Insultes envers le député Louis Boyard en 2022: Cyril Hanouna jugé en son absence à Paris

L’animateur de télévision Cyril Hanouna était jugé mardi devant le tribunal correctionnel de Paris pour des insultes proférées sur le plateau de son émission “Touche pas à mon poste” (TPMP) sur C8 à l’encontre du député LFI Louis Boyard, seul présent à l’audience. Poursuivi pour injures envers un député, Cyril Hanouna encourt une amende de 12.000 euros. Franck Appietto, en qualité de directeur général de C8, était jugé pour les mêmes faits. Le 23 novembre 2022, le député La France insoumise Louis Boyard avait déposé plainte avec constitution de partie civile contre l’animateur de C8, lui reprochant de l’avoir “insulté en direct pour avoir critiqué le propriétaire de sa chaîne” Vincent Bolloré. “Espèce d’abruti” ; “T’es un abruti” ; “Tocard, va” ; “Bouffon, va” ; “Toi, t’es une merde”: cinq déclarations de l’animateur dans la rubrique “Le quart d’heure sans filtre” de l’émission étaient pointées du doigt par Louis Boyard. Ancien chroniqueur de TPMP au cours de l’année 2021, Louis Boyard avait été invité le 10 novembre 2022 comme député dans un numéro consacré à l’accueil du bateau de sauvetage de migrants Ocean Viking. Il avait alors déclenché la colère de Cyril Hanouna en évoquant les “cinq personnes les plus riches” de France qui, selon lui, “appauvrissent l’Afrique”, citant le milliardaire Vincent Bolloré, actionnaire de sociétés en Afrique et propriétaire du groupe Canal+.”C’est le propos politique qui a été insulté”, parce qu'”en ma qualité de député, je pointais la responsabilité de (Vincent) Bolloré”, a insisté Louis Boyard à la barre du tribunal, estimant qu’il y avait eu de la part de l’animateur “une volonté de censure”. “J’ai senti de la haine” sur le plateau, a-t-il ajouté. La défense de Cyril Hanouna a elle pointé du doigt un “nouveau coup d’éclat” du député, demandant la relaxe de Cyril Hanouna qui avait “uniquement répondu aux invectives de monsieur Boyard”, a insisté Me Stéphane Hasbanian. “La séquence s’est passée exactement de la manière dont il (Louis Boyard) l’avait rêvé”, a quant à lui estimé l’avocat de Franck Appietto, Me Olivier Chappuis. En février 2023, saisi sur cette séquence d’une dizaine de minutes, l’Arcom avait sanctionné C8 d’une amende record de 3,5 millions d’euros.Le régulateur des médias avait estimé que ces propos portaient “atteinte aux droits de l’invité, au respect de son honneur et de sa réputation”, ajoutant que cette séquence traduisait “une méconnaissance par l’éditeur de son obligation de maîtrise de son antenne”.Le jugement sera rendu le 20 février 2025. 

Pour Marine Le Pen, “Emmanuel Macron, c’est fini ou presque”

La cheffe des députés Rassemblement national Marine Le Pen a raillé mardi “la fragilité d’Emmanuel Macron”, qu’elle croit “fini ou presque”, disant en ce sens se préparer à “une présidentielle anticipée, par précaution”, dans une interview au Parisien.”Emmanuel Macron, c’est fini ou presque. Mon propos n’a pas vocation à être cruel, c’est une réalité institutionnelle”, a déclaré Mme Le Pen.La triple candidate à l’élection présidentielle a illustré son propos en revenant sur la nomination de François Bayrou à Matignon, au prix d’un bras de fer du centriste avec le chef de l’Etat. “Une scène de ménage”, a-t-elle ironisé.Selon elle, M. Macron “a même perdu son pouvoir de nomination du Premier ministre, qui s’est nommé lui-même. Il ne lui reste pas grand-chose”, a-t-elle poursuivi, estimant que le chef de l’Etat avait même “perdu la main partout à l’international, il s’est fâché avec tout le monde”.A l’instar du leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon qui l’appelle de ses voeux, Mme Le Pen a dit se préparer à “une présidentielle anticipée, par précaution, compte tenu de la fragilité d’Emmanuel Macron, du peu de leviers institutionnels qu’il lui reste”. “Sa situation est très fragile”, a-t-elle insisté. “Les problématiques pourraient même venir de son propre bloc central, qui pourrait être en désaccord avec son Premier ministre, ou des marchés financiers. Il y a beaucoup de raisons qui pourraient pousser Emmanuel Macron à mettre fin à son mandat”, a encore plaidé la patronne des députés RN.Interrogée sur la polémique entourant le choix de M. Bayrou d’assister lundi soir au conseil municipal de Pau, dont il est maire, en plein crise à Mayotte, Mme Le Pen a jugé “la séquence un peu baroque”.”Je peux comprendre ce qui a pu le pousser à faire ça, l’idée étant de lancer un signal aux Français qu’il reste un élu local”, a-t-elle cependant nuancé.

