La canicule s’intensifie dans le sud de l’Europe

Pics à 44 degrés, “refuges climatiques” installés dans les villes: de Rome à Lisbonne, et dans tout le sud de l’Europe, la canicule a encore gagné un cran dimanche, sans perspective de répit immédiat.A Madrid, où le mercure a frôlé les 40°C, “cette chaleur n’est pas normale à cette époque de l’année”, se désolait Diego Radamés, un photographe de 32 ans. Samedi déjà, l’Espagne avait enregistré un record, restant à confirmer, depuis le début des relevés, avec 46°C à Granado, en Andalousie (sud-ouest). Le précédent sommet était de 45,2°C à Séville en juin 1965. Record dans l’eau aussi: la Méditerranée dépasse les 26°C dans les Baléares, un seuil “typique de la mi-août”, selon l’agence nationale de météorologie Aemet.En Italie, 21 villes étaient en alerte maximale dimanche pour chaleur extrême, notamment Milan, Naples, Venise, Florence et Rome, où des ambulances stationnent près des sites touristiques. Visite annulée du Colisée, donc, pour la touriste britannique Anna Becker et sa mère…Les services d’urgence des hôpitaux italiens ont fait état d’une hausse de 10% des cas de coups de chaleur, selon Mario Guarino, vice-président de la Société italienne de médecine d’urgence, “principalement dans les villes qui, non seulement enregistrent des températures très élevées, mais aussi un taux d’humidité plus important”. Principales victimes: “les personnes âgées, les patients atteints de cancer ou les sans-abri souffrant de déshydratation, de coups de chaleur, de fatigue,” a-t-il déclaré à l’AFP.A Venise, les visites guidées sont gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés et les bâtiments publics et à Rome la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans.En Italie encore, des “refuges climatiques” ont été installés à Bologne et des déshumidificateurs distribués aux nécessiteux à Ancône. “Les vagues de chaleur dans la région méditerranéenne sont devenues plus fréquentes et plus intenses ces dernières années, avec des pics atteignant 37 degrés ou même plus dans les villes, où l’effet d’îlot de chaleur urbain augmente encore les températures,” relève Emanuel Piervitali, chercheur à l’Institut italien pour la protection et la recherche environnementales (ISPRA).Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et ces vagues de chaleur sont appelées à encore se multiplier, s’allonger et s’intensifier.Selon le Giec, le groupe d’experts mandaté par l’ONU sur le climat, il est “quasi certain” que la fréquence et l’intensité des chaleurs extrêmes et la durée des canicules ont augmenté depuis 1950 et vont continuer à augmenter avec le réchauffement.- Pic “autour de mardi ou mercredi” en France -Au Portugal, plusieurs zones de la moitié sud du pays, y compris la capitale Lisbonne, sont en alerte rouge jusqu’à lundi soir. Le risque d’incendie est également maximal, comme en Sicile où les pompiers en ont combattu 15 samedi.Dans les rues de Lisbonne, où les 41°C pourraient être atteints dimanche, habitants et touristes tentent de se protéger comme ils peuvent. “Nous conseillons aux gens de rester au frais, mais malgré cela nous avons déjà des cas de coups de chaleur et de brûlures”, explique à l’AFP-TV la pharmacienne Sofia Monnteiro. “C’est difficile à supporter. On s’arrête régulièrement, on boit, c’est l’occasion de boire un verre”, raconte aussi Cedric Gérard, un touriste français, biologiste-pharmacien.La France n’est pas épargnée. Sur les 95 départements que compte le pays (hors-Outre mer), 84 ont été placés en vigilance orange pour lundi, contre 73 dimanche. Ce chiffre de 84, “c’est du jamais vu”, a souligné auprès de l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.Dans le sud méditerranéen, des pointes à 40°C ont été relevées, et même un peu plus, avec 40,9° en Ardèche.Dans l’Aude (sud), un feu de forêt déclenché par un barbecue mal éteint a dévoré près de 400 hectares, provoquant la coupure d’une autoroute et l’évacuation préventive d’un camping et de la célèbre abbaye de Fontfroide. Il n’était pas encore maîtrisé à la tombée de la nuit.Dans les écoles, “la règle, c’est de faire preuve de souplesse”, a lancé la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne à l’issue d’une réunion de crise interministérielle, précisant que 200 écoles, sur 45.000 au total, seraient totalement ou partiellement fermées de lundi à mercredi. Les entreprises ont également été appelées à “protéger” leurs salariés et à adapter leurs horaires.Lundi, Météo-France a déjà prévenu que les températures seront encore en hausse, excepté sur le pourtour méditerranéen. Le pic, avec des maximales de 39°C à 40°C “assez fréquentes”, serait atteint “autour de mardi ou mercredi selon les régions”.Une plage de Bretagne est interdite en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction. Quant à la bio-diversité, “avec cette chaleur étouffante, la température peut dépasser 40 degrés dans certains nids. Nous recueillons des oiseaux en difficulté partout. Nos sept centres de soin sont saturés”, s’alarme auprès de l’AFP Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

