European stocks climb as inflation takes centre stage

European stock markets rose Wednesday as traders focused on inflation data in Britain and the United States.London led the way in Europe as official figures showed an unexpected dip to UK annual inflation, easing some pressure on the Labour government as it struggles with growing the economy.The pound steadied versus the dollar and euro, with analysts forecasting that the Bank of England would likely cut its key interest rate next month as the rate of price increases cools.Separate official data showed Europe’s biggest economy Germany contracted for a second straight year in 2024, with little hope of a strong recovery ahead of national elections next month.Market watchers are now awaiting the release of US consumer-price inflation data later in the day.A below-forecast read on US wholesale prices provided a little relief and helped the Dow and S&P 500 end higher Tuesday, though sentiment remains clouded by expectations that the Federal Reserve will not cut interest rates as much as hoped this year.After Wall Street’s broadly positive lead, Asian markets fluctuated Wednesday.”The S&P 500 is expected to trade flat at the open as investors wait on tenterhooks for the latest US inflation snapshot,” noted Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown.”If there’s a jump in the core rate of inflation in the US it could quash hopes of an interest-rate cut this year and could lead to fresh market jitters,” she added.In Asia, Tokyo’s stock market ended down, though games giant Nintendo piled on more than two percent and briefly hit a record high as traders anticipate it will soon release its much-anticipated Switch 2 console. The Nikkei 225’s drop also came as the yen strengthened, with traders weighing the chances of a rate hike by the Bank of Japan this month.Also in focus this week is the release of Chinese 2024 growth data, with expectations that it could come in below the previous year and be among the slowest in more than three decades.Leaders have unveiled a string of measures to reignite the economy, with a particular emphasis on consumers and the troubled property sector, though there are fears the return of President-elect Donald Trump could see another painful China-US trade war.Trump has warned he will impose tariffs of as much as 60 percent on imports from China, and observers say Beijing has likely kept its powder dry with regards stimulus as it prepares for the next four years.- Key figures around 1100 GMT -London – FTSE 100: UP 0.7 percent at 8,262.19 points Paris – CAC 40: UP 0.4 percent at 7,450.52Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 20,414.20Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 38,444.58 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 19,286.07 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,227.12 (close)New York – Dow: UP 0.5 percent at 42,518.28 (close)Euro/dollar: UP at $1.0311 from $1.0310 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.2228 from $1.2211Dollar/yen: DOWN at 156.78 yen from 157.98 yenEuro/pound: DOWN at 84.33 pence from 84.40 penceBrent North Sea Crude: FLAT at $79.93 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $76.50 per barrel

