Elon Musk en discussion pour racheter TikTok aux USA, une “pure fiction” selon la plateforme

TikTok a qualifié mardi de “pure fiction” l’information selon laquelle les autorités chinoises évalueraient la possibilité d’une acquisition par Elon Musk de ses activités américaines si jamais la populaire plateforme était bannie aux Etats-Unis d’ici la fin de la semaine.”De hauts responsables chinois avaient déjà commencé à débattre de plans d’urgence pour TikTok dans le cadre d’une vaste discussion sur la manière de travailler avec l’administration de Donald Trump, dont l’une implique Musk”, avaient indiqué lundi des sources confidentielles à Bloomberg.”On ne peut attendre de nous de commenter une pure fiction”, a déclaré mardi un porte-parole de TikTok à l’AFP.”Selon un scénario envisagé par le gouvernement chinois, X (…) prendrait le contrôle du TikTok américain et gérerait les deux entreprises ensemble”, avait précisé Bloomberg, évaluant la valeur des opérations de TikTok aux Etats-Unis entre 40 et 50 milliards de dollars.L’article notait cependant que les délibérations étaient “préliminaires”.Les Etats-Unis ont adopté l’année dernière une loi qui oblige le géant chinois du divertissement ByteDance à vendre TikTok d’ici le 19 janvier 2025, sous peine d’interdiction dans le pays où l’application compte 170 millions d’utilisateurs.L’affaire est montée jusqu’à la Cour suprême américaine, qui a entendu les arguments des deux parties vendredi: Washington dit vouloir prévenir les risques d’espionnage et de manipulation par Pékin, tandis que le réseau social et des associations accusent la loi d’étouffer la liberté d’expression.Une nette majorité des juges se sont montrés disposés à autoriser l’interdiction.Le gouvernement chinois et ByteDance se sont toujours ouvertement opposés à une cession de la partie américaine de TikTok.Elon Musk, fondateur de Tesla et de SpaceX, avait créé la surprise en affichant sa volonté de racheter Twitter début 2022. Après des mois de rebondissements et d’attaques sur la plateforme, il avait fini par l’acquérir pour 44 milliards de dollars. L’homme le plus riche du monde l’a ensuite rebaptisée X et s’en est largement servi pour soutenir Donald Trump, en plus de ses larges contributions financières au républicain.Donald Trump, qui sera de  nouveau président des Etats-Unis dans une semaine, avait tenté d’interdire TikTok à la fin de son premier mandat, en 2020, aussi au nom de la sécurité nationale.Il est depuis revenu sur ses positions, assurant avoir un “faible” pour l’application et son audience jeune.Outre les voitures électriques et les fusées, Elon Musk a cofondé d’autres entreprises, dont xAI, la plus récente, spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA) générative, qui nécessite des montagnes de données fraîches : les réseaux sociaux sont idéals pour alimenter les modèles d’IA.L’entrepreneur a aussi gagné des responsabilités politiques. Donald Trump lui a demandé de mener une mission externe de conseil pour faire des économies massives dans les budgets fédéraux.

A Paris, le ballon du parc André-Citroën part en repos hivernal et recycle son helium