La France assommée par une canicule “inédite”, 84 départements en vigilance orange lundi

L’épisode de canicule d’une “ampleur inédite” va encore gagner en intensité et s’étendre la semaine prochaine en France, où 84 départements ont été placés en vigilance orange à partir de lundi, plongeant au moins jusqu’à mercredi le pays dans une chaleur étouffante.”La France connait une période inédite de canicule” à la durée “assez longue”, a estimé le ministre de l’Interieur Bruno Retailleau à l’issue d’une réunion interministérielle de crise convoquée à Beauvau.Dimanche, la température est montée à 40,9 °C à Grospierres en Ardèche, 40,1 °C à Vinsobres dans la Drôme ou encore 39,9 °C à Cadenet dans le Vaucluse, a indiqué Météo France. A 16H00, la barre des 30°C avait été dépassée à Nice, à Rennes ou encore à Dijon. Cet “épisode caniculaire intense”, qui a débuté vendredi, s’étendra lundi à presque tout l’Hexagone: “les températures maximales seront stationnaires sur le pourtour méditerranéen, comprises entre 37 et 40°C. Sur le reste du pays, elles seront souvent comprises entre 34 et 38°C, très ponctuellement 39/40°C”, a ajouté Météo France.84 départements seront en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu pour mardi et mercredi, “avec des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C et des maximales atteignant 36 à 40°C avec quelques pointes à 41°C”.”Quatre-vingt quatre départements en vigilance orange canicule”, “c’est du jamais vu”, a insisté la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, précisant que le précédent record datait de 2019.”Nous sommes prêts à l’affronter”, a-t-elle ajouté, estimant que cela pourrait “devenir le quotidien des Français” dans les prochaines années.- Feux dans l’Aude -Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, a aussi fait augmenter le risque d’incendie dans plusieurs massifs.Dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, d’importants feux de forêt se sont déclenchés dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint et n’étaient pas fixés, a précisé M. Retailleau. Un camping et une abbaye ont été évacués par précaution.Dans les écoles, “la règle, c’est de faire preuve de souplesse”, a lancé la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, a tranché et annoncé fermer toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.”200 écoles publiques feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi sur 45.000 écoles”, a précisé Mme Borne. “Nous allons nous assurer qu’il y a un bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”.Les entreprises ont également été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.Concernant la sécheresse, 25 départements sont ce dimanche en vigilance et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.- Pollution de l’air -Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, au Portugal, où Lisbonne et plusieurs régions sont en alerte rouge et en Espagne, il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado et des pics de 43 degrés dans le sud du pays ont été atteins.En Italie, où le mercure a parfois dépassé 40°C, les pouvoirs publics cherchent à s’adapter: les visites guidées étaient gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés et les bâtiments publics de Venise. A Rome, la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans.La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur, un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse ont été placés pour la journée de lundi en alerte de niveau 1 en raison d’un épisode de pollution de l’air à l’ozone a annoncé la préfecture, tandis qu’Airparif prévoit également un risque de dépassement en Ile-de-France.burs-tmn/jp

La France assommée par une canicule “inédite”, 84 départements en vigilance orange lundi