Ukraine: nouvelle attaque “massive” russe contre le réseau énergétique

La Russie a lancé mercredi près de 120 missiles et drones contre le réseau énergétique ukrainien, une nouvelle attaque “massive” qui a provoqué des coupures d’électricité dans plusieurs régions de l’Ukraine pendant la visite du président Zelensky en Pologne.”En plein hiver, la cible des Russes reste inchangée: notre secteur énergétique. Parmi les cibles se trouvent des infrastructures gazières et des installations énergétiques qui assurent une vie normale à la population”, a dénoncé M. Zelensky sur les réseaux sociaux.La Russie pilonne le réseau électrique et d’autres infrastructures de son voisin depuis le début de son invasion de l’Ukraine il y a trois ans, provoquant régulièrement de vastes coupures de courant à travers le pays.”Ce matin, les forces armées (…) ont lancé une attaque groupée avec des armes de haute précision et des drones d’attaque sur des infrastructures essentielles de gaz et d’énergie qui soutiennent le complexe militaro-industriel ukrainien”, a de son côté déclaré l’armée russe dans un communiqué.Moscou a utilisé 43 missiles balistiques et de croisière et 74 drones de combat, selon l’armée de l’air ukrainienne. Trente missiles et 47 drones ont été abattus, selon cette source. Des cibles énergétiques ont été visées, a-t-elle ajouté, notamment dans les régions de Kharkiv (est), Lviv et Ivano-Frankivk (ouest) ont été visées. “Grâce à notre défense aérienne (…) nous sommes en mesure de maintenir le travail de notre système aérien”, a salué Volodymyr Zelensky, en exhortant les alliés occidentaux de Kiev à “renforcer le bouclier aérien” ukrainien et à tenir leur promesses qui “n’ont pas encore été pleinement mises en Å“uvre”. – Zelensky à Varsovie -M. Zelensky, qui réclame sans cesse à l’Occident de nouveaux systèmes de défense aérienne, a également réitéré sa demande de délivrer à l’Ukraine des licences pour la production de ces armes sur son territoire. Le chef de l’Etat ukrainien est arrivé dans la matinée en Pologne voisine, qui vient de prendre la présidence tournante de l’Union européenne. “Guerre, armes, sanctions” et différends historiques seront au menu des négociations à Varsovie, a énuméré sur Telegram Andriï Iermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne. Le soutien de la Pologne, force motrice au sein de l’UE, est très important pour Kiev, notamment dans le contexte du retour dès lundi à la Maison Blanche du républicain Donald Trump et des doutes sur la pérennité de l’engagement américain vis-à-vis l’Ukraine. La Pologne, comme c’est souvent le cas, a fait décoller ses avions de chasse pendant l’attaque de missiles russes qui a touché des régions occidentales de l’Ukraine, dont celle de Lviv, frontalière de l’Ukraine. Dans ce territoire, “deux sites d’infrastructures essentielles ont été touchés dans les districts de Drogobytch et de Stryï”, a indiqué le gouverneur ukrainien de la région de Lviv, Maksym Kozytsky, dans un communiqué.Un des missiles est tombé sur un champ, sans exploser, a-t-il ajouté.Dans la région voisine d’Ivano-Frankivsk, l’attaque a visé des “sites d’infrastructure essentielles”, sans faire de victimes, a indiqué la gouverneure de ce territoire Svitlana Onychtchouk. – La plus importante attaque aérienne de Kiev -L’opérateur électrique national Ukrenergo a annoncé dans la foulée des coupures d’électricité d’urgence pendant plusieurs heures dans sept régions ukrainiennes.Les frappes russes interviennent au lendemain d’une attaque aérienne revendiquée par l’Ukraine comme “la plus importante” en sol russe depuis le début de la guerre.Cette attaque ukrainienne a visé des raffineries de pétrole et des dépôts de carburant, ainsi que des usines chimiques fabriquant, selon Kiev, des composants pour le secteur militaire russe.Selon le ministère russe de la Défense, six missiles américain ATACMS et six missiles britanniques Storm Shadow y avaient été impliqués. La Russie a promis une réplique systématique à toute frappe de missiles occidentaux sur son territoire, et a menacé de prendre pour cible le centre de Kiev ou encore d’utiliser son nouveau missile hypersonique expérimental Orechnik.L’armée russe qui avance depuis plus d’un an dans l’Est de l’Ukraine, a par ailleurs annoncé mercredi la prison d’une petite localité d’Oukraïnka situé au sud-est de la ville de Pokrovsk, sa cible principale dans la région de Donetsk. 

