US appeals court allows Trump control of National Guard in LA

A US appeals court on Thursday ruled that President Donald Trump could continue control of National Guard troops in Los Angeles, over the objections of California Governor Gavin Newsom.Trump ordered the deployment of thousands of National Guard troops and hundreds of Marines into Los Angeles this month in response to protests over federal immigration sweeps — a move opposed by city leaders and Newsom.A lower court judge had last week ordered Trump to return control of the California National Guard to Newsom, saying the president’s decision to deploy them to protest-hit Los Angeles was “illegal.”But a three-judge panel of the US Court of Appeals unanimously ruled that Trump was within his rights when he ordered 4,000 members of the National Guard into service for 60 days to “protect federal personnel performing federal functions and to protect federal property.””Affording appropriate deference to the President’s determination, we conclude that he likely acted within his authority in federalizing the National Guard,” they said in their 38-page ruling.Trump celebrated the decision in a post on Truth Social Thursday night, calling it a “BIG WIN.””All over the United States, if our Cities, and our people, need protection, we are the ones to give it to them should State and Local Police be unable, for whatever reason, to get the job done,” Trump wrote.- ‘Not a king’ -The state of California had argued that Trump’s order was illegal because it did not follow the procedure of being issued through the governor. The judges said Trump’s “failure to issue the federalization order directly ‘through’ the Governor of California does not limit his otherwise lawful authority to call up the National Guard.”But the panel said it disagreed with the defendants’ primary argument that the president’s decision to federalize members of the California National Guard “is completely insulated from judicial review.”Governor Newsom responded to the decision saying Trump “is not a king and not above the law.” “Tonight, the court rightly rejected Trump’s claim that he can do whatever he wants with the National Guard and not have to explain himself to a court,” he posted on X.”We will not let this authoritarian use of military soldiers against citizens go unchecked.”Newsom added in a separate post on his personal X account “the fight doesn’t end here”, adding “we will press forward with our challenge to President Trump’s authoritarian use of US military soldiers against citizens.”The state could request the case to be reheard, or it could petition the Supreme Court for intervention.- Immigration tensions -The ruling comes against a backdrop of heightened tensions in Los Angeles, which has become ground zero of Trump’s immigration crackdown across the United States.The city has seen scattered violence but mostly peaceful protests in recent weeks, ignited by an escalation in federal immigration sweeps that have targeted migrant workers in garment factories, car washes and other workplaces.Local media reported further raids across the city on Thursday targeting Home Depot stores, a home improvement retailer where day laborers often gather in parking lots seeking work.The protests, though largely peaceful, saw sporadic and spectacular violence. Damage included vandalism, looting, clashes with law enforcement and several torched driverless taxis.Trump, who has repeatedly exaggerated the scale of the unrest, also sent 700 US Marines to Los Angeles despite the objections of local officials, claiming that they had lost control of the “burning” city.It was the first time since 1965 that a US president deployed the National Guard over the wishes of a state governor. Trump appointed two of the judges on the US Court of Appeals for the Ninth Circuit panel, and former president Joe Biden appointed the third, the New York Times reported Thursday.