Après celui de la vasque olympique, le ballon captif posé depuis 25 ans dans le parc André Citroën à Paris a été lentement dégonflé depuis samedi, pendant trois jours et trois nuits, et l’helium recueilli va être recyclé.”C’est la deuxième fois seulement que nous procédons à une opération de récupération d’hélium, un gaz rare et coûteux, après celui du ballon des Jeux Olympiques”, explique à l’AFP François-Xavier Onfray, directeur technique d’Aerophile, société française qui fabrique des ballons livrés dans le monde entier, essentiellement dans des zones touristiques. Dans une nouvelle livrée, la montgolfière sera regonflée au printemps pour reprendre ses envols touristiques, à 150 mètres au dessus de Paris, et jusqu’à 300 mètres en cas de beau temps.Sa vocation scientifique sera aussi reprise et étendue. Sponsorisé par l’assureur Generali, le ballon bourré de capteurs, installé depuis 1999, sert à des chercheurs du CNRS à mesurer l’intensité de la pollution atmosphérique parisienne.Son gaz inerte, inodore et plus léger que l’air n’avait pas été renouvelé depuis sept ans. Le gaz a été pompé par une startup de Metz, 45-8 Energy, spécialisée dans la prospection d’hydrogène et d’helium natif, qui se diversifie dans le recyclage. De samedi matin à lundi soir, jour et nuit, de gros tuyaux ont aspiré les 6.200 mètres cubes d’helium.Arrivé dans un compresseur mobile installé dans un semi-remorque, le gaz a été compressé à 250 bars, puis stocké dans un autre camion. “Nous le rachetons entre 5 et 8 euros du mètre cube, c’est tout bonus pour les clients qui autrefois le laissaient filer dans l’atmosphère”, dit Lola Richir, de 45-8 Energy. Il sera ensuite purifié et revendu.L’hélium, rare et stratégique, est de plus en plus recherché dans l’industrie, des IRM à l’électronique en passant par les airbags automobiles, la détection de fuites ou le recyclage du titane pour l’industrie nucléaire. Son prix a triplé en 10 ans, souligne Mme Richir. Or l’Europe n’en produit pas. Elle importe pratiquement 100% de ses besoins sous forme liquéfiée depuis les Etats-Unis, le Qatar, l’Algérie ou la Russie, et ne recycle pas plus de 1% de l’helium qu”elle utilise, souligne Matthieu Gobbi, l’un des deux créateurs d’Aérophile. L’objectif de l’Union européenne est de parvenir à recycler 25% de l’helium utilisé d’ici 2030.

Trump would have been convicted of election subversion: special counsel

Donald Trump would have been convicted for his “criminal efforts” to retain power after the 2020 election if the case had not been dropped because of his November White House victory, special counsel Jack Smith said Tuesday.In a 137-page final report on the results of his historic prosecution of the former and future president, Smith laid out the evidence amassed against the 78-year-old Trump.”But for Mr Trump’s election and imminent return to the Presidency, the (Special Counsel’s) Office assessed that the admissible evidence was sufficient to obtain and sustain a conviction at trial,” he said.Smith, who was appointed by Attorney General Merrick Garland, brought two federal cases against Trump — for seeking to overturn the results of the election he lost to Joe Biden and mishandling top secret documents after leaving the White House.Neither case came to trial and Smith dropped the charges in line with a Justice Department policy of not prosecuting a sitting president.This new stinging rebuke from Smith means Trump will have something of a cloud hanging over him as he takes the oath of office Monday at the Capitol, ground zero of the insurrection he inspired after losing the 2020 election.But it falls far short of the punishment which Trump critics had hoped for from at least one of four indictments against him.In the end, after years of legal wrangling that Trump survived first by delaying tactics and ultimately by winning re-election, this is about all Trump critics can point to as justice — the special prosecutor’s assertion that, had Trump gone to trial in the election subversion case, he would have been found guilty.Specifically, Trump was charged with conspiracy to defraud the United States and conspiracy to obstruct an official proceeding — the session of Congress held to certify Biden’s win that was violently attacked on January 6, 2021 by a mob of Trump supporters.In his report, Smith accused Trump of using “fraud and deceit” to overturn the election results.”When it became clear that Mr Trump had lost the election and that lawful means of challenging the election results had failed, he resorted to a series of criminal efforts to retain power,” the special counsel said.”This included attempts to induce state officials to ignore true vote counts (and) to manufacture fraudulent slates of presidential electors in seven states that he had lost,” Smith said.”Trump engaged in these efforts even though trusted state and party officials had told him from the outset that there was no evidence of fraud in the election.”Trump unsuccessfully pressured vice president Mike Pence not to certify the election results, Smith said, and on January 6 he directed “an angry mob to the United States Capitol.”Trump’s untruths included dozens of demonstrably false claims that large numbers of ineligible voters, such as non-citizens, had cast ballots, and that voting machines had changed votes, the special counsel said.- ‘Laughable’ -Trump lashed out at Smith following the release of the report, calling him “deranged” and claiming his prosecution was politically motivated.”Jack is a lamebrain prosecutor who was unable to get his case tried before the Election, which I won in a landslide. THE VOTERS HAVE SPOKEN!!!” Trump said.Smith flatly rejected the allegations of political bias in a letter to Garland that accompanied his final report.”The claim from Mr Trump that my decisions as a prosecutor were influenced or directed by the Biden administration or other political actors is, in a word, laughable,” he said.Trump’s lawyers tried but failed to block the report’s release, calling it “undertaken in bad faith, and contrary to the public interest.”Smith has also prepared a report into Trump’s mishandling of classified documents but it is being withheld because charges are pending against two of his former co-defendants.Smith, a former war crimes prosecutor in the Hague, resigned from the Justice Department last week after submitting his final reports.Trump faces separate racketeering charges in Georgia over his efforts to subvert the election results in the southern state but the case will likely be frozen while he is in office.Trump was convicted in New York in May of falsifying business records to cover up hush money payments to a porn star. The judge who presided over the case gave him an “unconditional discharge” last week which carries no jail time, fine or probation.

