Dans un Parlement européen sous tension, von der Leyen tente de réunir sa coalition

Visée par deux motions de censure, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est efforcée lundi d’appeler le Parlement européen à l’unité, après plus d’un an de crispations et d’invectives jusque dans sa propre majorité.Dans un “monde dangereux”, les adversaires de l’Union européenne “exploitent nos divisions” et les “attisent”, a-t-elle souligné, en mentionnant la Russie.”Les tensions et les débats font partie intégrante” de la vie parlementaire, mais “nous devons nous concentrer sur ce qui compte vraiment” et “agir pour les Européens”, a-t-elle exhorté.Débattues ce lundi et soumises au vote jeudi, ces motions déposées par l’extrême droite et la gauche radicale n’ont quasiment aucune chance de faire tomber la présidente de la Commission.Mais elles traduisent un changement d’ambiance au Parlement européen, bousculé par la percée de l’extrême droite aux élections de juin 2024. Et elles vont permettre de mesurer dans quel état se trouve la coalition entre sociaux-démocrates, centre (Renew) et droite (PPE).Gauche et centre reprochent à la droite européenne, dont est issue Ursula von der Leyen, de cultiver l’ambiguïté avec l’extrême droite pour mieux détricoter les lois environnementales.Une première tentative de censure de l’extrême droite avait été largement repoussée en juillet. Mais le débat avait déjà donné lieu à une série de critiques au sein du camp dit pro-européen.Rebelote lundi. “Depuis la première motion de censure de juillet dernier, on ne peut pas dire qu’on ait réellement fait de progrès dans ce Parlement. La majorité pro-européenne qui vous a élue fonctionne mal, toujours aussi mal”, a déploré la cheffe des centristes Valérie Hayer, en se tournant vers Ursula von der Leyen.- “Fuite en avant migratoire” -“Vous devez choisir entre vos alliés et ceux qui ne sont pas nos amis”, a aussi réclamé la présidente des sociaux-démocrates Iratxe Garcia.L’amertume s’est accentuée cet été après l’accord commercial scellé par l’Union européenne avec les Etats-Unis, que de nombreux parlementaires, y compris parmi les soutiens de la présidente de la Commission, jugent déséquilibré.Les eurodéputés sont “rentrés énervés après s’être fait allumer tout l’été sur le deal avec Donald Trump”, raconte un haut fonctionnaire européen. “Je sais que ces préoccupations sont sincères et légitimes”, a tenté de déminer lundi Ursula von der Leyen, qui avait défendu cet accord le 10 septembre, pour éviter le “chaos” de la guerre commerciale.Son appel à l’unité a-t-il été entendu ? Cette fois, le chef de la droite, Manfred Weber, et son homologue sociale-démocrate Iratxe Garcia ont évité les invectives personnelles.Manfred Weber a renvoyé dos à dos “extrême droite” et “extrême gauche”, reprochant à Jordan Bardella (Les Patriotes) et Manon Aubry (LFI) d’importer au niveau européen les débats politiques français.Auparavant M. Bardella et Mme Aubry s’étaient succédé à la tribune pour demander à Ursula von der Leyen de partir.Le responsable d’extrême droite a pointé du doigt la “fuite en avant migratoire” de l’Union européenne et critiqué la “reddition commerciale” de Bruxelles dans l’accord commercial avec Donald Trump.- “Moment de vérité” -Manon Aubry, cheffe du groupe de gauche radicale, a de son côté, dénoncé “l’inaction” de l’Europe dans ce qu’elle considère comme un “génocide” à Gaza.Dans un hémicycle de plus en plus polarisé, le camp pro-européen a eu bien du mal à afficher un visage uni depuis plus d’un an.Jusqu’ici, faute de lois majeures, ces crispations à répétition restent sans grande conséquence. Mais l’automne “sera un moment de vérité”, prévient Manfred Weber. Car les premières lois de fond arrivent, dont une série de mesures de simplification de lois environnementales qui divisent l’hémicycle.”Depuis un an, notre problème, c’est que le Parlement est introuvable. C’est une situation un peu visqueuse. Et on ne sait pas trop comment ça va se décanter”, témoigne un diplomate européen, anonymement.Selon un haut fonctionnaire, “le risque ce n’est pas que la motion de censure passe cette fois, mais que tout se cristallise sur un texte qui provoque un blocage et disloque la majorité”.Jamais, le Parlement européen n’a renversé une Commission à ce jour. Avec cependant un cas particulier en 1999. Avant un vote perdu d’avance, la Commission européenne de l’époque, présidée par le Luxembourgeois Jacques Santer, avait démissionné à la suite d’un rapport accablant sur sa “lourde responsabilité” dans des affaires de fraude.