Thaïlande: la Première ministre en opération rabibochage avec l’armée

La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra, menacée par le délitement de sa majorité, a rendu visite vendredi au général qu’elle a comparé à un “opposant” lors d’un appel qui a fuité, sur fond de tension à la frontière avec le Cambodge.Novice en politique, l’héritière de la dynastie Shinawatra qui polarise le royaume depuis plus de vingt ans, multiplie les gestes de contrition depuis le départ du deuxième plus grand parti de la coalition, mercredi, qui l’a laissée à la merci d’un revirement d’alliance, fréquent en Thaïlande. Mais les milieux conservateurs, historiquement hostiles à son clan, ne lui ont pas tout pardonné: une formation clé de sa majorité aurait demandé sa démission, sous peine de rejoindre l’opposition, ce qui signifierait la chute du gouvernement, a rapporté vendredi la presse thaïlandaise.La Thaïlande, habituée aux crises cycliques, a déjà changé de Premier ministre l’an dernier, mais ce pic de tensions s’inscrit dans une nouvelle donne mondiale marquée par l’offensive protectionniste américaine, qui menace de gripper une croissance fragile. Jeudi soir, la Bourse de Bangkok a atteint son niveau le plus bas en cinq ans.Paetongtarn a présenté ses excuses jeudi, en réponse aux critiques qui l’accusaient d’avoir insulté la Thaïlande et de manquer de poigne, lors d’un appel téléphonique avec l’ancien Premier ministre Hun Sen, que celui-ci a enregistré et diffusé à son insu.- Retour à la “normale” -Vendredi, elle a rencontré le général de corps d’armée Boonsin Padklang, en charge du Nord-Est du pays, dans la province d’Ubon Ratchathani où ont eu lieu les récents affrontements avec le Cambodge. La dirigeante a assimilé ce haut-gradé à un “opposant” dans son échange avec Hun Sen, une remarque qui a enflammé les partisans de l’ordre militaro-royaliste hostiles, rappelant le contexte qui a conduit aux coups d’État ayant évincé le père de Paetongtarn, Thaksin, et sa tante, Yingluck, respectivement en 2006 et 2014.Leur discussion “s’est très bien déroulée”, a salué Paetongtarn. “Il n’y a plus aucun problème.”De son côté, Boonsin a affirmé que “tout était normal”.Une douzaine de putschs réussis depuis la fin de la monarchie absolue en 1932 a cimenté la place de l’armée dans le cÅ“ur de la vie politique thaïlandaise, laissant planer en permanence l’hypothèse d’une intervention si le gouvernement en place allait contre ses intérêts.La Thaïlande et le Cambodge sont à couteaux tirés depuis la mort d’un soldat cambodgien lors d’un échange de coups de feu au milieu de la nuit, le 28 mai dernier. Chaque armée accuse l’autre d’avoir ouvert les hostilités.L’incident a mobilisé le sentiment patriotique au sein des deux voisins, en désaccord depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune longue de plus de 800 kilomètres, héritage de la présence française en Indochine.L’appel entre Paetongtarn et Hun Sen, qui a dirigé le Cambodge durant environ 40 ans, visait à apaiser les tensions, a expliqué la dirigeante thaïlandaise, qui s’est dit “très déçue” par son interlocuteur.Bangkok a remis jeudi une lettre formelle de protestation à l’ambassadeur cambodgien, pour dénoncer cette fuite considérée comme “une violation de l’étiquette diplomatique” qui “compromet” la confiance entre les deux voisins liés par d’importants liens culturels et commerciaux.- Coalition sur un fil -Dans sa première communication sur le sujet, Hun Sen a indiqué vendredi que la fuite avait “brisé” plus de “30 ans de relations sincères entre nos deux familles”.Sur le volet national, Paetongtarn Shinawatra demeure fragilisée, alors que des manifestants avaient réclamé sa démission jeudi devant le palais du gouvernement, et que d’autres rassemblements sont prévus dans les jours à venir.Sa coalition est composée d’une dizaine de partis hétéroclites, dont certains étaient rivaux lors de la précédente législature: cette ossature fragile peut s’effondrer si une dizaine de députés venait à se désister.Après le départ du Bhumjaithai, connu pour avoir initié la dépénalisation de la culture et de la vente de cannabis, plusieurs partis ont répondu à l’appel du gouvernement, mais un continue de garder le silence: le parti de la Nation thaïe unie (UTN), ultra-conservateur, pro-armée et pro-roi.La direction de UTN, qui serait le plus gros parti de la coalition s’il restait, aurait demandé la démission de Paetongtarn, et menacé de rejoindre l’opposition, selon la chaîne publique ThaiPBS. Mais la presse thaïlandaise a aussi évoqué des tensions au sein du parti, avec des députés qui seraient prêts à soutenir la Première ministre.Deux scénarios sont évoqués en cas de départ: la dissolution de l’hémicycle, qui entraînerait l’organisation d’élections anticipées sous 60 jours, ou la nomination d’un nouveau chef du gouvernement sur les bases d’une majorité similaire.