France warns Mayotte cyclone toll to rise as curfew imposedTue, 17 Dec 2024 18:59:00 GMT

The toll from the devastating cyclone that ripped through the French overseas territory of Mayotte risks rising, the prime minister said Tuesday, as the authorities announced a nighttime curfew to thwart looting.According to the latest toll, 21 people are confirmed to have been killed by Cyclone Chido when it barrelled into the archipelago at the …

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Détournement: inéligibilité confirmée pour l’ex-maire de Sanary-sur-Mer (Var)

La cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé mardi l’inéligibilité pour cinq ans avec exécution provisoire contre l’ancien maire de Sanary-sur-Mer, Ferdinand Bernhard, condamné pour détournement de fonds, mais pas sa peine de prison ferme.Condamné à trois ans de prison dont six mois ferme en première instance en 2020, M. Bernhard avait vu sa peine alourdie en appel à trois ans dont un ferme en 2021 et s’était pourvu en cassation.La haute cour ayant confirmé la condamnation mais cassé la peine, l’affaire est revenue devant la cour d’appel, qui a cette fois condamné l’ancien maire à deux ans de prison avec sursis.Maire divers-droite de Sanary-sur-Mer sans interruption de 1989 à 2021, M. Bernhard, âgé de 72 ans, a été reconnu coupable de prise illégale d’intérêt, détournement de fonds publics et favoritisme.Il lui était reproché la promotion éclair de sa maîtresse, “au mépris du respect des règles d’emploi dans la fonction publique”, ainsi que des manoeuvres et passe-droits grâce auxquels il a pu faire construire quatre villas et une piscine.Il se voit aussi confisquer des biens immobiliers d’une valeur de près d’un million d’euros.S’il a dû démissionner de la mairie de Sanary à la suite de la décision sur son inéligibilité en 2021, il est soupçonné d’avoir continué à se mêler des affaires de la station balnéaire de 17.000 habitants, à travers des élus qui lui sont restés proches. Il a été mis en examen cet été pour “immixtion dans une fonction publique et violation de la peine complémentaire d’interdiction d’exercer toutes fonctions publiques”.

Le PNF enquête sur l’étude d’opinion sur Wauquiez financée par la Région

Le Parquet national financier (PNF) a élargi une enquête déjà ouverte visant Laurent Wauquiez, patron des députés LR, à une étude d’opinion le concernant commandée en 2021 par la Région Auvergne-Rhône-Alpes qu’il dirigeait, a appris mardi l’AFP de source judiciaire.Le 22 août, le groupe d’opposition socialiste à la région avait annoncé avoir signalé au PNF des éléments qui avaient fuité d’un rapport de la Cour régionale des comptes (CRC), finalement publié le 10 octobre, concernant un contrat conclu par la collectivité avec la société d’études Mediascopie.Celle-ci devait analyser “en temps réel” l’impact des interviews accordées par Laurent Wauquiez à différents médias. Pour 6.000 euros, Mediascopie a ainsi étudié la réception de propos tenus sur BFMTV en mars 2021.Or, l’étude, réalisée pendant la campagne des élections régionales lors desquelles M. Wauquiez visait sa réélection à la tête de la Région, détaillait les affiliations politiques des sondés et “permettait d’affiner les propos du candidat en fonction des réactions d’un groupe politique donné”, relevaient les auditeurs régionaux.Elle présentait “un intérêt politique personnel pour l’intéressé, mais pas nécessairement un intérêt public local”, concluaient-ils, en la jugeant “problématique”.La source judiciaire a indiqué à l’AFP que ce signalement avait été joint à une enquête ouverte à l’automne 2020 par le PNF portant sur les collaborateurs employés par M. Wauquiez lorsqu’il dirigeait la région Aura et notamment sur la rémunération d’un de ses proches, Ange Sitbon.Une perquisition a eu lieu en septembre 2022 au siège de la région dans ce dossier faisant suite, déjà, à un rapport ancien de la CRC.Une autre enquête préliminaire ouverte par le PNF en décembre 2022 “pour favoritisme, recel de favoritisme et détournement de fonds publics”, également suivie d’une perquisition au siège de la Région à Lyon en février 2023, porte elle sur le “Dîner des sommets” de juin 2022.Ce repas fastueux a été organisé aux frais de la région avec une centaine d’invités et une facture de plus de 1.000 euros par tête.L’élu LR, réélu député à la faveur de la dissolution et devenu depuis président du groupe LR à l’Assemblée nationale, a quitté la présidence de la région Aura.

