Accord de cessez-le-feu entre le Pakistan et l’Inde, New Delhi accuse Islamabad de “violation répétées”

L’Inde et le Pakistan ont accepté samedi de cesser leurs hostilités après quatre jours d’attaques meurtrières de drones, de tirs d’artillerie et de frappes de missiles, mais New Delhi a affirmé au bout de quelques heures avoir dû riposter, accusant Islamabad de “violations répétées” du cessez-le-feu.”Nous demandons au Pakistan de prendre les mesures appropriées pour répondre à ces violations et traiter la situation avec sérieux et responsabilité”, a lancé le secrétaire du ministère des Affaires extérieures, Vikram Misri.Islamabad n’a pas commenté jusqu’ici mais des journalistes de l’AFP ont entendu une série de fortes détonations samedi soir à Srinagar, la principale ville du Cachemire indien où la défense antiaérienne est entrée en action. Au Cachemire pakistanais, deux responsables ont rapporté à l’AFP des “échanges de tirs intermittents entre les forces pakistanaises et indiennes en trois endroits le long de la ligne de contrôle”, la frontière de facto dans la région disputée.- “Total et immédiat” -Depuis mercredi, les deux voisins, nés d’une douloureuse partition en 1947 au départ du colonisateur britannique et tous deux dotés de l’arme nucléaire, inquiètent les capitales étrangères qui redoutent le point de non-retour.”Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d’annoncer que l’Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMEDIAT”, a annoncé samedi à la surprise générale Donald Trump sur son réseau Truth Social, adressant ses “félicitations aux deux pays” pour leur “bon sens et grande intelligence”.A Islamabad, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a confirmé sur X “un cessez-le-feu avec effet immédiat”.A New Delhi, une source gouvernementale affirmait toutefois qu’il avait été directement négocié entre l’Inde et le Pakistan et que les deux voisins n’avaient pas prévu de discuter d’autre chose que du cessez-le-feu.Le secrétaire d’État américain Marco Rubio, lui, a assuré que les deux gouvernements avaient “accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre”.Plusieurs capitales occidentales ont salué l’accord, “extrêmement bienvenu” pour Londres, “le choix de la responsabilité” pour Paris, “une première étape importante” selon Berlin. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, comme l’Iran, ont eux exprimé l’espoir d’une “paix durable”.La Chine s’est dite “disposée à continuer à jouer un rôle constructif”, se disant par ailleurs préoccupée par toute escalade du conflit car elle partage des frontières avec les deux pays.Son ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, a dit espérer que les deux parties “restent calmes (…) et évitent toute escalade”.