A la veille du Festival, Cannes se prépare à recevoir les stars

Ultimes préparatifs sur la Croisette lundi, à la veille de l’ouverture du 78e Festival de Cannes dans un monde sous tension, en attendant l’arrivée des plus grandes stars du cinéma mondial, de Juliette Binoche à Tom Cruise.Devant des touristes et des passants, les équipes du Palais des festivals ont déroulé dimanche les affiches officielles de cette édition, célébrant le couple de cinéma formé par Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée, dans “Un homme et une femme”, Palme d’or 1966. Des musiciens ont entonné le thème de “Mission: Impossible”, comme pour annoncer un des temps forts de cette quinzaine, la présentation mercredi du dernier volet de la saga portée par Tom Cruise. Les 40.000 festivaliers accrédités, venus de 160 pays, ont également commencé à rallier la Côte d’Azur et les hôtels et palaces de la Croisette.Et une star disparue, et légende du cinéma, hante déjà les rues: Alain Delon, qui fait l’objet d’une exposition de photos inédites. Elle célèbre l’acteur et les femmes qui l’ont aidé dans sa carrière, en format monumental.”Je trouve que c’est une très belle période pour Cannes, ça apporte beaucoup de monde, ça apporte un rayonnement à l’échelle internationale, bien évidemment, et puis les films, c’est de la distraction, c’est de la culture, c’est de l’art”, s’est enthousiasmée Syvie Lespagne, infirmière cannoise rencontrée par l’AFP vidéo.Le plus grand événement annuel du 7e art se tient jusqu’au 24 mai, date de la remise de la Palme d’or qui succédera à “Anora” de l’Américain Sean Baker.- Ukraine -Le délégué général Thierry Frémaux, chef d’orchestre d’un événement suivi par quelque 4.000 journalistes, donnera une conférence de presse lundi à 16H00. L’occasion de donner le ton d’une édition qui s’ouvre dans un monde traversé par les guerres et la montée des régimes autoritaires.Les dirigeants du festival ne devraient pas manquer de rappeler avoir dédié la journée d’ouverture, mardi, à l’Ukraine, avec la projection de trois documentaires.”Cette programmation vient rappeler l’engagement du Festival de Cannes et sa capacité à raconter grâce aux œuvres de cinéma les enjeux du monde, qui sont ceux de notre avenir”, ont-ils souligné.Le président américain Donald Trump, qui a plongé l’industrie du cinéma dans l’expectative en menaçant d’instaurer des droits de douane de 100% sur les films étrangers, ou la guerre à Gaza seront également dans les esprits.M. Frémaux pourrait aussi être interrogé sur la lutte contre les discriminations liées au genre et les violences sexistes et sexuelles: des parlementaires français, qui feront le déplacement pendant l’événement, ont appelé le festival à faire évoluer les mentalités mi-avril.Hasard du calendrier, la cérémonie d’ouverture se tiendra quelques heures après le délibéré très attendu du procès à Paris de Gérard Depardieu pour des agressions sexuelles lors d’un tournage.- Binoche présidente -Les jurés, dont la présidente Juliette Binoche, actrice française à l’aura internationale et personnalité engagée, ainsi que l’actrice américaine Halle Berry ou la romancière franco-marocaine Leïla Slimani, doivent arriver au fil de la journée lundi.La grande fête du cinéma débutera le lendemain, avec la remise d’une Palme d’or d’honneur à Robert De Niro, 81 ans. Star française de la musique, Mylène Farmer montera sur scène pour une surprise, peut-être un titre inédit.Une autre chanteuse française, Juliette Armanet, sera la vedette du film d’ouverture, “Partir un jour”, un premier long-métrage qui sort en même temps en salles. Suivront plus d’une centaine de films.Vingt-deux sont en lice pour la Palme d’or, dont “Jeunes mères” des frères Dardenne, rois belges du cinéma social déjà double-palmés, et “Alpha” de la Française Julia Ducournau, une des sept réalisatrices en compétition, qui espère un deuxième titre après celui obtenu pour le très gore “Titane”.Du côté des nouveaux venus, le Chinois Bi Gan, l’Américain Ari Aster et la Française Hafsia Herzi, tous trois dans la trentaine, feront leurs premiers pas en compétition.