Ukraine: nouvelle attaque “massive” russe contre le réseau énergétique

La Russie a lancé mercredi près de 120 missiles et drones contre le réseau énergétique ukrainien, une nouvelle attaque “massive” qui a provoqué des coupures d’électricité dans plusieurs régions de l’Ukraine pendant la visite du président Zelensky en Pologne.”En plein hiver, la cible des Russes reste inchangée: notre secteur énergétique. Parmi les cibles se trouvent des infrastructures gazières et des installations énergétiques qui assurent une vie normale à la population”, a dénoncé M. Zelensky sur les réseaux sociaux.La Russie pilonne le réseau électrique et d’autres infrastructures de son voisin depuis le début de son invasion de l’Ukraine il y a trois ans, provoquant régulièrement de vastes coupures de courant à travers le pays.”Ce matin, les forces armées (…) ont lancé une attaque groupée avec des armes de haute précision et des drones d’attaque sur des infrastructures essentielles de gaz et d’énergie qui soutiennent le complexe militaro-industriel ukrainien”, a de son côté déclaré l’armée russe dans un communiqué.Moscou a utilisé 43 missiles balistiques et de croisière et 74 drones de combat, selon l’armée de l’air ukrainienne. Trente missiles et 47 drones ont été abattus, selon cette source. Des cibles énergétiques ont été visées, a-t-elle ajouté, notamment dans les régions de Kharkiv (est), Lviv et Ivano-Frankivk (ouest) ont été visées. “Grâce à notre défense aérienne (…) nous sommes en mesure de maintenir le travail de notre système aérien”, a salué Volodymyr Zelensky, en exhortant les alliés occidentaux de Kiev à “renforcer le bouclier aérien” ukrainien et à tenir leur promesses qui “n’ont pas encore été pleinement mises en Å“uvre”. – Zelensky à Varsovie -M. Zelensky, qui réclame sans cesse à l’Occident de nouveaux systèmes de défense aérienne, a également réitéré sa demande de délivrer à l’Ukraine des licences pour la production de ces armes sur son territoire. Le chef de l’Etat ukrainien est arrivé dans la matinée en Pologne voisine, qui vient de prendre la présidence tournante de l’Union européenne. “Guerre, armes, sanctions” et différends historiques seront au menu des négociations à Varsovie, a énuméré sur Telegram Andriï Iermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne. Le soutien de la Pologne, force motrice au sein de l’UE, est très important pour Kiev, notamment dans le contexte du retour dès lundi à la Maison Blanche du républicain Donald Trump et des doutes sur la pérennité de l’engagement américain vis-à-vis l’Ukraine. La Pologne, comme c’est souvent le cas, a fait décoller ses avions de chasse pendant l’attaque de missiles russes qui a touché des régions occidentales de l’Ukraine, dont celle de Lviv, frontalière de l’Ukraine. Dans ce territoire, “deux sites d’infrastructures essentielles ont été touchés dans les districts de Drogobytch et de Stryï”, a indiqué le gouverneur ukrainien de la région de Lviv, Maksym Kozytsky, dans un communiqué.Un des missiles est tombé sur un champ, sans exploser, a-t-il ajouté.Dans la région voisine d’Ivano-Frankivsk, l’attaque a visé des “sites d’infrastructure essentielles”, sans faire de victimes, a indiqué la gouverneure de ce territoire Svitlana Onychtchouk. – La plus importante attaque aérienne de Kiev -L’opérateur électrique national Ukrenergo a annoncé dans la foulée des coupures d’électricité d’urgence pendant plusieurs heures dans sept régions ukrainiennes.Les frappes russes interviennent au lendemain d’une attaque aérienne revendiquée par l’Ukraine comme “la plus importante” en sol russe depuis le début de la guerre.Cette attaque ukrainienne a visé des raffineries de pétrole et des dépôts de carburant, ainsi que des usines chimiques fabriquant, selon Kiev, des composants pour le secteur militaire russe.Selon le ministère russe de la Défense, six missiles américain ATACMS et six missiles britanniques Storm Shadow y avaient été impliqués. La Russie a promis une réplique systématique à toute frappe de missiles occidentaux sur son territoire, et a menacé de prendre pour cible le centre de Kiev ou encore d’utiliser son nouveau missile hypersonique expérimental Orechnik.L’armée russe qui avance depuis plus d’un an dans l’Est de l’Ukraine, a par ailleurs annoncé mercredi la prison d’une petite localité d’Oukraïnka situé au sud-est de la ville de Pokrovsk, sa cible principale dans la région de Donetsk. 