L’AP-HP va mieux mais son déficit se creuse

L’AP-HP (hôpitaux publics parisiens) regagne des effectifs et a rouvert des lits, mais son déficit s’est creusé en 2024 du fait de l’inflation et d’une compensation insuffisante par l’Etat des mesures salariales décidées après le Covid, a affirmé mardi sur France Inter son directeur général, Nicolas Revel.L’AP-HP a fait un peu “plus de la moitié du chemin” pour récupérer les quelque 2.000 infirmières (11% de l’effectif) qu’elle avait perdues après la crise du Covid-19, a souligné M. Revel.Cette remontée des effectifs s’est faite en travaillant sur les recrutements et “surtout” sur les conditions de travail, a précisé M. Revel. “Nous avons – et c’est cela le plus important – réduit les départs” de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, qui ont baissé “de 28%” entre 2022 et 2024, s’est-il félicité.L’amélioration des effectifs a permis de “ré-ouvrir 600 lits” depuis le creux post-Covid, a encore précisé M. Revel.En revanche, le déficit de l’AP-HP s’est creusé à 460 millions d’euros en 2024, alors qu’il était prévu à 300 millions d’euros, du fait de l’inflation et de la non-compensation à 100% par l’Etat des mesures salariales décidées après le Covid, selon M. Revel. “Pour les CHU et l’AP-HP, on estime que c’est à peu près 20% de sous-compensation” des mesures salariales, a déclaré M. Revel.Quand à l’inflation, elle a été compensée à “un tiers à peu près”, a-t-il précisé.Si l’Etat ne parvient pas à compenser à 100% les mesures salariales comme promis, l’AP-HP ne sera “plus en capacité de financer les très importantes opérations d’investissement qui sont prévues sur les 5-10 prochaines années”, a-t-il enfin estimé.L’AP-HP a prévu 4 milliards d’euros d’investissement sur les 5 ans à venir. Parmi ces investissements, figurent l’énorme projet de l’hôpital Grand Paris Nord à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), et le transfert de l’actuel hôpital de Garches (Hauts-de-Seine), spécialisé notamment dans les troubles loco-moteurs, vers l’hôpital Ambroise Paré à Boulogne (Hauts-de-Seine).Pour M. Revel, le problème de la sous-compensation des mesures salariales et de l’inflation concerne “tous les hôpitaux publics français”, et particulièrement les grands hôpitaux universitaires comme elle-même ou les CHU..”En 2020, le déficit total de tous les hôpitaux publics français était d’environ 200 millions d’euros. En 2024, il va se situer entre 2 et 2,5 milliards, il va être quasiment” multiplié par 10, a-t-il indiqué.M. Revel a indiqué qu’une mission de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) allait se pencher sur la sous-compensation des mesures salariales. “Elle doit rendre un rapport très rapidement au début d’année”, a-t-il indiqué.Malgré la relance observée de l’activité, de “fortes difficultés persistent dans certaines filières de soin (gériatrie, psychiatrie, hématologie ou encore neurologie) qui restent marquées par le manque de personnel paramédical”, a indiqué l’AP-HP dans un communiqué de presse.