François Fillon va payer 70.000 euros pour solder une enquête sur un ex-assistant parlementaire

François Fillon a accepté de rembourser le salaire et les charges d’un ex-assistant parlementaire qui avait contribué à l’écriture d’un de ses livres et dont l’emploi irrégulier lui valait une enquête depuis 2017 pour détournement de fonds publics, a indiqué mardi le Parquet national financier, sollicité par l’AFP.Selon deux sources proches du dossier, le montant que devra rembourser l’ex-Premier ministre est évalué à environ 70.000 euros.”Après 7 ans d’enquête, je ne peux que me réjouir de cette décision de classement”, a indiqué Me Antonin Lévy, avocat de l’ancien locataire de Matignon.Le PNF a confirmé avoir procédé vendredi “au classement sans suite au motif de régularisation de l’enquête préliminaire mettant en cause François Fillon et Jérôme Chartier”, ex-député proche de l’ancien chef du gouvernement, pour “les conditions d’emploi de deux de leurs assistants parlementaires, Maël Renouard et Caroline Morard.”L’enquête visant M. Fillon depuis avril 2017 s’intéressait à l’emploi de l’écrivain et philosophe Maël Renouard, entre 2013 et 2015, comme assistant parlementaire.Comme l’avait révélé le site Buzzfeed en 2017, Maël Renouard, “plume” de François Fillon lorsque ce dernier était à Matignon, avait été embauché pour l’écriture de “Faire”, livre-programme du candidat à l’élection présidentielle publié en 2015.D’après le PNF, cet emploi a bien été “exclusivement dédié à la rédaction d’un livre de campagne dans le seul intérêt du candidat François Fillon, caractérisant ainsi l’infraction de détournement de fonds publics par le député.””Cependant, compte-tenu de la durée d’emploi litigieuse de Maël Renouard (contrat de 2 ans à mi-temps) et de l’incertitude entourant à cette époque les conditions de recours à un assistant parlementaire pour écrire un ouvrage de campagne nationale, il est apparu proportionné de procéder à un classement-régularisation de cette procédure”, a précisé le ministère public financier.”Ce classement sans suite est conditionné au remboursement par M. Fillon du salaire et des cotisations sociales correspondant à cette période d’emploi au profit de l’Assemblée nationale”, ajoute le PNF.Me Lévy a précisé que M. Fillon a fait un premier versement sur trois prévus et souligné que “si Maël Renouard a bien travaillé sur la rédaction du livre, l’enquête a établi que François Fillon en est l’auteur”.L’enquête comportait aussi un autre volet visant deux proches de François Fillon, l’ancien député Jérôme Chartier et Caroline Morard, qui a travaillé pour les deux hommes.Selon le Parquet financier, “les investigations ont permis de confirmer l’existence d’un travail effectif de Caroline Morard” auprès de Jérôme Chartier “et que cet emploi n’avait pas été détourné au profit de la campagne des primaires (de la droite) de 2016” de François Fillon.La cour d’appel de Paris doit réexaminer le 29 avril 2025 les sanctions infligées à François Fillon, condamné dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse Penelope.

Ciotti met la pression sur Retailleau pour qu’il ne renonce pas à la loi immigration

L’ex-patron de LR Eric Ciotti, qui s’est allié au RN avec son parti de l’Union des droites pour la République (UDR), a mis la pression mardi sur le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau, en souhaitant qu’il ne renonce pas à une loi sur l’immigrations pour rester à Beauvau.”Nous aurons un vrai test sur l’immigration”, a affirmé le député des Alpes-Maritimes, dans un entretien accordé au Figaro à la veille de sa rencontre prévue mercredi avec le Premier ministre François Bayrou à Matignon.  “Le ministre de l’Intérieur est un homme de convictions et je ne doute pas qu’il n’acceptera pas le chantage politique qui se dessine, celui de l’abandon d’une loi immigration en échange d’une neutralisation du Parti socialiste”, a-t-il prévenu.Le patron du PS Olivier Faure a prévenu dimanche qu’il censurerait le gouvernement s’il présentait une nouvelle loi immigration, reprenant les dispositions écartées par le Conseil constitutionnel dans la précédente, comme le propose le ministre de l’Intérieur.”A Bruno Retailleau de montrer qu’il ne se contente pas de paroles fortes et d’actes faibles, comme c’est hélas le cas depuis 2017″, a insisté Eric Ciotti, estimant que “l’immigration de masse et ses périls méritent bien plus de fermeté que des accords d’arrière-cuisine avec le NFP”. 