Lancement de la phase de voeux sur Parcoursup

La phase d’inscription et de formulation des vÅ“ux de formations dans l’enseignement supérieur s’ouvre mercredi sur Parcoursup pour les lycéens et étudiants qui veulent se réorienter.Le ministre de l’enseignement supérieur, Philippe Baptiste, a assuré mercredi à l’AFP que cette plateforme n’était pas remise en question après des propos du Premier ministre François Bayrou la veille qui semblaient en interroger le modèle.L’édition 2025 de Parcoursup a été lancée le mois dernier avec une phase d’information. Les élèves de terminale ont à présent jusqu’au 13 mars pour formuler dix vÅ“ux maximum et finaliser leur dossier jusqu’au 2 avril inclus.La phase principale d’admission débutera le 2 juin et le classement des vÅ“ux en attente interviendra entre le 6 et le 10 juin.Une phase complémentaire de formulation de vÅ“ux supplémentaires au regard des places encore disponibles ouvrira ensuite le 11 juin, avant le début des inscriptions le 4 juillet, après les résultats du baccalauréat.Dans un communiqué mercredi, le ministère de l’Enseignement supérieur rappelle que l’édition 2025 se dote de nouvelles fonctionnalités destinées à une meilleure information des élèves et des familles. Interpellé sur la plateforme lors de sa déclaration de politique générale, François Bayrou a affirmé mardi que “Parcoursup est une question”.Dans un entretien à l’AFP mercredi, Philippe Baptiste a toutefois assuré que cette plate-forme est “fiable” et “efficace”, mais “ça ne veut pas dire pour autant qu’elle ne doit pas évoluer” afin d’intégrer notamment “les besoins ou le ressenti aussi des élèves, des familles”. Il rappelle que la plateforme lancée en 2018 a déjà subi “des évolutions considérables”.Le ministre reconnait “la question du stress des (…) élèves de terminale pendant cette année d’orientation” dont une part est un peu “inéluctable” estime-t-il car liée à un “moment de transition majeure”. L’une “de nos préoccupations essentielles” est néanmoins de réduire tous les stress qui peuvent être générés par le calendrier”, insiste-t-il.Parcoursup est accusée par certains élèves d’accentuer la sélection et la pression scolaire, une revendication brandie notamment par des lycéens lors de blocages d’établissements scolaires.La plateforme s’en défend et dit se borner à la “transmission des candidatures” et “la prise en compte des priorités légales”, comme le “taux de boursiers décidés par les recteurs”, mais souligne que ce sont “les enseignants des établissements du supérieur qui organisent des commissions d’examen des vÅ“ux”.Le gouvernement a annoncé la semaine dernière renforcer la lutte contre les fraudes dans l’enseignement supérieur privé, avec la possibilité d’exclure de la plateforme “les formations aux pratiques commerciales mensongères ou frauduleuses”.M. Baptiste évoque “une quinzaine de formations qui ont été identifiées comme vraiment problématiques, qui ont été sorties de Parcoursup ou pour lesquelles il y a eu des échanges” avec le ministère.Un chiffre faible au regard des quelque 24.000 formations proposées sur la plateforme. L’an dernier, autour de 945.000 candidatures ont été déposées sur Parcoursup.

Lancement de la phase de voeux sur Parcoursup

La phase d’inscription et de formulation des vÅ“ux de formations dans l’enseignement supérieur s’ouvre mercredi sur Parcoursup pour les lycéens et étudiants qui veulent se réorienter.Le ministre de l’enseignement supérieur, Philippe Baptiste, a assuré mercredi à l’AFP que cette plateforme n’était pas remise en question après des propos du Premier ministre François Bayrou la veille qui semblaient en interroger le modèle.L’édition 2025 de Parcoursup a été lancée le mois dernier avec une phase d’information. Les élèves de terminale ont à présent jusqu’au 13 mars pour formuler dix vÅ“ux maximum et finaliser leur dossier jusqu’au 2 avril inclus.La phase principale d’admission débutera le 2 juin et le classement des vÅ“ux en attente interviendra entre le 6 et le 10 juin.Une phase complémentaire de formulation de vÅ“ux supplémentaires au regard des places encore disponibles ouvrira ensuite le 11 juin, avant le début des inscriptions le 4 juillet, après les résultats du baccalauréat.Dans un communiqué mercredi, le ministère de l’Enseignement supérieur rappelle que l’édition 2025 se dote de nouvelles fonctionnalités destinées à une meilleure information des élèves et des familles. Interpellé sur la plateforme lors de sa déclaration de politique générale, François Bayrou a affirmé mardi que “Parcoursup est une question”.Dans un entretien à l’AFP mercredi, Philippe Baptiste a toutefois assuré que cette plate-forme est “fiable” et “efficace”, mais “ça ne veut pas dire pour autant qu’elle ne doit pas évoluer” afin d’intégrer notamment “les besoins ou le ressenti aussi des élèves, des familles”. Il rappelle que la plateforme lancée en 2018 a déjà subi “des évolutions considérables”.Le ministre reconnait “la question du stress des (…) élèves de terminale pendant cette année d’orientation” dont une part est un peu “inéluctable” estime-t-il car liée à un “moment de transition majeure”. L’une “de nos préoccupations essentielles” est néanmoins de réduire tous les stress qui peuvent être générés par le calendrier”, insiste-t-il.Parcoursup est accusée par certains élèves d’accentuer la sélection et la pression scolaire, une revendication brandie notamment par des lycéens lors de blocages d’établissements scolaires.La plateforme s’en défend et dit se borner à la “transmission des candidatures” et “la prise en compte des priorités légales”, comme le “taux de boursiers décidés par les recteurs”, mais souligne que ce sont “les enseignants des établissements du supérieur qui organisent des commissions d’examen des vÅ“ux”.Le gouvernement a annoncé la semaine dernière renforcer la lutte contre les fraudes dans l’enseignement supérieur privé, avec la possibilité d’exclure de la plateforme “les formations aux pratiques commerciales mensongères ou frauduleuses”.M. Baptiste évoque “une quinzaine de formations qui ont été identifiées comme vraiment problématiques, qui ont été sorties de Parcoursup ou pour lesquelles il y a eu des échanges” avec le ministère.Un chiffre faible au regard des quelque 24.000 formations proposées sur la plateforme. L’an dernier, autour de 945.000 candidatures ont été déposées sur Parcoursup.

