi qu’Israël ne quitterait “pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts”.Selon des médias israéliens, Israël pourra maintenir une “zone tampon” du nord au sud de la bande de Gaza durant la première phase.Le secrétaire d’Etat américain sortant, Antony Blinken, a proposé mardi d’envoyer une force internationale de sécurité à Gaza et de placer le territoire sous la responsabilité de l’ONU.Il a estimé que l’Autorité palestinienne, qui détient une autorité administrative partielle en Cisjordanie occupée, devrait à l’avenir reprendre le contrôle de Gaza.Le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, a affirmé mercredi que la communauté internationale devra maintenir la pression sur Israël pour qu’il accepte la création d’un Etat palestinien après une trêve. Israël “doit comprendre ce qui est juste et ce qui est injuste, et que le pouvoir de veto sur la paix et l’Etat palestinien ne sera plus accepté ni toléré”, a-t-il affirmé.

Corée du Sud: arrestation du président suspendu, une première

Le président suspendu en Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a été arrêté mercredi lors d’un assaut des enquêteurs, une mesure sans précédent à l’image de la crise politique provoquée par sa tentative ratée d’imposer la loi martiale début décembre.Après une première descente qui avait tourné au fiasco début janvier, des agents du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) et de la police se sont présentés en nombre, avant l’aube, à la résidence où l’ancien procureur était retranché depuis des semaines dans un quartier huppé de Séoul.Entrés dans son domicile en passant d’abord par-dessus le mur d’enceinte avec des échelles, les enquêteurs ont annoncé l’avoir appréhendé à 10H33 (01H33 GMT). M. Yoon a ensuite été conduit aux bureaux du CIO, où il est en garde à vue.Jamais un chef d’Etat sud-coréen en exercice n’avait été arrêté.”J’ai décidé de répondre au Bureau d’enquête sur la corruption”, a annoncé M. Yoon dans un message vidéo, ajoutant qu’il ne reconnaissait pas la légalité de l’enquête mais qu’il s’y soumettait “pour éviter toute effusion de sang malheureuse”.Suspendu par les députés et visé par une enquête pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort, Yoon Suk Yeol avait jusque-là refusé de répondre aux convocations, poussant les procureurs à recourir à des mandats d’arrêt afin de l’y forcer.Il “exerce son droit de garder le silence” pour le moment, a déclaré à la presse le CIO en début d’après-midi.Un responsable a expliqué que M. Yoon refusait d’être filmé pendant son interrogatoire et qu’il passerait la nuit dans un centre de détention.Yoon Suk Yeol peut être retenu pendant 48 heures en vertu du mandat en cours. Un nouvel ordre serait nécessaire pour éventuellement prolonger la durée.- Message sur Facebook -Dans un message publié sur Facebook après les événements, que l’ancien procureur affirme avoir écrit alors qu’il était barricadé chez lui, il répète ses accusations de fraudes électorales et invective de nouveau les forces “hostiles” attaquant la Corée du Sud, faisant allusion à Pyongyang.M. Yoon est dans la tourmente pour avoir instauré brièvement la loi martiale le 3 décembre, une mesure choc ayant rappelé les heures sombres de la dictature militaire. Il l’avait alors justifiée par sa volonté de protéger le pays des “forces communistes nord-coréennes” et d'”éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.Au sein d’un Parlement cerné par des soldats, les députés avaient déjoué ses plans en votant un texte exigeant la levée de cet état d’exception. Mis sous pression par les élus, des milliers de manifestants prodémocratie et contraint par la Constitution, Yoon Suk Yeol avait dû obtempérer.Il est suspendu depuis l’adoption le 14 décembre d’une motion de destitution à l’Assemblée nationale et attend le jugement de la Cour constitutionnelle pour savoir s’il sera définitivement démis ou rétabli dans ses fonctions. La juridiction a d’ici à la mi-juin pour se prononcer, M. Yoon restant officiellement le président jusque-là.- Le chaos est “terminé” -Le 3 janvier, le Service de sécurité présidentiel (PSS), chargé de protéger les chefs de l’Etat, avait bloqué la tentative initiale du CIO d’exécuter un premier mandat d’arrêt contre M. Yoon.Pour leur deuxième descente, motivée par un nouvel ordre d’arrestation, les autorités avaient prévenu qu’elles appréhenderaient quiconque ferait obstruction.De brèves altercations avaient d’abord éclaté devant le portail de la résidence, où campaient des milliers de partisans résolus à défendre M. Yoon.L’arrestation de Yoon Suk Yeol est “le premier pas vers le retour de l’ordre”, a salué Park Chan-dae, chef des députés du Parti démocrate (principale force de l’opposition) au Parlement.”L’histoire se souviendra inévitablement que le CIO et la police ont exécuté un mandat injuste et illégal”, a pour sa part fustigé Kweon Seong-dong, son homologue du Parti du pouvoir au peuple (PPP) dont est issu M. Yoon.Le chaos “terminé”, le président du Parlement Woo Won-shik a appelé à concentrer les “efforts sur la stabilisation des affaires de l’Etat et sur le rétablissement des moyens de subsistance de la population”.Mardi, la Cour constitutionnelle a formellement lancé le procès en destitution de Yoon Suk Yeol. Ce dernier ne s’est pas présenté à la première audience, dès lors écourtée, invoquant des “inquiétudes” concernant la sécurité.La procédure continuera même sans lui. Une deuxième audience est prévue jeudi.cdl-hj-tmt-lpa/pz