- “Vengé les morts innocents ” -S’il est encore fragile, le cessez-le-feu a provoqué le soulagement au Cachemire, des deux côtés de la frontière.Côté pakistanais, pour Imran Mir, homme d’affaires de 30 ans, l’arrêt des hostilités est “vraiment bienvenu”. “On habite sur la Ligne de contrôle (la frontière de facto, NDLR), et à chaque conflit, c’est nous qui souffrons le plus”, a-t-il dit à l’AFP.Côté indien, c’est également une bonne nouvelle pour le chef du gouvernement local Omar Abdullah. “Maintenant, nous allons pouvoir mieux organiser l’approvisionnement et le traitement des blessés.”Sukesh Khajuria, Cachemiri indien, plaide lui pour “la vigilance”. “Le cessez-le-feu est bienvenu, mais c’est dur de faire confiance au Pakistan”.La brusque montée de tension a démarré le 22 avril avec un attentat qui a choqué l’Inde: des hommes armés ont abattu 26 civils sur un site touristique au Cachemire indien. New Delhi a accusé Islamabad de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne de l’attaque, ce que son voisin a démenti fermement.Après des sanctions et menaces, les deux pays sont entrés mercredi dans leur pire confrontation militaire depuis des décennies.Ce jour-là, l’Inde a mené des frappes sur plusieurs villes pakistanaises assurant y détruire des “camps terroristes” et entraînant une spirale d’attaques et de contre-attaques.Samedi matin encore, le Pakistan annonçait lancer sa riposte après des tirs de missiles indiens sur des bases militaires, dont l’une aux portes d’Islamabad.Le Premier ministre pakistanais affirmait qu'”avec l’opération +Edifice compact+”, le Pakistan avait “donné à l’Inde une réponse adéquate et vengé les morts innocents” — une “vengeance” qu’il avait promise dans une adresse à la nation mercredi.L’Inde a confirmé avoir subi une série d’attaques, notamment de drones, contre plusieurs cibles militaires situées dans toute la partie nord-ouest de son territoire.Selon le bilan officiel des deux camps, les violences ont tué une soixantaine de civils depuis mercredi.Cet état de guerre a suscité d’importants mouvements de population de part et d’autre de la “ligne de contrôle” qui sépare la région contestée du Cachemire entre les deux pays. Après l’annonce du cessez-le-feu, le Pakistan a rouvert son espace aérien alors que côté indien, 32 aéroports du quart nord-ouest du pays restaient fermés.burs-pa-sbh/ybl