L’épisode de canicule d’une “ampleur inédite” va encore gagner en intensité et s’étendre la semaine prochaine en France, où 84 départements ont été placés en vigilance orange à partir de lundi, plongeant au moins jusqu’à mercredi le pays dans une chaleur étouffante.”La France connait une période inédite de canicule” à la durée “assez longue”, a estimé le ministre de l’Interieur Bruno Retailleau à l’issue d’une réunion interministérielle de crise convoquée à Beauvau.Dimanche, la température est montée à 40,9 °C à Grospierres en Ardèche, 40,1 °C à Vinsobres dans la Drôme ou encore 39,9 °C à Cadenet dans le Vaucluse, a indiqué Météo France. A 16H00, la barre des 30°C avait été dépassée à Nice, à Rennes ou encore à Dijon. Cet “épisode caniculaire intense”, qui a débuté vendredi, s’étendra lundi à presque tout l’Hexagone: “les températures maximales seront stationnaires sur le pourtour méditerranéen, comprises entre 37 et 40°C. Sur le reste du pays, elles seront souvent comprises entre 34 et 38°C, très ponctuellement 39/40°C”, a ajouté Météo France.84 départements seront en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu pour mardi et mercredi, “avec des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C et des maximales atteignant 36 à 40°C avec quelques pointes à 41°C”.”Quatre-vingt quatre départements en vigilance orange canicule”, “c’est du jamais vu”, a insisté la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, précisant que le précédent record datait de 2019.”Nous sommes prêts à l’affronter”, a-t-elle ajouté, estimant que cela pourrait “devenir le quotidien des Français” dans les prochaines années.- Feux dans l’Aude -Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, a aussi fait augmenter le risque d’incendie dans plusieurs massifs.Dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, d’importants feux de forêt se sont déclenchés dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint et n’étaient pas fixés, a précisé M. Retailleau. Un camping et une abbaye ont été évacués par précaution.Dans les écoles, “la règle, c’est de faire preuve de souplesse”, a lancé la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, a tranché et annoncé fermer toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.”200 écoles publiques feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi sur 45.000 écoles”, a précisé Mme Borne. “Nous allons nous assurer qu’il y a un bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”.Les entreprises ont également été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.Concernant la sécheresse, 25 départements sont ce dimanche en vigilance et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.- Pollution de l’air -Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, au Portugal, où Lisbonne et plusieurs régions sont en alerte rouge et en Espagne, il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado et des pics de 43 degrés dans le sud du pays ont été atteins.En Italie, où le mercure a parfois dépassé 40°C, les pouvoirs publics cherchent à s’adapter: les visites guidées étaient gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés et les bâtiments publics de Venise. A Rome, la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans.La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur, un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse ont été placés pour la journée de lundi en alerte de niveau 1 en raison d’un épisode de pollution de l’air à l’ozone a annoncé la préfecture, tandis qu’Airparif prévoit également un risque de dépassement en Ile-de-France.burs-tmn/jp

La France assommée par une canicule “inédite”, 84 départements en vigilance orange lundi

L’épisode de canicule d’une “ampleur inédite” va encore gagner en intensité et s’étendre la semaine prochaine en France, où 84 départements ont été placés en vigilance orange à partir de lundi, plongeant au moins jusqu’à mercredi le pays dans une chaleur étouffante.”La France connait une période inédite de canicule” à la durée “assez longue”, a estimé le ministre de l’Interieur Bruno Retailleau à l’issue d’une réunion interministérielle de crise convoquée à Beauvau.Dimanche, la température est montée à 40,9 °C à Grospierres en Ardèche, 40,1 °C à Vinsobres dans la Drôme ou encore 39,9 °C à Cadenet dans le Vaucluse, a indiqué Météo France. A 16H00, la barre des 30°C avait été dépassée à Nice, à Rennes ou encore à Dijon. Cet “épisode caniculaire intense”, qui a débuté vendredi, s’étendra lundi à presque tout l’Hexagone: “les températures maximales seront stationnaires sur le pourtour méditerranéen, comprises entre 37 et 40°C. Sur le reste du pays, elles seront souvent comprises entre 34 et 38°C, très ponctuellement 39/40°C”, a ajouté Météo France.84 départements seront en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu pour mardi et mercredi, “avec des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C et des maximales atteignant 36 à 40°C avec quelques pointes à 41°C”.”Quatre-vingt quatre départements en vigilance orange canicule”, “c’est du jamais vu”, a insisté la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, précisant que le précédent record datait de 2019.”Nous sommes prêts à l’affronter”, a-t-elle ajouté, estimant que cela pourrait “devenir le quotidien des Français” dans les prochaines années.- Feux dans l’Aude -Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, a aussi fait augmenter le risque d’incendie dans plusieurs massifs.Dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, d’importants feux de forêt se sont déclenchés dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint et n’étaient pas fixés, a précisé M. Retailleau. Un camping et une abbaye ont été évacués par précaution.Dans les écoles, “la règle, c’est de faire preuve de souplesse”, a lancé la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, a tranché et annoncé fermer toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.”200 écoles publiques feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi sur 45.000 écoles”, a précisé Mme Borne. “Nous allons nous assurer qu’il y a un bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”.Les entreprises ont également été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.Concernant la sécheresse, 25 départements sont ce dimanche en vigilance et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.- Pollution de l’air -Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, au Portugal, où Lisbonne et plusieurs régions sont en alerte rouge et en Espagne, il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado et des pics de 43 degrés dans le sud du pays ont été atteins.En Italie, où le mercure a parfois dépassé 40°C, les pouvoirs publics cherchent à s’adapter: les visites guidées étaient gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés et les bâtiments publics de Venise. A Rome, la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans.La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur, un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse ont été placés pour la journée de lundi en alerte de niveau 1 en raison d’un épisode de pollution de l’air à l’ozone a annoncé la préfecture, tandis qu’Airparif prévoit également un risque de dépassement en Ile-de-France.burs-tmn/jp