Thaïlande: la Première ministre en opération rabibochage avec l’armée

La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra, menacée par le délitement de sa majorité, a rendu visite vendredi au général qu’elle a comparé à un “opposant” lors d’un appel qui a fuité, sur fond de tension à la frontière avec le Cambodge.Novice en politique, l’héritière de la dynastie Shinawatra qui polarise le royaume depuis plus de vingt ans, multiplie les gestes de contrition depuis le départ du deuxième plus grand parti de la coalition, mercredi, qui l’a laissée à la merci d’un revirement d’alliance, fréquent en Thaïlande. Mais les milieux conservateurs, historiquement hostiles à son clan, ne lui ont pas tout pardonné: une formation clé de sa majorité aurait demandé sa démission, sous peine de rejoindre l’opposition, ce qui signifierait la chute du gouvernement, a rapporté vendredi la presse thaïlandaise.La Thaïlande, habituée aux crises cycliques, a déjà changé de Premier ministre l’an dernier, mais ce pic de tensions s’inscrit dans une nouvelle donne mondiale marquée par l’offensive protectionniste américaine, qui menace de gripper une croissance fragile. Jeudi soir, la Bourse de Bangkok a atteint son niveau le plus bas en cinq ans.Paetongtarn a présenté ses excuses jeudi, en réponse aux critiques qui l’accusaient d’avoir insulté la Thaïlande et de manquer de poigne, lors d’un appel téléphonique avec l’ancien Premier ministre Hun Sen, que celui-ci a enregistré et diffusé à son insu.- Retour à la “normale” -Vendredi, elle a rencontré le général de corps d’armée Boonsin Padklang, en charge du Nord-Est du pays, dans la province d’Ubon Ratchathani où ont eu lieu les récents affrontements avec le Cambodge. La dirigeante a assimilé ce haut-gradé à un “opposant” dans son échange avec Hun Sen, une remarque qui a enflammé les partisans de l’ordre militaro-royaliste hostiles, rappelant le contexte qui a conduit aux coups d’État ayant évincé le père de Paetongtarn, Thaksin, et sa tante, Yingluck, respectivement en 2006 et 2014.Leur discussion “s’est très bien déroulée”, a salué Paetongtarn. “Il n’y a plus aucun problème.”De son côté, Boonsin a affirmé que “tout était normal”.Une douzaine de putschs réussis depuis la fin de la monarchie absolue en 1932 a cimenté la place de l’armée dans le cÅ“ur de la vie politique thaïlandaise, laissant planer en permanence l’hypothèse d’une intervention si le gouvernement en place allait contre ses intérêts.La Thaïlande et le Cambodge sont à couteaux tirés depuis la mort d’un soldat cambodgien lors d’un échange de coups de feu au milieu de la nuit, le 28 mai dernier. Chaque armée accuse l’autre d’avoir ouvert les hostilités.L’incident a mobilisé le sentiment patriotique au sein des deux voisins, en désaccord depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune longue de plus de 800 kilomètres, héritage de la présence française en Indochine.L’appel entre Paetongtarn et Hun Sen, qui a dirigé le Cambodge durant environ 40 ans, visait à apaiser les tensions, a expliqué la dirigeante thaïlandaise, qui s’est dit “très déçue” par son interlocuteur.Bangkok a remis jeudi une lettre formelle de protestation à l’ambassadeur cambodgien, pour dénoncer cette fuite considérée comme “une violation de l’étiquette diplomatique” qui “compromet” la confiance entre les deux voisins liés par d’importants liens culturels et commerciaux.- Coalition sur un fil -Dans sa première communication sur le sujet, Hun Sen a indiqué vendredi que la fuite avait “brisé” plus de “30 ans de relations sincères entre nos deux familles”.Sur le volet national, Paetongtarn Shinawatra demeure fragilisée, alors que des manifestants avaient réclamé sa démission jeudi devant le palais du gouvernement, et que d’autres rassemblements sont prévus dans les jours à venir.Sa coalition est composée d’une dizaine de partis hétéroclites, dont certains étaient rivaux lors de la précédente législature: cette ossature fragile peut s’effondrer si une dizaine de députés venait à se désister.Après le départ du Bhumjaithai, connu pour avoir initié la dépénalisation de la culture et de la vente de cannabis, plusieurs partis ont répondu à l’appel du gouvernement, mais un continue de garder le silence: le parti de la Nation thaïe unie (UTN), ultra-conservateur, pro-armée et pro-roi.La direction de UTN, qui serait le plus gros parti de la coalition s’il restait, aurait demandé la démission de Paetongtarn, et menacé de rejoindre l’opposition, selon la chaîne publique ThaiPBS. Mais la presse thaïlandaise a aussi évoqué des tensions au sein du parti, avec des députés qui seraient prêts à soutenir la Première ministre.Deux scénarios sont évoqués en cas de départ: la dissolution de l’hémicycle, qui entraînerait l’organisation d’élections anticipées sous 60 jours, ou la nomination d’un nouveau chef du gouvernement sur les bases d’une majorité similaire.