Dans un Parlement européen sous tension, von der Leyen tente de réunir sa coalition

Visée par deux motions de censure, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est efforcée lundi d’appeler le Parlement européen à l’unité, après plus d’un an de crispations et d’invectives jusque dans sa propre majorité.Dans un “monde dangereux”, les adversaires de l’Union européenne “exploitent nos divisions” et les “attisent”, a-t-elle souligné, en mentionnant la Russie.”Les tensions et les débats font partie intégrante” de la vie parlementaire, mais “nous devons nous concentrer sur ce qui compte vraiment” et “agir pour les Européens”, a-t-elle exhorté.Débattues ce lundi et soumises au vote jeudi, ces motions déposées par l’extrême droite et la gauche radicale n’ont quasiment aucune chance de faire tomber la présidente de la Commission.Mais elles traduisent un changement d’ambiance au Parlement européen, bousculé par la percée de l’extrême droite aux élections de juin 2024. Et elles vont permettre de mesurer dans quel état se trouve la coalition entre sociaux-démocrates, centre (Renew) et droite (PPE).Gauche et centre reprochent à la droite européenne, dont est issue Ursula von der Leyen, de cultiver l’ambiguïté avec l’extrême droite pour mieux détricoter les lois environnementales.Une première tentative de censure de l’extrême droite avait été largement repoussée en juillet. Mais le débat avait déjà donné lieu à une série de critiques au sein du camp dit pro-européen.Rebelote lundi. “Depuis la première motion de censure de juillet dernier, on ne peut pas dire qu’on ait réellement fait de progrès dans ce Parlement. La majorité pro-européenne qui vous a élue fonctionne mal, toujours aussi mal”, a déploré la cheffe des centristes Valérie Hayer, en se tournant vers Ursula von der Leyen.- “Fuite en avant migratoire” -“Vous devez choisir entre vos alliés et ceux qui ne sont pas nos amis”, a aussi réclamé la présidente des sociaux-démocrates Iratxe Garcia.L’amertume s’est accentuée cet été après l’accord commercial scellé par l’Union européenne avec les Etats-Unis, que de nombreux parlementaires, y compris parmi les soutiens de la présidente de la Commission, jugent déséquilibré.Les eurodéputés sont “rentrés énervés après s’être fait allumer tout l’été sur le deal avec Donald Trump”, raconte un haut fonctionnaire européen. “Je sais que ces préoccupations sont sincères et légitimes”, a tenté de déminer lundi Ursula von der Leyen, qui avait défendu cet accord le 10 septembre, pour éviter le “chaos” de la guerre commerciale.Son appel à l’unité a-t-il été entendu ? Cette fois, le chef de la droite, Manfred Weber, et son homologue sociale-démocrate Iratxe Garcia ont évité les invectives personnelles.Manfred Weber a renvoyé dos à dos “extrême droite” et “extrême gauche”, reprochant à Jordan Bardella (Les Patriotes) et Manon Aubry (LFI) d’importer au niveau européen les débats politiques français.Auparavant M. Bardella et Mme Aubry s’étaient succédé à la tribune pour demander à Ursula von der Leyen de partir.Le responsable d’extrême droite a pointé du doigt la “fuite en avant migratoire” de l’Union européenne et critiqué la “reddition commerciale” de Bruxelles dans l’accord commercial avec Donald Trump.- “Moment de vérité” -Manon Aubry, cheffe du groupe de gauche radicale, a de son côté, dénoncé “l’inaction” de l’Europe dans ce qu’elle considère comme un “génocide” à Gaza.Dans un hémicycle de plus en plus polarisé, le camp pro-européen a eu bien du mal à afficher un visage uni depuis plus d’un an.Jusqu’ici, faute de lois majeures, ces crispations à répétition restent sans grande conséquence. Mais l’automne “sera un moment de vérité”, prévient Manfred Weber. Car les premières lois de fond arrivent, dont une série de mesures de simplification de lois environnementales qui divisent l’hémicycle.”Depuis un an, notre problème, c’est que le Parlement est introuvable. C’est une situation un peu visqueuse. Et on ne sait pas trop comment ça va se décanter”, témoigne un diplomate européen, anonymement.Selon un haut fonctionnaire, “le risque ce n’est pas que la motion de censure passe cette fois, mais que tout se cristallise sur un texte qui provoque un blocage et disloque la majorité”.Jamais, le Parlement européen n’a renversé une Commission à ce jour. Avec cependant un cas particulier en 1999. Avant un vote perdu d’avance, la Commission européenne de l’époque, présidée par le Luxembourgeois Jacques Santer, avait démissionné à la suite d’un rapport accablant sur sa “lourde responsabilité” dans des affaires de fraude.