En Syrie, la société civile se mobilise pour empêcher tout retour à l’autoritarisme

Dans le patio d’une maison traditionnelle de Damas, des militants discutent du rôle qu’ils veulent jouer dans la période transitoire: réprimée sous Bachar al-Assad, la société civile est déterminée à s’imposer dans la nouvelle Syrie pour empêcher tout retour à l’autoritarisme.Depuis qu’une coalition emmenée par des islamistes radicaux a pris le pouvoir le 8 décembre à l’issue d’une offensive armée, Damas foisonne de réunions publiques, autrefois interdites, donnant lieu à des retrouvailles émouvantes entre les militants de l’intérieur et ceux revenus d’exil.Les dirigeants d’une plateforme réunissant des dizaines d’organisations de la société civile, Madaniya, ont rencontré le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, le 4 janvier pour exprimer leurs revendications.”Nous avons souligné le rôle essentiel que doit jouer la société civile dans la transition politique”, assure la directrice exécutive de Madaniya, Sawsan Abou Zainedin, résumant cette réunion lors d’une conférence du collectif.”Nous avons insisté sur la nécessité de ne pas désigner des personnes d’un seul camp” au sein de l’autorité transitoire, ajoute-t-elle, alors que le nouvel homme fort de la Syrie a nommé ses fidèles aux postes-clés.Sawsan Abou Zaineddin, qui a rencontré Chareh en compagnie du fondateur de Madaniya, l’homme d’affaires syro-britannique Ayman Asfari, indique qu’ils ont même évoqué “le problème” de la “nomination de jihadistes étrangers” au sein du ministère de la Défense.Ahmad al-Chareh est le chef d’un groupe islamiste radical, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui affirme avoir rompu avec le jihadisme. Mais il a nommé au moins six jihadistes étrangers à des postes de commandement au sein de la future armée, qu’il entend constituer après la dissolution des groupes armés dans le pays, morcelé par une guerre civile qui a fait en 13 ans plus d’un demi-million de morts.- “Vide constitutionnel” -La responsable de Madaniya souligne en outre qu’ils ont demandé “une transparence absolue” dans la préparation de la conférence de dialogue national que le pouvoir entend organiser et le choix des participants.Le ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a déclaré qu’une commission élargie allait être créée pour préparer cette conférence, dont la date n’a pas été annoncée.”Nous sommes dans une situation de vide constitutionnel, dans une période de transition après 62 ans de règne du parti Baas”, explique à l’AFP l’avocat Abdulhay Sayed, les nouvelles autorités ayant gelé la Constitution et le Parlement.Ce juriste est l’un des plus de 300 signataires d’une pétition appelant à des élections libres à l’Ordre des avocats, où les nouvelles autorités ont nommé d’office un nouveau bâtonnier pour remplacer le précédent imposé par l’ancien régime.Il souligne que la conférence de dialogue sera “cruciale”, à condition que les organisations représentant la société civile ainsi que les syndicats y soient conviés, ce qui permettrait d’instaurer un “contre-pouvoir” et d’empêcher tout retour à l’autoritarisme.”La conférence doit établir une feuille de route pour une loi électorale en vue d’élire une assemblée constituante dans un an. Cette assemblée sera chargée de rédiger une Constitution permanente et pourra, par la suite, se transformer en un parlement”, préconise-t-il.Or le nouveau dirigeant syrien a affirmé lors d’une interview à la chaîne al-Arabiya que la tenue d’élections pourrait prendre quatre ans, alors que le pays est assoiffé de liberté.- Les femmes bougent -Le pouvoir cherche cependant à rassurer les Syriens et la communauté internationale sur le respect des droits des minorités, dans un pays multiethnique et multiconfessionnel.La même demande de participation est relayée par des femmes réunies le 8 janvier à Damas lors d’un congrès du “mouvement politique féministe syrien”.”Nous voulons et nous rêvons d’un Etat de droit” affirme à l’AFP l’une des participantes, la juriste Joumana Seif, qui travaille sur les crimes de guerre en Syrie.Cette avocate dont le père, le député Riad Seif, avait été emprisonné par Bachar al-Assad, souligne que les femmes “ont un grand rôle à jouer” dans la nouvelle Syrie et veulent “une participation active à la conférence de dialogue national.”Nous ne voulons pas d’un nouvel oppresseur”, lance à la tribune la militante et écrivaine Wajdan Nassif, qui s’était exilée après avoir été détenue.”Nous ne voulons plus voir de prisons. Les femmes syriennes veulent participer à part entière (…) à la nouvelle ère en Syrie et nous ne voulons pas la réédition du terrible passé”.

