Top 14: La Rochelle éliminée, Clermont en barrage, l’UBB en demie, Paris sauvé

Battue par Pau samedi lors de la dernière journée du Top 14 samedi, La Rochelle ne disputera pas la phase finale du championnat pour la première fois depuis 2018, au contraire de Clermont, tandis que le Stade français a assuré son maintien, laissant la relégation à Vannes et le barrage à Perpignan.. La Rochelle éliminée, Clermont en barrageBattus à Pau (32-18), les Rochelais terminent aux portes du Top 6 après avoir longtemps cru tenir leur qualification, tandis que la Section conserve sa 8e place, synonyme de dernier billet pour la Champions Cup.Les hommes de Ronan O’Gara, malgré leur puissance devant, ont manqué d’efficacité en première période, terminée avec, au vu de leur domination, une maigre avance (10-8).Peut-être épuisés par leur remontée fantastique après un hiver difficile, les Maritimes ont été renversés en deuxièmes période et terminent finalement leur saison avec un goût amer, à un point derrière Castres et Clermont: ils et ne verront pas la phase finale pour la première fois depuis 2018. Une triste fin de cycle pour les doubles champions d’Europe 2022 et 2023.Les Auvergnats chassaient eux les phases finales depuis 2021. Ils ont assuré leur qualification en s’imposant dans le même sur la pelouse de Montpellier 23 à 10. Rapidement en tête grâce à l’opportunisme de Thomas Ceyte profitant d’une maladresse montpelliéraine, les Clermontois ont fait parler leur paquet d’avants pour se mettre à l’abri.. L’UBB en demieMalgré un début de match laborieux contre des Vannetais, les joueurs de Bordeaux-Bègles, pour leur premier match à domicile depuis leur sacre en Champions Cup, ont pu communier avec leur public avec une large victoire (59-28), dont deux doublés de leur ailier Damian Penaud et du centre Nicolas Depoortère.Ce succès garantit aux hommes de Yannick Bru une qualification directe pour les demi-finales, sésame que possédait déjà Toulouse depuis plusieurs semaines: les Rouge et Noir finissent leader de la saison régulière malgré leur défaite à Perpignan.Bayonne, invaincu à domicile, a de son côté assuré un barrage à domicile en dominant Toulon (18-10). Pour leur première phase finale en Top 14, les Basques recevront les Clermontois, tandis que les hommes de Pierre Mignoni accueilleront Castres, sixième et dernier qualifié en dépit de sa défaite à Paris.Dans un match sans enjeu, le Racing 92 s’est lui imposé 47 à 34 sur la pelouse de Lyon, qui finit la saison avec une cinquième défaite consécutive.. Vannes relégué, l’Usap barragiste, Paris sauvéSe maintenir semblait mission impossible pour les Bretons, qui accusaient 4 points de retard sur Perpignan et 5 sur Paris avant cette dernière journée. Face aux champions d’Europe de l’UBB, Vannes a pourtant joué crânement sa chance, et menait 21-19 à la 48e minute, avant de craquer face à la puissance offensive de l’UBB (59-28). Après une saison en Top 14, Vannes retrouve la Pro D2.Les Parisiens se savaient eux maîtres de leur destin face à Castres. Sous la pluie et dans une rencontre hachée, les Soldats roses ont tremblé, mais ont obtenu la victoire (21-10), synonyme de maintien après une saison éprouvante.La place de barragiste est donc revenue à Perpignan, pourtant auteur d’un exploit face à Toulouse, battu 42-35 après une excellente deuxième période des Catalans. L’Usap reste 13e à un point derrière Paris, et jouera son maintien le week-end prochain sur la pelouse de Grenoble, finaliste malheureux de Pro D2 pour la troisième saison d’affilée.

