France warns Algeria against escalation of influencers showdownFri, 10 Jan 2025 20:39:16 GMT

France threatened on Friday to “retaliate” if Algeria escalates a diplomatic row that has flared up over the arrests of Algerian social media influencers accused of inciting violence.Tensions between France and its former colony mounted after Algeria on Thursday sent back a suspect who had been arrested and expelled for a video posted on TikTok.They …

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La méthode Bayrou: des poids lourds en première ligne, un Premier ministre en surplomb

Par pragmatisme ou pour limiter les risques, François Bayrou assume de rester en retrait des négociations sur le budget, laissant ses poids lourds à la manÅ“uvre pour tenter d’obtenir une non-censure de la gauche sans froisser ses partenaires de la droite et du centre.C’est le Premier ministre qui arbitrera néanmoins les choix budgétaires susceptibles d’éviter une censure des socialistes, qui devraient figurer dans sa déclaration de politique générale mardi.A défaut d’avoir pu faire entrer dans le gouvernement des ministres socialistes, François Bayrou a nommé des “poids lourds” qui ont une “histoire” avec la gauche, explique une source gouvernementale, dont Eric Lombard (Economie), un ancien banquier à la fibre rocardienne, qui a piloté l’essentiel des discussions.François Bayrou entend les laisser s’exprimer dans les médias et ne relira pas leurs interviews comme c’est d’usage, parce que c’est “infantilisant”, explique-t-on à Matignon.Au risque de réveiller des compétitions mortifères en vue de la présidentielle, comme celle entrevue dans les expressions multiples des ministres Bruno Retailleau (Intérieur, LR) et Gérald Darmanin (Justice, Renaissance), bien que ces derniers s’en défendent.- “Un pas vers l’autre” -Pour le budget, c’est Eric Lombard et sa collègue du Budget Amélie de Montchalin, et non le Premier ministre, qui ont reçu tour à tour les groupes parlementaires, et à deux reprises les représentants socialistes, sans les voix desquelles les députés LFI et du Rassemblement national ne peuvent pas faire tomber le gouvernement.Catherine Vautrin, en charge du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, a elle aussi entendu les forces politiques.Le ministre de l’Economie remettra, avec ses collègues, samedi soir à François Bayrou la “synthèse” de ce dialogue qui d’après lui “permettra d’avancer” sur le budget 2025. Eric Lombard “sait faire dans les négos”, souligne un de ses amis, ancien ministre macroniste, même si “ce n’est pas la même chose de négocier un accord politique et un closing bancaire”.Concernant la méthode Bayrou, un ancien député MoDem défend le “pragmatisme” du Béarnais car sur “quelques points”, les Français “ne sont ni de droite ni de gauche”. Une ancienne ministre macroniste salue, elle, la démarche de “laisser les ministres y aller”, sans “esbroufe”, en “respectant” le Parlement.François Bayrou a échangé de son côté avec les partenaires sociaux, qui se sont entretenus également avec M. Lombard. Une méthode qui diffère d’Emmanuel Macron, accusé de contourner les corps intermédiaires et d’oublier la gauche.”Jamais je n’abandonne l’idée que des gens, même très différents, acceptent de faire un pas l’un vers l’autre. C’est la condition même du redressement et de la reconstruction”, a-t-il affirmé vendredi soir lors de la présentation de ses voeux à Pau, ville dont il est resté maire.- “Responsabilité” -Le Premier ministre a préparé le terrain de ces concertations. “Il a compris ce que Barnier n’avait pas réussi. Il a pris contact avec tout le monde, très en amont”, alors qu’il avait été reproché à Michel Barnier de ne pas avoir reçu assez tôt les socialistes et le RN, fait valoir une source parlementaire.”C’est pas idiot de discuter en amont avec ceux qui ont les moyens de vous censurer plutôt que de les voir en dernier et de les braquer”, ajoute cette source.Le chef du gouvernement s’appuie par ailleurs au Parlement sur deux piliers de sa famille politique, le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola et le président du groupe MoDem, qui a déjà occupé ce ministère, Marc Fesneau.Rester en surplomb lui permet en outre de ne pas écorner son image, alors que seuls 20% des Français lui font confiance, un niveau très éloigné de ceux enregistrés par ses prédécesseurs à leurs débuts à Matignon, selon un sondage Elabe.Eric Lombard a salué vendredi soir “l’esprit de responsabilité” des socialistes.”Sur le terrain, les gens disent avoir besoin de stabilité et d’un budget. La gauche ne peut pas ne pas entendre ce son de cloche”, soutient un ministre macroniste.Si les discussions aboutissent à un accord avec le PS, il restera à convaincre les macronistes et la droite.Mais même si le groupe macroniste est opposé à une éventuelle suspension de la réforme des retraites, le “risque est faible” qu’il vote la censure, selon la source parlementaire.Gabriel Attal pour les députés macronistes et Laurent Wauquiez au nom des Républicains “ne vont pas s’opposer au fait qu’il y ait un budget, ils ne vont pas s’opposer à la loi agricole, ils ne vont pas s’opposer à Mayotte”, fait valoir cette source.Un ancien ministre du camp présidentiel estime qu'”il y aura moins d’impatience” chez les macronistes à voir tomber Bayrou.