Dans un Parlement européen sous tension, von der Leyen tente de réunir sa coalition

Visée par deux motions de censure, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est efforcée lundi d’appeler le Parlement européen à l’unité, après plus d’un an de crispations et d’invectives jusque dans sa propre majorité.Dans un “monde dangereux”, les adversaires de l’Union européenne “exploitent nos divisions” et les “attisent”, a-t-elle souligné, en mentionnant la Russie.”Les tensions et les débats font partie intégrante” de la vie parlementaire, mais “nous devons nous concentrer sur ce qui compte vraiment” et “agir pour les Européens”, a-t-elle exhorté.Débattues ce lundi et soumises au vote jeudi, ces motions déposées par l’extrême droite et la gauche radicale n’ont quasiment aucune chance de faire tomber la présidente de la Commission.Mais elles traduisent un changement d’ambiance au Parlement européen, bousculé par la percée de l’extrême droite aux élections de juin 2024. Et elles vont permettre de mesurer dans quel état se trouve la coalition entre sociaux-démocrates, centre (Renew) et droite (PPE).Gauche et centre reprochent à la droite européenne, dont est issue Ursula von der Leyen, de cultiver l’ambiguïté avec l’extrême droite pour mieux détricoter les lois environnementales.Une première tentative de censure de l’extrême droite avait été largement repoussée en juillet. Mais le débat avait déjà donné lieu à une série de critiques au sein du camp dit pro-européen.Rebelote lundi. “Depuis la première motion de censure de juillet dernier, on ne peut pas dire qu’on ait réellement fait de progrès dans ce Parlement. La majorité pro-européenne qui vous a élue fonctionne mal, toujours aussi mal”, a déploré la cheffe des centristes Valérie Hayer, en se tournant vers Ursula von der Leyen.- “Fuite en avant migratoire” -“Vous devez choisir entre vos alliés et ceux qui ne sont pas nos amis”, a aussi réclamé la présidente des sociaux-démocrates Iratxe Garcia.L’amertume s’est accentuée cet été après l’accord commercial scellé par l’Union européenne avec les Etats-Unis, que de nombreux parlementaires, y compris parmi les soutiens de la présidente de la Commission, jugent déséquilibré.Les eurodéputés sont “rentrés énervés après s’être fait allumer tout l’été sur le deal avec Donald Trump”, raconte un haut fonctionnaire européen. “Je sais que ces préoccupations sont sincères et légitimes”, a tenté de déminer lundi Ursula von der Leyen, qui avait défendu cet accord le 10 septembre, pour éviter le “chaos” de la guerre commerciale.Son appel à l’unité a-t-il été entendu ? Cette fois, le chef de la droite, Manfred Weber, et son homologue sociale-démocrate Iratxe Garcia ont évité les invectives personnelles.Manfred Weber a renvoyé dos à dos “extrême droite” et “extrême gauche”, reprochant à Jordan Bardella (Les Patriotes) et Manon Aubry (LFI) d’importer au niveau européen les débats politiques français.Auparavant M. Bardella et Mme Aubry s’étaient succédé à la tribune pour demander à Ursula von der Leyen de partir.Le responsable d’extrême droite a pointé du doigt la “fuite en avant migratoire” de l’Union européenne et critiqué la “reddition commerciale” de Bruxelles dans l’accord commercial avec Donald Trump.- “Moment de vérité” -Manon Aubry, cheffe du groupe de gauche radicale, a de son côté, dénoncé “l’inaction” de l’Europe dans ce qu’elle considère comme un “génocide” à Gaza.Dans un hémicycle de plus en plus polarisé, le camp pro-européen a eu bien du mal à afficher un visage uni depuis plus d’un an.Jusqu’ici, faute de lois majeures, ces crispations à répétition restent sans grande conséquence. Mais l’automne “sera un moment de vérité”, prévient Manfred Weber. Car les premières lois de fond arrivent, dont une série de mesures de simplification de lois environnementales qui divisent l’hémicycle.”Depuis un an, notre problème, c’est que le Parlement est introuvable. C’est une situation un peu visqueuse. Et on ne sait pas trop comment ça va se décanter”, témoigne un diplomate européen, anonymement.Selon un haut fonctionnaire, “le risque ce n’est pas que la motion de censure passe cette fois, mais que tout se cristallise sur un texte qui provoque un blocage et disloque la majorité”.Jamais, le Parlement européen n’a renversé une Commission à ce jour. Avec cependant un cas particulier en 1999. Avant un vote perdu d’avance, la Commission européenne de l’époque, présidée par le Luxembourgeois Jacques Santer, avait démissionné à la suite d’un rapport accablant sur sa “lourde responsabilité” dans des affaires de fraude.