Stocks mixed as they track tariffs, inflation and earnings

Stock markets moved in different directions on Tuesday with traders’ attention fixed on President-elect Donald Trump’s tariff plans, earnings updates and inflation data.A report suggesting Trump could impose import tariffs more slowly than initially feared provided support and put a cap on the dollar’s latest surge.However, traders remain concerned that his pledges to cut taxes, regulations and immigration will revive inflation.Traders have slashed their expectations on how many times the Federal Reserve will cut interest rates through 2025 to one.But some fear the Fed’s next move could even be a rate hike owing to still-sticky inflation and concerns over Trump’s policies.Data on Tuesday showed US wholesale inflation for December was lower than expected, with no change in the Producer Price Index over the month when volatile food and energy prices are excluded. Wall Street’s three main indexes all opened higher, but failed to hold onto their early gains, with a rise in US bond yields dragging on sentiment.Investors will be paying more attention to US and UK consumer price inflation data due on Wednesday.”With rate expectations now the driving force behind market moves, key inflation data midweek will continue to shape the narrative for the early parts of 2025,” noted Matt Britzman, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown.In Europe, Frankfurt and Paris finished the day with gains but London slipped.In Asia, Hong Kong and Shanghai rallied as China’s securities regulator said it was looking at ways to provide more stability to markets.This followed another run of poor performances sparked by worries over the world number two economy and Trump’s threatened tariffs.- Dollar mixed -The dollar traded mixed against major peers Tuesday after Bloomberg reported that members of Trump’s team were looking at an initially limited increase in tariffs to boost their negotiating hand and tamper inflationary pressures.Traders had been spooked when he said soon after his re-election that he would impose huge levies on China, Canada and Mexico as soon as he took office.The pound remained stuck close to lows not seen since the end of 2023. The euro was near its weakest since late 2022, with fears it could return to parity with the dollar.The yen edged up against the greenback as the yield of Japan’s 40-year government bond hit its highest since being launched in 2007, with debate returning to whether the country’s central bank will hike interest rates at next week’s policy meeting.Eyes were also on earnings. In London, shares in retailer JD Sports slumped 6.4 percent after it warned on profits. Energy giant BP shed 2.5 percent on a weak trading update, capping gains on the benchmark FTSE 100 index.On the upside, Paris was lifted by rising share prices of French banks. “This earnings season will set the tone for financial stocks in 2025, but the stakes are high,” said Charu Chanana, chief investment strategist at Saxo Markets.”Even with solid fourth-quarter results, the macro backdrop — characterised by lingering inflation concerns, steeper yields, and recalibrated Fed expectations — may weigh on sentiment.”- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: UP less than 0.1 percent at 42,335.87 pointsNew York – S&P: DOWN less than 0.1 percent at 5,834.16New York – Nasdaq Composite: DOWN less than 0.1 percent at 19,070.14London – FTSE 100: DOWN 0.3 percent at 8,201.54 (close)Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,423.67 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 20,271.33 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.8 percent at 38,474.30 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.8 percent at 19,219.78 (close)Shanghai – Composite: UP 2.5 percent at 3,240.94 (close)Euro/dollar: UP at $1.0289 from $1.0224 on MondayPound/dollar: UP at $1.2195 from $1.2180Dollar/yen: UP at 158.05 yen from 157.65 yenEuro/pound: UP at 84.36 pence from 83.90 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $76.81 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $80.51 per barrelburs-rl/gv

