François Fillon va payer 70.000 euros pour solder une enquête sur un ex-assistant parlementaire

François Fillon a accepté de rembourser le salaire et les charges d’un ex-assistant parlementaire qui avait contribué à l’écriture d’un de ses livres et dont l’emploi irrégulier lui valait une enquête depuis 2017 pour détournement de fonds publics, a indiqué mardi le Parquet national financier, sollicité par l’AFP.Selon deux sources proches du dossier, le montant que devra rembourser l’ex-Premier ministre est évalué à environ 70.000 euros.”Après 7 ans d’enquête, je ne peux que me réjouir de cette décision de classement”, a indiqué Me Antonin Lévy, avocat de l’ancien locataire de Matignon.Le PNF a confirmé avoir procédé vendredi “au classement sans suite au motif de régularisation de l’enquête préliminaire mettant en cause François Fillon et Jérôme Chartier”, ex-député proche de l’ancien chef du gouvernement, pour “les conditions d’emploi de deux de leurs assistants parlementaires, Maël Renouard et Caroline Morard.”L’enquête visant M. Fillon depuis avril 2017 s’intéressait à l’emploi de l’écrivain et philosophe Maël Renouard, entre 2013 et 2015, comme assistant parlementaire.Comme l’avait révélé le site Buzzfeed en 2017, Maël Renouard, “plume” de François Fillon lorsque ce dernier était à Matignon, avait été embauché pour l’écriture de “Faire”, livre-programme du candidat à l’élection présidentielle publié en 2015.D’après le PNF, cet emploi a bien été “exclusivement dédié à la rédaction d’un livre de campagne dans le seul intérêt du candidat François Fillon, caractérisant ainsi l’infraction de détournement de fonds publics par le député.””Cependant, compte-tenu de la durée d’emploi litigieuse de Maël Renouard (contrat de 2 ans à mi-temps) et de l’incertitude entourant à cette époque les conditions de recours à un assistant parlementaire pour écrire un ouvrage de campagne nationale, il est apparu proportionné de procéder à un classement-régularisation de cette procédure”, a précisé le ministère public financier.”Ce classement sans suite est conditionné au remboursement par M. Fillon du salaire et des cotisations sociales correspondant à cette période d’emploi au profit de l’Assemblée nationale”, ajoute le PNF.Me Lévy a précisé que M. Fillon a fait un premier versement sur trois prévus et souligné que “si Maël Renouard a bien travaillé sur la rédaction du livre, l’enquête a établi que François Fillon en est l’auteur”.L’enquête comportait aussi un autre volet visant deux proches de François Fillon, l’ancien député Jérôme Chartier et Caroline Morard, qui a travaillé pour les deux hommes.Selon le Parquet financier, “les investigations ont permis de confirmer l’existence d’un travail effectif de Caroline Morard” auprès de Jérôme Chartier “et que cet emploi n’avait pas été détourné au profit de la campagne des primaires (de la droite) de 2016” de François Fillon.La cour d’appel de Paris doit réexaminer le 29 avril 2025 les sanctions infligées à François Fillon, condamné dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse Penelope.

Ciotti met la pression sur Retailleau pour qu’il ne renonce pas à la loi immigration

L’ex-patron de LR Eric Ciotti, qui s’est allié au RN avec son parti de l’Union des droites pour la République (UDR), a mis la pression mardi sur le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau, en souhaitant qu’il ne renonce pas à une loi sur l’immigrations pour rester à Beauvau.”Nous aurons un vrai test sur l’immigration”, a affirmé le député des Alpes-Maritimes, dans un entretien accordé au Figaro à la veille de sa rencontre prévue mercredi avec le Premier ministre François Bayrou à Matignon.  “Le ministre de l’Intérieur est un homme de convictions et je ne doute pas qu’il n’acceptera pas le chantage politique qui se dessine, celui de l’abandon d’une loi immigration en échange d’une neutralisation du Parti socialiste”, a-t-il prévenu.Le patron du PS Olivier Faure a prévenu dimanche qu’il censurerait le gouvernement s’il présentait une nouvelle loi immigration, reprenant les dispositions écartées par le Conseil constitutionnel dans la précédente, comme le propose le ministre de l’Intérieur.”A Bruno Retailleau de montrer qu’il ne se contente pas de paroles fortes et d’actes faibles, comme c’est hélas le cas depuis 2017″, a insisté Eric Ciotti, estimant que “l’immigration de masse et ses périls méritent bien plus de fermeté que des accords d’arrière-cuisine avec le NFP”. 

