Hundreds stage fresh anti-government protests in MadagascarMon, 06 Oct 2025 12:54:43 GMT

Hundreds of people demonstrated in Madagascar’s capital, Antananarivo, on Monday — the 12th day of a youth-led protest movement that has plunged the country into political crisis.Near-daily protests that started on September 25 against persistent water and power cuts in the Indian Ocean island have grown into an anti-government movement calling for President Andry Rajoelina to …

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Début du procès en appel des viols de Mazan, Gisèle Pelicot face à un dernier accusé

Un an après le retentissant procès des viols de Mazan, un nouveau chapitre s’est ouvert lundi après-midi avec le procès en appel du seul des 51 accusés qui a souhaité être rejugé, face à une Gisèle Pelicot déterminée à “aller jusqu’au bout”.Dans une veste rose, soutenue par Florian, l’un de ses fils, elle est arrivée souriante au tribunal sous les applaudissements mais sans faire de déclaration.L’accusé, Husamettin Dogan, a fait une entrée beaucoup plus discrète, dissimulé derrière une casquette, un masque et des lunettes, marchant en s’appuyant sur une béquille. Condamné en première instance à neuf ans de prison, cet ex-ouvrier du bâtiment de 44 ans, qui comparaît libre notamment pour raisons de santé, risque à nouveau 20 ans de réclusion.Organisé cette fois-ci à Nîmes devant un jury populaire de la cour d’assises du Gard, ce nouveau procès doit durer jusqu’à jeudi au plus tard. La pression sur l’accusé est forte car, à l’inverse du premier procès où 50 accusés avaient défilé à la barre de la cour criminelle de Vaucluse pendant quatre mois, M. Dogan concentrera sur lui seul l’intérêt sociétal et médiatique. Plus de 100 journalistes du monde entier représentant 75 médias différents sont accrédités.Devant le palais, des soutiens à Gisèle Pelico brandissaient des pancartes comme “Ras le viol” ou “Violeurs, la honte”. Une poignée de “Tricoteuses Hystériques”, collectif féministe, étaient également installées avec leurs pelotes de laine et des slogans sur tricot. “Nous sommes là pour soutenir Gisèle Pelicot, qui est la victime de ce procès, mais également montrer que les associations féministes, les femmes, qui, je le rappelle, sont 52% de l’électorat français, se battent pour leurs droits”, explique à l’AFP Vigdis Morisse-Herrera. “Il n’y a pas de petits viols, de viols moins graves et de viols plus graves”, poursuit-elle.Après la constitution du jury de neuf citoyens tirés au sort qui siègeront avec trois magistrats professionnels, l’accusé s’exprimera une première fois pour dire s’il reconnaît ou non les faits qui lui sont reprochés, à savoir des “viols aggravés” sur Gisèle Pelicot, préalablement droguée par son ex-mari, la nuit du 28 juin 2019 au domicile du couple à Mazan (Vaucluse). Le président de la cour, Christian Pasta, exposera ensuite les faits, avant que soit évoquée sa personnalité.Le “chef d’orchestre” des viols de Mazan, Dominique Pelicot, qui a été condamné à 20 ans de prison pour avoir pendant une décennie violé et fait violer son épouse Gisèle par des dizaines d’inconnus recrutés sur Internet, n’a pas fait appel. Il comparaîtra donc en tant que témoin mardi après-midi, avant l’interrogatoire de l’accusé.- “En passer par là” -Le procès pourrait se terminer mercredi, jeudi si les débats ont pris du retard, avec la très attendue prise de parole de Gisèle Pelicot, restée discrète depuis le verdict de décembre. Suivront le réquisitoire de l’avocat général, les plaidoiries de la défense et le délibéré.Gisèle Pelicot “aurait vraiment préféré se concentrer sur sa nouvelle vie et sur son avenir. Mais elle doit en passer par là parce que c’est la condition pour vraiment tourner la page. Donc elle y va et elle est combative”, assure à l’AFP l’un de ses avocats, Antoine Camus.”Le procès de Nîmes ressemblera bien davantage à un procès pour viol comme il en existe tous les jours parce que celui-ci, à la différence du précédent, aura une configuration où une victime seule fait face à son violeur seul”, relève-t-il.Cette femme de 72 ans avait été érigée en icône féministe pour avoir clamé que “la honte doit changer de camp” et refusé que le procès en première instance se déroule à huis clos. De son côté, Husamettin Dogan “maintient qu’il n’a jamais eu l’intention de violer qui que ce soit”, indique un de ses avocats, Jean-Marc Darrigade, précisant qu’il pensait participer à une soirée libertine consentie mais se serait fait “piéger” par Dominique Pelicot, “un manipulateur”.Ce dernier va contester cette version, rappelant comme il l’a constamment fait à Avignon que “tous savaient” qu’ils venaient violer une femme préalablement sédatée par ses soins.L’accusé sera confronté de nouveau aux vidéos des faits, filmés et méticuleusement archivés par Dominique Pelicot, sur lesquelles on le voit notamment pénétrer à plusieurs reprises la victime, endormie et ronflant.Gisèle Pelicot “a besoin que la justice lui dise: +Madame, tous les viols que l’on a vus sur les vidéos, oui, ce sont bien des viols+”, selon Me Camus.