Inde: la recherche des perdus de vue, un des défis du rassemblement de la Kumbh Mela

Shyama est désespérée. Cette fidèle hindoue recherche en vain son amie, perdue depuis leur bain rituel dans les fleuves sacrés lors de la Kumbh Mela, le pèlerinage géant qui réunit des millions de personnes depuis lundi dans le nord de l’Inde.Sans nouvelle de sa voisine depuis plus d’une journée, cette femme de 60 ans attend en pleurs dans un abri destiné aux personnes perdues.”Je pense qu’elle m’a quittée et est partie”, veut croire Shyama, qui n’a qu’un seul nom. “Je n’ai pas d’argent, je ne connais personne ici, comment vais-je pouvoir rentrer chez moi?”Pour les participants à ce qui s’annonce comme le plus grand rassemblement religieux de tous les temps – les organisateurs attendent 400 millions de personnes en six semaines à Prayagraj – retrouver ses proches après le bain relève du défi.Chaque matin, avant les premières lueurs du soleil, des dizaines de milliers d’hommes, femmes et enfants se déshabillent à touche-touche le long des berges, dans la brume, avant de plonger dans les eaux froides et grises censées, selon la tradition hindoue, les laver de leurs péchés.A mesure que le jour se lève, la foule devient de plus en plus compacte et s’étend désormais à perte de vue sur les rives du confluent des fleuves sacrés du Gange et de la Yamuna.Dans cette marée humaine, un instant d’inattention suffit pour perdre ses compagnons de voyage. Dans son sari mouillé, Sushila, une femme au foyer d’une soixantaine d’années qui a fait plus de 500 kilomètres depuis l’Etat du Bihar (nord-est), a perdu tout contact avec sa fille. “Je sais qu’elle est quelque part près d’ici”, se rassure-t-elle en jetant un coup d’Å“il au flot constant de pèlerins qui continuent d’affluer. – “Tellement peur” -Maiku Lal, lui, a eu de la chance. Après des heures d’efforts, il tient fermement la main de Makhana, son épouse, retrouvée dans un des centres mis en place pour les personnes perdues.”Elle nous a fait tellement peur”, soupire M. Lal, un large sourire aux lèvres. C’est grâce à un des nombreux messages diffusés dans les hauts-parleurs qu’il a pu la retrouver.Dans les centres d’accueil, ceux qui ont perdu un proche croisent ceux qui, grelottant, une couverture sur le dos, ont perdu tout ce dont ils se sont débarrassé avant de s’immerger.Effondré, un vieil homme se lamente au micro de ne plus avoir de quoi se vêtir, exhortant son fils à le rejoindre au plus vite.Beaucoup de fidèles n’ont pas de téléphone ou le laissent à un proche le temps du bain.Les organisateurs du rassemblement se sont vantés d’avoir créé une application spéciale censée faciliter la localisation des pèlerins. Mais elle s’avère largement inutile pour ceux qui ont eu l’imprudence de laisser leur téléphone sur une berge.Sandhya Sarkar, 45 ans, se demande bien comment elle va pouvoir rejoindre ses proches. Venue à Prayagraj du Bengale occidental (est), elle ne parle pas un traître mot d’hindi, la langue la plus parlée dans le nord de l’Inde. “Je ne serais jamais venue si j’avais su qu’il y avait autant de monde à ce rassemblement”, rouspète-t-elle. “Ma famille doit devenir folle à force de me chercher. C’est un véritable cauchemar”.Pas de quoi toutefois refroidir la ferveur des pèlerins les plus enthousiastes. “J’ai ressenti un immense (sentiment) paix, malgré la foule”, assure Gopal Devi Shanti Gujjar, venu de l’Etat du Rajasthan (ouest).