Brésil: menacé de prison, Bolsonaro combatif devant ses partisans

L’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro, s’est dit prêt à “changer le destin du Brésil”, haranguant quelques milliers de manifestants venus le soutenir dimanche à Sao Paulo alors qu’il est menacé de prison pour tentative présumée de coup d’Etat.”Ceux qui m’accusent peuvent avoir beaucoup d’atouts dans leur jeu, mais moi, j’ai trois choses qu’ils n’ont pas de mon côté: Dieu, la liberté et le soutien d’une bonne partie de la population brésilienne”, a-t-il scandé face à ses sympathisants vêtus de jaune et de vert sur l’emblématique avenue Paulista.Plusieurs manifestations ont été organisées depuis le début des déboires judiciaires de Jair Bolsonaro, et l’affluence s’est effritée au cours de ces derniers mois.Selon les calculs de chercheurs de l’Université de Sao Paulo environ 12.400 personnes ont participé dimanche au cortège sur l’avenue Paulista, contre 45.000 en avril et 185.000 en février. Inéligible jusqu’en 2030 pour ses attaques sans preuves sur les urnes électroniques utilisées au Brésil, l’ancien président (2019-2022) a évoqué les élections générales de l’an prochain, mettant notamment l’accent sur les législatives. “Donnez-moi 50% des députés et des sénateurs, et je change le destin du Brésil”, a-t-il déclaré, vêtu d’une veste de survêtement bleue sur un polo jaune pâle.Mais cette fois, M. Bolsonaro, 70 ans, ne s’est pas présenté explicitement comme le candidat du camp conservateur à la présidentielle de 2026, contrairement à d’autres occasions, quand il se disait convaincu qu’il parviendrait à faire annuler son inéligibilité.”Je ne suis pas obsédé par le pouvoir, je suis amoureux de ma patrie (…) Je n’ai pas besoin d’être le président (de la République). Si je reste président d’honneur de mon parti, nous pourrons faire ce que vous souhaitez”, a-t-il affirmé.- “Occuper le terrain” -Lors de la manifestation de dimanche, Jair Bolsonaro a reçu le soutien appuyé d’un de ses plus puissants alliés, le gouverneur de Sao Paulo Tarcisio de Freitas, qui l’a qualifié de “plus grand leader de l’histoire” du pays.”Il va encore faire la différence et contribuer beaucoup au Brésil”, a déclaré cet ancien ministre, pressenti comme un présidentiable en puissance en l’absence de M. Bolsonaro.A gauche, le président Luiz Inacio Lula da Silva, dont la popularité est en berne, n’a toujours pas annoncé s’il briguerait ou non un nouveau mandat.”Le principal message de ces manifestations, c’est qu’il faut occuper le terrain. Aujourd’hui, on ne parle pas de candidature”, a pour sa part affirmé à l’AFP Carlos Bolsonaro, l’un des fils de l’ex-président, conseiller municipal de Sao Paulo.Même son de cloche pour Valdemar Costa Neto, président du Parti Libéral (PL), la formation politique de l’ancien président.”Bolsonaro doit être présent lors de ce type de manifestation pour montrer au pouvoir judiciaire que le peuple est avec lui. Tant qu’il est président d’honneur du PL, nous faisons tout ce qu’il veut, car les voix lui appartiennent”, a affirmé ce dirigeant à l’AFP. Face aux manifestants, Jair Bolsonaro a à nouveau nié catégoriquement toutes les accusations qui pèsent contre lui, comme il l’avait fait le 10 juin lors de son face-à-face très attendu avec le juge Alexandre de Moraes, puissant magistrat honni de son camp.Il est accusé d’être le “leader d’une organisation criminelle” ayant conspiré pour son maintien au pouvoir après l’élection présidentielle d’octobre 2022, remportée par Lula.M. Bolsonaro encourt jusqu’à 40 ans de prison, mais se dit victime d’une “persécution politique” visant à l’empêcher de se présenter à la présidentielle l’an prochain.”Ils ont fait la même chose avec moi qu’avec Marine Le Pen”, a déclaré l’ex-président dimanche à l’AFP, en référence à la dirigeante française d’extrême droite déclarée inéligible fin mars pour détournement de fonds.- “Psychopathe” -“Il y a une justice pour la gauche et un état d’exception pour la droite. Les juges de la Cour suprême n’ont même pas été élus et ils sont en train de prendre le pouvoir au Brésil”, dit à l’AFP un manifestant qui se fait appeler “Julinho Coeur de lion”.Chauve comme le juge Moraes, ce sexagénaire porte une toge noire de magistrat, avec une simple couche en guise de bermuda et de longues chaussettes blanches.”Alexandre de Moraes est un psychopathe, il a déchiré la Constitution”, insiste-t-il. Mais Jair Bolsonaro ne fait pas l’unanimité dans la plus grande mégalopole d’Amérique latine.”Cette manif, c’est n’importe quoi. Ce type (Bolsonaro) devrait aller en prison. Je ne sais pas comment des gens peuvent encore venir ici pour le défendre”, commente Dionisio Teixeira, vendeur de disques vinyles sur l’avenue Paulista, habituellement transformée le dimanche en grande voie piétonne où les habitants de Sao Paulo viennent se promener.

