Coupe de France: Lyon éliminé par Bourgoin-Jallieu (N3), le PSG s’en sort

Sale temps pour les gros: Lyon a été éliminé aux tirs au but par Bourgoin-Jallieu, pensionnaire de National 3, (2-2, 4 tab à 2), Rennes par Troyes (Ligue 2) et le PSG s’est fait peur avant de prendre le dessus sur Espaly (4-2) mercredi en 16e de finale de Coupe de France.Après avoir subi l’ouverture du score, Lyon pensait avoir fait le plus dur en menant 2-1, mais Mehdi Moujetzky a signé son deuxième but de la soirée, ironiquement à la 69e minute, pour obliger les Rhodaniens à une périlleuse séance de tirs aux buts.Les Lyonnais l’ont débutée de manière catastrophique avec les ratés des tauliers Alexandre Lacazette et Corentin Tolisso. L’échec de Moujetzky n’aura pas été suffisant pour les remettre en selle. Immense désillusion pour les hommes de Pierre Sage contre une équipe qui joue quatre divisions plus bas.”Il va falloir assumer la honte face à nos proches, aux gens qui aiment le club, nos dirigeants. C’est presque une tragédie”, a résumé l’entraîneur de l’OL, Pierre Sage.Le PSG a failli connaître le même scénario fou contre une autre équipe de National 3, Espaly, qui a surpris le club de la capitale dès la 3e minute puis l’a rejoint en seconde mi-temps. Après l’égalisation d’Espaly à la 71e minute (2-2), tout le stade Michelin de Clermont-Ferrand s’est pris à rêver d’une séance de tirs aux buts. Mais les amateurs ont fini par craquer et prendre deux autres buts, de Barcola (88e) et Ramos (90e+2 sur pénalty).Le Rennes de Jorge Sampaoli, renforcé en ce mercato hivernal par les arrivées de Brice Samba et Seko Fofana, a connu lui aussi une déconvenue (défaite 1-0) contre Troyes, pensionnaire de Ligue 2. Rafiki Saïd s’est même payé le luxe de rater un pénalty avant de marquer le seul but du match.Cannes (N2) a aussi réalisé un gros coup en éliminant le leader de la Ligue, 2 Lorient (2-1).Toulouse a en revanche fait respecter son statut en disposant 2-1 de Laval (L2). Strasbourg aussi, mais le club alsacien s’est compliqué la tâche en passant par une séance de tirs aux buts (2-2, 5 tirs au but à 3) à l’issue d’un match en plein brouillard à Thaon (N3), où des supporters ont même épaissi l’atmosphère avec des fumigènes.Dans le duel des équipes de Ligue 1, c’est Brest qui a prévalu sur Nantes (2-1). L’équipe d’Antoine Kombouaré a pourtant cru pouvoir se relancer en réduisant le score en fin de match.Avec le succès d’Angers face à Quevilly-Rouen et les qualifications la veille de Nice, Lille et Reims, il n’y aura que huit clubs de l’élite à l’appel des huitièmes de finale, dont le tirage au sort aura lieu jeudi.

Wall Street termine galvanisée par l’inflation américaine et les résultats des banques

