Iran says nuclear talks ‘difficult but useful’, US ‘encouraged’

Iran and the United States wrapped up nuclear talks in Oman on Sunday with no apparent breakthrough in a public standoff over enrichment, but with both sides confirming plans for future negotiations.This was the fourth round of talks that began nearly a month ago, marking the highest-level contact between the two foes since Washington withdrew in 2018 from a landmark nuclear deal, during President Donald Trump’s first term.Both sides had reported progress in the previous three rounds, and on Sunday Iran said the meeting was “difficult but useful” while a senior US official said Washington was “encouraged”.The official, speaking on condition of anonymity, said Washington was “encouraged by today’s outcome and look forward to our next meeting, which will happen in the near future”, without specifying when.In a post on X, Iran’s foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei said that the “next round will be coordinated and announced by Oman”, which in turn said “the talks will take place once both parties… consult their leaderships”.According to the US official, the talks Sunday were “both direct and indirect, and lasted over three hours”.”Agreement was reached to move forward” and “continue working through technical elements”, the official added.Baqaei had earlier said negotiators would push for relief from US sanctions.Iran entered the talks saying that its right to maintain uranium enrichment was “non-negotiable”, while Washington’s chief negotiator Steve Witkoff has called it a “red line”.Following the talks, Foreign Minister Abbas Araghchi, who led Tehran’s delegation, reiterated Iran’s stance on enrichment, saying it “must continue and there is no room for compromise on it”.He noted the latest meeting was “more serious” than previous rounds, telling Iranian state TV that Tehran may be open to limit the rate of enrichment “to help build trust”.- ‘Useful ideas’ -The talks come amid a flurry of diplomatic activity in the region, with US President Trump heading to the Gulf next week, and Araghchi just back from Saudi Arabia and Qatar — two stops on Trump’s first major foreign tour.Iran’s top diplomat is set to visit Monday the United Arab Emirates — another planned stop on Trump’s tour — for talks with senior officials, the foreign ministry said.Omani Foreign Minister Badr Albusaidi said the talks on Sunday “included useful and original ideas reflecting a shared wish to reach an honourable agreement”.Western countries, including the United States, have long accused Iran of seeking to acquire nuclear weapons, while Tehran insists that its nuclear programme is for peaceful purposes.Iran currently enriches uranium to 60 percent purity — far above the 3.67-percent limit set in the 2015 deal with Washington and other world powers, but below the 90 percent needed for weapons-grade material.Witkoff, Trump’s Middle East envoy, said in a Friday interview that Iran’s “enrichment facilities have to be dismantled”.”That’s our red line. No enrichment,” he told US right-wing outlet Breitbart News, after initially suggesting flexibility on Tehran maintaining low-level enrichment of uranium for civilian purposes.On Sunday, Iran’s President Masoud Pezeshkian said calls to dismantle Tehran’s nuclear facilities were “unacceptable”.”Iran will not give up its peaceful nuclear rights under any circumstances and will not back down from its rights in the face of pressure,” he said.- ‘World’s most dangerous weapon’ -Iran adhered to the 2015 nuclear agreement with world powers for a year after Washington’s withdrawal, before beginning to roll back its compliance.Since returning to office in January, Trump has revived his “maximum pressure” approach against Tehran, while backing nuclear diplomacy but warning of potential military action if it fails.The talks are taking place amid renewed scrutiny of key aspects of Tehran’s nuclear programme, particularly its stockpile of enriched uranium and the pace of its enrichment activities.European governments are weighing whether to trigger the “snapback” mechanism under the 2015 deal, which would reinstate UN sanctions in response to Iranian non-compliance — an option that expires in October.Araghchi, in an article published on Sunday by French weekly Le Point, warned against a “strategy of confrontation”.Israel, which opposes the negotiations its close ally the United States has conducted with regional foe Iran, said Tehran must not be allowed to obtain nuclear weapons.”Iran is the most dangerous state in the world” and “must not be allowed to obtain the world’s most dangerous weapon,” said Israeli Foreign Minister Gideon Saar.Israel is the Middle East’s only — if undeclared — nuclear-armed state.