A Washington une marche des fiertés mondiale en pied de nez à Trump

Les drapeaux arc-en-ciel ont inondé samedi les rues de Washington, des milliers de personnes défilant à l’occasion de la WorldPride, événement international pour la défense des droits LGBT+, une marche aux allures de pied de nez face aux offensives répétées de Donald Trump.”On devait montrer à cette administration que nous sommes unis et que l’on ne peut pas être brisés”, lance à l’AFP Amy Froelich, artiste et professeure de 46 ans, habillée d’une combinaison aux couleurs arc-en-ciel. “Toutes les lois, toutes les protections pour lesquelles nous avons travaillé si dur sont renversées”, regrette-t-elle, installée aux côtés de sa femme sur des chaises vertes. “Nous devons soutenir nos frères et soeurs de la communauté trans”.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mis un coup d’arrêt aux avancées des droits LGBT+ et particulièrement des personnes transgenres.Il a notamment proclamé dès le jour de son investiture qu’il n’y avait que “deux sexes, masculin et féminin” et une seule “vérité biologique” et tente depuis de leur interdire de servir dans l’armée ou encore de limiter l’accès aux traitements de transition de genre.Sur la ligne de départ du défilé, Laverne Cox, actrice américaine transgenre, notamment connue pour son rôle dans la série “Orange is the New Black” a tenu à prendre la parole face à la foule. – “Grand nuage noir” -“Je savais que je devais être là, entourée de ma communauté, car vous me donnez tellement d’espoir”, a-t-elle déclaré sous les applaudissements.”Je n’ai pas confiance en notre gouvernement (…) mais j’ai foi en vous, en chacun de vous”, a-t-elle ajouté.A quelques mètres de là, sur le toit d’un bus ouvrant la parade, Yasmin Benoit, salue la foule. Elle est venue spécialement du Royaume-Uni pour “montrer son soutien à la communauté LGBT+ aux Etats-Unis”.”On est littéralement au pas de la porte de (Donald) Trump, et je suis sûre qu’il ne doit pas être ravi”, sourit la mannequin et activiste de 28 ans, qui dit avoir rencontré des difficultés pour rentrer dans le pays.”Ce n’est pas le plus facile pour venir, mais c’est d’autant plus important d’essayer”, ajoute-t-elle.La politique du président américain et de son gouvernement, est dans tous les esprits cette année. Installée à l’ombre avec un ami, Ginny Kinsey avoue ressentir comme un “grand nuage noir” au-dessus d’elle depuis le début de l’année.- “Injuste” – Elle explique notamment que sa femme qui travaillait dans l’Etat fédéral, qui fait actuellement l’objet d’importantes coupes budgétaires, a dû changer de poste.Et “elle a pris la décision de ne pas dire qu’elle était homosexuelle dans son nouveau travail, alors qu’elle l’avait dit dans son ancien”, précise la professeure d’art de 42 ans, regrettant que “les gens se cachent à nouveau”.Essayant de se rafraîchir avec son éventail sous le soleil de plomb de Washington, Bill George, 74 ans est surtout venu aujourd’hui pour célébrer “ce que nous sommes”. “Nous sommes autant des êtres humains que les autres”, insiste ce retraité, qui a fait son coming-out en 1975 et a pris part au fil des décennies à de nombreuses manifestations pour les droits LGBT+, les droits humains et les droits civiques. “Le conservatisme est une vague qui nous attaque de nouveau”, ajoute-t-il, disant être en colère contre le gouvernement actuel.Donc “nous protesterons contre tout ce qu’il fait qui nous semble injuste”.