Livret A: la Banque de France propose de baisser le taux à 2,4%

Une baisse du taux du Livret A se profile, pour la première fois depuis 2020: le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a proposé mercredi au ministre de l’Economie de diminuer ce taux à partir du 1er février, pour passer de 3% actuellement à 2,4%.”Je propose ce (mercredi) matin même au ministre des Finances un taux du livret A ramené de 3% à 2,4% à compter du 1er février, ce qui est un taux encore nettement supérieur à l’inflation”, a déclaré M. Villeroy de Galhau lors d’une audition à la commission des Finances du Sénat.Il appartient désormais au nouveau ministre de l’Economie, Eric Lombard, d’avaliser cette baisse.Logique puisqu’elle reflète le recul de l’inflation des derniers mois, cette diminution serait une première depuis début 2020, lorsque le taux était passé de 0,75% à 0,50%, avant de remonter progressivement ensuite.Et il faut remonter à 2009 pour retrouver une baisse d’ampleur plus importante, supérieure à 0,6 point de pourcentage.Boussole du marché de l’épargne, le taux du Livret A, aussi valable pour le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), est théoriquement révisé deux fois par an.- Consommer plutôt qu’épargner -La baisse du taux du Livret A est une mauvaise nouvelle pour les 57 millions de détenteurs d’un “petit livret rouge”.Elle offre cependant un bol d’air aux acteurs qui le rémunèrent: les établissements bancaires et la Caisse des dépôts (CDC), qu’Éric Lombard dirigeait jusqu’à sa nomination en tant que ministre fin décembre.Les sommes déposées sur les Livrets A et les LDDS sont pour 59,5% gérées par la CDC et destinées essentiellement au financement du logement social.Cette baisse du taux sera aussi vue d’un bon Å“il par les assureurs, qui proposent un produit d’épargne concurrent, l’assurance vie.Elle encourage également les Français à consommer plutôt qu’épargner. Le gouverneur a ainsi déploré un “taux d’épargne des ménages (…) élevé” devant les sénateurs. Les Livrets A et les LDDS se sont garnis de 17,5 milliards d’euros supplémentaires entre janvier et novembre 2024, pour atteindre un encours de 582,3 milliards d’euros, selon les dernières données de la CDC.- Coup de pouce pour le LEP -Si le gouverneur de la Banque de France a strictement appliqué la formule de calcul pour le taux du Livret A, il a souhaité y déroger pour le taux du Livret d’épargne populaire (LEP), qui passerait à 3,5%, contre 4% actuellement, au lieu des 2,9% théoriquement prévus.”Sur le Livret d’épargne populaire, qui est le produit le plus protecteur de l’épargne des plus modestes, je préconise que son taux soit fixé à 3,5%, soit très significativement au-dessus de la formule mécanique”, a déclaré M. Villeroy de Galhau devant les sénateurs.”Il est essentiel de poursuivre cet élan en faveur de l’épargne populaire”, insiste la Banque de France dans son communiqué. Le nombre de détenteurs de ce livret, accessible sous conditions de revenus, a tendance à plafonner: il s’élevait à 11,8 millions fin 2024, encore loin des 19 millions éligibles. “Les banques peuvent et doivent faire encore mieux” pour commercialiser ce produit, a souligné le gouverneur.Ne peuvent détenir un LEP que les personnes déclarant jusqu’à 22.419 euros de revenu fiscal pour une personne seule, ou 34.393 euros pour un couple (deux parts).D’eux-mêmes, les établissements bancaires ne participent que timidement à l’essor du LEP. Le produit n’est pas en tête de gondole des agences ou des sites internet des établissements bancaires.La page dédiée à l’épargne sur le site de la Banque populaire ne le propose pas. C’est le cas également pour celle de la Caisse d’épargne.Le LCL ne l’expose pas sur la page d’accueil de son site internet, et, plutôt que son taux avantageux, préfère mettre en avant sur sa page épargne les conditions de revenus nécessaire et le plafond d’épargne limité.