Une proposition de loi pour restreindre le droit du sol à Mayotte à l’Assemblée le 6 février

Une proposition de loi visant à restreindre le droit du sol à Mayotte doit être débattue à l’Assemblée nationale lors de la journée réservée aux textes des Républicains (LR) le 6 février, a appris vendredi l’AFP, confirmant une information de L’Opinion.Depuis 2018, une dérogation existe déjà à Mayotte, qui restreint la possibilité de devenir Français pour les enfants nés sur l’archipel. Il faut que l’un des parents ait, au jour de la naissance, été présent de manière régulière en France depuis trois mois.Le texte porté par les élus du groupe LR propose d’élargir cette condition aux “deux parents”, et d’étendre la durée nécessaire de leur présence régulière sur le territoire à un an. Il est “impératif de stopper l’attractivité de Mayotte pour les flux migratoires”, explique l’exposé des motifs du texte. “Le droit du sol, dans sa forme actuelle, joue un rôle d’aimant en attirant des populations en situation irrégulière” en provenance de l’archipel voisin des Comores, ajoute-t-il.Une telle modification ne nécessiterait pas de réforme constitutionnelle, fait par ailleurs valoir la proposition, contrairement à une suppression du droit du sol à Mayotte, comme réclamée par le Rassemblement national. Le texte est “soutenu” par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, a déclaré à l’AFP le député LR Philippe Gosselin, qui sera rapporteur du texte. Mais aussi selon lui par “le gouvernement plus largement” et “le socle commun”.Une tribune publiée ce week-end et co-signée par le ministre des Outre-mer Manuel Valls mentionnait, parmi des mesures pouvant “être prises”, l’allongement de “la durée de résidence régulière des parents sur l’accès des enfants à la nationalité française”. Jeudi, en visite à Mayotte, la présidente macroniste de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s’est dite favorable “à ce que les deux parents soient concernés” par la dérogation au droit du sol actuellement en vigueur. Pour la députée RN de Mayotte Anchya Bamana, “si ce texte est voté, c’est tant mieux”, mais “on est en train de bricoler face à un phénomène qui mérite d’avoir une vraie politique de lutte” contre l’immigration, déplore-t-elle.  La proposition de loi sera examinée en premier le jour de la niche parlementaire, a précisé M. Gosselin, afin de s’assurer que les débats ne soient pas interrompus faute de temps.Le groupe LR présentera aussi durant cette journée réservée des textes visant notamment à prioriser les travailleurs dans l’attribution de logements sociaux ou à plafonner le cumul de prestations sociales en vue de créer une “aide sociale unique”.Le texte sur Mayotte avait été déposé avant le passage il y a moins d’un mois du dévastateur cyclone Chido. Il n’a pas “été fait à la va-vite sur un coin de table”, a martelé M. Gosselin. “C’est une démarche dans la durée, réfléchie.”Un projet de loi d’urgence pour la reconstruction de Mayotte doit par ailleurs être examiné en commission à l’Assemblée nationale à partir de lundi.Mais le texte ne contient pas de mesures migratoires, dont le gouvernement veut qu’elles fassent l’objet d’un autre projet de loi dans plusieurs mois.