Nigerian Dambe boxing goes global — amulets and charms includedSun, 29 Jun 2025 20:33:36 GMT

The first strikes in Dambe are thrown before the boxers even leave their house.Fighters don charms and amulets, dye their fist or even score their arm with a razor, inserting traditional medicine before it scars over — all guaranteed to protect them in the ring or deliver a knock-out punch.Combined with prayers from “mallams”, or …

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Netanyahu évoque des “opportunités” pour la libération des otages à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué dimanche des “opportunités” pour la libération des otages à Gaza, où les secouristes locaux ont fait état de 34 morts dans des frappes ou des tirs de l’armée israélienne.”De nombreuses opportunités se sont ouvertes” après la “victoire” contre l’Iran et “avant tout, pour libérer les otages” retenus dans le territoire palestinien, a dit M. Netanyahu dans une vidéo diffusée par son bureau. Durant la guerre contre l’Iran (13 juin-24 juin), Israël n’a pas cessé son offensive dans la bande de Gaza contre le mouvement islamiste palestinien Hamas malgré les appels à un cessez-le-feu.Le président américain Donald Trump a affirmé vendredi qu’une trêve pourrait intervenir dès “la semaine prochaine”. “Trouvez un accord à Gaza. Ramenez les otages!!!”, a-t-il écrit dimanche sur sa plateforme Truth Social.Le chef des services de renseignement turcs, Ibrahim Kalin, a rencontré dimanche des dirigeants du Hamas pour évoquer notamment les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu, selon l’agence de presse turque Anadolu.”Les familles des otages sont heureuses de voir qu’après 20 mois, le Premier ministre fait enfin du retour des otages (en Israël) sa grande priorité”, a déclaré le Forum des familles d’otages, principale organisation rassemblant des proches des captifs à Gaza.- 34 morts à Gaza -La guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent contre Israël menée le 7 octobre 2023 par le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.L’attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive dévastatrice à Gaza qui a fait 56.500 morts, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. La guerre a aussi provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire assiégé.Dimanche, la Défense civile de Gaza, a fait état de 34 Palestiniens tués, dont plusieurs enfants, et de dizaines de blessés dans les frappes israéliennes.”Ils nous ont bombardés alors que nous dormions. Nous n’avons rien fait de mal. Mes deux enfants sont morts et les autres sont aux soins intensifs”, raconte éplorée Iman Abou Marouf, après une frappe qui a touché des tentes de déplacés à al-Mawassi (sud).Des images de l’AFP à l’hôpital Nasser de Khan Younès montrent des dépouilles enveloppées de linceuls en plastique et alignées à même le sol. Une mère caresse le visage de son enfant mort. A l’extérieur de l’établissement, des Palestiniens récitent la prière des morts.”Plusieurs corps sont arrivés carbonisés et des blessés souffrent de graves brûlures”, a indiqué une source médicale après que des témoins ont rapporté qu’un incendie s’était déclaré dans plusieurs tentes.Un raid aérien sur la maison d’une famille de Jabalia (nord) a fait 11 morts, a indiqué  Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile.Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations de la Défense civile.- Pénuries de nourriture -Dans le sud de Gaza, au moins quatre Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens alors qu’ils se dirigeaient vers un centre de distribution de nourriture, a ajouté M. Bassal.Israël a partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé à Gaza début mars, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité.Un mécanisme de distribution d’aide piloté par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, a été mis en place, mais ses opérations donnent lieu à des scènes chaotiques et parfois meurtrières. Selon le ministère de la Santé du Hamas, 583 Palestiniens ont été tués près des centres de distribution d’aide humanitaire, depuis le début des opérations de la GHF fin mai.Interrogée par l’AFP sur les faits rapportés par la Défense civile gazaouie, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de les commenter, rappelant qu’elle mène des opérations contre le Hamas.Elle a annoncé dimanche la mort au combat d’un de ses soldats dans le nord de Gaza.