Présidence LR: Retailleau promet un “étendard” de la droite en 2027

Bruno Retailleau, candidat à la présidence de LR, a promis dimanche que son parti aurait “un étendard” lors de la présidentielle de 2027, dans une réponse implicite à son rival Laurent Wauquiez qui le soupçonne de se rapprocher de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe.”Nous avons vocation à avoir notre étendard LR (…) en 2027″, a affirmé le ministre à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), à une semaine de l’élection dimanche prochain du président des Républicains.”Je le dis à ceux qui font mine de ne pas comprendre”, a-t-il ajouté devant près de 2.000 personnes, estimées à “plus de 3.000” par lui-même.Il a ainsi répondu implicitement à Laurent Wauquiez qui a évoqué cette semaine “des bruits” sur un pacte pour la présidentielle entre Bruno Retailleau et Édouard Philippe, le patron d’Horizons. Le slogan de M. Retailleau “la droite fière et sincère” semble aussi cibler son rival, souvent présenté par ses détracteurs comme “insincère”. Le ministre de l’Intérieur s’est exprimé face à un public acquis, au premier rang duquel figuraient des ténors du parti. Parmi eux, le président du Sénat Gérard Larcher, celui des Hauts-de-France Xavier Bertrand, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas et la présidente de la fédération de Paris Agnès Evren.Arrivé au son de “The show must go on” de Queen, Bruno Retailleau s’est employé à décocher ses flèches sur La France insoumise, qui se retrouve au centre de la campagne à la présidence de LR. Pendant cette campagne, “mes coups je les ai destinés uniquement à mes adversaires (…)”, a affirmé le ministre, faisant huer par le public LFI qu’il a qualifié de “honte”. Son adversaire Laurent Wauquiez a, pour sa part, affronté le coordinateur national de La France insoumise (LFI) Manuel Bompard lors d’un débat musclé sur BFMTV. Le patron des députés LR a réitéré ses attaques qu’il dirige dans ses meetings contre le parti de Jean-Luc Mélenchon, dénonçant une “dérive de LFI dans une proximité qui va toujours plus loin dans la direction de l’intégrisme musulman” et l’accusant “d’aller chercher les voix du communautarisme islamiste”.  M. Bompard, qui a qualifié de “ridicules” les attaques de patron des députés LR et lui a reproché de “mentir comme un arracheur de dents”, a contre-attaqué en l’accusant “d’alimenter des fantasmes” sur les Insoumis. “Vous êtes venu faire croire aux gens que les problèmes du pays seraient de la responsabilité de LFI alors qu’elle n’a pas gouverné ce pays”, a-t-il déploré, appelant à “partager les richesses” et à “lutter contre toutes les formes de racisme et discrimination”. “Je suis face à vous parce que je considère que vous êtes une menace pour la République”, a répliqué Laurent Wauquiez, qui veut faire des Républicains “un rempart contre le projet de LFI pour la France”. 