Meta abandons racial diversity programs in further right-wing shift

Social media giant Meta announced Friday it is dismantling its diversity, equity and inclusion (DEI) programs across the company, marking another major shift in strategy as it aligns with politically conservative priorities.In an internal memo to employees, the company outlined sweeping changes including the elimination of its diverse slate hiring approach and the disbanding of its DEI team.The move comes amid what Meta describes as “a changing legal and policy landscape” following recent Supreme Court decisions against programs that allowed for increased diversity priorities at US universities.The memo, first reported by Axios, landed days after Meta abruptly overhauled its content moderation policies, including ending its US fact-checking program on Facebook and Instagram, in a major shift that conforms with the priorities of incoming president Donald Trump.That announcement echoed long-standing complaints made by Trump’s Republican Party and X owner Elon Musk about fact-checking and moderating hate speech on social media.Meta boss Mark Zuckerberg has been moving aggressively to reconcile with Trump since his election in November, including donating $1 million to his inauguration fund and hiring a Republican as his public affairs chief.On Friday he sat down for an interview with popular podcaster Joe Rogan in which he bitterly criticized the Biden administration for asking that content be censored on Meta platforms during the coronavirus pandemic.- Threats from Trump -Trump has been a harsh critic of Meta and Zuckerberg for years, accusing the company of bias against him and threatening to retaliate against the tech billionaire once back in office.Republicans are also fiercely against DEI programs in corporate America, many of which were established in the aftermath of the Black Lives Matter movement and the nation’s attempt to reckon with longstanding racial disparities.In the immediate aftermath of Trump’s election victory in November, Walmart and a string of prestige brands — from Ford, John Deere and Lowe’s to Harley-Davidson and Jack Daniel’s — also scaled back programs aimed at bolstering minority groups.In its memo, Meta said its Chief Diversity Officer Maxine Williams will transition to a new role focused on accessibility and engagement, as the company phases out its dedicated DEI initiatives.The parent company of Facebook and Instagram will also terminate its supplier diversity program, which previously prioritized sourcing from diverse-owned businesses. Instead, Meta says it will focus on supporting small and medium-sized businesses more broadly.”We serve everyone,” the memo stated, emphasizing that the company will continue to source candidates from different backgrounds while eliminating specific representation goals for women and ethnic minorities that were previously in place.