Stocks mixed as they track tariffs, inflation and earnings

Stock markets moved in different directions on Tuesday with traders’ attention fixed on President-elect Donald Trump’s tariff plans, earnings updates and inflation data.A report suggesting Trump could impose import tariffs more slowly than initially feared provided support and put a cap on the dollar’s latest surge.However, traders remain concerned that his pledges to cut taxes, regulations and immigration will revive inflation.Traders have slashed their expectations on how many times the Federal Reserve will cut interest rates through 2025 to one.But some fear the Fed’s next move could even be a rate hike owing to still-sticky inflation and concerns over Trump’s policies.Data on Tuesday showed US wholesale inflation for December was lower than expected, with no change in the Producer Price Index over the month when volatile food and energy prices are excluded. Wall Street’s three main indexes all opened higher, but failed to hold onto their early gains, with a rise in US bond yields dragging on sentiment.Investors will be paying more attention to US and UK consumer price inflation data due on Wednesday.”With rate expectations now the driving force behind market moves, key inflation data midweek will continue to shape the narrative for the early parts of 2025,” noted Matt Britzman, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown.In Europe, Frankfurt and Paris finished the day with gains but London slipped.In Asia, Hong Kong and Shanghai rallied as China’s securities regulator said it was looking at ways to provide more stability to markets.This followed another run of poor performances sparked by worries over the world number two economy and Trump’s threatened tariffs.- Dollar mixed -The dollar traded mixed against major peers Tuesday after Bloomberg reported that members of Trump’s team were looking at an initially limited increase in tariffs to boost their negotiating hand and tamper inflationary pressures.Traders had been spooked when he said soon after his re-election that he would impose huge levies on China, Canada and Mexico as soon as he took office.The pound remained stuck close to lows not seen since the end of 2023. The euro was near its weakest since late 2022, with fears it could return to parity with the dollar.The yen edged up against the greenback as the yield of Japan’s 40-year government bond hit its highest since being launched in 2007, with debate returning to whether the country’s central bank will hike interest rates at next week’s policy meeting.Eyes were also on earnings. In London, shares in retailer JD Sports slumped 6.4 percent after it warned on profits. Energy giant BP shed 2.5 percent on a weak trading update, capping gains on the benchmark FTSE 100 index.On the upside, Paris was lifted by rising share prices of French banks. “This earnings season will set the tone for financial stocks in 2025, but the stakes are high,” said Charu Chanana, chief investment strategist at Saxo Markets.”Even with solid fourth-quarter results, the macro backdrop — characterised by lingering inflation concerns, steeper yields, and recalibrated Fed expectations — may weigh on sentiment.”- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: UP less than 0.1 percent at 42,335.87 pointsNew York – S&P: DOWN less than 0.1 percent at 5,834.16New York – Nasdaq Composite: DOWN less than 0.1 percent at 19,070.14London – FTSE 100: DOWN 0.3 percent at 8,201.54 (close)Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,423.67 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 20,271.33 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.8 percent at 38,474.30 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.8 percent at 19,219.78 (close)Shanghai – Composite: UP 2.5 percent at 3,240.94 (close)Euro/dollar: UP at $1.0289 from $1.0224 on MondayPound/dollar: UP at $1.2195 from $1.2180Dollar/yen: UP at 158.05 yen from 157.65 yenEuro/pound: UP at 84.36 pence from 83.90 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $76.81 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $80.51 per barrelburs-rl/gv

US Capitol flags to fly at full-staff for Trump inauguration

US flags will fly at full-staff at the Capitol during Donald Trump’s presidential inauguration, the leader of the House of Representatives announced Tuesday, after he complained about having them lowered to honor late president Jimmy Carter.The flags were ordered to be at half-staff for the 30 days following Carter’s death on December 29 but Trump took to his social media to accuse Democrats of being “giddy” about the solemn tribute because “they don’t love our country.”President Joe Biden’s press secretary Karine Jean-Pierre responded by insisting the White House would not reverse the plan but Mike Johnson, who leads the ultra-loyal Republican majority as speaker of the House, relented. “On January 20, the flags at the Capitol will fly at full-staff to celebrate our country coming together behind the inauguration of our 47th President, Donald Trump,” Johnson said in a statement.”The flags will be lowered back to half-staff the following day to continue honoring President Jimmy Carter,” he added.Pictures shared on social media and purported to have been taken Monday showed a US flag flying at full-staff at Trump’s oceanfront Mar-a-Lago estate in southern Florida.Carter, the 39th president, was 100 when he died, making him the longest-lived president in the nation’s history. A 1950s presidential proclamation states that, for a sitting or former president, flags will be lowered on all federal buildings for 30 days. 