Netanyahu eyes hostage breakthrough as Gaza families mourn victims

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said his country’s recent war with Iran had created “opportunities” for freeing hostages held by Hamas militants in Gaza, where witnesses and rescuers reported more than 30 people killed Sunday.His comments lifted hope for a new ceasefire in the devastating conflict in the Palestinian territory, after US President Donald Trump said he hoped a truce could be sealed within days.Israel is bombarding Gaza in a bid to destroy the militant group Hamas after its deadly attack on Israel in October 2023.Netanyahu said that after his country’s recent “victory” over Iran in their 12-day war, “many opportunities have opened up… first of all, to rescue the hostages.””Of course, we will also have to solve the Gaza issue, to defeat Hamas, but I estimate that we will achieve both goals,” he said.Following the war between Israel and Iran that ended with a ceasefire on June 24, domestic and diplomatic pressure has risen on Netanyahu to also secure a halt to the fighting in Gaza.Posting on his Truth Social platform on Sunday, Trump weighed in, writing: “MAKE THE DEAL IN GAZA. GET THE HOSTAGES BACK!!!”The US president had said on Friday that he was hoping for a new ceasefire there “within the next week”.- Gaza strikes -Devastating bombardments continued in Gaza on Sunday, witnesses and rescuers said.Civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that the day’s toll had risen to 34 people killed in various locations around the Gaza Strip, including at least four children.The Israeli military told AFP it was not able to comment on the reported strikes but said it was fighting “to dismantle Hamas military capabilities”.Bassal said two children were killed in an air strike on their home in Gaza City’s Zeitun district in the early morning.A family member, Abdel Rahman Azzam, 45, told AFP he was at home when he “heard a huge explosion at my relative’s house”.”I rushed out in panic and saw the house destroyed and on fire,” he added.”We evacuated more than 20 injured people, including two martyrs — two children from the family. The screams of children and women were non-stop,” Azzam said.”They bombed the house with a missile without any prior warning. This is a horrific crime. We sleep without knowing if we will wake up.”Restrictions on media in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the full tolls and details provided by rescuers.Elsewhere, Bassal said a drone strike on a tent camp housing displaced people near the southern city of Khan Yunis killed five people, including two children.An AFP journalist filmed people carrying victims from that strike into the Nasser Hospital in Khan Yunis and families mourning over five bodies.”We were sleeping and I woke up as if I was electrocuted and my children started screaming,” said one of the bereaved relatives at the hospital, Iman Abu Marouf, 35.She said two of her children, aged 10 and 13, were killed in the strike.- Israeli soldier killed -The Israeli military said in a statement on Sunday that a 20-year-old soldier was killed “during combat in the northern Gaza Strip”.The military had issued an evacuation order earlier in the day for parts of Gaza City and nearby areas in the territory’s north.The military “will operate with intense force in these areas, and these military operations will intensify and expand… to destroy the capabilities of the terrorist organisations”, military spokesman Avichay Adraee said in a statement on X.He told residents to “evacuate immediately” to the Al-Mawasi area on the southern coast.An AFP journalist filmed residents transporting their belongings on carts as they fled from the eastern Al-Tuffah and Al-Daraj districts of Gaza City after the order.AFP video footage filmed from southern Israel showed large plumes of smoke rising from northern Gaza.Criticism has grown over mounting civilian deaths at US- and Israeli-backed food distribution centres in the territory.Bassal said four people were killed by Israeli gunfire near an aid distribution centre in Rafah, southern Gaza, on Sunday.Israel launched its campaign in Gaza in response to Hamas’s October 7, 2023 attack, which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 56,500 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers these figures to be reliable.