How ramshackle housing made Mayotte vulnerable to cyclone assaultTue, 17 Dec 2024 15:05:14 GMT

The dismal quality of housing across Mayotte has compounded the devastating impact of Cyclone Chido on the poverty-stricken French Indian Ocean territory where hundreds, or maybe thousands, are feared dead.Before the storm hit, around a third of the island’s population was living in iron-sheeted huts that never stood a chance against the powerful cyclone.By the …

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Stock markets mostly drop awaiting Fed policy update

Major stock markets mostly fell Tuesday as attention turned to the Federal Reserve’s upcoming policy decision, with traders hoping for guidance on its interest rate plans as president-elect Donald Trump prepares to take office.Wall Street’s major indices fell at the opening bell, having ended the previous day mostly higher with Asia unable to pick up the baton Tuesday.In one of the last data releases ahead of the Fed’s rate decision, November US retail sales rose by 0.7 percent, beating analyst expectations, but excluding auto sales were up only 0.2 percent.”The key takeaway from the report is in the ex-auto number, which was up modestly and a reflection of some softening spending activity given that it is not adjusted for price changes,” said Briefing.com analyst Patrick O’Hare.Investors were also reacting to a rise in Treasury rates, he added. The Fed is expected to lower borrowing costs on Wednesday for the third meeting in a row as it looks to guide the world’s top economy to a soft landing.However, its statement will be pored over for clues about next year’s outlook, and investors have already started paring their bets on how many times the Fed will cut over the next 12 months owing to still-sticky inflation, a strong labour market and uncertainty about Trump, who has pledged to slash taxes and impose tariffs on imports.- Tariffs fallout -The Canadian dollar fell to the lowest level against the US dollar since April 2020 after Canada’s Deputy Prime Minister Chrystia Freeland quit Monday in a surprise move, saying she disagrees with Justin Trudeau over US president-elect Donald Trump’s tariff threats.The resignation of Freeland, who also stepped down as finance minister, marked the first open dissent against Prime Minister Trudeau from within his cabinet, and may threaten his hold on power.In her letter, Freeland said the country needed to take Trump’s tariffs threats “extremely seriously”.Warning that it could lead to a “tariff war” with the United States, she said Ottawa must keep its “fiscal powder dry”.Trudeau flew to Florida last month to dine with Trump at the latter’s Mar-a-Lago resort and try to head off the tariff threat, but nothing yet indicates the US president-elect is changing his position.Investors are also keeping tabs on Beijing after Chinese leaders’ latest measures to kickstart the economy fell short of expectations, with weak retail sales data Monday reinforcing the need for more support.In European equities trading, London slid in afternoon deals as official data showing a jump in UK wages growth cemented forecasts that the Bank of England will avoid cutting interest rates this week. Paris edged higher but Frankfurt dipped as sentiment was hit by news that German business confidence this month hit the lowest level since the start of the coronavirus pandemic.Bitcoin traded close to a record high of almost $107,791 reached Monday on continued optimism that Trump will introduce measures to deregulate the cryptocurrency market.Oil prices retreated, hit by concerns that China’s struggling economy will impact demand for crude.- Key figures around 1430 GMT -New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 43,495.92 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.5 percent at 6,043.09New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.5 percent at 20,078.31London – FTSE 100: DOWN 0.7 percent at 8,208.25 Paris – CAC 40: UP less than 0.1 percent at 7,360.29Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 20,287.68Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 39,364.68 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 19,700.48 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.7 percent at 3,361.49 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0506 from $1.0509 MondayPound/dollar: UP at $1.2695 from $1.2678Dollar/yen: DOWN at 153.63 yen from 154.13 yen Euro/pound: DOWN at 82.77 pence from 82.86 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.2 percent at $69.87 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.1 percent at $73.10 per barrelburs-rl/gv