Nissan prévoit 10.000 nouvelles suppressions d’emplois

Nissan prévoit de supprimer 10.000 emplois supplémentaires dans le monde, ont rapporté lundi les médias japonais, après que le constructeur automobile nippon en difficulté a annoncé en novembre qu’il supprimerait 9.000 postes.La chaîne de télévision publique NHK a expliqué que ce total de 19.000 postes supprimés réduirait la main-d’œuvre de Nissan d’environ 15%, sans donner plus de détails. Le groupe a refusé de commenter ces informations également publiées par le quotidien économique Nikkei.Cette information intervient la veille de la publication des résultats financiers du groupe pour son exercice décalé 2024-25 achevé fin mars.Nissan devrait annoncer mardi une perte annuelle record, qui pourrait s’élever selon ses prévisions jusqu’à 4,6 milliards d’euros sur fond de douloureuse restructuration, fragilisant le constructeur après l’échec du mariage avec Honda et face aux surtaxes américaines.Le groupe avait prévenu dès le 24 avril qu’il anticipait une perte nette inédite “entre 700 et 750 milliards de yens”.Une contre-performance s’expliquant selon Nissan “par les coûts liés au plan de redressement”: face à l’essoufflement des ventes sur ses marchés-clé américain et chinois, il a annoncé, outre des suppressions de postes, réduire de 20% ses capacités de production.Les coûts des mesures de redressement devraient avoir dépassé 60 milliards de yens (370 millions d’euros) tandis qu’une réévaluation des “actifs de production” a entraîné des dépréciations de quelque 3,1 milliards d’euros, précisait le constructeur en avril.Nissan, dont l’action a perdu 40% sur l’année écoulée, reste sous la pression d’un colossal endettement: les agences de notation ont d’ailleurs abaissé la note de sa dette en catégorie spéculative, Moody’s pointant sa “faible rentabilité” et “sa gamme de modèles vieillissants” alimentant le déclin des ventes.Le groupe apparaît très fragilisé: alors qu’il avait entamé fin 2024 avec son compatriote en meilleure santé Honda des négociations en vue d’un mariage pouvant donner naissance au troisième constructeur mondial, dans l’espoir de rattraper son retard dans l’électrique, les discussions se sont effondrées mi-février.Cette débâcle a précipité le départ un mois plus tard du PDG Makoto Uchida, remplacé par le Mexicain Ivan Espinosa qui entend muscler encore davantage le “plan de redressement”.-Dilemme aux Etats-Unis-Sur l’exercice 2025-2026, Nissan pourrait limiter sa perte nette à 40,4 milliards de yens (246 millions d’euros) mais restera dans le rouge, selon l’estimation d’analystes sondés par Bloomberg.De fait, les perspectives restent moroses. Nissan a récemment abandonné son projet, tout juste approuvé, d’usine de batteries d’un milliard de dollars dans le sud du Japon. Et outre l’effritement de la demande, Nissan est pris dans la tourmente de la guerre commerciale.Depuis début avril, Washington surtaxe à 25% les voitures importées aux Etats-Unis. Or, Nissan y a réalisé l’an dernier 30% de ses ventes mondiales: 924.000 véhicules, dont 45% étaient importés du Japon et du Mexique.Parmi les grands constructeurs japonais, Nissan sera probablement le plus durement touché, a expliqué à l’AFP Tatsuo Yoshida, analyste chez Bloomberg Intelligence. Dans l’immédiat, Nissan assure disposer de stocks “importants” chez ses concessionnaires américains, mais ensuite, il sera confronté à un dilemme. La clientèle de Nissan est historiquement plus sensible aux prix que celle de ses concurrents, et “il ne peut donc pas répercuter les coûts (des surtaxes douanières) sur les consommateurs autant que Toyota ou Honda sans subir un recul significatif des ventes”, explique M. Yoshida.-En quête d’allié-Enfin, l’entreprise continue de parier sur le vaste marché chinois, où il affronte la concurrence acérée des marques locales: Nissan a vu ses ventes s’y effondrer de 27% sur les trois premiers mois de 2025.Le constructeur s’est pour autant engagé mi-avril à investir l’équivalent de 1,4 milliard de dollars d’ici fin 2026 en Chine, pour y doper le développement de véhicules électriques.Pour les constructeurs japonais, maintenir “l’impression d’être toujours prêts à se battre en Chine” vaut la peine, car “ils ne peuvent abandonner leurs espoirs quant au potentiel à moyen et long terme” de ce marché irremplaçable, assure Tatsuo Yoshida.Plus généralement, la situation pourrait accélérer sa recherche d’un partenaire: une aide extérieure “absolument nécessaire” pour Nissan, qui ne peut plus se différencier des concurrents par de simples efforts de réduction de coûts, prévient M. Yoshida.Aux aguets, le géant taïwanais de l’assemblage électronique Foxconn (Hon Hai), fournisseur d’Apple et soucieux de diversification, s’est déclaré ouvert à racheter la participation de Renault dans Nissan. Il a déjà signé début mai un protocole d’accord avec le japonais Mitsubishi pour lui fournir un modèle de voiture électrique.