Accord de cessez-le-feu entre le Pakistan et l’Inde, New Delhi accuse Islamabad de “violation répétées”

L’Inde et le Pakistan ont accepté samedi de cesser leurs hostilités après quatre jours d’attaques meurtrières de drones, de tirs d’artillerie et de frappes de missiles, mais New Delhi a affirmé au bout de quelques heures avoir dû riposter, accusant Islamabad de “violations répétées” du cessez-le-feu.”Nous demandons au Pakistan de prendre les mesures appropriées pour répondre à ces violations et traiter la situation avec sérieux et responsabilité”, a lancé le secrétaire du ministère des Affaires extérieures, Vikram Misri.Islamabad n’a pas commenté jusqu’ici mais des journalistes de l’AFP ont entendu une série de fortes détonations samedi soir à Srinagar, la principale ville du Cachemire indien où la défense antiaérienne est entrée en action. Au Cachemire pakistanais, deux responsables ont rapporté à l’AFP des “échanges de tirs intermittents entre les forces pakistanaises et indiennes en trois endroits le long de la ligne de contrôle”, la frontière de facto dans la région disputée.- “Total et immédiat” -Depuis mercredi, les deux voisins, nés d’une douloureuse partition en 1947 au départ du colonisateur britannique et tous deux dotés de l’arme nucléaire, inquiètent les capitales étrangères qui redoutent le point de non-retour.”Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d’annoncer que l’Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMEDIAT”, a annoncé samedi à la surprise générale Donald Trump sur son réseau Truth Social, adressant ses “félicitations aux deux pays” pour leur “bon sens et grande intelligence”.A Islamabad, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a confirmé sur X “un cessez-le-feu avec effet immédiat”.A New Delhi, une source gouvernementale affirmait toutefois qu’il avait été directement négocié entre l’Inde et le Pakistan et que les deux voisins n’avaient pas prévu de discuter d’autre chose que du cessez-le-feu.Le secrétaire d’État américain Marco Rubio, lui, a assuré que les deux gouvernements avaient “accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre”.Plusieurs capitales occidentales ont salué l’accord, “extrêmement bienvenu” pour Londres, “le choix de la responsabilité” pour Paris, “une première étape importante” selon Berlin. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, comme l’Iran, ont eux exprimé l’espoir d’une “paix durable”.La Chine s’est dite “disposée à continuer à jouer un rôle constructif”, se disant par ailleurs préoccupée par toute escalade du conflit car elle partage des frontières avec les deux pays.Son ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, a dit espérer que les deux parties “restent calmes (…) et évitent toute escalade”.- “Vengé les morts innocents ” -S’il est encore fragile, le cessez-le-feu a provoqué le soulagement au Cachemire, des deux côtés de la frontière.Côté pakistanais, pour Imran Mir, homme d’affaires de 30 ans, l’arrêt des hostilités est “vraiment bienvenu”. “On habite sur la Ligne de contrôle (la frontière de facto, NDLR), et à chaque conflit, c’est nous qui souffrons le plus”, a-t-il dit à l’AFP.Côté indien, c’est également une bonne nouvelle pour le chef du gouvernement local Omar Abdullah. “Maintenant, nous allons pouvoir mieux organiser l’approvisionnement et le traitement des blessés.”Sukesh Khajuria, Cachemiri indien, plaide lui pour “la vigilance”. “Le cessez-le-feu est bienvenu, mais c’est dur de faire confiance au Pakistan”.La brusque montée de tension a démarré le 22 avril avec un attentat qui a choqué l’Inde: des hommes armés ont abattu 26 civils sur un site touristique au Cachemire indien. New Delhi a accusé Islamabad de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne de l’attaque, ce que son voisin a démenti fermement.Après des sanctions et menaces, les deux pays sont entrés mercredi dans leur pire confrontation militaire depuis des décennies.Ce jour-là, l’Inde a mené des frappes sur plusieurs villes pakistanaises assurant y détruire des “camps terroristes” et entraînant une spirale d’attaques et de contre-attaques.Samedi matin encore, le Pakistan annonçait lancer sa riposte après des tirs de missiles indiens sur des bases militaires, dont l’une aux portes d’Islamabad.Le Premier ministre pakistanais affirmait qu'”avec l’opération +Edifice compact+”, le Pakistan avait “donné à l’Inde une réponse adéquate et vengé les morts innocents” — une “vengeance” qu’il avait promise dans une adresse à la nation mercredi.L’Inde a confirmé avoir subi une série d’attaques, notamment de drones, contre plusieurs cibles militaires situées dans toute la partie nord-ouest de son territoire.Selon le bilan officiel des deux camps, les violences ont tué une soixantaine de civils depuis mercredi.Cet état de guerre a suscité d’importants mouvements de population de part et d’autre de la “ligne de contrôle” qui sépare la région contestée du Cachemire entre les deux pays. Après l’annonce du cessez-le-feu, le Pakistan a rouvert son espace aérien alors que côté indien, 32 aéroports du quart nord-ouest du pays restaient fermés.burs-pa-sbh/ybl