Début du procès en appel des viols de Mazan, Gisèle Pelicot face à un dernier accusé

Un an après le retentissant procès des viols de Mazan, un nouveau chapitre s’est ouvert lundi après-midi avec le procès en appel du seul des 51 accusés qui a souhaité être rejugé, face à une Gisèle Pelicot déterminée à “aller jusqu’au bout”.Dans une veste rose, soutenue par Florian, l’un de ses fils, elle est arrivée souriante au tribunal sous les applaudissements mais sans faire de déclaration.L’accusé, Husamettin Dogan, a fait une entrée beaucoup plus discrète, dissimulé derrière une casquette, un masque et des lunettes, marchant en s’appuyant sur une béquille. Condamné en première instance à neuf ans de prison, cet ex-ouvrier du bâtiment de 44 ans, qui comparaît libre notamment pour raisons de santé, risque à nouveau 20 ans de réclusion.Organisé cette fois-ci à Nîmes devant un jury populaire de la cour d’assises du Gard, ce nouveau procès doit durer jusqu’à jeudi au plus tard. La pression sur l’accusé est forte car, à l’inverse du premier procès où 50 accusés avaient défilé à la barre de la cour criminelle de Vaucluse pendant quatre mois, M. Dogan concentrera sur lui seul l’intérêt sociétal et médiatique. Plus de 100 journalistes du monde entier représentant 75 médias différents sont accrédités.Devant le palais, des soutiens à Gisèle Pelico brandissaient des pancartes comme “Ras le viol” ou “Violeurs, la honte”. Une poignée de “Tricoteuses Hystériques”, collectif féministe, étaient également installées avec leurs pelotes de laine et des slogans sur tricot. “Nous sommes là pour soutenir Gisèle Pelicot, qui est la victime de ce procès, mais également montrer que les associations féministes, les femmes, qui, je le rappelle, sont 52% de l’électorat français, se battent pour leurs droits”, explique à l’AFP Vigdis Morisse-Herrera. “Il n’y a pas de petits viols, de viols moins graves et de viols plus graves”, poursuit-elle.Après la constitution du jury de neuf citoyens tirés au sort qui siègeront avec trois magistrats professionnels, l’accusé s’exprimera une première fois pour dire s’il reconnaît ou non les faits qui lui sont reprochés, à savoir des “viols aggravés” sur Gisèle Pelicot, préalablement droguée par son ex-mari, la nuit du 28 juin 2019 au domicile du couple à Mazan (Vaucluse). Le président de la cour, Christian Pasta, exposera ensuite les faits, avant que soit évoquée sa personnalité.Le “chef d’orchestre” des viols de Mazan, Dominique Pelicot, qui a été condamné à 20 ans de prison pour avoir pendant une décennie violé et fait violer son épouse Gisèle par des dizaines d’inconnus recrutés sur Internet, n’a pas fait appel. Il comparaîtra donc en tant que témoin mardi après-midi, avant l’interrogatoire de l’accusé.- “En passer par là” -Le procès pourrait se terminer mercredi, jeudi si les débats ont pris du retard, avec la très attendue prise de parole de Gisèle Pelicot, restée discrète depuis le verdict de décembre. Suivront le réquisitoire de l’avocat général, les plaidoiries de la défense et le délibéré.Gisèle Pelicot “aurait vraiment préféré se concentrer sur sa nouvelle vie et sur son avenir. Mais elle doit en passer par là parce que c’est la condition pour vraiment tourner la page. Donc elle y va et elle est combative”, assure à l’AFP l’un de ses avocats, Antoine Camus.”Le procès de Nîmes ressemblera bien davantage à un procès pour viol comme il en existe tous les jours parce que celui-ci, à la différence du précédent, aura une configuration où une victime seule fait face à son violeur seul”, relève-t-il.Cette femme de 72 ans avait été érigée en icône féministe pour avoir clamé que “la honte doit changer de camp” et refusé que le procès en première instance se déroule à huis clos. De son côté, Husamettin Dogan “maintient qu’il n’a jamais eu l’intention de violer qui que ce soit”, indique un de ses avocats, Jean-Marc Darrigade, précisant qu’il pensait participer à une soirée libertine consentie mais se serait fait “piéger” par Dominique Pelicot, “un manipulateur”.Ce dernier va contester cette version, rappelant comme il l’a constamment fait à Avignon que “tous savaient” qu’ils venaient violer une femme préalablement sédatée par ses soins.L’accusé sera confronté de nouveau aux vidéos des faits, filmés et méticuleusement archivés par Dominique Pelicot, sur lesquelles on le voit notamment pénétrer à plusieurs reprises la victime, endormie et ronflant.Gisèle Pelicot “a besoin que la justice lui dise: +Madame, tous les viols que l’on a vus sur les vidéos, oui, ce sont bien des viols+”, selon Me Camus.

