Yellen warns against extending Trump’s first-term US tax cuts

US Treasury Secretary Janet Yellen warned Wednesday that plans to extend President-elect Donald Trump’s 2017 tax cuts — which remained in place under Joe Biden but are set to expire — will add to unsustainable deficits.”The projected fiscal path under current budgetary policies is simply not sustainable,” she said, in what is likely to be her final major speech in office.”The consequences of inaction, or action that exacerbates projected deficits, could be dire,” she added in remarks at the New York Association for Business Economics, just days before Trump returns to the White House.On the campaign trail, Trump pledged tax reductions with benefits across income levels.The 2017 cuts, enacted by Trump in his first term, lowered rates for businesses and individuals. But some provisions are set to expire at the end of the year.Yellen pointed to estimates that extending provisions of the Tax Cuts and Jobs Act could add around $4 trillion to deficits through 2034.While the act lowered income taxes for many in the United States, they have been criticized for being more beneficial to the wealthy.Yellen cautioned that policies like extending the cuts “could undermine our country’s strength, from the resilience of the Treasury market to the value of the dollar, even provoking a debt crisis in the future.””Misguided economic policymaking,” she added, would weigh on the next generation.Looking ahead, she urged for the US government to “give more weight to fiscal sustainability concerns when determining both tax and spending priorities.” In her speech, Yellen also said that it was critical for the United States to sustain investments in cutting-edge industries and research and development.She defended policy decisions of the Biden administration in the period of the Covid-19 pandemic as well, saying its “fiscal policy choices saved millions of jobs.”Although she acknowledged that “the prices of many everyday goods soared,” she argued that government support helped avert significant hardship, allowing Americans to return to work quickly.She also stressed that inflation in the world’s biggest economy fell earlier than in its major peers.”All policy choices entailed trade-offs, but the Biden administration made sound decisions that set the economy on a strong course,” she said.Cost of living concerns were a major voter concern during November’s presidential election, which propelled Trump to victory.