Iran voices ‘serious doubts’ over Israel commitment to ceasefire

Iran warned Sunday that it had little faith in Israel’s commitment to a fragile ceasefire that ended the most intense and destructive confrontation between the two foes to date.The 12-day war erupted on June 13, when Israel launched a bombing campaign in Iran that killed top military commanders and scientists linked to its nuclear programme. Tehran responded with ballistic missile attacks on Israeli cities.Israel said its aim was to keep the Islamic republic from developing an atomic weapon — an ambition Tehran has consistently denied.The fighting derailed nuclear talks between Iran and the United States, which later joined its ally Israel’s campaign with strikes on Tehran’s nuclear facilities.”We did not start the war, but we have responded to the aggressor with all our power,” Iranian armed forces chief of staff Abdolrahim Mousavi was quoted as saying by state television, referring to Israel.”We have serious doubts over the enemy’s compliance with its commitments including the ceasefire, we are ready to respond with force” if attacked again, he added, six days into the ceasefire.- IAEA dispute -The conflict rattled the already shaky relationship between Iran and the UN’s International Atomic Energy Agency.Iran has rejected the IAEA’s request to inspect its bombed nuclear sites, accusing its chief Rafael Grossi of “betraying his duties” by failing to condemn the Israeli and US attacks.Iranian lawmakers voted this week to suspend cooperation with the agency.Foreign Minister Abbas Araghchi called Grossi’s request to visit the targeted facilities “meaningless” and “possibly malign in intent”.Tehran also cited a June 12 IAEA resolution criticising Iran’s lack of nuclear transparency as a pretext used by Israel to justify launching its offensive the following day.The backlash drew a sharp rebuke from Germany and Argentina, Grossi’s home country.”I commend Director General Rafael Grossi and his team for their unrelenting professionalism. Threats against them from within Iran are deeply troubling and must stop,” German Foreign Minister Johann Wadephul wrote on X.Argentina’s foreign ministry said it “categorically condemns the threats against him coming from Iran”.Neither specified which threats they were referring to, but Iran’s ultra-conservative Kayhan newspaper recently claimed documents showed Grossi was an Israeli spy and should be executed.Speaking to US broadcaster CBS on Sunday, Iranian ambassador to the United Nations Amir Saeid Iravani denied there was any threat to nuclear inspectors in Iran, insisting they were “in safe conditions” but their work was suspended.- Damage questioned -The United States carried out strikes on three key facilities used for Iran’s atomic programme.In the days after, Trump said the United States would bomb Iran again “without question” if intelligence indicated it was able to enrich uranium to military grade.Speaking to CBS on Saturday, Grossi said Iran could “in a matter of months” return to enriching uranium.Questions remain as to how much damage the US strikes did to Iran’s nuclear programme, with Trump and his officials insisting it had been “obliterated”.On Sunday, however, The Washington Post reported that the United States had intercepted calls between Iranian officials who said the damage was less than expected.That followed an early “low confidence” US military intelligence report that said the nuclear programme had been set back months, not years.Israel has said Iran’s programme was delayed by years, while Tehran has downplayed the damage.The IAEA said Iran had been enriching uranium to 60 percent, far above the levels needed for civilian nuclear power, although Grossi previously noted there had been no indication before the strikes that Iran was working to build an atomic weapon.Israel has maintained ambiguity about its own nuclear arsenal, neither officially confirming nor denying it exists, but the Stockholm International Peace Research Institute has estimated it has 90 nuclear warheads.- ‘A new road’-Iran’s health ministry says at least 627 civilians were killed and 4,900 injured during the war with Israel.Retaliatory missile attacks by Iran on Israel killed 28 people, Israeli authorities say.During the war, Iran arrested dozens of people it accused of spying for Israel.Iran’s parliament on Sunday voted to ban the unauthorised use of communications equipment, including tech billionaire Elon Musk’s Starlink satellite internet service, said the official news agency IRNA.On Sunday, Washington’s envoy to Turkey said the Iran-Israel war could pave the way for a new Middle East.”What just happened between Israel and Iran is an opportunity for all of us to say: ‘Time out. Let’s create a new road’,” Ambassador Tom Barrack, who is also the US special envoy to Syria, told the Anadolu state news agency.”The Middle East is ready to have a new dialogue, people are tired of the same old story,” he added.