La fin de vie de retour dans l’hémicycle de l’Assemblée

Promesse de longues joutes empreintes de gravité, la question de la fin de vie fait son retour dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale lundi, avec en perspective la création d’un “droit à l’aide à mourir” que l’exécutif, divisé, veut “très encadré”.Les députés débattront deux semaines durant, week-end compris s’il le faut, de deux propositions de loi, portant l’une sur les soins palliatifs, et l’autre sur l’aide à mourir. Un vote solennel pour chacune est prévu le 27 mai.Consensuelle, la première prévoit notamment la création d’un “droit opposable” aux soins palliatifs, alors que selon un rapport de la Cour des comptes de juillet 2023, seuls la moitié des besoins étaient pourvus.Plus clivante, la seconde a été approuvée par 28 députés contre 15, le 2 mai, en commission. Un vote sans ambiguïté qui laisse espérer au rapporteur du texte Olivier Falorni (groupe MoDem) qu’il y ait dans l’hémicycle une majorité “conséquente” en faveur du texte, même s’il ne veut “préjuge(r) de rien”.Les députés devront d’abord examiner les plus de 3.300 amendements déposés sur les deux textes, dont plus de 700 sur le second par le député du groupe ciottiste Gérault Verny, soutien d’Eric Zemmour en 2022. – “Moindre mal” -Un pas supplémentaire sur un long chemin ? Après s’être engagé en 2022 à confier une réflexion sur le sujet à une convention citoyenne, Emmanuel Macron avait dévoilé en mars 2024 les grandes lignes d’un projet de loi. Mais l’examen de celui-ci n’a pu aller à son terme, interrompu par la dissolution.Soumis à une forte pression des députés, le Premier ministre François Bayrou a remis l’ouvrage sur le métier, en scindant le projet de loi en deux, de manière à laisser la liberté aux députés de voter pour un texte mais pas pour l’autre.La création d’une aide à mourir, autre nom du suicide assisté et de l’euthanasie, suscite en effet de vifs débats jusqu’au sein du gouvernement, où le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR) en est un opposant déterminé, comme une large partie de son parti et de l’extrême droite, même si la question transcende les clivages politiques.L’ancien patron des sénateurs LR a de nouveau dénoncé ce week-end un “texte de rupture anthropologique”. La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, ancienne sénatrice, a elle aussi émis des réserves lundi matin.Sept députés LR, dont le médecin urgentiste Philippe Juvin, avaient critiqué dans une tribune au Figaro un texte ne prévoyant pas suffisamment de garde-fous, que ce soit sur les délais, la traçabilité de la procédure, la collégialité de la décision, ou la vérification de la libre volonté de celui qui demande l’euthanasie.Lundi dernier, Emmanuel Macron a au contraire réaffirmé son engagement en faveur de cette évolution sociétale, estimant devant les francs-maçons de la Grande Loge de France que le débat ne pouvait “être réduit” à pour ou contre la vie, mais devait poser la question du “moindre mal”.Dimanche, c’est l’ancien Premier ministre Gabriel Attal qui a apporté son soutien au texte, dans une tribune cosignée avec Line Renaud.- Processus “irréversible” -La ministre de la Santé Catherine Vautrin a elle aussi réitéré dimanche auprès du Parisien, et lundi sur BFMTV, son souhait de répondre à une “forte attente des Français” tout en faisant en sorte que “l’accès à l’aide à mourir soit très encadré”.La question des critères ouvrant l’accès à ce nouveau droit sera particulièrement débattue. La ministre avait défendu au printemps 2024 parmi les conditions requises le fait que le patient souffre “d’une affection grave et incurable engageant son pronostic vital à court ou moyen terme”. Cette notion de “moyen terme” avait été écartée par les députés, jugée trop floue et inopérante.Le texte de M. Falorni prévoit désormais que le patient soit “atteint d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale”. Une définition jugée trop large par M. Juvin et nombre de ses collègues.La Haute Autorité de Santé a estimé mardi dans un avis qu’il n’y avait “pas de consensus médical sur la définition du pronostic vital engagé +à moyen terme+”.Elle a aussi défini la “phase avancée”, comme “l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé qui affecte la qualité de vie”. Une définition que le gouvernement entend reprendre dans un amendement.”Cela correspond à des patients en fin de vie qui ont un pronostic vital extrêmement engagé et qui souffrent de douleurs insupportables et réfractaires aux traitements”, a souligné Mme Vautrin, soucieuse de désarmer les critiques.