Livret A: la Banque de France propose de baisser le taux à 2,4%

Une baisse du taux du Livret A se profile, pour la première fois depuis 2020: le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a proposé mercredi au ministre de l’Economie de diminuer ce taux à partir du 1er février, pour passer de 3% actuellement à 2,4%.”Je propose ce (mercredi) matin même au ministre des Finances un taux du livret A ramené de 3% à 2,4% à compter du 1er février, ce qui est un taux encore nettement supérieur à l’inflation”, a déclaré M. Villeroy de Galhau lors d’une audition à la commission des Finances du Sénat.Il appartient désormais au nouveau ministre de l’Economie, Eric Lombard, d’avaliser cette baisse.Logique puisqu’elle reflète le recul de l’inflation des derniers mois, cette diminution serait une première depuis début 2020, lorsque le taux était passé de 0,75% à 0,50%, avant de remonter progressivement ensuite.Et il faut remonter à 2009 pour retrouver une baisse d’ampleur plus importante, supérieure à 0,6 point de pourcentage.Boussole du marché de l’épargne, le taux du Livret A, aussi valable pour le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), est théoriquement révisé deux fois par an.- Consommer plutôt qu’épargner -La baisse du taux du Livret A est une mauvaise nouvelle pour les 57 millions de détenteurs d’un “petit livret rouge”.Elle offre cependant un bol d’air aux acteurs qui le rémunèrent: les établissements bancaires et la Caisse des dépôts (CDC), qu’Éric Lombard dirigeait jusqu’à sa nomination en tant que ministre fin décembre.Les sommes déposées sur les Livrets A et les LDDS sont pour 59,5% gérées par la CDC et destinées essentiellement au financement du logement social.Cette baisse du taux sera aussi vue d’un bon Å“il par les assureurs, qui proposent un produit d’épargne concurrent, l’assurance vie.Elle encourage également les Français à consommer plutôt qu’épargner. Le gouverneur a ainsi déploré un “taux d’épargne des ménages (…) élevé” devant les sénateurs. Les Livrets A et les LDDS se sont garnis de 17,5 milliards d’euros supplémentaires entre janvier et novembre 2024, pour atteindre un encours de 582,3 milliards d’euros, selon les dernières données de la CDC.- Coup de pouce pour le LEP -Si le gouverneur de la Banque de France a strictement appliqué la formule de calcul pour le taux du Livret A, il a souhaité y déroger pour le taux du Livret d’épargne populaire (LEP), qui passerait à 3,5%, contre 4% actuellement, au lieu des 2,9% théoriquement prévus.”Sur le Livret d’épargne populaire, qui est le produit le plus protecteur de l’épargne des plus modestes, je préconise que son taux soit fixé à 3,5%, soit très significativement au-dessus de la formule mécanique”, a déclaré M. Villeroy de Galhau devant les sénateurs.”Il est essentiel de poursuivre cet élan en faveur de l’épargne populaire”, insiste la Banque de France dans son communiqué. Le nombre de détenteurs de ce livret, accessible sous conditions de revenus, a tendance à plafonner: il s’élevait à 11,8 millions fin 2024, encore loin des 19 millions éligibles. “Les banques peuvent et doivent faire encore mieux” pour commercialiser ce produit, a souligné le gouverneur.Ne peuvent détenir un LEP que les personnes déclarant jusqu’à 22.419 euros de revenu fiscal pour une personne seule, ou 34.393 euros pour un couple (deux parts).D’eux-mêmes, les établissements bancaires ne participent que timidement à l’essor du LEP. Le produit n’est pas en tête de gondole des agences ou des sites internet des établissements bancaires.La page dédiée à l’épargne sur le site de la Banque populaire ne le propose pas. C’est le cas également pour celle de la Caisse d’épargne.Le LCL ne l’expose pas sur la page d’accueil de son site internet, et, plutôt que son taux avantageux, préfère mettre en avant sur sa page épargne les conditions de revenus nécessaire et le plafond d’épargne limité.