Sri Lanka: des bols à aumônes bon marché bouleversent la vie des moines et des artisans

Dans son atelier de tôle, Thenuwara Badalge Sarath s’échine à fabriquer des bols à aumône, mais depuis que des récipients moins chers et de piètre qualité ont envahi le Sri Lanka, le mode de vie des moines qui les utilisent est bouleversé.Cet homme de 65 ans est le dernier forgeron de Panvila, un village situé près de la station balnéaire de Hikkaduwadu, dans le sud-ouest de l’île, autrefois un haut-lieu de la fabrication artisanale de ces “pathras”.Depuis des siècles, ces bols permettent aux moines de collecter leur nourriture quotidienne. Le couvercle leur sert d’assiette même si certains préfèrent manger directement dans la sébile. “Quand mon père m’a appris le métier, plus de dix familles en fabriquaient”, raconte-il à l’AFP en martelant un bout de métal.”Je suis désormais le seul à perpétuer cette tradition”, regrette M. Sarath, après la mort récente de son fils dans un accident de voiture. Chaque semaine, cinq à six bols, fabriqués à partir de barils d’acier récupérés, sortent de son petit atelier. Ils sont vendus 600 roupies (1,70 euros) la pièce, contre 400 à 500 roupies pour ceux en aluminium, pour la plupart fabriqués en Chine. “Ils sont moins chers et plus légers, nous ne pouvons pas rivaliser” constate-t-il.A plusieurs reprises, le gouvernement a essayé d’en interdire l’importation, en vain.L’île de 22 millions d’habitants, majoritairement bouddhistes, compte plus de 42.000 moines qui croulent sous les bols.A la tête du temple de Gangaramaya, dans la capitale Colombo, Kirinde Assagi, explique que le bol est l’un des rares objets que les moines sont autorisés à posséder, avec deux robes, une ceinture, un tissu servant de filtre, un rasoir et une aiguille.- Fin d’un rituel ancestral -“C’est leur moyen de subsistance”, insiste-t-il. “Lorsqu’un moine sort mendier avec son bol, il trouve de quoi se nourrir”.En offrant une sébile, les fidèles espèrent que cela leur apportera un bon karma, c’est pourquoi ils en reçoivent beaucoup, souligne-t-il.A l’arrière de son temple, dans un entrepôt, gît une montagne de bols de mauvaise qualité, jetés au rebut. Les moines ne veulent même pas que les animaux domestiques mangent dedans.”Nous perçons des trous au fond et les réutilisons comme pots pour les plantes”.  M. Assagi affirme qu’en raison de leur mauvaise qualité, beaucoup de moines renoncent à leur rituel ancestral: parcourir, à l’aube, les rues pour collecter l’aumône auprès des habitants.Dans le village d’Ingiriya, à 50 km au sud-est de Colombo, cette tradition perdure. Mais ailleurs dans le pays, il est de plus en rare de croiser le matin des hommes en robe couleur safran ou rouge un bol à la main. Le temple Gangaramaya à Colombo mène une campagne pour améliorer la qualité des récipients offerts et préserver les rituels afin de maintenir des relations plus étroites avec les fidèles. “Si les moines sortent quotidiennement, cela leur permet d’avoir un contact plus étroit avec les laïcs”, affirme M. Assagi.Contrairement au temple Gangaramaya, financièrement bien loti, les plus petits revendent parfois les bols dont ils ne savent que faire, ce qui nuit aux artisans traditionnels comme M. Sarath. Quand les bols sont remis sur le marché, “nous avons du mal à vendre notre production”, se lamente l’artisan, qui tente de convaincre les fidèles qu’il y a moins de mérite à offrir ces bols. 