Question sociale, choix du nom Léon… le pape esquisse sa ligne

Hommage au pape François et accent sur la question sociale: deux jours après son élection, Léon XIV a commencé à détailler sa ligne de conduite samedi devant les cardinaux, avant d’aller se recueillir sur la tombe de son prédécesseur à Rome.Lors de sa rencontre avec les cardinaux, hauts dignitaires de l’Eglise, le premier pape américain a expliqué son choix de “Léon” comme nom de pape.C’est “principalement parce que le pape Léon XIII, avec l’encyclique historique +Rerum novarum+, a abordé la question sociale dans le contexte de la première grande révolution industrielle”, a affirmé Robert Francis Prevost, 69 ans.Cette encyclique de 1891, dont le titre signifie “des choses nouvelles” ou “des innovations”, est le texte inaugural de la “doctrine sociale” de l’Eglise catholique, articulée sur des principes de dignité de la personne, de solidarité et de bien commun notamment.”Aujourd’hui l’Église offre à tous son héritage de doctrine sociale pour répondre à une autre révolution industrielle et aux développements de l’intelligence artificielle, qui posent de nouveaux défis pour la défense de la dignité humaine, de la justice et du travail”, a ajouté le nouveau chef de l’Eglise catholique.Ce prélat féru d’histoire chrétienne et de mathématiques, peu connu du grand public et aux prises de positions rares jusqu’ici, a également salué la mémoire du pape François, décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans, dont il a salué le “style de dévouement total dans le service”.”Recueillons ce précieux héritage”, a-t-il lancé. Le chef spirituel de quelque 1,4 milliard de catholiques a aussi souligné plusieurs “aspects fondamentaux” contenus dans une exhortation prononcée par François en novembre 2013, peu après son élection.- “capable d’écoute” -“Dialogue courageux et confiant avec le monde contemporain”, “attention affectueuse aux plus petits et aux laissés-pour-compte”… il a aussi évoqué “la conversion missionnaire” et “la croissance dans la collégialité et la synodalité” (c’est à dire l’implication des acteurs de l’Eglise à tous les niveaux).Le pape “est un humble serviteur de Dieu et de ses frères, et rien d’autre”, a-t-il ajouté.Le souverain pontife s’est également recueilli samedi sur la tombe de son prédécesseur. Une photo publié sur Vatican News, le site officiel d’informations du Vatican, le montre agenouillé devant la sobre tombe en marbre de François à Sainte-Marie-Majeure, une basilique papale de Rome qu’affectionnait le pape argentin décédé le 21 avril.Dans un court communiqué, le bureau de presse du Vatican a précisé que Léon XIV avait également prié devant l’icône de la Vierge Marie dans cette basilique située en plein cœur de Rome, où de très nombreux fidèles continuent de converger pour rendre hommage à l’ancien pape.Des cris et des applaudissements ont accueilli le 267e pape lorsqu’il est sorti de la basilique, documente une vidéo publiée par Vatican News. De là, l’ancien missionnaire s’est rendu pour une visite privée dans un important sanctuaire augustinien au sud-est de Rome, Notre-Dame-du-Bon-Conseil de Genazzano, où des centaines de fidèles l’ont accueilli chaleureusement Cet homme posé, qui a passé plus de la moitié de sa vie missionnaire au Pérou dont il a pris la nationalité, avait revendiqué dans son allocution inaugurale son appartenance à l’Ordre de Saint-Augustin, dont il a été le prieur général de 2001 à 2013.Cet ordre fondé au XIIIe siècle, dont les membres vivent selon des préceptes de vie commune, de partage et de recherche de la vérité, compte près de 3.000 membres dans une cinquantaine de pays.Dans le quotidien La Stampa samedi, l’archevêque conservateur de New York Timothy Dolan a qualifié Léon XIV “d’homme de foi profonde”, et “capable d’écoute”. “C’est cela qui nous donne de l’espoir, pas un programme politique ou une stratégie de communication, mais le témoignage concret de l’Évangile”, a-t-il ajouté.Dimanche, Léon XIV récitera la première prière dominicale de son pontificat, s’adressant à la foule depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre pour un “Regina Caeli” qui devrait réunir des milliers de touristes et fidèles.Sa première allocution, dans la foulée de son élection jeudi, avait attiré une foule de quelque 100.000 personnes débordant d’enthousiasme et de ferveur.S’ensuivra une semaine de consultations intenses: avec la presse lundi, le corps diplomatique vendredi 16, avant la messe d’intronisation le dimanche 18.