IA: l’AFP conclut un accord avec Mistral pour l’utilisation de ses dépêches

Acteur majeur de l’information mondiale, l’AFP (Agence France-Presse) et l’entreprise d’intelligence artificielle française Mistral, qui ambitionne de devenir le principal acteur européen de l’IA, ont signé un accord qui permet au robot conversationnel de la start-up d’utiliser les dépêches d’actualité de l’agence pour répondre aux requêtes de ses utilisateurs.Ni le montant ni la durée de ce contrat “pluriannuel” n’ont été dévoilés. C’est le premier accord de ce type pour l’agence mondiale, ainsi que pour Mistral AI, concurrent européen des géants américains comme OpenAI (concepteur de l’outil ChatGPT).Dans le monde, ce type d’accord reste relativement rare, même si les choses se sont accélérées en 2024. La plupart concerne pour l’heure OpenAI. La société californienne a notamment signé avec le journal économique britannique Financial Times, le quotidien français Le Monde ou encore le groupe allemand Springer (Bild).”C’est le premier accord entre deux acteurs aux ambitions mondiales, voire à l’empreinte mondiale concernant l’AFP, mais aux racines européennes affirmées”, a déclaré le PDG de l’agence, Fabrice Fries, dans une interview avec des journalistes de l’AFP.Cet accord fournira à l’AFP “un nouveau courant de revenus”, a-t-il souligné.Pour Mistral, “l’AFP apporte une source vérifiée, journalistique, dont on pense qu’elle est très importante”, a renchéri le patron de la start-up, Arthur Mensch.- Actu ou vie quotidienne ? -Dès jeudi, les dépêches de l’AFP en 6 langues (français, anglais, espagnol, arabe, allemand, portugais) peuvent être utilisées par le robot conversationnel de Mistral, Le Chat. Il fonctionne comme ChatGPT, qui a popularisé ces outils dans le grand public: l’utilisateur lui pose une question à laquelle il répond en quelques secondes.Quand la question a trait à l’actualité, Le Chat va formuler ses réponses en se servant des dépêches de l’AFP, c’est-à-dire les informations envoyées sous forme de textes par l’agence à ses clients abonnés (médias, institutions, entreprises…).Une phase de test a lieu dans un premier temps, auprès d’une partie seulement des utilisateurs.Le Chat peut puiser dans toutes les archives texte de l’agence depuis 1983, mais pas dans ses photos, vidéos ou infographies.Au total, cela représente 38 millions de dépêches, produites au rythme de 2.300 par jour, selon M. Fries.Cet usage vise selon lui “des professions libérales, des cadres de grandes entreprises”, par exemple pour “préparer des mémos” ou tout document lié à l’actualité.Dans le grand public, beaucoup de gens ont une utilisation différente de ces outils d’IA générative. Ils s’en servent pour des questions de vie quotidienne, auxquelles ces programmes répondent en piochant des éléments sur internet.Les deux usages “sont complémentaires”, a estimé M. Mensch. Pour des questions “qui nécessitent de l’information vérifiée, c’est l’AFP qui fournira” le matériau de base des réponses et, quand les requêtes porteront “sur le shopping ou la météo par exemple, c’est plutôt le web”, a-t-il expliqué.- “Diversification” -La signature intervient peu après l’annonce par le groupe Meta (Facebook, Instagram) de l’arrêt aux Etats-Unis de son programme de fact-checking. A l’échelle mondiale, l’AFP est en première ligne de ce programme.”Nos discussions avec Mistral ont démarré il y a une petite année, ce n’est donc pas corrélé à la décision de Meta”, a affirmé M. Fries, en revendiquant sa “stratégie de diversification” auprès des plateformes numériques alors que les médias traditionnels sont frappés par une grave crise.En 2023, l’AFP a réalisé un bénéfice pour la cinquième année consécutive, avec un résultat net de 1,1 million d’euros, selon les chiffres publiés en avril 2024.Outre ses revenus commerciaux, l’AFP reçoit par l’Etat français une compensation des coûts liés à ses missions d’intérêt général (113,3 millions d’euros en 2023).Contrairement à d’autres accords de ce type, les contenus AFP ne serviront pas à entraîner et faire progresser les modèles informatiques de Mistral, ont assuré les deux parties. Ces contenus sont “un module qui vient se brancher à notre système et peut être débranché” à expiration du contrat, a déclaré M. Mensch.”Ça n’est pas un paiement pour solde de tout compte, comme c’est souvent le cas dans les accords d’entraînement de modèles, mais du développement de revenus récurrents”, a fait valoir M. Fries.