Top Iran, EU diplomats to hold nuclear talks

European foreign ministers will hold nuclear talks with their Iranian counterpart on Friday, as President Donald Trump mulls the prospect of US involvement in the Iran-Israel war.Israel, saying Iran was on the verge of developing a nuclear weapon, launched a massive wave of strikes a week ago, triggering an immediate retaliation.On the ground, Israel’s military said it struck dozens of targets in Tehran overnight, including what it called a centre for the “research and development of Iran’s nuclear weapons project”.In Israel, sirens sounded after missiles were launched from Iran, the army said, while police said they, emergency response teams and bomb disposal experts were operating “at the site of a projectile impact” in a southern city.European leaders have urged de-escalation in Iran’s war with Israel, while Trump has said he would decide “within the next two weeks” whether to involve the United States in the fighting.Israel, the United States and other Western powers accuse Iran of seeking an atomic weapon, a charge that it denies.Iran had been enriching uranium to 60 percent — far above the 3.67-percent limit set by a 2015 deal, but still short of the 90 percent needed for a nuclear warhead.- ‘A window now exists’ -Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi will meet with his French, German, British and EU counterparts in Geneva on Friday to discuss Iran’s nuclear programme.He will also address the UN Human Rights Council, the body’s spokesman said.Britain’s Foreign Secretary David Lammy said “a window now exists within the next two weeks to achieve a diplomatic solution”, while agreeing with US Secretary of State Marco Rubio that “Iran can never develop or acquire a nuclear weapon”.German Foreign Minister Johann Wadephul said the United States was both aware and supportive of the meeting taking place in Geneva.”Iran should be mindful that it needs to show a new level of seriousness and trustworthiness if it wants to avoid a prolongation” of the war,” he said.France’s foreign ministry spokesperson Christophe Lemoine said the diplomatic route would be the only way to ensure Iran respects its obligations under the nuclear Non-Proliferation Treaty.”Military solutions are not long-term solutions,” he told French radio station Cnews.Iran’s Araghchi, however, rejected any prospect of talks with the United States so long as Israel continues its attacks.”The Americans have repeatedly sent messages calling seriously for negotiations. But we have made clear that as long as the aggression does not stop, there will be no place for diplomacy and dialogue,” he said.- ‘Speculation’ -The UN Security Council is also due to convene on Friday for a second session on the conflict, which was requested by Iran with support from Russia, China and Pakistan, a diplomat told AFP on Wednesday.Speaking to CNN, chief of the International Atomic Energy Agency Rafael Grossi said that while Iran is the world’s only non-declared nuclear power to enrich uranium to 60 percent, there was currently no evidence it had all the components to make a functioning nuclear warhead.”So, saying how long it would take for them, it would be pure speculation because we do not know whether there was somebody, you know, secretly pursuing these activities,” Grossi said. “We haven’t seen that and we have to say it.”White House Press Secretary Karoline Leavitt said Iran was “a couple of weeks” away from producing an atomic bomb.”If there’s a chance for diplomacy the president’s always going to grab it, but he’s not afraid to use strength as well,” Leavitt said. Any US involvement in Israel’s campaign would be expected to involve the bombing of a crucial underground nuclear facility in Fordo, using powerful bunker-busting bombs that no other country possesses.- ‘Collateral damage’ -Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu, who supports the prospect of US involvement in the war, has sworn Iran will pay a “heavy price” after 40 people were wounded and several hospital wards destroyed in a missile attack.World Health Organization director-general Tedros Adhanom Ghebreyesus called attacks on health facilities “appalling”, while UN rights chief Volker Turk said civilians were being treated as “collateral damage”.In Iran, people fleeing Israel’s attacks described frightening scenes and difficult living conditions, including food shortages and limited internet access.”Those days and nights were very horrifying… hearing sirens, the wailing, the danger of being hit by missiles,” University of Tehran student Mohammad Hassan told AFP, after returning to his native Pakistan.”People are really panicking,” a 50-year-old Iranian pharmacist who did not want to be named told AFP at a crossing on the border with Turkey.- Nuclear sites -On Thursday, Israel said it struck “dozens” of Iranian targets, including the partially built Arak nuclear reactor and a uranium enrichment facility in Natanz.Iranian atomic energy agency chief Mohammad Eslami confirmed in a letter to the UN nuclear watchdog that the Arak reactor was hit, demanding action to stop Israel’s “violation of international regulations”.In the central Israeli city of Bat Yam, the body of a woman was found at a site hit on Sunday, taking the death toll in Israel from Iranian missiles since June 13 to 25 people, according to authorities.Iran said on Sunday that Israeli strikes had killed at least 224 people, including military commanders, nuclear scientists and civilians.burs-ser/dcp