Présidence LR: Retailleau promet un “étendard” de la droite en 2027

Bruno Retailleau, candidat à la présidence de LR, a promis dimanche que son parti aurait “un étendard” lors de la présidentielle de 2027, dans une réponse implicite à son rival Laurent Wauquiez qui le soupçonne de se rapprocher de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe.”Nous avons vocation à avoir notre étendard LR (…) en 2027″, a affirmé le ministre à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), à une semaine de l’élection dimanche prochain du président des Républicains.”Je le dis à ceux qui font mine de ne pas comprendre”, a-t-il ajouté devant près de 2.000 personnes, estimées à “plus de 3.000” par lui-même.Il a ainsi répondu implicitement à Laurent Wauquiez qui a évoqué cette semaine “des bruits” sur un pacte pour la présidentielle entre Bruno Retailleau et Édouard Philippe, le patron d’Horizons. Le slogan de M. Retailleau “la droite fière et sincère” semble aussi cibler son rival, souvent présenté par ses détracteurs comme “insincère”. Le ministre de l’Intérieur s’est exprimé face à un public acquis, au premier rang duquel figuraient des ténors du parti. Parmi eux, le président du Sénat Gérard Larcher, celui des Hauts-de-France Xavier Bertrand, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas et la présidente de la fédération de Paris Agnès Evren.Arrivé au son de “The show must go on” de Queen, Bruno Retailleau s’est employé à décocher ses flèches sur La France insoumise, qui se retrouve au centre de la campagne à la présidence de LR. Pendant cette campagne, “mes coups je les ai destinés uniquement à mes adversaires (…)”, a affirmé le ministre, faisant huer par le public LFI qu’il a qualifié de “honte”. Son adversaire Laurent Wauquiez a, pour sa part, affronté le coordinateur national de La France insoumise (LFI) Manuel Bompard lors d’un débat musclé sur BFMTV. Le patron des députés LR a réitéré ses attaques qu’il dirige dans ses meetings contre le parti de Jean-Luc Mélenchon, dénonçant une “dérive de LFI dans une proximité qui va toujours plus loin dans la direction de l’intégrisme musulman” et l’accusant “d’aller chercher les voix du communautarisme islamiste”.  M. Bompard, qui a qualifié de “ridicules” les attaques de patron des députés LR et lui a reproché de “mentir comme un arracheur de dents”, a contre-attaqué en l’accusant “d’alimenter des fantasmes” sur les Insoumis. “Vous êtes venu faire croire aux gens que les problèmes du pays seraient de la responsabilité de LFI alors qu’elle n’a pas gouverné ce pays”, a-t-il déploré, appelant à “partager les richesses” et à “lutter contre toutes les formes de racisme et discrimination”. “Je suis face à vous parce que je considère que vous êtes une menace pour la République”, a répliqué Laurent Wauquiez, qui veut faire des Républicains “un rempart contre le projet de LFI pour la France”. 

Allemagne: Dortmund gagne à Leverkusen et a les cartes en mains pour la C1

Le Borussia Dortmund a poursuivi dimanche sa série d’invincibilité (six victoires et un match nul) en allant s’imposer à Leverkusen (4-2), un succès qui lui permet d’avoir les cartes en mains pour une qualification pour la prochaine Ligue des champions.Avant la dernière journée du championnat d’Allemagne, Dortmund occupe la 5e place au classement avec 54 points, un de moins que Fribourg (55) et trois de moins que l’Eintracht Francfort (57), contraint sur sa pelouse au match nul par St. Pauli (2-2).Fribourg et Francfort ont rendez vous dans une semaine (samedi 15h30) en Forêt Noire dans l’Europa Park Stadion fribourgeois, alors que les hommes de Niko Kovac recevront Kiel, déjà relégué, sur leur pelouse du Westfalenstadion.L’équation est donc assez simple pour le BVB: une victoire par trois buts d’écart et il décrochera l’un des deux derniers tickets pour la Ligue des champions en septembre prochain, l’autre reviendra alors à Fribourg ou Francfort.Cette issue est quasiment inespérée pour Dortmund, qui accusait un retard de 10 points sur la quatrième place, la dernière qualificative pour la prochaine Ligue des champions, au soir de la 26e journée. Mais depuis, Dortmund n’a plus perdu, prenant 19 points sur 21 possibles.Dimanche, les hommes de Niko Kovac ont été dominés en première période par le Bayer Leverkusen, les coéquipiers de Lukas Hradecky voulant offrir des adieux réussis à leur entraîneur Xabi Alonso, et à leur défenseur central Jonathan Tah, qui quitteront le club à la fin de la saison.- Nul insuffisant pour Francfort -Jeremie Frimpong a logiquement ouvert le score à la 31e minute pour le champion 2024, détrôné il y a une semaine par le Bayern Munich.Mais le BVB s’est montré d’un réalisme froid grâce à Julian Brandt (33e), 90 secondes seulement après l’ouverture du score, et Julian Ryerson (43e), alors que le gardien du Borussia Gregor Kobel a sorti une superbe première période, avec une demi-douzaine de parades de grande classe.Mieux en place en seconde période, Dortmund a puni Leverkusen en l’espace de quatre minutes par Karim Adeyemi (73e), lancé parfaitement dans la profondeur par Brandt, et Serhou Guirassy (77e), qui prend seul la deuxième place du classement des buteurs avec 20 réalisations, une devant le Tchèque Patrik Schick laissé sur le banc par Xabi Alonso, et cinq derrière Harry Kane (25).Dans son Waldstadion, Francfort avait une deuxième balle de qualification pour la Ligue des champions, après celle manquée la semaine dernière à Mayence (1-1).Après l’ouverture du score par Rasmus Kristensen après 24 secondes, les hommes de Dinon Toppmöller ont été surpris par Manolis Saliakas (4e) et Morgan Guilavogui (15e). Ils ont finalement pu arracher le point du match nul en fin de rencontre grâce à Michy Batshuayi (71e), insuffisant pour se mettre à l’abri.

