Foot: l’Egypte qualifiée pour la Coupe du monde 2026

L’Égypte s’est qualifiée mercredi pour la Coupe du Monde 2026 de football aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, après avoir battu Djibouti 3-0 à Casablanca.C’est la quatrième fois dans son histoire que l’Égypte participera à la Coupe du Monde après les éditions de 1934 et 1990, en Italie et de 2018 en Russie.”Vous avez rempli de joie le cœur des Égyptiens”, a réagi dans la foulée le président Abdel Fattah al-Sissi sur son compte Facebook. “Je tiens à adresser mes sincères félicitations aux héros de notre équipe nationale de football à l’occasion de leur qualification méritée pour la Coupe du Monde 2026.”Les buts de l’Égypte ont été inscrits par Ibrahim Adel (8e) et Mohamed Salah (13e et 84e), lors du match qui s’est tenu au Maroc en raison de l’inéligibilité des stades à Djibouti. Lors du match aller, l’Égypte s’était largement imposée 6-0.L’Égypte, qui termine officiellement en tête du groupe A des qualifications africaines, a porté son total à 23 points avec 5 points d’avance sur le Burkina Faso, qui finit deuxième (18 pts), devant la Sierra Leone (12 pts).Les coéquipiers de Mohamed Salah, la star de Liverpool, devaient s’imposer pour garantir leur qualification, quel que soit le résultat des autres matchs de la neuvième et avant-dernière journée du groupe A de la zone Afrique.L’attaquant de Manchester City Omar Marmoush, qui se remet d’une blessure, était absent de l’équipe égyptienne.Hossam Hassan, aujourd’hui sélectionneur national, fut lui-même membre de l’équipe égyptienne lors de la Coupe du Monde 1990. Trente-cinq ans plus tard, il conduit les Pharaons vers une nouvelle qualification, cette fois depuis le banc de touche. À l’époque, il avait inscrit le but décisif contre l’Algérie lors du match qualificatif au Caire en novembre 1989. Son frère jumeau, Ibrahim Hassan, désormais directeur de l’équipe, figurait également dans l’effectif.Les “Pharaons” avaient manqué la dernière Coupe du Monde 2022 au Qatar, après avoir échoué en qualification contre le Sénégal lors des tirs au but.La dernière participation de l’Égypte remonte au Mondial 2018 en Russie, où elle avait perdu ses trois matchs.La qualification étant déjà assurée, le dernier match face à la Guinée-Bissau prévu dimanche au Stade international du Caire ne présente aucun enjeu.Les Pharaons rejoignent la Tunisie et le Maroc, déjà qualifiés dans la zone Afrique.Pour la première fois, neuf représentants africains participeront à la Coupe du monde en juin 2026. Il pourrait même y en avoir un dixième après les barrages intercontinentaux.

‘I ain’t dead yet!’: Dolly Parton reassures fans after scare

A very much alive Dolly Parton took to Instagram on Wednesday to declare “I ain’t dead yet!” after her sister sent fans into a tailspin when she called for prayers for one of America’s most beloved celebrities.In a video posted to her official account, the 79-year-old Queen of Country thanked the public for their concern, but insisted she was not at death’s door.”There are just a lot of rumors flying around, but I figured if you heard it from me, you’d know that I was okay,” she said from what appeared to be a photo studio.”I’m not ready to die yet. I don’t think God is through with me, and I ain’t done working.”The “Jolene” singer posted the video captioned “I ain’t dead yet!” the day after her younger sister Freida Parton sparked panic with a post that some people interpreted as indicating the star’s recent health problems were terminal.”Last night, I was up all night praying for my sister, Dolly. Many of you know she hasn’t been feeling her best lately,” Freida Parton wrote on her Facebook page.”I truly believe in the power of prayer, and I have been lead to ask all of the world that loves her to be prayer warriors and pray with me.”The “9 to 5” singer delayed upcoming Las Vegas gigs last week, citing unspecified “health challenges,” and disclosed that she was set to undergo multiple medical procedures.But on Wednesday she appeared in good health.”I know lately everybody thinks that I am sicker than I am. Do I look sick to you? I’m working hard here,” she said.Parton said she had neglected herself after the death of her long-time husband, but was now undergoing treatment “Nothing major. But I did have to cancel some things so I could be closer to home” for medical care. “But I wanted you to know that I’m not dying.””Those of you that seem to be real concerned, which I appreciate and I appreciate your prayers, because I’m a person of faith, I can always use the prayers for anything and everything, but I want you to know that I’m okay.”Parton became a major star in the 1970s, with singles including “Coat of Many Colors,” and followed up with smash hits such as “I Will Always Love You,” famously covered by Whitney Houston.She is due to receive an honorary Oscar next month, but Hollywood trade publication Variety said she was no longer expected to attend the Los Angeles ceremony.