La fin de vie de retour dans l’hémicycle de l’Assemblée

Promesse de longues joutes empreintes de gravité, la question de la fin de vie fait son retour dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale lundi, avec en perspective la création d’un “droit à l’aide à mourir” que l’exécutif, divisé, veut “très encadré”.Les députés débattront deux semaines durant, week-end compris s’il le faut, de deux propositions de loi, portant l’une sur les soins palliatifs, et l’autre sur l’aide à mourir. Un vote solennel pour chacune est prévu le 27 mai.Consensuelle, la première prévoit notamment la création d’un “droit opposable” aux soins palliatifs, alors que selon un rapport de la Cour des comptes de juillet 2023, seuls la moitié des besoins étaient pourvus.Plus clivante, la seconde a été approuvée par 28 députés contre 15, le 2 mai, en commission. Un vote sans ambiguïté qui laisse espérer au rapporteur du texte Olivier Falorni (groupe MoDem) qu’il y ait dans l’hémicycle une majorité “conséquente” en faveur du texte, même s’il ne veut “préjuge(r) de rien”.Les députés devront d’abord examiner les plus de 3.300 amendements déposés sur les deux textes, dont plus de 700 sur le second par le député du groupe ciottiste Gérault Verny, soutien d’Eric Zemmour en 2022. – “Moindre mal” -Un pas supplémentaire sur un long chemin ? Après s’être engagé en 2022 à confier une réflexion sur le sujet à une convention citoyenne, Emmanuel Macron avait dévoilé en mars 2024 les grandes lignes d’un projet de loi. Mais l’examen de celui-ci n’a pu aller à son terme, interrompu par la dissolution.Soumis à une forte pression des députés, le Premier ministre François Bayrou a remis l’ouvrage sur le métier, en scindant le projet de loi en deux, de manière à laisser la liberté aux députés de voter pour un texte mais pas pour l’autre.La création d’une aide à mourir, autre nom du suicide assisté et de l’euthanasie, suscite en effet de vifs débats jusqu’au sein du gouvernement, où le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR) en est un opposant déterminé, comme une large partie de son parti et de l’extrême droite, même si la question transcende les clivages politiques.L’ancien patron des sénateurs LR a de nouveau dénoncé ce week-end un “texte de rupture anthropologique”. La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, ancienne sénatrice, a elle aussi émis des réserves lundi matin.Sept députés LR, dont le médecin urgentiste Philippe Juvin, avaient critiqué dans une tribune au Figaro un texte ne prévoyant pas suffisamment de garde-fous, que ce soit sur les délais, la traçabilité de la procédure, la collégialité de la décision, ou la vérification de la libre volonté de celui qui demande l’euthanasie.Lundi dernier, Emmanuel Macron a au contraire réaffirmé son engagement en faveur de cette évolution sociétale, estimant devant les francs-maçons de la Grande Loge de France que le débat ne pouvait “être réduit” à pour ou contre la vie, mais devait poser la question du “moindre mal”.Dimanche, c’est l’ancien Premier ministre Gabriel Attal qui a apporté son soutien au texte, dans une tribune cosignée avec Line Renaud.- Processus “irréversible” -La ministre de la Santé Catherine Vautrin a elle aussi réitéré dimanche auprès du Parisien, et lundi sur BFMTV, son souhait de répondre à une “forte attente des Français” tout en faisant en sorte que “l’accès à l’aide à mourir soit très encadré”.La question des critères ouvrant l’accès à ce nouveau droit sera particulièrement débattue. La ministre avait défendu au printemps 2024 parmi les conditions requises le fait que le patient souffre “d’une affection grave et incurable engageant son pronostic vital à court ou moyen terme”. Cette notion de “moyen terme” avait été écartée par les députés, jugée trop floue et inopérante.Le texte de M. Falorni prévoit désormais que le patient soit “atteint d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale”. Une définition jugée trop large par M. Juvin et nombre de ses collègues.La Haute Autorité de Santé a estimé mardi dans un avis qu’il n’y avait “pas de consensus médical sur la définition du pronostic vital engagé +à moyen terme+”.Elle a aussi défini la “phase avancée”, comme “l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé qui affecte la qualité de vie”. Une définition que le gouvernement entend reprendre dans un amendement.”Cela correspond à des patients en fin de vie qui ont un pronostic vital extrêmement engagé et qui souffrent de douleurs insupportables et réfractaires aux traitements”, a souligné Mme Vautrin, soucieuse de désarmer les critiques.