Angleterre: Arsenal ramène un point courageux de Liverpool (2-2)

Arsenal, mené 2-0 puis réduit à dix, a ramené dimanche un point de chez Liverpool (2-2), le champion d’Angleterre, un résultat insuffisant cependant pour mettre à l’abri sa deuxième place à deux journées de la fin.Les Gunners, menés 2-0 à la mi-temps, ont trouvé les ressources pour égaliser puis tenir, en infériorité numérique, à Anfield.Mais ce quatrième match nul en six journées de Premier League (contre une victoire et une défaite) fragilise encore la deuxième place qu’ils détiennent depuis fin 2024, à une semaine d’un sommet contre Newcastle, leur plus proche poursuivant.Arsenal (2e, 68 pts) ne compte en effet plus que deux longueurs d’avance sur les Magpies (3e, 66 pts). Manchester City (4e, 65 pts) se trouve trois points derrière les Londoniens.La défense centrale des Gunners a connu deux moments d’absence dimanche en l’espace de deux minutes, et Cody Gakpo (20e) puis Luis Diaz (21e, 2-0) en ont profité.Mais les visiteurs ont aussi su exploiter les vulnérabilités défensives de leurs hôtes dans une seconde période à leur avantage.Ils ont rattrapé leur retard sur une tête de Gabriel Martinelli (47e, 2-1) puis une autre de Mikel Merino (70e), à l’affût après une frappe de Martin Odegaard repoussée par Alisson Becker sur un poteau.Le milieu espagnol a été exclu après un tacle qui lui a valu un deuxième carton (79e), sans conséquence au tableau d’affichage.Liverpool a failli l’emporter au bout du temps additionnel, mais une faute a été commise dans l’action menant au but d’Andy Robertson (90e+6).La rencontre a été marquée par des sifflets de supporters de Liverpool envers Trent Alexander-Arnold, le défenseur emblématique des Reds qui a annoncé son départ du club en fin de saison. Il a été hué à son entrée en jeu par une partie du public (67e), d’autres l’ont applaudi.

Rave-party illégale: “très peu de personnes encore sur le site” (préfecture)