Question sociale, choix du nom Léon… le pape esquisse sa ligne

Hommage au pape François et accent sur la question sociale: deux jours après son élection, Léon XIV a commencé à détailler sa ligne de conduite samedi devant les cardinaux, avant d’aller se recueillir sur la tombe de son prédécesseur à Rome.Lors de sa rencontre avec les cardinaux, hauts dignitaires de l’Eglise, le premier pape américain a expliqué son choix de “Léon” comme nom de pape.C’est “principalement parce que le pape Léon XIII, avec l’encyclique historique +Rerum novarum+, a abordé la question sociale dans le contexte de la première grande révolution industrielle”, a affirmé Robert Francis Prevost, 69 ans.Cette encyclique de 1891, dont le titre signifie “des choses nouvelles” ou “des innovations”, est le texte inaugural de la “doctrine sociale” de l’Eglise catholique, articulée sur des principes de dignité de la personne, de solidarité et de bien commun notamment.”Aujourd’hui l’Église offre à tous son héritage de doctrine sociale pour répondre à une autre révolution industrielle et aux développements de l’intelligence artificielle, qui posent de nouveaux défis pour la défense de la dignité humaine, de la justice et du travail”, a ajouté le nouveau chef de l’Eglise catholique.Ce prélat féru d’histoire chrétienne et de mathématiques, peu connu du grand public et aux prises de positions rares jusqu’ici, a également salué la mémoire du pape François, décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans, dont il a salué le “style de dévouement total dans le service”.”Recueillons ce précieux héritage”, a-t-il lancé. Le chef spirituel de quelque 1,4 milliard de catholiques a aussi souligné plusieurs “aspects fondamentaux” contenus dans une exhortation prononcée par François en novembre 2013, peu après son élection.- “capable d’écoute” -“Dialogue courageux et confiant avec le monde contemporain”, “attention affectueuse aux plus petits et aux laissés-pour-compte”… il a aussi évoqué “la conversion missionnaire” et “la croissance dans la collégialité et la synodalité” (c’est à dire l’implication des acteurs de l’Eglise à tous les niveaux).Le pape “est un humble serviteur de Dieu et de ses frères, et rien d’autre”, a-t-il ajouté.Le souverain pontife s’est également recueilli samedi sur la tombe de son prédécesseur. Une photo publié sur Vatican News, le site officiel d’informations du Vatican, le montre agenouillé devant la sobre tombe en marbre de François à Sainte-Marie-Majeure, une basilique papale de Rome qu’affectionnait le pape argentin décédé le 21 avril.Dans un court communiqué, le bureau de presse du Vatican a précisé que Léon XIV avait également prié devant l’icône de la Vierge Marie dans cette basilique située en plein cœur de Rome, où de très nombreux fidèles continuent de converger pour rendre hommage à l’ancien pape.Des cris et des applaudissements ont accueilli le 267e pape lorsqu’il est sorti de la basilique, documente une vidéo publiée par Vatican News. De là, l’ancien missionnaire s’est rendu pour une visite privée dans un important sanctuaire augustinien au sud-est de Rome, Notre-Dame-du-Bon-Conseil de Genazzano, où des centaines de fidèles l’ont accueilli chaleureusement Cet homme posé, qui a passé plus de la moitié de sa vie missionnaire au Pérou dont il a pris la nationalité, avait revendiqué dans son allocution inaugurale son appartenance à l’Ordre de Saint-Augustin, dont il a été le prieur général de 2001 à 2013.Cet ordre fondé au XIIIe siècle, dont les membres vivent selon des préceptes de vie commune, de partage et de recherche de la vérité, compte près de 3.000 membres dans une cinquantaine de pays.Dans le quotidien La Stampa samedi, l’archevêque conservateur de New York Timothy Dolan a qualifié Léon XIV “d’homme de foi profonde”, et “capable d’écoute”. “C’est cela qui nous donne de l’espoir, pas un programme politique ou une stratégie de communication, mais le témoignage concret de l’Évangile”, a-t-il ajouté.Dimanche, Léon XIV récitera la première prière dominicale de son pontificat, s’adressant à la foule depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre pour un “Regina Caeli” qui devrait réunir des milliers de touristes et fidèles.Sa première allocution, dans la foulée de son élection jeudi, avait attiré une foule de quelque 100.000 personnes débordant d’enthousiasme et de ferveur.S’ensuivra une semaine de consultations intenses: avec la presse lundi, le corps diplomatique vendredi 16, avant la messe d’intronisation le dimanche 18.