Cash-strapped UNHCR shed 5,000 jobs this year

The United Nations refugee agency has shed nearly 5,000 jobs this year following swingeing cuts in international aid, its chief said Monday, decrying the “disastrous” political choices behind the crisis. The UNHCR is grappling with surging global displacement, while under President Donald Trump the United States — traditionally the world’s top donor — has heavily slashed foreign aid, causing havoc across the globe.The agency’s chief Filippo Grandi said the cuts constituted more than a quarter of the agency’s workforce, with more to come — and no country or sector left unscathed. “Critical programmes and lifesaving activities have to be stopped, gender-based violence prevention work, psychosocial support to survivors of torture, stopped,” Grandi said. “Schools were closed, food assistance decreased, cash grants cut, resettlement ground to a halt. This is what happens when you slash funding by over $1 billion in a matter of weeks.”The UN refugee chief said the humanitarian system was facing “political choices with disastrous financial implications”.Washington previously accounted for more than 40 percent of the UNHCR’s budget, and its pull-back, along with belt-tightening by other major donor countries, has left the agency facing “bleak” numbers, Grandi said.UNHCR had an approved budget for 2025 of $10.6 billion, Grandi said, stressing though that the agency in recent years had only received “approximately half of our budget requirements” — or around $5 billion.”As things stand, we projected we will end 2025 with $3.9 billion in funds available — a decrease of $1.3 billion compared to 2024,” he said.An agency spokesman told AFP that both full-time staff and people on temporary or consultancy contracts had lost their jobs.The United States has been paying a “disproportionate” share of UNHCR’s costs, Washington’s UN representative told the annual meeting of the agency’s executive committee on Monday.Calling for reform, Tressa Rae Finerty also blamed economic migration for the strain on asylum systems around the world.”Abuse of the asylum system by economic migrants seeking to undermine immigration law has reached epidemic proportions and now threatens support for the asylum principle itself,” she warned.A cornerstone of the right to seek asylum is the principle of non-refoulement, which guarantees that no one should be returned to a country where they would face torture, cruel, inhuman or degrading treatment or punishment.Grandi warned that putting that principle on the table “would be a catastrophic error”.Dismantling the system put in place after World War II would not rein in mass migration, but would instead make it more difficult to address, Grandi said.”By putting pressure on refugees, on refugee hosting countries and on the humanitarian system all at once, you risk creating a domino effect of instability, (worsening) the very displacement we are all working to resolve,” he said. 