Vingt ans de prison requis contre le “parrain” d’un réseau prostituant des mineures

Treize condamnations à de la prison ferme ont été requises mercredi devant le tribunal correctionnel de Toulouse contre de jeunes proxénètes qui exploitaient des adolescentes de 14 à 16 ans, dont une peine de vingt ans contre le cerveau de cette “industrie de la souffrance”.Dans un dossier où comparaissent jusqu’à vendredi quatorze prévenus, et avant que huit mineurs ne soient jugés ultérieurement par le tribunal pour enfants, le procureur Tristan Lamouille n’a requis qu’une seule relaxe, à l’encontre d’un prévenu accusé d’avoir été un “prête-nom” sans qu’il soit démontré sa réelle implication.A l’opposé, il a requis vingt ans d’emprisonnement, maximum de la peine encourue devant un tribunal correctionnel en état de récidive, contre Olivier Habchi Hamadouche, 29 ans. Déjà condamné dans une autre affaire à 25 ans de réclusion pour des faits d’enlèvement et séquestration suivis de mort, il opérait depuis sa cellule de prison à Béziers. Cette peine doit être assortie d’une période de sûreté de dix ans et d’une amende de 150.000 euros, a-t-il également requis, compte tenu du caractère “extrêmement lucratif” du réseau de proxénétisme dans lequel il exerçait un “rôle central” et un “mode de contrôle rigide” qui justifient, selon le magistrat, qu’on puisse le qualifier de “parrain”.L’enquête de gendarmerie qui l’a mené devant le tribunal a permis de montrer qu’un premier réseau, créé depuis sa cellule par M. Habchi Hamadouche, a exploité plusieurs mineures, parfois âgées de 14 ans, avant qu’un deuxième réseau mené par d’anciens complices prenne son indépendance en utilisant le même mode opératoire, au cours des années 2023 et 2024.- “Entreprise” -Des peines allant d’un à sept ans de prison ferme ont été requises pour douze des hommes jugés, pour la plupart âgés d’une vingtaine d’années, en fonction de leur degré d’implication et de leur rôle dans l’un ou l’autre réseau.Même si certains d’entre eux ont dit à l’audience avoir pris conscience des souffrances infligées aux victimes, d’autres se sont présentés en protecteurs ou ont minimisé leur rôle, tandis que le principal prévenu, surnommé “Mowgli”, a parlé d’une “entreprise” faisant appel à des “personnes consentantes”.Le représentant du ministère public a dénoncé dans son réquisitoire une “industrie de la souffrance”, exploitant de très jeunes filles, le plus souvent suivies par l’Aide sociale à l’enfance, “justement parce qu’elles sont vulnérables”.Il a rappelé qu’il s’agissait d’adolescentes âgées de 14 à 16 ans, parfois “polytraumatisées” et “en difficulté psychologique” du fait de leur parcours personnel, des victimes que l’on retrouve désormais dans de nombreux dossiers du même type, a expliqué M. Lamouille, égrainant pour en témoigner plus de 80 prénoms cités dans des procédures similaires, rien qu’en région toulousaine, ainsi que leur âge, de 12 à 17 ans.- Forcées à continuer -“Il est difficile de se représenter les dégâts que peut produire la succession de trente rapports sexuels en 24h pour des adolescentes, difficile également de se représenter le désespoir de celles qui veulent arrêter” et que l’on force à continuer, a déclaré M. Lamouille, évoquant la peur qui irrigue ce dossier avec “onze victimes potentielles, mais seulement cinq parties civiles”.Du côté de ces dernières, Me Jonathan Bomstain, mandaté par une administratrice ad hoc désignée pour s’occuper des intérêts d’une des jeunes filles victimes, a décrit l’état de “dissociation de la personnalité” de cette dernière. Entrée dans un des deux réseaux à 14 ans, elle a retrouvé sa famille, “maigre, sale, désorientée, des piercings sur les tétons”, avec d’un côté “aucune pudeur” et de l’autre des “comportements d’enfant” comme “reprendre la tétine” ou “mettre ses pyjamas” de petite fille.”Votre décision est attendue”, a lancé en guise de conclusion le procureur, évoquant les services sociaux souvent dépassés qui guettent la réponse de la justice face à un phénomène en pleine croissance mais aussi les réseaux criminels qui veulent savoir s’il “est plus rentable de trafiquer de la drogue ou des mineures”.Jugement attendu vendredi. 