Smart glasses enter new era with sleeker designs, lower prices

Producers of hi-tech connected eyewear are multiplying their innovations with increasingly discreet models in an attempt to make a difference in a highly competitive — and fast-emerging — market.Live translation, GPS, cameras: glasses are quickly adopting new functionalities.”There are so many of these smart wearables, and more of them are going on your face,” said Techsponential analyst Avi Greengart at the Consumer Electronics Show (CES) in Las Vegas, where numerous smart glasses manufacturers showcased their latest innovations.The industry has come a long way from its early days. Gone are the conspicuous protrusions of Google Glass and the bulky frames and cables of Epson’s Moverio from the early 2010s.Today’s smart glasses, all paired with smartphone apps, increasingly resemble traditional eyewear. The Ray-Ban Meta, developed by Mark Zuckerberg’s social media giant, currently leads the market with this new approach.According to a recent MarketsandMarkets study, the sector’s growth is “driven by advancements in augmented reality, artificial intelligence, and miniaturization technologies, which are pushing the boundaries of what these wearable devices can achieve.” However, integrating technology into fashionable frames requires careful compromise.The Ray-Ban Meta, for instance, can capture photos and videos, play music, and provide information about objects in view, but doesn’t offer augmented reality with superimposed images. Meta representative Robin Dyer explained that while AR capabilities may come later, they would likely double the current price.- 200 dollars -Price is a major battleground in this market, particularly with the entry of Chinese manufacturers.While Google Glass initially retailed for around $1,500 in 2013, today’s smart glasses are approaching the price of premium conventional frames.Meta’s James Nickerson noted that their Ray-Ban collaboration starts at $300, just $50 more than standard Ray-Bans, offering “a cool camera” as a bonus.Chinese startup Vue has pushed prices even lower, offering basic models with voice assistant and music capabilities for $200.Some manufacturers, like XReal, focus on augmented reality, projecting smartphone, computer, or gaming console displays — though this is a market for which Apple’s VisonPro failed to create excitement last year.For AR, recent advances help move away from the bulk of a virtual reality headset towards that of classic sunglasses, even if they require a cable to be connected to the device. Meta’s ambition is to launch its own pared down version, the Orion, currently in the test phase but not expected to be marketed until 2027 at the earliest.- Chasing cool -Companies like Even Realities and Halliday are pioneering ultra-thin frames that look identical to standard glasses while offering basic AR capabilities.”If we want to make a good pair of smart glasses, we must first make a pair of cool glasses,” emphasized Carter Hou, Halliday’s second-in-command. Halliday’s $489 model, launching in March, displays text in the upper corner of the wearer’s vision. Using AI, it can suggest responses during conversations, provide real-time translation, and function as a discrete teleprompter. Even Realities has also taken a minimalist approach.”We got rid of the speaker, we got rid of the camera,” explained the company’s Tom Ouyang. “Glasses are for the eyes, not the ears.”

Illegal drone left ‘fist-sized’ hole in LA firefight plane: fire chief

An illegal drone flying over the fire-wrecked ruins of a Los Angeles neighborhood left a “fist-sized” hole when it collided with a firefighting aircraft, the county’s fire chief said Friday.The Super Scooper — a vital tool in the battle against the devastating blazes — was grounded after the collision and will not be back in the air until Monday, Los Angeles County Fire Chief Anthony Marrone told reporters.The pilots who had been flying sorties over the Pacific Palisades burn, had been unaware of the collision and landed safely, he said.Ground “maintenance staff noticed that there was a fist-sized hole in the leading edge of the wing,” he said.”That Super Scooper will be prioritized for repair (and) it should be flying Monday,” Marrone added. “We only have two of them.”Marrone said flying a drone in a wildfire area was illegal and dangerous, creating huge problems for the helicopters and planes trying to quell the massive fires.”The most important thing to know is that if you fly a drone at one of these brush fires, all aerial operations will be shut down.”Marrone said federal agencies were erecting electronic screening systems that would be able to identify who was operating illegal drones, with the county’s district attorney Nathan Hochman pledging to come down hard on offenders.”If you’re thinking that it’s fun to send a drone up in the area… you will be arrested, you will be prosecuted, and you will be punished to the full extent of the law,” Hochman said.Multiple fires raging around Los Angeles have razed over 35,000 acres (14,000 hectares), killing at least 10 people and destroying 10,000 homes and businesses.The fires, which erupted on Tuesday, amount to one of the worst disasters in California history, with one estimate putting the cost of the damage at $150 billion.