Sept assiettes et plats uniques et inédits de Picasso vendus pour près de 290.000 euros à Genève

Sept céramiques -assiettes et plats – uniques et inédites de Picasso ont été vendues jeudi soir aux enchères à Genève pour près de 290.000 euros.”Réalisées entre 1947 et 1963 dans l’atelier de Madoura (…), ces pièces uniques ont totalisé CHF 272.000 (près de 290.000 euros, NDLR), pour une estimation basse de CHF 145.000, rappelant l’engouement du public pour les Å“uvres du maître sous toutes ses formes”, selon un communiqué de la maison Piguet.Motifs emblématiques de l’univers artistique de Pablo Picasso, pigeon, chèvre, taureau, poisson et oiseau ornent ces plats et assiettes aux couleurs variées.Créées entre 1947 et 1963 dans l’atelier Madoura par le géant de l’art moderne, à Vallauris (sud de la France), ces céramiques ont été pour la première fois exposées au grand public ces derniers jours, avant les enchères.”Ces pièces uniques appartenaient à la succession Picasso et les héritiers, au début des années 1980, en ont fait cadeau à un de leurs amis”, avait expliqué Bernard Piguet, directeur de la maison d’enchères, lors de la présentation des Å“uvres à l’AFP avant la vente.Un proche des Picasso, amateur d’art français, dont le nom n’a pas été dévoilé, les a conservées jusqu’à sa mort. Ses héritiers les ont vendues en lots séparés.Parmi la sélection d’art contemporain de la vente, un des premiers monochromes bleus de l’artiste français Yves Klein, daté de 1959 et resté inédit jusqu’à aujourd’hui, a été vendu pour 114.000 francs suisses.L’oeuvre (IKB328), mesurant 21×17 cm, a été réalisée à l’aide du fameux pigment International Klein Blue (IKB) que l’artiste breveta en 1960.

Fête de la musique: Retailleau appelle au “maintien d’une extrême vigilance”

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a demandé aux préfets de maintenir “une extrême vigilance” lors de la Fête de la musique, qui se tient samedi dans toute la France, en raison du “niveau très élevé de la menace terroriste” et des risques de débordements.”Sans obérer le caractère festif et culturel de cet événement, le niveau très élevé de la menace terroriste qui continue de peser sur notre pays exige le maintien d’une extrême vigilance sur la protection des rassemblements et sites où un public important est concentré”, a rappelé le ministre dans un télégramme daté de mardi et consulté par l’AFP. “En outre, ce type d’événement est traditionnellement générateur d’infractions d’opportunité (vols, etc.) ou liées à une consommation excessive d’alcool (atteintes aux personnes, dégradations). Il pourrait également être propice à des violences urbaines, notamment dans le courant de la nuit”, a-t-il poursuivi.En amont des festivités, Bruno Retailleau a appelé à insister sur “la mise en place de dispositifs contre les véhicules béliers”, à “une attention particulière portée aux véhicules en stationnement à proximité des lieux de rassemblement” et de “sensibiliser” les maires “à la nécessité de prendre des mesures temporaires d’interdiction de circuler et de stationner”.Il a de plus incité à la mobilisation de la police municipale, à l’activation des systèmes de vidéo-protection, au recours à la sécurité privée sur les sites les plus fréquentés, à la prise d’arrêtés interdisant le port-transport de liquides inflammables, pétards et assimilés et à l’évacuation de déchets susceptibles de servir de projectiles ou d’être incendiés.Durant la Fête de la musique, il a demandé la mise “en Å“uvre des dispositifs visibles de nature à dissuader les attaques terroristes, les troubles à l’ordre public et les infractions d’opportunité (patrouilles civiles anticriminalité)”.Ces dispositifs seront déployés en coordination avec les forces de l’opération Sentinelle, pour les sites “les plus sensibles ou emblématiques” et des effectifs devront être “capables d’intervenir en situation de contre-terrorisme”.Le ministre de l’Intérieur avait demandé samedi dernier aux préfets d’accroître la vigilance sur le territoire national après l’attaque israélienne en Iran qui a depuis plongé les deux pays ennemis dans un conflit.