Drones hit Ukraine as Zelensky awaits Putin reply on talks

Russia fired more than 100 drones at Ukraine overnight, Kyiv said Monday as it awaits the Kremlin’s response to Volodymyr Zelensky’s call for a personal meeting with Vladimir Putin this week.Ukraine and its allies urged Moscow to agree to a full and unconditional 30-day ceasefire starting Monday, but Putin came back with a counter-proposal for direct Russia-Ukraine talks in Istanbul on Thursday.The Kremlin is yet to respond to Zelensky’s apparent acceptance of the offer, with the Ukrainian leader upping the stakes by saying he would be “waiting for Putin in Turkey on Thursday. Personally.”The prospect of direct Russia-Ukraine talks on ending the war — the first since the early months of Russia’s 2022 invasion — has been welcomed by Washington and across Europe.But Moscow appeared to have rejected the call for an immediate and unconditional ceasefire — that Zelensky had earlier on Sunday presented as a precondition to the Istanbul talks — with a wave of fresh drone attacks.”From 11:00 pm on May 11, the enemy attacked with 108 Shaheds and other types of drones,” the Ukraine air force said, adding that “as of 08:30 am, 55 drones were confirmed downed.”Overnight attacks in the east killed one person and wounded six, damaging railways infrastructure and residential buildings, local officials said.”Ceasefire proposals are being ignored, and the enemy continues attacks on railway infrastructure,” Ukrainian national railway operator Ukrzaliznytsia said.US President Donald Trump, who has threatened to stop trying to mediate a peace deal if he does not see compromises from both sides, has called for them to sit down immediately.”President Putin of Russia doesn’t want to have a Cease Fire Agreement with Ukraine, but rather wants to meet on Thursday, in Turkey, to negotiate a possible end to the BLOODBATH,” Trump wrote on his Truth Social network on Sunday.”Ukraine should agree to this, IMMEDIATELY,” he added.- ‘Root causes’ -Tens of thousands have been killed and millions forced to flee their homes since Russia invaded in February 2022.Russia’s army controls around one-fifth of the country, including the Crimean peninsula, annexed in 2014.Putin said any direct talks with Ukraine should focus on the “root causes” of the conflict, and said he did not “exclude” a possible ceasefire coming out of any talks in Istanbul.Russia’s references to the “root causes” of the conflict typically refer to alleged grievances with Kyiv and the West that Moscow has put forward as justification for its invasion.They include pledges to “de-Nazify” and de-militarise Ukraine, protect Russian speakers in the country’s east and push back against NATO expansion.Kyiv and the West have rejected all of them, saying Russia’s invasion is nothing more than an imperial-style land grab.Russian and Ukrainian officials held talks in Istanbul in March 2022 aimed at halting the conflict but did not strike a deal.Contact between the warring sides has been extremely limited since, mainly dedicated to humanitarian issues like prisoner-of-war exchanges and the return of killed soldiers’ bodies.EU leaders, including France’s Emmanuel Macron and Germany’s Friedrich Merz, welcomed the prospect of direct talks, but pressed Russia to agree to a ceasefire first.”First the weapons must be silenced, then the discussions can begin,” Merz said on Sunday.Russia’s key ally China on Monday called for a “binding peace agreement” that was “acceptable to all parties.”Elsewhere on the front lines, Russia’s army said it had captured a small village in the eastern Donetsk region, while Moscow-backed authorities said four people were killed in the Russian-occupied part of Ukraine’s Kherson region over the last 24 hours.