IA: l’AFP conclut un accord avec Mistral pour l’utilisation de ses dépêches

Acteur majeur de l’information mondiale, l’AFP (Agence France-Presse) et l’entreprise d’intelligence artificielle française Mistral, qui ambitionne de devenir le principal acteur européen de l’IA, ont signé un accord qui permet au robot conversationnel de la start-up d’utiliser les dépêches d’actualité de l’agence pour répondre aux requêtes de ses utilisateurs.Ni le montant ni la durée de ce contrat “pluriannuel” n’ont été dévoilés. C’est le premier accord de ce type pour l’agence mondiale, ainsi que pour Mistral AI, concurrent européen des géants américains comme OpenAI (concepteur de l’outil ChatGPT).Dans le monde, ce type d’accord reste relativement rare, même si les choses se sont accélérées en 2024. La plupart concerne pour l’heure OpenAI. La société californienne a notamment signé avec le journal économique britannique Financial Times, le quotidien français Le Monde ou encore le groupe allemand Springer (Bild).”C’est le premier accord entre deux acteurs aux ambitions mondiales, voire à l’empreinte mondiale concernant l’AFP, mais aux racines européennes affirmées”, a déclaré le PDG de l’agence, Fabrice Fries, dans une interview avec des journalistes de l’AFP.Cet accord fournira à l’AFP “un nouveau courant de revenus”, a-t-il souligné.Pour Mistral, “l’AFP apporte une source vérifiée, journalistique, dont on pense qu’elle est très importante”, a renchéri le patron de la start-up, Arthur Mensch.- Actu ou vie quotidienne ? -Dès jeudi, les dépêches de l’AFP en 6 langues (français, anglais, espagnol, arabe, allemand, portugais) peuvent être utilisées par le robot conversationnel de Mistral, Le Chat. Il fonctionne comme ChatGPT, qui a popularisé ces outils dans le grand public: l’utilisateur lui pose une question à laquelle il répond en quelques secondes.Quand la question a trait à l’actualité, Le Chat va formuler ses réponses en se servant des dépêches de l’AFP, c’est-à-dire les informations envoyées sous forme de textes par l’agence à ses clients abonnés (médias, institutions, entreprises…).Une phase de test a lieu dans un premier temps, auprès d’une partie seulement des utilisateurs.Le Chat peut puiser dans toutes les archives texte de l’agence depuis 1983, mais pas dans ses photos, vidéos ou infographies.Au total, cela représente 38 millions de dépêches, produites au rythme de 2.300 par jour, selon M. Fries.Cet usage vise selon lui “des professions libérales, des cadres de grandes entreprises”, par exemple pour “préparer des mémos” ou tout document lié à l’actualité.Dans le grand public, beaucoup de gens ont une utilisation différente de ces outils d’IA générative. Ils s’en servent pour des questions de vie quotidienne, auxquelles ces programmes répondent en piochant des éléments sur internet.Les deux usages “sont complémentaires”, a estimé M. Mensch. Pour des questions “qui nécessitent de l’information vérifiée, c’est l’AFP qui fournira” le matériau de base des réponses et, quand les requêtes porteront “sur le shopping ou la météo par exemple, c’est plutôt le web”, a-t-il expliqué.- “Diversification” -La signature intervient peu après l’annonce par le groupe Meta (Facebook, Instagram) de l’arrêt aux Etats-Unis de son programme de fact-checking. A l’échelle mondiale, l’AFP est en première ligne de ce programme.”Nos discussions avec Mistral ont démarré il y a une petite année, ce n’est donc pas corrélé à la décision de Meta”, a affirmé M. Fries, en revendiquant sa “stratégie de diversification” auprès des plateformes numériques alors que les médias traditionnels sont frappés par une grave crise.En 2023, l’AFP a réalisé un bénéfice pour la cinquième année consécutive, avec un résultat net de 1,1 million d’euros, selon les chiffres publiés en avril 2024.Outre ses revenus commerciaux, l’AFP reçoit par l’Etat français une compensation des coûts liés à ses missions d’intérêt général (113,3 millions d’euros en 2023).Contrairement à d’autres accords de ce type, les contenus AFP ne serviront pas à entraîner et faire progresser les modèles informatiques de Mistral, ont assuré les deux parties. Ces contenus sont “un module qui vient se brancher à notre système et peut être débranché” à expiration du contrat, a déclaré M. Mensch.”Ça n’est pas un paiement pour solde de tout compte, comme c’est souvent le cas dans les accords d’entraînement de modèles, mais du développement de revenus récurrents”, a fait valoir M. Fries.