Leo XIV, new pope and ‘humble servant of God’, visits Francis’s tomb

Leo XIV prayed at the tomb of Pope Francis on Saturday, just two days after being elected new head of the Catholic Church and hours after vowing to humbly follow in his predecessor’s footsteps.Vatican News published a photo of the white-robed pope kneeling before Francis’s simple marble tomb at the basilica in central Rome, where the faithful are still queueing to pay their respects.The surprise visit to Santa Maria Maggiore, a papal basilica in Rome beloved of Francis, who died on April 21 at age 88, capped a busy day for Leo.Earlier Saturday, Leo had praised Francis’s “complete dedication to service” in a meeting at the Vatican with cardinals. He told them he intended to follow in the path of his predecessor during his pontificate.The meeting with the College of Cardinals — some 133 of whom elected him pontiff Thursday — revealed some clues as to the priorities and style of the largely unknown Augustinian.Leo explained his new choice of name reflected a commitment to social justice, while describing himself as St Peter’s “unworthy Successor”.Born Robert Francis Prevost, the first US pope is now charged with leading the world’s 1.4 billion Catholics.- Visits Augustinian shrine -He told cardinals a pontiff was “a humble servant of God and of his brothers and sisters, and nothing more than this”.He praised Francis’s “complete dedication to service and to sober simplicity of life”, according to a transcript of the gathering published by the Vatican. “Let us take up this precious legacy and continue on the journey, inspired by the same hope that is born of faith,” he told the group, after they welcomed him with a standing ovation upon his arrival.Among the Church priorities championed by Francis, Leo said he intended to uphold “loving care for the least and the rejected” and his “courageous and trusting dialogue with the contemporary world in its various components and realities”.He also mentioned “the missionary conversion of the entire Christian community” and the efforts of Francis to open the Church to welcome more voices.Saturday afternoon Leo paid a “private visit” to an important shrine for the Augustinian order, the Mother of Good Counsel Sanctuary in Genazzano, about 50 kilometres (31 miles) southeast of Rome, the Vatican said.- Justice, labour – Leo told cardinals he chose his papal name as a homage to Leo XIII, a 19th-century pontiff who had defended workers’ rights.His namesake, he said, had “addressed the social question in the context of the first great Industrial Revolution”.Today, the Church’s social teaching is needed “in response to another Industrial Revolution and to developments in the field of artificial intelligence that pose new challenges for the defence of human dignity, justice and labour,” Leo added.Leo is the first Augustinian pope, a religious order with a strong focus on missionary outreach and community, which experts say encourages collaboration and discussion before decision-making.In his first homily to cardinals on Friday, Leo urged the Church to restore the faith of millions around the world. Lack of faith, he warned, often went hand-in-hand with “the loss of meaning in life, the neglect of mercy, appalling violations of human dignity, the crisis of the family and so many other wounds that afflict our society”.The former missionary in Peru, who was made cardinal by Francis in 2023, is not a globally recognised figure. He had nevertheless been on many Vatican watchers’ lists of potential popes ahead of the conclave. Over the coming days his actions and words will be closely scrutinised.- ‘Deep faith’ -On Sunday, Leo returns to the balcony of St Peter’s Basilica where he was first introduced to the world to give the Regina Coeli prayer to assembled faithful in the square beneath him. Leo plans to meet with foreign diplomats to the Vatican next week. The following Sunday, May 18, he will preside over his inauguration mass at St Peter’s Square, which expected to draw world leaders and thousands of pilgrims.Cardinals have described Leo as cast in the mold of Francis, with a commitment to the poor and disadvantaged, and a focus on those hailing from further-flung areas of the Church. But they say his approach may be less direct than the sometimes impulsive Francis, a progressive who shook up the Church during his 12-year papacy.In an interview with Italian daily La Stampa published Saturday, US Cardinal Timothy Dolan, a conservative archbishop of New York, called the new pope “a man of deep faith, rooted in prayer and capable of listening.”This is what gives us hope; not a political programme or a communicative strategy but the concrete testimony of the Gospel,” said Dolan.