Le trafic aérien aux Etats-Unis touché par le blocage budgétaire

Des retards et annulations de vol allant crescendo sont redoutés aux Etats-Unis en raison du blocage budgétaire qui paralyse depuis une semaine une partie de l’Etat fédéral, alors que le Congrès n’est toujours pas parvenu mercredi à sortir de l’impasse.Le Sénat a rejeté pour la sixième fois un texte républicain qui propose une simple prolongation du budget actuel jusque fin novembre, de même qu’un texte démocrate qui prévoit de maintenir certaines dépenses de santé.Une semaine après le début de ce “shutdown” qui a mis des centaines de milliers de fonctionnaires au chômage technique, l’inquiétude grandit de voir s’allonger les files d’attente dans les aéroports en raison d’un absentéisme croissant des contrôleurs aériens et des agents de sécurité des transports.Les contrôleurs aériens sont considérés comme ayant une mission “essentielle” de service public et ne sont pas mis au chômage technique durant un “shutdown”. Mais puisqu’à l’instar de l’ensemble des fonctionnaires fédéraux, ils ne sont pas payés tant que la paralysie dure, certains préfèrent se faire porter pâle plutôt que de travailler sans salaire.Le ministre des Transports de Donald Trump, Sean Duffy, a déclaré à la presse lundi qu’une “légère” augmentation du nombre de contrôleurs aériens en arrêt maladie avait déjà été constatée.”Notre priorité c’est la sécurité”, a-t-il affirmé depuis l’aéroport de Newark, en banlieue de New York.”Et donc, si nous avons des arrêts maladie supplémentaires, nous réduirons le flux jusqu’à un rythme cohérent avec la sécurité des Américains”, a ajouté le ministre.- “Sur le reculoir” -Des problèmes de manque de personnel touchent déjà près d’une douzaine d’aéroports à travers le pays, notamment à Chicago et Boston, selon la FAA, le régulateur américain de l’aviation civile.”Comme le ministre Duffy l’a dit, il y a une augmentation des pénuries de personnel à travers le système” de transport aérien, a déclaré l’agence dans un communiqué.”Quand cela se produit, la FAA ralentit le trafic à destination de certains aéroports pour s’assurer de la sécurité des opérations”, a-t-elle précisé.Depuis le début de l’impasse budgétaire au Congrès, chaque camp se retranche sur ses positions, et aucune issue n’est en vue pour le moment.Certains fonctionnaires fédéraux vont manquer leur premier salaire vendredi, et la pression monte sur les élus pour mettre fin à la crise.Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a estimé mercredi devant la presse que les républicains étaient “sur le reculoir”. Le sénateur new-yorkais a pointé en direction des nombreux sondages qui montrent selon lui un manque de soutien envers les arguments de la majorité présidentielle.Donald Trump continue en parallèle de lancer des menaces de conséquences graves si l’opposition ne cède pas. Il a ainsi affirmé mardi que les fonctionnaires fédéraux mis au chômage technique ne recevraient pas automatiquement leurs arriérés de salaire, malgré une loi en ce sens adoptée lors de son premier mandat.Une prise de position à laquelle se sont opposés de nombreux responsables, jusque dans sa majorité.Mercredi, c’est au tour de plus d’1,3 million de militaires de ne pas toucher leur solde comme prévu, une échéance marquante dans un pays où ceux-ci ont une place particulière dans l’esprit du grand public.

Trump calls for jailing Illinois Democrats resisting troops

US President Donald Trump called Wednesday for the jailing of Democratic officials in Illinois resisting his mass deportation campaign, a day after armed troops from Texas arrived in the state to bolster the operation.Chicago, the largest city in Illinois and third-largest in the country, has become the latest flashpoint in Trump’s hardline drive to deport millions of immigrants, which has prompted allegations of rights abuses and myriad lawsuits.The operation is being led by US Immigration and Customs Enforcement (ICE), whose masked agents have surged into several Democratic-led cities to conduct raids, stoking outrage among many residents and protests outside federal facilities.”Chicago Mayor should be in jail for failing to protect Ice Officers! Governor Pritzker also!” Trump posted Wednesday on his social media platform.Local officials argue that city and state law enforcement are sufficient to handle the protests, but Trump claims the military is needed to keep federal agents safe, heightening concerns by his critics of growing authoritarianism.After National Guard deployments in Los Angeles and Washington, DC, 200 troops arrived in Illinois on Tuesday.Trump’s attacks on Chicago Mayor Brandon Johnson and Illinois Governor JB Pritzker, both Democrats, follow similar extraordinary public calls by the president for his political opponents to face legal charges.It comes the same day that former FBI director James Comey was arraigned on charges of lying to Congress — an indictment which came just days after Trump urged his attorney general to take action against him and others.- ‘Full-blown authoritarianism’ -Pritzker, seen as a potential Democratic candidate in the 2028 presidential election, has become one of Trump’s most fiery critics.He pledged Wednesday to “not back down,” listing a litany of grievances against Trump’s immigration crackdown.”Making people feel they need to carry citizenship papers. Invading our state with military troops. Sending in war helicopters in the middle of the night,” he wrote on X.”What else is left on the path to full-blown authoritarianism?” he asked. “We must all stand up and speak out.”By “war helicopters,” Pritzker was referring to a major raid last week in which Black Hawk helicopters descended on a Chicago housing complex.Dozens of people were arrested in the surprise operation, according to the Trump administration, but US media reported that American citizens were detained for hours.Mayor Johnson has since announced “ICE-free zones” where city-owned property will be declared off-limits to federal authorities.Johnson accused Republicans of wanting “a rematch of the Civil War.”Trump’s immigration crackdown is aimed at fulfilling a key election pledge to rid the country of what he called waves of foreign “criminals.”Trump has nonetheless faced some legal setbacks, including a federal judge in Oregon blocking his bid to deploy troops in Portland, saying his descriptions of an emergency there were false and that the US is a “nation of Constitutional law, not martial law.”Trump says he could invoke the rarely used Insurrection Act to force deployments of troops around the country if courts or local officials are “holding us up.”