Le site de la rave-party illégale organisée depuis mercredi soir dans le Lot se vidait dimanche en début de soirée de ses participants, avec “très peu de personnes” encore présentes sur place selon la préfecture, trois personnes ayant été interpellées. “Actuellement il y a très peu de personnes qui restent encore sur le site”, a affirmé la préfète du Lot, Claire Raulin, lors d’un point de situation aux alentours de 18h00, déplorant de “très nombreux dégâts” et annonçant maintenir des “contrôles systématiques” sur véhicules et piétons en partance.La procureure de la République de Cahors, Clara Ribeiro, a de son côté fait état de trois interpellations, “deux pour de la détention de stupéfiants et une un peu plus grave pour des faits de rébellion et de violences” au cours de la manifestation.”Sur un rassemblement de 10.000 personnes, nous avons eu trois gardes à vue, ce qui est quand même très peu, il n’y a pas eu de débordement, ce qui démontre quand même qu’il y a eu un contrôle et une maîtrise de la situation, et je crois que c’est ce qu’il faut retenir”, a souligné M. Ribeiro.Elle a cependant relevé des “comportements très à risque” des participants avec “énormément de prises de toxiques”, mais les gens n’ont “pas débordé” et ont même été “extrêmement respectueux vis-à-vis des pompiers”, a noté la procureure. Elle a en revanche affirmé condamner “gravement le comportement des organisateurs qui ont clairement mis en danger près de 10.000 personnes et ont amené l’Etat à prendre en charge la sécurité”.”Mon travail est maintenant de les identifier, de pouvoir les poursuivre pour l’ensemble des infractions qui vont être relevées”, a-t-elle précisé.”Le parquet sera dans la mesure du possible intransigeant et il y aura une tolérance zéro, ça c’est une certitude”, a-t-elle souligné, rappelant que si une manifestation illégale n’est passible que d’une contravention, les dégradations et nuisances peuvent être des délits.Concernant le matériel de sonorisation de l’évènement qui a provoqué de nombreuses nuisances jusqu’à plusieurs kilomètres du lieu de la fête techno, “on est en train de s’organiser pour procéder à des saisies que ce soit sur la route ou sur site mais je n’en dirai pas plus pour le moment”, a ajouté Mme Ribeiro.Quelque 10.000 personnes se sont progressivement rassemblées depuis mercredi soir sur des terrains agricoles situés sur les communes de Montvalent et de Rocamadour (Lot) pour participer à cette rave-party illégale qui s’est déroulée sans incident notable mais a nécessité, selon la préfecture, la mobilisation de quelque 400 personnels (agents de l’Etat dont forces de l’ordre mais aussi personnels de la sécurité civile et pompiers).Sur le plan sanitaire, l’évènement a donné lieu à “quelques transports sanitaires vers les hôpitaux pour des traumatismes sans gravité” et environ 240 personnes ont été “prises en charge sur site par les premiers secours”, selon la même source.La préfecture et le parquet doivent dresser lundi un bilan global de l’évènement.

Plusieurs milliers de manifestants contre l’islamophobie dimanche à Paris

Plusieurs milliers de manifestants ont défilé dimanche à Paris à l’appel de plusieurs organisations et de personnalités pour dénoncer “la progression de l’islamophobie en France” et rendre hommage à Aboubakar Cissé, jeune Malien tué dans une mosquée du Gard.”Le racisme, ça commence avec des mots et ça finit comme Aboubakar”, clamait une pancarte visible dans le cortège où ont pris place de nombreux représentants de la France Insoumise, dont Jean-Luc Mélenchon, Louis Boyard, Aymeric Caron, Aurélie Trouvé ou Eric Coquerel, a constaté une journaliste de l’AFP.”Avec la mort d’Aboubakar Cissé, une ligne rouge a été franchie”, a estimé Tarek, 44 ans, cadre de production francilien, défilant sous le soleil avec un grand drapeau bleu-blanc-rouge.Au milieu de drapeaux français et palestiniens, les manifestants scandaient notamment “non, non à l’islamophobie”, avec plusieurs slogans et pancartes ciblant le ministre de l’Intérieur: “Même si Retailleau ne veut pas, nous on est là”, “c’est pas les femmes voilées, c’est pas les musulmans, c’est Retailleau qu’il faut virer”.Des organisations antiracistes avaient appelé à défiler dans la capitale, où la préfecture de police a compté 3.700 participants et les organisateurs 15.000, et ailleurs en France: ils étaient quelque 400 à Lille, environ 200 à Lyon selon la préfecture, 150 à Marseille selon les organisateurs et la préfecture de police.Le député LFI Éric Coquerel a déploré une “augmentation de l’islamophobie de manière incontestable, jusqu’à la mort d’Aboubakar Cissé dans une mosquée”. “Jamais on ne dira assez la responsabilité du ministre Retailleau qui fusionne droite et extrême droite”, a-t-il lancé, assurant à “nos compatriotes de confession musulmane” qu'”on ne lâchera rien”.”L’islamophobie tue, blesse, discrimine, humilie… Stop”, pouvait-on lire sur une pancarte à Marseille, où, dans le rassemblement, se trouvaient aussi un prêtre catholique, le père Joseph Sene, 36 ans, “venu soutenir nos frères musulmans”, et un pasteur protestant, Bryan Parrish, 63 ans, pour lequel “on peut très bien vivre ensemble”.Les trois premiers mois de l’année ont enregistré une augmentation des actes antimusulmans de 72% par rapport à la période en 2024 avec 79 cas recensés, selon un décompte du ministère de l’Intérieur.Yassine Benyettou, secrétaire national du collectif RED Jeunes et coorganisateur de la marche, a déploré cette semaine “une peur constante” grandissante dans la communauté musulmane, estimant que la “parole décomplexée” d’une partie de la classe politique alimente un climat antimusulman.Le meurtre d’Aboubakar Cissé a ravivé un débat autour du terme même d'”islamophobie”.Bruno Retailleau, dont l’attitude dans cette affaire a été critiquée à gauche et par des proches de la victime, a estimé qu'”il y a une connotation idéologique du terme +islamophobie+ très marquée vis-à-vis des Frères musulmans, qui fait que dans notre ministère, on prend la précaution de ne pas l’utiliser”.Le Premier ministre François Bayrou a au contraire défendu l’emploi du terme “islamophobe” dans cette affaire.Ce débat a trouvé un écho dans le cortège parisien dimanche avec cette pancarte brandie par un manifestant: “Ils ne sont pas islamophobes, c’est juste qu’ils n’aiment pas les musulmans”.ic-sm-burs/alu/jp