India claims Pakistan violated truce, says it is retaliating

India accused Pakistan of violating a fragile ceasefire agreement Saturday and said it was retaliating, hours after US President Donald Trump announced that the nuclear-armed neighbours had stepped back from the brink of full-blown war.There was no immediate response from Pakistan to the claim from Indian foreign secretary Vikram Misri, who said there had been “repeated violations” and that India’s “armed forces are giving an adequate and appropriate response to these violations.”Earlier, AFP staff in Srinagar in Indian-administered Kashmir reported hearing a series of loud explosions. A senior official in Pakistani-run Kashmir told AFP that “intermittent exchange of fire is ongoing” across the de facto border in the contested region, the Line of Control (LoC). More details were not immediately available, and it was not possible to independently verify the claims. The claims came after Pakistan and India had agreed to a full and immediate ceasefire after days of deadly jet fighter, missile, drone and artillery attacks which killed at least 60 people and saw thousands of civilians flee their homes along their border as well as in divided Kashmir.The news had been surprisingly announced by Trump.”After a long night of talks mediated by the United States, I am pleased to announce that India and Pakistan have agreed to a FULL AND IMMEDIATE CEASEFIRE. Congratulations to both Countries on using Common Sense and Great Intelligence,” Trump posted.Misri had said earlier that both sides would “stop all firing and military action on land, air and sea” with effect from 5:00 pm (1130 GMT).In a statement on X, Pakistan Prime Minister Shehbaz Sharif said his country “appreciates” the US intervention.”Pakistan believes this marks a new beginning in the resolution of issues that have plagued the region and prevented its journey toward peace, prosperity and stability,” he wrote.- Attacks and counter-attacks -The conflict was touched off by an attack last month in the Indian-administered side of Kashmir that killed 26 tourists, mostly Hindu men, which Delhi blamed on Islamabad.India accused the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba — a UN-designated terrorist organisation — of carrying out the attack, but Islamabad has denied any involvement and called for an independent probe.Militants have stepped up operations in Kashmir since 2019, when Indian Prime Minister Narendra Modi’s Hindu nationalist government revoked its limited autonomy and took the state under direct rule from New Delhi.The countries have fought several wars over the territory, which both claim in full but administer separate portions of since gaining independence from British rule in 1947.”The ceasefire is a positive step,” said Bilal Shabbir, an IT consultant in Muzaffarabad, in Pakistan-administered Kashmir, before the claims the truce had been violated.”In war, it’s not just soldiers who die, it’s mostly civilians — and in this case, it would have been the people of Kashmir.” In Srinagar, resident Sukesh Khajuria was more cautious.”The ceasefire is welcome, but it’s difficult to trust Pakistan. We have to be vigilant,” he said.Both sides will pay a high price economically for the conflict.Pakistani military sources claimed its forces had shot down at least 77 Israeli-made high-tech drones — debris from some of them was seen by AFP reporters — while Indian officials said they had destroyed hundreds of Pakistani drones, many Turkish-made.Pakistan also says it downed five Indian warplanes — including three French Rafale fighter jets — although New Delhi has not confirmed any losses.Independent verification of claims by either side has been difficult.US Secretary of State Marco Rubio said the ceasefire came after he and Vice President JD Vance engaged with senior officials on both sides.He also said on X that they had agreed to “start talks on a broad set of issues at a neutral site.”News of the ceasefire was met with a sigh of relief internationally, after increasing calls in recent days for both countries to step back from the brink.China, which borders India and Pakistan, said Beijing was “willing to continue playing a constructive role” and remained concerned with any escalation, according to state-run news agency Xinhua, which said that Chinese Foreign Minister Wang Yi had spoken to officials in both countries.Britain, the Indian subcontinent’s former colonial master and home to a huge diaspora from both countries, also welcomed the truce, as did UN chief Antonio Guterres.Iranian foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei called on both countries “to use this opportunity to ensure a reduction in tensions and lasting peace in the region”.burs-st/sst

Allemagne: le Bayern célèbre son 34e titre avec une victoire contre Mönchengladbach (2-0)