Former FBI chief James Comey pleads not guilty in case pushed by Trump

Former FBI director James Comey pleaded not guilty on Wednesday to felony charges in a case widely seen as an escalation of President Donald Trump’s campaign of retribution against political opponents.Comey, 64, a prominent critic of the president, was indicted by a grand jury last month on charges of making false statements to Congress and obstructing a congressional proceeding.Comey’s lawyer, Patrick Fitzgerald, entered a not guilty plea before District Judge Michael Nachmanoff during his arraignment in a packed federal courtroom in Alexandria, Virginia.Fitzgerald also said he intended to file a motion seeking to have the case dismissed on the grounds it is a vindictive and selective prosecution.Comey spoke briefly, replying “I do, your honor” when asked by the judge if he understood the charges against him.The judge scheduled a trial date of January 5.Comey’s indictment stems from sworn testimony he gave to the Senate Judiciary Committee in 2020 on the probe he led into whether Russia interfered in the 2016 US presidential election.He is accused of falsely stating that he had not authorized another FBI employee to be an anonymous source in news reports.He faces up to five years in prison if convicted.Comey was appointed to head the FBI by president Barack Obama in 2013 and was fired by Trump in 2017 amid the probe into whether any members of the Trump presidential campaign had colluded with Moscow to sway the 2016 vote.The charges against Comey came just days after Trump publicly urged Attorney General Pam Bondi to take action against the former FBI director and others he sees as enemies — a stunning departure from the principle that the Justice Department must be free from White House pressure.The 79-year-old Trump — the first convicted felon to serve as US president — hailed the indictment, calling Comey “one of the worst human beings this country has ever been exposed to.”- ‘Costs to standing up’ to Trump -Since taking office in January, Trump has taken a number of punitive measures against perceived enemies, purging government officials he deemed to be disloyal, targeting law firms involved in past cases against him and pulling federal funding from universities.Carl Tobias, a University of Richmond law professor, said Comey’s legal argument that he is the victim of a vindictive prosecution could be bolstered by Trump’s actions.”Vindictive or selective prosecution arguments are difficult to win, but Trump’s many posts and other public statements may convince this judge,” Tobias told AFP.Comey is the first Trump critic to be indicted but the president has also called for the prosecution of New York Attorney General Letitia James, Democratic Senator Adam Schiff and his own former National Security Advisor, John Bolton.Comey’s indictment came after the US attorney for the Eastern District of Virginia, Erik Siebert, stepped down after reportedly telling Justice Department leaders there was insufficient evidence to charge him.Trump replaced Siebert with Lindsey Halligan, one of his former personal lawyers, who brought the case to a grand jury and secured an indictment.Fitzgerald, Comey’s lawyer, told the judge during the arraignment that he planned to file a motion challenging Halligan’s appointment as illegal.Comey has proclaimed his innocence and said “my family and I have known for years that there are costs to standing up to Donald Trump.”Comey’s daughter Maurene was summarily fired in July as a prosecutor in Manhattan and has sued the Justice Department over her dismissal.Trump was the target of several investigations after leaving the White House in 2021.The FBI raided his Mar-a-Lago home in 2022 as part of a probe into mishandling of classified documents.Trump was also charged by Special Counsel Jack Smith with plotting to overturn the results of the 2020 election — culminating with the January 6, 2021 assault on Congress by his supporters.Neither case came to trial, and Smith — in line with a Justice Department policy of not prosecuting a sitting president — dropped them both after Trump won the November 2024 vote.