IA: l’AFP conclut un accord avec Mistral pour l’utilisation de ses dépêches

Acteur majeur de l’information mondiale, l’AFP (Agence France-Presse) et l’entreprise d’intelligence artificielle française Mistral, qui ambitionne de devenir le principal acteur européen de l’IA, ont signé un accord qui permet au robot conversationnel de la start-up d’utiliser les dépêches d’actualité de l’agence pour répondre aux requêtes de ses utilisateurs.Ni le montant ni la durée de ce contrat “pluriannuel” n’ont été dévoilés. C’est le premier accord de ce type pour l’agence mondiale, ainsi que pour Mistral AI, concurrent européen des géants américains comme OpenAI (concepteur de l’outil ChatGPT).Dans le monde, ce type d’accord reste relativement rare, même si les choses se sont accélérées en 2024. La plupart concerne pour l’heure OpenAI. La société californienne a notamment signé avec le journal économique britannique Financial Times, le quotidien français Le Monde ou encore le groupe allemand Springer (Bild).”C’est le premier accord entre deux acteurs aux ambitions mondiales, voire à l’empreinte mondiale concernant l’AFP, mais aux racines européennes affirmées”, a déclaré le PDG de l’agence, Fabrice Fries, dans une interview avec des journalistes de l’AFP.Cet accord fournira à l’AFP “un nouveau courant de revenus”, a-t-il souligné.Pour Mistral, “l’AFP apporte une source vérifiée, journalistique, dont on pense qu’elle est très importante”, a renchéri le patron de la start-up, Arthur Mensch.- Actu ou vie quotidienne ? -Dès jeudi, les dépêches de l’AFP en 6 langues (français, anglais, espagnol, arabe, allemand, portugais) peuvent être utilisées par le robot conversationnel de Mistral, Le Chat. Il fonctionne comme ChatGPT, qui a popularisé ces outils dans le grand public: l’utilisateur lui pose une question à laquelle il répond en quelques secondes.Quand la question a trait à l’actualité, Le Chat va formuler ses réponses en se servant des dépêches de l’AFP, c’est-à-dire les informations envoyées sous forme de textes par l’agence à ses clients abonnés (médias, institutions, entreprises…).Une phase de test a lieu dans un premier temps, auprès d’une partie seulement des utilisateurs.Le Chat peut puiser dans toutes les archives texte de l’agence depuis 1983, mais pas dans ses photos, vidéos ou infographies.Au total, cela représente 38 millions de dépêches, produites au rythme de 2.300 par jour, selon M. Fries.Cet usage vise selon lui “des professions libérales, des cadres de grandes entreprises”, par exemple pour “préparer des mémos” ou tout document lié à l’actualité.Dans le grand public, beaucoup de gens ont une utilisation différente de ces outils d’IA générative. Ils s’en servent pour des questions de vie quotidienne, auxquelles ces programmes répondent en piochant des éléments sur internet.Les deux usages “sont complémentaires”, a estimé M. Mensch. Pour des questions “qui nécessitent de l’information vérifiée, c’est l’AFP qui fournira” le matériau de base des réponses et, quand les requêtes porteront “sur le shopping ou la météo par exemple, c’est plutôt le web”, a-t-il expliqué.- “Diversification” -La signature intervient peu après l’annonce par le groupe Meta (Facebook, Instagram) de l’arrêt aux Etats-Unis de son programme de fact-checking. A l’échelle mondiale, l’AFP est en première ligne de ce programme.”Nos discussions avec Mistral ont démarré il y a une petite année, ce n’est donc pas corrélé à la décision de Meta”, a affirmé M. Fries, en revendiquant sa “stratégie de diversification” auprès des plateformes numériques alors que les médias traditionnels sont frappés par une grave crise.En 2023, l’AFP a réalisé un bénéfice pour la cinquième année consécutive, avec un résultat net de 1,1 million d’euros, selon les chiffres publiés en avril 2024.Outre ses revenus commerciaux, l’AFP reçoit par l’Etat français une compensation des coûts liés à ses missions d’intérêt général (113,3 millions d’euros en 2023).Contrairement à d’autres accords de ce type, les contenus AFP ne serviront pas à entraîner et faire progresser les modèles informatiques de Mistral, ont assuré les deux parties. Ces contenus sont “un module qui vient se brancher à notre système et peut être débranché” à expiration du contrat, a déclaré M. Mensch.”Ça n’est pas un paiement pour solde de tout compte, comme c’est souvent le cas dans les accords d’entraînement de modèles, mais du développement de revenus récurrents”, a fait valoir M. Fries.

Des milliers de Palestiniens exultent à travers la bande de Gaza à l’annonce d’une trêve