A Washington une marche des fiertés mondiale en pied de nez à Trump

Les drapeaux arc-en-ciel ont inondé samedi les rues de Washington, des milliers de personnes défilant à l’occasion de la WorldPride, événement international pour la défense des droits LGBT+, une marche aux allures de pied de nez face aux offensives répétées de Donald Trump.”On devait montrer à cette administration que nous sommes unis et que l’on ne peut pas être brisés”, lance à l’AFP Amy Froelich, artiste et professeure de 46 ans, habillée d’une combinaison aux couleurs arc-en-ciel. “Toutes les lois, toutes les protections pour lesquelles nous avons travaillé si dur sont renversées”, regrette-t-elle, installée aux côtés de sa femme sur des chaises vertes. “Nous devons soutenir nos frères et soeurs de la communauté trans”.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mis un coup d’arrêt aux avancées des droits LGBT+ et particulièrement des personnes transgenres.Il a notamment proclamé dès le jour de son investiture qu’il n’y avait que “deux sexes, masculin et féminin” et une seule “vérité biologique” et tente depuis de leur interdire de servir dans l’armée ou encore de limiter l’accès aux traitements de transition de genre.Sur la ligne de départ du défilé, Laverne Cox, actrice américaine transgenre, notamment connue pour son rôle dans la série “Orange is the New Black” a tenu à prendre la parole face à la foule. – “Grand nuage noir” -“Je savais que je devais être là, entourée de ma communauté, car vous me donnez tellement d’espoir”, a-t-elle déclaré sous les applaudissements.”Je n’ai pas confiance en notre gouvernement (…) mais j’ai foi en vous, en chacun de vous”, a-t-elle ajouté.A quelques mètres de là, sur le toit d’un bus ouvrant la parade, Yasmin Benoit, salue la foule. Elle est venue spécialement du Royaume-Uni pour “montrer son soutien à la communauté LGBT+ aux Etats-Unis”.”On est littéralement au pas de la porte de (Donald) Trump, et je suis sûre qu’il ne doit pas être ravi”, sourit la mannequin et activiste de 28 ans, qui dit avoir rencontré des difficultés pour rentrer dans le pays.”Ce n’est pas le plus facile pour venir, mais c’est d’autant plus important d’essayer”, ajoute-t-elle.La politique du président américain et de son gouvernement, est dans tous les esprits cette année. Installée à l’ombre avec un ami, Ginny Kinsey avoue ressentir comme un “grand nuage noir” au-dessus d’elle depuis le début de l’année.- “Injuste” – Elle explique notamment que sa femme qui travaillait dans l’Etat fédéral, qui fait actuellement l’objet d’importantes coupes budgétaires, a dû changer de poste.Et “elle a pris la décision de ne pas dire qu’elle était homosexuelle dans son nouveau travail, alors qu’elle l’avait dit dans son ancien”, précise la professeure d’art de 42 ans, regrettant que “les gens se cachent à nouveau”.Essayant de se rafraîchir avec son éventail sous le soleil de plomb de Washington, Bill George, 74 ans est surtout venu aujourd’hui pour célébrer “ce que nous sommes”. “Nous sommes autant des êtres humains que les autres”, insiste ce retraité, qui a fait son coming-out en 1975 et a pris part au fil des décennies à de nombreuses manifestations pour les droits LGBT+, les droits humains et les droits civiques. “Le conservatisme est une vague qui nous attaque de nouveau”, ajoute-t-il, disant être en colère contre le gouvernement actuel.Donc “nous protesterons contre tout ce qu’il fait qui nous semble injuste”.