La Bourse de New York a terminé en forte hausse mercredi, propulsée par les chiffres de l’inflation américaine et les résultats trimestriels en hausse du secteur bancaire.Le Dow Jones a avancé de 1,65%, l’indice Nasdaq a bondi de 2,45% et l’indice élargi S&P 500 a progressé de 1,83%.Selon l’indice des prix à la consommation (CPI) publié mercredi, l’inflation a de nouveau accéléré en décembre aux Etats-Unis, pour le troisième mois d’affilée, à 2,9% sur un an, contre 2,7% en novembre, en ligne avec les attentes du consensus de Bloomberg.Mais sur un mois, l’inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l’énergie et de l’alimentation, a freiné à 0,2%, là où les économistes misaient sur un chiffre stable de 0,3%.Les prix à la consommation “ont suscité beaucoup de soulagement”, notammment parce que l’inflation sous-jacente en glissement annuel “a diminué pour la première fois depuis juillet ce qui contribue donc à renforcer les attentes selon lesquelles la tendance baissière reste en place”, souligne auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones.Les données du jours “laissent potentiellement la porte ouverte à une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed)” lors du premier semestre, ajoute l’analyste.Les investisseurs s’inquiètent depuis plusieurs jours de la possibilité d’un rebond de l’inflation dans la première économie mondiale, ce qui pousserait la banque centrale américaine à donner un coup de frein à sa politique d’assouplissement monétaire.Dans ce contexte et à la suite de la publication de l’indice CPI, le rendement des emprunts d’Etat américain à dix ans s’est très nettement détendu, s’établissant vers 21H30 GMT à 4,65% contre à 4,79% la veille en clôture. Sur l’échéance deux ans, il s’établissait à 4,26% contre 4,36%.”C’est un mouvement important” qui vient contrecarrer des semaines de pessimisme des investisseurs selon M. Kourkafas.Autre moteur ayant tiré à la hausse les principaux indices de la place new-yorkaise, les grandes banques américaines ont présenté mercredi des résultats trimestriels en augmentation, parfois importante, grâce à l’essor des revenus dans les activités de marché et la banque d’affaires.”Les banques, qui sont un secteur très lié à la santé de l’économie et qui pourraient potentiellement bénéficier de la déréglementation et de la politique pro-croissance de la nouvelle administration américaine, sont une bonne confirmation que nous pouvons enfin voir un certain élargissement du leadership du marché au-delà des méga-capitalisations technologiques”, explique Angelo Kourkafas.Wells Fargo a grimpé de 6,69%, Citigroup de 6,49%, Goldman Sachs a gagné 6,02% et JPMorgan Chase a avancé de 1,97%. Dans leur sillage, Blackrock, premier gestionnaire d’actifs au monde qui a connu un quatrième trimestre et une année 2024 record a bondi de 5,19%.Ailleurs à la cote, le constructeur de véhicules électriques Tesla a progressé de 8,04% après une hausse de recommandation de Barclays.

US consumer inflation rises in December but underlying pressures ease

US consumer inflation rose for a third straight month in December as energy prices jumped but a widely watched measure eased slightly, raising hopes that underlying inflation may be moderating.The consumer price index (CPI) accelerated to 2.9 percent last month from a year ago, up from 2.7 percent in November, the Labor Department said in a statement on Wednesday.This was in line with the median forecast of economists surveyed by Dow Jones Newswires and The Wall Street Journal.Stocks jumped on the news, with all three major indices on Wall Street closing sharply higher. On a monthly basis, inflation rose by 0.4 percent, slightly faster than expected. One of the biggest drivers of inflation in December was the energy index, which jumped by 2.6 percent, accounting for “over” 40 percent of the monthly increase, according to the Labor Department. In some good news for the Federal Reserve, annual inflation excluding volatile food and energy costs came in at a lower-than-expected 3.2 percent, marking a slight decline from the month earlier. – Focus on the core -The so-called “core” measure of inflation increased by 0.2 percent, also slightly below expectations.”The focus is really on the core reading, and the core reading did come in better than the consensus expectations,” Nationwide chief economist Kathy Bostjancic told AFP. The US central bank has cut rates by a full percentage point since September as it looks to bolster the labor market.The recent uptick in inflation adds to expectations that it will remain firmly on pause at its next rate decision later this month. However, higher prices could complicate President-elect Donald Trump’s economic plans as he prepares to return to office on Monday.Trump has floated several policies, from tariffs to deportation, that many economists say could have an inflationary impact. The Republican and his supporters have disputed this characterization, claiming that many of his proposals aimed at deregulation and boosting energy production should help keep prices in check. – Bond yields drop -US bonds rallied as investors reacted to signs of slowing core inflation, pushing down yields, which move inversely to prices. “The softer core reading is really what the markets are focusing on right now, and that’s why you’re seeing a big rally in the bond market,” said Bostjancic from Nationwide. Lower yields on US Treasurys — especially the popular 10-year note — would be good news for consumers, since they are referenced by businesses when they price mortgages and car loans. Wednesday’s data release is nevertheless expected to fuel expectations that the Fed will pause rate cuts later this month, as headline inflation appears to be moving away from its long-term goal of two percent.The Fed uses a different inflation measure to set interest rates, known as the personal consumption expenditures (PCE) price index. That index has also been rising in recent months. Futures traders see a roughly 97 percent chance that Fed policymakers will vote to hold interest rates between 4.25 and 4.50 percent at the next rate meeting on January 28 and 29, according to data from CME Group.”The pace of inflation is still elevated,” said Bostjancic.”There’s strength in the labor market, and the prospects of changes in tariffs and immigration policies that could push inflation higher will keep the Fed cautious and patient with regard to cutting rates further,” she said. “In that light, we see the Fed moving to the sidelines in the first half of the year to assess the evolving economic inflation and policy landscape,” she added.The financial markets see a roughly 80 percent chance that the Fed will make no more than two rate cuts this year, according to data from CME Group.