Gabriel Attal appelle à “dénoncer l’accord franco-algérien de 1968”

L’ex-Premier ministre Gabriel Attal, appelle à dénoncer l’accord franco-algérien de 1968, pour “poser les limites et assumer le rapport de force avec l’Algérie”, après une séries d’événements qui ont envenimé les relations entre les deux pays.Dans une tribune au Figaro, il dénonce notamment l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, le renvoi par l’Algérie d’un influenceur algérien expulsé quelques heures plus tôt de France, et “les provocations et les insultes des hiérarques du régime” algérien.L’accord de 1968, qui confère un statut particulier aux Algériens en matière de circulation, de séjour et d’emploi en France, “est aujourd’hui devenu une filière d’immigration à part entière, permettant le regroupement familial et l’installation de personnes, sans même qu’elles aient à connaître notre langue ou montrer leur intégration”, accuse Gabriel Attal. “Il rend pratiquement impossible de retirer des titres de séjour aux ressortissants algériens, même pour des motifs d’ordre public”.Alors que plusieurs influenceurs algériens “prêcheurs de haine”, ont été interpellés ces derniers jours en France après avoir posté en ligne des contenus appelant à des actes violents, l’ex-Premier ministre estime que remettre en cause l’accord de 1968 est “une première urgence”.  Face au régime algérien qui “balaie toutes nos mains tendues et ne cesse de tester notre pays”, “l’heure de la fermeté a sonné”, écrit le patron de Renaissance,dénonçant aussi l’arrestation en Algérie de Boualem Sansal. “Ce n’est pas seulement Boualem Sansal qui est pris en otage, c’est la France”. “La France doit poser des limites et assumer le rapport de force, “affirme-t-il. “La France est une grande puissance”, qu'”on n’intimide pas” et qu'”on ne provoque pas sans conséquence”.”Il est temps de se débarrasser des procès en culpabilisation et de la rente mémorielle”, ajoute-t-il, estimant que sa génération, qui “n’a pas vécu l’Algérie française, la guerre d’Algérie ou la décolonisation”, constitue “une opportunité historique pour établir une relation normale, dépassionnée”.Outre la remise en cause de l’accord franco-algérien de 1968, il réclame de “réduire le nombre de visas accordés” et de “pénaliser les hiérarques qui profitent de nos largesses”, en revenant sur un autre accord de 2007, qui “permet à tous les détenteurs de passeports diplomatiques algériens de venir et circuler librement et sans contrainte en France”. Enfin, “l’arme commerciale peut être un outil très utile”, menace-t-il, souhaitant des discussions au niveau européen pour, “s’il le faut, augmenter des tarifs douaniers avec l’Algérie”. 

Fonction publique: les syndicats optimistes après leur rencontre avec le nouveau ministre 