Des milliers de Palestiniens ont exulté mercredi soir à travers la bande de Gaza à la nouvelle de l’annonce d’un accord de trêve entre Israël et le Hamas après plus de quinze mois de guerre, selon des journalistes de l’AFP et des témoins.La conclusion de cet accord négocié par le biais d’une médiation du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis, a été annoncée par une source proche des négociations avant d’être confirmée par un responsable américain et que le président élu américain Donald Trump annonce “un accord sur les otages au Moyen-Orient”.A Deir el-Balah, dans le centre du petit territoire, des centaines de personnes ont vite manifesté leur joie devant l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, où tant de morts ont afflué depuis le début de la guerre, en dansant, brandissant des drapeaux palestiniens ou prenant des photos.Plusieurs rassemblements spontanés ont eu lieu en d’autres localités, selon des journalistes de l’AFP sur place ou des témoins joints par téléphone avant que le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’annonce que des points restaient à régler, tout en disant espérer boucler les négociations dans la nuit.La trêve a finalement été confirmée par le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, et doit entrer en vigueur dimanche.Au cours d’une première étape, qui doit durer 42 jours, 33 otages enlevés lors de l’attaque du Hamas ayant déclenché la guerre seront libérés, a-t-il ajouté.  A Deir el-Balah, un homme et un journaliste portant un gilet pare-balles sont soulevés sur les épaules de la foule pour une interview au-dessus des Palestiniens en liesse.Alors qu’arrive une ambulance, des “Allahou Akbar !” (“Dieu est le plus grand !”) fusent au milieu d’hommes et de femmes tout sourire.- “J’irai au cimetière” -De jeunes enfants, certains semblant perdus au milieu de cette agitation, sont là aussi, au spectacle, déambulant entre les adultes.Un groupe de jeunes garçons, d’une dizaine d’années, entonne un chant populaire de résistance, aussitôt filmés par une escouade de téléphones portables.Jointe par téléphone dans le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, Randa Samih, une déplacée originaire de Gaza-ville, peine à contenir son émotion.”Je n’arrive pas à croire que ce cauchemar qui dure depuis plus d’un an commence à toucher à sa fin”, dit cette Palestinienne de 45 ans. “Nous avons perdu tant de monde, nous avons tout perdu.” “Nous avons besoin de beaucoup de repos. Dès que la trêve aura commencé, j’irai au cimetière pour rendre visite à mon frère et à plusieurs parents”, ajoute-t-elle.”Nous les avons enterrés au cimetière de Deir el-Balah sans sépulture convenable. Nous érigerons de nouvelles tombes, sur lesquelles nous inscrirons leurs noms”. Abdelkarim, un habitant de Gaza âgé de 27 ans, dit éprouver “de la joie en dépit de tout ce que nous avons perdu”.”Nous allons revenir à la vie. Je n’arrive pas à croire que je vais enfin revoir ma femme et mes deux enfants qui sont partis vers le sud il y a plus d’un an”, ajoute-t-il, disant espérer “que les déplacés seront rapidement autorisés à rentrer”.A Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, des centaines de personnes se sont rassemblées également, en chantant au son de tambours, selon un photographe de l’AFP qui a constaté la présence d’hommes en armes.- “Une victoire” -Devant l’hôpital al-Ahli de la ville de Gaza, qui ne fonctionne plus que partiellement en raison des importantes pénuries accablant le territoire, des dizaines de personnes se sont rassemblées, affichant pour beaucoup un large sourire.Confiant éprouver des “sentiments mêlés”, Khamis Al-Assi, un médecin encore vêtu de sa tenue d’hôpital, dit espérer que “la joie se répandra dans toutes les maisons”.A côté, Fadl Naeem liste les proches qu’il a perdus depuis le début de la guerre au cours de laquelle plus de 46.707 personnes ont été tuées, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.”Je vais installer la tente devant ma maison et j’attendrai la reconstruction”, conclue cet homme déplacé par les combats comme la quasi-totalité des habitants de la bande de Gaza.Les célébrations étaient plus modestes sur la place centrale de Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée, où les automobilistes klaxonnaient en passant près d’un petit groupe de personnes distribuant des pâtisseries. “Ceux qui prétendent qu’il n’y a pas de victoire se trompent : il y a une victoire incontestable”, a déclaré à l’AFP Omar Assaf, un habitant de la ville, “car l’ennemi a échoué dans tous ses objectifs, tandis que la résistance conserve toute sa force”.