How ramshackle housing made Mayotte vulnerable to cyclone assaultTue, 17 Dec 2024 15:05:14 GMT

The dismal quality of housing across Mayotte has compounded the devastating impact of Cyclone Chido on the poverty-stricken French Indian Ocean territory where hundreds, or maybe thousands, are feared dead.Before the storm hit, around a third of the island’s population was living in iron-sheeted huts that never stood a chance against the powerful cyclone.By the …

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Stock markets mostly drop awaiting Fed policy update

Major stock markets mostly fell Tuesday as attention turned to the Federal Reserve’s upcoming policy decision, with traders hoping for guidance on its interest rate plans as president-elect Donald Trump prepares to take office.Wall Street’s major indices fell at the opening bell, having ended the previous day mostly higher with Asia unable to pick up the baton Tuesday.In one of the last data releases ahead of the Fed’s rate decision, November US retail sales rose by 0.7 percent, beating analyst expectations, but excluding auto sales were up only 0.2 percent.”The key takeaway from the report is in the ex-auto number, which was up modestly and a reflection of some softening spending activity given that it is not adjusted for price changes,” said Briefing.com analyst Patrick O’Hare.Investors were also reacting to a rise in Treasury rates, he added. The Fed is expected to lower borrowing costs on Wednesday for the third meeting in a row as it looks to guide the world’s top economy to a soft landing.However, its statement will be pored over for clues about next year’s outlook, and investors have already started paring their bets on how many times the Fed will cut over the next 12 months owing to still-sticky inflation, a strong labour market and uncertainty about Trump, who has pledged to slash taxes and impose tariffs on imports.- Tariffs fallout -The Canadian dollar fell to the lowest level against the US dollar since April 2020 after Canada’s Deputy Prime Minister Chrystia Freeland quit Monday in a surprise move, saying she disagrees with Justin Trudeau over US president-elect Donald Trump’s tariff threats.The resignation of Freeland, who also stepped down as finance minister, marked the first open dissent against Prime Minister Trudeau from within his cabinet, and may threaten his hold on power.In her letter, Freeland said the country needed to take Trump’s tariffs threats “extremely seriously”.Warning that it could lead to a “tariff war” with the United States, she said Ottawa must keep its “fiscal powder dry”.Trudeau flew to Florida last month to dine with Trump at the latter’s Mar-a-Lago resort and try to head off the tariff threat, but nothing yet indicates the US president-elect is changing his position.Investors are also keeping tabs on Beijing after Chinese leaders’ latest measures to kickstart the economy fell short of expectations, with weak retail sales data Monday reinforcing the need for more support.In European equities trading, London slid in afternoon deals as official data showing a jump in UK wages growth cemented forecasts that the Bank of England will avoid cutting interest rates this week. Paris edged higher but Frankfurt dipped as sentiment was hit by news that German business confidence this month hit the lowest level since the start of the coronavirus pandemic.Bitcoin traded close to a record high of almost $107,791 reached Monday on continued optimism that Trump will introduce measures to deregulate the cryptocurrency market.Oil prices retreated, hit by concerns that China’s struggling economy will impact demand for crude.- Key figures around 1430 GMT -New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 43,495.92 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.5 percent at 6,043.09New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.5 percent at 20,078.31London – FTSE 100: DOWN 0.7 percent at 8,208.25 Paris – CAC 40: UP less than 0.1 percent at 7,360.29Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 20,287.68Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 39,364.68 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 19,700.48 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.7 percent at 3,361.49 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0506 from $1.0509 MondayPound/dollar: UP at $1.2695 from $1.2678Dollar/yen: DOWN at 153.63 yen from 154.13 yen Euro/pound: DOWN at 82.77 pence from 82.86 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.2 percent at $69.87 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.1 percent at $73.10 per barrelburs-rl/gv

Bayrou, sous le feu des critiques, a rencontré Macron pour accélérer la formation de son gouvernement