Macron en visite d’Etat à Monaco, pays de “grands combats” pour les océans

Une “amitié” séculaire, des “défis communs” et du faste: Emmanuel Macron a entamé samedi une visite d’Etat de deux jours à Monaco, la première d’un président français depuis 41 ans, en hommage à l’engagement du prince Albert II pour la protection des océans et en “soutien à la souveraineté” de la principauté. “Il n’y a pas de petits pays. Il n’y a que des pays qui choisissent des grands combats. Vous en êtes !”, a lancé le président lors d’un dîner d’Etat au palais princier, saluant en Albert II “l’expert et le pédagogue des océans”.La visite d’Etat se veut un prélude à la conférence des Nations unies sur l’océan qui s’ouvrira lundi dans la ville voisine de Nice.Joignant le geste à la parole, Emmanuel Macron a offert un cadeau peu commun au prince, la désignation d’un mont sous-marin de son nom, Albert II, dans l’Océan indien.Une soixantaine d’invités, de la princesse Caroline à l’explorateur Jean-Louis Etienne et l’animateur Stéphane Bern, ont levé leur verre en l’honneur des deux dirigeants dans une salle du trône surchauffée entre d’immenses bouquets de fleurs aux tons framboise, rose et blanc.Le président français et son épouse Brigitte avaient été accueillis dans l’après-midi par le prince Albert II et la princesse Charlène, accompagnés de leurs enfants Jacques et Gabriella, âgés de 10 ans, dans la cour d’honneur du palais. Madame Macron, vêtue d’un tailleur pantalon beige, et Charlène, d’un haut vert d’eau et d’un pantalon blanc, se sont fait la bise, tout sourire. La princesse Gabriella a aussi remis un bouquet à la Première Dame.- “Etroitesse des liens” -Les ministres français de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, des Transports Philippe Tabarot et de l’Europe Benjamin Haddad étaient présents.   Avant le dîner d’Etat, Emmanuel Macron et son épouse ont aussi pris le temps de faire quelques pas dans Monaco, en tenue décontractée, main dans la main, selon des images de Monaco Matin.Dimanche, le président et le prince se rendront dans une entreprise qui produit de l’énergie grâce à de l’eau de mer ainsi qu’au musée océanographique de Monaco, avant un déjeuner avec leurs épouses.Cette visite d’Etat, la première d’un président français à Monaco depuis François Mitterrand en 1984, traduit “l’étroitesse des liens privilégiés entre nos deux pays” à un moment où nos sociétés traversent des “vents contraires” et “un défi environnemental majeur”, a relevé Albert II.Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont aussi effectué des visites en 1997, 2008 et 2013 mais à un niveau protocolaire moindre. M. Macron était passé en janvier, à titre privé, pour les funérailles du chef du gouvernement.”La France est à vos côtés et elle le sera toujours”, a martelé Emmanuel Macron, en  marquant son “soutien envers Monaco et sa souveraineté”.La principauté, un des plus petits États souverains de la planète après le Vatican, est célèbre pour sa famille princière, son casino, ses fastes, son grand prix de Formule 1 et son paradis fiscal. Minuscule enclave de deux km2 sur la Côte d’Azur, entre Nice et Menton, Monaco entretient des liens étroits – bancaires, fiscaux, douaniers – avec la France, régis par une série de conventions.- Accord douanier -Avec 9.900 nationaux – sur 38.000 habitants – la principauté n’a pas les moyens de gérer seule son micro-Etat. La France assure donc la sécurité de son territoire, et détache en permanence des magistrats, des enseignants et des hauts fonctionnaires.Un accord renforçant la coopération douanière bilatérale sera signé dimanche à l’occasion de la visite. Il s’agit d’un enjeu complexe, notamment pour les flux d’argent liquide, en l’absence de frontières visibles entre Monaco et la France.La principauté a été inscrite en juillet 2024 sur la “liste grise” du Groupe d’action financière (Gafi), organisme international chargé d’évaluer l’action des États en matière de lutte contre le blanchiment. La Commission européenne pourrait aussi la mettre sur sa liste des “juridictions de pays tiers à haut risque”, selon plusieurs médias. Jointe par l’AFP, elle s’est refusée samedi à tout commentaire. Les deux gouvernements vont aussi intensifier la coopération sur le “partage de données et les infractions routières” commises par des Monégasques en France, précise l’Elysée.Dimanche, Emmanuel Macron et le prince clôtureront un forum sur l’économie et la finance bleue à Monaco.Ce rendez-vous vise à réunir des entrepreneurs engagés dans des activités durables liées à l’océan et de très gros acteurs financiers, avec l’idée que dans ce domaine particulier, l’intérêt de la planète peut coïncider avec celui des investisseurs.