Le Nobel de médecine récompense la découverte des “gardiens du système immunitaire”

Le prix Nobel de médecine 2025 a été décerné lundi à un trio américano-japonais pour leurs travaux sur la façon dont le corps contrôle le système immunitaire, en particulier l’identification des “gardiens du système immunitaire”.La chercheuse américaine Mary E. Brunkow, 14e femme lauréate du Nobel de médecine, et les chercheurs américain Fred Ramsdell et japonais Shimon Sakaguchi sont récompensés pour leurs “découvertes concernant la tolérance immunitaire périphérique”, a annoncé le comité Nobel.Les travaux distingués “portent sur la manière dont nous contrôlons notre système immunitaire afin de pouvoir lutter contre tous les microbes imaginables tout en évitant les maladies auto-immunes”, a expliqué Marie Wahren-Herlenius, professeure à l’institut Karolina.”Le puissant système immunitaire de l’organisme doit être régulé, sinon il risque d’attaquer nos propres organes”, souligne le comité Nobel.Les lauréats ont ainsi “identifié les gardiens du système immunitaire, les cellules T régulatrices, qui empêchent les cellules immunitaires d’attaquer notre propre corps”, ajoute-t-il.En pratique, les lauréats ont ouvert “un nouveau domaine de recherche et mené au développement de nouveaux traitements, par exemple pour le cancer et les maladies auto-immunes”.Leurs découvertes pourraient également prévenir les complications graves après les greffes de cellules souches, selon le jury.- Lymphocytes T régulateurs -Shimon Sakaguchi, 74 ans et chercheur en immunologie à l’université d’Osaka, a réalisé la première avancée dans ce domaine en 1995.À l’époque, de nombreux chercheurs étaient convaincus que la tolérance immunitaire ne se développait qu’avec l’élimination des cellules immunitaires potentiellement dangereuses dans le thymus, glande située devant la trachée, par un processus appelé “tolérance centrale”. Le chercheur japonais a démontré que le système immunitaire était plus complexe, en découvrant “une classe de cellules immunitaires jusqu’alors inconnue, qui protège l’organisme contre les maladies auto-immunes”, explique le jury.Depuis le Japon, M. Sakaguchi a dit espérer que ce prix permette à la recherche de se développer davantage “dans une direction où il pourrait être appliqué aux malades et dans des contextes cliniques”.Mary E. Brunkow, née en 1961, et Fred Ramsdell, 64 ans, ont fait l’autre découverte clé en 2001, lorsqu’ils ont montré comment un certain type de souris était particulièrement vulnérable aux maladies auto-immunes. “Ils ont découvert que ces souris possédaient une mutation dans un gène qu’ils ont nommé Foxp3”, selon le jury. Ils ont également mis en évidence le fait que des mutations dans l’équivalent humain de ce gène provoquent une grave maladie auto-immune, appelée IPEX.Deux ans plus tard, Shimon Sakaguchi a réussi à faire le lien entre ses découvertes et celles de Brunkow et Ramsdell: il a établi que le gène Foxp3 régissait le développement des cellules qu’il avait identifiées en 1995. Ces cellules “désormais connues sous le nom de lymphocytes T régulateurs, surveillent les autres cellules immunitaires et veillent à ce que notre système immunitaire tolère nos propres tissus”.”Ma carrière scientifique a beaucoup changé depuis ces travaux, je ne travaille même plus dans ce domaine particulier. C’est donc un honneur d’avoir pu y participer”, a réagi Mary E. Brunkow auprès de la fondation Nobel, soulignant qu’il était nécessaire que “plusieurs cerveaux différents travaillent ensemble” sur ce sujet pour le faire avancer.La chercheuse travaille à l’Institute for Systems Biology de Seattle, un organisme indépendant de recherche, et Fred Ramsdell à Sonoma Biotherapeutics à San Francisco, une société de biotechnologie.Mme Brunkow est seulement la quatorzième femme lauréate du Nobel de médecine, sur 232 personnes depuis 1901.Ces recherches sont à un stade précoce et n’ont pas encore donné lieu à des thérapies qui profiteraient aux patients, a dit à l’AFP Jonathan Fisher, immunologue à l’University College London.”Il y a un grand fossé entre, d’un côté, comprendre scientifiquement notre système immunitaire ou le manipuler en laboratoire, et, de l’autre, élaborer un médicament qui ait un effet constant et bénéfique chez l’humain tout en restant sûr”, dit-il.- Recherche américaine fragilisée -Les chercheurs américains tirent à nouveau leur épingle du jeu avec ce prix, mais les coupes budgétaires décidées par Donald Trump alimentent le débat sur le risque d’affaiblissement de la recherche américaine à moyen terme.”Il règne aujourd’hui un sentiment croissant d’incertitude quant à la volonté des États-Unis de conserver leur position de leader dans le domaine de la recherche”, a observé Thomas Perlmann auprès de l’AFP, le secrétaire général du comité décernant le Nobel de médecine, avant la remise du prix.Le Nobel consiste en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de 11 millions de couronnes suédoises (près d’un million d’euros).