Les syndicats représentatifs de la fonction publique ont été reçus cette semaine par le nouveau ministre Laurent Marcangeli, et saluent une volonté affichée “d’apaisement”, sans avoir toutefois obtenu de garanties sur l’avenir de mesures contestées.”Je vous aime”, avait lancé Laurent Marcangeli aux agents publics lors de sa prise de fonction fin décembre, conscient d’arriver à la tête d’une fonction publique en crise, échaudée par trois mois de vives turbulences entre l’ancien locataire de la rue de Grenelle, Guillaume Kasbarian, et les organisations syndicales.La tension a atteint son paroxysme quand des centaines de milliers de personnes, enseignants en tête, ont défilé le 5 décembre dernier en France, à l’appel des organisations syndicales, pour dénoncer des mesures d’économies du gouvernement: notamment l’allongement du délai de carence de un à trois jours pour les agents publics en cas d’arrêt maladie, une baisse de leur rémunération de 100% à 90% en cas d’arrêt maladie, ou la suspension d’une prime de soutien au pouvoir d’achat. Les syndicats tançaient également la méthode de l’ex-ministre, accusé de “stigmatiser” les agents publics, d’encenser Elon Musk, en disant publiquement son impatience de partager avec lui les “bonnes pratiques” en matière de gestion de l’administration.En moins de trois mois, l’ensemble des organisations syndicales boycottaient les instances du dialogue social auxquelles participait M. Kasbarian.Depuis lundi, Laurent Marcangeli, l’ancien chef des file des députés Horizons à l’Assemblée, a reçu les huit formations syndicales représentatives au ministère, et les rencontres se sont terminées vendredi en fin d’après-midi.”Le contraste fait qu’on en sort presque soulagé, on revient à quelque chose de normal et ça parait extraordinaire”, a déclaré à l’AFP Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonction publique. “Il se montre dans le respect et l’écoute”, confirme Gaëlle Martinez, de Solidaires fonction publique. “Guillaume Kasbarian était violent dans sa pratique, là on a un ministre qui ne fera pas preuve de ça et qui nous a dit vouloir prendre le temps d’écouter nos propositions”, estime auprès de l’AFP Christophe Delecourt, secrétaire général de l’Union fédérale des syndicats de l’État de la CGT. – Contrepied -Et sur le fond? “Le ministre nous a dit qu’il ne saurait y avoir de copie conforme avec ce qui a été fait par Guillaume Kasbarian”, relève le représentant de la CGT.Selon plusieurs sources syndicales, le ministre s’est dit ouvert à la discussion sur plusieurs mesures contestées, en particulier concernant l’allongement du délai de carence, ou la suspension d’une prime en soutien au pouvoir d’achat, mais sans s’engager pour autant.Désormais, “il va devoir gagner ses arbitrages”, estime le représentant de la CGT. Une qualité qu’il reconnait à Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, qui, “malgré de nombreux désaccords et conflits, savait se dégager des marges de manÅ“uvres budgétaires”, lors de son passage au ministère de la fonction publique (juillet 2020 – mai 2022).Aux vÅ“ux du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT), Laurent Marcangeli n’a rien dit des mesures de son prédécesseur, mais a esquissé quelques axes de travail.Il a dit vouloir aller “le plus vite possible” pour adapter dans la loi un “accord sur la protection sociale” des agents publics des collectivités, signé en juillet 2023, et qui définit un socle minimal de garanties en matière de financement des frais de prévoyance pour les deux millions d’agents des collectivités. A long terme, il a indiqué ne pas être opposé à l’ouverture de discussions sur une refonte de la grille indiciaire qui jalonne l’évolution des rémunérations des agents publics en cours de carrière. Dans un communiqué diffusé en fin de journée, le ministère a souhaité qu’une nouvelle rencontre avec les organisations syndicales “se tienne rapidement, dès les prochaines semaines”.

US hiring beats expectations in December to cap solid year

US job gains soared past expectations in December, according to government data released Friday, in a sign the labor market remains healthy shortly before President-elect Donald Trump’s inauguration this month.This indicates he is set to inherit an economy in relatively good shape, despite running an election campaign in which he painted its condition as a disaster.Hiring in the world’s biggest economy stood at 256,000 last month, up from a revised 212,000 in November, the Labor Department said.The December figure was significantly above the market consensus estimate of 154,000, according to Briefing.com.The jobless rate meanwhile crept down to 4.1 percent from 4.2 percent.The latest report marks a solid end to 2024 for the jobs market, which has held up in the face of elevated interest rates, allowing consumers to continue spending.Outgoing President Joe Biden lauded his administration’s performance.”Although I inherited the worst economic crisis in decades with unemployment above six percent when I took office, we’ve had the lowest average unemployment rate of any administration in 50 years with unemployment at 4.1 percent as I leave,” he said in a statement.”This has been a hard-fought recovery,” he added.In a separate statement, Biden noted the country saw 21 million new business applications during his administration.The United States “generated 2.2 million jobs in 2024, the slowest pace since 2020, but still above 1.99 million in 2019,” said KPMG chief economist Diane Swonk.Trump’s return to the White House this month could bring uncertainty.He has pledged to cut taxes, raise tariffs on imports and deport undocumented immigrants — many of whom make up a significant part of the US labor force in sectors such as agriculture.- Interest rates steady? -“This is a good report, but not a blockbuster one as it seems at first glance,” said Robert Frick, corporate economist at the Navy Federal Credit Union.”A big chunk of the headline number is from post-hurricane recovery, and the range of hiring remains narrow,” he noted.Yet, a surge in job growth could lead the US Federal Reserve to be slower in cutting interest rates this year, as officials work to bring down inflation sustainably.Such expectations sent Treasury yields higher early Friday.”Strength in the labor market, recent stalling in the disinflationary trend in inflation, and the prospect of changes in tariff and immigration policies that could push inflation higher will keep the Fed cautious and patient,” said Nationwide chief economist Kathy Bostjancic.”We foresee them keeping rates steady throughout the first half of the year,” she added.For now, average hourly earnings picked up 0.3 percent from the month before in December to $35.69.From a year ago, wages were up 3.9 percent.Among sectors, employment trended up in health care, government, and social assistance, the Labor Department said.Retail trade also added jobs in December after a loss in November.”These data make at least a pause in cuts much more likely, which will push mortgage rates higher in the near term,” said Mike Fratantoni, chief economist at the Mortgage Bankers Association.But Samuel Tombs, chief US economist at Pantheon Macroeconomics, believes that Fed officials are likely to conclude that monetary policy is still restrictive.”Labor market data are so volatile and confidence intervals so wide that trends are best determined from at least six months of data,” he said in a note.