Israel, Hamas due in Egypt for ceasefire talks

Delegations from Hamas, Israel and the United States are due to convene in Egypt for talks on Monday, with President Donald Trump urging negotiators to “move fast” to end the nearly two-year war in Gaza.Both Hamas and Israel have responded positively to Trump’s proposal for an end to the fighting and the release of captives in Gaza in exchange for Palestinians held in Israeli jails.Negotiators hope to iron out details in indirect talks, due to begin on the eve of Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, which sparked the war.Trump’s plan envisages the disarmament of Hamas, which the militant group is unlikely to accept.It also provides for the full withdrawal of Israeli forces from the Gaza Strip, but Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu has vowed to redeploy troops “deep inside” the territory while securing the release of hostages.Previous rounds of negotiations have also stalled over the names of Palestinian prisoners the Islamist group proposed for release.Hamas’s lead negotiator Khalil al-Hayya, who was targeted with other leaders from the group in Israeli strikes in Doha last month, was to meet with mediators from Egypt and Qatar in Cairo on Monday, a senior official from the group told AFP, ahead of talks in the Egyptian resort town of Sharm El-Sheikh.Authorities have given scant details on the logistics of the talks, which are being held behind closed doors under tight security, with mediators shuttling back and forth between the two sides.Negotiations will look to “determine the date of a temporary truce”, the Hamas official said, as well as create conditions for a first phase of the plan, in which 47 hostages held in Gaza are to be released in return for hundreds of Palestinian detainees.Mirjana Spoljaric, head of the International Committee of the Red Cross, which has coordinated previous exchanges, said Monday its teams were standing at the ready “to help bring hostages and detainees back to their families”.The ICRC said it was ready to facilitate aid access, which must resume “at full capacity” and be distributed safely across the territory, where the UN has declared a famine.- ‘MOVE FAST’ -Posting on his Truth Social platform on Sunday, Trump praised “positive discussions with Hamas” and allies around the world including Arab and Muslim nations.”I am told that the first phase should be completed this week, and I am asking everyone to MOVE FAST,” he wrote.On Monday, Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi praised Trump’s plan saying it offered “the right path to lasting peace and stability”. Netanyahu, who has expressed hope that the hostages could be released within days, said his government’s delegation would be departing for Egypt on Monday for the talks.The White House said Trump had also sent two envoys to Egypt — his son-in-law Jared Kushner and Middle East negotiator Steve Witkoff.AFP footage on Monday showed several explosions in Gaza, with plumes of smoke rising over the skyline, even after US Secretary of State Marco Rubio urged Israel to stop bombing the territory.”You can’t release hostages in the middle of strikes, so the strikes will have to stop,” Rubio told CBS.A Palestinian source close to Hamas said it would halt its military operations in parallel with Israel stopping its bombardment and withdrawing its troops from Gaza City.On Sunday, 40-year-old Muin Abu Rajab in the city’s Al-Rimal neighbourhood said air strikes had decreased, and that Israeli tanks had “slightly pulled back”.Gaza’s civil defence agency, a rescue force operating under Hamas authority, said Israeli attacks killed at least 20 people across the territory on Sunday. Israeli military chief Lieutenant General Eyal Zamir warned Sunday that if the negotiations failed, the military would “return to fighting” in Gaza.Militants seized 251 hostages during their October 7, 2023 attack, 47 of whom are still in Gaza. Of those, the Israeli military says 25 are dead.According to Trump’s plan, in return for the hostages, Israel is expected to release 250 Palestinian prisoners with life sentences and more than 1,700 detainees from the Gaza Strip taken during the war.- No role for Hamas -Hamas has insisted it should have a say in the territory’s future, though Trump’s roadmap stipulates that it and other factions “not have any role in the governance of Gaza”.Under the proposal, administration of the territory would be taken up by a technocratic body overseen by a transitional authority headed by Trump himself.”We hope Trump will pressure Netanyahu and force him to stop the war,” said Ahmad Barbakh, a resident of the Al-Mawasi area.”We want the prisoner exchange deal to be completed quickly so that Israel has no excuse to continue the war.”Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 67,160 Palestinians, according to health ministry figures in the Hamas-run territory that the United Nations considers reliable.burs/csp/ser