Tunisians rally for political prisoners’ release on uprising anniversary

Tunisians protested in the capital on Tuesday, calling for the release of jailed political figures as they marked the 14th anniversary of the uprising that sparked the Arab Spring revolts across the region.The dozens-strong march in Tunis, organised by a political coalition that includes staunch opponents of current President Kais Saied, commemorated the day in 2011 when dictator Zine El Abidine Ben Ali was ousted.Protesters voiced their anger at Saied’s administration, accusing the judiciary of acting on government “orders” and demanding an end to a crackdown on the president’s political opponents.A second, smaller wave of protesters took to the streets in downtown Tunis later in the afternoon.They carried signs reading “Revolution is an idea and ideas never die”, “Down with Kais Saied”, and “Freedom for political prisoners”.Though fewer than in similar gatherings in previous years, the demonstrators on Tuesday were faced with a heavy police presence, according to an AFP journalist.Many carried pictures of detained opposition figures, including former prime minister Ali Larayedh of the Islamist-inspired Ennahdha party, part of the National Salvation Front (FSN) that called the rally.Larayedh, who has denied wrongdoing, is held on charges linked to sending jihadists to Syria.Other prominent detainees include Rached Ghannouchi, the 83-year-old leader of Ennahdha, and Jawhar Ben Mbarek, co-founder of the FSN who faces charges of plotting against state security.Saied, re-elected in October in a vote marked by low turnout, made a sweeping power grab in 2021 which sparked accusation from critics and rights groups of an “authoritarian drift”.He also moved the official commemoration of the 2011 revolution to December 17 — the day in 2010 when street vendor Mohamed Bouazizi self-immolated, sparking the uprising.Many Tunisian activists and protesters still commemorate the revolution on January 14, the day Ben Ali fled Tunisia.Chaima Issa, an opposition figure and FSN member once imprisoned under Saied, said she would allow that day to be forgotten.”January 14 is not an easy date to erase,” she said.Human Rights Watch has said more than 170 people are detained in Tunisia on charges with political motives.Many of Saied’s critics are being prosecuted under a law introduced by presidential decree to punish “spreading false news” with up to 10 years in prison.