Retraites: la position du gouvernement encore “nébuleuse”, selon la CGT après un rendez-vous avec Lombard

La numéro un de la CGT Sophie Binet a jugé vendredi que la position du gouvernement était encore “nébuleuse” sur l’avenir de la réforme des retraites, et a souhaité n’avoir à discuter avec le patronat que du financement d’une abrogation.Eric Lombard, le ministre de l’Economie, “nous a (dit) que, sur les retraites, ils avaient compris qu’il fallait bouger. Mais pour le reste, les choses sont beaucoup trop nébuleuses, nous n’avons pas eu de réponse à nos questions sur la nécessité, un, de parler du financement de l’abrogation de la réforme des retraites et pas d’autres sujets, et deux, la nécessité de bloquer immédiatement l’application de la réforme”, a déclaré Mme Binet à l’issue d’un entretien à Bercy avec le ministre.Selon elle, il faut que le Premier ministre François Bayrou “annonce très clairement” dans son discours de politique générale, mardi, comment il compte “ouvrir un chemin” vers l’abrogation. Et sur cette question, “il faut redonner la main au Parlement, ou organiser un référendum”, a relevé la dirigeante syndicale.Pour la CGT, les choses “ne pourront pas se régler dans un tête-à-tête avec le patronat (qui) souhaite une retraite par capitalisation et confier nos systèmes de retraite à la spéculation”.Le gouvernement et les parlementaires “doivent prendre leurs responsabilités” et uniquement demander aux partenaires sociaux de réfléchir au financement de l’abrogation. “Ça, c’est une question simple à laquelle nous pouvons répondre”, a-t-elle affirmé, assurant avoir des propositions.Elle a jugé que la durée envisagée pour les discussions, cinq à six mois, était “beaucoup trop longue”. “Un ou deux mois suffiraient largement”, selon elle.Mme Binet souhaite aussi que le gouvernement Bayrou, “s’il veut s’inscrire dans la durée”, retire du budget “l’ensemble des reculs” qui figuraient dans le budget préparé par le gouvernement Barnier censuré en décembre.Il faut “augmenter les recettes, aller taxer les entreprises et les plus hauts revenus (…), il y a de l’argent en France et il faut aller le prendre où il est” a-t-elle ajouté.Reçue pour sa part jeudi, la numéro un de la CFDT Marylise Léon avait indiqué que la rencontre avait été “l’occasion de balayer les sujets du moment”, la réforme des retraites étant “un des sujets”, sur lequel sa délégation avait donné “sa vision de ce qui pourrait être des conditions de démarrage des discussions”.