Macron en visite d’Etat à Monaco, pays de “grands combats” pour les océans

Une “amitié” séculaire, des “défis communs” et du faste: Emmanuel Macron a entamé samedi une visite d’Etat de deux jours à Monaco, la première d’un président français depuis 41 ans, en hommage à l’engagement du prince Albert II pour la protection des océans et en “soutien à la souveraineté” de la principauté. “Il n’y a pas de petits pays. Il n’y a que des pays qui choisissent des grands combats. Vous en êtes !”, a lancé le président lors d’un dîner d’Etat au palais princier, saluant en Albert II “l’expert et le pédagogue des océans”.La visite d’Etat se veut un prélude à la conférence des Nations unies sur l’océan qui s’ouvrira lundi dans la ville voisine de Nice.Joignant le geste à la parole, Emmanuel Macron a offert un cadeau peu commun au prince, la désignation d’un mont sous-marin de son nom, Albert II, dans l’Océan indien.Une soixantaine d’invités, de la princesse Caroline à l’explorateur Jean-Louis Etienne et l’animateur Stéphane Bern, ont levé leur verre en l’honneur des deux dirigeants dans une salle du trône surchauffée entre d’immenses bouquets de fleurs aux tons framboise, rose et blanc.Le président français et son épouse Brigitte avaient été accueillis dans l’après-midi par le prince Albert II et la princesse Charlène, accompagnés de leurs enfants Jacques et Gabriella, âgés de 10 ans, dans la cour d’honneur du palais. Madame Macron, vêtue d’un tailleur pantalon beige, et Charlène, d’un haut vert d’eau et d’un pantalon blanc, se sont fait la bise, tout sourire. La princesse Gabriella a aussi remis un bouquet à la Première Dame.- “Etroitesse des liens” -Les ministres français de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, des Transports Philippe Tabarot et de l’Europe Benjamin Haddad étaient présents.   Avant le dîner d’Etat, Emmanuel Macron et son épouse ont aussi pris le temps de faire quelques pas dans Monaco, en tenue décontractée, main dans la main, selon des images de Monaco Matin.Dimanche, le président et le prince se rendront dans une entreprise qui produit de l’énergie grâce à de l’eau de mer ainsi qu’au musée océanographique de Monaco, avant un déjeuner avec leurs épouses.Cette visite d’Etat, la première d’un président français à Monaco depuis François Mitterrand en 1984, traduit “l’étroitesse des liens privilégiés entre nos deux pays” à un moment où nos sociétés traversent des “vents contraires” et “un défi environnemental majeur”, a relevé Albert II.Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont aussi effectué des visites en 1997, 2008 et 2013 mais à un niveau protocolaire moindre. M. Macron était passé en janvier, à titre privé, pour les funérailles du chef du gouvernement.”La France est à vos côtés et elle le sera toujours”, a martelé Emmanuel Macron, en  marquant son “soutien envers Monaco et sa souveraineté”.La principauté, un des plus petits États souverains de la planète après le Vatican, est célèbre pour sa famille princière, son casino, ses fastes, son grand prix de Formule 1 et son paradis fiscal. Minuscule enclave de deux km2 sur la Côte d’Azur, entre Nice et Menton, Monaco entretient des liens étroits – bancaires, fiscaux, douaniers – avec la France, régis par une série de conventions.- Accord douanier -Avec 9.900 nationaux – sur 38.000 habitants – la principauté n’a pas les moyens de gérer seule son micro-Etat. La France assure donc la sécurité de son territoire, et détache en permanence des magistrats, des enseignants et des hauts fonctionnaires.Un accord renforçant la coopération douanière bilatérale sera signé dimanche à l’occasion de la visite. Il s’agit d’un enjeu complexe, notamment pour les flux d’argent liquide, en l’absence de frontières visibles entre Monaco et la France.La principauté a été inscrite en juillet 2024 sur la “liste grise” du Groupe d’action financière (Gafi), organisme international chargé d’évaluer l’action des États en matière de lutte contre le blanchiment. La Commission européenne pourrait aussi la mettre sur sa liste des “juridictions de pays tiers à haut risque”, selon plusieurs médias. Jointe par l’AFP, elle s’est refusée samedi à tout commentaire. Les deux gouvernements vont aussi intensifier la coopération sur le “partage de données et les infractions routières” commises par des Monégasques en France, précise l’Elysée.Dimanche, Emmanuel Macron et le prince clôtureront un forum sur l’économie et la finance bleue à Monaco.Ce rendez-vous vise à réunir des entrepreneurs engagés dans des activités durables liées à l’océan et de très gros acteurs financiers, avec l’idée que dans ce domaine particulier, l’intérêt de la planète peut coïncider avec celui des investisseurs.