Plusieurs milliers de manifestants contre l’islamophobie dimanche à Paris

Plusieurs milliers de manifestants ont défilé dimanche à Paris à l’appel de plusieurs organisations et de personnalités pour dénoncer “la progression de l’islamophobie en France” et rendre hommage à Aboubakar Cissé, jeune Malien tué dans une mosquée du Gard.”Le racisme, ça commence avec des mots et ça finit comme Aboubakar”, clamait une pancarte visible dans le cortège où ont pris place de nombreux représentants de la France Insoumise, dont Jean-Luc Mélenchon, Louis Boyard, Aymeric Caron, Aurélie Trouvé ou Eric Coquerel, a constaté une journaliste de l’AFP.”Avec la mort d’Aboubakar Cissé, une ligne rouge a été franchie”, a estimé Tarek, 44 ans, cadre de production francilien, défilant sous le soleil avec un grand drapeau bleu-blanc-rouge.Au milieu de drapeaux français et palestiniens, les manifestants scandaient notamment “non, non à l’islamophobie”, avec plusieurs slogans et pancartes ciblant le ministre de l’Intérieur: “Même si Retailleau ne veut pas, nous on est là”, “c’est pas les femmes voilées, c’est pas les musulmans, c’est Retailleau qu’il faut virer”.Des organisations antiracistes avaient appelé à défiler dans la capitale, où la préfecture de police a compté 3.700 participants et les organisateurs 15.000, et ailleurs en France: ils étaient quelque 400 à Lille, environ 200 à Lyon selon la préfecture, 150 à Marseille selon les organisateurs et la préfecture de police.Le député LFI Éric Coquerel a déploré une “augmentation de l’islamophobie de manière incontestable, jusqu’à la mort d’Aboubakar Cissé dans une mosquée”. “Jamais on ne dira assez la responsabilité du ministre Retailleau qui fusionne droite et extrême droite”, a-t-il lancé, assurant à “nos compatriotes de confession musulmane” qu'”on ne lâchera rien”.”L’islamophobie tue, blesse, discrimine, humilie… Stop”, pouvait-on lire sur une pancarte à Marseille, où, dans le rassemblement, se trouvaient aussi un prêtre catholique, le père Joseph Sene, 36 ans, “venu soutenir nos frères musulmans”, et un pasteur protestant, Bryan Parrish, 63 ans, pour lequel “on peut très bien vivre ensemble”.Les trois premiers mois de l’année ont enregistré une augmentation des actes antimusulmans de 72% par rapport à la période en 2024 avec 79 cas recensés, selon un décompte du ministère de l’Intérieur.Yassine Benyettou, secrétaire national du collectif RED Jeunes et coorganisateur de la marche, a déploré cette semaine “une peur constante” grandissante dans la communauté musulmane, estimant que la “parole décomplexée” d’une partie de la classe politique alimente un climat antimusulman.Le meurtre d’Aboubakar Cissé a ravivé un débat autour du terme même d'”islamophobie”.Bruno Retailleau, dont l’attitude dans cette affaire a été critiquée à gauche et par des proches de la victime, a estimé qu'”il y a une connotation idéologique du terme +islamophobie+ très marquée vis-à-vis des Frères musulmans, qui fait que dans notre ministère, on prend la précaution de ne pas l’utiliser”.Le Premier ministre François Bayrou a au contraire défendu l’emploi du terme “islamophobe” dans cette affaire.Ce débat a trouvé un écho dans le cortège parisien dimanche avec cette pancarte brandie par un manifestant: “Ils ne sont pas islamophobes, c’est juste qu’ils n’aiment pas les musulmans”.ic-sm-burs/alu/jp