Le “saumon turc”, nouvel or rose de la mer Noire

Assis dans son vaste bureau avec vue sur la mer Noire, Tayfun Denizer a le sourire: ses truites arc-en-ciel, élevées dans des cages immergées qu’il désigne au loin, ont fait de lui un homme riche.”Nos exportations ont bondi de 500.000 dollars en 2017 à 86 millions de dollars l’an passé, et ce n’est qu’un début”, assure à l’AFP le jeune patron de Polifish, un des principaux producteurs en mer Noire de ce poisson vendu sous le nom de “saumon turc”.Balbutiante il y a dix ans, sa production, destinée presque exclusivement à l’export, a explosé en même temps que la demande mondiale pour le saumon continuait de croître, en dépit des critiques visant l’aquaculture intensive.Plus de 78.000 tonnes de cette truite élevée sur les côtes froides du nord de la Turquie ont été exportées en 2024, seize fois plus qu’en 2018.Ce business a rapporté plus de 430 millions d’euros sur l’année aux producteurs turcs, un chiffre amené à croître mais encore modeste face aux 11 milliards d’euros d’exportations engrangés en 2024 par les mastodontes norvégiens du saumon et de la truite.La Russie, qui depuis 2014 interdit l’importation de saumon norvégien en réponse aux sanctions occidentales décrétées après l’annexion de la Crimée, a absorbé l’an passé 74,1% des exportations de “saumon turc”, devant le Vietnam (6%), le Bélarus, l’Allemagne et le Japon.- “Succès spectaculaire” -“Avec la Russie il y avait un marché disponible et facile d’accès, proche de la Turquie”, souligne Stale Knudsen, anthropologue à l’université de Bergen (Norvège) et spécialiste de la pêche en mer Noire, pour qui le “succès spectaculaire” du “saumon turc” tient aussi à l’expérience tirée de l’élevage du bar et de la dorade, dont la Turquie est le leader européen.Les salmoniculteurs turcs ont également bénéficié des innombrables lacs de barrage du pays, où les poissons grandissent avant d’être transférés en mer Noire.Là, la température de l’eau, inférieure à 18 degrés d’octobre à juin, leur permet d’atteindre 2,5 à 3 kg à l’abattage.Dernier atout: le prix. “Notre saumon est moins cher que le norvégien, d’environ 15 à 20%”, affirme Ismail Kobya, directeur général adjoint d’Akerko, un poids lourd du secteur qui exporte principalement vers le Japon et la Russie.”Les espèces sont différentes mais en termes de goût, de couleur et de chair, notre poisson est supérieur au saumon norvégien. Nos clients japonais le confirment”, jure-t-il depuis le siège d’Akerko, près de Trabzon (nord-est), devant lequel des berlines allemandes patientent sous de hauts mâts coiffés des drapeaux turc, russe et japonais.À l’intérieur, par douze degrés, une centaine d’employés bottés et gantés trient, étêtent, vident et nettoient des “saumons turcs” certifiés ASC, un label délivré aux élevages considérés comme “responsables”.- “Pratiques inadéquates” -“Depuis deux ans, de nombreux producteurs turcs cherchent à obtenir des labels, mais l’idée derrière n’est pas seulement d’être plus durables. Il s’agit surtout d’une stratégie pour pénétrer les marchés européens, où les Norvégiens conservent une forme de contrôle”, affirme Stale Knudsen, selon qui ces labels ne sont pas toujours gages de durabilité.Dans une étude de 2024, des chercheurs d’un institut public turc s’inquiétaient ainsi que “la croissance rapide du secteur (…) entraîne une baisse incontrôlée du taux de survie” des poissons.Évoquant la “propagation de maladies” et des “pratiques d’élevage inadéquates”, les chercheurs estimaient que près de 70% des “saumons turcs” mourraient prématurément. Interrogée par l’AFP, l’entreprise Polifish, elle aussi labellisée ASC, reconnaît une mortalité d’environ 50%, survenant principalement dans les lacs de barrage. “Comme les poissons sont petits, leur immunité n’est pas encore totale”, justifie Talha Altun, son directeur général adjoint.Son concurrent Akerko prétend lui être “arrivé à un stade où nous n’avons presque plus de maladie”. “Dans nos cages en mer Noire, la mortalité est inférieure à 5%, mais ce sont des activités agricoles, donc tout peut arriver”, avertit Ismail Kobya.- “Poissons artificiels” – Les fermes aquacoles visibles depuis la côte s’attirent les foudres de certains pêcheurs, inquiets de voir des cages de 50 mètres de diamètre être installées là où leurs filets remontaient anchois, chinchards et bonites.Mustafa Kuru, président d’une union locale de pêcheurs, s’oppose bec et ongles à un projet de ferme dans sa zone de pêche, à 70 km de la frontière géorgienne.”Les cages bloquent le passage des poissons et que se passe-t-il lorsque le passage est bloqué ? Les poissons se mettent à quitter la zone”, affirme le pêcheur, qui accuse certains salmoniculteurs de gaver leurs “poissons artificiels” de produits chimiques.Selon lui, le manque de poissons dans les eaux voisines a déjà contraint deux bateaux de son port à aller pêcher cette année au large des côtes ouest de l’Afrique.”Si les poissons désertent, nos bateaux finiront par pourrir dans nos ports”, prophétise-t-il.