Chennai clinch inaugural Sevens title as rugby touches down in India

Ireland Sevens international Terry Kennedy helped Chennai Bulls clinch India’s inaugural Rugby Premier League (RPL) title on Sunday as the sport took its first fledgling steps in a country obsessed by cricket. Kennedy scored two of Chennai’s seven tries as they concluded the six-team rugby sevens franchise league with a 41-0 thrashing of Delhi Redz in Mumbai.India’s Olympic gold medallist shooter Abhinav Bindra was among the many stars who graced the finale although the crowds were understandably no match for the hordes that turned up to watch Virat Kohli’s Bengaluru win the T20 Indian Premier League earlier this month. However, the RPL’s coverage on satellite television has given organisers hope that rugby could emerge as a major sport in India. “No matter how big a sport may be, there is always space if you work hard enough if you create a product that’s good enough,” Rugby India president Rahul Bose told AFP.”In that respect we are very happy and very secure in the knowledge that there is space for this game and it doesn’t have to come by eating away at anybody else’s space.”Just as the IPL focused on the shortest form of cricket, so the RPL has chosen to go for the shortest form of rugby, with the seven-a-side format in this tournament lasting 16 minutes — four quarters of four minutes each — and dispensing with the hard grunt of the 15-man game to showcase slick handling and blistering pace. Kennedy is not the only top Sevens player to have been drafted in to the RPL. His teammate Joseva Talacolo, who also scored a try in Sunday’s final, won silver with Fiji at last year’s Olympics in Paris while Scott Curry, whose Bengaluru Bravehearts finished fourth after losing the bronze medal match to Hyderabad Heroes, played 321 times for New Zealand’s All Blacks Sevens team. The American Perry Baker, now 39 and a two-time World Rugby Sevens Player of the Year, came out of retirement to play for Kalinga Black Tigers. According to Bose, this first iteration of the tournament has gone down well with the public.”What we have heard is that the game is easy to follow, very fast, very exciting and has got tremendous amount of likeability,” said Bose who is also a successful Bollywood actor. “Along with that, the athletic prowess of these men has come in for a lot of attention. We are happy with the connect we have made.”- ‘Bigger and better’ -The RPL is seen as a way for India to bolster their dreams of hosting the Olympics in 2036 – and given the continental qualifying system for the Olympics, India even has an eye on fielding a men’s or women’s team prior to that. But it is more than an ideal. The RPL, which blends Indian players with international stars, is run by GMR Sports which, as owner of the IPL team Delhi Capitals, knows a thing or two about franchise competitions in India.”The first season has gone very well for us,” Satyam Trivedi, chief executive officer of GMR, told AFP.”The sponsors are happy with what they see on the ground and on TV. “However this is just the beginning for us. We are looking at the first season as a showcase event and take a lot of learnings from here. “In every season this league will get bigger and better.”