Paris stocks slide as French PM resigns, Tokyo soars

Stock markets diverged Monday as a deepening political crisis in France sent Paris into a tailspin while a new Japanese ruling party leader buoyed shares in Tokyo.Gold pushed ever closer to $4,000 an ounce as the US government shutdown and expected interest cuts from the Federal Reserve boosted the precious metal’s attractiveness.The euro fell against main rivals and French borrowing costs spiked as Sebastien Lecornu, who had been prime minister for less than a month, resigned just 14 hours after naming a largely unchanged cabinet.France’s “fractured parliament is making it nearly impossible to pass a budget that reduces the fiscal deficit”, said Jack Allen-Reynolds, deputy chief eurozone economist at Capital Economics.”With government borrowing running at more than five percent of GDP and the debt ratio rising, the risk premium on French government bonds will continue to widen,” he added.Shares in French banks BNP Paribas, Societe Generale and Credit Agricole all shed more than three percent.London also dipped but Frankfurt’s stock exchange ended the day flat.On Wall Street, both the S&P 500 and tech-heavy Nasdaq Composite sat next to record highs as AI deals overshadowed concerns over a government shutdown that dragged into a second week.Shares in Advanced Micro Devices (AMD) jumped more than 33 percent after the chipmaker announced a multi-year partnership with OpenAI to develop AI data centres which should bring it tens of billions of dollars in new revenue over the next five years.In Asia, Tokyo surged almost five percent to a record high and the yen sank on bets the new leader of Japan’s ruling party will loosen monetary policy to kickstart the economy.Sanae Takaichi, likely to become Japan’s prime minister this month, has previously backed aggressive monetary easing and expanded government spending.Traders are “enthused by the new Japanese leader, who promises to reignite stimulus to light a fire under the Japanese economy,” said Chris Beauchamp, chief market analyst at trading platform IG.The yen weakened more than one percent against the dollar and hit a record low against the euro.Yields on 30-year Japanese bonds rose sharply reflecting fears the country’s already colossal debt will balloon further.After her victory Saturday, Takaichi pledged first to implement measures to address inflation and boost Japan’s economy, rural areas and primary industries.”She has said that the Bank of Japan should not raise interest rates, which is feeding demand for stocks and weighing on long term bond yield,” said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.”The decline in the yen is also a sign that the market is pricing out the prospect of BoJ rate hikes this year,” she added.Oil prices jumped nearly one percent after OPEC+ agreed at the weekend to boost supplies by 137,000 barrels a day — less than initially expected.”The limited supply adjustment was seen as a supportive move that would help offset a glut in the oil market while still signalling confidence in global demand levels,” said Trade Nation analyst David Morrison.- Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: DOWN 0.1 percent at 46,696.12 pointsNew York – S&P 500: UP 0.3 percent at 6,736.19 New York – Nasdaq Composite: UP 0.5 percent at 22,902.72London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 9,479.14 (close)Paris – CAC 40: DOWN 1.4 percent at 7,971.78 (close)Frankfurt – DAX: FLAT at 24,378.29 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 4.8 percent at 47,944.76 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.7 percent at 26,957.77 (close)Shanghai – Composite: Closed for a holidayEuro/dollar: DOWN at $1.1711 from $1.1742 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.3474 from $1.3482Dollar/yen: UP at 150.09 yen from 147.45 yenEuro/pound: DOWN at 86.92 pence from 87.09 penceWest Texas Intermediate: UP 1.3 percent at $61.64 per barrelBrent North Sea Crude: UP 1.4 percent at $65.41 per barrelburs-rl/ach