Crude sinks as Trump delays decision on Iran strike

Oil prices tumbled Friday and equity traders fought to end a volatile week on a positive note after Donald Trump said he would consider over the next two weeks whether to join Israel’s attacks on Iran.Speculation had been swirling that Trump would throw his lot in with Israel, but on Thursday he said he would decide “within the next two weeks” whether to involve the United States, giving diplomacy a shot to end the hostilities.While tensions are sky high amid fears of an escalation, the US president’s remarks suggested the crisis could be prevented from spiralling into all-out war between the Middle East foes.Since Israel first hit Iran last Friday, the two have exchanged deadly strikes and apocalyptic warnings, though observers said the conflict has not seen a critical escalation.European foreign ministers were due to meet their Iranian counterpart on Friday in Geneva.In a statement read out by White House Press Secretary Karoline Leavitt, the president said: “Based on the fact that there’s a substantial chance of negotiations that may or may not take place with Iran in the near future, I will make my decision whether or not to go within the next two weeks.”Leavitt added: “If there’s a chance for diplomacy the president’s always going to grab it, but he’s not afraid to use strength as well.”Both main oil contracts were down around two percent from Thursday but uncertainty prevailed and traders remained nervous.”Crude still calls the shots, and volatility’s the devil in the room — and every trader on the street knows we’re two headlines away from chaos,” said Stephen Innes at SPI Asset Management. “Make no mistake: we’re trading a geopolitical powder keg with a lit fuse. “President Trump’s two-week ‘thinking window’ on whether to join Israel’s war against Iran is no cooling-off period — it’s a ticking volatility clock.”Stocks were mixed following a public holiday in New York, with Hong Kong, Taipei, Mumbai and Bangkok all up with London, Paris and Frankfurt.Seoul’s Kospi led the gains, rising more than one percent to break 3,000 points for the first time in nearly three and a half years.The index has risen every day except one since the June 4 election of a new president, which ended months of political crisis and fuelled hopes for an economic rebound.Tokyo fell as Japanese core inflation accelerated, stoked by a doubling in the cost of rice, a hot topic issue that poses a threat to Prime Minister Shigeru Ishiba ahead of elections next month.There were also losses in Shanghai, Sydney, Singapore, Manila and Jakarta.The Middle East crisis continues to absorb most of the news but Trump’s trade war remains a major obstacle for investors as the end of a 90-day pause on his April 2 tariff blitz approaches with few governments reaching deals to avert them being imposed.”While the worst of the tariffs have been paused, we suspect it won’t be until those deadlines approach that new agreements may be finalised,” said David Sekera, chief US market strategist at Morningstar.”Until then, as news emerges regarding the progress and substance of trade negotiations, these headlines could have an outsize positive or negative impact on markets.”- Key figures at around 0810 GMT -Brent North Sea Crude: DOWN 2.2 percent at $77.09 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 1.7 percent at $73.76 per barrelTokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 38,403.23 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.3 percent at 23,530.48 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,359.90 (close)London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,826.06 Euro/dollar: UP at $1.1516 from $1.1463 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3476 from $1.3429Dollar/yen: DOWN at 145.40 yen from 145.63 yenEuro/pound: UP at 85.45 pence from 85.36 pence