Macron en visite d’Etat à Monaco, pays de “grands combats” pour les océans

Une “amitié” séculaire, des “défis communs” et du faste: Emmanuel Macron a entamé samedi une visite d’Etat de deux jours à Monaco, la première d’un président français depuis 41 ans, en hommage à l’engagement du prince Albert II pour la protection des océans et en “soutien à la souveraineté” de la principauté. “Il n’y a pas de petits pays. Il n’y a que des pays qui choisissent des grands combats. Vous en êtes !”, a lancé le président lors d’un dîner d’Etat au palais princier, saluant en Albert II “l’expert et le pédagogue des océans”.La visite d’Etat se veut un prélude à la conférence des Nations unies sur l’océan qui s’ouvrira lundi dans la ville voisine de Nice.Joignant le geste à la parole, Emmanuel Macron a offert un cadeau peu commun au prince, la désignation d’un mont sous-marin de son nom, Albert II, dans l’Océan indien.Une soixantaine d’invités, de la princesse Caroline à l’explorateur Jean-Louis Etienne et l’animateur Stéphane Bern, ont levé leur verre en l’honneur des deux dirigeants dans une salle du trône surchauffée entre d’immenses bouquets de fleurs aux tons framboise, rose et blanc.Le président français et son épouse Brigitte avaient été accueillis dans l’après-midi par le prince Albert II et la princesse Charlène, accompagnés de leurs enfants Jacques et Gabriella, âgés de 10 ans, dans la cour d’honneur du palais. Madame Macron, vêtue d’un tailleur pantalon beige, et Charlène, d’un haut vert d’eau et d’un pantalon blanc, se sont fait la bise, tout sourire. La princesse Gabriella a aussi remis un bouquet à la Première Dame.- “Etroitesse des liens” -Les ministres français de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, des Transports Philippe Tabarot et de l’Europe Benjamin Haddad étaient présents.   Avant le dîner d’Etat, Emmanuel Macron et son épouse ont aussi pris le temps de faire quelques pas dans Monaco, en tenue décontractée, main dans la main, selon des images de Monaco Matin.Dimanche, le président et le prince se rendront dans une entreprise qui produit de l’énergie grâce à de l’eau de mer ainsi qu’au musée océanographique de Monaco, avant un déjeuner avec leurs épouses.Cette visite d’Etat, la première d’un président français à Monaco depuis François Mitterrand en 1984, traduit “l’étroitesse des liens privilégiés entre nos deux pays” à un moment où nos sociétés traversent des “vents contraires” et “un défi environnemental majeur”, a relevé Albert II.Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont aussi effectué des visites en 1997, 2008 et 2013 mais à un niveau protocolaire moindre. M. Macron était passé en janvier, à titre privé, pour les funérailles du chef du gouvernement.”La France est à vos côtés et elle le sera toujours”, a martelé Emmanuel Macron, en  marquant son “soutien envers Monaco et sa souveraineté”.La principauté, un des plus petits États souverains de la planète après le Vatican, est célèbre pour sa famille princière, son casino, ses fastes, son grand prix de Formule 1 et son paradis fiscal. Minuscule enclave de deux km2 sur la Côte d’Azur, entre Nice et Menton, Monaco entretient des liens étroits – bancaires, fiscaux, douaniers – avec la France, régis par une série de conventions.- Accord douanier -Avec 9.900 nationaux – sur 38.000 habitants – la principauté n’a pas les moyens de gérer seule son micro-Etat. La France assure donc la sécurité de son territoire, et détache en permanence des magistrats, des enseignants et des hauts fonctionnaires.Un accord renforçant la coopération douanière bilatérale sera signé dimanche à l’occasion de la visite. Il s’agit d’un enjeu complexe, notamment pour les flux d’argent liquide, en l’absence de frontières visibles entre Monaco et la France.La principauté a été inscrite en juillet 2024 sur la “liste grise” du Groupe d’action financière (Gafi), organisme international chargé d’évaluer l’action des États en matière de lutte contre le blanchiment. La Commission européenne pourrait aussi la mettre sur sa liste des “juridictions de pays tiers à haut risque”, selon plusieurs médias. Jointe par l’AFP, elle s’est refusée samedi à tout commentaire. Les deux gouvernements vont aussi intensifier la coopération sur le “partage de données et les infractions routières” commises par des Monégasques en France, précise l’Elysée.Dimanche, Emmanuel Macron et le prince clôtureront un forum sur l’économie et la finance bleue à Monaco.Ce rendez-vous vise à réunir des entrepreneurs engagés dans des activités durables liées à l’océan et de très gros acteurs financiers, avec l’idée que dans ce domaine particulier, l’intérêt de la planète peut coïncider avec celui des investisseurs.