Corée du Sud: arrestation du président suspendu, une première

Le président suspendu en Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a été arrêté mercredi lors d’un assaut des enquêteurs, une mesure sans précédent à l’image de la crise politique provoquée par sa tentative ratée d’imposer la loi martiale début décembre.Après une première descente qui avait tourné au fiasco début janvier, des agents du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) et de la police se sont présentés en nombre, avant l’aube, à la résidence où l’ancien procureur était retranché depuis des semaines dans un quartier huppé de Séoul.Entrés dans son domicile en passant d’abord par-dessus le mur d’enceinte avec des échelles, les enquêteurs ont annoncé l’avoir appréhendé à 10H33 (01H33 GMT). M. Yoon a ensuite été conduit aux bureaux du CIO, où il est en garde à vue.Jamais un chef d’Etat sud-coréen en exercice n’avait été arrêté.”J’ai décidé de répondre au Bureau d’enquête sur la corruption”, a annoncé M. Yoon dans un message vidéo, ajoutant qu’il ne reconnaissait pas la légalité de l’enquête mais qu’il s’y soumettait “pour éviter toute effusion de sang malheureuse”.Suspendu par les députés et visé par une enquête pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort, Yoon Suk Yeol avait jusque-là refusé de répondre aux convocations, poussant les procureurs à recourir à des mandats d’arrêt afin de l’y forcer.Il “exerce son droit de garder le silence” pour le moment, a déclaré à la presse le CIO en début d’après-midi.Un responsable a expliqué que M. Yoon refusait d’être filmé pendant son interrogatoire et qu’il passerait la nuit dans un centre de détention.Yoon Suk Yeol peut être retenu pendant 48 heures en vertu du mandat en cours. Un nouvel ordre serait nécessaire pour éventuellement prolonger la durée.- Message sur Facebook -Dans un message publié sur Facebook après les événements, que l’ancien procureur affirme avoir écrit alors qu’il était barricadé chez lui, il répète ses accusations de fraudes électorales et invective de nouveau les forces “hostiles” attaquant la Corée du Sud, faisant allusion à Pyongyang.M. Yoon est dans la tourmente pour avoir instauré brièvement la loi martiale le 3 décembre, une mesure choc ayant rappelé les heures sombres de la dictature militaire. Il l’avait alors justifiée par sa volonté de protéger le pays des “forces communistes nord-coréennes” et d'”éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.Au sein d’un Parlement cerné par des soldats, les députés avaient déjoué ses plans en votant un texte exigeant la levée de cet état d’exception. Mis sous pression par les élus, des milliers de manifestants prodémocratie et contraint par la Constitution, Yoon Suk Yeol avait dû obtempérer.Il est suspendu depuis l’adoption le 14 décembre d’une motion de destitution à l’Assemblée nationale et attend le jugement de la Cour constitutionnelle pour savoir s’il sera définitivement démis ou rétabli dans ses fonctions. La juridiction a d’ici à la mi-juin pour se prononcer, M. Yoon restant officiellement le président jusque-là.- Le chaos est “terminé” -Le 3 janvier, le Service de sécurité présidentiel (PSS), chargé de protéger les chefs de l’Etat, avait bloqué la tentative initiale du CIO d’exécuter un premier mandat d’arrêt contre M. Yoon.Pour leur deuxième descente, motivée par un nouvel ordre d’arrestation, les autorités avaient prévenu qu’elles appréhenderaient quiconque ferait obstruction.De brèves altercations avaient d’abord éclaté devant le portail de la résidence, où campaient des milliers de partisans résolus à défendre M. Yoon.L’arrestation de Yoon Suk Yeol est “le premier pas vers le retour de l’ordre”, a salué Park Chan-dae, chef des députés du Parti démocrate (principale force de l’opposition) au Parlement.”L’histoire se souviendra inévitablement que le CIO et la police ont exécuté un mandat injuste et illégal”, a pour sa part fustigé Kweon Seong-dong, son homologue du Parti du pouvoir au peuple (PPP) dont est issu M. Yoon.Le chaos “terminé”, le président du Parlement Woo Won-shik a appelé à concentrer les “efforts sur la stabilisation des affaires de l’Etat et sur le rétablissement des moyens de subsistance de la population”.Mardi, la Cour constitutionnelle a formellement lancé le procès en destitution de Yoon Suk Yeol. Ce dernier ne s’est pas présenté à la première audience, dès lors écourtée, invoquant des “inquiétudes” concernant la sécurité.La procédure continuera même sans lui. Une deuxième audience est prévue jeudi.cdl-hj-tmt-lpa/pz