Cuba frees jailed protesters in Biden terror list deal

Cuba began releasing people Wednesday who had been jailed for protesting against the regime under a deal that saw departing US President Joe Biden remove the communist island from a list of terrorism sponsors.Biden’s eleventh-hour outreach to Cuba is part of a series of actions designed to cement his legacy before handing power next Monday to Donald Trump.The agreement brought joy to the families of Cubans held since 2021 for demonstrating over recurring power blackouts, food shortages and soaring prices. A first group of around 20 prisoners were released on Wednesday, their families and NGOs told AFP.The delisting paves the way for increased US investment in the Caribbean island, which has been under a US trade embargo for over six decades.But in a sign that the thaw may be short-lived, Trump’s pick for secretary of state, Marco Rubio, suggested he could reverse Biden’s decision.- ‘Literally collapsing’ -Rubio, the son of Cuban immigrants, who is vociferously opposed to Fidel Castro’s 1959 revolution, said Trump’s incoming administration was not bound by Biden’s policies.”Cuba is literally collapsing,” Rubio told his US Senate confirmation hearing, calling it a “fourth-world country” run by “corrupt” and “inept” Marxists.”There is zero doubt in my mind that they meet all the qualifications for being a state sponsor of terrorism,” he said.Cuban Foreign Minister Bruno Rodriguez admitted that Biden’s decision to undo the terror designation levied by Trump during the last days of his first presidency could be reversed.But he argued that the repeated addition and removal of Cuba to the list by successive US administrations had robbed it of its meaning, turning it into a “vulgar instrument of political coercion.”- Families’ joy -Under the deal brokered by the Vatican, Cuba promised to release 553 prisoners, which a senior US official said included “political prisoners” and others “detained unjustly.”Vatican number two Cardinal Pietro Parolin said it was “significant” that Havana had responded to an appeal by Pope Francis for clemency.Social media in Cuba lit up on Wednesday morning with relatives and friends of prisoners confirming their loved ones had been released.”We received a call yesterday evening to go to the prison today,” Rosabel Loreto, daughter-in-law of prisoner Donaida Perez Paseiro, told AFP. Perez Paseiro had been sentenced to eight years’ imprisonment for participating with thousands of others in the 2021 protests — the biggest in Cuba since the revolution, which Havana accused Washington of orchestrating.In a video posted on social media, she vowed to continue to “fight for Cuba’s freedom.”In Havana, a woman who asked to remain anonymous said her husband remained behind bars for demonstrating against the government, but her daughter — who had been arrested on the same charges — was freed Wednesday.The Miami-based Cuban NGO Cubalex said it had confirmed the release of 20 people, all jailed. According to official Cuban figures, some 500 protesters were given sentences of up to 25 years in prison, but rights groups and the US Embassy say the figure is closer to 1,000.- ‘Detained unjustly’ -With authorities providing no list of those due for release, many prisoners’ families were still anxiously waiting for news of their relatives.Liset Fonseca, mother of 41-year-old Roberto Perez, who is serving a 10-year jail term for joining the 2021 protests, said she had no news of his possible release.Havana on Tuesday had welcomed its removal from the terrorism sponsor listing as a step in the “right direction,” but lamented that the trade embargo was still in place.Cuba blames the blockade for its worst economic crisis in decades, which has seen hundreds of thousands of people emigrate to the United States in the last two years, either legally or illegally, according to US figures.Trump’s first presidential term from 2017 to 2021 saw a tightening of sanctions against Cuba that had been loosened during a period of detente under his predecessor Barack Obama.Before assuming office, Biden had promised changes in US policy towards the island, but held off after Havana’s 2021 crackdown.