Bayrou prêt à revisiter la réforme des retraites

La main tendue suffira-t-elle pour éviter une censure des socialistes ? François Bayrou a annoncé mardi devant le Parlement un “conclave” de trois mois pour réviser la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, “sans aucun totem et sans aucun tabou” sur le départ ultracontesté à 64 ans.”L’injonction que le pays nous assigne”, c’est de “retrouver la stabilité”, a d’emblée déclaré le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale prononcée devant l’Assemblée nationale, qui avait censuré son prédécesseur Michel Barnier au bout de seulement trois mois. Confronté à la mission quasi-impossible de survivre, et de faire adopter un budget pour l’année en cours, il s’est montré prudemment optimiste: “Quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage”.”Nous n’avons pas le droit, au nom de nos passions politiques, d’hypothéquer la vie de nos concitoyens”, a-t-il conclu, applaudi par le camp présidentiel, plus timidement par la droite, et chahuté par une partie de la gauche.”Je connais tous les risques” de la censure, déjà promise par la France insoumise, a admis François Bayrou. Les Ecologistes la voteront également, a annoncé leur cheffe de file à l’Assemblée Cyrielle Chatelain à l’issue du discours. “L’écologie, c’est 158 mots au bout d’une heure et quart de discours”, a-t-elle déploré.Si le chef du gouvernement s’appuie sur les mêmes forces que Michel Barnier – le camp macroniste et la droite -, il a misé sur des négociations serrées avec la gauche, hors LFI, contrairement à son prédécesseur qui avait tenté de contenter le Rassemblement national (RN) sans y parvenir.- “Fenêtre de tir” -Mais à l’issue du discours, la maire de Nantes et responsable du PS Johanna Rolland ne débordait pas d’enthousiasme.”Toutes les hypothèses sont donc sur la table y compris la censure dès jeudi”, a-t-elle mis en garde, affirmant n’avoir vu “aucune avancée sur l’éducation”, les jours de carences ou l’impôt sur le patrimoine.Au coeur des tractations, jusqu’au bout figurait la réforme des retraites voulue par le chef de l’Etat et adoptée en 2023 au forceps, grâce à l’article controversé 49.3 de la Constitution, qui portait de 62 à 64 ans l’âge légal de départ. Le Parti socialiste en demandait la suspension le temps de la renégocier.Le chef du gouvernement a annoncé vouloir “remettre ce sujet en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref”, “selon une méthode inédite”, en commençant par une “mission flash” de la Cour des comptes et une réunion des partenaires sociaux “dès vendredi” au sein d’une “délégation permanente”.”Si au cours de ce conclave, cette délégation trouve un accord d’équilibre et de meilleure justice, nous l’adopterons”, a promis le dirigeant centriste. Sinon, c’est “la réforme actuelle qui continuerait à s’appliquer”.L’allié historique d’Emmanuel Macron n’a donc pas évoqué de “suspension” formelle du texte de 2023 – une demande des socialistes qui hérissait une partie du camp présidentiel et de la droite.Il a estimé qu’une “fenêtre de tir” s’ouvrait sans nécessiter de pause, puisque la loi “a prévu que l’âge légal de départ passerait à 63 ans fin 2026”.Il a assuré n’avoir “aucun tabou, pas même l’âge”. La “seule exigence”: ne pas “dégrader l’équilibre financier”, et donc trouver d’autres pistes de financement.- Se “ressaisir” -Ironie du sort, c’est Élisabeth Borne, numéro deux du nouveau gouvernement, qui a lu devant le Sénat le même discours, alors qu’elle a porté cette réforme ultracontestée en tant que Première ministre il y a seulement deux ans.”Nous sommes peut-être à quelques heures d’un accord possible”, avait affirmé pourtant quelques heures plus tôt le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui en échange ne censurerait pas le gouvernement.Au-delà des retraites, François Bayrou a exhorté les forces politiques à se “ressaisir pour adopter sans tarder” les projets de budget de l’Etat et de la Sécurité sociale pour 2025, laissés en jachère par la chute du gouvernement Barnier. Sans rien dévoiler de ses intentions comme en matière d’impôts.Il a dit viser désormais sur un déficit public de 5,4% du PIB en 2025, au lieu de 5%, et une croissance de 0,9% contre 1,1% escomptés par son prédécesseur.”Tous les partis de gouvernement, sans exception, ont une responsabilité” dans l’endettement accumulé “ces dernières décennies”, a affirmé le Premier ministre, évoquant “une épée de Damoclès au-dessus de notre pays et de notre modèle social”.A droite, le porte-parole des Républicains Vincent Jeanbrun a dit que LR serait “en soutien extrêmement exigeant”, veillant à ce que les “évolutions” de la réforme soient “financées” ou qu’il n’y ait “pas de nouveaux impôts”.Si les députés RN ne comptent pas censurer immédiatement le gouvernement sur ce discours, le président du parti Jordan Bardella a dénoncé un discours “lénifiant”, “du bavardage et de la concertation +sans fin+”, déplorant qu’il n’y ait “rien sur le pouvoir d’achat, rien sur l’insécurité, rien de concret sur l’immigration”.Le chef de file des députés macronistes Gabriel Attal a enjoint ses collègues socialistes “à ne pas voter la censure”, pour que les Français puissent “reprendre espoir”.

Dans la lutte acharnée de Body Minute contre une influenceuse TikTok, la justice va trancher