Léon XIV demande la libération des journalistes emprisonnés

Le pape Léon XIV a appelé à la libération des journalistes emprisonnés “pour avoir cherché et raconté la vérité”, à qui il a exprimé “la solidarité de l’Eglise”, lundi lors d’une audience avec des représentants des médias.”L’Eglise reconnaît dans ces témoins — je pense à ceux qui relatent la guerre même au péril de leur vie — le courage de ceux qui défendent la dignité, la justice et le droit des peuples à être informés”, a-t-il affirmé, estimant que “seuls les peuples informés peuvent faire des choix libres”.Le chef de l’Eglise catholique a estimé que “la souffrance de ces journalistes emprisonnés interpelle la conscience des nations et de la communauté internationale, nous appelant tous à protéger le précieux bien de la liberté d’expression et de la presse”.”Vous êtes en première ligne pour narrer les conflits et les espoirs de paix, les situations d’injustice et de pauvreté, et le travail silencieux de nombreux pour un monde meilleur. C’est pourquoi je vous demande de choisir avec conscience et courage le chemin d’une communication de paix”, a affirmé le pape de 69 ans élu jeudi, après deux jours de conclave.Robert Francis Prevost avait déjà exhorté les “grands de ce monde” à la paix dimanche, lors de sa première prière dominicale depuis le balcon de la basilique saint-Pierre.Soulignant les “défis” qu’il y a à “parcourir et raconter” des temps “difficiles”, il a appelé à “ne jamais céder à la médiocrité”.Le chef spirituel de 1,4 milliard de catholiques a aussi estimé que “l’un des défis les plus importants est de promouvoir une communication capable de nous faire sortir de la +tour de Babel+ où nous nous trouvons parfois”.Il a aussi souligné le défi de “l’intelligence artificielle”, un thème qu’il a déjà abordé samedi devant des cardinaux, qui selon lui nécessite “responsabilité et discernement”.”Une communication bruyante, musclée, n’est pas nécessaire”, a-t-il ajouté, appelant à privilégier “plutôt une communication capable d’écoute, de recueillir la voix des faibles qui n’ont pas de voix”.

Ukraine: attaques de drones russes, Kiev attend une réponse du Kremlin à l’offre de Zelensky