Critiqué de toutes parts pour avoir choisi d’aller à Pau au lieu de Mayotte et pour avoir défendu le cumul des mandats, François Bayrou a rencontré Emmanuel Macron mardi en vue de former un gouvernement “d’ici la fin de la semaine”.Selon son entourage, le nouveau Premier ministre s’est entretenu en fin de matinée “plus d’une heure” avec le chef de l’Etat à l’Elysée.Objectif, selon Marc Fesneau : évoquer une “architecture de démarrage” pour son gouvernement. Le président des députés MoDem a ajouté que les deux têtes de l’exécutif composeront la future équipe avec “la volonté de trouver un équilibre”.Le nouveau locataire de Matignon espère former son équipe “d’ici la fin de la semaine”, selon des sources parlementaires. Son intention est de présenter environ 25 personnes, a-t-on ajouté.Puis, il prononcera sa déclaration de politique générale devant le Parlement, le 14 janvier. En attendant, le Premier ministre s’apprête à passer son premier grand oral à partir de 15H00 à l’Assemblée nationale. Il répondra pendant 45 minutes aux questions des députés. Seul, puisque les ministres en place sont démissionnaires et ne sont donc pas autorisés à participer à l’exercice.L’ancien ministre de l’Intérieur macroniste, Gérald Darmanin, l’interrogera notamment sur Mayotte et “les moyens exceptionnels que doit engager l’État”.En parallèle, les consultations des forces politiques, entamées lundi, se poursuivent à Matignon.Le président des députés Horizons, Laurent Marcangeli, a plaidé pour la “stabilité” auprès du Premier ministre, qui s’était déjà entretenu par téléphone avec Edouard Philippe dimanche.Les leaders des Ecologistes ont été beaucoup plus pessimistes, estimant que M. Bayrou était déjà en train de “paver peu à peu le chemin de sa propre censure”.Quant à Laurent Wauquiez (LR), reçu lundi, il a demandé mardi une nouvelle rencontre avec le chef du gouvernement, dont le projet est encore “trop flou” à ses yeux. Quatre jours à peine après sa nomination, le président du MoDem est déjà au cÅ“ur d’une double polémique.Son choix d’aller dans sa ville de Pau pour y défendre son poste de maire, plutôt que d’assister à une réunion de crise sur Mayotte, qu’il a suivie à distance, suscite de vives critiques jusque dans son propre camp. Son idée d’autoriser à nouveau le cumul des mandats locaux pour les parlementaires, afin de les “ré-enraciner” dans les territoires, est aussi dénoncé, ainsi que sa volonté de conserver la mairie de Pau, en parallèle de Matignon.- “Indécent” -La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, ne l’a pas épargné. Elle aurait “préféré que le Premier ministre, au lieu de prendre un avion pour Pau, prenne l’avion pour Mamoudzou”, chef-lieu de Mayotte, dévastée par un cyclone meurtrier. Quant au cumul de mandats, “ce n’est vraiment pas le moment” de “remettre ce sujet sur la table”. “Aujourd’hui, le sujet c’est le budget, c’est Mayotte”.Le patron du parti communiste Fabien Roussel a, de son côté, jugé “indécent de parler de cumul des mandats (…) alors qu’en ce moment on enterre des enfants, des habitants” dans l’archipel meurtri. Le Premier secrétaire du PS, olivier Faure, a estimé que le fondateur du MoDem “s’égare” en se saisissant d’un tel sujet.Rare voix à venir à la rescousse du Premier ministre, Hervé Marseille, chef des sénateurs centristes et défenseur du cumul, a estimé que M. Bayrou a “fait ce qu’il devait faire”.De son côté, le Rassemblement national défend l’idée de cumuler les mandats de député et de maire “en dessous d’un certain seuil” de population. Une opportunité pour le parti de Marine Le Pen de renforcer le maillage local de ses nombreux députés. Quant au cumul entre une fonction ministérielle et un mandat local, rien ne l’interdit dans la loi. Mme Braun-Pivet a toutefois rappelé qu’une réforme constitutionnelle, inaboutie et prévoyant “le non-cumul des fonctions ministérielles et d’un exécutif local”, avait été “votée à la quasi-unanimité” des députés en 2018.”En s’accrochant” à son poste de maire de Pau, M. Bayrou “fait une grave erreur” doublée d’une “faute politique importante” et “symboliquement dramatique”, a dénoncé le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard.