Macron en visite d’Etat à Monaco, pays de “grands combats” pour les océans

Une “amitié” séculaire, des “défis communs” et du faste: Emmanuel Macron a entamé samedi une visite d’Etat de deux jours à Monaco, la première d’un président français depuis 41 ans, en hommage à l’engagement du prince Albert II pour la protection des océans et en “soutien à la souveraineté” de la principauté. “Il n’y a pas de petits pays. Il n’y a que des pays qui choisissent des grands combats. Vous en êtes !”, a lancé le président lors d’un dîner d’Etat au palais princier, saluant en Albert II “l’expert et le pédagogue des océans”.La visite d’Etat se veut un prélude à la conférence des Nations unies sur l’océan qui s’ouvrira lundi dans la ville voisine de Nice.Joignant le geste à la parole, Emmanuel Macron a offert un cadeau peu commun au prince, la désignation d’un mont sous-marin de son nom, Albert II, dans l’Océan indien.Une soixantaine d’invités, de la princesse Caroline à l’explorateur Jean-Louis Etienne et l’animateur Stéphane Bern, ont levé leur verre en l’honneur des deux dirigeants dans une salle du trône surchauffée entre d’immenses bouquets de fleurs aux tons framboise, rose et blanc.Le président français et son épouse Brigitte avaient été accueillis dans l’après-midi par le prince Albert II et la princesse Charlène, accompagnés de leurs enfants Jacques et Gabriella, âgés de 10 ans, dans la cour d’honneur du palais. Madame Macron, vêtue d’un tailleur pantalon beige, et Charlène, d’un haut vert d’eau et d’un pantalon blanc, se sont fait la bise, tout sourire. La princesse Gabriella a aussi remis un bouquet à la Première Dame.- “Etroitesse des liens” -Les ministres français de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, des Transports Philippe Tabarot et de l’Europe Benjamin Haddad étaient présents.   Avant le dîner d’Etat, Emmanuel Macron et son épouse ont aussi pris le temps de faire quelques pas dans Monaco, en tenue décontractée, main dans la main, selon des images de Monaco Matin.Dimanche, le président et le prince se rendront dans une entreprise qui produit de l’énergie grâce à de l’eau de mer ainsi qu’au musée océanographique de Monaco, avant un déjeuner avec leurs épouses.Cette visite d’Etat, la première d’un président français à Monaco depuis François Mitterrand en 1984, traduit “l’étroitesse des liens privilégiés entre nos deux pays” à un moment où nos sociétés traversent des “vents contraires” et “un défi environnemental majeur”, a relevé Albert II.Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont aussi effectué des visites en 1997, 2008 et 2013 mais à un niveau protocolaire moindre. M. Macron était passé en janvier, à titre privé, pour les funérailles du chef du gouvernement.”La France est à vos côtés et elle le sera toujours”, a martelé Emmanuel Macron, en  marquant son “soutien envers Monaco et sa souveraineté”.La principauté, un des plus petits États souverains de la planète après le Vatican, est célèbre pour sa famille princière, son casino, ses fastes, son grand prix de Formule 1 et son paradis fiscal. Minuscule enclave de deux km2 sur la Côte d’Azur, entre Nice et Menton, Monaco entretient des liens étroits – bancaires, fiscaux, douaniers – avec la France, régis par une série de conventions.- Accord douanier -Avec 9.900 nationaux – sur 38.000 habitants – la principauté n’a pas les moyens de gérer seule son micro-Etat. La France assure donc la sécurité de son territoire, et détache en permanence des magistrats, des enseignants et des hauts fonctionnaires.Un accord renforçant la coopération douanière bilatérale sera signé dimanche à l’occasion de la visite. Il s’agit d’un enjeu complexe, notamment pour les flux d’argent liquide, en l’absence de frontières visibles entre Monaco et la France.La principauté a été inscrite en juillet 2024 sur la “liste grise” du Groupe d’action financière (Gafi), organisme international chargé d’évaluer l’action des États en matière de lutte contre le blanchiment. La Commission européenne pourrait aussi la mettre sur sa liste des “juridictions de pays tiers à haut risque”, selon plusieurs médias. Jointe par l’AFP, elle s’est refusée samedi à tout commentaire. Les deux gouvernements vont aussi intensifier la coopération sur le “partage de données et les infractions routières” commises par des Monégasques en France, précise l’Elysée.Dimanche, Emmanuel Macron et le prince clôtureront un forum sur l’économie et la finance bleue à Monaco.Ce rendez-vous vise à réunir des entrepreneurs engagés dans des activités durables liées à l’océan et de très gros acteurs financiers, avec l’idée que dans ce domaine particulier, l’intérêt de la planète peut coïncider avec celui des investisseurs.