La Russie a ignoré l’ultimatum des alliés de Kiev en lançant plus d’une centaine de drones dans la nuit de dimanche à lundi sur l’Ukraine, qui attend une réponse du Kremlin à la proposition de Volodymyr Zelensky de rencontrer “en personne” Vladimir Poutine jeudi à Istanbul.Kiev et ses alliés européens ont réclamé pendant le weekend un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours à partir de lundi, condition préalable selon eux pour l’ouverture de discussions de paix directes entre Russes et Ukrainiens en Turquie, comme l’a proposé le président russe Vladimir Poutine.A ce stade, la Russie n’a répondu ni à l’offre faite dimanche par le président ukrainien Volodymyr Zelensky d’échanger directement “en personne” avec Vladimir Poutine, ni à cet ultimatum d’arrêt des combats pendant un mois, alors que le président américain Donald Trump a exhorté les deux camps à se rencontrer sans délai.Les attaques russes contre l’Ukraine se sont poursuivies dans la nuit, comme quasiment chaque jour depuis le début de l’invasion russe en février 2022, un conflit qui a entraîné la mort de dizaines, voire de centaines de milliers de soldats et civils des deux côtés.La Russie “a attaqué avec 108 (drones explosifs) Shahed et d’autres types de drones” dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé l’armée de l’air ukrainienne, précisant en avoir abattu au moins 55.Aucune attaque de missile n’a en revanche été signalée, fait relativement rare.Lundi matin, un drone russe a fait un mort et trois blessés en frappant une voiture appartenant à une entreprise essentielle dans la région de Soumy (nord-est), selon les autorités.Les chemins de fer ukrainiens ont fait état dans un communiqué d’une attaque contre un train de marchandises dans l’Est, déplorant que les appels à un cessez-le-feu soient “ignorés” par la Russie, qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.- Accélération diplomatique -Sur le front diplomatique, les choses se sont accélérées de manière inattendue en quelques jours, au moment où les discussions séparées, initiées par le président américain Donald Trump, semblaient dans une impasse.Kiev et ses alliés européens, de concert avec les États-Unis, ont lancé samedi un ultimatum sur un cessez-le-feu de 30 jours à la Russie, menaçant Moscou de “sanctions massives” en cas de refus, dans une rare manifestation d’unité parmi les Occidentaux. Le président russe a ignoré l’ultimatum, proposant à son tour des négociations “directes” et “sans condition préalable” entre Moscou et Kiev, à partir de jeudi à Istanbul (Turquie).Il s’agirait des premières discussions entre Russes et Ukrainiens depuis les toutes premières semaines de l’invasion russe début 2022, lorsqu’une série de réunions bilatérales, également menées pour partie en Turquie, n’avaient pas abouti à la signature d’un accord de paix.Volodymyr Zelensky a répondu en invitant Vladimir Poutine à se voir “en personne” jeudi à Istanbul. Sans obtenir de réponse du Kremlin à ce stade.  Pour que cette réunion russo-ukrainienne envisagée puisse se tenir, Kiev et ses alliés ont réclamé un cessez-le-feu préalable.”Pour engager des pourparlers de paix, il doit y avoir un cessez-le-feu”, a ainsi dit lundi la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, en arrivant à une réunion de ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays européens à Londres consacrée à la guerre en Ukraine.Ce à quoi la Russie n’a pas répondu directement pour le moment.Il n’était pas clair dans l’immédiat si M. Zelensky mettait comme condition à son déplacement l’acceptation d’une trêve préalable par Moscou.- “Causes profondes du conflit” -Mais Vladimir Poutine – qui réclame toujours la reddition de l’Ukraine, son renoncement à rejoindre l’Otan ou encore qu’il puisse garder les territoires ukrainiens annexés par Moscou – semble avoir une lecture différente, sachant son armée en position favorable sur le front. Dans son discours, il n’avait “pas exclu” que l’idée d’un cessez-le-feu soit discutée lors de ces pourparlers, qui doivent selon lui porter avant tout sur “les causes profondes du conflit”.Au-delà de sa volonté de “démilitariser” l’Ukraine, le président russe demande également une refonte générale de l’architecture sécuritaire en Europe, considérant le rapprochement de l’Otan aux frontières russes comme une menace existentielle. “Nous devons mettre la pression sur la Russie car elle joue à un jeu”, a jugé lundi Kaja Kallas.Une rencontre jeudi en Turquie “permettra au moins de déterminer si un accord est possible, et s’il ne l’est pas, les dirigeants européens et les États-Unis sauront à quoi s’en tenir et pourront agir en conséquence”, avait de son côté estimé dimanche Donald Trump.La Chine, fidèle soutien diplomatique de la Russie, a salué lundi les dernières évolutions diplomatiques, disant espérer un accord de paix “durable et contraignant”, “acceptable pour toutes les parties concernées”.  

Ukraine: attaques de drones russes, Kiev attend une réponse du Kremlin à l’offre de Zelensky