Stock markets get boost from bank earnings, inflation data

Stock markets surged on Wednesday, buoyed by robust US bank earnings and encouraging inflation data from the United States and Britain.Wall Street’s three main indexes closed sharply higher after US financial titans Goldman Sachs, JPMorgan Chase, BlackRock and others posted stellar quarterly results.Fresh data published earlier Wednesday showed headline inflation in the Untied States accelerated in the 12 months to December, but actually slightly eased once volatile food and energy prices were stripped out, fueling optimism in the markets.”There’s a lot of relief from the (inflation) data this morning,” Angelo Kourkafas from Edward Jones told AFP, noting there had been a positive market reaction to the decline in the so-called “core” inflation measure.European stock markets closed firmly in the green, while Asia finished on a mixed note.- ‘Look through price increases’ -Kathleen Brooks, research director at trading platform XTB, noted that the US Federal Reserve closely looks at core inflation to make decisions on interest rates.”The Fed could choose to look through price increases for volatile commodities that they cannot control,” she said. “Instead, the Fed may focus on core inflation,” she said.Analysts have pared back their expectations on the number of Fed rate cuts for this year.They believe policymakers will hold borrowing costs steady at the next decision-making meeting later this month as inflation remains above its two-percent target.In Britain, official figures showed that inflation unexpectedly cooled to 2.5 percent in December, easing some pressure on the Labour government as it struggles to grow the economy.The pound rose against the dollar, with analysts forecasting that the Bank of England would likely cut its key interest rate next month as the rate of price increases cools.Separate official data showed Europe’s biggest economy Germany contracted for a second straight year in 2024, with little hope of a strong recovery ahead of national elections next month.- Nintendo jump -In Asia, Tokyo’s stock market ended down, though games giant Nintendo piled on more than two percent and briefly hit a record high as traders anticipated it would soon release its much-anticipated Switch 2 console. The Nikkei 225’s drop also came as the yen strengthened, with traders weighing the chances of a rate hike by the Bank of Japan this month.Oil prices soared more than 2.6 percent after the International Energy Agency said a colder winter has pushed global demand higher. Oil traders were also digesting recent US sanctions on Russia and Iran, raising fears they could restrict supplies from those countries.The market optimism also trickled through into the cryptocurrency markets, with bitcoin briefly returning above $100,000 before paring some gains.- Key figures around 2130 GMT -New York – Dow: UP 1.7 percent at 43,221.55 points (close)New York – S&P: UP 1.8 percent at 5,949.91 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 2.5 percent at 19,511.23 (close)London – FTSE 100: UP 1.2 percent at 8,301.13 (close) Paris – CAC 40: UP 0.7 percent at 7,474.59 (close)Frankfurt – DAX: UP 1.5 percent at 20,574.68 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 38,444.58 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 19,286.07 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,227.12 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0293 from $1.0310 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.2239 from $1.2211Dollar/yen: DOWN at 156.52 yen from 157.98 yenEuro/pound: DOWN at 84.08 pence from 84.40 penceBrent North Sea Crude: UP 2.6 at $82.03 per barrelWest Texas Intermediate: UP 3.3 percent at $80.04 per barrelburs-rl/sbk/da-tmc/bs