Pakistan’s Kashmiris return to homes, but keep bunkers stocked

As an uneasy calm settled over villages on the Pakistan side of contested Kashmir on Sunday, families returned to their own beds but were sure to leave their bunkers stocked.More than 60 people were killed in four days of intense conflict between arch-rivals Pakistan and India before a US-brokered truce was announced on Saturday.At heart of the hostilities is Kashmir, a mountainous Muslim-majority region divided between the two countries but claimed in full by both, and where the heaviest casualties are often reported. On the Pakistan side of the heavily militarised de facto border, known as the Line of Control (LoC), families wearied by decades of sporadic firing began to return home — for now.”I have absolutely no faith in India; I believe it will strike again. For people living in this area, it’s crucial to build protective bunkers near their homes,” said Kala Khan, a resident of Chakothi which overlooks the Neelum River that separates the two sides and from where they can see Indian military posts.His eight-member family sheltered through the night and parts of the day under the 20-inch-thick concrete roofs of two bunkers.”Whenever there was Indian shelling, I would take my family into it,” he said of the past few days. “We’ve stored mattresses, flour, rice, other food supplies, and even some valuable belongings in there.”According to an administrative officer in the region, more than a thousand bunkers have been built along the LoC, around a third by the government, to protect civilians from Indian shelling. – ‘No guarantee’ -Pakistan and India have fought several wars over Kashmir, and India has long battled an insurgency on its side by militant groups fighting for independence or a merger with Pakistan.New Delhi accuses Islamabad of backing the militants, including an attack on tourists in April which sparked the latest conflict. Pakistan said it was not involved and called for an independent investigation. Limited firing overnight between Saturday and Sunday made some families hesitant to return to their homes on the LoC.In Chakothi, nestled among lush green mountains, surrounded by an abundance of walnut trees at the foothills, half of the 300 shops were closed and few people ventured onto the streets.”I’ve been living on the LoC for 50 years. Ceasefires are announced, but after a few days the firing starts again,” said Muhammad Munir, a 53-year-old government employee in Chakothi. It is the poor who suffer most from the endless uncertainty and hunt for safety along the LoC, he said, adding: “There’s no guarantee that this latest ceasefire will hold — we’re certain of that.”When clashes broke out, Kashif Minhas, 25, a construction worker in Chakothi, desperately searched for a vehicle to move his wife and three children away from the fighting.”I had to walk several kilometres before finally getting one and moving my family,” he told AFP.”In my view, the current ceasefire between India and Pakistan is just a formality. There’s still a risk of renewed firing, and if it happens again, I’ll move my family out once more.”A senior administrative officer stationed in Muzaffarabad, the capital of Pakistan-administered Kashmir where a mosque was struck by an Indian missile killing three people, told AFP there had been no reports of firing since Sunday morning.- ‘Serious doubts’ -In Indian-administered Kashmir, hundreds of thousands of people who had evacuated also began to cautiously return home after heavy Pakistani shelling — many expressing the same fears as on the Pakistani side.The four-day conflict struck deep into both countries, reaching major cities for the first time in decades — with the majority of deaths in Pakistan, and almost all civilians.Chakothi taxi driver Muhammad Akhlaq said the ceasefire was “no guarantee of lasting peace”.”I have serious doubts about it because the core issue that fuels hostility between the two countries still remains unresolved — and that issue is Kashmir,” said the 56-year-old.