Le Bayern Munich a célébré son 34e titre de champion d’Allemagne avec une victoire contre le Borussia Mönchengladbach (2-0), lors du le dernier match à l’Allianz Arena de la légende du club Thomas Müller, samedi soir.Avec cette victoire, les joueurs de Vincent Kompany comptent 79 points, avant la dernière journée sur la pelouse de Hoffenheim. La semaine dernière, au lendemain de leur match nul (3-3) à Leipzig, ils avaient assuré la reconquête du titre national, après le match nul de Leverkusen à Fribourg (2-2).Samedi, ils ont ouvert le score par Harry Kane, qui a suffisamment dévié de la tête une tentative de Michael Olise pour tromper le gardien de Gladbach Jonas Omlin à la demi-heure de jeu, le 25e but de Kane, qui caracole en tête du classement des buteurs, six longueurs devant Patrik Schick (Leverkusen) et Serhou Guirassy (Dortmund).En fin de rencontre, Olise a assuré la victoire munichoise (2-0, 90e) avec son 11e but en championnat, lui qui est le meilleur passeur décisif de la Bundesliga (14).Il s’agissait du dernier match à domicile de la légende du club, Thomas Müller, sorti sous une ovation debout à la 83e minute, pour son 750e match sous le maillot munichois.Après la rencontre, les Munichois ont reçu le Schale, le trophée en forme d’assiette argentée creuse remis au champion en fin de saison.

US envoy calls enrichment ‘red line’ ahead of new Iran talks

The United States and Iran will hold a new round of nuclear talks Sunday in Oman ahead of a visit to the region by Donald Trump, whose key negotiator staked out an increasingly hard line on the issue of uranium enrichment.Trump, who will visit three other Gulf Arab monarchies next week, has voiced hope for reaching a deal with Tehran to avert an Israeli military strike on Iran’s nuclear program that could ignite a wider war.Three previous rounds of talks in Oman and Rome ended with notes of optimism, with the two sides saying the atmosphere was friendly despite the countries’ four decades of enmity.But they are not believed to have gone into technical detail, and basic questions remain.Steve Witkoff, Trump’s friend who has served as his globe-trotting negotiator on issues including on Iran, had initially suggested flexibility on Tehran maintaining low-level enrichment of uranium for civilian purposes.But in an interview published Friday, Witkoff gave his clearest message yet that the Trump administration would oppose any enrichment.”An enrichment program can never exist in the state of Iran ever again. That’s our red line. No enrichment,” he told right-wing Breitbart News.”That means dismantlement, it means no weaponization, and it means that Natanz, Fordow and Isfahan — those are their three enrichment facilities — have to be dismantled,” he said.US Secretary of State Marco Rubio earlier raised the possibility of Iran importing enriched uranium for any civilian energy.Trump in his first term withdrew from a nuclear agreement with Tehran negotiated by former president Barack Obama that allowed Iran to enrich uranium at levels well below what is needed for weapons.Many Iran watchers doubted that Iran would ever voluntarily dismantle its entire nuclear program and give up all enrichment.But Iran has found itself in a weaker place over the past year. Israel has decimated Hezbollah, the Lebanese Shiite militia backed by Iran that could launch a counter-attack in any war, and Iran’s main ally in the Arab world, Syria’s Bashar al-Assad, was toppled in December.Israel also struck Iranian air defenses as the two countries came openly to blows in the aftermath of the October 7, 2023 attack on Israel by Hamas, which is also supported by Iran’s clerical state.- ‘Blow ’em up nicely’ -Trump himself has acknowledged tensions in his policy on Iran, saying at the start of his second term that hawkish advisors were pushing him to step up pressure reluctantly.In an interview Thursday, Trump said he wanted “total verification” that Iran’s contested nuclear work is shut down but through diplomacy.”I’d much rather make a deal” than see military action, Trump told the conservative radio talk show host Hugh Hewitt.”There are only two alternatives — blow ’em up nicely or blow ’em up viciously,” Trump said.Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi said that Oman, which has been mediating, had proposed Sunday as the date and both sides had accepted.”Negotiations are moving ahead and naturally, the more we advance, the more consultations we have, and the more time the delegations need to examine the issues,” he said in a video carried by Iranian media.”But what’s important is that we are moving forward so that we gradually get into the details,” Araghchi said.The Trump administration has kept piling on sanctions despite the talks, angering Iran. On Thursday, the United States imposed sanctions on another refinery in China, the main market for Iranian oil.Since Trump’s withdrawal from the Obama-era deal, the United States has used its power to try to stop all other countries from buying Iranian oil.