Coupe de France : un camouflet pour Lyon, éliminé par Bourgoin

Un camouflet : Lyon a été éliminé mercredi de la coupe de France dès les 8e de finale, aux tirs au but par l’un de ses clubs partenaires, Bourgoin-Jallieu, équipe du haut de tableau de National 3 (5e div.) où les joueurs sont semi-professionnels 2-2 (4-2 t.a.b.).L’OL menait pourtant 2-1 à vingt minutes de la fin du temps réglementaire.Cette séance de tirs au but a été un calvaire pour Alexandre Lacazette et Corentin Tolisso, deux figures majeures de l’Olympique lyonnais où ils ont été formés, qui ont manqué les deux premières tentatives de leur formation arrêtées par le gardien Ronan Jay. De son côté, le gardien Lucas Perri n’a pu en repousser qu’une seule.Sous une température glaciale et sur un terrain bosselé, l’OL a de nouveau livré une trop pauvre performance dans la lignée de celles affichées depuis le début de l’année 2025. Les Lyonnais ont gagné contre le cours du jeu face à Montpellier (1-0) avant de perdre logiquement à Brest (2-1).”Il y a un sentiment de honte sur ce match au cours duquel nous avons manqué de tout. Bourgoin a livré son match. Nous n’avons pas su répondre. Il va falloir vite y remédier car cela fait un moment que l’on est sur ce type de matches-là, depuis le début de l’année”, a reconnu le directeur sportif, Mathieu Louis-Jean évoquant “une faute professionnelle”. – Ni fierté, ni honneur selon Sage -“Nous n’avons fait preuve ni de fierté, ni d’honneur. Il va falloir assumer la honte face à nos proches, aux gens qui aiment le club, nos dirigeants. C’est presque une tragédie”, a commenté de son côté, l’entraîneur de Lyon, Pierre Sage. Face aux Berjalliens, les Lyonnais ont vécu une première période difficile au cours de laquelle les Rhodaniens ont été menés à la marque sur un but de Mehdi Moujetzky qui a trompé Lucas Perri d’un bon tir croisé (21).Cet avantage était mérité car les Isérois ont eu les meilleures occasions. Perri a sauvé son équipe devant Pierre Kohser (12) et Celal Bozkurt (16) lequel s’est aussi monté très menaçant (29).Jusqu’alors en mode gestionnaire, Nemanja Matic, qui a fourni trop peu d’efforts dans l’entrejeu, a égalisé juste avant la mi-temps pour l’OL en reprenant victorieusement un centre délivré de l’aile droite par Saïd Benrahma (45).En seconde période, Georges Mikautadze, servi par Rayan Cherki, a donné l’avantage aux Lyonnais d’un tir croisé (64) après que Imbert a manqué une belle occasion (62). Ce but de l’international géorgien semblait devoir permettre à Lyon de se qualifier.- Doublé pour Moujetzky -Mais Moujetzky a réussi à remettre Bourgoin dans le coup en inscrivant son deuxième but de la soirée en profitant d’une mauvaise passe en retrait de Warmed Omari pour ajuster Perri (69).Par la suite, l’OL a manqué plusieurs opportunités de reprendre l’avantage, notamment par Malick Fofana qui a échoué devant la sortie du gardien Ronan Jay (73) avant que Cherki ne manque le cadre sur un lob (73). Fofana a lui aussi raté la cage à la réception d’un centre de Benrahma (75).L’Olympique lyonnais est la première équipe de Ligue 1 à se faire éliminer par une équipe de 5e division depuis Bordeaux face à l’Ile Rousse en 2014.Dès le coup de sifflet final, les supporters berjalliens ont envahi le terrain de manière festive mais des échauffourées ont éclaté avec des ultras lyonnais. Selon la préfecture de l’Isère, il n’y a pas eu d’interpellations.