Comorans fear for loved ones on cyclone-ravaged MayotteTue, 17 Dec 2024 13:02:04 GMT

Residents of the Comoros are desperate for news of loved ones in neighbouring Mayotte, where Cyclone Chido is feared to have killed hundreds and much of the population is Comoran.Chido spared the Comoros but devastated the French territory of Mayotte just 70 kilometres (43 miles) away, an Indian Ocean magnet for migrants from impoverished Comoros …

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Bayrou, sous le feu des critiques, rencontre Macron pour accélérer la formation de son gouvernement

Critiqué de toutes parts pour avoir choisi d’aller à Pau au lieu de Mayotte dévastée et pour avoir défendu le cumul des mandats, François Bayrou rencontre Emmanuel Macron mardi en vue de former rapidement un gouvernement.Le Premier ministre, rentré tôt de Pau en avion de la République, doit évoquer avec le chef de l’Etat une “architecture de démarrage” pour son gouvernement, a indiqué Marc Fesneau à l’issue de son entretien avec M. Bayrou. Le chef des députés MoDem a ajouté que les deux têtes de l’exécutif composeront la future équipe “avec la volonté de trouver un équilibre”.François Bayrou espère former un gouvernement “cette semaine”. “Mais il faut que le président soit là”, a-t-il ajouté, à propos de l’emploi du temps très chargé d’Emmanuel Macron. L’entourage du chef de l’Etat semble avoir peu goûté le propos :”Quand il sera prêt, nous nous le sommes”, a assuré un proche.Puis, le nouveau locataire de Matignon prononcera le 14 janvier son discours de politique générale devant le Parlement, selon son entourage. En attendant, les consultations des forces politiques, entamées lundi, se poursuivent à Matignon.Le patron des députés Horizons Laurent Marcangeli a plaidé pour la “stabilité” auprès du Premier ministre, qui s’était déjà entretenu par téléphone avec Edouard Philippe dimanche.Les leaders des Ecologistes ont été beaucoup plus pessimistes, estimant que François Bayrou était déjà en train de “paver peu à peu le chemin de sa propre censure”.Quant à Laurent Wauquiez (LR), reçu lundi, il a demandé mardi une nouvelle rencontre avec le chef du gouvernement, dont le projet est encore “trop flou” à ses yeux. Quatre jours à peine après sa nomination, le nouveau locataire de Matignon est déjà au coeur d’une double polémique.Son choix d’aller dans sa ville de Pau pour y défendre son poste de maire, plutôt que d’assister à une réunion de crise sur Mayotte, qu’il a suivie à distance, suscite de vives critiques jusque dans son propre camp. Et son souhait de revenir sur l’interdiction du cumul du mandat de parlementaire est aussi dénoncé.- “Indécent” -La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet aurait “préféré que le Premier ministre, au lieu de prendre un avion pour Pau, prenne l’avion pour Mamoudzou”, chef-lieu de Mayotte, dévastée par un cyclone meurtrier.Elle a aussi redit son opposition au cumul de mandats, défendu lundi soir par le Premier ministre: “ce n’est vraiment pas le moment” de “remettre ce sujet sur la table”. “Aujourd’hui le sujet c’est le budget, c’est Mayotte”.Le patron du parti communiste Fabien Roussel a, de son côté, jugé “indécent de parler de cumul des mandats (…) alors qu’en ce moment on enterre des enfants, des habitants à Mayotte”.Rare voix à venir à la rescousse du Premier ministre, Hervé Marseille, chef des sénateurs centristes et défenseur du cumul, a estimé que François Bayrou a “fait ce qu’il devait faire”.Le Premier ministre s’apprête à passer son premier grand oral à partir de 15H00 à l’Assemblée nationale. Il répondra pendant 45 minutes aux questions des présidents de groupe en solo, puisque les ministres en place sont démissionnaires et ne sont donc pas autorisés à participer à l’exercice.L’ancien ministre de l’Intérieur macroniste Gérald Darmanin l’interrogera notamment sur Mayotte et “les moyens exceptionnels que doit engager l’État”.Il sera aussi sans doute questionné sur le cumul des mandats. Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a jugé sur France 2 que le Premier ministre “s’égare” avec cette “sortie”.”En s’accrochant à ce poste de maire” de Pau, “M. Bayrou fait une grave erreur” doublée d’une “faute politique importante” et “symboliquement dramatique”, a estimé le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard sur Sud Radio.Rien dans la loi n’interdit le cumul entre une fonction ministérielle et un mandat local. Yaël Braun-Pivet a toutefois rappelé qu’une réforme constitutionnelle, inaboutie et prévoyant “le non-cumul des fonctions ministérielles et d’un exécutif local”, avait été “votée à la quasi-unanimité” des députés en 2018.De son côté, le Rassemblement national défend l’idée de cumuler les mandats de député et de maire “en dessous d’un certain seuil” de population, d’après la députée RN Laure Lavalette.