Australie : le suspect soupçonné d’avoir blessé par balles 16 personnes à Sydney inculpé

La police australienne a annoncé lundi l’inculpation d’un homme de 60 ans accusé d’avoir ouvert le feu la veille dans une rue commerçante très fréquentée de Sydney, faisant 16 blessés.Le suspect, arrêté et hospitalisé, doit répondre de 25 chefs d’accusation, dont tentative de meurtre par arme à feu, usage d’une arme à feu dans un lieu public et possession d’une arme à feu et de munitions non enregistrées.Sa demande de libération sous caution a été rejetée et il doit comparaître mardi devant un tribunal.Les motivations du suspect restent inconnues.Les faits, rares dans un pays où le port d’armes est très strictement contrôlé, se sont déroulés dans le quartier central Inner West.Selon la police, le sexagénaire tirait au hasard depuis son domicile, à l’étage au-dessus d’un commerce, où il a été arrêté près de deux heures après les premiers signalements.”C’était la panique. Tout s’est passé si vite que je n’ai pas compris ce qui se passait”, a indiqué Joe Azar, employé de bureau, qui travaillait à proximité lorsqu’il a entendu ce qu’il pensait être au départ des feux d’artifice ou des pierres lancées contre les fenêtres.”Le pare-brise d’une voiture a explosé, puis la vitre de l’arrêt de bus s’est brisée”, a-t-il raconté au journal The Sydney Morning Herald.Selon un nouveau bilan de la police lundi, 16 personnes ont été blessées et environ 50 coups de feu ont été tirés.Les forces de l’ordre avaient indiqué dimanche que 20 personnes avaient été blessées et près d’une centaine de balles tirées. L’auteur “tirait sans discernement sur les véhicules qui passaient, y compris des véhicules de police”, a indiqué la police. Un fusil a été saisi lors de l’arrestation du suspect, qui a été transporté à l’hôpital pour être soigné pour des blessures mineures autour des yeux subies lors de son arrestation. Il n’a pas été inculpé en l’état. – Comme “dans un film” -A la suite de l’incident, un homme s’est présenté à l’hôpital avec une blessure par balle. Il a de bonnes chances de survie, selon la police.Les autres personnes ont été soignées pour des blessures causées par des éclats, notamment de verre, et plusieurs ont été hospitalisées.”C’était très bruyant, avec des +bang, bang, bang+, des flashs, des étincelles, de la fumée, la totale”, a raconté un témoin, se présentant sous le nom de Tadgh, à la chaîne ABC. “On se serait cru dans un film, vraiment”.Les fusillades de masse sont relativement rares en Australie.Les armes automatiques et semi-automatiques sont interdites dans le pays depuis la fusillade de 1996 à Port Arthur, en Tasmanie, au cours de laquelle un tireur isolé a tué 35 personnes.En août, un homme s’est enfui dans la brousse après avoir été accusé d’avoir tué deux policiers. Il est toujours en fuite. En 2022, six personnes dont deux policiers avaient été tuées lors d’une fusillade près de la petite ville de Wieambilla, dans le Queensland.