Qatar, US announce Gaza truce, hostage release deal

Qatar and the United States announced Wednesday a ceasefire and hostage-release deal between Israel and Hamas, adding that they hoped it would pave the way for a permanent end to the war in Gaza.After mediators said a deal had been reached, the office of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said the “final details” were being worked on.Netanyahu spoke with US President Joe Biden and President-elect Donald Trump on Wednesday to thank them for their help securing the agreement, his office said.Israeli President Isaac Herzog, who holds a largely ceremonial role, said the deal was the “right move” to bring back hostages seized during the October 7, 2023 Hamas attack that sparked the war.That attack, the deadliest in Israeli history, resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally of official Israeli figures.Israel’s ensuing campaign has destroyed much of Gaza, killing 46,707 people, most of them civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the UN considers reliable.Gaza’s civil defence agency said at least 20 people were killed in Israeli strikes after the agreement was announced.Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim al-Thani told a press conference Wednesday that the “two belligerents in the Gaza Strip have reached a deal”, adding that the ceasefire between them would take effect on Sunday.”We hope that this will be the last page of the war, and we hope that all parties will commit to implementing all the terms of this agreement,” he said.Biden, meanwhile, said he was “deeply satisfied this day has come”, calling the negotiations some of the “toughest” of his career.He added that an as-yet unfinalised second phase of the agreement would bring a “permanent end to the war”, saying he was “confident” the deal would hold.Demonstrators in Tel Aviv calling for the release of the hostages embraced as news of the agreement spread, while thousands across Gaza celebrated the reported deal.”I can’t believe that this nightmare of more than a year is finally coming to an end. We have lost so many people, we’ve lost everything,” said Randa Sameeh, a 45-year-old displaced from her home in Gaza City.Hamas said the ceasefire was the “result of the legendary steadfastness of our great Palestinian people and our valiant resistance in the Gaza Strip”.Pressure to put an end to the fighting had ratcheted up in recent days as mediators Qatar, Egypt and the United States intensified efforts to cement an agreement.Qatar’s Sheikh Mohammed said the three countries would monitor the implementation of the ceasefire via a body based in Cairo.During the initial 42-day ceasefire, 33 hostages would be released, he said, “including civilian women and female recruits, as well as children, elderly people, as well as civilian ill people and wounded”.Also in the first phase, Israeli forces would withdraw from Gaza’s densely populated areas to allow for the exchanges, as well as “the return of the displaced people to their residences”, he said. The number of Palestinian prisoners to be released in exchange for the Israeli hostages in the second and third phases would be “finalised” during the initial 42 days, he said.- Trump hails deal -Biden said the deal would “surge much needed humanitarian assistance to Palestinian civilians, and reunite the hostages with their families”.In his televised remarks, Israel’s Herzog said there was “no greater moral, human, Jewish, or Israeli obligation than to bring our sons and daughters back to us — whether to recover at home, or to be laid to rest”.Palestinian militants took 251 people hostage during the October 7 attack, 94 of whom are still being held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.The agreement came after months of failed bids to end the deadliest war in Gaza’s history, and days ahead of the inauguration of Biden’s successor Trump, who hailed the deal even before it was officially announced by the White House.Envoys from both Trump’s incoming administration and Biden’s outgoing one had been present at the latest negotiations.”This EPIC ceasefire agreement could have only happened as a result of our Historic Victory in November” in the US election, Trump said on social media.The president-elect added that his White House would “continue to work closely with Israel and our Allies to make sure Gaza NEVER again becomes a terrorist safe haven”.But one far-right member of Netanyahu’s cabinet, Finance Minister Bezalel Smotrich, said ahead of a vote on the agreement that it was a “bad and dangerous deal for the security of the State of Israel”.- Aid needed -Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi pointed to the “importance of accelerating the entry of urgent humanitarian aid” into Gaza as he welcomed news of the deal.Egypt’s state-linked Al-Qahera news outlet cited a security source as saying coordination was “underway” to reopen the Rafah crossing on Gaza’s border with Egypt to allow the entry of aid.The UN’s Palestinian refugee agency, UNRWA, facing an Israeli ban on its activities set to take effect later this month, has said it will continue providing much-needed aid.UNRWA head Philippe Lazzarini welcomed news of the deal in a post on X.”Many have been hoping for this moment for the past 15 months,” he said. “What’s needed is rapid, unhindered and uninterrupted humanitarian access and supplies to respond to the tremendous suffering caused by this war.”burs-ser/hmn

Cuba: des prisonniers libérés après le retrait de l’île de la liste noire américaine