Contre-vidéos, courriers à l’employeur, huissiers, campagne hostile: le patron de Body Minute a tout tenté pour effacer la vidéo moqueuse d’une influenceuse sur TikTok, jusqu’à l’assigner au tribunal de commerce de Paris pour “dénigrement”. L’audience est prévue jeudi.L’affaire démarre en octobre 2022, quand l’influenceuse Laurène Lévy caricature sur TikTok les travers d’une épilation chez Body Minute, première chaîne de salons de beauté en France. Une parodie, classique sur les réseaux pour critiquer une enseigne.La vidéo compte seulement quelques dizaines de milliers de vues mais figure haut dans les moteurs de recherche, à cause du hashtag #bodyminute. Le fondateur de Body Minute, Jean-Christophe David (fils du coiffeur Jean-Louis David), le découvre sans pouvoir l’empêcher, un principe clé des réseaux sociaux.Deux ans plus tard, il ne décolère pas. “On n’est pas maître de son hashtag, il est jeté à la vindicte publique !”, dit-il à l’AFP. Quand d’autres marques optent pour l’humour ou la discrétion, lui contre-attaque tous azimuts pour, plaide-t-il, défendre les 2.200 jeunes esthéticiennes de ses 450 salons franchisés. “Fin 2022, les filles viennent me voir, la mine rongée, et me montrent la vidéo d’une fille qui se fout de la gueule ouvertement de toutes les filles qui travaillent dans l’esthétique. Je me dis, on ne peut pas laisser ça. On écrit à la fille pour lui dire mademoiselle, il y a un problème. Elle ne nous répond pas. Alors on écrit à son employeur, une agence de communication, en disant +faites gaffe, une de vos employées vient de faire une vidéo dégueulasse+”. Laurène Lévy – qui n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP – raconte publiquement ces tentatives: “Ils ont ensuite envoyé des huissiers dans mon entreprise pour fouiller les ordinateurs afin de prouver que mon employeur m’avait demandé de dénigrer Body Minute pour le compte d’un concurrent. Sauf que c’était faux !”.Elle reçoit le soutien d’internautes scandalisés, qui fustigent une tentative de museler la parole sur les réseaux sociaux. Sa vidéo devient virale, Body Minute est cloué au pilori.”N’hésitez surtout pas à me dire vos mauvaises expériences chez Body Minute, parce qu’apparemment on n’a pas le droit d’en parler !”, ironise @dairingtia.Un typique “effet Streisand”, du nom de la chanteuse qui, en voulant faire censurer une obscure photo, l’a rendue célèbre.- 300.000 euros pour noyer la vidéo – Le patron de Body Minute demande en vain à TikTok de bloquer la vidéo, puis encourage ses employées à faire pression sur l’influenceuse, surnommée dans un courrier interne “Laurène La Haine”.”J’ai dit à toutes mes filles, écrivez-lui, demandez-lui d’arrêter. Mais comme elle fait peur, mes filles n’osent pas. Elle est très forte”, explique-t-il.Deux esthéticiennes préviennent Laurène Lévy, qui dénonce publiquement cette manoeuvre.Jean-Christophe David multiplie alors les vidéos de promotion, l’une accusant même l’influenceuse de faux commentaires. Mais celle de Laurène Lévy resurgit systématiquement. “Les agences spécialisées TikTok m’ont toutes appelé – j’en ai pris trois en deux ans – et m’ont dit +vous allez voir, on va la faire baisser+. Ça m’a coûté 300.000 balles !”, explique-t-il. TikTok lui propose une vidéo sponsorisée, visible en tête des recherches: “60.000 balles !”. TikTok n’a pas souhaité s’exprimer auprès de l’AFP.- Droit de critiquer –  En décembre dernier, Body Minute assigne finalement Laurène Lévy pour “dénigrement” – notion qui vise en principe des concurrents – et l’accuse d’en tirer profit en gagnant des abonnés (339.000 aujourd’hui). Un pari car la jurisprudence privilégie la liberté d’expression, soulignent des avocats spécialisés.”Entre liberté d’expression et droit des marques, le juge fait un examen de proportionnalité. Or la jurisprudence donne de plus en plus le pouvoir aux consommateurs”, commente Me Yann-Maël Larher.   “Le principe constitutionnel de liberté d’expression autorise et même promeut le droit de critique, notamment le droit à l’humour. Même si ce n’est pas un blanc-seing”, confirme Me Basile Ader, du cabinet August Debouzy, sans se prononcer sur l’affaire. “Clairement la justice penche pour la liberté d’expression, surtout avec les nouvelles dispositions contre les procédures-bâillon, qui tentent de faire taire quelqu’un qui avait le droit de parler”. Les entreprises préfèrent généralement juste menacer de poursuivre, ce qui fonctionne souvent. Car la confusion règne sur ce qui est autorisé ou non, conclut Me Ader.