Viols de Mazan: Gisèle Pelicot arrive sous les applaudissements pour le procès en appel

Gisèle Pelicot est arrivée lundi après-midi sous les applaudissements au palais de justice de Nîmes pour assister au procès de l’un de ses violeurs présumés, Husamettin Dogan, seul accusé à avoir maintenu son appel contre sa condamnation.Veste rose, elle a serré chaleureusement des mains aux personnes venues la soutenir mais sans faire de déclaration. Un de ses fils, Florian, était à son côté, lui tenant l’épaule. Dissimulé sous une casquette, un masque et des lunettes, l’accusé, qui comparait libre notamment pour raisons de santé, a monté de son côté les marches du palais très discrètement, s’appuyant sur une béquille, a constaté un journaliste de l’AFPTV. Il a bien dû croiser devant le palais des pancartes brandies par des soutiens à Gisèle Pelicot, “Ras le viol” ou “Violeurs, la honte”. Une poignée de “Tricoteuses Hystériques”, collectif féministe, se sont aussi installées devant le tribunal avec leurs pelotes de laine et des slogans sur tricot. Lorsque Gisèle Pelicot est arrivée il y a un an pour le procès de son ex-mari et ses 50 co-accusés, cette femme de 72 ans aujourd’hui était totalement anonyme et beaucoup pensaient que ce dossier hors-norme se déroulerait à huis clos pour la protéger.Mais en décidant de faire face publiquement pour que “la honte change de camp” elle est devenue une icône féministe mondiale et sa parole est très attendue lors de ce nouveau procès, sortant de sa discrétion totale depuis la condamnation en décembre de 51 hommes dont son ex-mari lors du procès de première instance.”Elle aurait vraiment préféré rester là où elle est et se concentrer sur sa nouvelle vie et sur son avenir. Mais elle doit en passer par là, parce que c’est la condition pour vraiment tourner la page. Donc elle y va et est combative”, avait expliqué à l’AFP l’un de ses avocats, Me Antoine Camus, quelques jours avant le début de cette audience.”Gisèle Pelicot n’est que résilience. Donc elle a besoin d’aller jusqu’au bout”, insiste celui qui est devenu un pare-feu face aux innombrables sollicitations.Le procès doit durer jusqu’à mercredi, jeudi au plus tard.sv-ysp-dac-san/so/abl

Madagascar: plusieurs centaines d’étudiants manifestent à Antananarivo

Plusieurs centaines d’étudiants manifestent lundi dans les rues de la capitale malgache Antananarivo, au 12e jour d’un mouvement de contestation qui a plongé le pays dans une crise politique aiguë, ont constaté des journalistes de l’AFP.Madagascar est le théâtre depuis le 25 septembre d’un mouvement de protestation qui dénonçait au départ les coupures incessantes d’eau et d’électricité et s’est mué depuis en une contestation plus large du pouvoir en place et notamment du chef de l’Etat Andry Rojoelina.Le collectif à l’origine du mouvement a appelé à de nouvelles manifestations lundi, avec la Cité universitaire d’Ankatso, en périphérie de la ville, comme point de départ pour la capitale.”L’avenir de ce pays, ça va dépendre de moi, de toi, de nous tous”, a harangué au micro un des leaders, appelant les contestataires à ne pas s’essouffler dans ce quartier universitaire d’Ankatso, foyer de la révolte de 1972 ayant conduit au départ du premier président de cette île particulièrement pauvre de l’océan Indien, Philibert Tsiranana.”On voit bien que la démocratie à Madagascar n’est pas du tout respectée. En plus, ils la détruisent avec brutalité”, a accusé un autre meneur, en référence au bilan d’au moins 22 morts et la centaine de blessés annoncés par l’ONU la semaine passée, un bilan démenti par les autorités malgaches.Le cortège, composé d’étudiants mais aussi d’habitants, s’est ensuite mis en route pour le centre-ville d’Antananarivo. A la mi-journée, il était bloqué par un barrage des forces de l’ordre, qui leur interdisait de progresser.Un autre rassemblement était signalé lundi dans la grande ville du sud, Toliara, où des manifestants ont brûlé des pneus sur la chaussée, selon des images diffusées par les médias locaux. La situation était calme dans la ville portuaire de Mahajenga (Nord), où les commerces et les écoles étaient ouverts.Samedi, le président Rajoelina, dont une partie des manifestants réclament le départ, a poursuivi ses consultations avec des représentants du secteur privé ainsi que de l’administration, dont des syndicats. Le chef de l’Etat a limogé tout son gouvernement le 29 septembre et le pays demeure dans l’attente de la nomination d’un nouveau Premier ministre. Le Conseil chrétien des Eglises de Madagascar (FFKM) s’est dit prêt vendredi à assurer une médiation entre le pouvoir et les contestataires.