Un premier groupe d’une vingtaine de prisonniers a été remis en liberté mercredi à Cuba, ont indiqué à l’AFP des proches et des ONG, au lendemain du retrait par Washington de l’île de sa liste des pays soutenant le terrorisme. A la suite de l’annonce de l’allègement des sanctions américaines mardi, Cuba avait annoncé dans la foulée que 553 prisonniers allaient être libérés.Le gouvernement n’a cependant pas précisé la date de ces libérations, ni fourni de liste des prisonniers concernés par cette annonce. Aucune information officielle n’a été communiquée mercredi sur le début du processus de libération.”Nous avons reçu hier soir un appel” des autorités “pour nous rendre aujourd’hui (mercredi) à la prison”, a déclaré à l’AFP Rosabel Loreto, qui a indiqué qu’à 07H30 du matin, sa belle-mère Donaida Perez Paseiro, 53 ans, “a été libérée” dans la province de Villa Clara (centre). Cette dernière, déclarée “prisonnière d’opinion” par Amnesty international pour sa participation aux manifestations antigouvernementales de juillet 2021, a pris ensuite la parole dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. “Afin que Cuba soit retirée de la liste des pays terroristes, nous avons été (la) monnaie d’échange” du gouvernement, a-t-elle dénoncé. “J’espère avoir bientôt mon mari et mes frères de lutte dans la rue. Nous sommes ici, nous continuerons à nous battre pour la liberté de Cuba”.Une mère de famille a indiqué à l’AFP, sous condition d’anonymat, avoir reçu un “appel de la sécurité de l’Etat” et que sa fille, condamnée à dix ans de prison pour avoir manifesté en 2021, avait été remise en liberté mercredi matin à La Havane. Son mari, condamné à neuf ans de prison pour les mêmes motifs, est toujours emprisonné, a-t-elle précisé. L’information sur de premières remises en liberté a commencé à circuler dans la matinée lorsque des proches ont publié les noms de prisonniers libérés sur les réseaux sociaux. L’ONG Cubalex, basée à Miami, a indiqué en début de soirée avoir confirmé la remise en liberté de 20 personnes, toutes emprisonnées pour avoir participé aux manifestations des 11 et 12 juillet 2021, les plus importantes depuis l’avènement de la révolution castriste en 1959.L’ONG Justicia 11J, basée à l’extérieur de l’île, avait confirmé à la mi-journée la libération d’une dizaine de personnes. Il “ne s’agit pas d’une amnistie”, mais de remises “en liberté conditionnelle”, a insisté auprès de l’AFP Leonardo Fernandez, membre de l’ONG. – “Démoli” -Mardi, le président américain Joe Biden a annoncé le retrait surprise de l’île communiste de la liste noire des Etats soutenant le terrorisme, où figurent aussi la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie, et la Havane s’est engagée à libérer des prisonniers dans le cadre d’un accord négocié avec l’aide de l’église catholique.”La nouvelle de la libération progressive annoncée de 553 prisonniers cubains est un signe de grande espérance” a réagi mercredi le Cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, auprès de Vatican news.La décision du président américain intervient avant la prestation de serment lundi de Donald Trump, dont le parti soutient une ligne dure contre Cuba. Mercredi, le secrétaire d’État désigné par Donald Trump, Marco Rubio, a estimé que Cuba méritait d’être désigné comme un État soutenant le terrorisme, laissant entendre que l’administration Trump pourrait révoquer la décision de son prédécesseur.”Je n’ai aucun doute dans mon esprit” sur le fait que Cuba “remplit toutes les qualifications pour être un État soutenant le terrorisme”, a-t-il déclaré lors de son audition au Sénat.Quelques jours avant de céder le pouvoir à Joe Biden en janvier 2021, Donald Trump avait en effet pris la décision exactement inverse à celle du président démocrate, en replaçant Cuba sur la liste noire.Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a répliqué que les successives inscriptions et retraits de Cuba de la liste au cours des vingt dernières années avaient “démoli” cette mesure.”Elle n’existe plus. Personne ne pourra plus y croire, car c’est une confirmation absolue, tangible, que cette liste n’a pas pour but de lutter contre le fléau du terrorisme, mais qu’elle est simplement un (…) vulgaire instrument de coercition politique”, a-t-il accusé devant la presse.Selon des chiffres officiels, quelque 500 personnes ont été condamnées à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison pour leur participation aux manifestations de 2021.Des ONG et l’ambassade des Etats-Unis à Cuba comptabilisent au total un millier de “prisonniers politiques” sur l’île. La Havane nie l’existence de prisonniers politiques et accuse les opposants d’être des “mercenaires” à la solde de Washington.