La Russie a ignoré l’ultimatum des alliés de Kiev en lançant plus d’une centaine de drones dans la nuit de dimanche à lundi sur l’Ukraine, qui attend une réponse du Kremlin à la proposition de Volodymyr Zelensky de rencontrer “en personne” Vladimir Poutine jeudi à Istanbul.Kiev et ses alliés européens ont réclamé pendant le weekend un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours à partir de lundi, condition préalable selon eux pour l’ouverture de discussions de paix directes entre Russes et Ukrainiens en Turquie, comme l’a proposé le président russe Vladimir Poutine.A ce stade, la Russie n’a répondu ni à l’offre faite dimanche par le président ukrainien Volodymyr Zelensky d’échanger directement “en personne” avec Vladimir Poutine, ni à cet ultimatum d’arrêt des combats pendant un mois, alors que le président américain Donald Trump a exhorté les deux camps à se rencontrer sans délai.Les attaques russes contre l’Ukraine se sont poursuivies dans la nuit, comme quasiment chaque jour depuis le début de l’invasion russe en février 2022, un conflit qui a entraîné la mort de dizaines, voire de centaines de milliers de soldats et civils des deux côtés.La Russie “a attaqué avec 108 (drones explosifs) Shahed et d’autres types de drones” dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé l’armée de l’air ukrainienne, précisant en avoir abattu au moins 55.Aucune attaque de missile n’a en revanche été signalée, fait relativement rare.Lundi matin, un drone russe a fait un mort et trois blessés en frappant une voiture appartenant à une entreprise essentielle dans la région de Soumy (nord-est), selon les autorités.Les chemins de fer ukrainiens ont fait état dans un communiqué d’une attaque contre un train de marchandises dans l’Est, déplorant que les appels à un cessez-le-feu soient “ignorés” par la Russie, qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.- Accélération diplomatique -Sur le front diplomatique, les choses se sont accélérées de manière inattendue en quelques jours, au moment où les discussions séparées, initiées par le président américain Donald Trump, semblaient dans une impasse.Kiev et ses alliés européens, de concert avec les États-Unis, ont lancé samedi un ultimatum sur un cessez-le-feu de 30 jours à la Russie, menaçant Moscou de “sanctions massives” en cas de refus, dans une rare manifestation d’unité parmi les Occidentaux. Le président russe a ignoré l’ultimatum, proposant à son tour des négociations “directes” et “sans condition préalable” entre Moscou et Kiev, à partir de jeudi à Istanbul (Turquie).Il s’agirait des premières discussions entre Russes et Ukrainiens depuis les toutes premières semaines de l’invasion russe début 2022, lorsqu’une série de réunions bilatérales, également menées pour partie en Turquie, n’avaient pas abouti à la signature d’un accord de paix.Volodymyr Zelensky a répondu en invitant Vladimir Poutine à se voir “en personne” jeudi à Istanbul. Sans obtenir de réponse du Kremlin à ce stade.  Pour que cette réunion russo-ukrainienne envisagée puisse se tenir, Kiev et ses alliés ont réclamé un cessez-le-feu préalable.”Pour engager des pourparlers de paix, il doit y avoir un cessez-le-feu”, a ainsi dit lundi la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, en arrivant à une réunion de ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays européens à Londres consacrée à la guerre en Ukraine.Ce à quoi la Russie n’a pas répondu directement pour le moment.Il n’était pas clair dans l’immédiat si M. Zelensky mettait comme condition à son déplacement l’acceptation d’une trêve préalable par Moscou.- “Causes profondes du conflit” -Mais Vladimir Poutine – qui réclame toujours la reddition de l’Ukraine, son renoncement à rejoindre l’Otan ou encore qu’il puisse garder les territoires ukrainiens annexés par Moscou – semble avoir une lecture différente, sachant son armée en position favorable sur le front. Dans son discours, il n’avait “pas exclu” que l’idée d’un cessez-le-feu soit discutée lors de ces pourparlers, qui doivent selon lui porter avant tout sur “les causes profondes du conflit”.Au-delà de sa volonté de “démilitariser” l’Ukraine, le président russe demande également une refonte générale de l’architecture sécuritaire en Europe, considérant le rapprochement de l’Otan aux frontières russes comme une menace existentielle. “Nous devons mettre la pression sur la Russie car elle joue à un jeu”, a jugé lundi Kaja Kallas.Une rencontre jeudi en Turquie “permettra au moins de déterminer si un accord est possible, et s’il ne l’est pas, les dirigeants européens et les États-Unis sauront à quoi s’en tenir et pourront agir en conséquence”, avait de son côté estimé dimanche Donald Trump.La Chine, fidèle soutien diplomatique de la Russie, a salué lundi les dernières évolutions diplomatiques, disant espérer un accord de paix “durable et contraignant”, “acceptable pour toutes les parties concernées”.