Gaza rescuers say Israeli fire kills 36, six near aid centre

Gaza’s civil defence agency said Saturday that Israeli forces had killed at least 36 Palestinians, six of them in a shooting near a US-backed aid distribution centre.The Israeli military told AFP that troops had fired “warning shots” at individuals it said were “advancing in a way that endangered the troops”.The shooting deaths were the latest reported near the aid centre run by the Gaza Humanitarian Fund (GHF) in the southern district of Rafah, and came after it resumed distributions following a brief suspension in the wake of similar deaths earlier this week. Meanwhile, an aid boat with 12 activists on board, including Swedish climate campaigner Greta Thunberg, was nearing Gaza in a bid to highlight the plight of Palestinians in the face of an Israeli blockade that has only been partially eased.Civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that at around 7:00 am (0400 GMT), “six people were killed and several others wounded by the forces of the Israeli occupation near the Al-Alam roundabout”, where they had gathered to seek humanitarian aid from the distribution centre around a kilometre away.AFP is unable to independently verify the tolls compiled by the civil defence agency or the circumstances of the deaths it reports.Samir Abu Hadid, who was there early Saturday, told AFP that thousands of people had gathered near the roundabout.”As soon as some people tried to advance towards the aid centre, the Israeli occupation forces opened fire from armoured vehicles stationed near the centre, firing into the air and then at civilians,” Abu Hadid said.The GHF said in a statement it had not distributed aid on Saturday because of “direct threats” from Hamas.Later Saturday, the Israeli army said an operation in Gaza City resulted in the killing of Asaad Abu Sharia, reportedly head of the Mujahideen Brigades.The armed group is close to Hamas ally Islamic Jihad that Israel has also accused over deaths of hostages seized from Kibbutz Nir Oz near the border.The army said he had taken part in the bloody attack on Nir Oz when Hamas launched its October 7, 2023 attack on Israel. It said he was “directly implicated” in the killings of Shiri, Ariel and Kfir Bibas, a family who became a symbol of seized hostages for many in Israel. – Activist boat nears Gaza -The GHF, officially a private effort with opaque funding, began operations in late May as Israel partially eased a more than two-month-long aid blockade.UN agencies and major aid groups have declined to work with it, citing concerns it serves Israeli military goals.On Saturday, the health ministry in Hamas-run Gaza said that the overall toll for the Gaza war had reached 54,772, the majority civilians. The UN considers these figures reliable.The war was sparked by Hamas’s October 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures. Israel has come under increasing international criticism over the dire humanitarian situation in Gaza, where the UN warned in May that the entire population was at risk of famine.The aid boat Madleen, organised by an international activist coalition, was sailing towards Gaza on Saturday, aiming to breach Israel’s naval blockade and deliver aid to the territory, organisers said.”We are now sailing off the Egyptian coast,” German human rights activist Yasemin Acar told AFP, saying they expected to reach Gaza by Monday.The Palestinian territory was under Israeli naval blockade even before Hamas’s October 2023 attack and the Israeli military has made clear it intends to enforce it.A 2010 commando raid on the Turkish ship Mavi Marmara, which was part of a similar attempt to breach Israel’s naval blockade, left 10 civilians dead.- Evacuation order -The Israeli military has stepped up its operations in Gaza in recent weeks in what it says is a renewed push to defeat Hamas, whose October 2023 attack sparked the war.On Saturday, the military issued evacuation orders for neighbourhoods in northern Gaza, saying they had been used for rocket attacks.Also on Saturday, Hamas released a photograph of one of the remaining hostages, Matan Zangauker, appearing to be in poor health, with a warning that he would not survive.His mother, Einav Zangauker, speaking at a protest in Tel Aviv, said “I can no longer bear this nightmare. The angel of death, Netanyahu, continues to sacrifice the hostages”.During the October 2023 attack, militants abducted 251 hostages, 55 of whom remain in Gaza, including 31 the Israeli military says are dead.